
2) Les entreprises.
Elles génèrent le PIB marchand et le niveau de l'emploi au travers de leur finalité
qui est le profit.
Différents statuts juridiques coexistent, correspondant souvent à des différences
de taille.
On peut constater une tertiairisation de l'économie, une accélération de la
concentration, un recul du secteur public et une internationalisation des
entreprises.
Accroissement de la concurrence, exigences de flexibilité et développement des
considérations financières, caractérisent l'évolution des entreprises et transforment
l'environnement économique.
3) Les administrations sont principalement publiques ou assimilées. Financées par
prélèvements obligatoires et emprunt, elles génèrent le PIB non-marchand dont la
part tend à croître dans l'économie. Eu égard à leur pouvoir et à leur dimension,
la « qualité » des administrations est un enjeu majeur.
4) Les établissements financiers (secteur bancaire principalement) assurent l'essentiel
de la création monétaire et régulent le financement de l'économie.
5) Le reste du monde se compose d'économies de plus en plus ouvertes,
spécialisées et en concurrence... sur fond d'intégrations régionales et de
mondialisation.
V La politique économique et ses objectifs
1) Déterminée par des choix politiques, les spécificités de l'économie nationale... et
son environnement, la politique économique se compose des actions de l'Etat
visant à obtenir certains résultats prioritaires et un équilibre satisfaisant entre les
principaux indicateurs.
2) Les principaux objectifs de politique économique sont :
- une croissance soutenue du PIB,
- le plein-emploi... ou du moins une minimisation du sous-emploi,
- la stabilité des prix, c'est-à-dire un taux d’inflation réduit,
- l'équilibre ou un excédent des échanges extérieurs.
3) Ces objectifs sont hiérarchisés en fonction de considérations techniques ou
politiques variables.
4) Certains objectifs, a priori subordonnés, peuvent devenir prioritaires dans un
contexte spécifique (la maîtrise des finances publiques dans le cadre du Pacte de
stabilité de la zone euro par exemple).
5) L'obtention des résultats souhaités peut s'envisager dans une optique de court
terme (politique conjoncturelle) ou de long terme (politique structurelle).
6) Ces politiques s'inscrivent dans une vision libérale (respect des mécanismes de
marché, désengagement de l'Etat) ou interventionniste (contestation de
l'efficience spontanée des mécanismes de marché, recours à l'Etat).