Localisation : Marne la Vallée-CTLES
Résumé : L’objet de cette thèse concerne le rôle des ingénieurs dans la société industrielle du Québec. La culture
et la structure des deux groupes ethniques conduisent-elles les ingénieurs anglophones et francophones à des
comportements et des attitudes identiques ou différents dans le domaine économique et social ? L’enquête par
entretiens et par questionnaire (616 répondants) est réalisée auprès des ingénieurs vivant à Montréal. L’auteur
compare systématiquement ces deux populations sur différentes dimensions : mobilité et carrière professionnelle,
implication dans la vie économique (public / privé), sentiment d’appartenance de classe (ouvriers ou classes
moyennes), valeurs (économiques, morales, et politiques), identification culturelle et société d’appartenance. Les
différences d’attitude des ingénieurs sont majoritairement corrélées à la variable ethnique, notamment dans le cas
de l’identification culturelle. Ces différences ethniques sont par contre plus faibles dans le cas des valeurs
économiques (fonctionnement des entreprises), où la variable générationnelle semble rapprocher les jeunes
ingénieurs, qu’ils soient francophones ou anglophones.
Domenc Michel (1978), Satisfaction - insatisfaction professionnelles et conscience de
classe : le cas des techniciens supérieurs formés à l'Institut Universitaire de Technologie,
Thèse Psychologie, Toulouse 2, sd. Philippe Malrieu.
Domaine principal : Insertion, carrières et mobilités
Domaine secondaire : Formation initiale
Mots-clés : France, Techniciens, Conscience de classe, Idéologie, Rapport au travail.
Localisation : Toulouse 2- BU Le Mirail
Publication : (1977), Les IUT, ouverture et idéologie. Les techniciens, cadres ou ouvriers, Editions du Cerf.
Résumé : L’objet de cette thèse concerne le rôle de la formation dans la satisfaction professionnelle et la
conscience de classe des techniciens supérieurs. Plusieurs outils et méthodes ont été utilisés pour le recueil de
l’information : analyse de contenu des textes officiels gouvernementaux et patronaux (décrets, circulaires,
déclarations diverses), questionnaire auprès des étudiants d’IUT de Toulouse (273 réponses), monographie d’un
conflit étudiant (la grève de l’année 1967), études statistiques sur l’emploi des techniciens (INSEE, CEREQ),
entretiens semi-directifs auprès de 62 techniciens supérieurs de l’industrie aéronautique toulousaine,
questionnaire adressé aux techniciens supérieurs sortis de l’IUT depuis deux ans et ayant déjà répondu à un
questionnaire lorsqu’ils étaient étudiants (sur 230 questionnaires envoyés, 121 réponses). Après avoir exposé les
les hypothèses de recherche autour de la « nouvelle classe ouvrière » (Mallet, Garaudy, Touraine), les concepts
théoriques (classe sociale, couche sociale, conscience de classe, idéologie, attitudes au travail et satisfactions
insatisfactions professionnelles) et la méthodologie de recherche, l’auteur analyse la formation IUT dans son
approche historique, sociologique et pédagogique. Ensuite, il appuie sa réflexion sur les qualifications des
techniciens supérieurs dans la division technique du travail et analyse, d’un côté, les différentes qualifications de
TS, comme le bureau d’étude, le bureau des méthodes, la fabrication, et de l’autre, les deux pôles des fonctions
de TS, le pôle hiérarchique et le pôle fonctionnel. Les satisfactions et insatisfactions professionnelles sont
étudiées par rapport aux opinions des TS sur la nature de leur travail (technicité du travail, utilisation de la
qualification, des aptitudes ; initiatives, responsabilités, finalité du travail, contrôle des décisions) et sur les
conditions de travail (rémunération du travail, relations de travail, promotion). Dans le dernier chapitre, l’auteur
étudie la position et la conscience de classe des techniciens supérieurs à travers leurs représentations de l’action
collective, de l’action syndicale, et leur perception des clivages de classe. L’auteur conclut que les techniciens
supérieurs sont dans une position comparative à celle de la classe ouvrière et cela pour trois raisons :
économique parce qu’ils sont des travailleurs productifs ; professionnelle car ils subissent une aliénation
comparable à celle de la classe ouvrière (déqualification, parcellisation, spécialisation) ; et hiérarchique parce
que la majorité n’est pas impliquée dans les rapports de surveillance et de contrôle du travail ouvrier.
Dubois Rhoda Nicole (1976), La mobilité des cadres dans les multinationales d’origine
américaine, Thèse Civilisation britannique, Paris 3, sd. Monica Charlot
Domaine principal : Cadres en Europe et à l’étranger
Domaine secondaire : Insertion, carrières et mobilités
Mots-clés : Etats-Unis, Cadres, Mobilité, Multinationales, Carrière, Famille.
Localisation : Paris Sorbonne-BIU Centrale
Résumé : Etudier comment un groupe social, les cadres, et une forme d’entreprise en expansion rapide, les
firmes multinationales, vivent la mobilité, phénomène nouveau des années soixante et soixante-dix, tel est le
questionnement de cette thèse. La mobilité fonctionnelle et la mobilité géographique sont-elles désormais la voie
royale pour accéder à des responsabilités hiérarchiques ? Pour répondre à cette question, l’auteur a réalisé d’un
côté des entretiens avec des cadres dirigeants de firmes multinationales et deux études de cas (IBM et Xérox), et
de l’autre des entretiens et une enquête par questionnaires auprès de cadres « subissant » la mobilité. Après avoir
présenté les raisons officielles de la mobilité (vieillissement des cadres, désir d’une créativité accrue, instrument