Plasticité(s) synaptique(s) dans l’Amygdale et le cervelet Neuropsychopharmacologie 2015-2016 Plasticité(s) synaptique(s) dans l’Amygdale Cortex sensoriel (Auditif) Thalamus évaluation objet contexte Hippocampe Noyau latéral Information sensorielle Nombreux circuits synaptiques dans chaque noyaux Noyau basolatéral Noyau basal accessoire Amygdale Noyau central Substance grise périaquéducale Strie terminale Hypothalamus latéral Axe hypothalamo-hypophysaire Réponse motrice Système nerveux autonome Rappels 1 Voie ‘courte’ du thalamus dans la LA: l’information brute arrive rapidement et déclenche une réaction de peur. Ex: quelqu’un entre à l’improviste dans une pièce, on sursaute avant de réaliser qu’il s’agit d’un être connu de soi-Vision d’un morceau de bois qui ressemble à un serpent. Même non spécifique, cette voie permet d’alerter le système et d’augmenter l’attention du sujet. Voie corticale : l’information est évaluée et arrive avec un certain retard. Le cortex peut moduler l’information initiale et la réfréner. Ex: on réalise que le ‘serpent’ n’est en fait qu’un morceau de bois inoffensif. Rappels 2 •Le rôle de l’Amygdale dans le comportement de peur a été mis en évidence à la suite de lésions pathologiques chez l’humain et expérimentales chez l’animal. •Chez l’humain, des lésions de l’Amygdale diminuent le comportement de peur, l’anxiété, les manifestations du stress (ulcère gastrique) et l’appréciation du danger, ainsi que la perte de reconnaissance de l’expression faciale visages surtout l’expression de la peur. Chez des patients dont l’hippocampe est lésé mais pas l’Amygdale, le conditionnement de peur* fonctionne sans que le patient ne puisse évoquer consciemment ce qui lui arrive (mémoire déclarative). En effet, l’hippocampe est le siège de la mémoire déclarative alors que l’Amygdale est plutôt un des centres de la mémoire implicite accédée de manière automatique/inconsciente. L’exposition à un stimulus subliminal (de très courte durée pour être perçu consciemment) peut faire l’objet d’une mémorisation inconsciente. *Le fear conditioning chez l’humain est produit par association d’un CS (stimulus neutre-son neutre) à un stimulus aversif (son de forte intensité 100dB). On peut mesurer les paramètres du stress et utiliser l’IRM pour quantifier la réponse émotionnelle. Rappels 3 •Mémoire implicite et déclarative: par exemple, une personne se brûle avec une casserole étant enfant. A l’âge adulte, l’individu sait qu’il ne faut toucher de trop près les casseroles trop chaudes. Mais si en plus l’individu a la phobie des casseroles et des cuisines, cela veut dire qu’implicitement (grâce à l’Amygdale), les casseroles sont assimilées à des stimuli aversifs. •L’émotion peut améliorer la mémoire déclarative, grâce à l’influence de l’Amygdale sur l’Hippocampe. En général on se souvient bien d’évènements s’ils sont chargés d’émotion. Des patients avec des lésions de l’Amygdale ne se souviennent pas mieux d’évènements chargés d’émotion que d’évènements neutres. Par contre, des patients avec un hippocampe altéré se souviendront mieux d’évènements émotionnels. •Un défaut d’activité de l’Amygdale peut conduire à une diminution de perception des expressions faciales, en particulier la peur. Ceci suggère que l’Amygdale pourrait jouer un rôle dans le comportement social. • Une expérience a été réalisée sur des primates: l’inactivation de l’Amygdale chez les adultes entraîne une diminution du comportement de peur (serpents), mais n’altère pas le comportement social. Par contre chez des primates jeunes, l’inactivation de l’Amygdale entraîne, à l’état adulte, un comportement social fortement altéré avec une absence de lecture des expressions faciales. Ceci a conduit à avancer l’hypothèse d’un dysfonctionnement de l’Amygdale dans l’autisme. Une forte activité de l’amygdale est associée à un retrait social, à une diminution de la confiance dans les autres et aux phobies. En particulier, la confiance est augmentée quand l’amygdale est endommagée. Conditionnement de peur et extinction chez l’animal (test comportemental de référence pour tester l’activité de l’amygdale chez les rongeurs) Hippocampe + Amygdale Amygdale Autres situations conduisant à une activation de l’amygdale: -exposition à un prédateur (odeur ou présence); -perturbation de la hiérarchie sociale (dominantdominé); -situation anxiogène (‘elevated plus maze’). rappel du CS Amygdale Rappel répété du CS Extinction du conditionnement Approches expérimentales utilisées : -Electrophysiologie : Tranches de cerveau et stimulation des afférences; -Pharmacologiques : Inactivation des noyaux amygdaliens (activation des récepteurs GABAA); -Inactivation par lésion des différents noyaux; -Comportement: fear conditioning; -Utilisation de l’expression de gènes précoces (c-fos, par exemple) pour déterminer une implication sélective des noyaux amygdaliens dans différentes situations : approche expérimentale moins invasive que des lésions des noyaux amygdaliens. Exposition à un prédateur Comportement agressif de dominant Stimulus nociceptif Fear conditioning et plasticité dans le noyau latéral Cortex Auditif Thalamus CS Noyau latéral Afférences excitatrices (glutamate) Etude de la plasticité entre les afférences thalamiques et les neurones amygdaliens (LA): La stimulation à haute fréquence des afférences déclenche une LTP post-synaptique dépendantes des récepteurs NMDA. Rôle de la NOsynthase NOS activée après stimulation des récepteurs NMDA 7-Ni : 7 nitroindazole inhibiteur de NOsynthase Entre les afférences corticales et la LA, la LTP est présynaptique induite par association de stimulations sur les afférences corticales et thalamiques Cette LTP serait dépendante de récepteurs NMDA ‘présynaptiques’: bloquée par le CPP (antagoniste NMDA) mais insensible à un antagoniste intracellulaire (MK-801) ainsi qu’au Ca2+ intracellulaire. Par contre, elle est dépendante du Ca2+ (canaux calciques de type L) et d’une augmentation du taux d’AMPc. Dans le noyau central la LTP a aussi un caractère présynaptique Neurone Cortical Neurone Thalamique AMPA NMDA GABAA GABAB Neuromodulateur Interneurone Neurone LA Modulations de la plasticité synaptique dans l’Amygdale par modulation des interneurones GABAergiques: Interneurone GRP Monoamines Neuropeptides (ocytocine, vasopressine) Le renforcement de l’activité des interneurones a des effets anxiolytiques , diminue l’acquisition de souvenirs aversifs et atténue la LTP [d’où l’intérêt des benzodiazepines qui renforcent l’action du GABA]. La recherche de gènes exprimés dans l’Amygdale par rapport à l’hippocampe a permis de démontrer la présence de gastrin releasing peptide (GRP) sélectivement dans l’Amygdale Le gastrin releasing peptide exprimé sélectivement dans l’Amygdale Augmentation du freezing à long terme chez les KO GRPR Piscine de Morris Contrôles réalisés avec d’autres tests comportementaux Rôle physiologique du GRP : augmentation de la transmission synaptique GABAergique dans les neurones de l’Amygdale basolatérale Rôles controversés du GRP dans la plasticité amygdalienne ? Ici, les animaux déficients en GRPR ont un freezing augmenté à un seul CS mais pas à plusieurs. De plus, la LTP n’est absolument pas augmentée. La Noradrénaline facilite la LTP aux niveau des synapses thalamo-amygdaliennes (LA) en inhibant des interneurones GABAergiques. Des antagonistes des récepteurs β-adrénergiques (propranolol) diminuent la rétention de mémoire aversive en particulier lors de la reconsolidation. La Dopamine semble produire les mêmes effets. [Effet de ‘gating’] ‘Microcircuiterie’ synaptique dans le noyau CENTRAL Entrées sensorielles Cellules intercalées (médianes)-GABA La modulation des circuits inhibiteurs dans le noyau central peut moduler les manifestations de la peur [phénomènes de gating] LA CEL (GABA) Cellules intercalées (latérales)-GABA CEm TRONC CEREBRAL Cellules intercalées GABA (PEUR) BA Cortex préfrontal Hippocampe Rôles de l’ocytocine et de la vasopressine dans le noyau central Rappel : action opposées des deux peptides sur l’anxiété: effet anxiolytique de l’ocytocine et anxiogène de la vasopressine Récepteurs de l’ocytocine dans le CEL et ceux de la vasopressine dans le CEm. Effets excitateurs des deux neuropeptides (action des agonistes AVP, TGOT). Neurone à ocytocine Neurone à vasopressine Action inhibitrice de la stimulation des neurones à ocytocine sur l’activité des neurones à vasopressine (réponse extracellulaire globale) La stimulation des récepteurs de l’ocytocine entraîne une augmentation des courants inhibiteurs GABAergiques dans les neurones du noyau Cem. Cette inhibition est dépendante de la TTX Action inhibitrice de la stimulation des neurones à ocytocine sur l’excitation des neurones à vasopressine produite par la stimulation des afférences. Approche optogénétique pour évaluer l’impact de la stimulation BLACeA sur l’anxiété non spécifique Les neurones du noyau basolatéral sont infectés avec un virus portant la channelrhdopsine 2 ChR2 sensible à une lumière bleue (YFP en contrôle). L’illumination du BLA entraîne une excitation des neurones BLA. L’illumination des terminaisons BLACeA excite les neurones du noyau CeL. Cette illumination induit une forte inhibition de l’activité des neurones du CeM même si activés par dépolarisation Glu CeL GABA CeM BLA ChR2 Approche optogénétique pour évaluer l’impact de la stimulation BLACeA sur l’anxiété non spécifique Les neurones du noyau basolatéral sont infectés avec un virus portant la channelrhdopsine 2 ChR2 sensible à une lumière bleue (YFP en contrôle). L’illumination du BLA entraîne une excitation des neurones BLA. L’illumination des terminaisons BLACeA excite les neurones du noyau CeL. Cette illumination induit une forte inhibition de l’activité des neurones du CeM même si activés par dépolarisation Glu CeL GABA CeM BLA ChR2 L’illumination in vivo des terminaisons BLACeA produit un effet anxiolytique immédiat dans les tests de l’EPM et l’open field. video Glu CeL GABA CeM BLA halorhodopsine A l’inverse l’inhibition des neurones BLA par illumination (après infection par un virus portant une halorhodopsine qui induit une inhibition neuronale) augmente l’anxiété. Rôle différent du CEL et CEm dans le comportement de peur Inactivation par injection localisée d’un agoniste GABAergique (le muscimol) L’injection de muscimol dans le CEL augmente par ellemême un freezing non conditionné. L’injection de muscimol dans le noyau central total ou le CEL inhibe le freezing après fear conditionning Si l’injection est réalisée après un premier apprentissage, c’est l’inactivation du CEm qui altère le freezing. Deux types de neurones dans le CEL: des neurones qui sont excités en réponse à la présentation du CS après conditionnement (CELon) et d’autres qui sont inhibés par le CS (CELoff) Les neurones CELon et CELoff sont connectés synaptiquement entre eux et avec les neurones du CEm. Pas de synapses de CEm vers CEL. L’inactivation sélective des neurones CELoff (positifs pour la PKCδ) augmente très fortement le freezing: rôle régulateurs de ces neurones dans la réponse après conditionnement de peur. Rôle des MAPkinases dans l’acquisition de mémoire L’injection intrathalamique de U0126 (inhibiteur de MEKK) empêche la mémoire à long terme dans le fear conditionning (5 entraînements). Effet du U0126 après un seul entraînement : inhibition de mémoire à long terme et reconditionnement possible. L’injection de U0126 après l’entraînement empêche aussi la consolidation Pas d’effet sur la ré-activation Inhibition de la LTP dans la LA Le U0126 n’affecte pas la perception auditive MECANISMES DE L’EXTINCTION: Rôle du cortex préfrontal Neurones de ‘la peur’ et de ‘l’extinction’ dans le noyau BA •La BLA a des afférences réciproques avec le cortex préfrontal. L’activité du cortex préfrontal semble particulièrement sollicitée lors de l’extinction de mémoire émotionnelle. Lorsque le CS est présenté plusieurs fois après conditionnement l’animal s’habitue, il y a une inhibition, mais pas effacement de l’information émotionnelle. L’extinction représente une trace mnésique en soi parallèle à la trace mnésique aversive. •Des lésions du cortex préfrontal empêchent l’extinction, alors que des stimulations l’accélèrent. De plus, ce mécanisme nécessite l’activation des R NMDA, car des antagonistes NMDA empêchent cette extinction. •Un modulateur allostérique positif des récepteurs NMDA, la D-cyclosérine, faciliterait chez l’humain l’extinction des phobies. Cortex préfrontal médian BLA La combinaison de techniques d’électrophysiologie in vivo, de comportement et pharmacologique a permis de mettre en évidence ces propriétés des neurones du noyau basal de l’amygdale (le conditionnement de peur est réalisé dans un contexte donné avec un CS, l’extinction est réalisée dans un autre contexte avec rappel du CS; le comportement de peur peut être restauré par rappel du contexte de conditionnement): -Des neurones de la BA s’activent lors du rappel du contexte CS (‘fear neurons’), leur activité décline avec l’extinction; -D’autres neurones (‘extinction neurons’) voient leur activité augmenter lors de l’extinction; -Après l’extinction, un rappel du contexte dans lequel le conditionnement de peur a été réalisé éteint les neurones d’extinction et réactivent les fear neurons (réapparition du freezing chez les animaux); -Les connexions de ces neurones avec l’hippocampe ventral et le cortex préfrontal sont les suivantes : vHipp vHipp mPFC Fear neurons mPFC Extinction neurons Rôle des MAPkinases dans l’extinction Augmentation de la phosphorylation de ERK dans l’amygdale basolatérale lors de l’extinction retardée L’extinction du conditionnement de peur par un son nécessite l’activation de ERK dans le noyau basolateral de l’amygdale Activité de l’amygdale chez l’humain • • • • Fear conditioning : CS = son neutre – US = son de forte intensité (100dB) aversif; La présentation de CS augmente le signes du stress (transpiration, élévation du rythme cardiaque,…) et active l’amygdale (IRM); On peut produire une extinction de ce comportement; Des stimuli ‘effrayants’ augmentent l’activité de l’amygdale (visages, scènes, sons) Activation de l’Amygdale en réponse à des stimuli émotionnels par rapport à des neutres. Diminution de l’activité corticale chez des patients Atteints au niveau de l’hippocampe (H) ou de l’hippocampe et amygdale (H+A). Activation de l’Amygdale suite à la présentation subliminale (17ms) d’images d’yeux ‘effrayés’. Pendant l’extinction, le cortex préfrontal s’active (A). Activation de l’Amygdale en réponse à CS (B). Impact de l’anxiété de trait sur l’activité de l’amygdale. Augmentation de l’activité de la BLA en fonction de l’anxiété de trait (échelle de Spielberger) L’ocytocine diminue l’activité de l’amygdale en réponse à certains stimuli. Elle diminue aussi le couplage avec les noyaux du tronc cérébral impliqués dans les manifestations de la peur. Phobies et amygdale Différence d’activité de l’amygdale (araignées vs serpents) Arachnophobes Témoins Différence d’activité de l’amygdale (arachnophobes vs témoins) serpents araignées Cas de l’arachnophobie Plasticité synaptique dans le cervelet Rôle moteur majeur: coordination motrice, équilibre, gestion des mouvements complexes, corrections des mouvements, réflexes moteurs (réflexe vestibulo-oculaire, réflexe de clignement des paupières,…). Dysfonctionnements du cervelet associés à des désordres moteurs (ataxies) d’origine génétique ou accidentelle. La plasticité synaptique, notamment la LTD, est associée aux contrôles moteurs. Rappels anatomiques Fibres parallèles (PF) Cellule de Purkinje (PC) Cellule granulaire (GC) Fibre grimpante (‘Climbing fifer’, CF) Fibre moussues (MF) Le cortex cérébelleux se présente sous forme de couches. L’élément central est la cellule de Purkinje qui reçoit deux afférences: en provenance des fibres parallèles et des fibres grimpantes. Fibres parallèles Cellule granulaire Cellule de Purkinje Fibres moussues GABA Noyaux du Pont Cortex (auditif, visuel,…) Noyau interposé Noyau rouge Réponse motrice Fibres grimpantes Noyau de l’olive (bulbe) Entrées sensorielles périphériques (proprioception,…) Fibres parallèles Cellule de Purkinje Cellule granulaire Fibres moussues GABA Noyaux du Pont Noyau interposé Fibres grimpantes Noyau de l’olive (bulbe) Souffle d’air sur la paupière (SNC) Son (SC) Noyau rouge Réponse conditionnée de clignement de la paupière en réponse au stimulus conditionnant Protocole pour l’obtention du réflexe conditionné de clignement de paupière Avant conditionnement SC SNC Après conditionnement SC SNC L’acquisition de ce réflexe se fait avec un ‘timing’ précis: il faut un temps de 200-400ms entre SC et SNC pour avoir le réflexe. Si SC et SNC sont délivrés ensemble, il n’y a pas d’apprentissage. Par ailleurs, ce réflexe nécessite l’intégrité du circuit synaptique. Le blocage pharmacologique du noyau interposé empêche l’acquisition du réflexe. Lien entre conditionnement et plasticité : la LTD cérébelleuse • • • • Découverte par Masao Ito en 1982; Elle se produit au niveau des synapses entre les cellules granulaires (fibres parallèles) et les cellules de Purkinje après activation conjointe des fibres parallèles et des fibres grimpantes; Au plan mécanistique, elle met en jeu les récepteurs mGlu1 et une forte augmentation de Ca2+ intracellulaire qui produit une forte activation de la PKC. La phosphorylation des récepteurs AMPA localisés au niveau des synapses fibres parallèles/cellule de Purkinje par la PKC entraîne leur endocytose. D’un point de vue fonctionnel, la LTD se traduit par une diminution de l’excitabilité des cellules de Purkinje, donc d’une moindre inhibition sur les noyaux profonds du cervelet. Canaux calciques de type P (Cav2.1) Ca2+ Fibre grimpante AMPAr GluA2 P P GLU Ca2+ PKC RIP3 IP3 Gq PLC Ca2+ Fibre parallèle Canaux TRPC GLU Rôle particulier de la protéine GluD2 (ou δ2) •Récepteur homologue aux récepteurs AMPA et NMDA, longtemps considéré comme orphelin car pas de ligand trouvé. •Chez des mutants de ce récepteurs: désorganisation des synapses, absence de LTD et d’apprentissage moteur. •Actions extracellulaires : liaison de cérébelline (cbln1) protéine de stabilisation synaptique et de D-sérine (nécessaire à l’induction de la LTD). •Actions intracellulaires : liaison à des protéines d’échaffaudage et modulation de kinases. La cerebelline permet de maintenir les contacts synaptiques. Chez des animaux mutants déficients en cerebelline, on observe des déficits moteurs qui sont rapidement récupérés par injection de cerebelline. On observe une reformation des contacts synaptiques dans ces conditions. Les récepteurs GluD2 contribuent à la LTD et à l’apprentissage moteur en maintenant le récepteur GluA2 déphosphorylé sur la tyrosine 876 qui facilite la phosphorylation par la PKC sur sérine 880. En absence de GluD2, la phosphorylation par la PKC ne se fait pas, car la phosphorylation sur la tyrosine 876 créé un encombrement stérique. Donc il n’y a pas de LTD.