Psychopathologie de l`enfant. Les interactions précoces. P…

Psychopathologie de l’enfant.
Les interactions précoces. Partie 2. Cours 3.
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Partie 2 : Les compétences de la mère.
I. Comportement et compétences de la mère.
1) Préoccupation maternelle primaire.
En ce qui concerne la mère il existe très peu de recherches, certains auteurs se sont intéressés aux conséquences
de la maternité cependant dont Winnicott qui a tout particulièrement étudié les facteurs qui font qu’une mère est
plus ou moins sensible au contact de son bébé. Winnicott parle d’une période de sensibilité particulièrement
aiguë chez la mère qui va lui permettre de s’adapter aux besoins du bébé. Il considère cette période comme un
état psychiatrique très particulier : La préoccupation maternelle primaire. Cet état s’installe et se développe
graduellement au cours de la grossesse et atteint son apogée à la naissance. Il se prolonge quelques semaines
encore après la naissance. Les mères ne s’en souviennent que très difficilement lorsqu’elles s’en son remises.
Bien entendu pour que les mamans soient plongées dans cet état dès le début de la gestation, il faut qu’elles
soient en bonne santé psychique et physique.
La préoccupation maternelle primaire c’est la capacité de la mère à s’identifier à son bébé, elle est de deux
ordres : consciente et profondément inconsciente, c’est ce qui permet à la mère de se mettre à la place de son
bébé et de pouvoir percevoir, identifier ses besoins et s’y adapter. Cette capacité procède évidemment de dont
l’adulte (la mère) a bénéficié étant bébé.
Comme les éthologues, Winnicott met l’accent sur une période sensible dans le post-partum, dans cette période,
la mère est particulièrement voire exclusivement orienté vers le bébé. Le rôle de la mère est fondamental dans
l’apparition et l’exploitation des compétences du nourrisson.
2) Rôle organisateur.
La mère a plus d’un rôle :
1) Elle va permettre à la fois d’exprimer les compétences du bébé en faisant émerge ses propres
capacités d’attention. Elle doit savoir reconnaître l’état d’éveil calme où le bébé est disponible
pour l’interaction.
2) Elle va l’encourager.
3) Elle va lui répondre.
4) Elle va respecter son besoin de retrait. Elle est très sensible aux rythmes du bébé.
La fonction organisatrice s’exprime dans le respect des différents rythmes, des cycles d’attention et de retrait du
bébé.
Elle aide le bébé à se réguler et elle lui permet d’être plus ou moins présent dans la relation.
La pré parole du bébé, c’est-à-dire ses mouvements de bras, de mains, des yeux, son sourire ou encore ses
gazouillis, est liée aux propres actes de la mère. La manière dont elle le regarde, l’imite, le touche, lui parle et
bouge représente un guide et un encouragement pour le comportement social du bébé.
Pinol-Douriez souligne qu’au cours des premières semaines de vie le nourrisson déroule des séquences de
comportements préprogrammés. Qu’est-ce que répond la mère à ces séquences ? Elle est capable de mettre en
place des illusions anticipatrices et/ou des restrictions objectivisantes.
Illusions anticipatrices : La mère réagit, elle fantasma sur les comportements de son bébé (il a peur, il a faim
etc.…).
Restrictions objectivisantes : Ces comportements se manifestent et son pris par la mère dans des contextes
particuliers.
A travers ces deux mécanismes elle humanise les comportements du bébé.
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II. Interaction mère enfant
A. Les rythmes interactifs.
Les travaux de Condon et Sander sur la synchronie interactionnelle ont montré que le bébé bouge en parfait
synchronie avec la structure de la parole de l’adulte.
Daniel Stern met en avant les phénomènes de coaction et d’alternance dans les échanges mère enfant. Tous les
comportements kinesthésiques ainsi que le regard, la posture ou les vocalisations sont le lieu d’une interaction de
type synchronique.
Définition coaction : Phénomène de coordination d’action. Actions simultanées, par exemple la mère regarde et
le bébé bouge, ces actions ne sont pas forcément exécutées dans la même modalité sensorielle.
La non coaction (action alternative) ne signifie pas qu’il y a absence de synchronie. Une partie du comportement
est une coaction et une autre est une non coaction c’est-à-dire que la dyade peut fonctionner sur un niveau de
coaction visuelle et de non coaction verbale par exemple.
La coaction et la non coaction sont deux rythmes qui vont permettre de gérer la communication entre la mère et
l’enfant, ce double système représente précurseur à la communication verbale même si les interactions sont d’un
ordre.
Définition non coaction : D.Stern : « Absence de tout recouvrement d’action ».
La coaction permet l’ajustement des comportements afin de prolonger l’interaction.
La non coaction, le mode alternatif est la structure rythmique de la conversation de l’adulte, il permet donc un
transfert d’informations et la réorientation de l’interaction.
Enfin Condon et Sander voit dans les modalités synchroniques et alternatives des processus d’entraînement, des
régulations.
En conclusion, il ne faut pas envisager ces deux modalités en terme exclusif, au contraire il faut les assimiler
dans un programme commun (D. Stern). On retiendra aussi l’idée que ces rythmes représentent les précurseurs
potentiels à la communication adultes, les règles élémentaires qui président à l’échange humain.
B. Interactions visuelles.
Etudes sur le comportement mutuel de poursuite visuelle mère enfant : Le bébé est confronté au visage figé de la
mère pendant au moins 3 minutes. Réactions du bébé : Il est complètement désorienté, il essaye d’attirer
l’attention, il sourit, regarde intensément sa mère puis se détourne, il réessaye à nouveau, se détourne enfin
définitivement et vomit (pouah !).
Conclusion : Le bébé est doué d’intentionnalité : Il tente plusieurs fois d’établir le contact dès le 3èmois. Les
mimiques de la mère ont une très grande importance, la réciprocité des réponses maternelle est un apport
essentiel sans lequel le bébé est dans un état de grande détresse et de désarroi. Les bébés s’attendent à certaines
réponses de la mère, en leurs absences ils se désorganisent et/ou se replient sue eux-mêmes.
Dans cette étude le message de la mère est clairement paradoxal, elle se tient face au bébé, en position de
communication et n’adopte pourtant pas un comportement l’impliquant dans l’interaction. Le bébé est donc
capable de saisir le premier message : Sa mère veut communiquer et de saisir le second : Elle ne le fait pas, on en
déduit donc qu’il est sensible aux messages paradoxaux, il les détecte et en souffre apparemment.
C. Interaction verbale.
Lorsque la mère ou un adulte s’adresse des personnes en âge pré linguistiques, ils adoptent spontanément un
registre linguistique particulier, très différent du langage adulte habituel => baby talk. Tout locuteur change les
caractéristiques de son langage pour s’accorder à celui qui l’écoute et pour s’accorder à la situation au sein de
laquelle son discours est émis.
Les caractéristiques du baby talk sont déterminées par l’intention de la mère d’attirer et de maintenir l’attention
du bébé. Le but est de remplir les silences dus à la non communication verbale du bébé.
- Caractéristiques du baby talk :
- Plus le bébé est jeune, plus les énoncés sont courts, les phrases sont sans verbes.
- Le vocabulaire est limité à l’environnement proche, aux actions quotidiennes.
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- Il y a de nombreuses répétitions essentielles.
- Élévation de la hauteur tonale.
- Intonations ascendantes en fin de phrases.
- Majorité significative d’énoncés interrogatifs (environ 45 %) alors que dans le langage adulte,
on dénombre une majorité d’assertions.
- La mère est dans une logique de conversation imaginaire, elle répond elle-même aux questions
qui portent en général sur le contexte et le comportement du bébé.
C’est donc la mère qui donne du sens, elle s’interroge à haute voix mais elle marque toujours un temps de
réponse durant lequel l’enfant aurait pu répondre.
Au fur et à mesure que l’enfant développe son langage, la mère va complexifier le sien, elle va anticiper les
capacités de l’enfant.
L’émergence de l’identité de l’enfant se fait grâce à sa sensibilité de développement cognitive et posturo moteur.
Monique Robin et Denise Josse, chercheuses au CNRS on beaucoup publié sur le langage de la mère, elle
constate que durant la période préverbale, les thèmes vont se développer, les interprétations de la mère vont être
de plus en plus importante et variée. Elles mettent donc l’accent sur la question fondamentale de la
représentation du bébé par la mère qui est à la base de l’émergence de l’identité de l’enfant. Les transformations
de l’enfant au cours des étapes de sa maturation vont permettre à la mère de le constituer comme sujet, elle va
également complexifier son langage tout en gardant le rythme des possibilités d’assimilation de l’enfant toujours
croissante. Elle est toujours en avance sur lui, ce qui permet de garder cet espace d’assimilation.
L’anticipation des capacités linguistique de la mère permet à l’enfant de s’approprier à son tour le langage.
Ce sont des phénomènes complètement naturels et inconscients en rapport avec les capacités fantasmatiques de
la mère.
D. Réciprocité dans l’interaction.
Etude des rapports, des liens qu’il existe entre les comportements de la mère et ceux de l’enfant dans le cadre de
l’interaction. Situation : Le bébé est confortablement assis sur les genoux de sa mère pendant que celle-ci discute
avec le pédopsychiatre, l’enfant décide de descendre des genoux de sa mère, trois types de réaction :
- Elle va aider le bébé à descendre et le déposer doucement par terre. Elle est clairement liée au
message du bébé, sa réponse correspond à l’intention manifestée par le bébé.
- La mère continue à parler sans prêter attention aux comportements du bébé. Sa réponse n’est
pas en adéquation avec l’intention du bébé, il existe une sorte d’obstacle qui empêche la mère
de répondre.
- La mère perçoit le comportement du bébé et y répond mais en le contrant.
Il s’agit là non pas de juger mais d’étudier la notion de réciprocité et de mettre en évidence les multiples
manières de procéder à cette analyse en posant ces deux questions :
1. Chaque partenaire perçoit-il les signaux de l’autre ?
2. De quelle manière y répond-il ?
E. Interaction affective.
Elle est très importante, surtout au début de la vie, l’interaction mère enfant a toutes les caractéristiques de la
relation amoureuse, il y a peu de référence au monde extérieur, aux autres personnes extérieures à la dyade.
Chaque partenaire est préoccupé par l’autre exclusivement. La mère regarde intensément le bébé, tout l’intéresse,
elle perçoit ou croit percevoir l’affect du bébé, elle tente d’identifier ce que ressent le bébé.
Renvoie aux capacités d’empathie de la mère c’est-à-dire à percevoir l’état affectif de son bébé. En se mettant en
état empathique la mère tend à communiquer ce qu’elle éprouve elle-même à son bébé, elle projette son propre
état affectif sur lui par l’intonation, le rythme de ses paroles. Le bébé réagit par une modification éventuelle de
son vécu affectif qui donnera à son tour peut-être lieu à de nouvelles interprétations de la mère. Cet échange
d’états d’âme a une grande importance puisqu’il constitue le fondement de la communication dans la dyade.
Durant les premiers mois de la vie, les deux ne se communiquent que des états affectifs.
Après 6 mois, bébé s’oriente vers des objets et évènements extérieurs qui serviront de médiateur dans
l’interaction. La mère joue un autre rôle, elle devient l’intermédiaire entre le monde et l’enfant.
Attention du bébé plus orienter que sur la mère, ms aussi sur l’exploration de son environnement.
L’expérience de la falaise visuelle montre que le bébé adapte ses comportements en fonction des mimiques de la
mère (dans ce dispositif la mère se place à l’extrémité de la falaise et a pour consigne de ne pas parler et de
simplement faire des mimiques de joie ou de frayeur en fonction desquelles l’enfant décidera ou non de franchir
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ce qui lui apparaît comme du vide) c’est à elle qu’il se fie pour décider de traverser ou non la falaise. Il ajuste
son propre comportement affectif en fonction de ce qu’il perçoit.
Indices perceptifs :
- Rythme de la parole.
- Timbre.
- Intonations.
- Posture (comment elle porte le bébé).
- Les tensions musculaires.
- Les modifications qu’elle fait subir au corps du bébé.
- Les mimiques.
- L’accordage affectif : Notion introduite par Daniel Stern : Les mères manifestent souvent le
même état affectif que le bébé mais souvent de façon transmodal (c’est-à-dire dans une autre
modalité). Stern suppose que cette dimension transmodal de l’accordage affectif constitue l’une
des manières dont les états affectifs peuvent être communiquer et partager au sein de la dyade.
Les recherches récentes ont montré un grand nombre d’affects variés chez le bébé : Intérêt, dégoût, détresse et
aussi un précurseur de l’affect de surprise dès les premiers mois de la vie, à partie de 4 mois : Colère, joie et
surprise, à partir du second semestre : Peur et tristesse.
F. Interaction fantasmatique.
Dans ce cadre, les deux partenaires ne sont plus considérés seulement comme des sujets qui présentent des
comportements observables, manifestes qui traduisent des états affectifs. Ici on considère que les acteurs de la
dyade ont des vies mentales qui comportement des scénarios imaginaires qui figurent l’accomplissement de leur
désir.
L’interaction fantasmatique est l’étude de la manière dont les fantasmes de chacun trouvent leurs expressions
dans l’interaction mais aussi la manière dont les fantasmes des sujets répondent à et modifient ceux de l’autre.
Dans l’interaction comportementale, on décrit objectivement, les états affectifs sont inférés à partir de
manifestations comportementales. Les fantasmes ne peuvent être approchés que par l’intermédiaire de
l’interprétation du matériel clinique qui émerge dans le cadre de la consultation. La démarche interprétative est
d’autant plus nécessaire qu’on est ici dans une dimension inconsciente. On se demande si la mère et le bébé ont
des activités fantasmatiques ? A quel page ? De quelle nature sont ces fantasmes ? Evidemment nous ne pouvons
pas répondre à ces questions. Cependant, les psychanalystes pressentent que les affects, les représentations que le
bébé construit progressivement s’enracinent très certainement de manière privilégiée dans le vécu corporel. La
vie fantasmatique du sujet prend naissance dans le vécu corporel précoce donc. Il faut également souligner
combien la vie fantasmatique de la mère s’enracine dans les couches infantiles, inconscientes de sa vie
psychiques, ce sont les expériences précoces qui ont elles-mêmes alimenté l’univers fantasmatiques qu’elle va
développer avec le bébé.
Winnicott «un bébé ça n’existe pas au niveau fantasmatique s'il n’y pas la mère »car le bébé vit à travers sa
mère.
Pour la mère, le bébé est perçu comme le représentant externe de sa propre partie infantile, en particulier des
pulsions du «ça ». Quand le bébé traverse une période où son activité orale est importante, ce sont les aspects
pulsionnels oraux qui vont être particulièrement activés chez la mère. Lors d’une autre phase de l’évolution
libidinale ce sera un autre aspect qui sera particulièrement sollicité. Les angoisses corrélatives à ces mouvements
pulsionnels vont être également réactivés chez la mère, elle les propose dans l’interactions avec le bébé/ C’est
une des modalités les plus importantes de l’interactions fantasmatiques : la transmission d’un type de système de
défense. L’activité fantasmatique de chacun des partenaires influencent profondément celle de l’autre.
III. Organisation psychosomatique.
A. Introduction.
1) Définition du domaine d’étude.
Elle présente un tableau à 2 versants : L’un médical et l’autre psychologique, qui doivent être analyser pour être
articulé dans une compréhension globale. C’est leur union indissociable qui définit l’unité psychosomatique. Il y
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a une différence en les troubles psychosomatiques et les troubles hystériques, l’hypocondrie et les névroses de
conversion en général, dans l’hystérie le sujet parle avec son corps pour exprimer un conflit psychique, le patient
somatique souffre dans son corps « pour de vrai ». Dans la phase primaire du développement précoce, les
instances défensives sont étayées par la gérance maternelle qui répond aux besoins vitaux de l’enfant et assure
son système de défense. Elles seront plus tard assurées par le «moi ».
La genèse de l’économie psychosomatique au cours du développement est considérée comme le passage du
fonctionnement interactif primitif jusqu’à l’élaboration de défenses psychosomatiques. Les défenses
psychosomatiques autonomes se construisent à la fin de la deuxième année.
2) La démarche.
Un enfant bien équilibrer peut risque le somatique pour exprimer un malaise. Il existe une correspondance quasi
évidente entre les désordres somatiques de l’enfant et les circonstances qui le dirigent. Il y a trois phase
importances à observer :
1. Eclosion du trouble.
2. Evolution.
3. Sédation (comment le trouble se maintient).
Il faut repérer un traumatisme et ou des événements pathogènes en lien avec le trouble dans les circonstances.
Quoiqu’il en soit des circonstances, un bilan organique doit toujours être effectué.
Dans les troubles psychosomatiques le traitement psychologique est toujours liés à un traitement des médical car
la psychosomatique moderne postule l’existence d’une relation entre l’équilibre somatique et les fondements
psycho affectifs de la personnalité. Il est donc nécessaire que l’enfant possède une construction affective plein,
équilibrée, stable car ceci tient une place essentielle dans la constitution des défenses psychosomatiques.
L’équilibre somatique de l’enfant repose sur son équilibre psychique, la qualité des résistances physiques d’un
sujet dépend de la solidité de la constitution mentale, ainsi des désorganisations d’ordre psychique entraînent des
désorganisations biologiques. Il est impératif de repérer au plus tôt les structures psychiques vulnérables,
susceptibles de bouleverse l’équilibre biologique face à des agressions.
3) La fragilité des enfants.
Pourquoi l’enfant est-il si fragile sur le plan physique ? Parce qu’à la différence de l’adulte il n’a pas encore la
capacité de rétablir par un moyen mental. Il n’a pas de moyens intellectuels, il ne parle pas, il n’élabore pas
psychiquement et donc son malaise ne peut s’exprimer que par le corps.
Les enfants les plus touchés révèlent des défauts graves de l’organisation mentale qui rejoint le problème des
carences affectives graves appelées aussi « pathologies de la frustration ». Par exemple le nanisme qui est un
trouble du développement staturo-pondéral en dessous de la normé est lié à la frustration, au manque, c’est une
pathologie qui traduit une souffrance psychologique importance au travers de manifestations somatiques
importante. Le tableau clinique de ce trouble est très orienté vers les troubles du sommeil car c’est durant le
repos que l’enfant fabrique ses hormones de croissance.
4) Circonstances de l’apparition d’un trouble.
Les pathologies psychosomatiques de la frustration et du manque et la désorganisation qui en découle sont liées à
des conditions affectives extrêmement carencées et ce en continu (c’est-à-dire que la mère ne répond pas aux
besoins du bébé pendant une longue période).
Possibles causes ou contextes :
Une relation vide en permanence ou par intermittence.
Des ruptures répétées de la relation entre l’enfant et la famille.
5) Origines de la psychosomatique et outils d’analyse.
La pédiatrie et la psychanalyse sont les deux disciplines qui ont en quelque sorte crée la psychosomatique et qui
la font vivre aujourd’hui :
Le psychanalyste dépend des observations du pédiatre qui lui permettent d’éviter les erreurs chronologiques et
les déviations.
Le pédiatre dépend du psychanalyste qui va donner du sens à ces observations faites au niveau somatique.
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