Chapitre 4 : Le marché du travail
Mots clés
Loi de Beveridge
Loi d’Okun
Équilibre sur le marché du travail
Chômage volontaire (classique), chômage involontaire (néokeynésien)
Chômage classique, chômage keynésien
WS-PS
Salaire de réservation
Salaire d’efficience
Fordisme
Akerlof
Salaire nominal (fin de mois), salaire réel (PA)
Rigidités
Hétérogénéités
Taux de chômage
Taux de chômage d’équilibre
Production d’équilibre
I. Un retour sur les classiques : l’équilibre sur le marché du travail :
Macroéconomie, à prix flexibles : sur un modèle d’offre
Le prix est une variable d’ajustement
Équilibre instantané
Pas de problèmes de débouchés pour les entreprises. N’importe quelle quantité peut s’écouler, car les
prix s’ajustent automatiquement, et l’offre crée sa propre demande. Les facteurs de production sont
pleinement utilisés. Principe de CPP Il y a une dichotomie entre la sphère monétaire et la sphère elle.
L’équilibre global
- Équilibre sur le marché des biens et services (équilibre réel)
- Équilibre sur le marché de la monnaie, qui fixe le niveau général des prix (équilibre
monétaire par I)
- Équilibre sur le marché du travail, qui détermine le niveau d’emploi
Le marché du travail
Situation de concurrence pure et parfaite
- Homogénéité des travailleurs (interchangeables)
- Atomicité du côté de l’offre (travailleurs) et de la demande (entreprises) -> pas de pouvoir sur
les prix C’est l’entreprise qui demande du travail.
- Libre entrée et sortie (et libre négociation des contrats de travail)
- Information parfaite
À l’équilibre, il existe un taux de salaire réel tel que LO=LD
Représentation de l’équilibre classique sur le marché du travail
ND gauche : Le chômage involontaire
correspond à tous ceux qui étaient
disposés à travailler pour un salaire
d’équilibre (w/p)* inférieur au salaire
minimal institutionnel (w/p)min.
N0 droite : Le chômage volontaire
correspond à ceux qui pourraient
travailler, s’ils acceptaient le salaire
offert par le marché. Leur salaire de
réservation est supérieur au salaire
effectif.
Croisement : prix d’équilibre et
situation de plein emploi
La population embauchée : N* =
équilibre sur le marché du travail
Ici on ne conçoit pas d’autres chômeurs volontaires
Lorsque salaire réel supérieur à salaire de réservation (le salaire auquel il nous est indifférent de
travailler ou non)… Pourquoi ?
• Rapport de forces (pouvoirs et négociation) (grèves, syndicats, ext...)
• Salaire d’efficience ((Akerlof, asymétrie d’information : sélection adverse, aléa moral ; don) : la
notion de connaissance , forme d’épanouissement.) / Akerlof : on ne vit pas dans un monde
d’information parfaite. On ne connaît pas le niveau de productivité réelle des salariés. Les salaires
proposés sont irrationnels, supérieurs à la norme, mais le salarié se sent du coup reconnu, il va ainsi
de lui même augmenter son niveau de productivité (système de réciprocité).
Henri Ford (hausse du taux de salaire donc baisse rotation, baisse licenciements baisse couts
formation) : il proposa à ses salariés un salaire 2,5 x supérieur à celui du marché.
II. Développements macroéconomiques
perte
de surplus social
Chômage classique
Courbe de Beveridge
:
moins l’offre d’emplois vacants
est importante, plus le chômage augmente.
Enjeu
:
efficacité processus
de réallocation
Comparaison entre deux pays
:
différence = niveau
d’assurance, de chômage ou de revenus intermédiaires
)
(
courbe noire
C’est le pays rouge qui est plus libéral que le pays noir :
peu de chomage et peu d’emploi dispo.
.
Dans le pays noir il ya
plus d’institution de protection
du marché du travail.
Loi d’Okun, hausse de la production=> baisse du taux
de chômage et hausse de l’em
ploi, à population active
donné.
Courbe de Beverid
ge
Relation chômage et activité : le chômage est élevé en période de récession (ralentissement de l’économie, sur
2 périodes de baisse du PIB) et faible en période d’expansion.
Équation de wage setting (WS) (niveau du salaire réel)
w = P.F(u,z) -> w/P = F(u,z)
w= taux de salaire
P= niveau des prix
u= taux de chômage
z= institutions collectives (taux de développement pouvoir de négociation)
Dans le pays en bleu clair, le coût d’opportunité à ne pas travailler est le plus
important. Par exemple, si on touche en étant au chômage 99% du salaire que l’on
toucherai en travaillant, on a une forte incitation à ne pas travailler. Il y a beaucoup
d’institution dans le pays à la courbe bleu clair. è Le salaire réel varie négativement
au taux de chômage
Équation de price setting (PS) (niveau des prix) :
w=cout marginal
-À l’équilibre de concurrence pure et parfaite
P= Cm
w = P
-En marchés non concurrentiels = monopole ou oligopole, pour calculer prix de vente en fonction des marges
P>CM (idée d’un mark-up, marge , quasi-rente : µ
P=(1+µ)w
µ = mark-up, difference entre prix et coûts marginaux
15= (1+0,5)10
Salaire réel : 10/15
Influence du taux de marge sur le salaire réel Si on augmente marge, salaire réel diminue.
Cette relation est appelée relation PS (price-setting). Elle est représentée par une droite horizontale. Le salaire
réel induit par la détermination des prix est constant. Il est égal à 1/(1+ !) et donc indépendant du taux de
chômage.
Loi d’Okun
Influence du taux de marge sur le salaire réel.
Si on augmente la marge, le salaire réel diminue.
µ est l’écart entre ce qu’on paye un travailleur pour une production, et le salaire nécessaire à la
récupération de cette production
On remarque l’équation de price-setting est indifférente au taux de chômage. En revanche l’équation de Wage-
setting en dépend.
Taux de chômage d’équilibre structurel u, qui résulte
-de l’égalité entre WS et PS
-du taux de salaire
Le taux de chômage structurel est le taux de chômage
pour lequel le salaire réel choisi lors de la détermination
des salaires est égal au salaire réel induit par la
détermination des prix. Càd que l’évolution du salaire réel
doit être égale à l’évolution des prix et si ce n’est pas le
cas, il y aura chômage.
Les déplacements de l’équilibre
Déplacement de la courbe de WS, car augmentation des institutions collectives (z) (augmentation salaire
minimun) donc moins de gens travaillent. Le taux de salaire d’équilibre est resté le meme.
Déplacement de PS vers le bas, car u augmente donc moins de concurrence, le taux de salaire réel est plus
faible, augmentation du nombre de chômeurs (volontaires). Si le taux de marge augmente, l’équilibre se fait à un
salaire réel plus bas.
Taux d’emploi d’équilibre et production :
Détermination de l’emploi d’équilibre : taux d’emploi (N/pop qui peut travailler)
lorsque le taux de chômage (U/L) est à l’équilibre
Taux de chômage d’équilibre : u / Chômage : U / Population active : L / Emploi
d’équilibre : N
Taux de chômage
d’équilibre (structurel)
(L-N)/L= (pop active-le nombre de gens qui travaillent) -> chômage
Emploi d’équilibre : N=L(1-u)
Production d’équilibre Y = N associé avec emploi d’équilibre où chaque travailleur représente
une production finale. On va associer chaque niveau Y à un niveau N.
Ex : si L = 100 millions, u=5% -> N=100 millions (1-0,05)=95 millions
L’hétérogénéité des taux de chômage et taux d’emploi
-entre pays (législation, chocs macroéconomiques, politiques économiques)
-entre populations d’un même pays (jeunes, femmes, non-qualifiés)
-temps
Exercice :
Demande de travail est une fonction croissante du progrès technique et décroissante des
salaires. L’offre de travail N est considérée comme exogène et fixe.
W/P cpp=salaire d’équilibre
Tracez une représentation graphique d’une situation d’équilibre dans un plan travail-salaire réel, avec une
courbe d’offre de travail verticale et une demande de travail dont vous déterminerez logiquement la forme.
En situation de concurrence pure et
parfaite, lorsque le progrès technique
diminue, la demande de travail
diminue, et on passe de w/P à w’/P.
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