DIEU SAUVA JACOB DE SES PECHES Gn 29 : 10

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DIEU SAUVA JACOB DE SES PECHES
Gn 29 : 10-35 : 29
Même si nous avons étudié la vie de Jacob à partir du chapitre 28 où Jacob eut
la vision de l’échelle. A vrai dire la vie de Jacob débute au chapitre 25. En effet sa
mère Rébecca était stérile. Il est important de connaître la vie de la mère de Jacob pour
bien comprendre la vie de Jacob. Rébecca fut stérile pendant 19 ans. Elle ne put
enfanter. Alors son époux fidèle, le futur père de Jacob, pria pour elle et elle put enfin
enfanter. Pendant sa grossesse, Rébecca eut mal car il y avait des jumeaux en son sein
et les jumeaux se battaient. Etonnamment il n’y a pas en ce moment le moindre écris
qui disait qu’elle était aller voir un médecin ou qu’elle confessa ce problème à son
mari. Il est juste dit qu’elle pria Dieu. Elle était donc une femme qui priait. Dans cette
affaire qui semblait avoir très peu d’importance, Rébecca ne manqua pas d’aller à Dieu
pour lui demander sa volonté. Donc Dieu lui a donné gracieusement sa réponse. La
Bible dit que quiconque qui se confie en l’Eternel ne sera pas confondu. Cela pourrait
se traduire, à mon avis plutôt de cette façon : peu importe l’affaire de la vie que l’on
apporte dans la confiance, l’Eternel donne gracieusement sa réponse. Combien de
femme enceinte dès qu’un inconfort lui parvient, grommelle avant de s’humilier
devant Dieu. Mais Rébecca était nommée par ses proches : « Tu deviendras des
milliers de myriades. » Une femme qui prie à la moindre difficulté deviendra une
femme une myriade. Tandis qu’une femme qui grommelle deviendra un milliard de
rien. Pr 31 : 10 : « Qui trouvera une femme de valeur, son prix dépasse de beaucoup de
peine, le cœur de son mari a confiance en elle et le bénéfice ne leur manquera pas. »
Suite à l’histoire de Charles Studt de la semaine dernière, j’y ajoute celle de sa femme.
Son problème de santé était tellement grave que son médecin pronostiqua qu’il dut
rester au lit jusqu’à midi. Mais au bout d’un certain temps, elle viola cette ordonnance
et s’engagea au travail très dur de préparer le départ des missionnaires que son mari en
Afrique attendait si ardemment, sans parler de l’œuvre de collecte des fonds
nécessaires à envoyer à la mission de son mari, sur place. En lisant cette biographie, je
me suis dit que ce genre de femme est comme un trésor du ciel, pas un bijou fantaisie.
Beaucoup de femme mènent une vie d’imitation à la vue de l’apparence spectaculaire
de leurs pareils. Elles ne savent jamais prier sincèrement devant Dieu. Donc personne,
y compris leurs maris ne leurs donnent la confiance, mais voyez notre femme Rébecca,
porteuse d’un millier de myriade, apporta pleins de sujets à Dieu qui semblaient avoir
peu d’importance mais Dieu leurs révéla, quand il le faisait, une grande vision et sa
souveraine volonté cachée à cette femme si humble. En effet leur rêve était que le plus
grand servira le plus petit. La raison pour laquelle malgré le long chemin à emprunter
pour étudier la vie entière de Jacob, aujourd’hui, je me suis arrêté assez longuement à
Rébecca, c’est surtout parce qu’après cet événement, nous ne la verrons plus dans les
récits bibliques sauf lors de l’événement suivant. Or la présence d’une mère est tout à
fait primordiale pour qu’un fils ait la foi. Rébecca retint cette promesse, c’est-à-dire
que dans son ventre, le plus grand servira le plus petit. Et elle le garda au fond de son
cœur et aida son fils Jacob selon cette promesse. Même à l’encontre de la volonté de
son mari qui voulait bénir plutôt Esaü car il était le premier mais aussi parce qu’Isaac
aimait beaucoup le gibier que son fils Esaü chassait et lui rapportait.
Maintenant avançons dans le récit de Jacob. Jacob avait à un moment donné
racheté le droit d’aînesse à Esaü. C’est un fait trop injuste que Jacob a perdu ce droit
d’aînesse à cause de quelques secondes de différence lors de sa sortie de l’utérus de sa
mère. Jacob ne put supporter cette injustice durant toute son adolescence et épia le
moment favorable pour supplanter son frère. Le nom de Jacob signifie ‘talon’ car
Jacob a pris le talon d’Esaü lorsqu’il sortit du ventre de sa mère. Cela signifie aussi
supplanter et usurper. En tout cas Jacob épia le moment favorable pour supplanter son
droit d’aînesse. Du retour de sa chasse, son frère aîné lui demanda du potage de lentille
que Jacob était en train de cuire et qu’il dégustait de temps en temps en fermant les
yeux. Jacob saisit sa chance et négocia l’échange entre le potage et le droit d’aînesse.
Esaü, un homme très viril, qui put faire tourner les cœurs à une douzaine de fille sans
problème, tel un playboy, n’a pas d’égard au droit d’aînesse et rejeta ce droit d’aînesse
en échange d’une soupe. Je pense que toutes les filles cananéennes et ismaéliennes qui
se marièrent avec Esaü, étaient certainement très belles, mais elles ne provoquèrent
que des soucis dans la famille d’Isaac et de Rébecca. Mais ici, n’oublions pas que du
côté de Jacob, ce n’est pas aussi honnête. Jacob fut emporté par une sorte de jalousie et
d’ambition. Jacob était pécheur. Quoique parfois cette recherche de droit d’aînesse
comparée à celle d’Esaü qu’il avait rejeté et qui était très charnel, était considérée
comme quelque chose de noble. Pour l’œuvre de Dieu, Dieu utilise ce genre de
recherche humaine comme celle de Jacob. Jésus parlerait d’un paradoxe divin mais la
réalité est que cette recherche ou ce désir n’est que coupable devant Dieu. Si on dit
facilement par cet événement, que la note d’Esaü est -10 alors que la note de Jacob
n’est pas +1 mais -1. Jacob est coupable et cette culpabilité jouera pendant toute sa vie
de jeunesse et la plupart de sa vie d’adulte. Le deuxième événement qui marque la vie
de Jacob est que celui-ci supplanta la bénédiction divine donné par son père Isaac et
qui aurait normalement dû être donnée à Esaü. Un soir Isaac aveugle, a dit à Esaü qu’il
ne savait pas quand il mourrait, il semble qu’il ait un peu exagéré puisqu’il vécut
encore 20 ans, et donc il apporterait un régal fait de gibier comme il l’aimait afin qu’il
le bénisse avant de mourir. En prenant connaissance de cette volonté de son mari,
Rébecca fit un régal avec le chevreau qu’apportait Jacob, elle couvrit sa peau glabre
avec la peau de chèvre et vêtit son corps avec un vêtement velu d’Esaü et Jacob entra
avec le repas pour qu’Isaac le bénisse, avant qu’Esaü lui-même n’arrive. Quelle
histoire de complot entre mère et fils pour supplanter la bénédiction. Nous nous posons
la question : Pourquoi Rébecca agit de la sorte, si bizarrement. Est-ce à cause de la
promesse divine à laquelle elle voulut apporter le soutien, certes oui. Mais si nous
voyons le récit, Rébecca devait en avoir marre du comportement impudique de son
premier fils. Donc selon mon analyse, non seulement à cause de la promesse divine
lors de la naissance de ses fils mais aussi selon son sentiment de délicatesse féminine,
Rébecca fut amené à agir de la sorte à l’encontre de son fils ainée. En plus Rébecca
aimait Jacob car il aimait la cuisine. Mais de nouveau un paradoxe divin. Dieu utilise
ou au moins ne méprise pas totalement les aspects humains pour réaliser sa volonté.
De nouveau nous ne devons donc pas oublier que ce que Dieu utilise, les faiblesses
humaines est une chose et les péchés des hommes sont une autre chose. Accepter la
proposition de sa mère Rébecca quoique cela soit conforme à la volonté divine, n’est
autre que le péché pour Jacob car il révèle son profond attachement à la bénédiction
divine d’ordre matériel. Nous voyons souvent les gens du type de Jacob qui se
comportait en s’accaparant de tous les bénéfices sans s’inquiéter de ce qu’il en reste
aux autres. Ce genre d’hommes ou de femmes nous dégoûtent. Mais à vrai dire, s’il
nous dégoûte, c’est parce que nous sommes comme ce Jacob, prêt à ramasser les
bénédictions en notre faveur, à l’indifférence des parts qui incombent aux autres. De la
sorte, la vie de tout homme n’est caractérisée que par l’accumulation des péchés
devant Dieu. A cause de cet événement, Jacob dut partir de la maison de son père, car
Esaü le prit en haine. C’est-à-dire qu’il l’a sérieusement haït et voulus le tuer. Isaac
selon le conseil de Rébecca fit partir Jacob avec ces derniers mots. Je ne veux pas que
tu te maries avec les femmes cananéennes. Va chercher une femme chez Laban, frère
de ta mère et tu te marieras avec elle.
Maintenant nous sommes arrivés au début de la vraie vie de Jacob par lequel
nous avons étudié cette semaine la vision d’échelle de Jacob. Dans toute la durée de la
vie de Jacob, il est vrai que cet événement fait date. Jacob était donc loin de sa maison
et de ses parents. Il était un voyageur dans le désert sans connaissance de la direction,
sans tenir compte des étoiles ou du soleil qui l’indiquent. Son cœur de fugitif fut
misérable. Il fut profondément attristé, non à cause de ses parents mais à cause de son
sentiment de culpabilité. Du fait de son innocence apparente, n’est-ce pas qu’il
pourrait se dire : « Quel mal que j’aie fais si ce n’est qu’obéir à sa mère. » Mais il ne
put s’empêcher de ressentir quelques points sombres qui l’amenèrent à faire du mal à
son frère, emporté par son désir et son ambition. Ainsi il atteignit un endroit où il passa
la nuit après le coucher du soleil. Alors il plaça sous sa tête l’une des pierres et
s’endormit et alors il eut une vision, un rêve dans lequel l’ange montait et descendait
l’échelle dressée entre ciel et terre. Or l’Eternel se tint au-dessus et dit : « Je suis
l’Eternel, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es
couchée, je te la donnerais à toi et à ta descendance. Ainsi, Dieu renouvela sa
promesse d’antan à ce vagabond. Jacob se réveilla et s’étonna de ce rêve et confessa
qu’il ne savait pas que l’Eternel était présent ici et il érigea un autel. Que nous
enseigne cette scène ? Cette apparition de Dieu à Jacob dans le désert a une
importance primordiale dans l’œuvre de Dieu en général. Cela peut nous apporter un
chacun une signification gigantesque. C’est-à-dire que lorsque Jacob méconnaissait
Dieu, Dieu rendit visite à cet homme. Jacob était un homme pécheur dont le seul désir
se porta à ce retour à la maison auprès de ses parents accablés par le sentiment de
culpabilité à cause de son passé et à ce moment physiquement très épuisé. Mais à ce
Jacob, Dieu prit l’initiative et vint le visiter face à face. Ainsi sa première rencontre
avec Dieu se déroula dans le désert, solitaire, à un moment imprévu, et malgré toute
ingénuité de Jacob. Donc cet événement se caractérise par ce seul mot : grâce. La
Bible dit que si l’Eternel juge chacun personne ne pourrait subsister sur la terre. Pour
ce pécheur Jacob, Dieu fit son apparition gracieuse et donna la promesse d’antan. A
cause de cette grâce que je dirais encourageante, Jacob eut de nouveau la force de
continuer ses pas vers un avenir tout à fait incertain. L’état de Jacob n’était point mûr,
il n’était pas plus que rudimentaire je dirais. Il ressemblait plutôt à un bébé qui
commence à marcher en titubant mais Dieu lui fit grâce en sorte que de sa bouche, de
la bouche de ce jeune Jacob, sorte quelques mots réconfortants. C’est ce que l’on
appelle un vœu. Ce vœu sera bientôt oublié mais l’étude de la vie de Jacob nous fait
savoir que dieu ne l’a pas oublié mais travailla fidèlement selon ce vœu. Ainsi Dieu le
bon berger est un Dieu personnel. Il négligea personne en raison de son immaturité
spirituelle, mais il aide chacun et chacune à marcher par la foi quelque-soit son état
misérable. Alors quel était le vœu de Jacob. Si Dieu est avec moi et me garde sur la
route où je vais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir et si je
retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu. Et cette pierre
que j’érige en stèle sera la maison de Dieu et je te donnerai la dîme de tout ce que tu
me donneras.
Les chapitres 29 à 32 racontent la vie de Jacob chez Laban. Il s’est passé 20 ans
à Padan Aram. Il fut trompé par son oncle Laban qui non seulement l’a trompé au sujet
de son mariage parce qu’il aimait Rachel et au bout de 7 ans de travail, il devait lui
donner Rachel mais il lui donna Léa. Et donc Jacob dut travailler encore 7 ans pour
obtenir Rachel. Mais non seulement cela, il a trompé Jacob en changeant 10 fois son
salaire. Mais Jacob est l’exemple d’un homme fidèle, il se maintenait et il faisait de
son mieux. Le vœu de Jacob fait précédemment, était à peine pour la satisfaction de
son désir premier, révélant son mode de pensée très petit dans sa jeunesse fugitive.
Mais la bénédiction de Dieu à laquelle Dieu le fit aboutir était au-delà de son
imagination, au-delà de la méchanceté de Laban trompeur, Dieu a fais réussir la vie de
Jacob en lui faisant obtenir 4 femmes puis 11 fils et une grande richesse matérielle. Au
bout de 20 ans de la vie de Padan Aram, au moment où le visage de Laban devint, je
ne sais de quelle couleur, peut-être, verdâtre ou pourpre, à cause de la bénédiction
qu’il pensait et que Jacob devait lui arracher. Alors Jacob sentit que le moment de s’en
retourner était arrivé. Selon l’ordre de Dieu, partit. Puis en retournant, Jacob sentit son
cœur commencer à se serrer. Que se passa-t-il ? En Jacob, justement, il y un problème
cacher non résolu, celui d’Esaü son frère. Monte Cristo disait qu’en ce qui concerne la
haine, le silence est le temps le résolveront. Mais malgré le temps et le silence, ce
sentiment de peur envers son frère n’a point changé. Au moment opportun, il fit une
pleine irruption. Jacob tremblait de peur en plus, il avait une grande famille et un
grand troupeau. Ici nous apprenons qu’il arrivera un jour où on doit se confronter à
son vrai problème fondamental. En fait, le problème fondamental de Jacob n’est point
Esaü mais son problème fondamental, c’est le problème du péché. Les événements
nous disent que Jacob avait placé tous les cadeaux pour Esaü en les divisant en trois
camps, puis, il plaça tous les membres de familles, femmes et enfants, après cela, il
traversa la rivière de l’autre côté et y resta seul. Cette scène qui pourrait être une
symbolique, nous en dis long qu’un jour ou l’autre, ou d’une manière ou d’une autre, il
nous arrivera inévitablement un moment dans nos vies où nous devons être confrontés
à nous-mêmes. Seulement nous-mêmes pouvons être confrontés à nous-mêmes.
Personne même la femme la plus aimée Rachel ne peut lui apporter la moindre aide
pour ce problème de Jacob lui-même. On doit être ainsi absolument seul. C’est un
moment de face à face avec soi-même et avec Dieu. C’est ce moment où l’homme et
Dieu délibèrent tête à tête pour résoudre son problème fondamental qui est le péché.
Imaginez que la relation endurcie avec le père ou la mère peut être à un moment donné
une entente, mais cela ne sera pas une solution fondamentale tant que le problème du
péché qui était une fois engagée telle que la rébellion n’est pas résolue devant Dieu.
L’homme doit se tenir devant Dieu un jour avec sa pleine individualité.
Jacob lutta cette nuit inlassablement avec Dieu. Avec cette peur inlassable dans
son cœur. Vous savez que la peur est liée au caractère mais la peur vient du péché.
Avec cette peur inlassable dans son cœur, Jacob lutta jusqu’au bout. D’où vient cette
peur. Malgré toute la richesse abondante qu’il avait accumulée, il n’a pas eu de paix.
Esaü lui fit peur mais il eut peur de soi-même. Il comprit que la bénédiction matérielle
et mondaine ne lui servait à rien. Il aspire donc à la plus haute bénédiction. Laquelle ?
La délivrance de toutes peurs et de toute sa culpabilité. Il lutta pour cela
inlassablement jusqu’à ce qu’il l’obtienne. Son attitude d’accapareur humain se fit
valoir ici dans ce moment critique de sa spiritualité et il en vint finalement à réussir à
acquérir cette bénédiction. L’ange ne pouvant gagner malgré sa force démit sa hanche
et lui demandant son nom, Jacob a dit, je suis Jacob. Mais tu ne seras pas appelé Jacob,
maintenant tu seras appelés Israël et l’ange le bénit. Au soleil levant, Jacob boita de la
hanche mais dans son cœur, s’est déjà levé un soleil de justice. Dieu lui pardonna tous
ses péchés.
Jacob rencontra Esaü qui vint avec ses 400 hommes. Combien Jacob avait eu
peur de cette nouvelle que son frère marche à sa rencontre avec tous ces hommes.
Mais quand il le rencontra, il expérimenta un miracle. Esaü était comme une brebis
docile. Etait-ce l’effet de tous ses cadeaux envoyés, je ne sais. Mais ce qui était certain
c’était que Dieu avait travaillé en son cœur en faveur de Jacob. Celui-ci confessa à
Esaü qui refusa ces cadeaux. « Non je t’en prie, si j’ai obtenu ta faveur, accepte de ma
main mon présent car c’est pour cela que j’ai regardé ta face comme je regarde la face
de Dieu, et tu m’as bien accueilli. » Jacob reçut la bénédiction divine qui est le pardon
de ses péchés. Ce qui lui a donné une paix profonde, incomparable, de sorte que dans
le visage de son frère, il trouva le lever du soleil rayonnant.
Ainsi Jacob et sa suite arriva à Canaan. Mais là Jacob s’en alla s’installer à
Soukkoth. C’est la ville de Sichem, Cananéen et son père Amor. Là-bas Jacob acheta
des pièces de terre à Sichem puis pendant ce séjour, il y eut un événement désolant que
Sichem fit violence à sa fille Dina. Puis Les fils Siméon et Lévi, en échange de leur
sœur pour épouse car Sichem qui était l’auteur de cet acte la voulait vraiment pour
épouse, leur proposèrent la circoncision de tous les habitants. Mais pendant la
souffrance de la circoncision suite à l’opération, Simon et Lévi levèrent l’épée et
transpercèrent tous les hommes de la localité. Quand Esaü lui proposa de
l’accompagner précédemment, lui et sa troupe, Jacob refusa. Mais c’était, quoique la
parole d’un ancien ennemi et frère, c’était en fait un conseil de Dieu. Jacob ne le savait
pas. Jacob était très content du fait de la bénédiction de Dieu ainsi que de sa
réconciliation avec son frère. Tout allait bien. Ici nous voyons que l’expérience si
puissante soit-elle telle la grâce du pardon une fois ne suffit pas. Après cette
expérience, il doit s’ensuivre une lutte adéquate qui répond, sinon il risque de tomber
de nouveau dans un grave embarras spirituel. Un cœur relâché à cause de son
contentement est une proie facile pour Satan. 7 jours sur 7, 24h/24, Satan jette le piège
devant nous. D’où notre veille nécessaire, sans cesse pour combattre l’ennemi qui est
toujours en guet-apens. Après l’événement de Soukkoth, Dieu donnera une diversion à
Jacob qui retournera à Béthel. Ainsi au bout de 35 ans, Dieu dit à Jacob. : « Lève-toi,
monte à Béthel et habite-s-y, là tu feras un autel au Dieu qui t’es apparu lorsque tu
étais en fuite devant ton frère Esaü. Ainsi suite à cet ordre de Dieu, Jacob s’adressa à
toute sa famille et lui demanda d’ôter les dieux étrangers et de se purifier en changeant
leurs vêtements. Une fois de justification n’est point suffisante. Il faut qu’il s’ensuive
des actes concrets de purification afin que l’homme soit totalement relâché de la
puissance du péché qui dominait jusqu’à maintenant. Cette direction n’est pas
étonnante, mais plutôt quelque chose de très naturel car comment un homme qui a été
habitué dans le péché jusqu’à maintenant se relâcherait-il un beau jour. Dieu donne
l’expérience inoubliable de la solution de son péché, le rachat de son péché, mais hélas
le désir du péché se traine continuellement dans le cœur de l’homme comme ce Jacob
à Soukkoth. Maintenant, l’ordre de Dieu est qu’il se dévête de ses anciens vêtements
pour reprendre de nouveau vêtement et enlever tous ses idoles.
Tous nos jeunes, malgré leurs âges de jeunesse, auront bien fais de remettre en
cause sa vie devant Dieu. Pourquoi suis-je là ? Pourquoi ma souffrance dure-t-elle
encore toujours ? Comme ce jeune Augustin qui se disait Seigneur, jusqu’à quand ?
Seigneur jusqu’à quand ? Pourquoi pas maintenant ton salut. Alors Dieu intervint en
lui faisant entendre un chant d’enfant à l’extérieur. Prends et lis, prends et lis ! Il
tomba sur Rm 13 et 14. Mais ce n’était pas suffisant. Dès qu’il sortit de ce lieu, en face
de son ancienne courtisane, il se retourna à 190° à l’opposé et se mit à courir. Si nos
jeunes expérimentaient une si grande grâce du salut une fois ! Puis s’il enlève tous nos
idoles de nos temps et changent tous nos vêtements… Qu’avait dit Dieu à Jacob ?
Cette parole est à mon avis, très significative. Lèves-toi et monte à Béthel ? Pourquoi
Béthel ? Béthel était l’endroit comme je l’ai dit au début du message, Jacob avait
expérimenté la grâce de Dieu quand il était errant, quand il était ignorant, jeune. Jacob
était coupable et misérable, sans appui, mais Dieu a rendu le premier la visite pour le
rencontrer.
Le retour de Jacob à Béthel est son retour à la première grâce. La première
grâce que Jacob avait reçue malgré toute son indignité. Ce lieu représente donc à tous
les chrétiens de tous les temps au lieu de la grâce. Chacun à ce souvenir de grâce
malgré l’indignité et malgré l’ignorance et malgré l’impiété qui fut accumulé dans
notre jeunesse. Dieu avait manifesté sa grâce au lieu de nous condamner. Nous étions
tellement émus à ce moment-là que nous avions versé beaucoup de larmes. Nous
devons y retourner. Jacob dut remonter à Béthel et s’y réfugier. Cela nous montre que
notre nature, même si nous avions rencontré Dieu personnellement. Même si nous
avons expérimenté une grande grâce comme la lutte de Jacob, racheté de tous nos
péchés, néanmoins notre nature, est une nature pécheresse et tenace d’où cette
nécessité de retour à Béthel, autrement dit sous le vêtement d’une immuable grâce du
Seigneur seul, l’homme pécheur peut être protégé de la puissance du mal. Comment
seul par la grâce du Seigneur. C’est donc dans ce lieu où nous nous tenons, nous
pouvons être protégé de tous mal et mener une vie sain et sauf dans la sécurité absolue
venant de Dieu. Dans ce sens Béthel représente aussi le lieu de Saint Esprit. Le temps
passé de Jacob à Soukkoth fut soldé par un échec total. Son désir de s’en aller dans
cette ville n’était rien d’autre que son orgueil. Jacob pensait qu’il pouvait réussir dans
cette localité étant donné que Dieu avait béni, mais c’était son erreur. C’était son désir
charnel qui l’emportait en le faisant confondre avec la volonté divine. Maintenant
Jacob dut s’humilier et enlever tous les idoles et retourner à Béthel où Dieu était venu
une fois en esprit pour lui montrer le chemin et la sécurité de la vie. Dans tous les
chemins des chrétiens il y a aussi toujours sans exception cette bifurcation, soit
s’appuyer sur son idée, sa force et sa capacité qui amènera à un inexorable échec, soit
s’appuyer simplement au Saint Esprit et demander sa protection, ce qui conduit
toujours, sans exception au succès et à porter du fruit.
Comme derniers mots de ce message, je pense donc être judicieux de citer une
parole d’un missionnaire canadien qui travailla en Corée il y a à peu près un siècle, qui
s’appelait Hardy, il travaillait dans une région du nord de la Corée pour
l’évangélisation, il disait : Quand j’ai réfléchi où est, quelle est cette raison par laquelle
malgré tous mes efforts et toutes mes peines, il n’y a pas de résultat de mes labeurs ? Il
va penser qu’il y a quelques barrières en moi mais je m’apercevais de plus en plus
qu’en moi il manquait la capacité spirituelle. Je me suis aperçu que ce manque de la
capacité de l’esprit saint, « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par
mon esprit, dit l’Eternel des armées. » Si nous demeurons dans la contrée de l’Esprit
Saint, nous serons sains et saufs quelque-soit nos faiblesses, quelque-soit la vicissitude
de la vie, même la marée noire incontrôlable nous envahis. Il est donc nécessaire que
nous montions à Béthel et que nous allions nous réfugier dans la grâce de Dieu et dans
le saint esprit. Que Dieu vous aide à vous rendre chaque jour, chaque matin à cette
ville de Béthel et de demeurer dans cette grâce et dans cet esprit au sein de toutes vos
entreprises de votre vie quotidienne et que vous portiez beaucoup de fruit agréable en
notre Seigneur Jésus-Christ.
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