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l’intérêt que présentent les géodonnées tant pour le secteur public que pour le
secteur privé.
2. PREAMBULE
En mai 1997, un crédit de 22.5 millions a été accordé par le Grand Conseil afin
de réaliser conjointement la numérisation des plans cadastraux existants et les
travaux de nouvelle mensuration cadastrale durant une période de quatre ans.
Les crédits annuels accordés ont permis de réaliser 6.5 millions de travaux, en
moyenne, chaque année au lieu des 10 millions planifiés. Des difficultés très
importantes ont été rencontrées pour numériser les plans cadastraux les plus
anciens, raison pour laquelle ce sont surtout de nouvelles mensurations qui ont
été réalisées. Ces travaux sont en moyenne dix fois plus coûteux que la
numérisation des plans cadastraux et ne permettent de couvrir le territoire qu’à
raison d’environ 1% par année. Pour les raisons évoquées, actuellement 66% du
territoire est couvert par des données sous forme numérique au lieu des 75%
planifiés dans l’EMPD de 1997.
Afin d’être en mesure de répondre aux besoins des utilisateurs des données de la
mensuration officielle, la Confédération a fixé un objectif de couverture totale
du territoire national pour fin 2007. Pour le canton de Vaud, en poursuivant les
travaux selon le rythme de réalisation actuel, seul 88% du territoire serait
couvert à cette échéance. Afin d’atteindre l’objectif fixé par la Confédération,
des données simplifiées seront produites pour le 12% du territoire restant en
procédant à une digitalisation rapide des plans cadastraux dans les zones pour
lesquelles une mensuration est prévue et en reprenant les données existantes
dans les zones couvertes par des syndicats d’améliorations foncières.
Parallèlement aux travaux de mensuration officielle, les réalisations dans le
domaine du système d’information sur le territoire se sont multipliées tant dans
les communes et les sociétés privées qu’au sein de l’administration. Les
géodonnées sont utilisées non seulement pour gérer des patrimoines
d’infrastructures, mais également pour prendre des décisions dans des domaines
aussi divers que la prévention du feu bactérien ou d’épizooties, la sécurité
publique, la politique du logement, l’identification du potentiel à bâtir,
l’implantation d’équipements publics, les problématiques scolaire et
hospitalière, la santé publique, l’aménagement du territoire, la protection de
l’environnement, la gestion des risques naturels et technologiques, les
transports, le géomarketing, la préparation et le suivi d’élections et de votations
ou la logistique. L’utilisation de géodonnées n’est plus exclusivement réservée
à des domaines techniques et leur accès s’est démocratisé, tant par les