I LA REPRESENTATION CLASSIQUE DE L’ECONOMIE
INTRODUCTION :
La question centrale des classiques est : « comment accroître la richesse des nations ? »
Pendant longtemps, la croissance des richesses a été condamnée. Chez les philosophes grecs, l’accumulation des richesses
est condamnée. (Platon, Aristote)
Pour Aristote, l’importance de l’être humain est de penser, de dialoguer. Mais il faut aussi s’occuper des tâches domestiques
=> existence des esclaves.
Comment concevoir un temps plus long pour la pensée au détriment des tâches domestiques ?
Un des moyens, c’est le marché car les individus vont pouvoir travailler là où ils excellent. (spécialisation de l’être humain)
Donc puisqu’il y a division du travail, cela entraîne un échange et donc la monnaie apparaît.
Avec le développement des relations marchandes, il va se développer la « chrématistique » (Aristote)
Déf. : « chrématistique », c’est l’accumulation de richesses, la recherche sans fin de l’accumulation de richesses.
Donc condamnation de l’accumulation de richesses, pratique condamnée par Aristote.
Dans la Bible, le travail, c’est le rachat du pêché d’Adam et Eve. L’accumulation des richesses est condamnée.
La richesse est confiée à des personnes non chrétiennes => antisémitisme.
Le protestantisme réhabilite l’accumulation des richesses. La religion est individuelle et donc ne justifie pas l’accumulation
des richesses. L’acte de foi ne justifie pas la richesse.
SMITH :
Sur quels principes peut - on s’appuyer pour construire une société où vivent les hommes ?
« Théorie des sentiments moraux » : dans le dialogue, on peut dire ce qui est faux ou vrai, mais dire ce qui est juste ou
injuste est impossible à dire car c’est du ressort des sentiments.
« La richesse des nations »
SMITH : « on ne sait pas ce qui est juste ou non. La solution est strictement économique. La division du travail et le marché
vont permettre de construire une société qui va progresser. »
Chaque individu est seul à même de juger ce qui est bon pour lui. Nul autre ne peut savoir ce qui est bon pour lui.
La division du travail permet les spécialisations là où ils sont les meilleurs.
Le marché et la division du travail vont permettre de poursuivre son propre intérêt pour accroître ses richesses.
Le marché et la division du travail sont des instruments merveilleux pour construire la paix sociale.
Dons l’accumulation des richesses est réhabilitée.
Pour Smith, il y a un besoin commun, c’est l’accumulation des richesses.
SECTION 1 : TRAVAIL IMPRODUCTIF ET THEORIE DE LA VALEUR SELON SMITH.
Pour les classiques, la richesse est définit comme le flux des produits obtenus par le travail au cours d’une année. (la notion
de flux s’oppose à la notion de stock)
Richesse : flux de production obtenus par le travail. Comment est obtenue cette richesse, cette production ?
Smith et Ricardo : la production suppose de la terre et des moyens de production.
Si la terre et les moyens sont nécessaires, en eux - même ils ne produisent rien. Seul le travail est créateur de richesse.
La création de valeur provient du travail.
Il faut distinguer la production simple et l’accumulation.