Olympiades de la Chimie 2011
Epreuve écrite régionale
on ajoute une quantité connue d’une solution d’oxalate de sodium et on observe la
décoloration de la solution. On titre alors le milieu réactionnel par la solution de
permanganate de potassium précédente jusqu’à coloration rose pâle.
Le volume de solution de permanganate de potassium versé à l’équivalence est Ve = 8,0 mL.
On réalise par ailleurs un témoin en suivant le même mode opératoire mais en remplaçant
l’eau brute par le même volume d’eau déminéralisée. Le volume de solution de
permanganate de potassium versé à l’équivalence est alors Vt = 3,0 mL
Ecrire les demi-équations redox correspondant aux couples MnO4-/Mn2+ et CO2/C2O42- (l’ion
C2O42-est l’ion oxalate), puis l’équation de la réaction entre MnO4-et C2O42-.
MnO4- + 8 H++ 5 e- = Mn2+ + 4 H2O 1
2 CO2 + 2 e-= C2O42- 1
2 MnO4- + 16 H+ + 5 C2O42- = 10 CO2 + 2 Mn2+ + 8 H2O
Ou 2 MnO4- + 6 H+ + 5 H2C2O4 = 10 CO2 + 2 Mn2+ + 8 H2O1
Donner l’expression littérale de la quantité de matière n de permanganate ayant réagi avec
l’échantillon d’eau brute.
2
IP est exprimé en utilisant comme oxydant le dioxygène.
Ecrire la demi-équation redox correspondant au couple O2/H2O.
O2 + 4 H++ 4 e- = 2 H2O 1
Exprimer la quantité de matière n’ de dioxygène « équivalente » à la quantité n de
permanganate.
1 mole de permanganate peut capter 5 moles d’électrons.
1 mole de dioxygène peut capter 4 moles d’électrons
1 mole de permanganate de potassium équivaut donc à 1,25 moles de dioxygène (5/4) donc
n’= 1,25 n
1
IP représente la masse de dioxygène qui serait consommée par litre d’eau brute (en mg de O2/L).
Exprimer la quantité de dioxygène consommée par litre d’eau brute en fonction de C0, Ve, Vt et E.
1
Montrer que , sachant que M(O2) = 32 g.mol-1.
Pour obtenir IP, il suffit de multiplier ce terme par la masse d’une mole de dioxyène (en mg) 2
L’eau brute étudiée a-t-elle une oxydabilité inférieure à 10 mg/L ?
Pour l’eau étudiée I.P = 20 mg/L : elle ne respecte pas la limite d’oxydabilité de 10 mg/l 1
2.2. COT : Certains composés organiques résistent à l’oxydation chimique et ne sont donc pas
comptabilisés dans la DCO. Pour les oxyder complètement, il faut une méthode plus
énergique : ils subissent une combustion totale à 950 °C par le dioxygène gazeux.
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