Si on ajoute les prisonniers, les travailleurs volontaires, les STO et les déportés, 2 600 000
Français travaillent directement pour les Allemands en 1944.
5) 1941 1942 : la radicalisation de Vichy.
Début 41 : les Français ne suivent plus massivement Vichy.
Août 41 : le colonel Fabien tue un officier allemand
Discours du « vent mauvais » de Pétain.
Février 1942 : procès de Riom, contre la Troisième République.
Les Allemands mettent fin au procès, qui devient ridicule.
42 : Laval à nouveau au pouvoir. Il accélère la collaboration.
6) La collaboration française. Azéma.
Pétain, Octobre 1940 : « J’entre dans la voie de la collaboration », suite à l’entrevue de
Montoire.
- Collaboration économique type Renault.
- Les collaborateurs idéologiques : Doriot et le PPF, Déat qui se veut le « Führer
français », Bucard. 40 000 à 50 000 personnes
- La collaboration d’Etat. On croit la victoire allemande certaine et on espère défendre
les intérêts français dans la nouvelle Europe allemande. Problème : c’est un marché de
dupe puisque Hitler ne donne rien en échange.
1941 : protocoles de Paris : Vichy prévoyait de mettre à disposition des Allemands les
infrastructures de l’Empire (de fait sans effet).
Fin 1942 : débarquement en Afrique du Nord, invasion de la zone Sud.
Instauration du STO et durcissement du régime.
Le régime s’écarte de plus en plus des Français jusqu’à la fin ridicule de Sigmaringen.
7) La Résistance
Appel du 18 juin 1940. De Gaulle n’a alors aucun pouvoir. Les USA, par exemple,
reconnaissent Vichy.
Les premiers succès sont ceux de l’Empire (42 : Bir Hakeim)
Juin 1941 : entrée du PC dans la résistance. Début de la lutte armée clandestine et des
représailles.
41 42 : travail d’unification par Jean Moulin.
De Gaulle est en conflit avec les Américains sur l’empire (Syrie, Liban, Madagascar)
1943 : de Gaulle à Alger, création du CFLN, comité français de libération nationale, qui
deviendra GPRF, gouvernement provisoire de la république française, avec en plus le CNR
Fin de la guerre : épuration limitée : 767 exécution, 38 000 emprisonnés.