Projet référentiel professionnel BTSA « Productions animales »
Aux différents secteurs d’activité s’ajoute l’environnement de la « gestion de l’animal » ou de l’élevage
en général commun à l’ensemble des espèces au moins dans leurs modes d’action. Les acteurs sont
inclus dans les filières de production et de commercialisation ou indépendants (vétérinaires et services
de contrôles,…).
Les services de l’Etat, les collectivités territoriales, les structures consulaires et professionnelles, les
instituts techniques, les syndicats professionnels, les « livres généalogiques, » l’organisation de la
santé animale avec les vétérinaires et les structures sanitaires, les organismes d’expérimentation et
de recherche, les organisations de consommateurs, les associations de protection de
l’environnement,… constituent les principaux organes d’orientation des filières de la production et de
la commercialisation animale. Cet environnement assure les services de contrôle et de production de
références destinés aux éleveurs pour la gestion des productions. Ils contribuent à l’évolution des
systèmes d’élevage et de production ou à la gestion de la mise en marché et du contrôle des
échanges. Ils assurent la veille sanitaire pour l’élevage, « l’animal » et la santé humaine. Ces
intervenants accompagnent la valorisation des animaux ou de leurs produits, la gestion des
ressources pour l’élevage et les moyens de production.
Les collectivités territoriales s’intéressent de plus en plus aux questions de l’élevage et de la
« présence animale », traditionnellement par la gestion des abattoirs. Mais elles agissent également
aujourd’hui au niveau du développement économique ou des questions touchant à l’animal en ville ;
(dont font partie la sécurité publique et la sécurité sanitaire traitées par les Services Communaux
d’Hygiène et de Santé ou/et les services des espaces verts) ou encore pour le développement
territorial en matière de cadre de vie et par l’accueil en espace rural ou les loisirs.
Aux services de l’Etat, des collectivités et structures professionnelles d’appui ou de contrôle, un
ensemble d’organisations privées, associatives, ou de coopératives viennent s’ajouter comme acteurs
qui s’intéressent aussi au suivi technique et économique des productions, à la sauvegarde des
espèces et de la biodiversité. Les industries pharmaceutiques et de l’alimentation animale ou plus
globalement les producteurs et distributeurs de produits pour l’élevage représentent des secteurs
économiques importants. Outre le développement de méthodes de gestion technico-économique, ou
de maîtrise environnementale, leurs objectifs reposent aussi très fortement sur une fonction de conseil
technique et commercial visant la distribution d’aliments et d’intrants, la commercialisation de
matériels, d’équipements et accessoires pour animaux ou de produits vétérinaires et d’hygiène en
élevage. Globalement, il s’agit de structures de distribution de produits dits « inertes » ou de
« conseils orientés » par leurs fonctions commerciales à destination des éleveurs et des propriétaires
d’animaux.
Chaque filière cible des segments de marchés et s’organise pour produire, valoriser, promouvoir et
distribuer ses productions et ses produits. Elle engage sa responsabilité et développe des politiques
« qualité » spécifiques à un produit ou une gamme, souvent en lien avec les territoires ou en fonction
des réglementations (certifications, labels, AOC, chartes de produits du terroir,…). Les signes de
qualité associés à la « certification environnementale des activités » se multiplient et sont susceptibles
de certifier tout ce qui intéresse les modes de production, la qualité des produits ou leurs origines
territoriales.
Dans l’environnement de l’élevage, des services de mise en marché des productions ou de « gestion
de l’animal et de ses effets sur l’environnement» se structurent ou se développent. Ils assurent le suivi
« qualité » et réglementaire. Ils gèrent les animaux lors de l’abattage ou de leur traitement en abattoir.
Les structures d’équarrissage pour gérer les cadavres et déchets d’origine animale assurent des
services importants pour la santé et l’environnement. Les services de gardiennage ou pension
(chevaux ou animaux de compagnie,…) sont actifs. La gestion animale implique aussi des structures
de stations d’évaluation génétique, de fourrières et stations d’allotement (mise en quarantaine, par
exemple). Il faut y ajouter des structures organisatrices de manifestations publiques : organisation de
courses, de foires et comices agricoles, la gestion de parcs animaliers, gestion de concours,… Les
organisations commerciales et professionnelles spécialisées (SICA d’abattage et de transformation,
magasins spécialisés …) renforcent leur action autour de différents types de circuits de
commercialisation. Elles viennent en complément des activités des sociétés de transport d’animaux
vivants, des groupements de producteurs, les syndicats d’éleveurs ; et sont suivis par l’action des
vétérinaires à chaque niveau de la « gestion de l’animal »… Cet ensemble d’intervenants constitue