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Les coupons sont versés chaque trimestre, semestre ou année, au prorata du délai déjà écoulé
entre le prêt et son échéance. Ils sont soumis à l’impôt sur le revenu.
A noter : L’acquéreur d’obligations connaît ses revenus à l’avance puisque les intérêts
et le remboursement du capital sont fixés dès le départ.
Les obligations émises peuvent s’acheter directement auprès des banques. C’est ce qu’on
appelle le marché « primaire ».
Lorsqu’elles commencent à s’échanger, elles sont cotées en bourse. Ce sont alors des valeurs
mobilières, que vous pouvez acheter sur un marché appelé « secondaire ».
Leurs cours fluctuent ainsi jusqu’au remboursement de l’obligation. Leur prix peut donc être
plus ou moins élevé par rapport au moment de leur émission.
A noter : pour acheter des obligations, vous devez ouvrir un compte titres auprès d’un
intermédiaire financier. Le montant des frais varie suivant l'établissement choisi et le
montant du portefeuille. Vous pouvez aussi acheter des obligations au sein d'une
SICAV ou d'un Fonds commun de placement (FCP). Ces organismes se chargent du
choix des titres et de leur gestion.
Les obligations à taux fixe
Comme leur nom l’indique, ce sont des obligations qui rapportent chaque année la même
rémunération.
Une obligation « au nominal » (c'est-à-dire d’une valeur) de 300 € et rémunérée au taux de 6
%, rapportera chaque année 18 € à l'épargnant.
Mais le nominal peut varier en fonction des taux d'intérêts des obligations émises après
votre achat. Lorsque le taux des nouvelles obligations augmente, le cours des obligations plus
anciennes baisse. En effet, si les nouvelles obligations rapportent un intérêt plus élevé, les
épargnants n’achètent plus les anciennes qui rapportent moins d’argent, à moins de les payer
moins cher.
En revanche si les cours baissent, c’est le phénomène inverse qui se produit.
A noter : les obligations à taux fixe sont plutôt destinées aux épargnants qui cherchent
un revenu stable pour leur placement, quitte à prendre quelques risques sur leur
capital, puisque lui peut fluctuer. En période de forte inflation, elles sont défavorables.
Les obligations à taux variable
Pour les obligations à taux variable, le nominal ne change pas pendant toute la durée de
l'emprunt. C’est le taux d'intérêt qui varie en fonction des marchés financiers.
Parmi ces taux de référence on trouve notamment :
- le TMO : le taux moyen de rendement des obligations émises au cours du semestre
précédent ;
- le TME, taux de rendement moyen des emprunts d’Etat à plus de 7 ans ;
- le T4M, taux moyen mensuel du marché monétaire au jour le jour (ce sont les 4 M).
Les obligations à taux variable permettent à l'épargnant de préserver son capital tout en
prenant quelques des risques sur sa rémunération. Le prix du coupon peut en effet augmenter
ou baisser au fil des années.
Certaines obligations sont indexées, les coupons ou le capital varient en fonction d'un indice
donné. A noter : les obligations à taux variable protègent l'épargnant en période de forte
inflation.
La particularité des OAT
Les emprunts d’Etat s’appellent Obligations assimilables du trésor (OAT).
Ces placements sans risque sont accessibles aux particuliers. Elles peuvent être souscrites
auprès des banques ou des guichets du Trésor Public.
Les OAT sont à taux fixe ou à taux variable.
Le régime fiscal des obligations