Les candidoses

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INTRODUCTION
I.
…...……….…………………………….……………………….………………..…… page 3
Passage de la forme inoffensive à la forme pathogène du Candida Albicans
Le saprophytisme ………….……………………….………………………..………… page
4
La colonisation ……….……….……………………….…………………………….…… page
4
L’infection proprement dite ou candidose……………....……… page 4
II. Facteurs favorisants son développement …...……………………..…..…. page 5
III. Troubles liés à cette infection ……….…………….………………………..…….…… page 5
IV. Prise en charge ………….………………………..………….…………………………………...… page 7
1. Diète anti-candida ……….………….……………………………………………..……….….… page 7
 Les aliments à privilégier ……….…………….……………………………………… page 7
 Les aliments à éviter ……….…………….………………………………….…………… page 9
2. Traitements anti fongiques
 Traitement chimique ……….…………….……………………………………………… page 10
 Traitement naturel ……….…………….……………………….…………………………. page 11
3. Drainage des émonctoires
 Oligothérapie ………….…………….………………………………………………..…….…. page 16
 Phytothérapie ………….………….…………………………………………………..………. page 16
Artichaut ………….……….………………………………………………………………..…………… page 17
Boldo ………………..….………………..…..…………………………………………………………... page 18
Bourdaine ………….…………….…………………………………………………………….………… page 19
Desmodium .…….…………….…………………………………………………..…………………… page 20
Millefeuille .……….…………….………………………………………………………………….…… page 21
Passiflore ….………….…………….………………………………………………………….………… page 22
Pissenlit …..…..….…………….………………………………………………………..………………. page 23
Radis noir .….………………..……….……………………………………………………………….… page 24
Romarin………...…………………………………………...…………………………………….……… page 25
Sauge……..….…………….…………………………………………………………………….………… page 26
Thym ……….…….…………….………………………………………………………..…………..….… page 27
Tilleul (aubier) …………….…………………………………………………..………………….…… page 28
Valériane …..………………….…………………………………………………………………….…… page 29
4. Réensemencement par les probiotiques ………………………………….… page
30
CONCLUSION …..…….…………….…………………………………………………………………….…… page
31
BIBLIOGRAPHIE …..…….…………….……………………………….……………………………...…… page
32
REMERCIEMENTS …….…………….……………………………….……………………………...…… page
33
Les lévuloses des muqueuses, de la peau et des phanères en Europe sont dues
essentiellement à des levures du genre Candida (Candidoses).
Les levures du genre Candida sont des champignons saprobiontes (organisme vivant
sur d'autres organismes en putréfaction), présents dans le monde entier et dans tout
les milieux. Plus d'une centaine d'espèces a été décrite, chacune pouvant
théoriquement être impliquée en pathologie humaine en cas de rupture de l'équilibre
naturel entre levure et défense de l'organisme ( pathogénicité par opportunité).
L'espèce actuellement le plus souvent
identifiée (70 à 80 %) est le Candida albicans.
Candida albicans est une levure saprophyte
des muqueuses qui se reproduit par
bourgeonnement cellulaire asexué. Une
cellule-mère peut former de nombreux
bourgeons dans diverses directions. Lorsqu’un
bourgeon est assez gros, il s’étrangle et se
sépare de la cellule-mère pour former une
cellule-fille. Ces cellules sont de formes
arrondies ou ovoïdes, groupées en petit amas.
Dans des conditions normales de santé, ces
levures sont inoffensives pour un sujet sain. Elles se situent dans la bouche, sur les
parois intestinales et le vagin où elles vivent en symbiose. Une altération du «terrain
biologique», entraîne une défaillance immunitaire, qui rend possible la prolifération
des ces levures.
Le développement de cette forme agressive se fait à partir du sucre qu'elle
transforme en alcool, puis en aldéhydes. Ce développement se fait au dépens des
bifidobactéries.
C’est à se moment là que nous parlons de candidoses.
Trois stades doivent être distingués dans l’infection :
La levure sous forme de blastospore est normalement présente dans le site en
faible quantité, en équilibre avec la flore locale des autres micro-organismes.
Comme tout champignon dans la nature, le Candida albicans a pour fonction
d’éliminer et de recycler quelque chose de mort ou appelé à disparaître (débris
alimentaires ou prolifération de tissu), c’est pourquoi nous le trouvons, en faible
abondance, dans les cavités buccales, les muqueuses génitales et intestinales de
tout individu. Sa croissance est normalement limitée par le système immunitaire
et la présence d’autres bactéries.
La levure se multiplie sous forme de blastospores, en quantité plus importante
qu’habituellement parce que des conditions locales le lui permettent. Lorsque ces
levures arrivent à proliférer (dysbiose) au niveau intestinal, elles peuvent perturber
l’équilibre de la flore en détruisant les bifidobactéries, et être responsable
d’inflammation des yeux, du nez, de la bouche, de la gorge, des ongles, de la peau, de
l'intestins, des voies urinaires et vaginales.
C’est le passage de l’état saprophytique à l’état parasitaire. Le Candida albicans a aussi
la particularité de pouvoir passer de la forme levure à la forme de moisissure. Ces
cellules s’allongent alors et se développent pour prendre l’aspect de filaments, aussi
appelés, pseudo-hyphes ou de pseudo-mycéliums.
Grâce à ce dimorphisme, il se soustrait aux
mécanismes de défense liés à l’immunité cellulaire et
est alors capable d'adhérence et d'envahissement
tissulaires. Elle s’infiltre à travers les muqueuses
gastrique et intestinale, s’introduit alors jusqu’aux
vaisseaux sanguins et lymphatiques profonds et
permet ainsi la pénétration sanguine de nombreuses
substances intestinales, dont la plupart sont
antigéniques. C’est la forme mycélienne. Elle est
responsable des symptômes observés.
Les candidoses sont favorisées par des facteurs locaux et/ou généraux.
Les principaux déséquilibres cutanés et muqueux facilitant la prolifération locale des
Candida sont : l'humidité et la macération, les micro traumatismes, micro plaies et
irritations locales, l’hyperacidité, les contacts répétés avec les sucres, …
Les facteurs généraux favorisant les candidoses sont ceux impliqués dans le
déterminisme des mycoses. Ainsi certaines pathologies chroniques, le VIH, le diabète,
les hémopathies, les interventions chirurgicales lourdes, la prise de médicaments
(corticoïdes, somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs, contraceptifs oraux,
hormones stéroïdes...), mais aussi une alimentation pauvre et déséquilibrée, trop
riche en sucres raffinés (sucre blanc, céréales, pain, pâtes, riz …), un stress excessif,
une trop grande exposition solaire, la grossesse ou le vieillissement.
Quelques exemples d'effets dus aux antibiotiques :
Ils peuvent être de plusieurs types :
la fatigue chronique : un des symptômes les plus fréquents. Elle est très souvent
inexpliquée et progressive, elle s’accompagne de troubles de l’humeur et d’anxiété.
Elle est surtout marquée le matin au réveil, mais survient aussi au cours de la journée,
en « coup de pompes ». Une irrésistible envie de dormir après les repas, des maux de
tête fréquents, peuvent en être les signes dominants. Cette fatigue est en rapport
avec les perturbations de la gestion de la glycémie engendrées par le développement
des Candida Albicans. Ceux-ci sont en effet des dévoreurs de glucides, et les sucres
alimentaires qui sont détournés au profit des champignons font alors défaut à
l’organisme. Des coups de fatigue en résultent, secondaires à une hypoglycémie
fonctionnelle.
les troubles digestifs chroniques : la colite intestinale constitue le symptôme le
plus fréquents en cas de candidose chronique. C’est en effet au niveau des intestins
que se multiplient d’abord les candidas, entraînant des troubles digestifs chroniques :
gaz, ballonnements, diarrhées, constipations, démangeaisons anales, sensation d’être
très vite rassasié.
les troubles uro-génitaux : infections génitales mycosiques et infections urinaires
bactériennes répétitives.
les troubles de la concentration et de mémoire.
un déséquilibre du système nerveux : une candidose chronique peut perturber
l’absorption d’un grand nombre de minéraux, et en particulier celle du magnésium.
Les sujets présentant déjà un déficit chronique en magnésium, voient leur carence
aggravée et souffrent d’une perturbation caractéristique de leur équilibre nerveux,
appelée « spasmophilie ». Il s’agit d’une accumulation de symptômes nerveux,
caractérisée par une hypersensibilité neuromusculaire, une fatigabilité, une asthénie,
une hypersensibilité affective, des crampes(abdominales, musculaires …) Ici la
supplémentation systématique en magnésium permet d’améliorer les symptômes
lorsqu’elle est associée au traitement de fond de la candidose chronique.
la dépression chronique : il s’agit d’une aggravation du syndrome de la fatigue
chronique. Certains signes psychiques deviennent prédominants : inquiétude
constante, peurs irraisonnées, pleurs fréquents, perte de sommeil, nervosité avec
agressivité allant jusqu’à la colère … Dans ces cas où les symptômes psychiques sont
dominants, le diagnostic de candidose chronique sous-jacente risque de ne jamais
être porté. Cette affection latente constitue alors un barrage thérapeutique qui rend
tout autre traitement inefficace à long terme. L’utilisation de médicaments chimiques
antidépressifs risque même d’aggraver la candidose. La dépression chronique serait
liée à l’action neurotoxique de la toxine sécrétée par les Candida albicans : la
candidine ou candidoxine. Celle-ci perturberait l’action des neurotransmetteurs
cérébraux.
les allergies : on appelle « levuride » une manifestation allergique cutanée,
muqueuse ou viscérale, conséquence de la présence d’un foyer d’infection
candidosique dans l’organisme. Ces manifestations résultent de la libération de
fractions antigéniques de levures, qui sont responsables d’une sensibilisation.
les allergies digestives : ce sont surtout les brûlures de l’œsophage et de l’estomac
qui sont mises en rapport avec une allergie candidosique. On a également attribué à
cette allergie des colites et des rectocolites.
les douleurs articulaires : un certain nombre de rhumatismes sont directement liés
au développement anormal des Candida albicans dans notre corps. On peut qualifier
de véritables rhumatismes fongiques ou mycosiques ces douleurs rhumatismales de
type arthritique lorsqu’ils sont directement liés à la présence chronique des Candida
albicans.
Cette prise en charge se déroule en 4 temps :
La diète exige d’éliminer le sucre, les hydrates de carbone raffinés (sucre blanc, farine,
riz, pâtes, pain …) et les sources de levure dans les aliments, pour couper
l’approvisionnement en énergie au Candida et arrêter les réactions exagérées du
système immunitaire.
 Les aliments à privilégier :
Les légumes frais : cuits de préférence à la vapeur. Éviter les
champignons et les pommes de terre qui sont sources de
moisissures.
Les grains entiers : le millet et le riz brun sont les favoris. Le quinoa
et le sarrasin sont aussi bien tolérés. Le pain blanc quant à lui, est
doublement remis en cause dans cette diète car le blé entier
contient du gluten, lequel semble causer des problèmes digestifs, et
il contient aussi des levures, autres ingrédients à éviter, il faut lui
préférer un pain de seigle, des biscottes de seigle ou un pain fait de
farine d’épeautre.
Les fèves et les légumes à gousses : frais, crus ou cuits
mais éviter ceux-ci en conserves.
Les viandes et volailles : mais éviter tout de même les
viandes et volailles provenant d’élevages industriels
(à cause des antibiotiques et autres médicaments qui leurs
sont administrés).
Les poissons comme le saumon, le maquereau, le hareng, la
truite, la sardine et le thon sont de bonnes sources d’acides
gras essentiels et de protéines.
Les œufs : en provenance de petits élevages (pour les mêmes
raisons que les volailles et la viande).
Les fruits : à éviter si la candidose est grave, car ils contiennent trop de sucre. Si la
maladie est modérée, un ou deux fruits quotidien peuvent être tolérés car ces
aliments crus, bourrés de nutriments bénéfiques à une bonne santé, valent le risque
d’être inclus à cette diète. Commencer en les enlevant complètement de
l’alimentation, puis les réintroduire progressivement. Toutefois, il faut éviter les
melons, à cause de leur facilité de fermentation, abandonner les fruits secs comme
les figues, les dattes et les raisins, pour la même raison, mais aussi parce qu’ils
contiennent du sucre en doses concentrées. Il est préférable de manger les fruits
avant ou en dehors des repas, seuls, car ils passent rapidement à travers l’intestin
grêle. En effet, les fruits mêlés avec d’autres aliments rendent la digestion plus
difficile et stimulent la fermentation dans l’intestin, produisant des ballonnements et
de l’inconfort, pendant que le Candida se régale des
sucres non digérés.
 Les aliments à éviter :
Les levures : pain, pizza …
Les sucres : les bonbons, les gâteaux, les biscuits, les
pâtisseries, les aliments en conserve, tout ce qui a du sucre
ajouté, le fructose, le glucose, le lactose (lait), le miel, les
sirops …
Les hydrates de carbone raffinés : ceux-proviennent habituellement de grains entiers,
lesquels ont perdu, dans le procédé de raffinement, les vitamines B nécessaires à leur
conversion en énergie et leur enveloppe de fibre
naturelle qui normalement contribue à faire digérer le
sucre et à le faire absorber lentement, sans causer de
grandes fluctuations dans le sang. Ceci veut dire éviter
le riz blanc ou les pâtes et vérifier les étiquettes indiquant le contenu en amidon
modifié.
Jus de fruits et fruits séchés : car ils contiennent
beaucoup trop de sucre de fruit (fructose) et de
moisissures.
Moisissures : éliminer les champignons, les fromages bleus et les
olives noires, les noix et les arachides.
L’alcool : car il augmente la perméabilité de la muqueuse de l’intestin grêle,
permettant l’absorption plus importante de molécules de nourriture partiellement
digérées qui normalement auraient été rejetées. D’autre part
la bière et le vin sont fermentés avec des levures, qui sont à
éviter et peuvent être riches en sucre.
Liste d’aliments qui causent le plus souvent des problèmes (à éviter ou à diminuer) :
- Maïs
- Chocolat
- Blé
- Fèves soya
- Pommes de terre blanches
- Bœuf
- Fruits citrins (oranges)
- Porc
- Arachides
- Café
- Levure
- Tomate
- Lait et produits laitiers
- Malt
- Fromage
 Traitement chimique :
Un certain nombres de substances chimiques de synthèse (fluconazole, terbinafine,
amphotéricine B …) sont capables d’avoir une action létale spécifique sur les diverses
souches de champignons, dont le
développement provoque des
symptômes, le plus souvent
locaux. Ces substances ont
une action puissante sur les
champignons,
mais leur utilisation à long
terme est souvent
rendue difficile de par
les effets secondaires
qu’ils risquent de provoquer.
L’association diète et
antifongiques seuls ne
corrigent souvent pas les
problèmes de fond qui permettent au Candida de se multiplier. Ceci est plus adapté
aux traitements ponctuels, en cas de symptômes aigus de candidoses locales, leur
utilisation peut ainsi se concevoir en début de traitement.
 Traitement naturel :
L’ail : Allium sativum, c'est l'antifongique naturel le plus facile à trouver, le moins cher
et un des plus efficaces. De part ses composants, la galicine et l'alicine, il est
bactériostatique et fongicide. Il est d'ailleurs particulièrement efficace contre le
Candida albicans.
Attention il est contre indiqué en cas de traitement
anticoagulant.
Sa prise pourra être quotidienne, soit sous forme d'ail frais ou sous forme de capsules
gastro-résistantes (400 à 600 mg par capsule, 3 fois par jour).Chaque capsule devrait
contenir 4000 mcg d'alicine.
Le Berberis Vulgaris :
L’épine-vinette a été utilisé en tant qu’anti
diarrhéique et agent anti infectieux dans les
médecines traditionnelles. Son action thérapeutique
est due à sa forte concentration en un alcaloïde :
la berbérine qui a une activité antibiotique et anti
fongique empêchant le développement du Candida.
Elle a une puissante action de normalisation du
contenu bactérien de l’intestin, en agissant à la fois
sur les bactéries pathogènes et sur les champignons.
La berbérine a une activité anti diarrhéique remarquable dans les cas de Candidose
intestinale. Elle est aussi très utile grâce à son action immunostimulante. Elle renforce
l’activité de la rate et contribue ainsi a augmenter l’activité immunitaire du système
réticulo-endothélial. D’autres plantes contiennent également de la berbérine : Hydrastis
Canadensis (Hydraste du canada) et Berberis aquifolium (Mohonia commun).
BERBERIS VULGARIS :
 Teinture-mère : 4 à 6 ml, 3 fois par jour
 Extrait fluide : 0,5 à 2 ml, 3 fois par jour
 Poudre en gélules : 250 à 500 mg, 3 fois par jour
HYDRASTIS CANADENSIS :
 Teinture-mère : 4 à 6 ml, 3 fois par jour
 Extrait fluide : 0,5 à 2 ml, 3 fois par jour
 Poudre en gélules : 250 à 500 mg, 3 fois par jour
La camomille :
La camomille allemande, Matricaria Chamomilla
contient des composés polyphénoliques, tel que
l'alpha bisabolol qui a des propriétés antifongique.
Elle est traditionnellement utilisée pour les colites,
les diarrhées, les indigestions qui sont des
symptômes de candidose chronique.
 Prise sous forme de tisane 2 ou 3 fois par jour.
Les épices :
Certains contiennent des phénols, tel que le thymol
et le carvacrol, qui ont des propriétés antifongiques.
Le gingembre, le thym, la mélisse, le romarin sont à
utiliser fréquemment dans l’alimentation.
Les huiles essentielles : certaines ont une action antifongique. Elles ont comme
intérêt de ne pas entraîner de phénomène de résistance, contrairement à d’autres
antifongiques, en raison de la grande complexité de leur composition. Ces huiles
essentielles contiennent entre autre du thymol et du carvacrol agissant comme
antifongique.
ORIGAN :
Origanum compactum
Cette plante de 30 à 80 cm de hauteur est
pourvue de feuille vert foncé, ovale, pointue, à
peine découpé et non dentée. Ces fleurs sont
groupées en inflorescence compactes, odorantes,
rose pourpre entourées de bractées ovales
recouvrantes et fixées sur des tiges dressées
assez
velues.
Son
Huile
Essentielle
antibactérienne majeure à large spectre d’action
est
aussi
antivirale,
stimulante,
antimycobactérienne et fongicide de part sa
teneur en carvacrol et thymol.
ARBRE A THE :
Melaleuca alternifolia
Cet arbre originaire d’Australie, à feuilles
épineuses et aux fleurs jaune ou pourpre
renferme une Huile Essentielle constituée
de terpènes. Elle est antibactérienne,
fongicide, et antivirale.
THYM A LINALOL :
Thymus vulgaris
Cette plante pousse sur les terrains
calcaires des garrigues du midi, elle est
cultivé en Provence et en Languedoc
Roussillon mais aussi en lieux secs et
arides de l’Europe méridionale. Ce sousarbrisseau de 10 à 30 cm est vivace, très
aromatique. Il est formé d’une tige
ligneuse, de rameaux ascendants, ses
feuille sont petites, opposées, lancéolées
et linéaires, enroulées sur les bords. Ses
fleurs sont roses ou blanchâtres. Son Huile
Essentielle à chémotype linalol contient des phénols et des flavonoïdes.
GIROFLE :
Eugenia caryophyllus
Originaire des îles Moluques, cultivé à Zanzibar
(Tanzanie), à Madagascar et en Indonésie, cet
arbre à feuilles persistantes de 15 à 20 m de
haut a des feuilles opposées coriaces et
persistantes, ses fleurs sont blanc rosé,
groupées en petite cymes compactes et
ramifiées. Il a une teneur exceptionnelle en
Huiles Essentielles composées de phénols et de
sesquiterpènes lui vouant des propriétés antifongiques.
 HE d’Origan compact
25 mg
HE d’Arbre à thé
25 mg
HE de Thym à linalol
25 mg
HE de Girofle
25 mg
pour une gélule
Avalez 1 gélule au cours des 3 repas pendant 20 jours.
 HE d'Origan compact
2 à 3 gouttes sur un support neutre, 2 fois par jour
L’extrait de pépin de pamplemousse
Il est une partie très importante dans le régime anti-candida. Les plantes amères
ont depuis longtemps été utilisées dans la médecine chinoise traditionnelle pour
leur effet antifongique et certains
praticiens croient même qu’elles sont
aussi efficaces que le nystatin ou l’acide
caprylique. Elles détruisent le candida et
d’autres parasites sans nuire aux bonnes
bactéries. L'efficacité de l'extrait de pépin
de pamplemousse s'exerce grâce aux
biflavonoïdes qui le composent, aux
glucosides(narginine), quercétines et à
l'hespéridine.

5 à 10 gouttes, 2 fois par jour diluées dans de l'eau.
My’cokyl : est un complément alimentaire des laboratoires Nutergia, il a été spécifiquement élaboré pour aider à éliminer le candida albicans. Il est composé d'extrait
d'ail, olivier, thym, romarin, pépin de pamplemousse, HE girofle, cannelle, et origan.
Ces comprimés sont a prendre de 3 à 6 par jour en dehors des repas.
Une réaction secondaire peut avoir lieu suite au traitement dont l’action provoque la
mort de grandes quantités de champignons. Ceux-ci, morts, provoquent alors des
réactions toxiques et immunitaires, appelées « réaction d’Herxheimer » ou par les
anglo-saxons, réaction « die off ». C ‘est une aggravation transitoire qui peut être
désagréable, avec une sensation de fatigue, d’état nauséeux, de maux de tête. Ceci
est dû au relâchement de nombreuses toxines et déchets lors de la destructions des
Candidas.
A cause de l'augmentation rapide du poids toxique, il est important d'aider les
émonctoires et en particulier le foie à drainer tout ces déchets.
 Oligothérapie :
Le mélange Nickel Cobalt est utilisé comme modificateur du terrain au cours d'état
dyspeptiques.
Son usage est réservé à l'adulte, à raison de 1 à 2 ampoules par jour.
Ces ampoules sont à prendre de préférence le matin à jeun, ou éventuellement 15
minutes avant un repas ou le soir au coucher. Il faut garder le contenu de l'ampoule
1 à 2 minutes sous la langue avant d'avaler.
 Phytothérapie :
De très nombreuses plantes présentent des propriétés cholérétiques et cholagogues
parmi celles-ci nous citerons :
Pour augmenter la sécrétion et l'élimination de la bile par le foie (propriété
cholérétique) : le boldo, le desmodium, le radis noir, l'artichaut, le pissenlit,
le romarin, la sauge, le thym, le tilleul (aubier)
Pour faciliter l'évacuation de la bile située dans les voies biliaires extra-hépatiques
et surtout dans la vésicule, vers l'intestin (propriété cholagogue) : le boldo,
la bourdaine, le pissenlit ( racine), le radis noir, le romarin.
Pour lever les spasmes et régulariser la dystonie neuro-végétative : le millefeuille,
la passiflore, le tilleul, la valériane.
Cynara scolymus
C'est une espèce sauvage (Cynara Cardonculus) originaire d'Afrique orientale (Ethiopie),
introduite dans le bassin méditerranéen et améliorée pour la culture (Cynara scolymus)
L'artichaut présente une tige dressée d'une hauteur pouvant aller jusqu'à 2 m, épaisse et
cannelée, avec de grandes feuilles largement découpées, souvent épineuses.
Le principe actif majeur des feuilles d'artichaut est la cynarine (acide dicafeyl-quinique) qui
leurs procure des propriétés cholérétiques et hépatoprotectrices. De plus ses feuilles sont
riches en sels de potassium, en flavonoïdes, en acides organiques et de ce fait elles possèdent également une bonne activité diurétique.
 Gélules : 200 mg de poudre totale, 3 fois par jour avant les repas.
 Tisane : 2 gr de feuilles dans environ 200 ml d'eau pendant 10 mn, 3 tasses par
jour de préférence avant les repas.
L'artichaut a une action plus rapide que le radis noir au niveau de la vésicule biliaire. Il faut
donc le préférer si on recherche un effet immédiat.
On peut les associer pour une cure complète.
Peumus boldus
C'est une plante originaire du Chili, petit arbre dioïque, toujours vert, à branches grêles
étalées. Ses feuilles sont opposées, elliptiques, à pétiole court, fleurs en cymes jaunes, ses
fruits sont des drupes noirâtres. On utilise ses feuilles.
La feuille de Boldo contient une huile essentielle constituée principalement de cinéole
accompagné d'ascaridole et des alcaloïdes aporphiniques, dont la boldine est majoritaire.
Elle stimule la sécrétion de bile. Elle aide aussi à l'évacuation de la bile grâce à son action
cholérétique. Le Boldo possède aussi des propriétés antispasmodiques.
 Tisane : 1,5g de feuilles dans une tasse pendant 10mn, 2 à 3 tasses par jour.
Autre possibilité : 5g de feuilles sèches dans 500ml d'eau, à boire tout au long
de la journée.
 Teinture mère : 20 à 40 gouttes dans un peu d'eau 3 fois par jour
 Gélules : 250 mg de poudre totale, 3 fois par jour avant les repas.
Attention: le boldo ne convient pas aux personnes souffrant d'insuffisance hépatique et en
cas de calculs biliaires.
Rhamnus frangula
La bourdaine est un arbuste non épineux au tronc dressé de 2 à 4 m (parfois jusqu'à 6 m) de
hauteur, aux souples rameaux horizontaux alternes, et à l'écorce brun-rouge quand elle est
jeune, puis gris-noir crevassée de blanc en vieillissant. Elle pousse sur des sols acides, argileux, et siliceux jusqu'à 1.000 m d'altitude, en bordure des lacs et des rivières, dans les bois
humides et les vallées, en Europe (sauf dans les régions méditerranéennes), en Asie Centrale et du Nord, ainsi qu'en Amérique du Nord.
La bourdaine contient essentiellement des composés anthracéniques dérivés en majeure
partie de l'émodol : les frangulosides et les glucofrangulosides, qu i ont des propriétés
laxatives par activation de la sécrétion du mucus intestinal, augmentation de l'hydratation
des selles et stimulation du péristaltisme intestinal , elle est aussi cholagogue.
Elle stimule les vésicules biliaires paresseuses.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 600 mg à prendre avec un verre
d'eau en deux prises, matin et soir au moment des repas.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 100 à 200 mg à prendre avec un verre d'eau
en deux prises, matin et soir au moment des repas.
 Décoction : 10 à 30 g d'écorce sèche/litre, boire une tasse après le repas du
soir .
 Infusion : 10 à 30 g d'écorce sèche/litre, boire une tasse après le repas du soir.
Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 10 ans , les femmes enceintes ou allaitantes.
Desmodium adscendens
Le desmodium est une plante légumineuse herbacée, des lieux humides, plus ou moins
vivace, s'enroulant autour des troncs. Il est originaire des régions tropicales et équatoriales
de l'Afrique (Sénégal et Ghana). On utilise les feuilles et les tiges.
Il a un effet protecteur et régulateur des fonctions hépatiques, de part ses constituants qui
sont des saponosides tritherpéniques qui normalisent le taux des transaminases
hépatiques. Il est aussi antispasmodique par diminution de la libération d'histamine et de
spasmogènes au niveau intestinal.
Il peut être utilisé pour détoxifier le foie et stimuler la vésicule biliaire en association :
 Gélules :
- Extrait sec de Desmodium 100mg
- Extrait sec de chardon Marie semence 100mg
- Extrait sec de Chrysanthellum americanum 50mg.
Prendre 4 gélules par jour en cure de 20 jours.
 Liquide : Ergydesmodium (Nutergia) : 1 à 2 doses-bouchon par jour dans un
demi verre d’eau en dehors des repas, pendant 1 mois.
Achillea millefolium
La millefeuille est une plante herbacée vivace de 40 à 80 cm de haut. Les feuilles sont
abondamment et finement découpées en segments étroits (qui lui a valu son nom de "millefeuille"). La millefeuille dégage une odeur aromatique. Elle pousse aussi bien plaine qu'en
montagne dans les endroits secs et ensoleillés, au bord des chemins et des voies ferrées,
sur les talus et les décombres, dans les prés, sur les coteaux, jusqu'à 2.500 m d 'altitude.
Plante commune dans toutes les régions tempérées d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du nord, ainsi qu'en Australie du sud.
La sommité fleurie de millefeuille contient essentiellement des flavonoïdes (notamment
l'apigénol et le lutéol) à l'origine de ses propriétés antispasmodiques, une huile essentielle
contenant de l'azulène responsable de son action anti-inflammatoire, une lactone sesquiterpinique : l'achilline, et une petite quantité de tanin qui lui apporte son action astringente.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 g à prendre avec un verre d'eau
en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Infusion : 30 grammes par litre d'eau, boire une tasse matin, midi et soir avant
les repas.
 Jus : prendre une cuillerée à soupe dans un verre d'eau matin, midi et soir
avant les repas.
Passiflora incarnata
La passiflore est une liane vivace à tiges ligneuses grimpantes grêles - pouvant atteindre
10 m de long. Les belles et grandes fleurs odorantes (jusqu'à 6 cm de diamètre) pourvues
d'un long pédoncule sont à 5 sépales incurvés, d'une corolle blanche ornée en dedans d'une
couronne de filaments pourpres, de 5 étamines orangées et d'un pistil exhaussé terminé
par 3 branches stigmatiques globuleuses. Les fruits ovoïdes et charnus, renferment une
pulpe comestible rafraîchissante un peu visqueuse et riche en vitamine C qui leur donne ce
goût acidulé. Très exigeante en chaleur, la passiflore pousse dans les régions tropicales et
sub-tropicales de nombreuses régions du monde, notamment dans le midi de la France.
Elle
est
cultivée essentiellement
aux
USA
dans
l'état
de
Virginie.
La partie aérienne de la passiflore contient essentiellement des alcaloïdes indoliques des
flavonoïdes (quercétol, kaempférol, apigénol et lutéolol), des hétérosides (saponarol, vitexol et orientol) connus pour leurs propriétés antispasmodiques, ainsi que du maltol.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g à prendre avec un verre
d'eau en trois prises , matin, midi et soir au moment des repas.
 Suspension intégrale de plantes fraîches : prendre une dose dans un demiverre d'eau avant le petit déjeuner et une autre avant le dîner.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 400 mg à prendre avec un verre d'eau
en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Décoction : boire une tasse matin, midi et soir entre les repas, dont une avant
le coucher.
 Infusion : boire une tasse matin, midi et soir entre les repas, dont une avant le
coucher.
 Extrait aqueux : prendre une ampoule dans un verre d'eau matin, midi et soir
avant les repas.
Taraxacum dens-leonis
Il est originaire d'Europe, c'est une plante herbacée vivace, de 0,10 à 0,50 m, ses feuilles
sont très découpées, en rosette à la base, ses fleurs ligulées, jaunes, sont groupées en
inflorescences (capitules) ; le fruit (akène) porte une aigrette.
La racine et les feuilles renferment un principe amer (lactucopicrine) et des flavonoïdes
(dans les feuilles). On trouve aussi dans la racine beaucoup d'inuline (de 10 à 40 %), des
sucres, de la taracérine,une résine, du taraxastérol, de la choline de l'asparagine, de 5 à 8 %
de sels, des traces d'essence et de la tyrosinase. Le pissenlit est eupeptique, cholérétique,
cholagogue et diurétique.
La racine de pissenlit est un dépuratif global dont l'action diurétique permet de nettoyer
l'ensemble de l'organisme, sans effet indésirable.
 Décoction : 20 g dans un litre d'eau en décoction de 20 min, une tasse, 3 fois
par jour.
 Gélules : 100 mg de nébulisat, 1 gélule, 3 fois par jour.
Raphanus sativus niger
Plante herbacée habituellement bisannuelle, à feuilles rudes, à fleurs blanches ou violacées
en grappes, siliques renflées, volumineuse racine (jusqu'à 50 cm de long) à surface noire,
sillonnée, rugueuse, et à section blanche.
Sa saveur forte et piquante renferme des composés soufrés, des glucosinolates. Le radis
noir est utilisé pour drainer l'organisme, notamment en cas d'excès alimentaire ou au
moment des changements de saisons. C'est un draineur du foie et de la vésicule biliaire. Il
favorise l'élimination des déchets et des toxines, et améliore la lenteur digestive ou la pesanteur après les repas.
 Gélules : 350 mg pour une gélule, 2 à 3/jour.
 Ampoules : Raphanus potier, suc aqueux de radis noir à 9.2 ml par ampoule à
raison de 1 à 2 ampoule par jour. Pour améliorer leur goût, on peut ajouter
quelques gouttes de jus de citron.
Des précautions sont nécessaires chez les personnes souffrant de calculs susceptibles
d'obstruer les voies biliaires.
Rosmarinus officinalis
Le romarin est une plante ligneuse que l'on cultive dans les jardins mais qui croît naturellement sur les bords de la région méditerranéenne.
Cet arbrisseau à feuilles persistantes contient de l'acide labiatique qui joue un rôle important dans les activités cholérétiques et cholagogue, mais aussi dans les propriétés antiinflammatoires et antioxydantes. Il est de plus antispasmodique et diurétique de part la
présence de flavonoïdes.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 1,5 g à prendre avec un verre
d'eau en trois prises,matin, midi et soir avant les repas.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 300 mg à prendre avec un verre d'eau
en trois prises , matin, midi et soir avant les repas.
 Décoction : 5 à 10 g/l pendant 30 mm, 200 à 400 ml /jour boire une tasse matin, midi et soir avant les repas.
 Infusion : 5 à 10 g/l pendant 15 mm, boire une tasse matin, midi et soir avant
les repas.
 Extrait aqueux : Prendre une ampoule dans un peu d'eau matin, midi et soir
avant les repas.
 En association :
Boldo 60g, Artichaut: 80g, Chicorée: 80g, Romarin 60g, Racines de pissenlit 60g.
Mettre 10g de ce mélange dans 500ml d'eau et faites bouillir pendant 5mn. Prendre
une tasse 30mn avant chaque repas.
Salvia officinalis
C'est une plante originaire de la méditerranée, très abondante en Yougoslavie et les îles de
l'Adriatique, elle est aussi cultivée dans les jardins et dans le midi de la France.
La feuille de sauge contient essentiellement de nombreux polyphénols : flavonoïdes et
acides-phénols (acide caféique, acide chlorogénique, acide rosmarinique, etc.) à l'origine de
ses actions antispasmodique et cholérétique.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g à prendre avec un verre
d'eau en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 400 mg à prendre avec un verre d'eau
en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Infusion : boire une tasse matin, midi et soir après les repas.
 Extrait aqueux : Prendre une ampoule dans un peu d'eau matin, midi et soir
avant les repas.
Thymus vulgaris
Le thym est un petit sous-arbrisseau en touffe de 10 à 30 cm de haut, aux tiges ramifiées
tortueuses et ligneuses peu touffues . Il pousse dans les endroits secs et ensoleillés jusqu'à
1.500 m d'altitude. C'est une plante commune dans toutes les régions chaudes ou tempérées, et tout spécialement en Europe dans les régions méditerranéennes (midi de la France,
Italie, Espagne, Portugal, etc.) où il est également souvent cultivé dans les jardins.
Il est antispasmodique, eupeptique, cholagogue et cholérétique, dépuratif. Sa tige fleurie
de thym contient essentiellement des flavonoïdes (dérivés de l'apigénol et du lutéolol) et
des acides-phénols (notamment caféique et rosmarinique), des tanins, une résine, et
surtout une huile essentielle (très riche en deux phénols isomères : le thymol et le carvacrol) qui lui vaut la plupart de ses propriétés.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g à prendre avec un verre
d'eau en trois prises, matin, midi et soir avant les repas.
 Infusion : 5 à 10 g/l,250 à 500 ml/jour après les repas.
Tilia sylvestris Desf
Le tilleul est un bel arbre de 10 à 30 m de hauteur, au tronc droit assez court, à branches
inférieures horizontales et à cime très ramifiée. C'est un arbre à la longévité exceptionnelle
(plusieurs siècles comme le chêne) qui pousse à l'état spontané dans les bois et les forêts
de l'Europe centrale tempérée jusqu'à 1.800 m d'altitude (notamment en France dans le
sud-est et le Roussillon dont l'aubier de tilleul est très renommé) et en Asie mineure.
L'aubier de tilleul possède des propriétés cholérétiques et cholagogues, antispasmodique et
dépuratives : d'une part en facilitant les fonctions d'élimination digestive et rénale qui
permettent un meilleur drainage des toxines, d'autre part en ayant une action dissolvante
de l'acide urique. En effet l'aubier (partie du tronc ou des branches située entre le bois dur
et l'écorce) contient des polyphénols (plus particulièrement le phloroglucinol), des coumarines (dont le fraxoside), des tanins, des flavonoïdes.
 Poudre totale sèche (de préférence microcryobroyée) en gélules : 500 mg à 1
g, à prendre avec un verre d'eau en trois prises, matin, midi et soir avant les
repas.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 100 à 200 mg à prendre avec un verre d'eau
en trois prises, matin, midi et soir avant les repas.
 Décoction : faire bouillir 50 g d'aubier de tilleul dans un litre d'eau jusqu'à
réduction d'environ la moitié et filtrer la moitié restante. Boire (chaude ou
froide), une tasse matin, midi et soir une demi-heure avant les repas.
 Extrait aqueux : une ampoule dans un peu d'eau matin, midi et soir avant les
repas.
Valeriana officinalis
La valériane est une grande plante vivace de 0,80 à 1,60 m de haut, à partie souterraine très
développée comportant une racine courte et épaisse (rhizome) de 2 à 3 cm. Ces feuilles
sont de couleur vert-jaune. Ces fleurs sont de couleur rose pâle. Ces fruits sont des akènes
couronnés d'une aigrette plumeuse. Elle pousse dans les lieux frais et humides: bords des
cours d'eau, prairies humides et prés marécageux, fossés, talus ombragés, lisières des bois,
jusqu'à 2.000 m d'altitude. Plante commune dans toutes les régions tempérées d'Europe et
d'Asie.
Le rhizome avec ses racines de valériane contient surtout des esters particuliers de type
iridoïde : les valépotriates (dont le valtrate et l'isovaltrate) très instables à la chaleur à l'
origine des propriétés neurosédatives, une huile essentielle (contenant, entre autres, de
l'isovalérate de bornyle), des acides terpéniques (dont l'acide valérénique) et des alcools
sesquiterpéniques (dont le valénol). Elle est antispasmodique.
 Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g à prendre avec un verre
d'eau en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Extrait sec (nébulisat) en gélules : 250 à 500 mg à prendre avec un verre d'eau
en trois prises, matin, midi et soir au moment des repas.
 Décoction : boire une tasse matin, midi et soir après les repas.
 Infusion : boire une tasse matin, midi et soir après les repas.
 Macéré : boire une tasse matin et soir un quart d'heure avant les repas.
En moyenne nos intestins contiennent 1,5 à 2 kg de bactéries. Le nombre total de bactéries
dans nos intestins est même supérieur au nombre de cellules de notre organisme. Ces
bactéries ne sont certes pas toutes « amies » mais quand nous sommes en bonne santé, la
plupart le sont. Pour repeupler les intestins avec leurs résidents les plus bénéfiques, les
L.acidophilus et Bifidobactérium, il faut en manger de grandes quantités. De nombreuses
recherches ont montré que ces deux bactéries produisaient des substances inhibant le
Candida albicans. Autre atout majeur : les Bifidobactérium jouent un rôle d'adjuvant dans la
détoxification de l'organisme, en aidant le foie mais aussi les intestins eux-mêmes. En réintroduisant dans les intestins des bactéries productrices d'acide, les L.acidophilus et Bifidobactérium, il y a une réduction de la compatibilité entre l'environnement des intestins et la
prolifération du Candida albicans. La prise de probiotiques est utile pour quiconque souffrant d'une surcroissance du candida. Notamment en cas de prise d 'antibiotiques, elles
prennent l'espace laissé vacant par la flore détruite, et empêchent le candida d'y proliférer.
Il est conseillé d'en prendre, pendant la première semaine du traitement, 5 g à 10 g
par jour. Puis les semaine suivantes, moitié dose. Ce programme est censé durer de 3
à 6 mois, en fonction de l'amélioration. Une faible dose d'entretien est conseillée, sur
le long-terme.
La réaction de grande fatigue (die off), bien qu'elle doive se produire, peut être atténuée en
commençant graduellement le régime anti-candida.
Commencez à éliminer le sucre tout en ajoutant des suppléments probiotiques
pendant les deux premières semaines. Ensuite, réduisez les hydrates de carbone.
Lorsque vous ajoutez les antifongiques, allez-y par petites doses et augmentez-les.
Des tests ont prouvés que lorsque les bonnes bactéries sont en place, il faut un million d'
organisme de la salmonelle pour causer la maladie. Quand elles ne sont pas là, il en faut
seulement dix.
En soi, les levures de candida ne sont pas classées comme pathogènes parce qu'elles ne déclenchent pas d'infection chez les gens normaux en santé. Il doit d'abord y avoir un changement dans l' « écologie » du corps avant que se manifestent une colonisation du candida ou des symptômes de maladie. Cependant, même des déviations mineures de la physiologie du corps, de sa capacité de défense et de sa flore intérieure peuvent suffire. Il est
donc très important de penser à avoir un bon équilibre alimentaire et dans la mesure du
possible renforcer son système immunitaire.
« Que ton aliment soit ton médicament » Hippocrate.
Vaincre la candidose – Simon Martin
Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi … ! La candidose chronique, une maladie
méconnue. Docteur Philippe Gaston Besson
Sans Candida albicans, accompagner une candidose. Valérie Legros
Tout vient du ventre (ou presque). Danièle Festy
Se soigner par les plantes. Docteur Jean Valnet
Le préparateur en pharmacie (dossier 2) Botanique-Pharmacognosie-PhytothérapieHoméopathie. Axel Ghestem, Elisabeth Seguin, Michel Paris, Anne-Marie Orecchioni.
Dorvault L’officine, 23ème édition. Vigot
Les huiles essentielles, médecine d’avenir. Docteur Jean-Pierre Willem
Guide pratique d’aromathérapie familiale et scientifique. Dominique Baudoux
Huiles essentielles : l’essentiel. Françoise Couic Marinier
http://www.hippocratus.com
http://www.huiles-essentielles-santé.com
http://www.aroma-zone.com
http://www.kousmine.com
http://www.medix.free.fr
http://www.01sante.com
http://www.pharmaciedelepoulle.com
http://www.clesdesante.com
Au terme de ce mémoire, je tiens à remercier Madame Dominique Biervois, titulaire de la
Pharmacie des Arcades qui m’a donné l’opportunité de pouvoir participer à cette formation.
Je remercie également, Cécilia, Docteur en Pharmacie, pour l’aide et le temps qu’elle a bien
voulu me consacrer pour la lecture et la correction de ce travail.
J’adresse enfin tous mes remerciements à mes collègues qui m’ont soutenue et encouragée
pendant la durée de cette formation et de la réalisation de ce mémoire.
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