Colombie WT/TPR/S/265
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I. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
1) GENERALITES
1. Le PIB de la Colombie a augmenté à un taux annuel moyen de 4,8% entre 2005 et 2011.
Après une période d'expansion économique rapide entre 2005 et 2007, la crise financière
internationale a entraîné un ralentissement de la croissance en 2008 et 2009. Toutefois, grâce à une
combinaison de politiques anticycliques et aux bons résultats obtenus pour quelques-uns de ses
produits d'exportation, la Colombie a pu éviter de sombrer dans la récession pendant la crise et le taux
de croissance a de nouveau augmenté en 2010, pour s'établir à 4%. Pour 2011, la croissance du PIB
réel est estimée à près de 6%. Du fait de l'accélération de la croissance économique, le PIB par
habitant a fortement augmenté pendant la période considérée, atteignant 7 236 dollars EU en 2011,
contre 3 417 dollars EU en 2005. Toutefois, bien qu'ils aient diminué pendant la période visée par
l'examen, les taux de pauvreté restent élevés et la répartition des revenus est inégale. De plus, bien
que le taux de chômage ait diminué pendant la période considérée en raison des bons résultats
enregistrés par l'économie ces dernières années, il demeure élevé, de 9,8% en 2011.
2. À la suite de la crise financière internationale, les autorités colombiennes ont adopté une
politique budgétaire anticyclique pour favoriser la croissance économique. Il en a résulté une
augmentation, bien que modérée, des dépenses et des niveaux du déficit budgétaire. L'administration
actuelle considère que la politique budgétaire est un instrument utile pour lancer le moteur d'une
croissance pérenne à moyen terme et réduire le chômage mais, en même temps, elle a mis l'accent sur
l'engagement en faveur de la viabilité budgétaire, qui est maintenant inscrit dans la Constitution.
Ainsi, en 2011, il y a eu trois changements importants dans la politique budgétaire qui ont une
incidence sur l'ensemble de l'économie et également sur certains secteurs: i) l'introduction d'une
Règle budgétaire; ii) l'inclusion du principe de viabilité budgétaire dans la Constitution; iii) la
réforme du système de répartition des redevances sur les ressources naturelles. La Règle budgétaire a
pour objet d'accroître la discipline budgétaire afin de réduire la charge de la dette publique et de
faciliter le recours à des politiques budgétaires anticycliques. La réforme du système de répartition
des redevances vise à améliorer la gestion et la redistribution des redevances sur le territoire national.
De plus, les autorités ont mis en œuvre une réforme tarifaire en vue de réduire les niveaux et la
dispersion des droits, qui contrecarre par ailleurs l'orientation défavorable aux exportations du tarif
douanier de la Colombie.
3. La mise en œuvre de la politique budgétaire anticyclique s'est accompagnée d'une politique
monétaire expansionniste, qui a abouti à une réduction importante et généralisée du taux d'intérêt
d'intervention entre la fin de 2008 et le milieu de 2010, de l'ordre de 650 points de base. La baisse des
taux d'intérêt ne visait pas seulement à favoriser l'activité économique, mais aussi à envoyer des
signaux positifs au marché, en garantissant la liquidité. En 2011, face à une augmentation de
l'inflation, quoique modérée, une politique monétaire restrictive a été mise en place, comme le
démontrent les sept augmentations du taux d'intervention au cours de l'année.
4. La Colombie maintient un taux de change flottant. Au cours de la période considérée, et en
partie en raison des flux importants de capitaux vers la Colombie, le peso a enregistré une
appréciation réelle de plus de 20% qui a réduit le coût des importations, mais a affaibli la
compétitivité des exportations de produits manufacturés. Pour faire face à cette situation, la Banque
de la République est intervenue à plusieurs reprises sur le marché des changes. De plus, en
octobre 2010, le gouvernement a annoncé une série de mesures destinées à réduire les pressions de
change en atténuant l'incidence de la réévaluation, et ainsi à défendre l'emploi.
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5. Le commerce international de biens et de services représentait environ 36,5% du PIB et le
commerce de marchandises 32%. Le solde budgétaire courant de la Colombie est traditionnellement
déficitaire, surtout en raison des soldes négatifs de la balance des revenus et de la balance des
services. Le déficit du compte courant pour 2011 est estimé à 3% du PIB. La balance du commerce
de marchandises a éexcédentaire pendant la majeure partie de la période considérée. L'excédent a
surtout augmenté à partir de 2008, conséquence du grand dynamisme des exportations dans un
contexte de croissance rapide des importations. La Colombie a bénéficié d'une amélioration des
termes de l'échange et de la forte demande de matières premières. L'augmentation continue des flux
d'investissement a également joué un rôle important et reflète un renforcement de la confiance des
investisseurs dans la Colombie.
2) STRUCTURE DE L'ECONOMIE, CROISSANCE ET EMPLOI
6. Au cours de la période considérée, plusieurs changements ont été observés dans la
composition sectorielle de l'économie colombienne (tableau I.1). La contribution du secteur des
industries extractives au PIB a fortement augmenté passant de 6,3% en 2005 à 10,3% en 2011 , ce
qui tient en partie à la hausse de la production d'hydrocarbures et de charbon et à l'augmentation des
prix internationaux. La part des secteurs agricole et manufacturier a diminué, affichant une croissance
relative qui, bien que solide, a été inférieure à celle des secteurs les plus dynamiques de l'économie.
La part des services financiers et immobiliers dans le PIB a peu baissé malgré la crise financière,
tandis que celle du secteur de la construction a augmenté, en partie sous l'effet d'une augmentation des
dépenses publiques.
Tableau I.1
Indicateurs économiques de base, 2005-2011
2005
2006
2007
2008
2009a
2010a
2011a
Produit intérieur brut (PIB)b
PIB courant (milliards de $Col)
340 156
383 898
431 072
480 087
504 647
543 747
615 772
PIB courant (milliards de $EU)
147
163
207
244
234
286
333
PIB réel, taux de croissance (%)
4,7
6,7
6,9
3,5
1,7
4,0
5,9
PIB par habitant ($EU courants)c
3 417
3 751
4 722
5 493
5 203
6 295
7 236
Par branche d'activité économique
Agriculture, élevage, chasse, sylviculture et pêche
7,7
7,4
7,1
6,9
6,9
6,5
6,4
Industries extractives
6,3
6,6
6,0
7,9
7,3
6,5
6,4
Industries manufacturières
14,1
14,3
14,5
13,9
13,1
12,9
12,7
Approvisionnement en électricité, gaz et eau
4,0
3,9
3,8
3,7
3,6
3,5
3,4
Construction
5,6
6,0
6,4
7,0
7,7
7,0
6,9
Commerce, réparation, restauration et hôtellerie
11,9
11,9
12,1
11,6
11,6
11,6
11,2
Transport, entreposage et communication
6,8
6,9
7,1
6,6
6,6
6,4
6,2
Établissements financiers, assurances, activités
immobilières et services aux entreprises
19,1
18,8
18,8
18,8
19,4
19,2
18,3
Activités de services sociaux, communaux et
personnels
15,9
15,4
15,2
15,0
15,7
15,8
15,0
Total des impôts
8,5
8,9
9,1
8,6
8,1
8,4
8,6
Emploi
Emploi national total (milliers de personnes)d
18,057
17,897
18,215
17,472
18,490
19,279
20 774
Taux de chômage (en % de la population
économiquement active), fin de la périodec,d
10,3
11,8
9,9
10,6
11,3
11,1
9,8
Taux de sous-emploi (en % de la population
économiquement active), fin de la périodec
31,4
35,9
34,3
27,1
29,8
30,5
30,3
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2005
2006
2007
2008
2009a
2010a
2011a
Pour mémoire
Population économiquement active (en milliers)d
19 803
18 884
19 378
19 738
21 535
21 979
23 024
Population en âge de travailler (en milliers)d
39 190
32 744
33 305
33 867
34 423
34 961
35 491
Population totale (en milliers)c,d
42 889
43 405
43 926
44 450
44 978
45 509
46 044
a Chiffres préliminaires.
b PIB sur la base de séries désaisonnalisées.
c Données de la Banque de la République.
d Département administratif national de la statistique.
Source: partement administratif national de la statistique; Banque de la République; Ministère de la protection sociale; et
renseignements communiqués par les autorités colombiennes.
7. La Colombie a connu une période de croissance économique accélérée entre 2005 et 2007.
La crise financière internationale a entraîné un ralentissement de la croissance en 2008 et surtout en
2009 même si, grâce à une combinaison de politiques anticycliques et aux bons résultats enregistrés
pour certains de ses produits d'exportation, le pays a pu éviter de sombrer dans la récession pendant la
crise. La croissance économique s'est accélérée en 2010 et en 2011, poussée par le dynamisme de la
demande interne et tout particulièrement de l'investissement; le taux de croissance du PIB réel qui
était de 4% en 2010 devrait, selon les estimations, atteindre 6% en 2011.
8. Le principal moteur de la croissance économique au cours de la période à l'examen est resté la
demande intérieure privée, en particulier l'investissement, mais aussi la consommation, tant privée
(sauf en 2009, l'année de la crise) que publique. D'une manière générale, la consommation publique a
été utilisée comme élément anticyclique pour favoriser la croissance économique. Cela a été clair en
2009, par exemple, lorsque les dépenses publiques ont compensé les effets sur le PIB d'un
ralentissement notable de la consommation privée et d'une chute de la formation brute de capital. Le
taux d'investissement en pourcentage du PIB a continué à progresser au cours de la période
considérée, passant de 20,2% du PIB en 2005 à 24,5% en 2010 et, d'après les estimations, à 27,1% en
2011 (tableau I.2).
Tableau I.2
Structure du PIB par type de dépenses, 2005-2011
2005
2006
2007
2008
2009a
2010a
2011a
En % du PIB constant (prix de 2005)
Consommation totale
81,7
81,4
81,5
81,4
81,4
82,2
82,1
Consommation des ménages
65,7
65,5
65,8
65,7
65,0
65,7
66,0
Consommation publique finaleb
16,0
15,8
15,7
15,7
16,3
16,6
16,0
Formation brute de capitalc
20,2
22,6
23,9
25,2
23,7
24,5
27,1
Formation brute de capital fixe
19,7
21,8
23,3
24,7
24,0
24,1
26,6
Variation des stocks
0,6
0,8
0,5
0,4
-0,3
0,4
0,5
Exportations totales
16,8
17,2
17,2
17,3
16,5
16,1
16,9
Importations totales
18,8
21,1
22,5
24,0
21,5
22,8
26,2
Croissance annuelle réelle (%)
Consommation totale
4,3
6,3
7,0
3,5
1,6
5,1
5,8
Consommation des ménages
4,0
6,4
7,3
3,5
0,6
5,0
6,5
Consommation publique finaleb
5,2
5,6
6,0
3,3
5,9
5,5
2,6
Formation brute de capitalc
12,8
19,2
13,0
9,2
-4,1
7,3
17,2
Formation brute de capital fixe
13,2
18,1
14,4
9,9
-1,3
4,6
16,6
WT/TPR/S/265 Examen des politiques commerciales
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2005
2006
2007
2008
2009a
2010a
2011a
Variation des stocks
-4,2
58,8
-29,0
-26,9
-172,5
-235,3
53,8
Exportations totales
5,7
8,6
6,9
4,5
-2,8
1,3
11,4
Importations totales
11,9
20,0
14,0
10,5
-9,1
10,5
21,5
a Chiffres provisoires.
b La consommation publique finale inclut les dépenses de consommation finale des institutions privées à but non lucratif au service
des ménages (IPSFH).
c Formation brute de capital fixe plus variation des stocks.
Source: Département administratif national de la statistique.
9. Les autorités estiment que, au cours des prochains trimestres, la croissance du PIB sera
entretenue dans une large mesure par la consommation dynamique des ménages.
1
Ces dépenses
resteraient sous l'influence de trois facteurs présents depuis 2010: i) de bons résultats sur le marché
du travail; ii) des taux d'intérêt réel faibles, avec une grande disponibilité de crédit; et iii) des
niveaux de confiance élevés de la part des consommateurs. S'agissant du marché du travail, le
nombre de personnes ayant un emploi a augmenté et la demande de travail (mesurée au moyen du
taux d'emploi) a progressé à un rythme supérieur à celui de l'offre (mesurée au moyen du taux global
de participation), ce qui a permis d'abaisser le taux de chômage à 9,8% en décembre 2011 contre
11,1% pour ce même mois en 2010.
10. L'accès au crédit à la consommation a été accordé à des taux d'intérêt réels historiquement bas
(mis à part pour les cartes de crédit), ce qui a favorisé une croissance à deux chiffres du portefeuille
réel de crédits à la consommation (taux annuel de 21,6% au troisième trimestre de 2011).
2
Les
autorités ont indiqué que cette tendance du secteur réel continuait d'influer sur les activités
d'intermédiation, dont le comportement restait dynamique.
3
Enfin, la confiance des ménages se
maintient au-dessus de la moyenne enregistrée depuis 2001, affichant un niveau comparable à celui
des années où la consommation est dynamique.
11. Bien que la contribution des exportations nettes au PIB reste négative, surtout en raison de la
forte croissance des importations liée au dynamisme de la demande interne, qui est lui-même stimulé
par la grande disponibilité du crédit, les exportations colombiennes ont enregistré une augmentation
rapide, malgré le contexte international défavorable. Mesurées en dollars EU, elles ont progressé à un
rythme annuel moyen de 43% en 2011, principalement sous l'effet de la hausse des ventes de produits
de base d'origine minière (pétrole brut et ses dérivés, charbon, ferronickel et or), qui ont affiché un
taux de croissance annuel de 56%.
4
Le pays continue à importer principalement des biens
intermédiaires et des biens d'équipement, qui représentent 80% des importations totales et, pour ces
deux groupes comme pour celui des biens de consommation, le taux de croissance annuel mesuré en
dollar EU en 2011 a été supérieur à 34%.
5
12. Au cours de la période considérée, le PIB par habitant a fortement augmenté, fait lié à
l'expansion économique et en partie à l'appréciation du peso par rapport au dollar EU. En 2011, le
PIB par habitant a atteint 7 236 dollars EU, contre 3 417 dollars EU en 2005. Toutefois, même s'ils
1
Banque de la République (2011a).
2
Bien que le taux d'intérêt réel du crédit à la consommation soit resté inférieur à sa moyenne depuis
1998, les niveaux sont relativement élevés. Le taux d'intérêt moyen pour le troisième trimestre de 2011 était de
15,2%, ce qui équivaut à un taux d'intérêt réel supérieur à 10%.
3
Banque de la République (2011b) et (2011c).
4
Banque de la République (2011a).
5
Banque de la République (2011a).
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ont diminué au cours de la période à l'examen, les taux de pauvreté restent élevés et la répartition des
revenus est inégale. Selon la Banque mondiale, l'incidence de la pauvreté était de 37,2% en 2010, un
niveau encore élevé, bien qu'inférieur au taux de 45% enregistré en 2005.
6
13. Quoiqu'il ait diminué au cours de la période considérée sous l'effet des bons résultats
enregistrés par l'économie ces dernières années, le taux de chômage reste relativement élevé (9,8% en
2011). Cela tient en partie au fait que la croissance récente de l'emploi a favorisé l'emploi informel,
même si les autorités signalent qu'il y a eu une création nette d'emplois favorisée par l'arrivée sur le
marché du travail d'une main-d'œuvre qualifiée ayant suivi des études supérieures.
7
La stratégie
économique du gouvernement actuel, décrite dans le Plan national de développement 2010-2014
intitulé "Prospérité pour tous", a pour objet d'accroître la création d'emplois, de réduire la pauvreté et
de favoriser la croissance économique. Elle est basée sur un système de "locomotives" ou secteurs
clés qui stimulent la croissance durable de l'économie.
14. En mai 2011, le FMI a approuvé un nouvel accord d'une durée de deux ans en faveur de la
Colombie dans le cadre de la Ligne de crédit modulable (LCM) pour un montant équivalent à
3,870 milliards de DTS (environ 6,220 milliards de dollars EU).
8
Les autorités colombiennes ont fait
part de leur intention de considérer l'accord comme une mesure de précaution et ne prévoient pas
d'utiliser les fonds. Le premier accord en faveur de la Colombie dans le cadre de la LCM a été
approuvé en mai 2009, et un deuxième accord d'une durée d'un an a été conclu en mai 2010.
9
Bien
que les perspectives économiques à court terme soient favorables, les autorités ont estimé opportun de
demander un nouvel accord dans le cadre de la LCM, car elles considèrent que la Colombie est encore
exposée à des risques de baisse de la conjoncture, du fait par exemple des fortes variations des prix
des matières premières et d'autres circonstances adverses. Le nouvel accord signé à titre de
précaution est regardé comme une assurance contre les chocs externes.
10
Au cours des délibérations
sur l'accord, le Conseil d'administration a mis en avant les bons résultats économiques de la
Colombie, appuyés par un cadre institutionnel solide et une gestion macro-économique adéquate. Il a
également souligné que l'aide apportée au moyen de politiques anticycliques avait ouvert la voie à la
reprise, que le maintien d'un régime crédible de ciblage de l'inflation avait permis d'ancrer les
anticipations d'inflation, et que la flexibilité du taux de change avait atténué l'impact des chocs
externes et de l'afflux de capitaux. De plus, le FMI a fait observer qu'une surveillance et une
réglementation strictes avaient permis d'asseoir la solidité du système financier national.
11
3) POLITIQUE BUDGETAIRE
15. Le Ministère des finances et du crédit public est chargé d'élaborer la politique budgétaire et
d'en diriger la mise en œuvre en Colombie, conformément au Décret n° 246 de 2004. Durant les
6
Le taux de pauvreté national est le pourcentage de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté
national. Les estimations nationales sont fondées sur des estimations concernant des sous-groupes pondérés en
fonction de la population, obtenues à partir d'enquêtes sur les ménages (renseignements en ligne de la Banque
mondiale, "Par pays: Colombie". Adresse consultée: http://donnees.banquemondiale.org/pays/colombie).
7
Banque de la République (2011a).
8
FMI, communiqué de presse n° 11/165 du 6 mai 2011. Adresse consultée:
http://www.imf.org/external/spanish/np/sec/pr/2011/pr11165s.htm.
9
FMI, communiqués de presse 09/161 du 11 mai 2009 et n° 10/186 du 7 mai 2010. Adresses
consultées: http://www.imf.org/external/spanish/np/sec/pr/2009/pr09161s.htm; et http://www.imf.org/external/
spanish/np/sec/pr/2010/pr10186s.htm.
10
FMI, communiqué de presse n° 11/165 du 6 mai 2011. Adresse consultée: http://www.imf.org/
external/spanish/np/sec/pr/2011/pr11165s.htm.
11
FMI, communiqué de presse n° 11/165 du 6 mai 2011. Adresse consultée: http://www.imf.org/
external/spanish/np/sec/pr/2011/pr11165s.htm; et FMI (2011).
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