SAISON 09/10
Les Fourberies
de Scapin
Du mardi 25 au vendredi 4 juin 2010
Au Grand T
Dossier Jeune Public
© Marc Vanappelghem
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Sommaire
Présentation
p.3
Le propos
p.4
Les intentions de mise en scène
Entretien avec Omar Porras
p.5
Omar Porras, metteur en scène
p.7
Le théâtre d’Omar Porras
Entretien
p.9
En savoir plus sur
Les Fourberies de Scapin
p.11
Molière (1622-1673)
p.12
Le Teatro Malandro
p.14
Les échos de la presse
p.15
3
Les Fourberies de Scapin
D’après Molière
Mise en scène Omar Porras
Assistante à la mise en scène
Marie Robert
Adaptation et dramaturgie
Marco Sabbatini et Omar Porras
Scénographie
Fredy Porras
Musique
Erick Bongcam et Omar Porras
Son
Emmanuel Nappey et Erick Bongcam
Création lumière
Mathias Roche
Création costumes
Coralie Sanvoisin assistée par Peggy Sturm
Masques et postiches
Cécile Kretschmar et Marie Messien
Avec
Production
Teatro Malandro
Production
Théâtre Forum Meyrin (Genève), Théâtre de Carouge / Atelier de Genève, Le Grand T / Nantes,
Espace Malraux / Scène Nationale de Chambéry et de Savoie, Bonlieu / Scène nationale d’Annecy,
Château-Rouge / Annemasse
Avec l’appui et le soutien de
La Ville de Genève / Département de la culture, la République et canton de Genève, la Commune de
Meyrin, Pro Helvetia / Fondation suisse pour la culture, la Fondation meyrinoise pour la promotion
culturelle sportive et sociale
Le Teatro Malandro est en résidence au Théâtre Forum Meyrin.
Du mardi 25 mai au vendredi 4 juin 2010 au Grand T
Les mardis et jeudi à 20h, les lundis, mercredis et vendredis à 20h30 et le dimanche à 15h
Le vendredi 4 juin à 14h
(Relâche le samedi 29 mai)
Durée du spectacle : 1h45
Public : à partir de la troisième
Tarif : 9€ par élève ou un pass-culture
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Le propos
À Naples, en l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave épouse secrètement une
jeune fille pauvre (Hyacinthe) et Léandre s’enflamme pour une belle Egyptienne
(Zerbinette).
Au retour de leurs paternels, les jeunes amoureux, pris de panique, demandent à Scapin, le
valet sournois de Léandre, son aide.
Scapin s'engage alors à tout arranger par ses mensonges et ses manigances. Il imagine
soutirer aux deux pères l'argent nécessaire pour faire triompher l'amour et la jeunesse.
Mais qui sont en réalité Hyacinte et Zerbinette ?
Scapin réussira-t-il sa mission impossible ?
© Marc Vanappelghem
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Les intentions de mise en scène
Entretien avec Omar Porras
Pourquoi avez-vous choisi de mettre en scène Molière ?
J’ai senti la nécessité de le faire maintenant. Il était évident que j’avais envie de monter
Molière depuis longtemps. On me l’avait proposé quand on m’a invité à la Comédie-
Française mais cela ne m’avait à l’époque pas paru naturel. J’avais préféré monter Pedro et
le Commandeur de Lope de Vega et faire ainsi intégrer au répertoire de la Comédie-
Française un nouvel auteur. Quand je suis tombé sur La Visite de la vieille dame de
Dürrenmatt, j’ai eu un coup de foudre et je l’ai adaptée l’année d’après. Je ne pense
cependant pas qu’un metteur en scène doit être prêt pour un projet. Il a juste l’envie
d’avancer avec lui. Quand on est metteur en scène, on traverse sans cesse des univers
différents, on est en pleine mutation. On fait comme des entrées et des sorties de scène en
changeant à chaque fois de masques. Pour Les Fourberies de Scapin, on est revenu,
avec mon dramaturge Marco Sabattini, aux origines de Molière, à des textes en italien
et en espagnol. Molière m’est apparu avec sa parole, sa voix, sa vie, ses personnages,
sa relation avec le public, sa recherche d’harmonie, sa forte inspiration de la tradition
italienne et de l’univers des saltimbanques. On en a discuté avec Jean Liermier et
Mathieu Menghini et ce choix s’est imposé. Déjà en 1995 quand je préparais Othello à la
Comédie de Genève, je rêvais de Scapin et l’adapter était devenu pour moi une nécessité.
Comment Molière est-il perçu en Amérique latine ?
Molière est l’auteur le plus représentatif du théâtre français. Il a inspiré de nombreux
mouvements théâtraux mais aussi des auteurs et des troupes partout dans le monde. Dans
Les Fourberies de Scapin, le discours politique et social est très profond et universel. Scapin
représente la voix de l’esclave ou du truand dans la littérature italienne ou latine. Il est le
révélateur des hommes qui l’entourent. Il interroge la société dans laquelle il vit et appuie sur
les dysfonctionnements de la justice par exemple. On sait qu’il sort de prison mais on ne
saura jamais pourquoi. Scapin est considéré comme un personnage comique alors qu’il rend
les autres comiques. C’est la colonne vertébrale d’une société, un penseur capable de dire à
la manière de Don Juan que « La tranquillité en amour est une chose insupportable ». Doté
d’une certaine sagesse spirituelle, ce personnage simple intéresse et intrigue. Sa cause
universelle serait finalement de défendre l’amour.
Quelles sont les différences entre votre travail de metteur en scène d’opéra et
de metteur en scène de théâtre ?
Ce sont deux métiers très différents. Après Offenbach, j’avais envie de retrouver le théâtre.
C’est un art de la scène plus complexe car il faut inventer le rythme cardiaque du
spectacle. A l’opéra, tout est écrit, on sait combien de temps la représentation va durer. Au
théâtre, ce sont les comédiens qui découvrent la cadence puis c’est à moi de l’orchestrer et
de l’affiner.
Comment travaillez-vous sur cette pièce ?
La pièce est très écrite et rigoureuse, les enchaînements sont précis et d’une grande
cohérence rythmique. Nous avons à mi-parcours beaucoup travaillé sur l’improvisation pour
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