BUTTY Maëlys

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BUTTY Maëlys
Les grands auteurs de l’économie de Gilles JACOUD et Eric TOURNIER
(Hatier)
Adam SMITH (p° 7 à 44)
John Maynard KEYNES (p° 253 à 283)
Adam SMITH
I)
II)
III)
IV)
V)
L’homme dans son temps
Division du travail, valeur et prix
Revenus et accumulation du capital
Le système libéral
Postérité et influence
John Maynard KEYNES
I)
II)
III)
IV)
V)
L’homme dans son temps
L’analyse des questions monétaires
L’équilibre de sous-emploi
Consommation et investissements
Postérité et influence
Adam SMITH (1723-1790)
Considéré comme le père de l’économie politique
I)
L’homme dans son temps
a) la vie d’Adam Smith
● naissance le 5 juin 1723 à Kirkaldy, fils d’un contrôleur des douanes
● entre à l’université de Glasgow à 14 ans où il étudie avec Francis Hutcheson
● entre à l’université d’Oxford avec l’intention d’entrer ds les ordres ms la lecture de l’ouvrage de HUME
l’en dissuade
● retourne à Kirkaldy où il donne des cours
● 1751 : obtient une chaire de logique et le titre de professeur, puis la chaire de philosophie morale
● 1759 : publication de la Théorie des sentiments moraux
● devient précepteur du duc de Buccleugh qu’il accompagne ds ses voyages (Paris, Toulouse, Genève…)
● retraite solitaire à Kirkaldy
● 1776 : publication des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (traité d’économie
politique) → succès
● 1778 : devient commissaire des douanes à Edimbourg
● meurt le 17 juillet 1790 à Edimbourg
b) l’ancienneté de la réflexion économique
● Sophistes (Vème siècle avant JC) = prônent diminution du rôle de l’Etat + libéralisation des échanges
● Xénophon se demande ds ses ouvrages comment accroître les richesses personnelles et celles de la Cité
● Aristote étudie l’art d’acquérir la richesse ( la chrématistique)
c) la réaction contre le mercantilisme
Mercantilisme = conception de l’économie de la fin du Moyen Age au XVIII ème siècle qui prône :
● accumulation des métaux précieux
● exaltation du travail(figure centrale : le marchand)
● intervention de l’Etat en matière commerciale
● protectionnisme (encourager exportations et limiter importations)
Critique de Smith : contre le protectionnisme et confusion entre monnaie et richesse
d) l’inspiration physiocrate
= système de l’agriculture (en France années 1750-1770) chef de file : François QUESNAY. Prône :
● richesse n’est pas ds la monnaie ms ds les "fruits de la terre"= rôle moteur de l’agriculture ds l’éco
● nation divisée en 3 classes : classe productive( seule classe qui multiplie les richesse), celle des
propriétaires, classe stérile ( artisants…)
● impôt limité à l’impôt foncier ( agriculteurs ne doivent pas être trop lourdement frappés par l’impôt)
● libre circulation des biens
II)
Division du travail, valeur et prix
a) division du travail
ex de la manufacture d’épingles
parcellisation des tâches = division du travail → augmentation de la productivité du travail pr 3 raisons :
● hausse de l’habilité, rapidité
● élimination des tps morts liés aux changements de tâches
● favorise l’utilisation des machines
La recherche de notre propre intérêt conduit l’individu à se spécialiser ds une activité puis à échanger la
production de son travail contre d’autres produits ( division du travail→ échange) ce qui rend nécessaire
l’utilisation de la monnaie.
b) valeur et prix
● selon Smith, valeur d’échange d’une marchandise = quantité de travail q la marchandise met en état
d’acheter ou de commander. Travail= mesure réelle de la valeur d’échange ( prix réel). Ms la valeur d’une
marchandise est plutôt déterminée par une quantité de monnaie ms comme l’or et l’argent fluctuent = prix
nominal.
● ds les sociétés modernes intervention du capital = ponction sur le revenu du travail. La théorie de la
valeur ne marche plus ds ces sociétés : avec le profit, la quantité de travail qu’un bien permet de commander
devient supérieure à la quantité de travail incorporée ds ce bien
● ds les sociétés modernes, prix = salaire + profit + rente
- prix naturel = coût de la marchandise pr la personne qui la met sur le marché
- prix du marché = résultat du jeu de la concurrence, confrontation de l’offre et de la demande
Ms le prix du marché ne peut s’éloigner durablement du prix naturel sf en cas de monopôle
III)
Revenus et accumulation du capital
a) détermination des revenus
● confrontation entre patrons et ouvriers (en défaveur des ouvriers)→ détermination des salaires. Ms
salaires rigides à la baisse (travailleurs les – bien payés doivent gagner le double de leur propre subsistance
pr la préservation de la lignée)
augmentation de la richesse d’une nation→ hausse des revenus et des capitaux→ incite les employeurs à
embaucher→ augmentation de la demande de travail→ hausse des salaires
● profits = rémunèrent l’avance du capital
augmentation des capitaux → diminution des profits car les nveaux capitaux s’orientent forcément vers des
opérations – rentables + nécessite une main-d’œuvre additionnelle
● inégalités de profits et de salaires à cause de :
- corporations
- hausse du nbre de personnes ds un domaine au-delà de ce qu’il serait naturellement
- entraves à la libre circulation des hommes et des capitaux
● rente = prix payé pr l’usage de la terre
enrichissement de la nation→ augmentation des salaires→ hausse de la demande de produits→ hausse des
prix→ augmentation de la rente
Ainsi l’intérêt des ouvriers et des propriétaires est étroitement lié tandis que celui des employeurs va à son
encontre
b) accumulation du capital et accroissement de la richesse des nations
● le capital peut prendre la forme de capitaux circulants ( utilisés ds une activité productive sous forme de
biens, qui donneront ensuite un profit) ou de capitaux fixes (machines…)
● le travail= travail productif (production de biens) ou travail improductif (production de services)
● accumulation du capital → croissance économique
● selon Smith épargne contribue à l’enrichissement de la nation car elle permet l’accroissement des capitaux
IV)
Le système libéral
a) la critique des systèmes d’économie politique
● monnaie ≠ richesse. Monnaie= seulement un moyen de faire circuler cette richesse
● rejet des entraves aux importations car ma main invisible de la concurrence assure l’intérêt de tous. La
recherche des intérêts particuliers aboutit à l’intérêt général, à condition de laisser libre cours à la
concurrence. extension de la main invisible aux échanges internationaux
● rejet des aides à l’exportation car ce sont des aides aux producteurs ms des entraves aux consommateurs.
Obstacles à la libre concurrence
Ainsi dénonciation vive du mercantilisme
b) rôle de l’Etat
● dépenses : justice, défense, éducation pr tous, dépenses à caractère économique
● ressources surtt par les impôts. Selon Smith, impôts les – dédommageables = impôts sur les renres et sur
les biens de luxe. Impôts élevés → + fort revenu que des impôts élevés
V)
Postérité et influence
● succès immédiat de la Richesse des Nations
● référence incontournable de la théorie économique
● renommée de l’auteur écossais en Grande-Bretagne ms aussi en France
● Smith a inspiré les politiques libérales (réduction de la protection douanière, liberté du commerce,
division du travail entre les nations…)
● ouvrage de Smith = base du courant classique ds la 1 ère moitié du XIXème siècle
John Maynard KEYNES (1883-1946)
Considéré comme le + grand économiste du XXème siècle.
I)
L’homme dans son temps
● naissance le 5 juillet 1883 à Cambridge
● à 14 ans entrée à Eton’s College (reçu 1er en Maths)
● 1 an + tard obtient une bourse pour le King’s College à l’université de Cambridge, où il poursuit ses études en
Maths
● Après qques années au service du gouvernement britannique où il est affecté à l’Indian Office, il devient en
1909 enseignant en économie (sous l’influence d’Alfred MARSHALL) au King’s college
● 1911: devient rédacteur en chef de l’Economic Journal
● 1919: publication des Conséquences économiques de la paix (critique du Traité de Versailles). Il démissionne
en effet de la Conférence de Paris 3 jours avant la signature. dénonce le poids des réparations exorbitantes
auxquelles doit faire face l’Allemagne.
● se lance ds la spéculation (où il fait fortune après avoir bcp perdu)
● 1921: Traité des probabilités
● 1923: La Théorie monétaire (critique de la théorie monétaire classique où il prône l’abandon du système de
l’étalon d’or)
● 1925: épouse la danseuse russe Lydia Lopokova
● 1929: appartient à la commission d’enquête sur les finances et l’industrie
● 1930: Traité sur la monnaie. Entretien ac le président Roosevelt
● 1936: Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie
● 1941: devient directeur de la Banque d’Angleterre
● 1942: il est anoblit pas le roi
● 1944: préside la délégation britannique lors des accords de Bretton Woods
● meurt le 21 avril 1946 ( malaise cardiaque)
II)
L’analyse des questions monétaires
a) L’approche de la monnaie ds la Réforme monétaire
● adhésion à la théorie quantitative de la monnaie:
quantité de monnaie en circulation = nbre d’unités de conso X prix de l’unité de conso
Ainsi si le montant des espèces en circulation augmente ou diminue, le niveau des prix
varie ds la même
proportion ( si le nbre d’unités reste fixe)
● stabilité des prix importante car inflation ou déflation (même l’anticipation des fluctuations par les
agents)→ impact négatif sue l’activité économique. Il faut dc réguler la quantité de monnaie en circulation
pr stabiliser les prix
b) préférence pr la liquidité
épargne = monnaie (liquidité) ou titres
préférence des agents pr la liquidité:
- motif de transaction : besoin de monnaie pr la réalisation courante des échanges personnels et
professionnels
- motif de précaution : liquidité pr une éventuelle dépense future
- motif de spéculation : désir de profiter d’une meilleure connaissance que celle du marché de ce que
réserve l’avenir.détenteurs de monnaie peuvent acquérir des titres à faible coût
c) détermination du taux d’intérêt
= confrontation entre offre et demande de monnaie
● demande : diminution du taux d’intérêt → augmentation du cours des titres→ diminution de la potentialité
de + de plus values ultérieures→ préférence pr la liquidité
(ou phénomène inverse)
● offre : déterminée par les autorités économiques, indépendantes d’ un mécanisme économique
taux d’intérêt = "prix qui équilibre le désir de détenir la richesse sous forme de monnaie et la quantité de
monnaie disponible"
III)
L’équilibre de sous-emploi
a) rejet de l’analyse classique du marché du travail
● 1er postulat classique : "salaire égal au produit marginal du travail".comme l’industrie travaille à
rendements décroissants, augmentation de l’emploi→ diminution du salaire réel
● 2ème : salaire réel juste suffisant pr attirer sur le marché tt le volume de travail effectivement employé
● contestation de Keynes :
- l’offre de travail ne varie pas forcément en fonction du salaire réel car la main d’œuvre est
rémunérée en salaires nominaux
- salaires nominaux et salaires réels ne varient pas tjrs ds le même sens (ex : diminution du salaire
nominal + diminution du volume d’emploi→ augmentation da la productivité marginale du
travail→ hausse du salaire réel)
b) principe de la demande effective
Selon Keynes possibilité d’un chômage involontaire (≠ théorie classique), du à
l’insuffisance de la demande
effective. Les entrepreneurs recherchent un max de profits→ fixent le volume de l’emploi pr lequel l’excès du
prix de l’offre globale de la production sur le coût de facteurs est max. Selon Keynes, entrepreneurs peuvent
arrêter de produire si demande effective trop faible avant q le plein-emploi soit atteint (rejet de la loi de Say)→
équilibre de sous-emploi.
IV)
Consommation et investissements
a) propension à consommer
● loi psychologique fondamentale : + le revenu d’un individu augmente, + sa conso augmente ms la part du
revenu consacrée à la conso se réduit, d’où une augmentation de la part du revenu épargnée.
● le multiplicateur d’investissement : un investissement initial entraîne par l’effet du multiplicateur , une
augmentation de la production ms également des revenus, superieure à l’investissement initial.
Multiplicateur = 1/ (1-propension à consommer)
Dc + la propension marginale à consommer est élevée, + le multiplicateur est élevé.
1-propension à consommer = propension à épargner
Dc l’augmentation de la propension à épargner → diminution du revenu global ( pénalise l’emploi). Epargne
= fonction croissante du revenu
Selon Keynes, c’est l’investissement qui entraîne l’épargne et non l’inverse (investissement → revenus dt 1
partie consommée 1 autre épargnée)
b) l’incitation à investir
dépend du taux d’intérêt et de l’efficacité marginale du capital
● efficacité marginale du capital= indicateur de la rentabilité anticipée de l’investissement (rendements
escompté par rapport au coût)
augmentation de l’inv→ diminution de l’efficacité marginale du capital ( hausse de la quantité →
diminution du rendement et compétition → hausse du prix de l’offre)
inv lorsque l’efficacité marginale du capital est superieure au prix
● augmentation de l’offre de monnaie→ diminution du taux d’intérêt→ taux d’intérêt inferieur à l’efficacité
marginale→ incite entreprise à investir→ hausse de la demande globale→ augmentation du niveau de
l’emploi.
Selon Keynes, propension à consommer + montant de l’investissement = déterminent volume de l’emploi.
Dc en cas de sous-emploi, l’Etat doit relancer l’investissement.
V)
Postérité et influence
Théorie générale→ politique du New Deal aux Etats-Unis (années 1930) + politiques interventionnistes ds
les pays développés après la 2nde guerre mondiale
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