la visite de la vieille dame

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De Friedrich Dürrenmatt
LA VISITE DE LA
VIEILLE DAME
Par le Teatro Malandro
Mise en scène d’Omar Porras
Du vendredi 17 avril
au samedi 9 mai 2015
Contact presse Jane Carton +41 22 308 47 14 / +41 76 568 66 50 / [email protected]
Théâtre de Carouge-Atelier de Genève / CP2031 / 1227 Carouge / Genève / tcag.ch
Accès à l’espace professionnel : tcag.ch rubrique « Accès pro »
presse Mot
tcag14-15
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME
De Friedrich Dürrenmatt
Par le Teatro Malandro
Mise en scène d’Omar Porras
Du ve. 17 avril au sa. 9 mai 2015
Salle François-Simon - Création
Spectacle audio-décrit les 28 avril et 3 mai 2015
AVEC
Yves Adam L’Adjudant / Le Chef de train
Laurent Boulanger Un Mari / Un Villageois
Olivia Dalric Le Proviseur / Une Villageoise
Peggy Dias Le Maire / Une Villageoise
Fanny Duret Mme Ill / L’Enfant de chœur / Un Villageois
Karl Eberhard Boby / Un Villageois
Philippe Gouin Alfred Ill / La Mort
Adrien Gygax Le Curé / Un Villageois
Jeanne Pasquier L’Huissier / La Secrétaire / L’Enfant de Chœur / Une Villageoise
Omar Porras Claire Zahanassian / Le Speaker
Gabriel Sklenar Une Villagoise
ÉQUIPE ARTISTIQUE
Traduction Jean-Pierre Porret
Assistante à la mise en scène Fabiana Medina
Scénographie Fredy Porras
Masques Fredy Porras
Assistante à la fabrication des masques Tamaïti Torlasco
Lumières Mathias Roche
Musique originale Andrés Garcia, Omar Porras et Sarten
Univers sonore Emmanuel Nappey
Costumes Irene Schlatter d’après la création de Maria Galvez et Omar Porras
Assistante costumes Amandine Rutschmann
Couturière Samantha Landragin
Laurent Boulanger
Assistantes accessoires Sylvia Faleni et Marie Vernay
Construction décor Atelier du Lignon
Peinture décor Sylvia Faleni
Tapisser, décorateur Yvan Schlatter
Directeur technique Gabriel Sklenar
Coproduction Teatro Malandro, Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, CNCDC
Châteauvallon, Maison de la Culture d’Amiens, Bonlieu - Scène nationale d’Annecy Producteur délégué Teatro Malandro / Avec le soutien de la Ville de Genève, la République et Canton
de Genève, Pro Helvetia, la Fondation Leenaards, la Loterie romande, la Fondation Ernst
Göhner / L’Arche
Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève, de Pro Helvetia,
de la Fondation Leenaards, de la Loterie romande et de la Fondation Göhner
LA TOURNÉE
Les 12 et 13 mai 2015
au Théâtre Équilibre, Fribourg, Suisse
Les 21, 22 et 24 mai 2015
au Théâtre du Jorat, Mézières, Suisse
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AVEC LE PUBLIC
Le samedi 18 avril 2015 de 11h à 14h à la salle François-Simon (rue Ancienne 39)
VERNISSAGE DE L’ŒUVRE DE MIRIAM KERCHENBAUM autour de La Visite de la veille dame, en présence
de l’artiste.
Le jeudi 23 avril 2015 de 18h à 20h à la salle Gérard-Carrat (rue Ancienne 57)
LE MYSTÈRE DE LA CHAUSSURE JAUNE – ATELIER DE JEU
La Visite de la vieille dame le
Le dimanche 26 avril 2015 à 13h à la salle François-Simon (rue Ancienne 39)
VISITE TACTILE DU DÉCOR
Découverte du décor proposée par l’association Dire Pour Voir, en compagnie d’un comédien et
d’un technicien du théâtre. Visite conçue pour le public malvoyant, elle est également ouverte à
tous.
Entrée libre
Le mardi 28 avril 2015 à la salle François-Simon (rue Ancienne 39)
BORD DE SCÈNE (à l’issue de la représentation)
Le mercredi 29 avril 2015 à la Société de Lecture (Grand’Rue 11, 1204 Genève) et
le vendredi 1er mai 2015 à la salle François-Simon (rue Ancienne 39)
ATELIER DE MASQUE AVEC FABIANA MEDINA POUR LES ENFANTS DÈS 10 ANS
En partenariat avec le Teatro Malandro et la Société de Lecture.
Le ve. 1er
Le jeudi 30 avril à 12h30 à la Société de Lecture (Grand’Rue 11, 1204 Genève)
DÉJEUNER AVEC OMAR PORRAS en compagnie de Marie-Thérèse Bonadonna, directrice du Club 44
Le jeudi 30 avril à 18h à la Fondation Martin Bodmer (route Martin Bodmer 19-21, 1223 Cologny)
VISITE AUTOUR DE DÜRRENMATT conduite par le directeur Jacques Berchtold et Fabiana Medina. Et
découverte de la maquette du spectacle.
Entrée libre
Le samedi 30 mai à 17h à la salle Gérard-Carrat (rue Ancienne 57)
CINQ À SEPT AU 57 – Acte IV – Du sang neuf avec Jean Liermier
Entrée libre pour les membres de L’Aparté
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LA VISITE DE LA VIEILLE DAME (DER BESUCH DER ALTEN DAME), 1955
Acte I
chômage, famine, fermeture des entreprises... La ville auparavant si rayonnante et prospère se retrouve ensevelie sous les dettes depuis 1910 sans aucune raison apparente. Et voilà que Claire Zahanassian, la célèbre milliardaire, décide après 45 ans d’absence de revenir dans son village natal.
peintre, le pasteur, le médecin, le proviseur, et Alfred Ill, le vieil épicier, qui semble être la personne
la plus aimée et intègre de la communauté. C’est surtout que les villageois ont besoin de lui pour
respectée qu’elle est devenue. Résultats médiocres, un père alcoolique... il faudra embellir quelque
peu cette enfance misérable pour qu’elle se remémore comme il faisait bon vivre à Güllen. Rien ne
semble pouvoir contrecarrer cette arnaque qui permettra à la ville de regagner ses galons.
Après moult courbettes, répliques douteuses et discours en tout genre, tout Güllen acclame la
vieille dame et s’apprête à recevoir la somme tant escomptée. Claire prend alors la parole et anvillageois les empêche d’entendre que la milliardaire pose une condition à ce don tellement génési quelqu’un tue Alfred Ill. » L’assemblée est interloquée...
Acte II
La vie à Güllen semble reprendre son cours. Ill se sent plus aimé et soutenu que jamais, si bien qu’il
cercueil entreposé à l’Apôtre Doré. Cependant, Ill remarque que les habitudes de consommation
gnac, du pain blanc, du lait entier, du chocolat... Plus étonnant encore est le fait qu’ils emportent
tout à crédit, abusant de la bonne foi d’Ill qui ne veut se douter de rien. Ill commence à remarquer
normal. Tous ont de nouvelles chaussures jaunes, ce qui n’échappe pas à l’œil de l’épicier, de plus
qui pèse sur lui. Mais l’adjudant feint de ne pas comprendre ce qu’Ill reproche à la vieille dame. Pour
des siens. Alors pris de panique, l’épicier décide de s’enfuire...
Acte III
Le troisième acte s’ouvre sur une scène dans la Grange à Colas où la vieille dame s’est réfugiée
pour échapper à l’agitation journalistique provoquée par son neuvième mariage. Elle ne tarde pas à
ravant. Humiliée et furieuse de s’être faite chassée de la ville, Claire avait mis au point sa vengeance
dès son départ en 1910, utilisant l’argent légué par le défunt Zahanassian pour racheter toutes les
entreprises des alentours, et les fermer, répandant chômage et précarité.
Pendant ce temps, dans l’épicerie, Ill reçoit la visite du maire. Ce dernier tente lui aussi de tout
mettre en œuvre pour toucher l’argent sans avoir à devenir un criminel. Il lui propose pour cela
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sion familiale dans la forêt de l’Ermitage. L’ironie plus que jamais omniprésente dans cette scène,
tend à peindre un cadre idyllique et champêtre, dans lequel se cache clairement le mensonge et
la trahison. Aussi, les Ill décident soudainement de repartir avec la voiture, abandonnant leur père
au beau milieu du bois. L’homme ne reste pas seul bien longtemps puisqu’il tombe nez à nez avec
a brisé tous ses rêves d’amour et d’espoir.
-
entre cynisme et pessimisme, Ill refuse de recevoir les prières du pasteur, lui proposant plutôt de
ter « mort de joie ». Sans un mot de plus, Claire entre donner le chèque et s’en va avec le cercueil
contenant la dépouille d’Ill.
MAIRE MadaMe Zahanassian ! nous soMMes encore en europe et nous ne soMMes
toujours pas des païens. au noM de la ville de Güllen, au noM de
l’huManité, je refuse votre offre. nous préférons rester pauvres, plutôt que
de nous couvrir de sanG.
CLARA j’attendrai.
acte i, scène 10
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« JE VOUS DONNE CENT MILLIARDS, ET POUR CE PRIX JE M’ACHÈTE LA JUSTICE. »
Claire Zahanassian, Acte I
EN DEUX MOTS
Dans la petite ville de Güllen jadis prospère, tout n’est que misère et dénuement. Aucun train ne s’arrête plus dans sa gare délabrée et c’est d’allocations que vivent ses habitants. Aujourd’hui pourtant,
ils sont en émoi : la milliardaire Claire Zahanassian doit arriver d’un instant à l’autre et ils comptent
bien lui soutirer quelques millions pour relancer les affaires. Elle avait fui la bourgade autrefois sous
septième mari au bras et deux autres en attente, un cercueil, une panthère noire et des colosses à
sa suite, elle revient riche et triomphante, prête à sortir Güllen de la misère, mais à une condition : la
tête de l’homme qui l’a abandonnée.
En trois actes d’une tragi-comédie féroce et jubilatoire, Friedrich Dürrenmatt démasque la versatilité
rale mènent une danse macabre où le grotesque du monde se joue de la vérité. Dürrenmatt révèle
avec génie les mécanismes qui conduisent une collectivité à perdre toute notion de bien et de mal
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME + LE TEATRO MALANDRO = 3X
Pour la troisième fois depuis la fondation du Teatro Malandro, Omar Porras crée ce bijou vitriolé,
sa Visite de la vieille dame lui vaut une reconnaissance internationale et une tournée mondiale. Un
spectacle musical et festif, où le baroque d’Omar Porras épouse celui de l’auteur suisse-allemand
CLARA aha… ! Monsieur le curé !
saveZ-vous réconforter les Mourants ?
CURE je fais de Mon Mieux.
CLARA et les condaMnés à Mort ?
CURE la peine de Mort est abolie dans notre pays, MadaMe.
CLARA on la rétablira peut-être.
Acte I, scène 6
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« LE MONDE A FAIT DE MOI UNE PUTAIN ; JE VEUX FAIRE DU MONDE UN BORDEL. »
Claire Zahanassian, Acte III
Qui ne connaît pas cette fameuse phrase de la milliardaire, prononcée en début du dernier acte ?
La Visite de la vieille dame donne à son auteur une célébrité immédiate, alors qu’il n’a pas encore
40 ans. Créée en 1956 au Schauspielhaus de Zurich, la version française a lieu l’année suivante et
sera saluée par un Molière. Elle est présentée au Théâtre Marigny à Paris, dans une mise en scène
Jean-Pierre Grenier.
« Même les trains directs, entre Berne et Neuchâtel, s’arrêtent à
Ins et Kerzers ; si bien qu’on est contraint de regarder ces deux
minables petites gares, impatienté par cette interruption qui ne
dure d’ailleurs qu’une ou deux minutes. »
La pièce sera ensuite montée par les grands noms de la scène, dont Peter Brook, Giorgio Strehler,
The Visit
(1964) avec Ingrid Bergmann et Antony Quinn. En 1992, le réalisateur sénégalais en fait une nouvelle
lecture emblématique qu’il nommera Hyènes
musique à partir du livret de Dürrenmatt et Otto Schenk en signe la mise en scène.
Éclipse de lune
-
Comme à cette époque-là l’écrivain manquait d’argent, il a décidé de transformer le roman en pièce
de théâtre, pensant qu’elle lui rapporterait ainsi davantage.
DE LA NOUVELLE À LA PIÈCE DE THÉÂTRE
Dans son essai La Mise en oeuvres, Friedrich Dürrenmatt détaille les prémisses créatrices qui l’ont
conduit de L’Éclipse de lune à La Visite de la vieille dame :
Dès qu’une gare est sur scène, la forme interne de la pièce est donnée ; celle de l’improvisation. Un
train doit arriver : facteur d’imprévu. En outre, une gare suppose l’attente de quelqu’un. Plus grande est
l’attente (et dans le cas présent, elle mobilise non pas un seul individu, mais toute la bourgade, parce
que la puissance ou la richesse du visiteur sont énormes), plus la scène offre des possibilités : la petite
gare est préparée comme pour une fête, etc. On peut aussi faire arriver le voyageur trop tôt, trop tard,
ou ne pas le faire arriver du tout. J’ai choisi le « trop tôt ». Les habitants de Güllen attendent un omnibus, mais c’est un direct qui s’arrête (idée que m’inspira la sonnette d’alarme). En outre, la gare offre
d’elle-même l’idée de moult accessoires scéniques. Et pourquoi une personne si riche voyage-t-elle
en train, et pas en voiture ? Cette question me conduisit à l’idée des prothèses : dans sa vie terriblement agitée, cette personne a subi tant d’accidents de voiture et d’avion qu’elle ne voyage plus
la balance. L’« atmosphère scénique » et non le désir d’écrire un rôle pour la Giehse (la comédienne
qui créa le rôle de Claire Zahanassian), me conduisit à changer le sexe du personnage principal.
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LA PROSPÉRITÉ POUR UN CADAVRE
La Visite de la vieille dame, ses créatures cruelles et
un prisme de visionnaire.
des liens avec une génération de spectateurs, de citoyens, de rêveurs qui se retrouvaient dans ce
Le masque se glisse dans tous les drames avec le lyrisme du
quotidien ; il dessine une grande fresque de notre état grotesque
cathartique, nous révèle à nous-mêmes, en nous confrontant à des êtres que nous évitons et que
apparente abstraction comique, ambigüe et déconcertante où des malentendus font évoluer – voire
se métamorphoser – les personnages, La Visite de la vieille dame nous met face à une oeuvre qui
ouvre sur un monde en crise où la nouvelle loi que les personnages mettent implicitement en place
sion ou condamnation.
Revenir sur cette oeuvre du répertoire pour la Suisse comme pour notre compagnie, et y reprendre
à nouveau les masques, c’est aussi retrouver les protagonistes à l’aune d’une dimension parodans un double mouvement de distance et de rapprochement. Le masque nous libère dans le rire
et dans la nécessité des pleurs. Le masque se glisse dans tous les drames avec le lyrisme du quohumaine.
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LA MACHINE À REVOIR
Pour ses 25 ans, le Teatro Malandro recréé un de ses grands succès.
imaginaires, presque allégoriques, pour représenter la tendresse, l’obscénité et la plaisanterie la
les couronnes mortuaires qui arrivent chez Alfred Ill ; comme celle du train et de ses wagons, est
désir est de partir de traces, d’essayer de dire en gestes et en peinture, la calligraphie qui reste dans
pour reconstituer un corps nouveau et enclencher « la machine à revoir », jouer avec la trace mémorielle, l’archive vivante qui n’est pas muséographie, mais métamorphose ou plutôt anamorphose. »
Omar Porras, 2014
MAIRE notre illustre visiteuse arrivera par l’oMnibus de 1h13.
elle est notre seul espoir.
et vous étieZ très aMi avec elle autrefois : tout dépend de vous.
ILL c’est vrai, nous étions très bons aMis. on était jeunes, pleins de
teMpéraMent. j’étais un peu là, il y a quarante-cinq ans ! et clairette ? je la
vois encore dans la forêt de l’erMitaGe, elle courait pieds nus sur la
Mousse, avec ses beaux cheveux rouGes qui flottaient dans le vent. une
vraie petite sorcière, diableMent belle. Mince, souple coMMe un épi, et
tendre ! c’est la vie qui nous a séparés. la vie ! Ça arrive !
MAIRE alfred, soyeZ détendu et cordial.
pas de joie délirante, ce serait déplacé. plutôt un bonheur contenu, un peu
la larMe à l’oeil. attention, j’insiste…
une Goutte de lait ne nous suffit plus.
Acte I, scène 3
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LE TEATRO MALANDRO OU LES 25 ANS D’UNE COMPAGNIE
squat à Genève en 1990, le Garage, et y fonde le Teatro Malandro. Lieu de recherche théâtrale, les
Ubu roi d’Alfred Jarry donne le ton d’un travail caractérisé par un univers baroque, un métissage des cultures, des comédiens masqués, une conscience
du corps et une présence de la musique, le tout conçu de manière organique. Très vite la compa-
fusion d’imagination grâce à une ingéniosité détonante, grâce à une poésie de la nécessité dont
Omar Porras est coutumier depuis son enfance, dans son quartier à Bogota.
Un an après Ubu roi, Omar Porras et ses complices montent en 1992 La tragique histoire du Docteur Faust
d’Ubu roi (1993), le metteur en scène s’attaque la même année à un auteur suisse – Friedrich
La Visite de la vieille dame. Ce spectacle
romand du spectacle indépendant (1994). Traitant cette œuvre de manière iconoclaste, le metteur
en scène prouve conjointement la force de son interprétation et démontre la radicalité de l’auteur
suisse allemand. C’est alors que les grandes scènes internationales s’ouvrent à la compagnie toujours établie dans un squat et que démarre une tournée suisse et internationale sur les routes de
France, d’Allemagne et d’Amérique latine.
Traitant cette œuvre de manière iconoclaste, le metteur en scène
prouve conjointement la force de son interprétation et démontre
la radicalité de l’auteur suisse allemand.
au Teatro Malandro pour monter Othello
qui les transforme en un véritable lieu de création et de recherche théâtrale. Un espace immense qui
administratifs, un espace de convivialité qui rend possible la concentration et l’interactivité entre
La première-née suite à cette installation est Strip-Tease de Slawomir Mrozek en 1997. Quelques
Noces
de sang de Federico Garcia Lorca est joué au Canada, au Japon et sillonne une grande partie de la
de tournée, c’est le théâtre antique qui impose sa nécessité artistique et qui emmènera la troupe
vers les Bakkhantes (d’après Euripide) pour une tournée internationale (2000). Le metteur en scène
Don Quichotte devenu Ay ! Quixote
ment de grâce pour la compagnie (2001) et pour le public, cette transposition du roman au théâtre
Bogota, dirigé alors par Fanny Mikey.
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2003, au terme de la tournée de Ay ! QuiXote au Barbican Centre de Londres, la compagnie est contrainte
à quitter le site de Sécheron et est accueillie en résidence au Théâtre Forum Meyrin par son directeur
Jean-Pierre Aebersold. Disposant d’un espace pour son équipe administrative, le Teatro Malandro est
toujours en quête d’un lieu qui permette de réunir toutes les facettes de la vie d’une troupe, y compris
la dimension pédagogique, consubstantielle de la méthode porrassienne. Désormais les créations de
spectacle sont accueillies par divers théâtres. En 2003, Omar Porras est invité par le Théâtre Am
Stram Gram (Genève) à monter L’Histoire du soldat d’Igor Stravinski et Charles-Ferdinand Ramuz
(l’Ensemble Contrechamps), ce spectacle lui ouvre ensuite les portes de l’opéra. Petit bijou de délicatesse, le spectacle créé à Genève sera ensuite repris au Théâtre des Abbesses à Paris. En 2004,
La Visite de la vieille dame pour une recréarevient naturellement. Fable intemporelle, le spectacle tiré de l’œuvre de Dürrenmatt voyage à nouveau sur les scènes internationales, jusque dans les régions les plus lointaines, telles que le Centre
toujours et encore plus intense, la plupart du temps soignée par Fredy Porras (scènographe et frère
du metteur en scène) ; elle ramène une nouvelle fois la compagnie genevoise sur les scènes colomTirso de Molina, de Molière, mais aussi de la Commedia dell’arte et de boutures anglaises, véritable
fondément, de les bousculer pour en retirer – avec le travail d’improvisation des comédiens et la
force de proposition de toute la compagnie – une sorte de quintessence du sens, tant rationnel
Maître Puntila et son valet Matti
même personnage de Puntila. Longue tournée qui marque à la fois les premières représentations
en Espagne (Festival de Teatro de Malaga - Teatro Cervantès) mais également le retour du Teatro
Malandro au Japon, au sein du Shizuoka Spring Festival nouvellement dirigé par Satoshi Miyagi qui
propose à Omar Porras une recréation de El Don Juan avec des comédiens japonais pour 2009.
Par le biais de ses spectacles, véritables boîtes à musique, le Teatro Malandro a ouvert à Omar
Porras depuis 2006 les portes des plus grandes maisons d’opéra européennes, telles que la Monde Genève et l’Opéra de Lausanne ; dans le même élan, la Comédie-Française a également invité
Omar Porras pour la mise en scène en 2006 d’un spectacle qui a permis l’inscription au répertoire
de la prestigieuse institution de la pièce Pedro et le commandeur
La création 2009, Les Fourberies de Scapin de Molière, renoue avec la relation maître-valet. Elle
constitue également le premier spectacle issu du partenariat entre le Théâtre de Carouge et le
Japon, en France et en Amérique latine.
-
Aujourd’hui le Teatro Malandro est la première compagnie théâtrale de Suisse romande à être soutenue conjointement par la Ville et l’État de Genève, Pro Helvetia et une commune genevoise (Meyrin).
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OMAR PORRAS, NOUVEAU DIRECTEUR DU THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU
le corps du comédien et l’utilisation des masques. Elle allie le geste chorégraphique à la musique,
Faust de
Marlowe (Théâtre du Garage, Genève, 1993), Othello de Shakespeare (Comédie de Genève, 1995),
Les Bakkantes d’après Euripide (Forum de Meyrin, Genève, 2000), Ay ! QuiXote d’après Cervantès
(Théâtre Vidy, Lausanne, 2001), El Don Juan de Tirso de Molina (Théâtre de la Ville, Paris, 2005),
Pedro et le commandeur de Lope de Vega (Comédie-Française, 2006), Les Fourberies de Scapin
La Visite
de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt (Théâtre du Garage, Genève, 1993 ; Forum de Meyrin,
Genève, 2004), Ubu Roi de Jarry (Théâtre du Garage, Genève, 1991), Striptease de Slawomir Mrozek (Ateliers de Sécheron, Genève, 1997), Noces de sang de Garcia Lorca (Comédie de Genève,
1997), Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht (Théâtre Forum Meyrin, Genève, 2007).
En 2003, il monte un conte musical, L’Histoire du soldat de Ramuz et Stravinski (Théâtre Am Stram
Gram, Genève). Avec Bolivar : fragments d’un rêve
du Teatro Malandro (tournée en France, en Suisse et au Japon). L’année suivante, il reprend au Japon El Don Juan avec la troupe du SPAC (Shizuoka Performing Arts Center). Il enchaîne la saison
d’après avec L’Éveil du printemps
Les Cabots, une pièce chorégraphique imaginée
et interprétée avec Guilherme Botelho de la Cie Alias.
L’Élixir d’amour
Le Barbier de Séville de Paisiello (Théâtre Royal de la
Monnaie, 2007), La Flûte enchantée (Grand Théâtre de Genève, 2007) et La Périchole d’Offenbach
(Opéra de Lausanne, 2008).
de théâtre/Anneau Hans Reinhart, la plus haute distinction dans le domaine du théâtre en Suisse,
tandis que La Dame de la mer
première Rencontre du théâtre suisse. Sa Visite de la vieille dame
tacles indépendants en 1994 et Pedro et le commandeur
2007 dans les catégories Meilleur spectacle public et Meilleure adaptation. Cette même année, la
Attaché à la transmission et à la formation des nouvelles générations, Omar Porras dirige de nomà Shizuoka ; à la Manufacture de Lausanne.
Dernièrement, Omar Porras a signé La Dame de la mer d’après Ibsen au Théâtre de Carouge, et
Roméo & Juliette d’après Shakespeare (en tournée franco-suisse). Créé à Shizuoka en novembre
2012, en collaboration avec le SPAC, il a été joué en japonais et en français surtitré. Actuellement,
en plus de La Visite de la vieille dame, il a recréé L’Histoire du soldat, qui partira sur les routes européennes en 2015-2016.
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FRIEDRICH DÜRRENMATT
« Deux personnes sont en train de boire du café ; ce n’est rien. Mais si vous savez qu’il y a
du poison dans leurs tasses, cela pourrait devenir du théâtre. » Friedrich Dürrenmatt, cité dans
L’Avant-scène théâtre, n° 249, 1961.
laisse derrière lui une oeuvre ample. Traduite dans plus de quarante langues, elle l’auréole d’une re-
et étudie la littérature et la philosophie. Attiré très tôt par l’écriture et la peinture, il décide d’interdécider si je vais devenir un artiste ou non, car cela ne se décide pas, on le devient par nécessité.
son oeuvre monumentale et qu’il meurt en 1990, emporté par une crise cardiaque.
Cet hédoniste, amateur de bons vins et connu pour sa joie de vivre, entre véritablement en littérature en 1947, avec C’est écrit, une pièce qui fait scandale et qui lui colle une étiquette d’écrivain non
conformiste. Avec La Visite de la vieille dame (1956) et Les Physiciens
une personnalité qui en font désormais un maître du théâtre. Dès ses premières pièces, bien qu’il
Problèmes de théâtre
une esthétique du grotesque, la seule capable de rendre compte de la réalité. Chez lui, les grands
doctrine ne sauvera l’humanité du chaos. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut désespérer. Au
La Visite de la vieille dame.
En regard de son oeuvre dramaturgique, ses romans ont suscité moins d’intérêt, probablement à
renmatt sont souvent des romans policiers, elles mettent en place une métaphysique et conduisent
La Panne, Le Juge et son bourreau, Le Soupçon, La
Promesse.
il en 1978. Son oeuvre picturale est vaste, regroupant peintures, dessins, lithographies, collages.
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LES COMÉDIENS
YVES ADAM
Yves Adam est né à Bienne en 1970, ville où il passe toute son enfance et dans laquelle il découvre
formation d’enseignant. Mais le désir de théâtre étant plus fort, il décide d’entreprendre une formation complète de théâtre au conservatoire de Lausanne (SPAD). Il y rencontre entre autres André
Steiger, Martine Paschoud et Hervé Loichemol. Depuis sa sortie du conservatoire en 1996, il a joué
ainsi régulièrement retrouvé la compagnie Pasquier-Rossier avec laquelle il a interprété Brainard,
ne-Cécile Moser (Shakespeare, Strindberg, Musset, Carli), Yann Pugin (Steinauer, Guelpa, Bouchard), Simone Audemars (Corneille, Pavlovsky, Shakespeare). Mais il a aussi joué sous la direction
de Gisèle Sallin (Sallin), Anne Schwaller (Büchner), Philippe Mentha (G. B. Shaw), Martine Charlet
Claude Stratz (Golding), Hélène Cattin (Guénoun), Patrice Caurier et Moshe Leiser (A. Thomas,
opéra d’après Shakespeare), Hervé Loichemol (Voltaire), Aline Steiner (Tartar), Laure Donzé (C. Retoujours au contact de l’enseignement par quelques remplacements dans les écoles obligatoires
fessionnelle).
OLIVIA DALRIC
En 1997, Olivia Dalric entre au Studio Théâtre dirigé par Jean-Louis Martin-Barbaz. Elle intègre ensuite la compagnie et joue, sous la direction du metteur en scène, le rôle de la mariée dans La Noce
chez les petits bourgeois de Brecht. En 1999, elle rencontre Patrick Pelloquet, directeur et metteur
en scène du Théâtre Régional des Pays de la Loire, et travaille avec lui dans La Tempête de Shakespeare et dans La Cagnotte de Labiche. Elle enchaîne avec une production de Jean-Claude Drouot
qui la met en scène dans Cinna
sur le corps à l’école internationale Jacques Lecoq. Elle y découvre entre autres le jeu masqué et,
à sa sortie, elle interpréte Azdak dans Le Cercle de craie caucasien
Les
Joyeuses commères de Windsor
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dirigées par Robin Renucci. Par ailleurs, elle nourrit sa démarche d’actrice en développant une dimension pédagogique inspirée de sa propre formation. Toutefois, elle privilégie avant tout le travail
2007, elle joue au Théâtre 13 à Paris dans Le Mandat
Douret. En 2009, elle rencontre Omar Porras et le Teatro Malandro. C’est le début d’une longue
dans Les Fourberies de Scapin de Molière, dans L’ Éveil du Printemps
La Dame
de La Mer d’Ibsen, et prochainement dans La Visite de la vieille dame de Dürrenmatt. En novembre
2014, elle fera partie de la création de L’Ascension de Jipé par Le Munstrum Théâtre à La Filature
Le portable du mort de Sarah Ruhl, mis
PEGGY DIAS
Elle se forme de 1993 à 1995 à l’École Parenthèses à Paris, dirigée par Lucien Marchal et travaille
avec François Kergourlay sur Jean Tardieu et avec Ludovic Lagarde sur le théâtre de Tchekhov.
avec Pierre Vial sur Don Juan. En parallèle, elle suit une formation de chant classique au Conservatoire de Savigny-sur-Orge avec Sylvie Martinelli et prend des cours particuliers avec Christiane
de masques avec Christophe Patty et Mario Gonzalez, sous la direction duquel elle travaille dans
Scapin en 2001, dans L’île du Docteur Mario en 2003 et dans Georges Dandin en 2007. Elle partielle commencera à répéter sur Le dernier Caravansérail
Elle joue dans des spectacles de rue avec les compagnies Annibal et ses éléphants (Attention au
chien, en 1996) et Oposito (À la vie, à l’amour en 2004 et Kori Kori en 2014). Elle joue et chante aussi
dans des spectacles de cabaret (C’est au chat noir en 1999 et Cabaret Maupassant en 2002). En
2004, elle crée sa propre compagnie avec un spectacle de chansons théâtralisées Faut bien qu’on
aime ! qu’elle reprend par la suite en le transformant en tour de chant. En 2008, elle débute sa collaboration avec Omar Porras et le Teatro Malandro. Ensemble, ils collaborent sur Les Fourberies
de Scapin de Molière, de 2008 à 2011 ; L’Éveil du printemps
et prochainement sur La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt. Elle rejoint la compagnie
Les sans cou pour le spectacle d’improvisation Masques et Nez en 2014. Parallèlement au jeu,
Chaillot, à la Maison Des Conservatoires de Paris, à l’École Pierre Debauche de Agen. Dernièrement, elle a donné un stage sur Tchekhov à des étudiants en Licence d’Études Théâtrales à l’Université de Rennes 2.
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FANNY DURET
Fanny Duret est comédienne et clown occasionnel, diplômée de l’école Dimitri en Suisse italienne
en 2013. Elle étudie par la suite avec le maître Philippe Gaulier l’art du clown et du Vaudeville à
Paris. Elle commence sa carrière professionnelle en 2014, dans un spectacle de théâtre de mouvement mis en scène par Mario Perrotta, créé et tourné en Italie, puis participe à la création et joue
dans un spectacle de clown avec « Plague of Idiots » – une compagnie formée d’anciens élèves de
Philippe Gaulier – à Londres. La même année, elle participe à un stage de jeu masqué avec Omar
Porras. En 2015, elle jouera sous sa direction dans La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt en Suisse romande.
KARL EBERHARD
sieurs écoles (Studio-théâtre d’Asnières, Conservatoire du XIème arrondissement), tout en jouant
Dramatique à Paris et suit les cours de Daniel Mesguich. Durant ses études, il fonde sa propre commasques. En 2009, il rejoint la troupe du Teatro Malandro pour la création des Fourberies de Scapin
qui lui permet de développer davantage encore son goût pour un théâtre masqué et populaire. En
2011, il travaille avec Frédéric Maragnani dans Baroufs, d’après Goldoni. L’année suivante, il joue
sous la direction d’Hélène Mathon dans 100 ans dans les champs, puis, en 2013, dans Time for
Outrage, d’après Gallet et Gabily mis en scène par Jean Philippe Albizzati. En 2014, il campe le rôle
de Sancho dans Notre Quichotte de Sylvain Levey, sous la direction de Grégory Benoît.
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PHILIPPE GOUIN
ciens collègues d’école sous le parrainage de Jérôme Savary en jouant du Molière et du Feydeau.
Très vite, il rejoint un autre ancien camarade, Philippe Calvario, dans la compagnie qu’il tient avec
Patrice Chéreau dans des productions du Théâtre des Amandiers (Et maintenant le silence, création
collective, Ma Solange
Cymbeline de Shakespeare). Metteur en scène qu’il
vient de retrouver pour une seconde création collective sous la tutelle de Jacques Blanc, Et depuis
tout ce silence, création qui se jouera en 2015. En tant qu’ancien danseur, le corps, mais aussi le
Sancho Panza, Dom Juan, La Visite de la vieille dame,
L’histoire du soldat, Noces de sang et une reprise de la pièce de Ramuz-Stravinsky au Théâtre Am
Stram Gram (février 2015). Avec Joan Mompart, rencontré au Teatro Malandro, ils travaillent en ce
La Reine des
neiges
ravagé dans La Métamorphose
Salidas,
Album de famille ou un dramaturge conduisant
un camion dans Roméa et Joliette
Michel Froelhy. Ces dernières années, il travaille avec Pitoiset et Mouawad sur la création de Le
soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face
dans Neige Noire-Variation sur la vie de Billie Holiday avec Dominique Magloire, un spectacle dansé, chanté et joué qui sera repris cet hiver chez Philippe Adrien à la Tempête. Au cinéma quelques
apparitions loufoques... Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve, Épuration de Jean
Louis Lorenzi, La Fille du 14 juillet, d’Antonin Peretjatko sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et le rôle d’Esteban dans Le Pantin, long métrage de Mallory Grolleau (sortie 2015).
Une saison avec Michel Müller à Canal Plus dans Nulle Part Ailleurs, maintes publicités, clips ou
courts-métrages (notamment La Chair de ma chair
Security
Life avec Corrine Puget et Dom Delaroche de Pascal Hintablian). En tant que chanteur il joue dans
dans The King Arthur, Le Barbier de Seville et Les Contes d’Hoffmann. En 2014, une belle surprise,
la rencontre avec Jean Liermier pour jouer dans Le Malade imaginaire
Gilles Privat et Madeleine Assas. En parallèle, il met en scène La Chèvre de Monsieur Seguin
intégral) ainsi que son adaptation musicale, jouée en quatuor (sous les arrangements de Christophe
Fossemalle) pour la salle Gaveau, à la comédie de la Passerelle et au théâtre des Béliers (Paris), en
tournée. En ce moment il met en scène Un Violoncelle sur la voix avec Dominque Magloire et Adrien
Fraisse et La Parure de Maupassant. Il collabore avec Marie-Laure Malric en tant que compositeur
sur
et Chiwawa (Créations avignonnaises).
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ADRIEN GYGAX
Son parcours le mènera, entre autres, à suivre des cours à Londres (Spymonkey, Aitor Basauri),
à Paris (Théâtre du Soleil, Ariane Mnouchkine ; Académie Internationale de Comédie Musicale ;
École internationale de théâtre, Philippe Gaulier), en Italie (Commedia dell’arte, Antonio Fava) et à
La Revue de Cuche et Barbezat,
Compagnie Broadway 2014 ; Place Two Bi(centenaire) de Robert Sandoz, L’outil de la ressemblance
2014 ; Hotel California
Every Last Trick de Paul Hunter, Spymonkey & Told by an idiot 2014 ; Roméo et Juliette d’Omar Porras, Teatro Malandro 2013 ;
Shake !!! William Speare de Aitor Basauri, The Last Baguette 2010-2013 ; Vol direct pour Broadway
Le Président et les présidentes de A.Raboud, R.Balestra, HETSR 2012 ; L’Éveil du printemps d’Omar Porras, Teatro Malandro 2011-2012 ; Cabaret de
John Durand, Compagnie Broadway 2011 ; Un Violon sur le toit de Jacint Margarit, Evaprod 2011 ;
Starmania de Thierry Romanens, Couleur Prod 2010-2011 ; Jesus Christ Superstar de John Durand,
COJC 2010 ; Et si on allait à l’opéra ? de Jacint Margarit, Evaprod 2009 ; Ce soir on improvise de
Jacint Margarit, Cie Mandragore 2009 ; Touwongka de Jacint Margarit, Evaprod 2007-2009 ; Clemenceau de Jacques Duparc, ARC Musical 2006-2008 ; Le Livre de la jungle de Brice Tripard, MC
Production 2006. Au cinéma, il joue sous la direction d’Olivier Rihs (Achtung, Fertig, WK !, 2013) et
de Frédéric Pajak (En souvenir du monde, 2009).
JEANNE PASQUIER
elle étudie à l’École Internationale de Théâtre Lassaad, une école de théâtre de mouvement où elle
le corps. Elle obtient la bourse du pour-cent culturel Migros en 2009. Ayant obtenu son diplôme,
elle revient à Genève pour jouer dans Albahaca, mis en scène par Michèle Millner. Puis, elle intègre
le Teatro Malandro, dirigé par Omar Porras, avec lequel elle joue dans L’Éveil du Printemps (20112013) et dans La Dame de la mer (2013-2014). Elle joue également à la Comédie de Genève dans
Récits de Femmes (2013-2014). Parallèlement, elle joue aussi de la clarinette dans divers groupes
à Genève.
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