
% en 1933, or tout au long de l'après-guerre il y a une tendance à la réduction de ces droits
de douane, cela participe à l'accentuation des compétitions, des concurrences, sur un marché
mondial de moins en moins segmenté et de plus en plus intégré (cela n'est pas achevé cela
dépend des modèles, exemple de l'agriculture).
2) Sur le domaine financier, depuis les années 50 la dimension financière a été étroitement
contrôlée. Il y avait des contrôles des changes, des contrôles sur les capitaux, de même
l'entrée de capitaux dans les pays en voie de développement était contrôlée. Le prix sur le
marché des devises (taux de change) était étroitement contrôlé. À partir des années 70 pour
les taux de change, les années 80 pour les pays développés (90 pour les PEVD), on est entré
dans une véritable déréglementation de la finance : forte diminution du coût des transferts
d’épargne. Cette déréglementation a été le point de départ d’une évolution explosive de la
finance. Depuis une vingtaine d’années, le commerce international de la finance a une
croissance deux fois plus rapide que le PIB mondial. Mais les mouvements de capitaux
(échange d'actifs financiers) ont sans doute bénéficié d’une croissance 4 fois plus élevée que
la croissance du PIB. La globalisation, c’est aussi une financiarisation de l’économie
mondiale.
Il doit exister des liens entre ces notions.
Déséquilibre d'une balance de paiement. Une balance des paiements est un document, c'est le
bilan de tous les échanges que réalise un pays avec l'étranger et en particulier quand l'on parle
d'excédent ou de déficit on parle des excédent ou des déficits courants.
On parle de la balance courante, ce sont les exports ou imports commerciaux (biens plus d'autres
choses subsidiaires). Quand un pays est en déficit de la balance courante il est importateur de
devises, à l'inverse l'excédent entraine une exportation de l'épargne. Car les pays doivent réaliser
leur opérations dans différentes devises, les exportations seront réglées en devises, donc un pays
déficitaire doit fournir aux autres plus de devises qu'il ne reçoit, dès lors s'il ne les obtient pas par le
commerce il faut les obtenir par les entrées de capitaux. S'il y a un déséquilibre positif, il exporte
plus que ce qu'il importe, il obtient plus de l'étranger de devises que ce qu'il doit fournir au reste du
monde, il ne peut rien en faire à l'intérieur d'un pays, et donc directement ou indirectement ces
excédents de devises vont se retrouver au sein des pays qui eux sont déficitaires. Il y a donc une
sorte de compensation nécessaire.
→ Exemple : chine, pays asiatiques/USA. C’est exactement ce qui se passe depuis une dizaine
d’années entre les Etats-Unis et la Chine. Les pays exportateurs de pétrole exportent des produits
mais importent beaucoup moins. Ils replacent leurs capitaux notamment aux Etats-Unis.
→ Cela ne peut pas être fait naturellement, ces taux d'intérêts qui les justifient, qu'il y ait une
rentabilité de l'épargne au niveau international, cela se fait par les BC ou autres..; cela met en place
un circuit de l'épargne. Cela créé la globalisation financière.
Géographie économique : la globalisation a pour conséquence de réduire la géographie à néant.
Elle dilaterait l'espace, et créera un espace mondial (global village) et dans lequel la contrainte
géographique aurait disparue. En réalité cela est inexact du côté du commerce international, on
constate que même si les marchés sont de plus en plus ouverts, même si les entreprises s'intéressent
au marché mondial quand elles définissent un pays, il subsiste néanmoins un phénomène de
polarisation à l'intérieur de certaines zones (UE : pays ouverts davantage sur leurs voisins, pour la
France : Allemagne, Italie, Espagne environ 65% du total). Braudel parle d’ « économie monde ».
On retrouve ce phénomène en Asie, notamment concernant les partenaires commerciaux de la
Chine. Aux Etats-Unis, il y a une forte intensité des échanges commerciaux avec le Canada et le
Mexique.