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Lionel Floc'h - Portrait de
Max Jacob, 1933
L’hommage au poète quimpérois Max Jacob (1876-1944)
Le fonds dédié à la mémoire de Max Jacob comprend des réalisations de sa main ainsi que des œuvres
réalisées par ses amis artistes. Des amitiés du bateau-lavoir à Paris aux rencontres quimpéroises avec Jean
Moulin, alors jeune sous-préfet, créateur et amateur d’art, toute une époque est évoquée par des dessins,
gouaches, photographies et manuscrits.
Pierre de Belay, Jean Cocteau, Amadeo Modigliani, Jean Moulin, Pablo Picasso, Roger Toulouse…
Jean Moulin (1899-1943), "La Pastorale
de Conlie", 1935
Quimper, ville natale du poète Max Jacob (1876-1944),
occupe dans sa vie et dans son œuvre une place majeure. D
’innombrables poèmes, un roman, une pièce de théâtre s
’attachent à en décrire les moindres recoins et sa vie
quotidienne, la rue du Parc, les passerelles sur l’Odet, le
nouveau théâtre, les allées de Locmaria, les ruelles qui
descendent du lycée... Max Jacob revient régulièrement à
Quimper, y retrouve ses amis et sa famille.
Grâce à de multiples dons et legs provenant des amis de
Max Jacob et à quelques acquisitions, le musée présente
une suite de photographies, lettres, petits objets et
souvenirs les plus divers qui témoignent de la vie du poète
: le carnet de pension, dont la couverture lui sert de palette,
un minuscule autel, l’étoile jaune, le chapelet qu’il tenait
dans ses mains à sa mort, la croix d’Ivry... Sont évoqués la
vie à Paris rue Ravignan près du Bateau-Lavoir où avec
Picasso et Apollinaire, il contribue à jeter les bases de « l
’art moderne », les deux longs séjours à
Saint-Benoît-sur-Loire et les fréquents voyages à Quimper
et Douarnenez.
Des livres de l’inventeur des poèmes en prose, dont
quelques éditions originales ou illustrées, viennent
ponctuer cette évocation biographique, depuis l’Histoire
du roi Kaboul Ier et du marmiton Gauvain jusqu’à Ballades, en passant par Saint Matorel, le célèbre Cornet
à dés, La Défense de Tartuffe, Le Laboratoire central, Le Roi de Béotie ou Le Cabinet noir. Différents
souvenirs, documents et lettres mettent plus spécialement l’accent sur les amis bretons, Pierre et Jean Colle,
Louis Guillou, les frères Villard...
Au contact de ses amis peintres, Max Jacob entreprend de dessiner, surtout à la gouache. Parallèlement à
son œuvre poétique, il mène une carrière de peintre, exposant régulièrement, vendant d’innombrables petites