INTRODUCTION ...……….…………………………….……………………….………………..…… page 3
I. Passage de la forme inoffensive à la forme pathogène du Candida Albicans
Le saprophytisme ………….……………………….………………………..………… page 4
La colonisation ……….……….……………………….…………………………….…… page 4
L’infection proprement dite ou candidose……………....……… page 4
II. Facteurs favorisants son développement …...……………………..…..…. page 5
III. Troubles liés à cette infection ……….…………….………………………..…….…… page 5
IV. Prise en charge ………….………………………..………….…………………………………...… page 7
1. Diète anti-candida ……….………….……………………………………………..……….….… page 7
Les aliments à privilégier ……….…………….……………………………………… page 7
Les aliments à éviter ……….…………….………………………………….…………… page 9
2. Traitements anti fongiques
Traitement chimique ……….…………….……………………………………………… page 10
Traitement naturel ……….…………….……………………….…………………………. page 11
3. Drainage des émonctoires
Oligothérapie ………….…………….………………………………………………..…….…. page 16
Phytothérapie ………….………….…………………………………………………..………. page 16
Artichaut ………….……….………………………………………………………………..…………… page 17
Boldo ………………..….………………..…..…………………………………………………………... page 18
Bourdaine ………….…………….…………………………………………………………….………… page 19
Desmodium .…….…………….…………………………………………………..…………………… page 20
Millefeuille .……….…………….………………………………………………………………….…… page 21
Passiflore .………….…………….………………………………………………………….………… page 22
Pissenlit ..…..….…………….………………………………………………………..………………. page 23
Radis noir .….………………..……….……………………………………………………………….… page 24
Romarin………...…………………………………………...…………………………………….……… page 25
Sauge……..….…………….…………………………………………………………………….………… page 26
Thym ……….…….…………….………………………………………………………..…………..….… page 27
Tilleul (aubier) …………….…………………………………………………..………………….…… page 28
Valériane ..………………….…………………………………………………………………….…… page 29
4. Réensemencement par les probiotiques ………………………………….… page 30
CONCLUSION ..…….…………….…………………………………………………………………….…… page 31
BIBLIOGRAPHIE ..…….…………….……………………………….……………………………...…… page 32
REMERCIEMENTS …….…………….……………………………….……………………………...…… page 33
Les lévuloses des muqueuses, de la peau et des phanères en Europe sont dues
essentiellement à des levures du genre Candida (Candidoses).
Les levures du genre Candida sont des champignons saprobiontes (organisme vivant
sur d'autres organismes en putréfaction), présents dans le monde entier et dans tout
les milieux. Plus d'une centaine d'espèces a été décrite, chacune pouvant
théoriquement être impliquée en pathologie humaine en cas de rupture de l'équilibre
naturel entre levure et défense de l'organisme ( pathogénicité par opportunité).
L'espèce actuellement le plus souvent
identifiée (70 à 80 %) est le Candida albicans.
Candida albicans est une levure saprophyte
des muqueuses qui se reproduit par
bourgeonnement cellulaire asexué. Une
cellule-mère peut former de nombreux
bourgeons dans diverses directions. Lorsqu’un
bourgeon est assez gros, il s’étrangle et se
sépare de la cellule-mère pour former une
cellule-fille. Ces cellules sont de formes
arrondies ou ovoïdes, groupées en petit amas.
Dans des conditions normales de santé, ces
levures sont inoffensives pour un sujet sain. Elles se situent dans la bouche, sur les
parois intestinales et le vagin elles vivent en symbiose. Une altération du «terrain
biologique», entraîne une défaillance immunitaire, qui rend possible la prolifération
des ces levures.
Le développement de cette forme agressive se fait à partir du sucre qu'elle
transforme en alcool, puis en aldéhydes. Ce développement se fait au dépens des
bifidobactéries.
Cest à se moment là que nous parlons de candidoses.
Trois stades doivent être distingués dans l’infection :
La levure sous forme de blastospore est normalement présente dans le site en
faible quantité, en équilibre avec la flore locale des autres micro-organismes.
Comme tout champignon dans la nature, le Candida albicans a pour fonction
d’éliminer et de recycler quelque chose de mort ou appelé à disparaître (débris
alimentaires ou prolifération de tissu), c’est pourquoi nous le trouvons, en faible
abondance, dans les cavités buccales, les muqueuses génitales et intestinales de
tout individu. Sa croissance est normalement limitée par le système immunitaire
et la présence dautres bactéries.
La levure se multiplie sous forme de blastospores, en quantité plus importante
qu’habituellement parce que des conditions locales le lui permettent. Lorsque ces
levures arrivent à proliférer (dysbiose) au niveau intestinal, elles peuvent perturber
l’équilibre de la flore en détruisant les bifidobactéries, et être responsable
d’inflammation des yeux, du nez, de la bouche, de la gorge, des ongles, de la peau, de
l'intestins, des voies urinaires et vaginales.
Cest le passage de l’état saprophytique à l’état parasitaire. Le Candida albicans a aussi
la particularité de pouvoir passer de la forme levure à la forme de moisissure. Ces
cellules s’allongent alors et se développent pour prendre l’aspect de filaments, aussi
appelés, pseudo-hyphes ou de pseudo-mycéliums.
Grâce à ce dimorphisme, il se soustrait aux
mécanismes de défense liés à l’immunité cellulaire et
est alors capable d'adhérence et d'envahissement
tissulaires. Elle s’infiltre à travers les muqueuses
gastrique et intestinale, s’introduit alors jusqu’aux
vaisseaux sanguins et lymphatiques profonds et
permet ainsi la pénétration sanguine de nombreuses
substances intestinales, dont la plupart sont
antigéniques. Cest la forme mycélienne. Elle est
responsable des symptômes observés.
Les candidoses sont favorisées par des facteurs locaux et/ou généraux.
Les principaux déséquilibres cutanés et muqueux facilitant la prolifération locale des
Candida sont : l'humidité et la macération, les micro traumatismes, micro plaies et
irritations locales, l’hyperacidité, les contacts répétés avec les sucres, …
Les facteurs généraux favorisant les candidoses sont ceux impliqués dans le
déterminisme des mycoses. Ainsi certaines pathologies chroniques, le VIH, le diabète,
les hémopathies, les interventions chirurgicales lourdes, la prise de médicaments
(corticoïdes, somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs, contraceptifs oraux,
hormones stéroïdes...), mais aussi une alimentation pauvre et déséquilibrée, trop
riche en sucres raffinés (sucre blanc, céréales, pain, pâtes, riz …), un stress excessif,
une trop grande exposition solaire, la grossesse ou le vieillissement.
Quelques exemples d'effets dus aux antibiotiques :
Ils peuvent être de plusieurs types :
la fatigue chronique : un des symptômes les plus fréquents. Elle est très souvent
inexpliquée et progressive, elle s’accompagne de troubles de l’humeur et d’anxiété.
Elle est surtout marquée le matin au réveil, mais survient aussi au cours de la journée,
en « coup de pompes ». Une irrésistible envie de dormir après les repas, des maux de
te fréquents, peuvent en être les signes dominants. Cette fatigue est en rapport
avec les perturbations de la gestion de la glycémie engendrées par le veloppement
des Candida Albicans. Ceux-ci sont en effet des dévoreurs de glucides, et les sucres
alimentaires qui sont détournés au profit des champignons font alors défaut à
l’organisme. Des coups de fatigue en résultent, secondaires à une hypoglycémie
fonctionnelle.
les troubles digestifs chroniques : la colite intestinale constitue le symptôme le
plus fréquents en cas de candidose chronique. Cest en effet au niveau des intestins
que se multiplient d’abord les candidas, entraînant des troubles digestifs chroniques :
gaz, ballonnements, diarrhées, constipations, démangeaisons anales, sensation d’être
très vite rassasié.
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