Stage_Entrer_dans_le_metier_SVT

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FORMATION « ENTRER DANS LE
METIER » - NOUVEAUX
PROFESSEURS
ENSEIGNER LES SVT
Lycée La Bourdonnais - Maurice
16 octobre 2014
Laurence Comte
EEMCP2
Enseigner
2


Enseigner ≠ transmettre des connaissances
Enseigner = favoriser et soutenir des
processus d’acquisition des connaissances,
des savoir-faire, des attitudes pouvant être
réinvestis
= construire des compétences
Objectifs des SVT
3










Donner aux élèves des clés pour comprendre le monde
Susciter intérêt et curiosité
Leur donner le goût et l’envie d’études supérieures scientifiques
Leur faire acquérir une culture scientifique
Leur faire acquérir des connaissances scientifiques, des savoirfaire, des savoir-être.
Les rendre compétents c’est-à-dire capable de mobiliser de façon
autonome des connaissances, des capacités et des attitudes pour
résoudre un problème.
Faciliter leur compréhension et leur mémorisation
Les faire réussir
Les rendre responsables en matière de santé, de sécurité et
d’environnement
Contribuer à leur maîtrise de la langue française et des TUIC
Enseigner les SVT
4







Dans le respect des programmes et des instructions
officielles
Pour développer les compétences scientifiques des élèves et
les compétences transversales (esprit critique, responsabilité,
créativité, autonomie, collaboration)
Dans un objectif de maîtrise du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture
Dans le cadre d’une démarche scientifique, démarche
d’investigation ancrée sur le réel et les activités pratiques
En contribuant à la maitrise de la langue française écrite et
orale.
En intégrant les TICE comme outil usuel
En évaluant pour faire progresser.
5
Programme et mise en oeuvre
Les programmes
6

En application de la loi n°2005-380 du 23 avril
2005 d'orientation et de programme pour l'avenir
de l'École, «la liberté pédagogique de l'enseignant
s'exerce dans le respect des programmes et des
instructions du ministre chargé de l'Éducation
nationale et dans le cadre du projet d'école ou
d'établissement avec le conseil et sous le contrôle
des membres des corps d'inspection».
Les programmes
7
Les programmes sont, en conséquence, la seule
référence réglementaire adressée aux professeurs.
Les ressources et documents proposés aux
enseignants garantissent ce principe, il revient à
chaque enseignant de s'approprier les
programmes dont il a la charge, d'organiser le
travail de ses élèves et de choisir les méthodes
qui lui semblent les plus adaptées en fonction des
objectifs à atteindre.
Le programme de collège
8
Une introduction commune aux disciplines scientifiques
 Explique comment toutes les disciplines scientifiques
participent à la construction d‘une représentation globale et
cohérente du monde par l’élève.
 Présente la participation des disciplines scientifiques à
l’acquisition du socle commun de connaissances et de
compétences
 Décrit la démarche d’enseignement à privilégier = la
démarche d’investigation
 Affirme la nécessité d’utiliser les TICE
 Décrit les thèmes de convergence
 Evoque la possibilité de travailler occasionnellement avec
des documents en langue étrangère.
Les thèmes de convergence
Importance du mode de
pensée statistique dans le
regard scientifique sur le
monde.
9
Santé
Energie
- Pas d’enseignement spécifique,
- Pas de nouvelles compétences exigibles,
- Contribution à l’édification d’objets de savoirs
communs,
- Nécessite de croiser les disciplines.
Développement
durable
Sécurité
Météorologie
et
climatologie
SVT : Le préambule pour le collège
10


Précise la contribution des SVT à la compétence 3 du
socle commun de connaissances et de compétences et
aux autres compétences
Insiste sur la nécessaire cohérence verticale de
l’enseignement :
Les élèves ont des acquis de l’école primaire
 Doivent acquérir les connaissances et les compétences
nécessaires (= maîtrise du socle commun) pour aborder les
classes de lycée.


Présente l’architecture des programmes :
Répartition des différentes parties
 Objectifs généraux du programme

SVT : Le préambule pour le collège
11


Présente la formation méthodologique essentielle
associée à chaque niveau y compris pratique
Précise certaines modalités de travail
La mise en contact avec le réel et le terrain : le matériel et
les sorties
 L’utilisation des TUIC dans 4 domaines :

1 : s’approprier un environnement informatique de travail
 2 : adopter une attitude responsable
 3 : créer, produire, traiter, exploiter des données
 4: s’informer, se documenter.


L’histoire des arts :

choix d’un certain nombre d’œuvre (voir programme), situées dans
une perspective historique, et qui seront utilisées comme support
au cours de l’année.
SVT : Le préambule pour le collège
12

Précise les modalités de travail du travail personnel
des élèves :





En quantité raisonnable
Autonome et régulier
Adapté aux compétences visées par le programme
Complète les activités menées avec le professeur
Objectifs :






asseoir les connaissances
Susciter curiosité
Former à l’autonomie et à l’apprentissage
Participer à la maîtrise de la langue française
Enrichir la culture
Apprendre à utiliser Internet pour s’informer.
SVT : Le préambule pour le
collège
13

Précise des modalités de l’évaluation :
 Sous
des formes variées : écrit, oral, pratique, de
communication scientifique…
 A toutes les étapes de l’apprentissage
 Accompagné d’un suivi communiqué à l’élève
 Utile
au professeur pour ajuster son action pédagogique
 Utile à l’élève pour voir ses réussites et suivre ses progrès
 Utile pour communiquer avec les parents
Connaissances et vocabulaire exigible
=
ceux de la colonne « connaissances » du programme
Les thèmes du programme
14
Un objectif essentiel : traiter
l’intégralité du programme
15
•
•
Le programme doit être traité dans sa totalité et de
façon équilibrée.
Continuité et cohérence verticale :
•
•
exemple de l’enseignement de l’évolution biologique
Exemple des nouveaux programmes de lycée
Energie et
cellule
vivante
Génétique et
évolution
La variation
biologique
Atmosphère, hydrosphère,
climat
Du passé à l’avenir
Géothermie
Le domaine
et propriétés
continental
thermiques
et sa
de la
dynamique
terre
La tectonique
des plaques :
des faits au
modèle
(historique)
La Terre,
planète habitable
6ème -5ème –4ème -3ème
Trouver du
pétrole
grâce à la
tectonique
des plaques
Glycémie
et
diabète
La plante
domestiquée
Nourrir
l’humanité
Énergie Sol
6ème -5ème-4ème-3ème
Le maintien
de L’intégrité
de l’organisme
Aspects de la
Réaction
immunitaire
De l’œil au
cerveau
Neurone
et
fibre musculaire
La communication
nerveuse
Variation
génétique
et santé
Féminin
masculin
L’exercice physique
5ème -4ème
Un objectif essentiel : traiter
l’intégralité du programme
17
établir une programmation réaliste







dès le début de l’année
tenant compte du calendrier
tenant compte de l’horaire hebdomadaire
détaillée
intégrant tous les contenus : connaissances et capacités
s’y tenir (dates butoirs)
réajuster dès qu’un écart est constaté.
La répartition horaire en collège
18
Pour chaque niveau : la répartition horaire en %.
Exemple : classe de cinquième
Parties du programme
Temps imparti
Semaines *
Respiration et occupation
des milieux de vie
15%
4,5
Fonctionnement de
l’organisme et besoin en
énergie
45%
13,5
Géologie externe :
évolution des paysages
40%
12
* Pour une année scolaire estimée à 30 semaines
La répartition horaire en lycée
19
Pour les 3 niveaux la même répartition horaire en %
entre les trois thématiques
Parties du programme
Temps imparti
Semaines *
La Terre dans l’Univers, la
vie et l’évolution du vivant
50%
15
Enjeux planétaires
contemporains
17%
5
Corps humain et santé
33%
10
Un découpage plus fin doit être fait entre les thèmes.
* Pour une année scolaire estimée à 30 semaines
La répartition horaire
20
Exemple : classe de cinquième
Parties du
programme
Semaines
Heures
Dates butoir
Respiration et
occupation des
milieux de vie
4,5
7
1 septembre 2014 –
1 octobre 2014
Fonctionnement de
l’organisme et
besoin en énergie
13,5
21
3 octobre 2014 –
13 février 2015
Géologie externe :
12
17
9 mars 2015 –
évolution des
30 mai 2015
paysages
Reste un peu de temps pour décaler en fonction des jours fériés volants
et autres.
Mettre en oeuvre le programme
21
Mettre en œuvre le programme
22
•
•
•
Objectifs scientifiques et éducatifs précisés dans le chapeau : précisent l’orientation à donner à
l’enseignement.
Connaissances listées dans la colonne « connaissances » : l’intégralité est à faire acquérir aux
élèves.
Capacités indiquées dans la colonne « capacités déclinés dans une situation d’apprentissage »
pour le collège, « capacités et attitudes » pour le lycée.
l’intégralité est à faire réaliser et ainsi acquérir par les élèves.
•
Cohérence entre connaissances et capacités :
la mise en œuvre des capacités listées sert à construire des connaissances.
•
Toutes les connaissances ne peuvent être construites à partir de mise en œuvre de capacités
 choix
•
•
Limites ( ce qui ne sera pas traité), acquis (mobilisables et non reconstruits), thèmes de
convergence précisés dans la 3ème colonne.
Des attitudes sont mobilisées systématiquement lors des activités des élèves : sens de l’observation,
esprit critique, autonomie, curiosité, persévérance, soin, organisation, respect des règles de sécurité,
consciences de sa responsabilité envers la santé, l’environnement…
23
Concevoir son enseignement
La démarche
Concevoir son enseignement en lien
avec les objectifs des SVT
25


Susciter l’intérêt pour les sciences
Faire prendre conscience du rôle des sciences dans la compréhension du
monde

Former à la culture scientifique

Rendre compétent :





faire acquérir des connaissances
faire acquérir des savoir-faire (capacités)
développer des attitudes
rendre l’élève capable d’utiliser tout cela à la fois
Eduquer en matière de santé, de sexualité, de sécurité, d’environnement, de
développement durable.
Concevoir son enseignement en lien
avec les objectifs des SVT
26
Conséquence 1 : donner du sens à son enseignement
 Ancrer son enseignement sur des situations connues,
concrètes, l’environnement proche et l’actualité.



Susciter l’étonnement, le questionnement, le débat…
Varier les approches et ne pas complexifier :
scientifique ne rime pas avec compliqué.
Eviter le dogmatisme : en science, toute connaissance
est considérée comme valide tant qu’elle résiste à
l’épreuve des faits.
Concevoir son enseignement en
lien avec les objectifs des SVT
27
Conséquence 2 : adapter ses pratiques
 Pratiquer et faire pratiquer les modes de
raisonnement propres aux sciences : le chercheur
découvre, s’interroge, observe ou expérimente,
interprète, conclus ou recommence…


Mettre en œuvre une pédagogie active au cours de
laquelle l’élève participe à l’élaboration d’un projet et à
l’élaboration de son savoir.
Mettre l’élève en situation de réaliser des productions
écrites, numériques ou pratiques diversifiées pour
construire les connaissances.
Une démarche à privilégier…
28
Dans laquelle :
 L’élève participe à l’élaboration du projet
 L’élève participe à la construction de son savoir
 L’élève réalise des activités pratiques variées
 L’élève rend compte de ses activités
→ La démarche d’investigation
Démarche d’investigation…
un canevas conceptuel
29








une situation motivante suscitant la curiosité,
la formulation d’une problématique précise,
l’énoncé d’hypothèses explicatives,
la conception d’une stratégie pour éprouver ces
hypothèses,
la mise en œuvre du projet ainsi élaboré,
la confrontation des résultats obtenus et des
hypothèses,
l’élaboration d’un savoir mémorisable,
Éventuellement...un nouveau problème
30
la démarche d’investigation …
… des démarches
Démarche d’observation
Démarche expérimentale
Démarche de modélisation
Démarche documentaire
Très utilisée en biologie ou en astronomie.
C'est une démarche d'analyse.
Très utilisée en physique, elle a des limites évidentes dans
l'étude du vivant ( éthique, séparation des variables souvent
difficile…). Il est parfois impossible d'expérimenter en classe
(digestion, circulation sanguine, astronomie…) . Penser aux
logiciels de simulation. Bien les distinguer du réel.
La modélisation est une simplification délibérée du réel : seuls
certains aspects du réel sont sélectionnés et interprétés, alors
que les autres sont ignorés ; cette simplification est délibérée
car le scientifique sait que le modèle ne peut être conforme
aux processus réels étudiés, qu'il est valide dans un domaine
limité. Le modèle ne sera jamais satisfaisant et aura toujours
des limites. Il est obligatoirement discuter Il ne remplace pas le
réel.
Adaptée à toutes les disciplines mais penser aux difficultés
de lecture des textes et des images que comportent les
documents. Ne doit pas remplacer l’étude du réel quand
elle est possible.
Situation de départ
Représentations
des élèves
Formulation de la QUESTION
Stratégie de recherche
31
Je fais appel à une démarche expérimentale
Je recherche, j’utilise :
• des DOCUMENTS
• des DONNEES
(ouvrages, banques de
données, documents
historiques, etc.)
J’utilise L’OBSERVATION
(en classe ou sur le terrain)
Je formule une
HYPOTHESE
J’en recherche les
IMPLICATIONS
Je construis le
PROTOCOLE
Je réalise la
MANIPULATION
non
Je tire
les conclusions :
VALIDATION de
l’hypothèse
Je formule la REPONSE à la question sous forme de
TEXTE, DESSIN, SCHEMA, GRAPHIQUE, etc.
CONFRONTATION des réponses
Structuration du savoir : BILAN
oui
Une démarche non exclusive
32



Tous les objets d’étude ne se prêtent pas à sa mise
en œuvre.
Il est nécessaire de diversifier les pratiques
pédagogiques.
La couverture complète et équilibrée du programme
ne permet pas de traiter toutes les notions en
l’appliquant.
D’autres démarches
33

La démarche de projet :
 Indispensable
pour former à l’autonomie et à l’esprit
d’initiative (compétence 7 du socle)
 Préparer aux enseignements d’exploration (MPS), aux
TPE (épreuve anticipée du baccalauréat).
 Préparer à l’enseignement supérieur, à la vie d’adulte.

L’exposé par le professeur :
 Parfois
nécessaire.
 Ne doit jamais constituer l’essentiel d’une séance.
 Toujours intégré à un raisonnement scientifique.
Démarche d’investigation :
du concept à la mise en oeuvre
34

Ne pas caricaturer, ne pas figer le déroulement…

Lors d’une séance :

Ne pas chercher à tout développer

Choisir les aspects qui seront développés
→ A la fin de l’année, toutes les étapes auront été envisagées par les élèves.





Une étape incontournable : l’entrée dans l’activité (situation initiale et problème)
→ l’élève sait ce qu’il fait et pourquoi il le fait
Des moments clés qui font vivre la démarche et rendent l’élève acteur :

Propositions de pistes d’investigation

Mise en commun : échanges, argumentation, raisonnement, écoute de l’autre.
Mettre systématiquement les élèves en situation de production.
C’est la confrontation des productions, la correction et la reformulation qui permettent
la construction des savoirs.
Diversifier les modalités de travail : activités individuelles, en binôme, en groupe,
travail collaboratif.
Démarche d’investigation :
du concept à la mise en oeuvre

Permettre l’ébullition intellectuelle :
- Savoir s’effacer durant l’activité :
 Silence « collectif » de l’enseignant et apport d’aides
individualisées
- Ne pas confondre travail solitaire et travail autonome.
 Eviter les questionnement trop guidés.

Privilégier le qualitatif au quantitatif : argumenter bien et
lentement!

Ne pas généraliser de façon abusive.
36
Construire une séance
Construire une séance :
37

Identifier dans le programme (BO) :
 Connaissances
à construire
 Capacités et attitudes à travailler


Concevoir la situation initiale ou constat de départ
Formuler :
 Le
problème ou question à résoudre
 Les hypothèses attendues ou données par le professeur

Définir :
 L’
(ou les) activité(s) envisagée(s)
Construire une séance : les
activités
38

Pour chaque activité (elle peut être unique : activité simple
permettant de répondre au problème ou tâche complexe)








Lister le matériel et/ou documents fournis ou à utiliser dans le
manuel
Déterminer la (ou les) capacité(s) et attitude(s) mise(s) en œuvre
Formuler la consigne avec indication de production
Définir les attendus en matière de production
Repérer les « évaluables » et préparer les supports d’évaluation
(grilles d’autoévaluation et/ou d’évaluation formative ou
sommative)
Formuler la notion partiellement construite.
Préparer les éventuels aides ou « coups de pouce » mis à
disposition
Si nécessaire, prévoir les compléments (ex : animation …) et
connaissances complémentaires à intégrer au bilan.
Une ou des séances…une
séquence
39



La résolution d’un problème peut parfois demander
plusieurs séances de travail.
S’assurer que l’élève sait toujours pourquoi il fait ce
qu’il fait!
S’appuyer sur des questions intermédiaires.
Préparer une séance

Préparer les éventuels documents :

Ne pas enfermer l’élève dans une démarche figée :
Pas de fiche couvrant toute la séance
Activités différentes = document différents
 Proscrire les textes à trou, les lignes de réponse limitées

Bien séparer ce qui relève de la démarche de raisonnement
et ce qui relève d’un protocole.
 Soigner la forme.
 Choisir un format adapté au support des élèves :
 Pas de recto-verso pour un cahier.
 Activité = verbe d’action dans un objectif précis à partir
d’une ressource clairement identifiée
 Compétences travaillées explicites.
 Photocopier en nombre suffisant

Préparer une séance




Faire la liste détaillée du matériel nécessaire.
Fournir cette liste au laborantin au moins une semaine à
l’avance, vérifier avec lui la disponibilité des produits,
chercher des substituts si nécessaire ou changer
d’activité.
Tester les protocoles, la qualité des préparations :
 les protocoles donnés dans les manuels et sur
internet sont le plus souvent incomplets.
Prévoir des documents ou des supports de secours.
Ne jamais proposer aux élèves une activité que
l’on n’a pas testée ou que l’on ne maîtrise pas
Organiser la séance

Le temps:



L’espace :



Disposer ou faire disposer le matériel de façon à limiter ou rationnaliser les
déplacements et assurer une sécurité maximale.
Organisation d’ateliers tournants ou non.
Les conditions de travail des élèves :





Prévoir le temps nécessaire à chaque activité.
Réserver le temps nécessaire après chaque activité et en fin de séance pour
faire le bilan des acquis, au moins oral.
Travail individuel
Par binômes
Par petits groupes (4 élèves).
Par groupes de travail collaboratif.
Les supports de cours :



Animations complémentaires
Supports de correction
Vidéogrammes…
Animer une séance

La place du professeur dans la classe :




La répartition de la parole :




L’accueil des élèves.
Ton et ambiance.
L’accompagnement individualisé lors des activités et l’effacement « collectif ».
Faire s’exprimer tous les élèves.
Favoriser les échanges entre les élèves.
Phases dialoguées //cours expositif ou magistral.
L’utilisation des outils :

Tableau :





Plan détaillé, écrit ou fur et à mesure, avec les problèmes à résoudre
Mots difficiles à orthographier, mots scientifiques à retenir.
Eléments importants à conserver tout au long du cours
Propositions des élèves lors de phases orales…
Vidéoprojecteur :





Documents complémentaires
Vidéogrammes
Animations
Corrigés
Plan…mais le dévoiler au fur et à mesure de l’avancée du cours.
Même avec de jolies
animations un cours
magistral ne se
transforme pas en
pédagogie active
Compétences et tâches complexes
Enseignement et compétences
45
Il ne s’agit plus seulement de faire acquérir des
connaissances ou des savoir-faire aux élèves mais
de les rendre compétents = les rendre capables de
choisir et d’utiliser les différentes ressources dont ils
disposent (connaissances, capacités, attitudes) pour
résoudre une situation nouvelle.
→ cette situation est une tâche complexe.
Qu’est ce qu’une compétence?
46
Une compétence repose sur la mobilisation d’un certain nombre
de ressources, pour agir avec succès dans une situation
donnée, complexe et authentique.
Ressources propres à
l’individu
(connaissances,
capacités, attitudes)
Situation
Ressources externes à
l’individu
(autres personnes,
documents, outils…)
Elle se construit progressivement de l’école maternelle à la fin
de la scolarité puis durant toute la vie.
Rendre les élèves compétents
47
•
Comment?
Faire acquérir les ressources
▫
•
Rendre capable de résoudre des situations complexes
▫
•
Proposer des tâches complexes comme situations
d’apprentissages. Elles nécessitent la mise en oeuvre d’une
démarche d’investigation.
Evaluer la maîtrise des ressources
•
•
Construction des connaissances par la mise en oeuvre de
capacités clairement identifiées lors de la mise en œuvre de
démarches d’investigation.
Connaissances, capacités
Evaluer par situations complexes, seule évaluation
permettant d’évaluer la maîtrise de la compétence.
Rendre les élèves compétents :
Quelles pratiques?






Tâches simples
tâches complexes
Sans attendre que les automatismes soient acquis
pour proposer des taches complexes.
Donner du sens aux apprentissages.
Mettre l’élève en résolution autonome.
Pratiquer une évaluation explicite : contrat, critères,
annotation des copies.
Suivre l’acquisition des ressources et de leur
mobilisation en tâche complexe.
Une tâche complexe c’est …
49




Une situation problème contextualisée
Des ressources à la disposition de l’élève
Une consigne de travail globale qui précise
la production attendue
COMPLEXE
Des aides et des coups de pouce pour
≠
compenser l’hétérogénéité des élèves.
COMPLIQUE
LIBERTE DE LA
DEMARCHE DE
RESOLUTION
D’autres tâches complexes :
- Un compte-rendu, un exposé
-Une affiche
-Une rédaction
Les taches complexes
50





S’insèrent dans la progression à la place d’une séance
d’apprentissage (ou d’évaluation) traditionnelle.
Permettent de construire des connaissances en mettant en œuvre des
capacités et des attitudes.
Peuvent être proposée à n’importe quel moment du processus
d’apprentissage.
On passe d’une démarche d’investigation bâtie sur une succession
d’activités à une consigne globale pour laquelle différents supports
sont mis à disposition.
C‘est l’élève qui choisit la stratégie pour résoudre la question.
Démarche d’investigation et tâche
complexe
51

Exemples :
peuplement du milieu par les fougères (6ème)
 L’apparition des caractères sexuels secondaires (4ème)
 Le trajet de l’air (5ème)
 Le rôle de l’urine (5ème)
 Le
A vous!
52

Construire une tâche complexe
Consigne :
- Transformer l’activité « classique » Amélie
en tâche complexe
53
Maîtrise de la langue française
Pourquoi se préoccuper de la maîtrise de la
langue française quand on est prof de SVT?
54
« Savoir lire, écrire et parler conditionne l’accès à
tous les domaines du savoir et l’acquisition de toutes
les compétences. Faire accéder les élèves à la
maîtrise de la langue française, à une expression
précise à l’oral comme à l’écrit, relève de
l’enseignement du français mais aussi de toutes les
disciplines ».
Grilles de référence pour l’évaluation et la validation des compétences du socle
commun - Eduscol
ECRIRE : Rédiger un
texte bref, cohérent et
ponctué, en réponse à
une question ou à
partir de consignes
données.
ECRIRE : utiliser ses
capacités de
raisonnement , ses
connaissances sur
la langue (…) pour
améliorer son texte
ECRIRE : Ecrire
lisiblement un
texte,
spontanément
55
ECRIRE :
Reproduire un
document sans
erreur et avec
une
présentation
adaptée
LIRE : manifester
par des moyens
divers sa
compréhension de
textes variés
LIRE : adapter son
mode de lecture à
la nature du texte
proposé et à
l’objectif poursuivi
DIRE : participer
à un débat, à un
échange verbal
DIRE : Adapter
sa prise de
parole à la
situation de
communication
LIRE : dégager
oralement
l’essentiel d’u
texte lu
DIRE :
Formuler
clairement un
propos simple
LIRE : repérer des
informations dans
un texte à partir
de ses éléments
explicites et des
éléments implicites
nécessaires
Pourquoi se préoccuper de la maîtrise de la
langue française quand on est prof de SVT?
56
Pour former les élèves aux sciences :


Pour former à la communication scientifique : la
trace écrite est au cœur de l’activité scientifique.
Pour former à la démarche scientifique à travers la
construction d’une trace écrite (au sens large) qui en
est le reflet.
A quels moments et comment nos élèves
utilisent-ils le français en sciences ?
57
LIRE
-Classe entière, TP, évaluation :
lecture des documents, extraction
des informations clefs
-Travail de recherches documentaires
-Lecture de consignes
-Lecture de graphique, schéma,
dessin, etc.
-Traduction du langage des interfaces
et des logiciels (anglaisfrançais)
-Lecture de modes d’emploi
-Compréhension des termes
scientifiques (complexes), y compris
ceux des autres disciplines
-Echanges électroniques : outils
Internet
ECRIRE
-Evaluation : restitution de
connaissances et argumentation
-Exploitation documentaire : décrire,
interpréter, répondre à la
problématique, argumenter
-Construire un tableau, un PPT
-Projet : formulation d’une
problématique
-Travail de recherches documentaire
-Rédaction d’une synthèse
-Transcription d’échanges ou
d’interviews
-Prise de notes, abréviations
-Correction d’exercices
-Rédaction autonome ( ?) d’une trace
écrite
-Réalisation de schémas, graphiques,
légendes, etc.
-Echanges électroniques : outils
Internet
DIRE
-Projet : formulation d’une
problématique, d’une hypothèse,
argumentation
-Présentation de résultats (ppt,
vidéo, mise en scène, etc.)
-Interventions en classe : décrire un
schéma, lire un graphique,
interprétation de résultats de TP,
synthèse collective, débat
scientifique, correction d’exercices,
poser une question, intégrer des
notions culturelles
-Exploitation de documents audio et
vidéo
-Communication entre élèves
pendant les TP
-Echanges professeur/élèves
-Interviews (avec intervenant
extérieur à la classe)
-Gestion de classe
Recueilli auprès de professeurs lors d’un remue-méninge
A quels problèmes nos élèves sont-ils confrontés
dans l’usage du français ?
58
LIRE
ECRIRE
-Déchiffrer un document
-Rédiger de façon claire, simple et précise
-Comprendre et respecter les -Orthographe
consignes
-Maîtrise du voc. scientifique
-Transcrire ses idées sur le papier
-Réticence à utiliser l’écrit (construction
structurée de la réponse)
-Utilisation du brouillon et plus généralement
de la prise de notes pour soi
-Mettre en relation des informations et des
connaissances
-Structurer son argumentation, sa réponse
-Graphie et présentation lisibles
-Formuler des hypothèses
-Prise de notes de ce qui est dit, des
informations
-Equilibrer l’implicite et l’explicite (il faut
définir les mots clefs, etc.)
-Que les mots ne soient pas une coquille vide
DIRE
-Présenter clairement et précisément
un document (texte, graphique,
schéma, dessin, photo, etc.)
-Décrire un objet (graphique, schéma,
objet, etc.)
-Problèmes de syntaxe
-Maîtrise du voc. scientifique
-Exprimer ses idées
-Utiliser le français et non une autre
langue
-Formuler des hypothèses
-Prononciation, articulation
-Poser une question
-Reformuler
Passer d’une discipline à l’autre (vocabulaire, exigences)
Quelques pistes…
59







Pas de séances sans production écrite des élèves…
Reformulation.
Ecrits successifs
Narration de démarches
Rédaction autonome des bilans
Travaux interdisciplinaire avec le professeur de
français
Vigilance apportée au cahier ou classeur…
La trace écrite
60


Une trace écrite est une production textuelle ou graphique
(photographie, dessin, schéma, croquis, tableau,
représentation graphique), manuscrite ou numérique,
produite individuellement, en groupe ou collectivement, en
classe ou en dehors de la classe (sortie de terrain, maison),
qui résulte d’un travail d’investigation et traduit des
savoirs à mémoriser.
L’ensemble des traces écrites est organisé selon une suite
cohérente qui structure la pensée, dans un support que
constitue aujourd’hui le cahier ou le classeur et demain, un
espace virtuel dédié sur un ENT (espace numérique de
travail)
= trace écrite (au sens large)
Le cahier ou classeur
61

Il permet à l’élève de retrouver toutes les activités
réalisées (capacités déclinées en situation
d’apprentissage) y compris les activités pratiques,
avec les productions,
ainsi que les connaissances structurées que ces
activités ont permis de construire, accompagnées
d’éventuels compléments apportés par le
professeur,
dans le cadre de la démarche scientifique suivie
Le cahier ou classeur
62


Son architecture s’articule dans un plan nettement apparent
Reflet de la démarche choisie, elle comporte :





La situation initiale
le problème ( ou question) auquel on cherche à répondre,
La (ou les) éventuelle(s) hypothèse(s)
Toutes les activités réalisées dans le cadre de la stratégie
d’investigation suivie avec les productions des élèves,
le bilan (connaissances structurées, rédigées en accord avec les
instructions officielles).
Ainsi organisée, elle contribue directement à la
structuration de la pensée scientifique en construction.
Le cahier ou classeur
L’élève est informé de son importance et de
sa forme (critères de réussite)
 Le cahier ou le classeur fait l’objet d’une
évaluation (selon les mêmes critères).
 Le titre, le plan, les problèmes, les énoncés
des activités sont écrits au tableau ou
vidéoprojetés au fur et à mesure.
 Les bilans (connaissances construites) sont
écrits au tableau ou vidéoprojetés en 6ème,
dictés pour les autres niveaux.


UN EXEMPLE DE CAHIER
 6ème
: le peuplement du milieu par les végétaux
65
Les activités pratiques
Des activités pratiques…pourquoi?
66



Parce que les observations et des activités pratiques
sont le fondement des Sciences de la vie et de la
Terre.
Parce que c’est une puissante source de motivation
et un levier de compréhension et de mémorisation
pour les élèves.
Parce qu’elles sont inscrites dans les instructions
officielles et à ce titre obligatoires.
Les activités pratiques en SVT
Deux ambitions
Trois objectifs
67


Donner une formation
scientifique
(investigation et
connaissances)
Donner du goût pour
la science



Faire construire des
notions scientifiques
Faire acquérir des
savoir-faire
méthodologiques
et techniques (mode
de raisonnement et
manipulation d’objets
scientifiques)
Développer des
attitudes scientifiques
Des apports uniques
68
 exercer
l’intelligence de l ’œil et de la main:
observer et faire pour connaître et
comprendre,
 maîtriser des outils et des techniques,
 approcher la complexité naturelle,
 comprendre les difficultés concrètes de la
science.
Activités pratiques et programmes
69

Elles apparaissent dans la colonne « capacités
déclinées dans une situation d’apprentissage » dans
les programmes de collège.
→ certaines sont explicites et seront obligatoirement
mises en œuvre
→ d’autres peuvent remplacer totalement ou
partiellement l’activité documentaire dans la
capacité « Observer, recenser et organiser
l’information utile »
Activités pratiques et programmes
70

Programme de collège – formation aux méthodes
 6ème
: accent particulier porté sur l’observation
 5ème : privilégier les activités pratiques dans le
cadre de la démarche d’investigation
 4ème : renforcer l’approche au mode de pensée
expérimental par l’introduction de la
modélisation.
 3ème : pratique d’une démarche scientifique et
des activités qui permettent de l’exercer.
Activités pratiques et programmes
71
Leur maîtrise doit être validée dans le cadre du socle
commun de connaissances et de compétences
Activités pratiques et programmes
72

Font l’objet d’une épreuve spécifique du
baccalauréat : l’ECE ou évaluation des compétences
expérimentales.
• L’acquisition des compétences
expérimentales s’étend de la 6ème à
la Terminale.
• Elle repose sur la mobilisation des
mêmes capacités.
• Ce sont les niveaux de maîtrise qui
changent
Place des activités pratiques
73


Les activités pratiques sont intégrées au fur et à mesure de la progression.
L’alternance cours/TP est obsolète :
Effectifs élevées : on privilégie les activités pratiques lors des séances en
groupe restreint et les activités documentaires lors des séances en classes
entière.
On associe les activités pratiques à des activités documentaires.


Pas de redondance : on ne reconstruit pas en cours ce qu’on a
construit par des activités pratiques et réciproquement.
Activité pratiques et documentaires sont incluses dans une démarche
d’investigation ou une démarche de projet.



L’alternance activités pratiques /non pratiques permet :
–
–
–
la construction et la remobilisation des savoirs
la diversité des actions pédagogiques
le va-et-vient entre le fait et l’idée.
Qu’est-ce qu’une séance intégrant
des activités pratiques ?
74

C’est la mise en œuvre par les élèves d’une
démarche explicative basée au moins en partie sur
des activités pratiques ancrées sur le réel.
–
–
–
–
–

→L’élève est acteur : c’est lui qui travaille
→ Il exerce l’intelligence de l’œil et de la main
→ Il utilise un matériel spécifique
→ Il produit
→ Il pratique le débat argumenté (confrontation des
résultats)
La séance a pour but la construction des savoirs.
Le fait en TP
75

Le « réel » :
–
–
–
–
–
–
–
Le terrain (une friche, un
affleurement…)
Un échantillon géologique, un
animal, un végétal
Une préparation
microscopique
Une dissection
Une manipulation, une
mesure à réaliser
Une expérience
…
A PRIVILEGIER

Les substituts du réel :
–
–
–
–
–
–
Une vidéo, une
photographie
Une image numérique
Un modèle analogique
Un logiciel de simulation
Une carte géologique
Le protocole et les résultats
d’une expérimentation
Conditions d’obtention ?
Part d’interprétation de
l’auteur?
Différence réel ≠ virtuel
Les types d’activités pratiques
76

L’observation
 Sur
le terrain, à l’œil nu, au microscope, à la loupe
binoculaire…

La mise en œuvre de protocoles
 Manipulations,



expériences, modélisation…
L’utilisation de logiciels de simulation
L’utilisation de logiciels de banques de données
L’utilisation de logiciels de gestion de l’information
Le travail de l’élève
77

Des activités non spécifiques à la réalisation d’activités
pratiques :
–
–
–
–
–

Réflexion
Extraction d’informations
Pratique d’un raisonnement, compréhension
Mémorisation
Communication écrite, orale
Des activités spécifiques à la réalisation des activités
pratiques :
–
–
Observation
Manipulation, mesure
Expérimentation
Certaines formes de communication
(ex. : confrontation argumentée des résultats)
Les productions des élèves
78

Des productions non spécifiques aux activités pratiques
(également productions à partir d’activités documentaires) :
 productions textuelles


productions graphiques


textes diversement mis en forme, tableaux…
dessin, schéma, courbes …
Des productions spécifiques aux activités pratiques :
 productions numériques


feuilles de tableur, graphes, images traitées…
productions techniques

préparations microscopiques, dissections, résultats concrets de
manipulations (ex : antibiogramme)
Concevoir des séances intégrant
des activités pratiques
79







Utiliser le même canevas que pour une séance s’appuyant
sur des documents
Ne pas enfermer l’élève dans une fiche TP « clé en main »
aux multiples étapes et questions :
→ travail solitaire ≠ travail autonome
Privilégier des consignes globales, des questions ouvertes.
Séparer la démarche (raisonnement, questionnement) et les
protocoles (fiches techniques, encadrés)
Favoriser le travail collaboratif , le travail en groupes, en
ateliers…
Exercer l’esprit critique sur la validité des résultats, leur
valeur statistique…
En TP aussi l’élève a le droit de se tromper!
A vous!
80

Découvrir des activités pratiques intégrant les TIC
-Réalisation d’observations microscopiques
avec capture d’image
- Utilisation de logiciels de simulation.
L’évaluation
Evaluer…comment?
82
-
en relation directe avec l’enseignement dispensé.
dans la perspective des examens terminaux.
implique la mise en œuvre d’un enseignement au
service de l’acquisition de compétences =
connaissances + capacités + attitudes.
Les conséquences pour l’évaluation
83



Evaluation de la maîtrise des ressources : connaissances, capacités
et attitudes
→ Une évaluation variée :
Réponse rédigée ou orale
Dessin scientifique, schéma…
Tableau à compléter
Activité pratique à réaliser…
L’évaluation de la compétence se réalise lors de la réalisation d’une
tâche inédite et complexe qui mobilise plusieurs ressources
articulées entre elles.
Exigence de suivi de l’acquisition des ressources : évaluation
formative et grilles de suivi.
Evaluer…quand?
84
• En amont de l'apprentissage : évaluation diagnostique
• bilan des difficultés et des lacunes, des acquis et des
potentialités.
→ situation initiale
• Au cours des séances : évaluation formative
• Support = activités d’apprentissage
permettant un suivi individuel des apprentissages.
L’auto-évaluation

L’auto-évaluation : tout au long des apprentissages
 L’élève
s’évalue lui-même sans l’intervention d’un tiers
 corollaire de l’évaluation formative en confrontant
l’évaluation de l’élève à celle de l’enseignant.
Evaluer…quand?
86
•
À la fin d’une étude : évaluation sommative
• Ne porte que sur les connaissances et capacités ayant
donné lieu à apprentissage.
• Permet de tracer le bilan des acquisitions et des progrès
• Tient compte de la progression dans les apprentissages.
• Occasion d’échanges au sein des équipes disciplinaires et
devoirs communs.
• L’évaluation sommative des capacités
techniques et de certaines capacités
méthodologiques s’effectue au cours des
séances.
L’évaluation sommative à la fin d’une
étude
87





De durée raisonnable
Porte sur les connaissances et sur les capacités.
Colonne « Connaissances » = connaissances et
vocabulaire exigibles.
L’élève sait ce qu’on attend de lui : contrat
Barème 50% d’acquis notionnels + 50% d’acquis de
capacités
Evaluer des acquis notionnels
88

Le questionnement porte exclusivement sur la
trace écrite notionnelle bien identifiée des
différentes séances faites en classe.


Les seules connaissances exigibles sont celles du
BO.
La forme du questionnement, par sa diversité,
doit limiter dans certains exercices les
obstacles à la restitution de connaissances
(question courtes, expression graphique, QCM)
Évaluer des capacités
89

On évalue des savoir-faire qui ont :
 été acquis « en faisant » lors de la mise en activité
des élèves
 été exercés au travers de la mise en œuvre d’une
démarche d’investigation.
 donné lieu à des productions et prestations
individuelles.
→ Ces productions constituent une partie de la
trace écrite conservée par les élèves

On y retrouve les quatre composantes de la démarche
scientifique: s’informer, réaliser, raisonner et
communiquer,
explicitées dans le programme dans la colonne
« Capacités déclinées dans une situation d’apprentissage »
Évaluer des capacités
90

Evaluer ces acquis, c’est évaluer des productions
ou prestations individuelles (gestuelle,
intellectuelle, écrite ou orale)

Cela implique de définir des critères et des
indicateurs

Certaines ont leur place dans les évaluations
bilans : celles des composantes s’informer,
raisonner et communiquer.

D’autres devront être évaluées en cours de
progression : réaliser, certaines productions de
communication.
Capacités à évaluer en cours de
progression
91
pratique d'une étape de la démarche scientifique
(proposition d'un protocole expérimental, exploitation
de résultats...),
• geste technique (suivi d'un protocole, réalisation
d'une préparation microscopique, utilisation du
microscope, d’un logiciel...),
• communication scientifique (réalisation d'un dessin
d'observation, d'un schéma fonctionnel, traitement
d’image, compte-rendu de démarche de résolution...).
•
Attention!
92



Pour pouvoir évaluer les savoir-faire, l’élève ne
doit pas être bloqué par un déficit de
connaissances.
Exemple : La réussite de la consigne « Présenter les
échanges entre un organe et le sang sous forme
d’un schéma » est conditionnée par la maîtrise des
connaissances.
Exemple : Evaluation d’un schéma fonctionnel en
tâche complexe Comprendre comment le dioxyde
de carbone est éliminé?
A vous!
93
Analyser des évaluations
Consigne :
- Réaliser une analyse critique de quatre
sujets d’évaluation-bilan à partir des
exigences présentées.
- Proposer les améliorations nécessaires
(s’appuyer aussi sur le BO pour les
capacités évaluables)

Apprentissage//évaluation
94


Identifier et communiquer à la classe les capacités visées lors
des activités proposées en classe et lors des évaluations.
Rechercher l’acquisition d’autonomie :
 En proposant des aides en cours d’apprentissage
 En donnant les critères et indicateurs de réussite permettant
l’autoévaluation.


En mettant en place l’évaluation par les pairs.
Appliquer une logique de contrat de confiance :
Critères de réussite = critères d’évaluation
95
Fournir des indicateurs de réussite
pour la réalisation d’activité
Un contrat pour l’évaluation- bilan
97
Pour réussir mon évaluation-bilan sur le chapitre :
Le peuplement du milieu par les végétaux
Je dois savoir
que l’installation des plantes à fleurs dans un milieu est assurée par les semences
que les semences sont les formes qui permettent aux graines d’être disséminées
comment les semences peuvent être disséminées
que les mousses et les fougères ne produisent pas de graines
que l’installation des mousses et des fougères est assurée par les spores
que l’envahissement d’un milieu assuré par différentes parties du végétal est la reproduction
végétative
quelles sont les parties du végétal qui peuvent être impliquées dans la reproduction végétative
comment l’homme influe sur le peuplement des milieux
Je dois être capable de
extraire les informations utiles d'un document (texte, illustrations, tableau, schéma...)
traduire l’information sous la forme demandée (phrases, tableau ou schéma à compléter …)
formuler une hypothèse sur le mode de dissémination d’une semence en fonction de ses caractères
reconnaître si l’influence de l’homme sur le peuplement est directe ou indirecte
faire un dessin scientifique
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