C L’ETAT FRANÇAIS ET LA COLLABORATION
Définition : collaborer = coopérer avec l’ennemi
Depuis quand ?
Très tôt dès octobre 1940, le maréchal Pétain et son gouvernement décident de collaborer ;
pour cela Pétain rencontre Hitler à Montoire (voir carte p 88 ) au nord -nord est de Tours.
Quel sens prend la collaboration ? = reprise de la grille d’analyse sur l’Europe occupée
Collaboration économique : Il s’agit de participer à l’effort de guerre allemand en
fournissant une large partie de la production agricole et industrielle à l’Allemagne. A
partir de 1943, il faut également apporter la main d ‘œuvre : c’est le STO
Collaboration politique : Le régime de Vichy traque les ennemis du Reich y compris
dans la zone libre : communistes, résistants, réfractaires au STO, en créant une police
particulièrement chargée de cette traque : la milice, uniformes noirs, larges bérets
Collaboration idéologique : Doc 4 p 88 : le régime de Vichy met en place une politique
ouvertement antisémite en créant un statut spécial pour les juifs : port obligatoire de
l’étoile jaune, carte d’identité précisant qu’ils sont de religion juive, interdiction d’exercer
certains métiers : fonctionnaires, profs, avocats, médecins…A partir de 1942, l’Etat
français organise à son tour les arrestations des juifs (enfants, femmes, vieillards..) leur
internement dans des camps de transit où ils sont parqués avant d’être déportés vers les
camps d’extermination allemands.ex : 16 juillet 1942 rafle dite du Vel’d’hiv’
II LA FRANCE DE LA RESISTANCE
A : QUELLE FRANCE?
Celle qui refuse la défaite : doc 1 p 90 :
Quelle est la date de ce discours? A quoi fait-il réponse ?
D’où est-il prononcé ? Pourquoi ?
Par qui ?
Quelle analyse fait-il de la situation en juin 40 ?
Pourquoi pense-t-il qu’il faut refuser la défaite ?
A qui fait-il d’abord appel pour résister ?
Quelle est la phrase la plus importante du texte ?
Synthèse : Qu’appelle-t-on à partir de juin 40 la France libre ? ( FFL)
Mais progressivement cette résistance a été relayée à l’intérieur même du pays par les
mouvements clandestins de patriotes et de réfractaires au STO dans des maquis souvent isolés
les uns des autres puis organisés en réseaux. En 1942, Jean Moulin est envoyé en France, à
Lyon pour organiser et unifier ces différents mouvements ; dénoncé, il a été arrêté à Calluire,
torturé par Klaus Barbie (SS) et il est mort pendant son transfert vers l’Allemagne. Mais sa
tâche a été continuée et les mouvements de résistants unifiés en FFI.