Accès au trône divin

G. Urbain Ketounou
Accès au trône divin
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Dédicace
Je dédie d’abord cet ouvrage au SAINT ESPRIT.
Lui qui m’a toujours guidé dans tout ce que je fais et à
qui j’ai toujours fait l’effort constant d’obéir, quand
bien même, de temps à autre, l’ennemi place
vainement des embûches sur mon chemin pour me
décourager.
Cet ouvrage est aussi dédié à tous mes parents
proches ou lointains, tous mes amis, toutes mes
connaissances, qui, d’une manière ou d’une autre, ont
positivement influencé ma vie par leur amour
indéfectible, leur affection, leur assistance et leur
soutien de tout genre. Qu’ils voient ici l’expression de
ma profonde gratitude. Que le Bon DIEU soit
toujours avec eux et qu’il comble tous les désirs de
leur cœur.
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Remerciements
Communauté Chrétienne Nouvelle Alliance
Pasteur Esdras
Pasteur Bethléem
Houssou Claude William
Bolélé Frederic
Avocètien Jeanne ma maman chérie
Lègnissou Noumahoukou
Docteur Alex
Église Mont SION du pasteur Butsundi Gildas
Mboungou Freddy et Sabine
Pasteur Pierre Claver Azankpo
Agbadébo Eugénie épouse Gnilonfoun
La famille Ajai de Port-Novo
Hermine Adingni
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Isidore Gnonlonfoun
La famille Gnonhoué
La famille Hounkpatin
Akodjènou Paul
Émile ZANNOU
La famille Agbodjan du Bénin et de Bordeaux
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Introduction
Nous vivons dans un monde préoccupé par la
richesse et le pouvoir. Pour réussir, il faut se fixer des
objectifs. Par conséquent, il faudra travailler jour
après jour, étape par étape pour y arriver ; encore si
on pouvait vraiment y arriver… car c’est un chemin
parsemé d’innombrables difficultés et d’épreuves. Les
difficultés et les épreuves sont toutes du moins les
périphéries de préparations et de formations pour
parvenir à l’objectif fixé. L’idée de réussir peut naître
par ambition, sachant bien que, pour aboutir il faut
braver vents et marées. Cette ambition se caractérise
sous deux formes.
1 – Positive : elle bascule favorablement votre vie
et vous dirige dans une sphère inondée d’abondance,
d’élévation, de domination et de gloire.
2 – Négative : elle entraîne l’échec, la pauvreté et
le déshonneur. Elle a une conséquence désastreuse qui
peut entraîner la prison, et même la mort, raison pour
laquelle nous devons faire la part des choses.
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IL est normal de chercher à réussir sa vie. Réussir
sa vie est un atout pour accéder au bonheur dont-on a
toujours rêvé. L’ambition de réussir nécessite
beaucoup d’abnégation de courage, de persévérance,
d’attachement, et de discipline. ce sont ses principes
visiblement appliqués qui feront de vous un homme
qui soit parti de rien, mais touchant la cime de son
désir.
Ce qui m’intrigue la plupart du temps, ce sont ceux
qui, issu de famille modeste qui arrivent à formuler
leurs rêves et parviennent à donner un sens à leur vie et
à celle de leurs entourages. Imaginons un peu leur
parcours, voir les difficultés qu’ils auraient eu à
traverser tous seuls ou grâce à leurs mentors qui les a
branchés et les a épaulés durant leurs parcours. Nous
constatons qu’il y a agréablement de pauvres
cultivateurs qui ont passé toute leur vie à gratter le sol
pour payer la scolarité de leurs enfants ; et au fur et à
mesure qu’ils souffraient ils ne pensaient qu’à une seule
chose : la réussite de leurs progénitures pour les
soutenir dans la vieillesse. Pour le pauvre cultivateur il
est hors de question d’abandonner la scolarité de ses
enfants pour quoi que ce soit afin d’offrir à ses enfants
ce que lui n’a guère reçu de son feu père. Il doit
beaucoup batailler pour assurer une relève de qualité ;
tout en leur transmettant des valeurs pouvant les
amener à bien se conduire dans la société, et mieux
affronter les épreuves qui s’abattront sur leurs chemins.
La transmission de la discipline est primordiale.
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L’application de ces règles fera certainement d’eux des
hommes et des femmes dont les parents ont rêvé.
Nous ne parlerons pas de réussite sans parler
d’échec. Il peut être un accident de parcours, il est très
amer pour ceux qui ne s’y préparent pas. Ce genre de
situation se produit quand nous manquons de
connaissance en la matière (le monde des affaires)
soit, nous ne nous sommes pas bien appliqué à l’école
pour atteindre le sommet, soit nous avons renié aux
valeurs transmises, soit nous avons fixé autour de
nous un rempart qui nous empêche de parvenir à nos
fins etc… Ce rempart est peut-être nos propres
comportements ne concordant pas à la réalité actuelle
(le savoir-vivre). Toute une panoplie de situations qui
empêchent la réussite et conduisent vers une descente
infernale.
Dans un autre cas c’est un outil de redressement
qui nous permet de prendre en compte nos
manquements pour mieux enclencher un nouveau
départ. Ce n’est pas parce que nous avons échoué une
fois que nous allons tout abandonner, mais plutôt
nous relever et chercher à remédier à la situation.
D’autre part, nous constatons des personnes dont la
vie est assurée, elles nagent dans la richesse sans
savoir les difficultés qu’ont connues les parents pour y
arriver. Peut-être que cette richesse dure depuis des
générations, mais parmi les enfants tous ne sont pas
futés pour bien gérer et constituent la ruine à force de
mal gérer et de dilapider la richesse. Étant né dans la
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richesse ne connaissant pas la souffrance, ils bafouent
les règles et le fondement sur lesquels sont basés leur
richesse, et au lieu de pérenniser le droit acquis ils n’y
taillent aucune importance jusqu’au jour où ils
s’aperçoivent que ce droit sinon cette richesse leur est
filée entre les mains, à cause de leurs ignorances.
L’apôtre Paul à bien compris la situation, il s’est vite
aperçu que nous pouvons conserver ce que nous
avons, sinon aboutir à ce qui nous tient à cœur, si et
seulement si nous nous y attachons en nous
disciplinant.
– La richesse de ce monde conduit à la perdition.
Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas être riche,
loin de là. Être riche c’est donner gloire à Dieu tout en
sachant que ce que nous avons ne nous appartient pas
mais à celui qui nous a accordé le privilège de devenir ce
que nous sommes. Notre but serait d’honorer celui qui
détient notre vie dans ses mains. Notre reconnaissance
envers lui est incontestable, quand nous étions
inconnus, il nous a rendus célèbres par sa grâce. Les
ténèbres nous submergeaient et le seigneur nous a
donné la lumière. Ce que tu as ne t’appartient pas ; tu
l’as reçu par grâce, et il faudrait reconnaître
l’authenticité de celui qui te l’a accordé. Tourne ton
cœur vers lui, afin qu’il continue de te bénir et que ta vie
fleurisse. Écarte l’orgueil de ton chemin prouve ton
humilité à tous et marche dans l’intégrité, la justice et
dans l’équité et tu verras la lumière de Dieu
constamment se pointer sur toi.
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Chapitre I
Le chemin du ciel
Dans la vie réelle nous constatons que les trônes
ne sont pas approchés n’importe comment et par
n’importe qui. Tout est organisé de façon disciplinée.
Personne ne pourra voir le roi si sa cause ne nécessite
pas de rencontrer le roi.
Autant de protocoles qui font que parfois il faut
demander audience. Tu peux travailler au palais sans
pour autant accéder au salon royal parce que tout est
fait avec finesse et rien n’est laissé au hasard ne seraitce que ceux qui méritent peuvent entrer et sortir.
Mais nous, nous sommes des héritiers et
cohéritiers de Christ en tant que prince nous avons des
devoirs et une forte discipline à appliquer (dans le
monde la discipline est enseignée aux héritiers royaux).
Jésus est le chemin la vérité et la vie et nul ne peut aller
au père que par lui. Grande est la voie de la perdition,
mais étroit est le chemin qui mène vers le père.
Comme personne ne pourra éviter le protocole pour
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rencontrer le roi, il en est de même pour Dieu, car nul
ne peut aller à Dieu sans passer par Jésus. C’est pour
cette raison que la bible déclare dans Jean 1,12-13
que : Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à tous ceux qui
croient en son nom elle a donné le pouvoir de devenir
enfants de Dieu, lesquels sont nés, V13 non du sang,
ni de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de
Dieu. Jésus est la parole et nous bénéficions de la
grâce d’accès au trône que par lui. Il a payé de sa vie
pour que nous puissions vivre et ce que nous avons à
faire c’est de marcher dans sa volonté comme de
véritables cohéritiers pour ne pas être vomi.
Nous ne pouvons accéder au trône qu’en
appliquant et en exerçant la discipline de la piété.
Notre attachement à Dieu doit être indéniable car
c’est le moyen par lequel nous pourrons voir la gloire
de Dieu. Une telle discipline nécessite beaucoup de
travail, de courage, de patience, et de persévérance.
Paul dans cette optique nous renvoie, à un véritable
exercice qui définira notre vie terrestre et céleste :
L’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que
la piété est utile à tout, ayant promesse de la vie
présente et de celle qui est à venir (1Timothée 4,8).
Pour véritablement accéder au trône de Dieu
voilà une exhortation évidente qui nous interpelle
tous. Elle nous révèle le comportement et la discipline
à adopter pour mener notre marche vers le trône de
celui qui a appelé les nations à la repentance.
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L’apôtre après une longue analyse a déduit que le
monde va à la dérive en poursuivant les gains, en
s’attachant à des choses purement nulles, et laissant la
voie de celui qui donne et capable de reprendre.
L’homme dans ses éléments de la perdition donne
son existence à ce qui ne peut en aucun cas lui assurer
le vrai bonheur car il y a un seul qui accorde le vrai
bonheur. C’est le créateur de l’humanité, sa
bénédiction n’est suivie d’aucun chagrin. Jésus nous
faisait comprendre dans ses enseignements le mauvais
placement de l’homme du fait que l’homme se
préoccupe souvent des choses terrestres et néglige les
choses célestes. En temps normal l’homme devait
poursuivre un seul objectif, celui de chercher le
royaume de Dieu en s’abandonnant complètement à
Christ. Mais l’homme est esclave de ce qui triomphe de
lui, et ce dernier conduit à la mort spirituelle voire
physique si rien n’est fait.
Luc 12.16-20 nous rappelle à l’ordre : Jésus leur
dit cette parabole les terres d’un riche avaient
beaucoup rapporté. (V17) Et il raisonne en lui-même,
disant : Que ferai-je ? Car je n’ai pas de place pour
serrer ma récolte. V18 Voici, dit-il, ce que je ferai :
j’abattrai mes greniers, et je bâtirai de plus grand, j’y
amasserai toute ma récolte et tous mes biens V19 et je
dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens
en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange,
bois, et te réjouis V20 Mais Dieu lui dit : Insensé !
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Cette nuit même ton âme te sera demandée ; et ce que
tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ?
(V21) Il en est ainsi de celui qui amasse des
trésors pour lui-même et qui n’est pas riche pour
Dieu. L’homme regardant autour de lui et voyant
toute sa richesse il se croit tout permis il s’accorde une
assurance futile tout en oubliant que cette minute là
même il pouvait être rappelé et abandonné tout ce qui
l’enivre comme du vin.
L’homme s’attache à ce qui est éphémère, il s’y
accorde de l’importance mais combien de temps
durera cet égo.
Il se réjouit de l’échec des autres parce qu’il se
considère au-dessus de tous. Dans son ignorance il se
donne la peine pour des choses stupides il poursuit
des objectifs dont il ne pourra en aucun cas profiter si
non lui assurer une meilleure sécurité. La raison doit
nous faire comprendre qu’il n’y a pas plusieurs
chemins qui conduisent à la vie ; toutefois l’unique
voie qui amène à la vie est Jésus-Christ ; il est le seul
garant de notre avenir.
Nous courrons pour des choses vaines ; comme
des athlètes courent pour recevoir des trophées, ils en
reçoivent mais ils ne leur servent que de décoration et
de souvenir ; la vraie course à mener est de chercher le
royaume de Dieu de tout notre cœur et de toute notre
âme. Paul dit qu’il court pour recevoir la couronne.
Tel doit être notre envie sachant que ce ne sera pas
facile, mais avec beaucoup d’abnégations, nous
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apprendrons à nous dépasser pour la bonne cause qui
est Jésus, en l’ayant pour priorité il nous aidera à
atteindre notre objectif. Dieu sait que la chair ne
pourra pas, mais l’esprit est capable de nous y amener
si nous restons dans la volonté de notre Dieu.
1 – La discipline du cœur
Notre cœur ne doit pas être pour nous une source
de désir charnel mais plutôt spirituel. Quand il est
inondé du Saint-Esprit, sa raison de vivre est Dieu et la
source de ses réponses sera Dieu ainsi les raisonnements
futiles n’auront plus de place en lui.
Notre cœur doit être un océan d’amour et de
pardon, il ne doit pas se permettre de se faire contenir
des souillures ni d’aller dans les dérives car le bon et le
mal se passent en lui et le fait d’avoir le Saint-Esprit
ne le fera qu’aspirer au bien. Il doit répondre à
l’attente de Dieu très disposé et être une véritable
source de bénédiction et non de malédiction. Que
notre cœur ne se tourne pas vers la richesse pour
oublier la piété.
Gardons le pur comme la parole de Dieu nous
l’enseigne car c’est dans sa pureté que nous pouvons
être en communion avec Dieu. La pureté du cœur est
suivie d’une promesse et celle-ci est capitale pour tous
ceux qui cherchent Dieu. Jésus disait ceci dans Mat
5,8 : heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront
Dieu. Une telle promesse vient nous renforcer dans la
discipline et dans notre attachement à Dieu puisque la
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