Saison 2008.2009
© Tro-héol
Le meunier hurlant
Théâtre de la Butte
Le mercredi 19 novembre I 18h45 I s 9 ans I Théâtre
Séances scolaires . Mar 18 nov I 10h I 14h30 . Jeu 20 nov I 10h I 14h30
Ouverture de billetterie 27 septembre
Tarifs plein 20 € . réduit et famille 11 € . enfant 7 €
Mercredi, la Halte est ouverte pendant la durée du spectacle et une sélection d’ouvrages de la
librairie Ryst est en vente, sur place.
Saison 2008.2009
1 Trident
Le meunier hurlant
Compagnie Tro-héol.
Adaptation du roman de Arto Paasilinna (Membre du Finnish Dramatist’s Union)
(Éditions Denoël & Folio)
Mise en scène Martial Anton.
Interprétation Daniel Calvo-Funes, Sara Fernandez-Haava et Maurice Le Meec.
Scénographie : conception Martial Anton, fabrication Michel Fagon
Créations vidéo Martial Anton (avec le concours de Stéphane Philippe)
Marionnettes et accessoires Alexandra-Shiva Melis et Daniel Calvo Funes (avec le concours de Sara
Fernandez-Haava, Maurice Le Meec et Jérémie Couasnon)
Musique D.E.F.
Coproduction Cie Tro-héol, L’Arche-Béthoncourt, le CCAS EDF, le Grand Théâtre-Lorient.
Avec le soutien de la DRAC Bretagne, du Conseil Général du Finistère, du Conseil Régional de
Bretagne et de l’ADAMI. Avec l’aide du Très Tôt Théâtre-Quimper.
Le Meunier hurlant
, adapté du roman d’Arto Paasilinna par la compagnie Tro-Héol, a été sélectionnné par l'ONDA, la Saison
culturelle Européenne (Cultures France) et la revue
les Inrockuptibles
dans le cadre de l'opération
27 spectacles
, organisée
à l'occasion de la Présidence française de l'Union Européenne.
Durée 1h20
2 Trident
L’histoire
Dans un petit village au nord de la Finlande, un nouveau meunier, Gunnar Huttunen, vient de
s'installer. Toutefois, il est un peu bizarre : tantôt clown et imitateur de nie, tantôt accablé de
désespoir, lunatique et dépressif, hurlant à la lune pour calmer son angoisse, homme libre avant
tout, Huttunen se fait des ennemis. À tel point qu'au village, on a vite fait de considérer que le
meunier est un fou dangereux à enfermer de toute urgence entre les quatre murs d'un asile.
Ses voisins, devenus insomniaques, sont prêts, pour arriver à leurs fins, à recourir aux mensonges
les plus mesquins et aux pires pièges.
Il se mettra ainsi à dos presque tous les habitants du village, sauf une poignée de personnages
avec lesquels il se liera d'amitié. Il tombera même amoureux. Aidé par la conseillère rurale,
Sanelma Käyrämö, il se réfugie alors dans la forêt, décidé à se battre jusqu'au bout pour sa
liberté. Cet exil forcé aux allures de parcours initiatique mettra en valeur sa profonde humanité et
sa détermination à rester lui-même.
Le pauvre meunier naïf et sa dulcinée parviendront-ils à déjouer les ruses des villageois et des
forces de l'ordre ?
Voici ce que dit Arto Paasilinna de ses compatriotes : «Ils ne sont certes pas pires que les autres,
mais ils restent suffisamment mauvais pour que j'aie de quoi écrire jusqu'à la fin de mes jours».
Ce roman d’Arto Pasilinna est certes plein d’humour, de cet humour rageur, grinçant, un brin
désespéré propre à nombre d’écrivains du Nord. Mais la fable n’est pas que fantaisiste, sous une
fausse candeur, ce récit questionne sur la place de l’individu, l’enfermement visible ou invisible
dans lequel la majorité silencieuse et bien pensante tente à tous prix de maintenir le protagoniste.
Confiner quelqu’un dans le rôle qu’on lui a attribué une fois pour toute, classer, mettre l’autre dans
une catégorie facilement repérable, l’exclusion ou la normalisation : tels sont les thèmes sous
jacents de cette histoire.
Plus que jamais, il me semble opportun de faire entendre le droit à la singularité, au refus de
l’uniformisation qui guette nos sociétés, au risque de voir le plus grand nombre, majorité
silencieuse et conformiste, imposer un modèle unique de comportement (et cela dès le plus jeune
âge !).
3 Trident
Le spectacle
« Suite à la découverte de l’œuvre d’Arto Pasilinna, j’ai vite compris qu’il me faudrait aller à la
rencontre de ce pays et de ses habitants.
Prendre la température et tenter de saisir un peu de cet esprit si singulier, en équilibre constant
entre la folie et le désespoir, la plus grande retenue et les excès les plus inattendus…
En août 2006, muni dun appareil photo et dune caméra numérique, jai donc sillonné dEst en
Ouest, du Nord au Sud ce pays. J’en ai ramené 700 photos […] et plusieurs heures de film.
Lors de mes pérégrinations, certaines caractéristiques fortes de ce pays se sont vite imposées à
moi : le silence qui règne partout en maître, dans la nature, dans les villes (même sur une place
de marché au plus fort de son activité !) ; les habitants se déplaçant sans bruit, silhouettes
fantomatiques à la gestuelle épurée…
Et pourtant à la lecture du roman dArto Pasilinna, on est frappé par le rythme sec, rapide avec
lequel les événements s’enchaînent.
C’est une écriture fluide, à la construction narrative proche de la littérature orale.
Mon objectif sera, par les moyens du Théâtre, de la marionnette et d’un travail avec la vidéo en
direct, de retrouver cet équilibre entre le rythme enlevé du roman et la pesanteur souvent
étouffante du silence finlandais. » Martial Anton
Le jeu
Trois comédiens sur le plateau, Huttunen est joué par l’un d’eux. Les deux autres font défiler la
douzaine de protagonistes de cette histoire.
La plupart des personnages sont représentés par des marionnettes de différentes tailles : certaines
proches des poupées type « bunraku » que nous avons utilisés sur « AЯTIK » ou
La Mano
, d’autres
en miniature fidèles répliques de leurs « grandes sœurs ».
Le travail avec la vidéo en direct permettra de jouer avec les échelles, petite marionnette pouvant
devenir grande figure…
Bref, un échantillon assez représentatif d’une humanité aux comportements parfois primaires, mais
toujours attachante.
La vidéo
Deux axes pour ce travail :
· Une captation en direct de ce qui se joue sur les pales de la roue du moulin, à vue du public.
· La projection de séquences tournées en Finlande au cours de l’été 2006. Omniprésence de la
forêt, de l’eau, du ciel… il s’agit de soutenir le récit en tentant de résister toutefois à la tentation
de la simple illustration ou d’une utilisation « décorative » des images.
La scénographie :
Un mur, d’abord, de 4m x 3m ; un ensemble de lattes verticales translucides, couvrant toute la
surface. Dans leur agencement elles rappellent le style des maisons traditionnelles d’Europe du
nord.
Lattes qui peuvent s’orienter à la manière de stores verticaux, s’ouvrir plus ou moins, laissant
passer la lumière qui vient de l’arrière du plateau. Ou permettant de jouer à l’arrière du dispositif.
Ce mur est aussi le support de projection, sur toute sa surface, d’images captées en direct, comme
de celles filmées en Finlande.
Sur l’avant de ce mur, viennent se suspendre des éléments de décors amovibles.
Côté cour, une grande roue de moulin à eau dépasse partiellement de ce mur. Elle tourne sur elle-
même (avec toute la symbolique attachée à la roue et à lengrenage) mais aussi se déplace de
l’arrière vers l’avant. Les comédiens placent régulièrement pendant le spectacle sur certaines de
ses pales, les décors en miniature dans lesquels évoluent de minuscules marionnettes pour des
scénettes joués à vue par les comédiens, captées en direct par une caméra intégrée au dispositif,
et projetées en grand sur le mur.
Les lumières, discrètes, seront intégrées au dispositif scénographique.
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