
Le principal assureur agricole néo-zélandais, Farmers 
Mutual Group (FMG), est confronté à un problème 
lié aux sinistres incendie qui doit sûrement être 
unique en son genre parmi les entreprises membres 
de l’ICMIF : le nombre de tracteurs agricoles qui 
prennent feu chaque année. Les coupables – les 
pyromanes responsables d’une série de sinistres – sont 
les étourneaux. Ces oiseaux aiment bâtir leur nid dans 
des endroits chauds, sombres et secs et il s’avère que 
les compartiments moteur des tracteurs, sont parfaits 
pour cela !
Face à ce problème, la mutuelle a mené une campagne 
intensive par le biais de YouTube et d’autres médias 
pour persuader les agriculteurs de « s’arrêter et 
soulever le capot » : soulever le capot du moteur pour 
vérifier s’il y a un nid avant de mettre le contact et 
faire démarrer le tracteur. Cette initiative a donné 
d’excellents résultats. « Ces cinq dernières années, 
en dépit du nombre croissant de tracteurs assurés par 
la mutuelle, nous avons réussi à réduire de moitié le 
nombre et la valeur des demandes d’indemnités pour 
incendie de tracteurs reçues par FMG », déclare le 
Président Directeur Général de FMG, Chris Black.
C’est un exemple de l’excellente capacité de FMG à 
comprendre son cœur de marché, les agriculteurs et 
les cultivateurs néo-zélandais. « FMG a été créée il y 
a 110 ans par des agriculteurs pour des agriculteurs. 
A l’époque, le sentiment était que les assureurs 
étrangers ne comprenaient pas vraiment les risques 
liés à l’agriculture néo-zélandaise, et que le coût de 
l’assurance était trop élevé », explique Chris. Il fait 
observer que la Nouvelle-Zélande demeure un pays 
où l’agriculture occupe une place importante et 
où les produits agricoles constituent sa principale 
exportation. « L’objectif premier de FMG en tant que 
mutuelle qui a résisté à l’épreuve du temps est  
d’« améliorer le sort de la Nouvelle-Zélande rurale », 
dit-il.
L’industrie de l’assurance en Nouvelle-Zélande 
continue à être essentiellement entre les mains de 
compagnies étrangères, avec deux grandes entreprises 
australiennes détenant plus de 70 % du marché. FMG 
détient actuellement une part de marché globale 
relativement petite, environ 5 %. En revanche, en 
termes d’activité d’assurance générale dans les zones 
rurales, elle obtient près de 50 % de part de marché. 
« FMG est considérée comme l’expert en conseils en 
matière de risques agricoles et en assurance agricole. 
Ceci est notre avantage concurrentiel essentiel », 
affirme Chris.
La taille relativement petite de FMG l’a néanmoins 
encouragée à adopter une stratégie de croissance très 
déterminée. « Nous devons prendre de l’expansion, 
ce qui permettra de réduire nos coûts unitaires de 
service, afin de continuer à être compétitifs à long 
terme », déclare-t-il. 
Développer la fidélisation 
de la clientèle 
Chris Black a pris la direction de FMG à la fin de 
2008 et depuis lors, il supervise une entreprise qui 
a doublé de taille, en termes de revenu aussi bien 
que d’effectifs. La mutuelle cible en partie les petits 
exploitants et les clients particuliers potentiels de la 
Nouvelle-Zélande rurale et provinciale qui ne sont pas 
directement impliqués dans une activité agricole, mais 
elle réussit aussi à développer son volume d’activités 
sur son cœur de marché, grâce à l’élargissement de la 
gamme de produits achetés par la clientèle existante et 
l’acquisition de nouveaux clients. La solide réputation 
de FMG a contribué à impulser ce développement. 
« Nous nous servons comme outil principal de 
Net Promoter Score (NPS) pour mesurer le taux de 
recommandation par les clients. Nous avons été ravis 
de constater qu’au cours des cinq dernières années, 
notre NPS a augmenté de +11 à  
Chris Black
VOICE MAGAZINE • SEPTEMBRE 2015  3
LEADERSHIP