n°3 - mars 2010
S I A
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Organisation interne du SIA
Nous informons les collègues que nous avons désor-
mais une nouvelle secrétaire Danielle Laura, qui s’est
bien intégrée et commence à prendre ses marques.
Sa présence permet de mieux assurer la continuité
du service administratif du SIA.
Il faut suivre plus régulièrement les apports des parte-
naires publicitaires.
Depuis janvier nous avons changé d’imprimerie. Le
routage est maintenant fait par l’imprimeur lui-même,
ce qui est beaucoup plus fonctionnel.
Le site est tenu régulièrement à jour et nous invitons
les collègues, tout particulièrement les correspon-
dants, à le consulter pour pouvoir apporter des répon-
ses à de nombreuses questions administratives
concernant la gestion.
Modifications statutaires
Un grand nombre de textes sont venus changer nos
statuts et notre mode de gestion (évaluation, élargis-
sement des détachements, création du concours sur
titre, modification du concours – épreuves écrites et
correction « déspécialisée » de l’écrit du concours -
nouvelles conditions de l’accès à la HCL et de modu-
lation de l’ICA). Le Directeur, Roger CHUDEAU a
rappelé à plusieurs reprises dans des réunions de
travail qu’ils étaient la suite logique du protocole.
C’est une gestion des IA IPR qui évolue en fait dans
le sens de la réforme de la fonction publique sans
tenir aucunement compte de nos spécificités et de
notre niveau de recrutement. L’objectif est de nous
positionner comme cadres supérieurs et non cadres
dirigeants ou experts ce qui constitue un très grand
danger pour l’avenir du corps car cela nous posi-
tionne au même niveau que les IEN et les Chefs d’é-
tablissement sous la seule autorité du recteur.
Relations avec la DE et le cabinet
Les réunions dites de « négociation » avec la DE sont
en fait de simples réunions de travail, voire des
chambres d’enregistrement. Nous y sommes d’autant
moins entendus que les conclusions du protocole
hypothèquent lourdement les marges réelles de né-
gociation. La DE nous informe et, quand on avance
des arguments, on ne peut attendre de soutien du
SNIA IPR, prisonnier de sa propre signature.
Ainsi, l’analyse que nous faisons est lourde de mena-
ces : dans les 5 ans qui viennent si on n’y prend
pas garde, il n’y aura plus qu’une seule inspec-
tion territoriale.
La plupart des courriers que nous envoyons, restent
sans réponse écrite même si des réponses orales
nous sont apportées par des voies officieuses, nous
n’avons toujours pas obtenu l’audience promise avec
le Ministre. Cette situation de « ventre mou » ne peut
perdurer, la CA décide de prendre toutes les mesures
de relance, d’action commune avec le SNIA IPR sur
les dossiers sur lesquels nous sommes en accord
pour la faire cesser !
Dés lundi 22 mars au matin Robert appellera le cabi-
net du Ministre en rappelant les engagements pris
CAN du SIA : 20 mars 2010
compte-rendu
dans la rencontre du 11 décembre dernier prépara-
toire à la réunion de tous les IA avec le Ministre sur la
réforme du lycée. Le 17 décembre, au risque de
surprendre les collègues et de paraître à contre
emploi, le SIA avait joué le jeu de ne pas faire état
des revendications corporatives contre la pro-
messe d’une audience prochaine avec Luc CHA-
TEL dans laquelle serait ouvert, sans en occulter
aucune des parties, le dossier des carrières et
des missions des IA et tous ses contentieux.
Rien ne serait pire pour la crédibilité de la parole mi-
nistérielle déjà fortement écornée par l’affaire de l’ICA
que de ne pas respecter une deuxième fois l’engage-
ment pris.
CTPM
Les collègues dans les académies étaient déjà parti-
culièrement déçus du retard pris par le versement de
l’augmentation de l’ICA et son niveau très insuffisant,
maintenant ils sont très mécontents de la perte du
lien hiérarchique avec l’Inspection générale.
En CTPM a été soumis l’arrêté actant cette rupture
hiérarchique. Le SIA et SNIA IPR ont fait une décla-
ration commune. La FSU, la CFDT, FO et la CGT se
sont opposés à ce texte. Seul le SNIEN UNSA, si-
gnataire du protocole qui contenait cette rupture en
germe, ne s’y est pas opposé et a même déclaré que
du fait de la proximité des statuts des IEN avec ceux
des IA, on pouvait se demander quels étaient désor-
mais les obstacles au corps unique (1).
Analyse de nos relations intersyndicales (FSU,
SNPI, SNES, SNI-IA-IPR)
Certes les relations avec le SNIA IPR sont meilleu-
res, mais il ne faut pas non plus qu’on nous fasse
avaler des couleuvres : toutes les modifications statu-
taires qui sont liées au protocole et qui rapprochent le
statut des IA de celui des IEN sont autant de jalons
extrêmement préoccupants car elles se situent bien
dans la perspective d’un corps unique. La perte du
lien hiérarchique avec l’IGEN nous territorialise et
concourt à cet objectif qui serait désastreux pour le
corps. Le SIA qui s’est toujours opposé à la fusion du
corps des IEN et celui des IA IPR devient aujourd’hui
le seul vrai rempart contre ce rapprochement
rampant. Une des voies d’opposition efficace à cette
idée extrêmement dangereuse pourrait être de relan-
cer notre projet d’un corps d’inspection à trois grades
incluant l’Inspection générale.
Le SNIA IPR, organise son premier congrès les 19 et
20 mars, Robert PROSPERINI a proposé à JF LE
BORGNE de venir saluer le congrès, ce qui aurait été
normal dans l’état actuel de nos relations. Le prési-
dent du SNIA IPR s’est engagé à demander l’avis
des membres de son bureau, mais aucune suite n’a
été donnée. Il est à noter que le SNIEN UNSA, favo-
rable au corps unique et co-signataire du protocole
est invité à ce congrès. Ainsi, cette alliance contre
nature qui perdure avec un syndicat – le SIEN UNSA
- qui défend le corps unique et l’engagement du SNIA
IPR dans le protocole qui apparaît de plus en plus