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Operations
courantes
Ecritures de fin
d'exercice
Etablissement
des comptes
annuels
M721 Travaux comptables de fin d’exercice
Introduction - les écritures d’inventaire :
Les écritures d’inventaires (ou écritures de fin d’exercice). L’objectif de la comptabilité est
d’établir les comptes annuels : bilan et compte de résultat.
Les écritures courantes en cours d’exercice sont insuffisantes pour parvenir à cet objectif. Il
est donc nécessaire d’enregistrer des écritures de fin d’exercice.
On va trouver :
- Les écritures d’amortissements qui permettent d’enregistrer les pertes de valeur
définitives des immobilisations
- Les écritures de dépréciation : pour les pertes de valeurs réversibles dans le temps et
qui concerne un élément d’actif
- Les écritures de provision : dette potentielle
- Les écritures de régularisation des charges et produits en application du principe
d’indépendance des exercices
- Les écritures de variation des stocks pour régulariser le montant des stocks qui n’a
pas changer depuis le début de l’exercice
Balance des
comptes avant
inventaire
Balance des
comptes après
inventaire
Chapitre 1- Les amortissements
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Chapitre 1- Les amortissements
I- Définitions
Actif : d’après le PCG, un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur
positive pour l’entreprise et qui procure à celle-ci des avantages économiques futurs.
• Immobilisations : vont rester plus d’un an dans l’entreprise
• Actif circulant : éléments renouvelés au cours de l’année
Immobilisation : élément identifiable du patrimoine servant de façon durable à l’activité de
l’entreprise et qui lui procure des avantages économiques futurs.
Amortissement : C’est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif, en
fonction de son utilisation par l’entreprise. Du fait de l’usure physique, l’obsolescence
technique, ou des réglementations (brevets).
Attention : certaines immobilisations, comme les terrains ne sont pas amortissable.
Pour amortir un bien, il faut définir un critère pour pouvoir répartir le montant amortissable
sur la durée d’utilisation du bien, reflétant la perte de valeur réelle du bien. Certain bien
vont s’user de façon linéaire dans le temps, soit différemment selon l’utilisation que
l’entreprise en fait.
II- Les modes d’amortissement comptables
Amortissement comptable : On veut comptabiliser dans les comptes, la perte de valeur
réelle des immobilisations de l’entreprise.
Duré de l’amortissement = durée d’utilisation de l’immobilisation par l’entreprise.
Base amortissable : correspond au cout d’acquisition de l’immobilisation, de laquelle on va
éventuellement déduire sa valeur résiduelle, estimée à la valeur qu’elle aurait à la fin de la
durée d’utilisation.
Valeur résiduelle : montant net des coûts de sortie. Cette valeur doit être estimée dès
l’acquisition du bien et est retenu que si elle est significative.
Base amortissable = Coût d’acquisition (ou coût de production) – Valeur résiduelle
Chapitre 1- Les amortissements
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1- L’amortissement linéaire
La méthode consiste à constater une perte de valeur, proportionnelle au temps écoulé à
partir de la date d’acquisition du bien jusqu’à la date de fin d’utilisation.
Taux d’amortissement = 1 / durée d’amortissement en année
Annuité d’amortissement = base amortissable × taux d’amortissement
Date de départ de l’amortissement : à partir du jour de mise en service de l’immobilisation.
Exemple : matériel 22000 euros HT durée 3 ans, le 15 juillet N valeur résiduel 8455€ mise en
service 16/15.
Taux d'amorti:
33%
Durée de l'amorti :
3
Cout acquisition:
22000
Valeur résiduelle :
8455
Base
amortissable :
13545
Date de mise en service :
16-Jul
Base
amortissable
annuité
Cumul des annuités
Valeur Nette Comptable
N
13545
2069.38
2069.38
19930.63
N+1
13545
4515.00
6584.38
15415.63
N+2
13545
4515.00
11099.38
10900.63
N+3
13545
2445.63
13545.00
8455.00
2- L’amortissement variable
Pour rappel, l’amortissement constaté doit refléter la perte de valeur réelle d’une
l’immobilisation. Or parfois, l’usure d’un bien ne sera pas proportionnelle au temps écoulé.
Exemple : une perte de valeur proportionnelle à l’utilisation de l’immobilisation.
Lorsque la perte de valeur ne dépend pas du temps écoulé, il faut retenir un autre critère
reflétant l’utilisation réelle du bien, appelé unité d’œuvre.
Un distributeur de boisson s’usera en fonction du nombre de gobelets distribués
Annuité d’amortissement = Base amortissable x Nombre d’UO utilisés en N
Total des UO utilisés (sur toute la durée)
Remarque : Le calcul des UO se fait sur la base d’estimation au moment de l’acquisition du
bien.
Exemple : On achète un véhicule utilitaire pour 22000 € HT le 1er Janvier N. Durée
d’utilisation : 5ans. Amortissement en fonction des kilomètres parcourus.
N : 40000 km N+3 : 30000
N+1 : 45000 km N+4 : 30000
Chapitre 1- Les amortissements
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N+2 : 55000
Annuités d’amortissement :
N = 22000 x 40000/200000= 4400 N+1= 4950
N+2= 6050 N+3 et N+4= 3300
III- Les méthodes d’amortissements autorisés par l’administration
fiscale
L’administration fiscale n’autorise que deux méthodes d’amortissement :
- L’amortissement linéaire fiscal
- L’amortissement dégressif
1- L’amortissement linéaire fiscal
L’administration fiscale ne reconnaît pas la notion de valeur résiduelle pour le calcul de la
base amortissable.
Base amortissable = coût d’acquisition (ou de production)
Cela ne reflète pas la réalité. L’administration fiscale substitue a la durée réelle d’utilisation
une durée d’usage qui dépend du type d’utilisation et qui sera la même pour chaque
entreprise (5ans pour les véhicules).
2- L’amortissement dégressif
Cette méthode d’amortissement a été mise en place pour favoriser les investissements des
entreprises. En effet, sur les premières années d’utilisation on va pratiquer un
amortissement du bien accéléré.
Augmentation des charges baisse du bénéfice diminution de l’impôt sur les
bénéfices. Cela incite donc à investir dans des biens neufs.
Pour pouvoir pratiquer cette thode d’amortissement l’entreprise doit respecter 2
conditions :
- Les biens acquis doivent être neufs
- Doivent être utilisés pendant au moins 3 ans
Taux d’amortissement dégressif = taux d’amortissement linéaire × coefficient
Chapitre 1- Les amortissements
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Coefficient
1.25
1.75 +0.5
2.25 +0.5
Date de début d’amortissement : 1er jour du mois d’acquisition
Base amortissable = coût d’acquisition (ou coût de production)
1ère annuité d’amortissement = coût d’acquisition × taux d’amortissement dégressif (+
éventuellement prorata temporis)
Les années suivantes = Base amortissable = valeur nette fiscale =
Coût d’acquisition – Σ dotations aux amortissements (=annuités)
Valeur fiscale nette × taux d’amortissement dégressif
A la fin du plan l’amortissement, il est nécessaire de repasser à la méthode l’amortissement
linéaire, et le changement se fait lorsque le taux linéaire sur les années restants à courir
devient supérieur au taux dégressif.
Exemple : On achète un matériel industriel le 23/09/N pour 86000€ HT. Durée d’utilisation :
5ans. Méthode d’amortissement dégressif.
Taux dégressif : 1/5 x 1.75
10033.33= 86000 × 0.35 × 4/12
IV- La comptabilisation des amortissements
Les pertes de valeur définitives de certaines immobilisations ne sont enregistrées qu’une fois
par an dans les comptes, et plus précisément à la clôture de chaque exercice écriture de
fin d’exercice (ou d’inventaire).
Amortissement comptable : perte de valeur réelle (vision économique)
Amortissement fiscal : amortissement accéléré (coup de pouce de l’Etat)
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