Musée de la Ville de Nouméa - Le Cercle du Musée de la Ville

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Musée de la Ville de Nouméa
Réalisé par la cellule pédagogique et
le Musée de la Ville de Nouméa
Le 1er septembre 1939, Hitler lance ses armées sur la Pologne. En Angleterre et en
France, en réponse à l’attaque subie par leur alliée, on décrète la mobilisation
générale.
Face à cette nouvelle guerre, la mobilisation s’organise aussi en Nouvelle-Calédonie.
L’arrêté concerne uniquement la Nouvelle-Calédonie.
Vrai
Faux. Pourquoi ? Il y a aussi les Nouvelles-Hébrides et Wallis.
Près de 800 citoyens français sont concernés par la mobilisation.
Vrai
Faux. Pourquoi ?…………………………………………………..
Les hommes rejoignent la France dès 1939.
Vrai
Faux. Pourquoi ? La France capitule début 1940.
L’invasion allemande se fait en France métropolitaine le 10 juin 1940.
Vrai
Faux. Pourquoi ? Le 10 mai 1940.
La France capitule le 16 juin 1940.
Vrai
Faux. Pourquoi ?…………………………………………………..
« 2 septembre 1939
Mobilisation générale !
Déclaration de la guerre !
La France était bien loin, mais
l’heure était trop grave pour
accepter de vivre dans l’opulence
et la tranquillité »
Une Calédonienne, Raymonde JORE
Une nouvelle guerre s’annonce
Le 17 juin 1940, c’est la consternation : la France a capitulé. Il paraît certain que
la France s’oriente vers un armistice, mais par contre l’Empire britannique continue
la lutte.
C’est alors que les Calédoniens, comme le reste du monde entendent le lendemain, la
voix d’un presque inconnu : Charles de Gaulle.
. Que veut dire : « la France n’est pas seule » ? Que propose-t-il de faire ?
La France a des alliés, mais aussi des colonies. Il propose de résister.
Il va s’en suivre une période de troubles pour notre île. Même si Radio Saïgon
proclame : " C’est au tour des Français d’Outre-mer de lutter", il faut du temps pour
que les Calédoniens prennent véritablement position.
Complète ce texte sur la période de juin 1940 à septembre 1940.
Le gouverneur de Nouvelle-Calédonie, M. Pélicier semble hésiter entre continuer la lutte
auprès des Gaullistes, et se soumettre au nouveau gouvernement de Vichy. La population,
elle, veut lutter avec De Gaulle. C’est ainsi que le 14 juillet 1940, certains jeunes
Calédoniens comme Marcel Kollen, Louis Boyssery, Roger Gervolino, Jean Gadoffre,
Charles Chatelain, organisent un dépôt de gerbes pour célébrer la fête nationale alors que le
gouverneur ne fait rien.
Courant août, le gouverneur Pélicier prend enfin position pour Vichy et promulgue les
premières lois vichystes. En réponse, certains Calédoniens comme Georges Dubois créent les
comités De Gaulle. La population a tranché et le 19 septembre 1940 au matin, les
broussards gagnent Nouméa. La population de la ville les rejoint pour accueillir le
gouverneur Sautot et réaliser le ralliement à la France Libre à 14 heures.
Le 18 juin 1940, Charles de Gaulle lance
un nouvel appel à la radio anglaise :
« La France n’est pas seule !... Cette
guerre n’est pas tranchée par la bataille de
France…
Quoi qu’il arrive, la flamme de la
résistance française ne doit pas s’éteindre et
ne s’éteindra pas… ».
L’appel du 18
j
uin
En première page du Journal officiel de Nouvelle-Calédonie, quelques jours après le
ralliement, on peut lire : « Par télégramme du général de Gaulle, chef des Français
Libres à Londres, M. Sautot Henri a été nommé gouverneur de la Nouvelle-
Calédonie, commissaire général de la France Libre dans le Pacifique et Haut-
commissaire de la France Libre aux Nouvelles-Hébrides ».
.Dessine le drapeau de la France Libre
Colorie le drapeau en respectant les couleurs.
En se ralliant au général de Gaulle, la Nouvelle-Calédonie s’est engagée à continuer
la lutte auprès de la Grande-Bretagne. En conséquence, le recrutement des
volontaires est aussitôt mis en œuvre.
Quel est le surnom de ce bataillon et pourquoi ?
Le bataillon des guitaristes, parce qu’ils emmènent des ukulélés.
Qui les commande ?
Félix Broche.
Quand part le premier contingent ?
Le 5 mai 1941.
Qui est représenté sur cette photo ?
Les soldats du Bataillon du Pacifique.
De quelle origine sont les soldats qui
composent le bataillon ?
Ils sont calédoniens, mélanésiens,
tahitiens, néo-hébridais.
Le 19 septembre, la Nouvelle-Calédonie se rallie à la France Libre.
Arrivé en Afrique, le Bataillon du Pacifique entre dans la guerre...
(Extrait du journal de marche de Marcel Drémon)
4 juin 1942
6h- Nous subissons des tirs d’artillerie. Nos 75 ouvrent le feu sur des
véhicules à l’est et au Sud-est de notre position.
8h05- Bombardement par 12 stukas
8h35- Retour des 12 stukas mais 3 avions sont abattus par notre DCA.
9h10- Nouveau bombardement par 12 stukas. Les chasseurs anglais arrivent
et l’ennemi prend la fuite.
11h – Le capitaine de Brécourt me confirme que le 2 juin un officier allemand
et un officier italien se sont présentés à notre général pour lui demander de se
rendre. Hier le général Rommel a renouvelé cette démarche auprès notre
général : « Rendez vous, sinon vous serez tous exterminés ».
11H30 – Note de service à toutes les unités : « Il faut tenir la position de Bir
Hakeim coûte que coûte. Nous attendons l’ennemi et il ne nous aura pas »
signé Koening.[..]
18h : Bombardement par 12 stukas. Après le bombardement visite du
lieutenant colonel Broche. Devant le camion de Rabot, il nous dit : « Courage
les enfants ! Dans deux ou trois jours ce sera fini. Savez vous que nous
sommes à l’honneur de la presse mondiale. Bir Hakeim défendu par les FFL,
c’est le Verdun de Lybie.
8 juin 1942
6h- Reprise des tirs d’artillerie lourde, de plus en plus forts. [..]
17h50- Attaque de notre position par environ 50 stukas. Une bombe de 50kg
tombe à quelques mètres de PC du colonel. Un nuage de poussière et de poudre
couvre pendant un bon moment la tranchée où nous sommes abrités. La
tranchée avait environ 1,60m de profondeur. Nous étions recouverts de
terre.[..] Nous menons une vie de rats dans la tranchée du matin au soir.
9 juin 1942
7h- L’artillerie lourde nous bombarde. [..]
21h30- J’apprends la mort du lieutenant- colonel Broche et celle du capitaine
de Bricourt, tués tous les deux par le même obus d’un canon de 50 ennemi.
Nous venons de tout perdre au Bataillon du Pacifique. Le colonel Broche
avait une grande valeur militaire et il était un vrai père pour son
Bataillon.[..]
10 juin 1942
6h- Nos 75 ouvrent le feu. Nous avons tous la vengeance dans le cœur.
L’ennemi paiera cher la mort de nos deux chefs. Tous les hommes du
Bataillon ont le cafard.
21h- Ordre du QG de quitter la position dans la nuit. L’ordre provient de l’état
major anglais. [..]
23h15- Les camions se mettent en colonne et prennent la direction de la
chicane sud-ouest pour sortir. Le mouvement se fait sous le feu des
mitrailleuses ennemies. [..] La bataille fait rage. Des véhicules sont
détruits [..]
11 juin 1942
6h- Nous nous arrêtons à environ 15km du champ de bataille.[..] Nous
donnons les premiers soins aux blessés. Le passage des lignes a été terrible.
C’est un miracle d’être sorti sain et sauf de cet enfer.
Dans le sud nous trouvons le commandant de l’artillerie de la division, le
commandant Charazé qui prend le commandement de notre petit convoi.
13h- Arrivée à El Adem. Nous avons les félicitations d’un général anglais.
C’est grâce à nous que la 8ème armée a pu se regrouper. Il nous apprend
également que 3200 hommes ont pu quitter la garnison de Bir Hakeim.
18h30- Le général anglais nous donne l’ordre de rejoindre les FFL à Gambut
car les Allemands attaquent.
Quelle bataill
e
évoqu
e
Marcel Drémon ?
La bataille de Bir Hakeim.
Pourquoi le commandant Félix Broche parle
t-il de Bir Hakeim comme du Verdun de
Lybie ?
Parce que les hommes s’enterrent comme à
Verdun.
Que se passe t-il de dramatique le 9 juin
1942 ? Dans quel état d’esprit sont les
soldats ?
Le lieutenant colonel Broche est mort. Les
hommes n’ont pas le moral.
Comment se passe le repli de la position ?
Le mouvement se fait sous le feu des
mitrailleuses ennemies.
Pourquoi fallait-il absolument tenir la
position ?
Pour stopper l’avancée allemande.
Où se rend le Bataillon ensuite ?
Il se rend à Gambut.
Ce témoignage vient d’un homme du 1er
contingent du Bataillon. Sera-t-il le seul
contingent?
Non. Un deuxième contingent part en 1943.
L’épopée du Bataillon du Pacifique
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