DIEU SAUVA JACOB DE SES PECHES Gn 29 : 10-35 : 29 Même si nous avons étudié la vie de Jacob à partir du chapitre 28 où Jacob eut la vision de l’échelle. A vrai dire la vie de Jacob débute au chapitre 25. En effet sa mère Rébecca était stérile. Il est important de connaître la vie de la mère de Jacob pour bien comprendre la vie de Jacob. Rébecca fut stérile pendant 19 ans. Elle ne put enfanter. Alors son époux fidèle, le futur père de Jacob, pria pour elle et elle put enfin enfanter. Pendant sa grossesse, Rébecca eut mal car il y avait des jumeaux en son sein et les jumeaux se battaient. Etonnamment il n’y a pas en ce moment le moindre écris qui disait qu’elle était aller voir un médecin ou qu’elle confessa ce problème à son mari. Il est juste dit qu’elle pria Dieu. Elle était donc une femme qui priait. Dans cette affaire qui semblait avoir très peu d’importance, Rébecca ne manqua pas d’aller à Dieu pour lui demander sa volonté. Donc Dieu lui a donné gracieusement sa réponse. La Bible dit que quiconque qui se confie en l’Eternel ne sera pas confondu. Cela pourrait se traduire, à mon avis plutôt de cette façon : peu importe l’affaire de la vie que l’on apporte dans la confiance, l’Eternel donne gracieusement sa réponse. Combien de femme enceinte dès qu’un inconfort lui parvient, grommelle avant de s’humilier devant Dieu. Mais Rébecca était nommée par ses proches : « Tu deviendras des milliers de myriades. » Une femme qui prie à la moindre difficulté deviendra une femme une myriade. Tandis qu’une femme qui grommelle deviendra un milliard de rien. Pr 31 : 10 : « Qui trouvera une femme de valeur, son prix dépasse de beaucoup de peine, le cœur de son mari a confiance en elle et le bénéfice ne leur manquera pas. » Suite à l’histoire de Charles Studt de la semaine dernière, j’y ajoute celle de sa femme. Son problème de santé était tellement grave que son médecin pronostiqua qu’il dut rester au lit jusqu’à midi. Mais au bout d’un certain temps, elle viola cette ordonnance et s’engagea au travail très dur de préparer le départ des missionnaires que son mari en Afrique attendait si ardemment, sans parler de l’œuvre de collecte des fonds nécessaires à envoyer à la mission de son mari, sur place. En lisant cette biographie, je me suis dit que ce genre de femme est comme un trésor du ciel, pas un bijou fantaisie. Beaucoup de femme mènent une vie d’imitation à la vue de l’apparence spectaculaire de leurs pareils. Elles ne savent jamais prier sincèrement devant Dieu. Donc personne, y compris leurs maris ne leurs donnent la confiance, mais voyez notre femme Rébecca, porteuse d’un millier de myriade, apporta pleins de sujets à Dieu qui semblaient avoir peu d’importance mais Dieu leurs révéla, quand il le faisait, une grande vision et sa souveraine volonté cachée à cette femme si humble. En effet leur rêve était que le plus grand servira le plus petit. La raison pour laquelle malgré le long chemin à emprunter pour étudier la vie entière de Jacob, aujourd’hui, je me suis arrêté assez longuement à Rébecca, c’est surtout parce qu’après cet événement, nous ne la verrons plus dans les récits bibliques sauf lors de l’événement suivant. Or la présence d’une mère est tout à fait primordiale pour qu’un fils ait la foi. Rébecca retint cette promesse, c’est-à-dire que dans son ventre, le plus grand servira le plus petit. Et elle le garda au fond de son cœur et aida son fils Jacob selon cette promesse. Même à l’encontre de la volonté de son mari qui voulait bénir plutôt Esaü car il était le premier mais aussi parce qu’Isaac aimait beaucoup le gibier que son fils Esaü chassait et lui rapportait. Maintenant avançons dans le récit de Jacob. Jacob avait à un moment donné racheté le droit d’aînesse à Esaü. C’est un fait trop injuste que Jacob a perdu ce droit d’aînesse à cause de quelques secondes de différence lors de sa sortie de l’utérus de sa mère. Jacob ne put supporter cette injustice durant toute son adolescence et épia le moment favorable pour supplanter son frère. Le nom de Jacob signifie ‘talon’ car Jacob a pris le talon d’Esaü lorsqu’il sortit du ventre de sa mère. Cela signifie aussi supplanter et usurper. En tout cas Jacob épia le moment favorable pour supplanter son droit d’aînesse. Du retour de sa chasse, son frère aîné lui demanda du potage de lentille que Jacob était en train de cuire et qu’il dégustait de temps en temps en fermant les yeux. Jacob saisit sa chance et négocia l’échange entre le potage et le droit d’aînesse. Esaü, un homme très viril, qui put faire tourner les cœurs à une douzaine de fille sans problème, tel un playboy, n’a pas d’égard au droit d’aînesse et rejeta ce droit d’aînesse en échange d’une soupe. Je pense que toutes les filles cananéennes et ismaéliennes qui se marièrent avec Esaü, étaient certainement très belles, mais elles ne provoquèrent que des soucis dans la famille d’Isaac et de Rébecca. Mais ici, n’oublions pas que du côté de Jacob, ce n’est pas aussi honnête. Jacob fut emporté par une sorte de jalousie et d’ambition. Jacob était pécheur. Quoique parfois cette recherche de droit d’aînesse comparée à celle d’Esaü qu’il avait rejeté et qui était très charnel, était considérée comme quelque chose de noble. Pour l’œuvre de Dieu, Dieu utilise ce genre de recherche humaine comme celle de Jacob. Jésus parlerait d’un paradoxe divin mais la réalité est que cette recherche ou ce désir n’est que coupable devant Dieu. Si on dit facilement par cet événement, que la note d’Esaü est -10 alors que la note de Jacob n’est pas +1 mais -1. Jacob est coupable et cette culpabilité jouera pendant toute sa vie de jeunesse et la plupart de sa vie d’adulte. Le deuxième événement qui marque la vie de Jacob est que celui-ci supplanta la bénédiction divine donné par son père Isaac et qui aurait normalement dû être donnée à Esaü. Un soir Isaac aveugle, a dit à Esaü qu’il ne savait pas quand il mourrait, il semble qu’il ait un peu exagéré puisqu’il vécut encore 20 ans, et donc il apporterait un régal fait de gibier comme il l’aimait afin qu’il le bénisse avant de mourir. En prenant connaissance de cette volonté de son mari, Rébecca fit un régal avec le chevreau qu’apportait Jacob, elle couvrit sa peau glabre avec la peau de chèvre et vêtit son corps avec un vêtement velu d’Esaü et Jacob entra avec le repas pour qu’Isaac le bénisse, avant qu’Esaü lui-même n’arrive. Quelle histoire de complot entre mère et fils pour supplanter la bénédiction. Nous nous posons la question : Pourquoi Rébecca agit de la sorte, si bizarrement. Est-ce à cause de la promesse divine à laquelle elle voulut apporter le soutien, certes oui. Mais si nous voyons le récit, Rébecca devait en avoir marre du comportement impudique de son premier fils. Donc selon mon analyse, non seulement à cause de la promesse divine lors de la naissance de ses fils mais aussi selon son sentiment de délicatesse féminine, Rébecca fut amené à agir de la sorte à l’encontre de son fils ainée. En plus Rébecca aimait Jacob car il aimait la cuisine. Mais de nouveau un paradoxe divin. Dieu utilise ou au moins ne méprise pas totalement les aspects humains pour réaliser sa volonté. De nouveau nous ne devons donc pas oublier que ce que Dieu utilise, les faiblesses humaines est une chose et les péchés des hommes sont une autre chose. Accepter la proposition de sa mère Rébecca quoique cela soit conforme à la volonté divine, n’est autre que le péché pour Jacob car il révèle son profond attachement à la bénédiction divine d’ordre matériel. Nous voyons souvent les gens du type de Jacob qui se comportait en s’accaparant de tous les bénéfices sans s’inquiéter de ce qu’il en reste aux autres. Ce genre d’hommes ou de femmes nous dégoûtent. Mais à vrai dire, s’il nous dégoûte, c’est parce que nous sommes comme ce Jacob, prêt à ramasser les bénédictions en notre faveur, à l’indifférence des parts qui incombent aux autres. De la sorte, la vie de tout homme n’est caractérisée que par l’accumulation des péchés devant Dieu. A cause de cet événement, Jacob dut partir de la maison de son père, car Esaü le prit en haine. C’est-à-dire qu’il l’a sérieusement haït et voulus le tuer. Isaac selon le conseil de Rébecca fit partir Jacob avec ces derniers mots. Je ne veux pas que tu te maries avec les femmes cananéennes. Va chercher une femme chez Laban, frère de ta mère et tu te marieras avec elle. Maintenant nous sommes arrivés au début de la vraie vie de Jacob par lequel nous avons étudié cette semaine la vision d’échelle de Jacob. Dans toute la durée de la vie de Jacob, il est vrai que cet événement fait date. Jacob était donc loin de sa maison et de ses parents. Il était un voyageur dans le désert sans connaissance de la direction, sans tenir compte des étoiles ou du soleil qui l’indiquent. Son cœur de fugitif fut misérable. Il fut profondément attristé, non à cause de ses parents mais à cause de son sentiment de culpabilité. Du fait de son innocence apparente, n’est-ce pas qu’il pourrait se dire : « Quel mal que j’aie fais si ce n’est qu’obéir à sa mère. » Mais il ne put s’empêcher de ressentir quelques points sombres qui l’amenèrent à faire du mal à son frère, emporté par son désir et son ambition. Ainsi il atteignit un endroit où il passa la nuit après le coucher du soleil. Alors il plaça sous sa tête l’une des pierres et s’endormit et alors il eut une vision, un rêve dans lequel l’ange montait et descendait l’échelle dressée entre ciel et terre. Or l’Eternel se tint au-dessus et dit : « Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couchée, je te la donnerais à toi et à ta descendance. Ainsi, Dieu renouvela sa promesse d’antan à ce vagabond. Jacob se réveilla et s’étonna de ce rêve et confessa qu’il ne savait pas que l’Eternel était présent ici et il érigea un autel. Que nous enseigne cette scène ? Cette apparition de Dieu à Jacob dans le désert a une importance primordiale dans l’œuvre de Dieu en général. Cela peut nous apporter un chacun une signification gigantesque. C’est-à-dire que lorsque Jacob méconnaissait Dieu, Dieu rendit visite à cet homme. Jacob était un homme pécheur dont le seul désir se porta à ce retour à la maison auprès de ses parents accablés par le sentiment de culpabilité à cause de son passé et à ce moment physiquement très épuisé. Mais à ce Jacob, Dieu prit l’initiative et vint le visiter face à face. Ainsi sa première rencontre avec Dieu se déroula dans le désert, solitaire, à un moment imprévu, et malgré toute ingénuité de Jacob. Donc cet événement se caractérise par ce seul mot : grâce. La Bible dit que si l’Eternel juge chacun personne ne pourrait subsister sur la terre. Pour ce pécheur Jacob, Dieu fit son apparition gracieuse et donna la promesse d’antan. A cause de cette grâce que je dirais encourageante, Jacob eut de nouveau la force de continuer ses pas vers un avenir tout à fait incertain. L’état de Jacob n’était point mûr, il n’était pas plus que rudimentaire je dirais. Il ressemblait plutôt à un bébé qui commence à marcher en titubant mais Dieu lui fit grâce en sorte que de sa bouche, de la bouche de ce jeune Jacob, sorte quelques mots réconfortants. C’est ce que l’on appelle un vœu. Ce vœu sera bientôt oublié mais l’étude de la vie de Jacob nous fait savoir que dieu ne l’a pas oublié mais travailla fidèlement selon ce vœu. Ainsi Dieu le bon berger est un Dieu personnel. Il négligea personne en raison de son immaturité spirituelle, mais il aide chacun et chacune à marcher par la foi quelque-soit son état misérable. Alors quel était le vœu de Jacob. Si Dieu est avec moi et me garde sur la route où je vais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu. Et cette pierre que j’érige en stèle sera la maison de Dieu et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. Les chapitres 29 à 32 racontent la vie de Jacob chez Laban. Il s’est passé 20 ans à Padan Aram. Il fut trompé par son oncle Laban qui non seulement l’a trompé au sujet de son mariage parce qu’il aimait Rachel et au bout de 7 ans de travail, il devait lui donner Rachel mais il lui donna Léa. Et donc Jacob dut travailler encore 7 ans pour obtenir Rachel. Mais non seulement cela, il a trompé Jacob en changeant 10 fois son salaire. Mais Jacob est l’exemple d’un homme fidèle, il se maintenait et il faisait de son mieux. Le vœu de Jacob fait précédemment, était à peine pour la satisfaction de son désir premier, révélant son mode de pensée très petit dans sa jeunesse fugitive. Mais la bénédiction de Dieu à laquelle Dieu le fit aboutir était au-delà de son imagination, au-delà de la méchanceté de Laban trompeur, Dieu a fais réussir la vie de Jacob en lui faisant obtenir 4 femmes puis 11 fils et une grande richesse matérielle. Au bout de 20 ans de la vie de Padan Aram, au moment où le visage de Laban devint, je ne sais de quelle couleur, peut-être, verdâtre ou pourpre, à cause de la bénédiction qu’il pensait et que Jacob devait lui arracher. Alors Jacob sentit que le moment de s’en retourner était arrivé. Selon l’ordre de Dieu, partit. Puis en retournant, Jacob sentit son cœur commencer à se serrer. Que se passa-t-il ? En Jacob, justement, il y un problème cacher non résolu, celui d’Esaü son frère. Monte Cristo disait qu’en ce qui concerne la haine, le silence est le temps le résolveront. Mais malgré le temps et le silence, ce sentiment de peur envers son frère n’a point changé. Au moment opportun, il fit une pleine irruption. Jacob tremblait de peur en plus, il avait une grande famille et un grand troupeau. Ici nous apprenons qu’il arrivera un jour où on doit se confronter à son vrai problème fondamental. En fait, le problème fondamental de Jacob n’est point Esaü mais son problème fondamental, c’est le problème du péché. Les événements nous disent que Jacob avait placé tous les cadeaux pour Esaü en les divisant en trois camps, puis, il plaça tous les membres de familles, femmes et enfants, après cela, il traversa la rivière de l’autre côté et y resta seul. Cette scène qui pourrait être une symbolique, nous en dis long qu’un jour ou l’autre, ou d’une manière ou d’une autre, il nous arrivera inévitablement un moment dans nos vies où nous devons être confrontés à nous-mêmes. Seulement nous-mêmes pouvons être confrontés à nous-mêmes. Personne même la femme la plus aimée Rachel ne peut lui apporter la moindre aide pour ce problème de Jacob lui-même. On doit être ainsi absolument seul. C’est un moment de face à face avec soi-même et avec Dieu. C’est ce moment où l’homme et Dieu délibèrent tête à tête pour résoudre son problème fondamental qui est le péché. Imaginez que la relation endurcie avec le père ou la mère peut être à un moment donné une entente, mais cela ne sera pas une solution fondamentale tant que le problème du péché qui était une fois engagée telle que la rébellion n’est pas résolue devant Dieu. L’homme doit se tenir devant Dieu un jour avec sa pleine individualité. Jacob lutta cette nuit inlassablement avec Dieu. Avec cette peur inlassable dans son cœur. Vous savez que la peur est liée au caractère mais la peur vient du péché. Avec cette peur inlassable dans son cœur, Jacob lutta jusqu’au bout. D’où vient cette peur. Malgré toute la richesse abondante qu’il avait accumulée, il n’a pas eu de paix. Esaü lui fit peur mais il eut peur de soi-même. Il comprit que la bénédiction matérielle et mondaine ne lui servait à rien. Il aspire donc à la plus haute bénédiction. Laquelle ? La délivrance de toutes peurs et de toute sa culpabilité. Il lutta pour cela inlassablement jusqu’à ce qu’il l’obtienne. Son attitude d’accapareur humain se fit valoir ici dans ce moment critique de sa spiritualité et il en vint finalement à réussir à acquérir cette bénédiction. L’ange ne pouvant gagner malgré sa force démit sa hanche et lui demandant son nom, Jacob a dit, je suis Jacob. Mais tu ne seras pas appelé Jacob, maintenant tu seras appelés Israël et l’ange le bénit. Au soleil levant, Jacob boita de la hanche mais dans son cœur, s’est déjà levé un soleil de justice. Dieu lui pardonna tous ses péchés. Jacob rencontra Esaü qui vint avec ses 400 hommes. Combien Jacob avait eu peur de cette nouvelle que son frère marche à sa rencontre avec tous ces hommes. Mais quand il le rencontra, il expérimenta un miracle. Esaü était comme une brebis docile. Etait-ce l’effet de tous ses cadeaux envoyés, je ne sais. Mais ce qui était certain c’était que Dieu avait travaillé en son cœur en faveur de Jacob. Celui-ci confessa à Esaü qui refusa ces cadeaux. « Non je t’en prie, si j’ai obtenu ta faveur, accepte de ma main mon présent car c’est pour cela que j’ai regardé ta face comme je regarde la face de Dieu, et tu m’as bien accueilli. » Jacob reçut la bénédiction divine qui est le pardon de ses péchés. Ce qui lui a donné une paix profonde, incomparable, de sorte que dans le visage de son frère, il trouva le lever du soleil rayonnant. Ainsi Jacob et sa suite arriva à Canaan. Mais là Jacob s’en alla s’installer à Soukkoth. C’est la ville de Sichem, Cananéen et son père Amor. Là-bas Jacob acheta des pièces de terre à Sichem puis pendant ce séjour, il y eut un événement désolant que Sichem fit violence à sa fille Dina. Puis Les fils Siméon et Lévi, en échange de leur sœur pour épouse car Sichem qui était l’auteur de cet acte la voulait vraiment pour épouse, leur proposèrent la circoncision de tous les habitants. Mais pendant la souffrance de la circoncision suite à l’opération, Simon et Lévi levèrent l’épée et transpercèrent tous les hommes de la localité. Quand Esaü lui proposa de l’accompagner précédemment, lui et sa troupe, Jacob refusa. Mais c’était, quoique la parole d’un ancien ennemi et frère, c’était en fait un conseil de Dieu. Jacob ne le savait pas. Jacob était très content du fait de la bénédiction de Dieu ainsi que de sa réconciliation avec son frère. Tout allait bien. Ici nous voyons que l’expérience si puissante soit-elle telle la grâce du pardon une fois ne suffit pas. Après cette expérience, il doit s’ensuivre une lutte adéquate qui répond, sinon il risque de tomber de nouveau dans un grave embarras spirituel. Un cœur relâché à cause de son contentement est une proie facile pour Satan. 7 jours sur 7, 24h/24, Satan jette le piège devant nous. D’où notre veille nécessaire, sans cesse pour combattre l’ennemi qui est toujours en guet-apens. Après l’événement de Soukkoth, Dieu donnera une diversion à Jacob qui retournera à Béthel. Ainsi au bout de 35 ans, Dieu dit à Jacob. : « Lève-toi, monte à Béthel et habite-s-y, là tu feras un autel au Dieu qui t’es apparu lorsque tu étais en fuite devant ton frère Esaü. Ainsi suite à cet ordre de Dieu, Jacob s’adressa à toute sa famille et lui demanda d’ôter les dieux étrangers et de se purifier en changeant leurs vêtements. Une fois de justification n’est point suffisante. Il faut qu’il s’ensuive des actes concrets de purification afin que l’homme soit totalement relâché de la puissance du péché qui dominait jusqu’à maintenant. Cette direction n’est pas étonnante, mais plutôt quelque chose de très naturel car comment un homme qui a été habitué dans le péché jusqu’à maintenant se relâcherait-il un beau jour. Dieu donne l’expérience inoubliable de la solution de son péché, le rachat de son péché, mais hélas le désir du péché se traine continuellement dans le cœur de l’homme comme ce Jacob à Soukkoth. Maintenant, l’ordre de Dieu est qu’il se dévête de ses anciens vêtements pour reprendre de nouveau vêtement et enlever tous ses idoles. Tous nos jeunes, malgré leurs âges de jeunesse, auront bien fais de remettre en cause sa vie devant Dieu. Pourquoi suis-je là ? Pourquoi ma souffrance dure-t-elle encore toujours ? Comme ce jeune Augustin qui se disait Seigneur, jusqu’à quand ? Seigneur jusqu’à quand ? Pourquoi pas maintenant ton salut. Alors Dieu intervint en lui faisant entendre un chant d’enfant à l’extérieur. Prends et lis, prends et lis ! Il tomba sur Rm 13 et 14. Mais ce n’était pas suffisant. Dès qu’il sortit de ce lieu, en face de son ancienne courtisane, il se retourna à 190° à l’opposé et se mit à courir. Si nos jeunes expérimentaient une si grande grâce du salut une fois ! Puis s’il enlève tous nos idoles de nos temps et changent tous nos vêtements… Qu’avait dit Dieu à Jacob ? Cette parole est à mon avis, très significative. Lèves-toi et monte à Béthel ? Pourquoi Béthel ? Béthel était l’endroit comme je l’ai dit au début du message, Jacob avait expérimenté la grâce de Dieu quand il était errant, quand il était ignorant, jeune. Jacob était coupable et misérable, sans appui, mais Dieu a rendu le premier la visite pour le rencontrer. Le retour de Jacob à Béthel est son retour à la première grâce. La première grâce que Jacob avait reçue malgré toute son indignité. Ce lieu représente donc à tous les chrétiens de tous les temps au lieu de la grâce. Chacun à ce souvenir de grâce malgré l’indignité et malgré l’ignorance et malgré l’impiété qui fut accumulé dans notre jeunesse. Dieu avait manifesté sa grâce au lieu de nous condamner. Nous étions tellement émus à ce moment-là que nous avions versé beaucoup de larmes. Nous devons y retourner. Jacob dut remonter à Béthel et s’y réfugier. Cela nous montre que notre nature, même si nous avions rencontré Dieu personnellement. Même si nous avons expérimenté une grande grâce comme la lutte de Jacob, racheté de tous nos péchés, néanmoins notre nature, est une nature pécheresse et tenace d’où cette nécessité de retour à Béthel, autrement dit sous le vêtement d’une immuable grâce du Seigneur seul, l’homme pécheur peut être protégé de la puissance du mal. Comment seul par la grâce du Seigneur. C’est donc dans ce lieu où nous nous tenons, nous pouvons être protégé de tous mal et mener une vie sain et sauf dans la sécurité absolue venant de Dieu. Dans ce sens Béthel représente aussi le lieu de Saint Esprit. Le temps passé de Jacob à Soukkoth fut soldé par un échec total. Son désir de s’en aller dans cette ville n’était rien d’autre que son orgueil. Jacob pensait qu’il pouvait réussir dans cette localité étant donné que Dieu avait béni, mais c’était son erreur. C’était son désir charnel qui l’emportait en le faisant confondre avec la volonté divine. Maintenant Jacob dut s’humilier et enlever tous les idoles et retourner à Béthel où Dieu était venu une fois en esprit pour lui montrer le chemin et la sécurité de la vie. Dans tous les chemins des chrétiens il y a aussi toujours sans exception cette bifurcation, soit s’appuyer sur son idée, sa force et sa capacité qui amènera à un inexorable échec, soit s’appuyer simplement au Saint Esprit et demander sa protection, ce qui conduit toujours, sans exception au succès et à porter du fruit. Comme derniers mots de ce message, je pense donc être judicieux de citer une parole d’un missionnaire canadien qui travailla en Corée il y a à peu près un siècle, qui s’appelait Hardy, il travaillait dans une région du nord de la Corée pour l’évangélisation, il disait : Quand j’ai réfléchi où est, quelle est cette raison par laquelle malgré tous mes efforts et toutes mes peines, il n’y a pas de résultat de mes labeurs ? Il va penser qu’il y a quelques barrières en moi mais je m’apercevais de plus en plus qu’en moi il manquait la capacité spirituelle. Je me suis aperçu que ce manque de la capacité de l’esprit saint, « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. » Si nous demeurons dans la contrée de l’Esprit Saint, nous serons sains et saufs quelque-soit nos faiblesses, quelque-soit la vicissitude de la vie, même la marée noire incontrôlable nous envahis. Il est donc nécessaire que nous montions à Béthel et que nous allions nous réfugier dans la grâce de Dieu et dans le saint esprit. Que Dieu vous aide à vous rendre chaque jour, chaque matin à cette ville de Béthel et de demeurer dans cette grâce et dans cet esprit au sein de toutes vos entreprises de votre vie quotidienne et que vous portiez beaucoup de fruit agréable en notre Seigneur Jésus-Christ.