MCED n°81 – Avril 2016 MCED n°81 – Avril 2016 17
Thyroïde
ARTICLE
Les métastases intra-thyroïdiennes : quel cancer ?
Marc Klein1, Léa Demarquet1, Jean-Matthieu Casse2, Georges Weryha1
1Service d’Endocrinologie, CHRU de Nancy
2Laboratoire d’Anatomie Pathologique, CHRU de Nancy
Mots clés : thyroïde, cancer secondaire, métastases
Dans la classication des maladies thy-
roïdiennes (OMS 2004), les tumeurs
sont classées en tumeurs primitives, elles-
mêmes subdivisées en tumeurs dorigine
épithéliale et tumeurs d’origine non
épithéliale, et en tumeurs secondaires. Ces
dernières sont simplement mentiones,
sans plus de détail, sur la seule ligne qui
leur est attribuée [1]. La première obser-
vation de métastase thyroïdienne remonte
à 1857, mais n’a été publiée que près d’un
demi-siècle plus tard dans une revue ger-
manophone [2], et trois quart de siècle plus
tard dans une revue anglo-saxonne [3]. En
pratique clinique, les cancers secondaires
de la thyroïde (tastases) sont rarement
mis en évidence, alors que leur prévalence
est loin d’être exceptionnelle. Leur pro-
nostic, beaucoup plus péjoratif que celui
des cancers thyroïdiens primitifs, diffé-
renciés ou médullaires, nécessite toutefois
de bien les connaître. Du fait de l’utilisa-
tion croissante des nouvelles techniques
dimagerie et de lamélioration extraordi-
naire des capacités discriminantes de ces
techniques, lendocrinologue est en effet
de plus en plus fquemment confronté
à la mise en évidence de ces néoplasies.
Dans cette brève mise au point, nous avons
souhaité résumer les principales caracté-
ristiques des métastases thyroïdiennes
et envisager la conduite à tenir lorsque
le clinicien est confronté à la découverte
d’une telle lésion.
Epidémiologie
En pratique clinique, la mise en évidence
d’une métastase thyroïdienne peut s’ef-
fectuer dans deux circonstances de si-
gnications totalement différentes. Soit 
la localisation secondaire thyroïdienne
nest quun épiphénomène dans le contexte
d’une maladie cancéreuse multi-métasta-
tique bien documentée par ailleurs, soit
la métastase est révélatrice dun cancer
primitif, jusque-là inconnu. Dans les deux
cas, ce sont essentiellement des études
autopsiques qui permettent de nous ren-
seigner sur la prévalence des métastases
thyroïdiennes. Celle-ci varie de 1 à 24 %
dans le cadre des néoplasies multi-métas-
tatiques [4-12], tandis que la métastase
thyroïdienne, sans cancer primitif connu
au moment du diagnostic (mais pas for-
cément révélatrice, d’autres symptômes
pouvant orienter vers le cancer associé),
est retrouvée dans 0,5 à 2,8 % des cas [13].
Dans les séries cliniques, la mise en évi-
dence d’une métastase thyroïdienne lors
de lexploration d’un goitre ou dun nodule
thyroïdien est une éventualité beaucoup
plus rare (0,07 % dans une série ancienne
de la Mayo Clinic [14]), mais probable-
ment sous-estimée (1,4 % des cancers de
la thyroïde sont des métastases dans une
étude plus récente [15]). Une estimation,
sans doute plus précise et plus pertinente,
a été obtenue gce à la cytoponction
préopératoire des nodules thyroïdiens
qui estime l’incidence des métastases
thyroïdiennes de 4 à 7,5 % des nodules
thyroïdiens dans un contexte néoplasique
[16, 17]. Il faut donc penser à l’éventua-
lité d’une métastase thyroïdienne devant
tout nodule thyroïdien découvert chez un
patient aux antécédents néoplasiques [18-
19], même si léventualité bénigne reste de
loin la plus fréquente [16].
Lâge moyen au moment du diagnostic de
métastase thyroïdienne est d’une soixan-
taine d’anes [20-21]. Le temps de latence
entre la prise en charge initiale du cancer
primitif et la découverte d’une métastase
thyroïdienne peut varier de un mois à plus
de 25 ans [6, 7, 22]. Quatre-vingt pour cent
des métastases thyroïdiennes sont mises
en évidence dans les 3 ans qui suivent la
prise en charge de la lésion primitive [22].
Physiopathologie et nature du cancer pri-
mitif
La colonisation métastatique de la thy-
roïde peut emprunter différentes voies.
Les deux voies les plus communément
admises sont la voie lymphatique et
lextension locorégionale de contiguïté
[11,18, 22-24]. La greffe tumorale par
voie hématogène est plus controversée.
La thyroïde est en effet une glande très
richement vascularisée (560 ml de ux cir-
culatoire par 100 g de tissu par minute).
Pour certains, les richesses vasculaire et
lymphatique thyroïdiennes favoriseraient
lensemencement métastatique [9, 14, 25,
26], tandis que, pour d’autres, cela consti-
tuerait plutôt un obstacle à lessaimage
métastatique. De surcroît, la richesse de
la thyroïde en iode et en oxygène et les
propriétés immunologiques des thyréo-
cytes constitueraient autant de freins au
développement local des métastases [3,
11, 22, 27]. Celles-ci ne se développeraient
que suite à lapparition dun événement
propitiatoire (poussée d’un adénome ou
d’une thyroïdite…) affectant l’intégrité
du parenchyme thyroïdien et générant un
micro-environnement favorable (exemple
dans le tableau 1).
Le cancer rénal est le cancer le plus f-
quemment à lorigine de métastases thy-
roïdiennes (voir tableau 2). Il représente à
lui seul plus du tiers de ces néoplasies. Il
devance largement les cancers du poumon,
du tube digestif et du sein (environ 15 %
des tumeurs primitives) puis le mélanome
(5 %). Dans une étude multicentrique fran-
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çaise, le cancer rénal était responsable des
métastases thyroïdiennes dans plus de la
moitié des cas (n = 16/29) [28].
Clinique
La pathologie thyroïdienne maligne se-
condaire na pas de présentation clinique
spécique. Certains symptômes peuvent 
rapidement attirer l’attention sur la thy-
roïde (dysphagie, stridor, enrouement ou
autre manifestation de paralysie récurren-
tielle, croissance rapide dun nodule thy-
roïdien, toux, hémoptysie) [9, 14, 28-30],
aussi toute manifestation thyroïdienne
(goitre, nodule, souvent volumineux [15],
thyroïdite…) ou locorégionale (adénopa-
thie) survenant dans un contexte d’anté-
cédents cancéreux doit faire évoquer la
possibilité d’une localisation thyroïdienne
de la néoplasie initiale [7, 25, 31-34].
Toutefois, la plupart des métastases thy-
roïdiennes sont asymptomatiques [31, 32]
et sinscrivent en euthyroïdie. Elles sont
Figure 1 : nodule oncocytaire + parenchyme sain
Lanalyse histologique conrme la présence d’un adénome oncocytaire
de 3 cm de grand axe du lobe droit en accord avec les résultats de la
cytoponction initiale.
Figure 2 : cellules du nodule oncocytaire
C e t a d é n o m e e s t c o m p o s é d e c e l l u l e s d o n t l e s n oyaux sont discr ètement
dystrophiques et les cytoplasmes éosinophiles abondants.
Figure 3 : nodule oncocytaire + inltrationtastatique
Par ailleurs des massifs carcinomateux d’architecture glandulaire sont
observés au sein de cet adénome.
Figure 4 : inltration métastatique fort grossissement
Les cellules carcinomateuses présentent des rapports nucléo-cytoplas-
miques augmentés. Lindice mitotique est élevé.
Tableau 1 : Examen anatomo-pathologique : métastase d’un cancer du poumon au sein d’un adénome oncocytaire de la thyroïde. Le
lobe thyroïdien controlatéral est le siège d’un carcinome papillaire de la thyroïde.
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exceptionnellement révélatrices du cancer
primitif [18, 28, 35]. Leur découverte peut
être fortuite, lors d’un examen clinique
systématique, ou liée à la mise en œuvre de
techniques d’imageries générales de plus
en plus performantes.
Les observations associées à un tableau
de dysthyroïdie sont rares [28, 36, 37].
Cette dernière relève d’une souffrance
thyréocytaire à lorigine d’un relargage
d’hormones thyroïdiennes et non d’une sé-
crétion d’hormones thyroïdiennes à partir
des cellules tumorales ou thyroïdiennes.
La thyroglobuline élevée et la xation -
duite, voire nulle, du traceur à la scintigra-
phie thyroïdienne, en sont les principaux
stigmates. La phase de thyrotoxicose peut
être suivie d’une hypothyroïdie, à linstar
de ce qui est observé au cours des thyroï-
dites [37]. Notons enn des observations
de métastases envahissant et dilacérant
complètement le parenchyme thyroïdien,
sans pour autant être à lorigine d’une hy-
pothyroïdie [9].
Figure 5 : expression de la thyroglobuline
Ces massifs carcinomateux ne franchissent pas la capsule périphérique
d e l a d é n o m e . I l n y a p a s d i n l t r a t i o n d u p a r e n c hyme thy r o ï d i e n a d j a c e n t .
Létude immunohistochimique conrme une expression nucléaire intense
de l’antigène TTF1 (Fig5) et de la cytokératine 7.
Figure 6 : expression de TTF1
Il n’y a pas d’expression des antines thyroglobuline
(Fig6) ni de Pax8 par les cellules carcinomateuses
Figure 7 : carcinome papillaire
Dans le lobe controlatéral, il est mis en évidence un foyer de carcinome
micropapillaire d’architecture vésiculaire de 8 mm de grand axe.
Figure 8 : carcinome papillaire
Les critères cytologiques sont présents et se caractérisent par des noyaux
irréguliers se chevauchant, augmentés de volume, une chromatine inci-
sue avec des images en « grains de café », des inclusions nucléaires.
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Diagnostic
A léchographie, les métastases thyroï-
diennes apparaissent comme des masses
focales ou inltrant plus globalement le 
parenchyme thyroïdien, hypo-écho-
gènes, hétérogènes. Au scanner ces
lésions sont hypodenses, hétérogènes,
modérément rehaussées après injection
de produit de contraste [38]. La détermi-
nation de la valeur standardisée de xa-
tion maximale ou « SUV » (Standardized
Uptake Value) max lors de lanalyse de
lactivité métabolique à la tomographie
par émission de positrons marquée au
18F-FDG pourrait orienter vers la ma-
lignité d’une lésion suspecte aux autres
examens d’imagerie, sans pour autant
permettre dafrmer sa nature secondaire 
[39]. Jusqu’au début des années 2000, la
distinction entre lésion primitive et tu-
meur secondaire de la thyroïde nétait
pas toujours aisée en préopératoire [18].
Lorsque les métastases thyroïdiennes
surviennent sur un terrain de néoplasie
connue, leur diagnostic est généralement
plus facile. Lorsque la métastase est révé-
latrice, le diagnostic peut rester difcile 
[40]. Un piège particulièrement délicat
est représenté par la greffe métastatique
sur un carcinome thyroïdien primitif. Il
sagit toutefois d’une éventualité rare (à
peine une douzaine de cas décrits) [19].
La pierre angulaire du diagnostic de mé-
tastase thyroïdienne est la cytoponction
à l’aiguille ne [21]. Cette technique a 
considérablement amélioré le diagnostic
positif métastatique préopératoire dans
une série récente de la Mayo Clinic al-
liant une sensibilité de 94 % et une spéci-
cité de 100 % [20, 21]. De 0,16 à 0,18 % 
des lésions identiées par cytoponction
de nodules thyroïdiens tout venant sont
des métastases thyroïdiennes dans deux
larges séries récentes [21, 41]. Les dif-
cultés diagnostiques sont inhérentes à la
nature du cancer primitif. Ainsi, le cancer
bronchique épidermoïde est généralement
identié sans difculté, tandis que le tiers 
des cancers rénaux peuvent faire évoquer
à tort un cancer thyroïdien primitif [21].
Les marqueurs immuno-histochimiques
constituent alors une aide précieuse pour
différencier un carcinome thyroïdien
primitif (thyroglobuline, TTF-1, PAX-
8) d’une métastase (CAIX et CD10 par
exemple pour un carcinome rénal) [21, 41].
Traitement
La prise en charge dépend bien entendu des
circonstances de découverte de la métas-
tase thyroïdienne. Si le cancer primitif nest
pas connu, le diagnostic de lésion secon-
daire porté en préopératoire imposera la
réalisation première d’un bilan d’extension
à la recherche de la néoplasie primitive et
pour évaluer sa diffusion métastatique. En
présence d’une maladie néoplasique limi-
tée (par exemple métastases thyroïdiennes
exclusives, comme cela est observé dans
plus de 40 % des cas dans un travail récent
[42]), une thyroïdectomie totale est légitime
compte tenu du caractère fquemment
multifocal des localisations secondaires in-
tra-thyroïdiennes. Une lobo-isthmectomie
est également pertinente en cas de nodule
isolé, notamment si la métastase est d’ori-
gine rénale. En cas de cancer généralisé, la
prise en charge est évaluée au cas par cas
lors de réunions de concertation pluridis-
ciplinaires en tenant compte du pronostic
de la tumeur primitive et des possibilités
thérapeutiques résiduelles (chimiotrapie,
thérapie ciblée, immunothérapie, soins pal-
liatifs …).
Pronostic
Les études permettant de préciser lim-
pact pronostique de la découverte d’une
métastase thyroïdienne sont rares. Pour
certains, l’évolution naturelle de la mala-
die néoplasique dépend de l’extension gé-
nérale de la maladie, latteinte thyroïdienne
ne modiant pas cette donnée [43]. Dans
le travail de la Mayo Clinic, le décès des
patients souffrant de métastases thyroï-
diennes survenait en moyenne 6 ans après
la découverte du cancer primitif et 3 ans
après celle des métastases thyroïdiennes
[20]. Les cancers associés à des survies de
plus de 3 ans étaient principalement les can-
cers du rein (37 %) et ORL (26 %). Pour les
maladies cancéreuses dont lagressivité de
la tumeur primitive et sa diffusion ne sont
pas majeures, une chirurgie thyroïdienne
permettrait vraisemblablement d’allonger
la survie denviron un an [19]. Un quart des
patients ont des survies supérieures à 5 ans
et des observations de survies prolongées
au-delà de 10 ans ne sont pas exception-
nelles.
Le cancer secondaire thyroïdien est rare
dans la pratique clinique, mais il faut
y penser devant tout nodule thyroïdien
apparaissant chez un patient aux anté-
cédents néoplasiques. Dans 1/3 des cas il
sagit d’une métastase d’un carcinome ré-
nal. La cytoponction de la structure ana-
tomique suspecte permet un diagnostic
étiologique avec une grande sensibilité
et une excellente spécicité. Si la métas-
tase thyroïdienne est généralement sy-
nonyme d’une diffusion générale de la
maladie cancéreuse, elle peut être isolée
dans 40 % des cas. Une thyroïdectomie
partielle ou plus volontiers totale permet
alors d’améliorer le pronostic vital, no-
tamment pour les cancers du rein et ORL.
Des survies sur plusieurs décennies sont
décrites.
Marc Klein, Léa Demarquet, Jean-Matthieu
Casse, Georges Weryha
m.klein@chu-nancy.fr
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