
Introduction :
La macroéconomie présente deux approches qui ne sont pas réellement conciliables, c’est
ce qu’on appelle l’approche par l’offre globale et l’approche par la demande globale, on ne
s’intéresse pas aux détails sectorielles, cette subdivision provient de la formation même de
la science économique moderne, dans le cadre mercantiliste tout était mélangé, on avait
des arguments tenant à la demande l’autre à l’offre, au circuit financier…et un certain
nombre d’économistes décident de trancher et de déterminer l’élément de la vie
économique. L’auteur qui a proposé le premier cette solution est Quesnay, dont le
principe fondamentale est le suivant : avant de consommer il faut avoir produit. Turgot et
Smith en ont fait la théorie classique sur le plan économique en affirmant que c’est avant
tout l’accumulation de capital qui accroît de manière constante grâce à l’épargne les
capacités de production qui est donc à la base de la croissance à long terme. La crise des
années 30, Une baisse du PIB a amené le développement de Keynes, qui est l’antithèse
de la doctrine antérieure, puisque la demande globale détermine le niveau du produit
national et donc logiquement c’est l’accroissement de la demande globale qui va déterminer
l’accroissement régulier du produit national.
Avec l’approche par l’offre globale on admet que la demande s’adaptera au niveau de
l’offre, et dans la seconde approche celle de la demande globale on admet implicitement
que l’offre s’adaptera au niveau de la demande et à son évolution. Les deux éléments sont
toujours présents mais il n’y a pas pour autant de synthèse comme celle que l’on rencontre
en micro où le marché concilie les tendances de l’offre et de la demande, cette conciliation
consiste à équilibrer deux éléments que leur dynamismes propres qui . si on adopte
l’optique de l’offre on estime que la demande s’ajustera donc qu’elle est une variable
souple et dépendante sans économie propre, et dans l’approche de la demande globale on
admet que l’offre s’ajustera donc qu’elle constitue une variable souple qui s’aligne sur la
demande.
Cette situation est un peu scandaleuse et fait tâche sur la discipline des sciences
économiques (SAMUELSON), mais c’est un phénomène tout à fait normal, voir
l’exemple de la physique où on a en fait deux doctrine qui sont antithétiques.
En économie, le problème est le même et dans des cas concrets, c’est tantôt l’une tantôt
l’autre qui est privilégiée.
Le cas de l’Allemagne , capacité d’offre considérable ( premier exportateur mondiale), elle
avait une faiblesse l’insuffisance de la consommation des ménages, la ménagère allemande
manque de confiance, refusait de consommer autant du point de vue de la demande
globale, mais depuis quelque mois ayant décidée de consommer plus. Au japon, la
ménagère freine la croissance du japon à un point exagéré, l’Allemagne a fait des réformes