À la conquête de
l’Espace
Volume 12, Numéro 1
Février 2016
Sommaire:
Le Soleil.....................................2-3
Les planètes du système
solaire........................................4-5
Planète Mars.................................6
Vénus ou Mars..............................7
Saturne......................................8-9
Neptune.......................................10
Éclipses lunaires.........................11
Cycle de vie dune étoile..........12
Visite au Planétarium................13
Interview...............................14-15
Les nébuleuses...........................16
Pollution dans lespace..............17
Le Big Bang.................................18
La Voie lactée.............................19
Ceinture dastéroïdes........20-21
Gliese...........................................22
Jeu...............................................23
Éditorial
L
es êtres humains sont
des créatures si curieu-
ses qu’en plus de nous po-
ser d’innombrables ques-
tions sur tout ce qui existe
sur notre propre planète,
nous tentons aussi d’en dé-
couvrir encore plus en ex-
plorant les mystères du
cosmos. Dans notre univers
très vaste, en expansion
même, existent toutes sor-
tes d’objets et phénomènes
extraterrestres qui nous
fascinent et nous captivent.
Par exemple, une décou-
verte toute récente vient de
confirmer l’existence dans
notre univers d’ondes gravi-
tationnelles théorisées par
le célèbre physicien Albert
Einstein il y a plus de cent
ans. Le concept des ondes
gravitationnelles a été dé-
crit dans le cadre de sa
théorie de la relativité géné-
rale.
Cette théorie stipule que
l'espace-temps, élastique et
capable de se déformer, se
courbe selon la taille de la
masse à proximité, donc
plus la masse est grande et
plus l’espace-temps se
courbe, puis que la gravité
influence l'écoulement du
temps. Pour illustrer plus
simplement de quoi il s’agit,
la déformation de l’espace-
temps par une large masse
peut ressembler aux vagues
en rond qui se dégagent
La Terre dans l’espace-temps
2
Le Soleil est une très
grande étoile, de 1 392 000
km de diamètre. Une étoile
est une boule massive et
lumineuse de plasma cons-
titué de particules. Le Soleil
est aussi le noyau du sys-
tème solaire. C'est une
sphère de gaz constituée
d'hydrogène (92,1%), d'hé-
lium (7,8%), d'oxygène
(0,06%), de carbone(0,03%),
de fer (0,0037%), d'azote
(0,0084%) et de néon
(0,0076%).
Le Soleil produit à son sys-
tème, de l'énergie, de la lu-
mière et de la chaleur. Et
surtout, il permet la vie sur
Terre. Le Soleil est de forme
ovale, donc il ne tourne pas
aussi rond partout, ainsi il
effectue à l’équateur une
rotation tous les 25,4 jours,
mais aux pôles, il lui faut
36 jours. L'énergie du Soleil
se crée profondément dans
le noyau du Soleil, la tem-
pérature et la pression du
noyau sont si intenses que
des réactions nucléaires ont
lieu.
Structure du Soleil
Au centre du Soleil se
trouve le noyau, qui repré-
sente 15 % du soleil avec
un rayon de 250 000 km et
qui atteint une température
de 15 millions de degrés
Celsius et l’hydrogène
est transformé en hélium
par réaction nucléaire.
À l'extérieur du noyau se
trouve la zone radioactive,
de 244 160 km de rayon
avec une température de
500 000 à 10 000 000 de-
grés Celsius. Dans cette
zone, l'énergie émise par le
noyau du Soleil est transfé-
rée vers la surface sous
forme de photons. Les pho-
tons entrent en collision
avec les particules. Ces col-
lisions ralentissent leur sor-
tie et modifient leur énergie.
Le soleil
lorsqu’on lance une roche
dans l’eau ou à la déforma-
tion d’un filet dans lequel
on mettrait un objet lourd.
Les ondes gravitationnelles
découvertes par l’observa-
toire américain Ligo (Laser
Interferometer Gravitatio-
nal-Wave Observatory) le 14
septembre 2015 résultent
donc d’une collision entre
deux immenses corps, des
trous noirs qui ont fusionné
il y a 1,3 milliard d'années.
Ces deux trous noirs
étaient 29 et 36 fois plus
grands que notre Soleil. Les
ondes gravitationnelles
comme celles produites lors
de ce type de collision se
propagent à la vitesse de la
lumière et rien ne peut les
arrêter.
La détection de ces ondes
vient confirmer une partie
importante de la théorie
d’Einstein. Cette découverte
devrait maintenant permet-
tre aux astronomes et as-
trophysiciens d’explorer et
d’en apprendre encore plus
sur les trous noirs, les étoi-
les à neutrons, la formation
des galaxies ainsi que d’au-
tres phénomènes inobser-
vables autrement à remon-
ter jusqu’au Big Bang.
Nos jeunes journalistes de
Savoir avec Les Scientifines
ont aussi été particulière-
ment interpellées par l’idée
de l’espace en dehors de
notre orbite et ont donc
choisi de traiter ce thème
dans cette édition du jour-
nal.
Belles découvertes et bon
voyage à travers l’espace de
la part de l’équipe de Savoir
avec Les Scientifines!
Ahlia
AhliaAhlia
Ahlia
3
La zone convective : Cette
zone est la dernière couche
à l’intérieur du Soleil. Dans
cette zone, l'énergie n’est
plus transportée par rayon-
nement, mais par convec-
tion vers la surface.
Cette zone représente 98%
de la masse du soleil, avec
une température de 6400 à
500 000 degrés.
À l'extérieur de la zone
convective se trouve la pho-
tosphère, la première cou-
che dans l'atmosphère so-
laire. Elle est de 4 500 à
6 500 degrés °C.
Ensuite vient la partie
«visible à l'œil nu», la sur-
face du Soleil, la chromos-
phère, visible comme une
couronne rougeâtre autour
du Soleil seulement lors des
éclipses totales du Soleil.
Elle a une température de
4 200 à 10 000 degrés °C
avec une épaisseur de
2 000 km.
La protubérance solaire-
Les protubérances solaires
sont des éjections de ma-
tière solaire, projetées au-
dessus de la surface du So-
leil, elles caractérisent l'ac-
tivité du Soleil. Cette activi-
est variée à l'intérieur
d'un cycle solaire qui peut
être de 8 à 11 années envi-
ron.
La couronne solaire
Quand la Lune recouvre
une face complète du Soleil,
une luminosité apparaît au-
tour du Soleil. Cette lumi-
nosité est la couronne so-
laire. La température de la
couronne est extrêmement
haute, elle peut atteindre
autour de 1 000 000 de-
grés °C.
Le vent solaire Ce sont des
particules que le soleil « en-
voie » dans tout l'Univers.
C’est un flux de gaz consti-
tué d’ions et d’électrons re-
jetés à grande vitesse jus-
qu’à environ 4 km par se-
conde.
Structure interne du soleil
Protubérance solaire
Couronne solaire
Yaqing
YaqingYaqing
Yaqing
Vent solaire
Savoir avec les Scientifines
4
Planètes du système solaire
Qu'est-ce qu'une pla-
nète?
Une planète est un corps
céleste et sphérique qui ne
produit pas de lumière et
qui tourne autour du Soleil.
Une planète possède une
masse suffisante pour que
sa gravité la maintienne en
équilibre et élimine tout
corps se déplaçant sur une
orbite proche.
Dans notre système solaire,
il y a huit différentes planè-
tes gravitant autour du So-
leil avec 175 satellites natu-
rels ou lunes. Ces planètes
sont en ordre: Mercure, Vé-
nus, Terre, Mars, Jupiter,
Saturne, Uranus et Nep-
tune. Pluton n'est plus
considéré comme une pla-
nète depuis 2006.
Pour retenir ces planètes en
ordre, il y a différentes
phrases par exemple : Mon
Vieux Tu M'as Jeté Sur Un
Navire.
Les planètes possèdent des
caractéristiques qui per-
mettent de les comparer en-
tre elles :
La période de rotation dé-
signe soit la durée mise par
la planète pour faire un
tour sur elle-même (environ
23 h 56 min et
4,1 secondes pour la Terre
par exemple), soit la durée
au bout de laquelle une
planète retrouve la même
orientation par rapport à
son étoile
La période de révolution,
aussi appelée période orbi-
tale, est la durée mise par
la planète pour accomplir
une révolution complète au-
tour du Soleil.
D’autres caractéristiques
peuvent aider à différencier
les planètes : leur rayon,
leur masse, leur obliquité
ou axe de rotation.
Comment se forme une
planète?
Les planètes se forment en
même temps que leurs étoi-
les grâce à un nuage de gaz
et de poussières sous l'in-
fluence de la gravitation.
Lorsque les grains ou parti-
cules présents dans l’es-
pace ne vont pas vite ou se
percutent, ils forment des
planétoïdes, c'est-à-dire de
petits astres, qui s’assem-
blent entre eux pour former
des planètes. Il faut comp-
ter entre 50 et 100 millions
d’années pour qu’une pla-
nète naisse.
Comment peut-on obser-
ver les planètes?
Il y a plusieurs façons d'ob-
server les planètes : à l’œil
nu ou par télescope.
Mercure, Vénus, Mars, Ju-
piter, Saturne, sont parfai-
Les planètes du système solaire
Comparaison des tailles des quatre planètes telluriques
Les planètes joviennes et la Terre
Ayesha
AyeshaAyesha
Ayesha
5
tement visibles à l'œil nu!
La seule difficulté consiste
à les repérer sans les
confondre avec des étoiles.
Une carte du ciel à jour
permet de les repérer par
rapport aux étoiles environ-
nantes.
Vénus et Jupiter sont telle-
ment brillantes qu'il suffit
de savoir grossièrement
regarder, pour les repérer
sans difficulté.
Classification des planè-
tes du système solaire
Les planètes du système so-
laire sont classées en deux
grands groupes selon leur
composition. Ainsi, on re-
trouve les planètes telluri-
ques et les planètes jovien-
nes.
Les planètes telluriques
Elles sont les plus proches
du Soleil et sont aussi ap-
pelées planètes denses. El-
les sont situées entre le So-
leil et la ceinture d’astéroï-
des. Il s’agit des quatre pla-
nètes : Mercure, Vénus,
Terre et Mars. Ce sont des
planètes qui possèdent en
général trois enveloppes
concentriques. Leurs surfa-
ces sont solides et elles
sont composées principale-
ment d'éléments non vola-
tils, généralement des ro-
ches et des métaux.
Les planètes joviennes
On y retrouve Jupiter, Sa-
turne, Uranus et Neptune.
Ce sont des planètes géan-
tes et massives, essentielle-
ment composées de gaz, el-
les ont une densité faible.
D’autres planètes sont clas-
sées Naines et se situent en
dehors du système solaire
comme Pluton.
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