A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
98 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 19 juin 2013
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
Paris : conférence-débat exceptionnelle “Un 24 avril à
Istanbul”
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quelles perspectives pour
la reconnaissance du Génocide des Arméniens en Turquie ? Une
conférence-débat exceptionnelle organisée par l’UGAB Paris/IDF le
mercredi 19 juin 2013 à 20h00 au Centre Culturel Alec Manoogian". Le
Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site de
l'UGAB Europe. Le Collectif VAN - dont la Présidente Séta Papazian
faisait partie de la délégation EGAM/UGAB - sera présent pour
témoigner de l’expérience vécue.
UGAB
Un 24 avril à Istanbul
Quelles perspectives pour la reconnaissance du Génocide des Arméniens en
Turquie ?
Une conférence-débat exceptionnelle organisée par l’UGAB Paris/IDF
Le mercredi 19 juin 2013 à 20h00
Au Centre Culturel Alec Manoogian, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris
Avec la participation de
Benjamin Abtan, Président de l’EGAM, Mouvement anti-raciste européen
Levent Sensever, DurDe (en lien vidéo)
Alexis Govciyan, Président de l’UGAB Europe
et Nicolas Tavitian, UGAB Europe
qui présenteront
- le déroulement de 4 jours intenses des rencontres avec des organisations
turques
- les nouvelles perspectives ouvertes après cette première commémoration
historique
Pour la première fois depuis 98 ans, le 24 avril dernier, une délégation
européenne commémorait le génocide arménien à Istanbul, en Turquie. Depuis
4 ans déjà, on commémore le Génocide des Arméniens dans plusieurs villes de
Turquie.
La délégation EGAM-UGAB, présente à Istanbul, s’inscrivait dans le cadre du
mouvement européen contre le racisme ; elle était présente à l’invitation des
organisateurs de la commémoration de Taksim, le mouvement DurDe (« Dis
stop au racisme »).
Que s’est-il passé le 24 avril à Istanbul et que se passe-t-il actuellement en
Turquie ? Comment interpréter cette évolution et comment y contribuer au
mieux ? Quelles sont les forces en présence ?
Les organisateurs de la délégation présente à Istanbul le 24 avril partageront
leur expérience et des nombreux échanges qu’ils ont eus à Istanbul. Ils
ouvriront un débat sur les suites à donner à leur initiative et plus généralement
sur les différentes manières de contribuer aux transformations que l’on peut
espérer en Turquie.
Renseignements et inscription obligatoire : [email protected]
http://agbueurope.org/dtm-agenda/conference-un-24-avril-istanbul/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73575
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
« Avec Erdogan, la République de Turquie est en danger »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Répondant à la question d’un
journaliste : « avec R.T. Erdogan, la République est-elle en danger ? » Bernard
Revollon, président de l’association des Amis du Peuple kurde en Alsace répond
sans hésiter par l’affirmative, soulignant la façon hyper autoritaire du Premier
ministre turc de remettre en cause les résultats des élections locales en
multipliant les arrestations d’élus et en réprimant toute expression
démocratique venant de la société civile". Le Collectif VAN vous invite à lire
cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne le 18 juin
2013.
Azerbaïdjan : résolution du Parlement européen sur l'affaire Ilgar
Mammadov
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "M. Mammadov, président du parti
REAL, parti d'opposition, et directeur de l'institut d'études politiques du Conseil
de l'Europe de Bakou, et M. Yaqublu, vice-président du parti Musavat, parti
d'opposition, ont été arrêtés par les autorités azerbaïdjanaises le 4 février 2013,
et demeurent illégalement incarcérés depuis cette date". Le Collectif VAN vous
propose cette information publiée sur le site du Parlement européen le 13 juin
2013.
Presse arménienne : Revue du 18 juin 2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "L’Arménie ne souhaite pas opposer
les processus d’intégration dans la CEI et à l’UE / Dans un entretien à RFE/RL, le
PM Tigran Sarkissian a estimé que l’Arménie ne souhaite point voir de
contradictions entre le processus de rapprochement avec l’UE et « l’intégration »
dans l’espace eurasien. L’Arménie se félicite que ses « partenaires » russes
comprennent qu’il s’agit de processus non pas contradictoires, mais
complémentaires". Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue
sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 18 juin 2013.
Violence en Turquie : un témoignage de Defne Gursoy
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Hier soir la guerre a été déclenchée
par la police, je suis un témoin direct puisque j'étais sur place. La violence
démesurée de la police a fait des centaines de blessés, le parc a été évacué de
force avec gaz, jet d'eau contenant des produits chimiques causant des brulures
sur la peau, les balles en plastiques ont blessés des dizaines de personnes, dont
une femme enceinte". Le Collectif VAN vous invite à lire le témoignage de Defne
Gursoy sur les manifestations à Istanbul publié le 16 juin 2013.
Collectif VAN : l'éphéméride du 19 juin
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à
retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire,
sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). "19 Juin 1943 -- Allemagne :
Goebbels annonce que Berlin est "libéré des Juifs". Paul Joseph Goebbels, né le
29 octobre 1897 à Rheydt et mort à Berlin le 1er mai 1945, était un homme
politique allemand, membre du Parti national socialiste. Ministre du Reich à
l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich de 1933 à
1945, son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de
la manipulation des masses et de la démagogie qu'ont été capables de diffuser
les propagandes des États totalitaires. Joseph Goebbels était un proche d'Adolf
Hitler et, avec Hermann Goering et Heinrich Himmler, un des responsables les
plus puissants et influents du Troisième Reich. Antisémite acharné, mais
également antichrétien radical, il joua un rôle moteur dans les persécutions
contre les Juifs allemands notamment en déclenchant la Nuit de Cristal. Il est
brièvement chancelier après le suicide d'Hitler. Goebbels s'est donné la mort à
Berlin le 1er mai 1945, avec son épouse Magda, après qu'elle eut fait
empoisonner leurs six enfants."
Alice Zeniter lauréate du Prix des lecteurs de L'Express 2013
Le Prix des lecteurs de L'Express 2013 a été attribué mardi 18 juin à la jeune
romancière Alice Zeniter pour Sombre Dimanche. Christian Salmon a de son
côté été récompensé pour son essai La cérémonie cannibale, De la performance
politique. Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont eux remporté le Prix du
Document pour La Turquie et le fantôme arménien.
Erdogan en baisse de popularité
Le chef de l’État Abdullah Gül recueille plus d’opinions favorables que le premier
ministre, dont la politique est désapprouvée par une majorité de Turcs. Le
sondage publié hier par l’édition anglaise de Zaman, Today’s Zaman, journal
proche de l’AKP, ne plaide pas en faveur du premier ministre Tayyip Erdogan.
« La cote du gouvernement turc a baissé de plusieurs points en raison des
protestations politiques » en cours, écrit à la une le journal, lequel note
également que « la politique syrienne du gouvernement est impopulaire ».
Le Belge Bahar Kimyongur interpellé en Espagne: la Turquie le réclame
pour terrorisme
Bahar Kimyongur, un ressortissant belge d’origine turque, a été interpellé mardi
en Espagne. Poursuivi, mais acquitté, il y a dix ans en Belgique pour
appartenance à une organisation terroriste (le mouvement d’extrême gauche
DHKP-C), il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la
Turquie, qui demande son extradition, a confirmé le journaliste et ami de M.
Kimyongur, Michel Collon.
Istanbul: Que reste-t-il du mouvement de la place Taksim?
L'évacuation violente, samedi soir, des occupants de la place et du parc
d'Istanbul symbole de ces jours de révolte marque-t-elle le début ou la fin d'un
mouvement contre la politique islamiste du gouvernement?
Turquie: #occupygezi avec un bon coup de main de la pub
Si la révolte turque a si bien été médiatisée, notamment sur les réseaux sociaux,
c'est en partie grâce aux publicitaires turcs, qui se sont engagés aux côtés des
manifestants. Brutalement délogés du parc Gezi samedi 15 juin, interdits de
manifestations et confrontés à la violence policière lorqu'ils défilent, les
protestataires turcs se retrouvent plus que jamais sur Twitter, Facebook et
Tumblr.
Turquie : l'eau des canons mélangée avec du gaz, une folie
Leur peau brûle, leurs yeux sont rouges, leur visage cerné de plaies. Les
manifestants turcs se plaignaient que l'eau des canons était mélangée avec des
produits, le gouvernement démentait, mais la théorie des victimes semble être
validée.
La question du Haut-Karabagh au coeur du débat au sommet du G8
Les présidents des États-Unis, de la France et de la Russie ont critiqué mardi 18
juin 2013 l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui n’ont pas réussi à trouver un terrain
d’entente au sujet du conflit du Haut-Karabagh. Selon eux, le statu quo est
inacceptable.
La contestation turque en trois symboles
Femme en rouge, pianiste, homme à l'arrêt : retour sur trois semaines de
contestation à travers trois actions symboliques. Soixante-deux personnes ont
été arrêtées, mardi 18 juin, à Istanbul, et 23 à Ankara, la capitale de la Turquie,
selon le ministère de l'Intérieur. Exécutant les ordres du Premier ministre,
Recep Tayyip Erdogan, la police turque entend mettre à trois semaines de
manifestations parfois violentes contre le gouvernement.
Vagues d'arrestations en Turquie où se développe une nouvelle manière
de contester
Plus les jours passent, plus la tension baisse dans les rues d’Istanbul. Trois
jours après la violente intervention de la police pour déloger les occupants du
parc Gezi, qui jouxte la place Taksim, la situation semble presque revenue à la
normale. Pourtant, les arrestations se multiplient.
Turquie. Immobile place Taksim, il défie Erdogan
Pour contourner l’interdiction de manifester sur la place Taksim, toujours
étroitement surveillée par la police, les manifestants ont inauguré une nouvelle
forme de défi au gouvernement turc : la posture de «l’homme à l’arrêt».
L’Arménie négocie avec la Russie le prix du gaz
Le gouvernement arménien semble prêt à vendre sa part des 20% du réseau de
distribution de gaz domestique à Gazprom, le géant russe, afin de
subventionner le prix du gaz naturel livré en Arménie.
Article du journal franco-turc Zaman - 18/06/2013 - 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent
du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces
articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de
traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti
au pouvoir (AKP). "Le nombre de personnes présentes au grand rassemblement
des sympathisants du régime diffère considérablement d’un média à un autre,
allant de «quelques milliers» à un million. CNN International a été accusé de
désinformation par plusieurs médias turcs ainsi que par le Premier ministre
Erdogan lui-même."
Dépêche de l'APA [ 18 Juin 2013 19:39 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté
du 18 juin 2013. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français
rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des
propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à
prendre sous toute réserve. "Les pays coprésidents du Groupe de Minsk - la
Russie, les Etats-Unis et la France ont fait une déclaration conjointe dans le
cadre du sommet de G8 sur le conflit de Haut-Karabakh."
A Istanbul, l'évacuation du parc Gezi scelle la victoire de M. Erdogan
Il n'y avait plus un manifestant sur la place Taksim et dans le parc Gezi, lundi
matin 17 juin. Sur les escaliers du parc, à l'endroit où se tenaient barricades,
tentes et campement de fortune, des centaines de policiers montent la garde
pour empêcher quiconque de s'y réinstaller. Samedi soir, les autorités ont
évacué par la force plusieurs milliers de manifestants pacifiques du parc Gezi,
faisant, une nouvelle fois, des dizaines de blessés.
Quelle porte de sortie dans la crise turque ?
La dérive autoritaire du gouvernement turc a été favorisée par la non politique
de Bruxelles concernant le dossier d’intégration de la Turquie à l’Union
européenne. C’est ce que souligne le Père Claudio Monge, Supérieur de la
communauté dominicaine d’Istanbul, où il dirige également le Centre pour le
dialogue interreligieux et culturel. Pour le dominicain, la seule possibilité de
ramener le Premier ministre turc à la modération demeure celle d’une
opposition interne à l’AKP.
Le gouvernement turc menace d'utiliser l'armée contre les manifestants
"Ce qui nous est demandé s'il y a une manifestation illégale, c'est de l'arrêter.
Notre police fait son devoir. Si ce n'est pas suffisant, les gendarmes feront leur
devoir. Mais si ce n'est toujours pas suffisant, nous pouvons aussi utiliser des
éléments des forces armées turques." Cet avertissement du vice-premier
ministre turc, Bülent Arinç, lancé lundi 17 juin, sonne comme un coup de
semonce dans un pays où l'armée a longtemps été le foyer d'une opposition
farouche à la montée en puissance des islamo-conservateurs du Parti de la
justice et du développement (AKP).
Marseille a rendu hommage à la Culture arménienne
Dans le cadre de la Semaine de l’excellence Franco-Arménienne, un « Hommage
à la Culture » a été rendu le 18 juin devant le khatchkar arménien au Parc
Borély de Marseille (8e). En présence de S.E. L’Ambassadeur d’Arménie en
France, Viguen Tchitetchian, Levon Davdyan vice-consul d’Arménie à Marseille,
Ohan Hékimian, Chevalier des Hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem et
représentant de la région du Lori (Arménie) en France, Didier Parakian, Adjoint
au Maire de Marseille, représentant le sénateur maire Jean-Claude Gaudin,
Arthur Nalbandian, gouverneur de la région de Lori (Arménie). D’autres
personnalités du monde politique et des représentants d’associations étaient
également présentes.
Turquie : les "hommes debout", Erdogan fanfaronne
Tandis que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan se félicite d'une "victoire"
sur un "complot" contre la Turquie, les manifestants délogés de la place Taksim
imaginent de nouveaux moyens de s'exprimer. Comme, par exemple, "l'homme
debout".
Un soutien plus concret et direct aux chrétiens du Proche-Orient
La 86° assemblée de la ROACO, Réunion des Œuvres d’aide aux Eglises
Orientales, s’est ouverte mardi au Vatican. Une vingtaine d’agences catholiques
d’une dizaine de pays occidentaux sont représentées ; elles écouteront avec
attention les interventions de Mgr Zenari, nonce apostolique à Damas, de S.B
Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, et de S.B
Ibrahim Isaac Sidrak, patriarche d’Alexandrie des coptes-catholiques, qui
exposeront la situation des communautés chrétiennes dans leurs pays respectifs.
Turquie: La fausse victoire d'Erdogan
La féroce répression policière, les centaines d’arrestations et de détentions
arbitraires, l’interdiction des manifestations, enfin l’ultime menace de faire
intervenir l’armée – elle a désormais à sa tête des officiers islamistes - signent
la fin du mythe Erdogan.
Turquie: les «hommes debout», nouvelles icônes de Taksim
Histoire A Istanbul, des manifestants ont expérimenté hier soir une nouvelle
forme de contestation, pacifique : rester debout, immobile, le plus longtemps
possible, comme un défi silencieux au régime d'Erdogan.
Turquie: interpellations en série - Erdogan enterre la contestation
La police turque a multiplié mardi les arrestations à travers le pays après avoir
mis fin à trois semaines de manifestations parfois violentes contre le
gouvernement. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a salué l'action des
forces de l'ordre contre "les terroristes, les anarchistes et les émeutiers".
La Hongrie accuse un présumé criminel nazi
La justice hongroise a inculpé mardi de crimes de guerre un Hongrois de 98 ans,
Laszlo Csatary, accusé d'avoir participé à la déportation de Juifs vers le camp
d'extermination nazi d'Auschwitz. « Il est inculpé d'exécutions sommaires et
d'actes de torture et donc de crimes de guerre en partie comme coupable, en
partie comme complice », a précisé une porte-parole du Bureau du procureur de
Budapest, selon laquelle le procès devrait s'ouvrir d'ici trois mois.
Twitter, Facebook... – Le gouvernement envisage d'encadrer l'usage des
réseaux sociaux
Muammer Güler, le ministre turc de l'Intérieur, a confirmé cette semaine que les
réseaux sociaux étaient dans la ligne de mire des autorités suite aux
manifestations des 20 derniers jours. D'après le Hürriyet Daily News, le
ministère de la Justice cherche à redéfinir les actions qui pourraient
prochainement être caractérisées comme des “crimes sur le net”. Un
département spécialisé dans les délits commis sur la toile est en train d'analyser
quelques cinq millions de tweets (les publications émises sur la plateforme
Twitter, ndlr) en rapport avec les événements, affirme le quotidien.
Arrestations en série après les manifestations en Turquie
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a mis fin cette nuit et tôt ce
matin aux rassemblements antigouvernementaux qui secouent le pays depuis
plus de deux semaines. Les derniers manifestants ont été délogés par la force et
plus d'une centaine d'entre eux auraient été arrêtés.
"L'homme debout" de Taksim fait des émules ailleurs en Turquie
Un homme immobile sur la place Taksim d'Istanbul, surnommé "l'homme
debout", est devenu le nouveau symbole de la contestation qui couve en
Turquie contre le Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan.
Turquie – Erdogan s’obstine dans la surenchère : L’armée suivra-t-elle ?
Erdogan, le premier ministre turc, semble bien décidé à poursuivre sa gestion
de la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis plus de deux semaines, par
la répression. Stimulé par le nombre de participants amassés à son dernier
meeting du weekend, par les militants de son parti, Erdogan s’est senti investi
d’une force qui l’a poussé à défier tout le monde.
La Turquie, trop lourde pour l'UE ?
Les conservateurs allemands proclament dans leur programme électoral leur
refus d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne car ce pays
constituerait à leurs yeux une charge trop importante pour l'UE. L'Union
chrétienne démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel et son alliée
bavaroise, l'Union chrétienne sociale (CSU), s'opposent de longue date à
l'adhésion de la Turquie. Elles n'ont toutefois pas bloqué les négociations entre
Ankara et les Vingt-Sept, ouvertes peu avant leur retour au pouvoir en 2005.
INFO COLLECTIF VAN
« Avec Erdogan, la République de Turquie est en danger
»
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire cette information publiée sur le site des Amitiés kurdes de
Bretagne le 18 juin 2013.
mardi 18 juin 2013
par Amitiés kurdes de Bretagne
Répondant à la question d’un journaliste : « avec R.T. Erdogan, la République
est-elle en danger ? » Bernard Revollon, président de l’association des Amis du
Peuple kurde en Alsace répond sans hésiter par l’affirmative, soulignant la façon
hyper autoritaire du Premier ministre turc de remettre en cause les résultats des
élections locales en multipliant les arrestations d’élus et en réprimant toute
expression démocratique venant de la société civile. L’option militaire pour faire
taire les Kurdes a échoué, des pourparlers de paix sont engagés, mais la
pression sur les mouvements démocratiques et les organisations syndicales ne
s’est pas relâchée. Concernant les récents évènements de la place Taksim à
Istanbul, Bernard Revollon précise :
les décisions prises de manière autoritaire pour abattre les arbres de cette place
et du parc Gezi ont été l’élément déclencheur. Les manifestations se sont
développées en réaction contre cette façon de procéder, mais aussi en réaction
contre les mesures d’islamisation rampante dans un pays qui est officiellement
laïc depuis les années 1920. La répression violente des forces de police,
ordonnée par R.T. Erdogan, n’est certainement pas de nature à ramener la
sérénité en Turquie. Pour toutes ces raisons, on peut dire que R.T. Erdogan
constitue un danger pour la République. Mais il n’est pas le seul : il y a aussi les
généraux turcs, qui ont fomenté 3 coups d’Etat, en 1960, en 1970 et en 1980,
et les forces souterraines de l’Etat profond qui leur sont liées. Ces forces ont
commis nombre d’assassinats d’intellectuels ou d’opposants démocrates, en
Turquie, et peut-être aussi en Europe. En définitive, ce sont les démocrates
turcs de toutes sensibilités et de toutes cultures qu’il faut soutenir, pour que la
démocratie s’installe enfin en Turquie, et que la justice sociale puisse s’y
développer.
Bernard Revollon nous fait parvenir un communiqué cosigné le 14 juin 2013 par
deux associations alsaciennes, Les Amis du Peuple kurde en Alsace et
l’Association culturelle de Mésopotamie. Concernant les événements en Turquie :
les Amis du peuple kurde et l’association culturelle de Mésopotamie soutiennent
les mouvements démocratiques de Turquie dits « de la place Taksim » pour
exiger davantage de démocratie face au régime hyper-autoritaire du Premier
Ministre Recep Tayyip Erdogan. Le gouvernement turc a non seulement une
politique autoritariste et répressive antisociale mais, dans la dernière période, il
essaye aussi de provoquer une islamisation anti laïque de la société ; par
ailleurs, il n’a pas cessé de réprimer les minorités, dont les Kurdes, qui ne font
que demander la reconnaissance de leur identité culturelle. La Turquie doit
s’engager dans la voie d’une société qui respecte la démocratie, le droit social,
les libertés, les identités culturelles, sans aucune répression.
Concernant la France, le communiqué poursuit :
il serait bon que le gouvernement français fasse toute la lumière sur le triple
assassinat de militantes kurdes à Paris le 9 janvier 2013 (bien évidemment dans
le respect de l’indépendance de la justice), et en rende compte à l’opinion
publique ; par ailleurs, il serait bon qu’il ne s’entête pas à vouloir faire adopter
par l’Assemblée Nationale le scandaleux accord sécuritaire Guéant-Ministère de
l’Intérieur turc de novembre 2011.
Enfin les deux associations condamnent fermement l’assaut brutal de la police
anti-émeute turque le matin du 11 juin pour déloger les occupants de la place
Taksim :
la répression policière a déjà fait 2 morts dans le pays ; ce sont 2 morts de trop.
Il est grand temps que les violences gouvernementales turques, accompagnées
d’arrestations inconsidérées, cessent. Toutes les mesures d’islamisation
rampantes, contraires à la laïcité officiellement affichée, doivent être abolies. Et
le respect de tous les droits, ainsi que le développement social, doivent enfin
accompagner le développement économique.
http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article701
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73640
Violence en Turquie : un témoignage de Defne Gursoy
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire le témoignage de Defne Gursoy sur les manifestations à Istanbul
publié le 16 juin 2013.
Tout a basculé à Taksim hier soir.
Hier soir la guerre a été déclenchée par la police, je suis un témoin direct
puisque j'étais sur place.
La violence démesurée de la police a fait des centaines de blessés, le parc a été
évacué de force avec gaz, jet d'eau contenant des produits chimiques causant
des brulures sur la peau, les balles en plastiques ont blessés des dizaines de
personnes, dont une femme enceinte. Par ailleurs, des grenades cataplexiantes
(incapacitantes) ont semé la terreur dans tous le quartier.
L'intervention a eu lieu alors qu'il n'y avait aucune manifestation, aucun
rassemblement ni dans le parc Gezi, ni sur la place. C'était un samedi ordinaire
et les habitants étaient venu avec leurs enfants pour prendre l'air dans ce parc.
Cette intervention a été faite hier à partir de 19h40 alors que la Plateforme de
Taksim avait annoncé à 11h00 le retrait pacifique des occupants du parc dès
lundi.
Les affrontements ont duré jusqu'au petit matin, j'étais coincé entre les
barricades et la police. Je me suis réfugiée dans un passage commerçant, la
police a même lancé le gaz à l'intérieur de tous ces passages où les gens
s'étaient réfugiés. J'ai été gazée, et j'ai vu des gens tomber comme des
mouches sur la rue Istiklal.
Des milliers ont afflué de tous les quartiers d'Istanbul pour venir en soutien à
Gezi Park et les manifestants. La municipalité a annulé tous les transports en
commun dès 11h00 pour empêcher cela mais les gens sont passé de la rive
asiatique en marchant sur les ponts du Bosphore. La police a gazé ces gens à
pied sur le pont même, sans leur laisser une issue de sortie, sauf peut-être de
se jeter par le pont.
Les hotels qui ont accueilli les gens blessés ont été gazés de l'intérieur. Les
touristes ont accueilli les blessés dans leur chambre d'hôtel mais ont subi
également les violences car les lobby et réceptions, transformés en centre de
soins médicaux, de ces hôtels ont été attaqués par la police. Ceci est un crime
contre l'humanité, du jamais vu même dans les pays avec des régimes les plus
répressifs.
Toute cette violence n'a pas arrêter le peuple qui s'est regroupé dans chaque
quartier. Nous ne connaissons pas exactement le nombre de blessés, mais nous
savons qu'il y a plusieurs blessés dans un état grave, nous en sauront plus dans
quelques heures.
Des centaines de gens blessés n'ont pas pu recevoir de soins médicaux car les
forces de l'ordre ont interdit l'accès des ambulances à Taksim.
Aujourd'hui, Erdogan tient un meeting à Istanbul avec ses supporters, qu'il
n'hésitera sans doute pas à lacher contre les résistants.
Les habitants des 70 villes du pays sont dans la rue aujourd'hui pour protester.
Des dizaines de milliers sont en train de marcher vers la place Taksim. La
violence du pouvoir actuel contre ses citoyens doit être arrêter au plus vite.
Je vous demande de divulguer le message partout où vous pouvez. C'est
vraiment très grave et cela va sans doute continuer.
La désinformation du pouvoir ne doit pas être relayée par les médias européens
mais la vérité doit être entendue partout dans le monde.
Merci à tous de faire en sorte que l'information circule le plus vite et largement
possible.
Ce dimanche 16 juin, nous nous attendons malheureusement à la suite des
violences.
Defne Gursoy
Istanbul, 16 juin 2013, 11h00 (heure locale)
TÉLÉCHARGER :
Le témoignage de Defne Gursoy
http://www.collectifvan.org/pdf/03-46-11-19-06-13.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73690
Azerbaïdjan : résolution du Parlement européen sur
l'affaire Ilgar Mammadov
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose cette information publiée sur le site du Parlement européen le
13 juin 2013.
Parlement européen
Résolution du Parlement européen du 13 juin 2013 sur Azerbaïdjan:
affaire Ilgar Mammadov
Jeudi 13 juin 2013 - Strasbourg
Le Parlement européen ,
– vu ses résolutions antérieures sur la situation en Azerbaïdjan, en particulier
celles qui traitent des droits de l'homme et de l'état de droit,
– vu la déclaration commune de Catherine Ashton, vice-présidente de la
Commission / haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité, et de Štefan Füle, membre de la Commission chargé de
l'élargissement et de la politique européenne de voisinage, du 9 février 2013,
sur l'arrestation de Tofiq Yaqublu, journaliste et vice-président du parti Musavat,
parti d'opposition, et d'Ilgar Mammadov, président du parti «Alternative
républicaine» (REAL) et candidat à la présidence,
– vu la déclaration commune des porte-paroles respectifs de Catherine Ashton
et de Štefan Füle, du 7 juin 2013, sur les obstacles à la liberté d'expression en
Azerbaïdjan,
– vu la déclaration de Thorbjørn Jagland, Secrétaire général du Conseil de
l'Europe, du 3 mai 2013, sur les nouveaux chefs d'accusation portés contre M.
Mammadov,
– vu la déclaration du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l'Europe du
Conseil de l'Europe, du 18 mars 2013,
– vu la déclaration commune émanant de 52 organisations de la société civile
d'Azerbaïdjan, qui demande la libération de M. Mammadov et de M. Yaqublu,
– vu les relations qu'entretiennent, depuis 1999, l'Union européenne et
l'Azerbaïdjan, qui se sont traduites par la mise en application du plan d'action
dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV), par la création du
partenariat oriental, par les négociations en vue d'un accord d'association UEAzerbaïdjan et par la participation de l'Azerbaïdjan à l'assemblée parlementaire
Euronest,
– vu les négociations en cours entre l'Union européenne et l'Azerbaïdjan en vue
d'un accord d'association,
– vu sa résolution du 11 décembre 2012 sur une stratégie pour la liberté
numérique dans la politique étrangère de l'Union,
– vu le rapport d'avancement sur l'Azerbaïdjan en 2012 dans le cadre de la
politique européenne de voisinage, publié le 20 mars 2013,
– vu l'article 122, paragraphe 5, et l'article 110, paragraphe 4, de son
règlement,
A. considérant que M. Mammadov, président du parti REAL, parti d'opposition,
et directeur de l'institut d'études politiques du Conseil de l'Europe de Bakou, et
M. Yaqublu, vice-président du parti Musavat, parti d'opposition, ont été arrêtés
par les autorités azerbaïdjanaises le 4 février 2013, et demeurent illégalement
incarcérés depuis cette date; considérant que M. Mammadov est accusé d'avoir
incité à l'émeute dans la ville d'Ismaili après sa visite dans ladite ville;
B. considérant que la période de détention provisoire initiale de M. Mammadov a
été prolongée à deux reprises, ce qui semble être une tentative de le maintenir
incarcéré dans l'attente des prochaines élections; considérant que, selon les
informations contenues dans de récents rapports, Ilgar Mammadov a été placé
en isolement, ce qui soulève des inquiétudes concernant un traitement distinct à
son égard;
C. considérant que la situation des droits de l'homme en Azerbaïdjan s'est, dans
l'ensemble, détériorée de manière continue au cours des dernières années, et ce
malgré l'adoption du plan d'action dans le cadre de la PEV, et que cet état de
fait se manifeste par une pression croissante, mêlée d'intimidation, sur les ONG
et les médias indépendants, créant un climat général de peur dans les milieux
d'opposition et parmi les défenseurs des droits de l'homme, la jeunesse et les
militants actifs sur les réseaux sociaux et entraînant une auto-censure de la
presse;
D. considérant qu'avant son arrestation, M. Mammadov avait été intronisé
comme candidat du parti REAL, parti d'opposition, aux élections présidentielles
prévues en octobre 2013;
E. considérant que les défenseurs des droits de l'homme et les représentants de
la société civile estiment que l'arrestation de M. Mammadov est illégale, répond
à des motifs politiques et représente une tentative d'intimider l'opposition;
F. considérant que la Commission, l'Assemblée parlementaire du Conseil de
l'Europe et les gouvernements des États membres se disent très préoccupés par
cette affaire;
G. considérant que l'Union se dit très préoccupée par le recours à une justice
sélective au service d'intérêts politiques;
H. considérant que le représentant du Conseil de l'Europe à Bakou n'a pas été
autorisé à assister à l'audience préalable qui a eu lieu en février 2013 et qu'en
outre, un groupe d'ambassadeurs du Conseil de l'Europe qui s'est récemment
rendu dans le pays n'a pas été autorisé à rencontrer M. Mammadov;
I. considérant que la liberté de la presse et des médias, en ligne comme hors
ligne, est une composante essentielle de toute société démocratique et ouverte,
ainsi qu'une garantie fondamentale de la sauvegarde des droits de l'homme et
de l'état de droit;
J. considérant que les journalistes, les blogueurs, les militants et autres
intellectuels indépendants continuent de voir leur liberté d'expression
sévèrement entravée en Azerbaïdjan et sont victimes de poursuites fondées sur
de faux chefs d'accusation, de harcèlement, d'intimidation et d'attaques
physiques;
K. considérant que toute manifestation a, dans les faits, été bannie du centre de
Bakou depuis 2006, et que, depuis peu, de nouvelles amendes, très lourdes,
ainsi que des périodes plus longues de détention administrative attendent ceux
qui organisent des rassemblements publics sans autorisation ou y participent;
L. considérant que les autorités azerbaïdjanaises ont récemment demandé à ce
que la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE) à Bakou soit ramenée à un simple «bureau de coordination de projet»,
ce qui équivaut à une tentative de poser des limites aux critiques attendues de
l'OSCE relatives aux élections présidentielles prévues en octobre 2013;
M. considérant que, contrairement aux engagements pris, le Milli Mejlis,
parlement azerbaïdjanais, a adopté des modifications au code pénal qui
prévoient jusqu'à trois ans d'emprisonnement pour la publication de propos
diffamatoires en ligne, ce qui représente un obstacle supplémentaire à
l'indépendance et à la neutralité des médias en Azerbaïdjan;
N. considérant que l'Azerbaïdjan est actuellement engagé dans une procédure
de consultation devant la Commission de Venise du Conseil de l'Europe qui
porte sur la réforme du droit azerbaïdjanais en matière de diffamation,
nécessaire à l'exécution de deux arrêts rendus par la Cour européenne des
droits de l'homme contre l'Azerbaïdjan; considérant que, néanmoins, le
parlement azerbaïdjanais a adopté de nouvelles modifications qui visent à
faciliter l'application, aux propos tenus en ligne, des dispositions en matière de
diffamation;
O. considérant que l'Azerbaïdjan est membre du Conseil de l'Europe et appelé à
en assurer la présidence tournante en 2014, et qu'il est en outre partie à la
convention européenne des droits de l'homme;
P. considérant que l'Azerbaïdjan participe activement à la PEV et au partenariat
oriental, qu'il a entamé des négociations en vue d'un accord d'association et en
vue de l'approfondissement des initiatives de coopération dans le cadre du
partenariat oriental, qu'il est membre fondateur d'Euronest et qu'il s'est engagé
à respecter la démocratie, les droits de l'homme et l'état de droit, qui sont des
valeurs fondamentales de toutes ces initiatives;
Q. considérant que l'Azerbaïdjan a adopté de nouvelles lois qui élargissent la
définition des propos diffamatoires, rendent plus stricts les règlements régissant
le financement des organisations non gouvernementales (ONG) et réservent des
sanctions beaucoup plus lourdes aux infractions liées aux rassemblements
publics;
R. considérant que l'Azerbaïdjan a occupé un siège non permanent au Conseil
de sécurité des Nations unies pendant la période 2012-2013 et que le pays s'est
engagé à défendre les valeurs ancrées dans la charte des Nations unies et dans
la déclaration universelle des droits de l'homme;
S. considérant que l'année 2013 revêt une grande importance en tant qu'année
électorale pour l'Azerbaïdjan, le pays s'étant engagé à améliorer le climat
général en vue de la tenue d'élections démocratiques;
1. souligne que le respect le plus strict des droits de l'homme, des libertés
fondamentales et de l'état de droit est au cœur du cadre de coopération du
partenariat oriental ainsi que des engagements pris par l'Azerbaïdjan à l'égard
du Conseil de l'Europe et de l'OSCE;
2. condamne avec fermeté la détention de M. Mammadov, demande sa remise
en liberté immédiate et sans conditions ainsi que la fin des poursuites à son
encontre, et invite instamment les autorités azerbaïdjanaises à enquêter dans
les meilleurs délais et de manière transparente et indépendante sur les chefs
d'accusation portés contre lui;
3. demande à l'Union de prêter aide et soutien accrus à la République
d'Azerbaïdjan dans ses efforts visant à renforcer la démocratie et l'état de droit
et à réformer les systèmes judiciaire et des forces de l'ordre, en se concentrant
particulièrement sur la sauvegarde des droits de l'homme;
4. exprime ses plus vives préoccupations quant aux informations émanant de
défenseurs de droits de l'homme et d'ONG nationales et internationales faisant
état de recours présumé à des chefs d'accusation fabriqués de toutes pièces à
l'encontre d'hommes politiques, de militants et de journalistes;
5. réprouve toute intimidation, arrestation, détention ou poursuite de chefs de
partis d'opposition, de membres de ces partis, de militants, de journalistes ou
de blogueurs au seul motif qu'ils ont fait connaître leurs idées et exercé leurs
droits et libertés fondamentaux conformément aux normes internationales;
6. demande aux autorités azerbaïdjanaises de respecter, sans ambiguïté, la
liberté de la presse et des médias, en ligne comme hors ligne, et de préserver la
liberté d'expression;
7. demande aux autorités azerbaïdjanaises de réformer le droit national en
matière de diffamation, de sorte que les propos diffamatoires soient passibles
d'amendes proportionnées et non d'une peine d'emprisonnement;
8. demande aux autorités azerbaïdjanaises de respecter pleinement la liberté de
réunion de la population;
9. accorde son appui aux négociations en cours en vue d'un accord de
partenariat UE-Azerbaïdjan et réaffirme sa position, à savoir qu'un tel accord
doit comprendre des clauses et des critères d'évaluation relatifs à la protection
et à la promotion des droits de l'homme, en particulier en ce qui concerne la
liberté des médias, la liberté de la presse, la liberté d'association et la liberté de
réunion, qui reflètent les principes et les droits consacrés dans la Constitution
du pays et les engagements de celui-ci à l'égard du Conseil de l'Europe et de
l'OSCE;
10. demande aux autorités azerbaïdjanaises de mettre la législation sur les
élections, la liberté de réunion, la liberté d'association et la liberté des médias
en adéquation avec les normes internationales, et de veiller à sa mise en œuvre
intégrale;
11. demande au Service européen pour l'action extérieure (SEAE) d'appliquer de
manière stricte le principe «plus pour plus», en se concentrant tout
particulièrement sur la tenue d'élections participatives, libres et équitables, sur
l'indépendance de la magistrature, sur les réformes démocratiques et sur les
droits et libertés fondamentaux, et d'énoncer clairement les conséquences
qu'entraînerait tout retard dans la mise en route de ces réformes;
12. invite instamment les autorités azerbaïdjanaises à redoubler d'efforts pour
réformer tous les aspects du système judiciaire: poursuite, procès,
condamnation, détention et appels;
13. demande à José Manuel Barroso, président de la Commission, de faire, lors
de la visite prévue d'Ilham Aliyev, président de la République d'Azerbaïdjan, à
Bruxelles, une déclaration au sujet des préoccupations de l'Union concernant la
situation des droits de l'homme en Azerbaïdjan, telles qu'énoncées dans le
dernier rapport d'avancement dans le cadre de la politique européenne de
voisinage;
14. accorde son appui au travail du SEAE et demande à la délégation de l'Union
à Bakou de continuer de surveiller de très près la situation des droits de
l'homme lors du scrutin à venir, de manifester son soutien aux défenseurs des
droits de l'homme en participant aux événements organisés par la société civile
et en prenant ouvertement leur défense, de suivre de près les procès et de
soutenir la liberté des médias, entre autres en exigeant que les chaînes de radio
et de télévision indépendantes aient la possibilité réelle d'émettre lors de la
campagne électorale;
15. invite instamment les autorités azerbaïdjanaises à accorder sans conditions
à la Maison des droits de l'homme d'Azerbaïdjan l'autorisation de rouvrir, et à
procéder, sans plus attendre et sans imposer de charges administratives
supplémentaires, à l'enregistrement du Centre d'observation électorale et
d'étude de la démocratie et du Club des droits de l'homme;
16. demande aux autorités azerbaïdjanaises de se conformer à tous les arrêts
de la Cour européenne des droits de l'homme relatifs à l'Azerbaïdjan;
17. charge son Président de transmettre la présente résolution au Service
européen pour l'action extérieure, au Conseil européen, à la Commission, au
gouvernement et au parlement de la République d'Azerbaïdjan, au Conseil de
l'Europe, à l'OSCE ainsi qu'au Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7TA-2013-0285+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR#ref_1_1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73635
Presse arménienne : Revue du 18 juin 2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie le 18 juin 2013.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 18 juin 2013
I. Questions régionales
1. La Russie souhaite-elle acquérir les 20% d’actions restantes
d’Armrosgazprom pour en posséder la totalité?/ Les quotidiens
d’opposition Haykakan Jamanak, Jamanak et Joghovourd relèvent, citant
l’agence de presse russe RBK.ru, que le Ministre arménien de l’Energie, Armen
Movsissian, aurait négocié à Moscou, le 17 juin, avec le Président et directeur
général de Gazprom, Alexeï Miller, l’acquisition de 20% des actions de la société
arménienne de distribution de gaz, Armrosgazprom, dont Gazprom possède
déjà 80%. Les commentateurs concluent que le Gouvernement arménien aurait
l’intention de céder à la Russie sa part, afin de pouvoir subventionner 30% de
l’augmentation du prix du gaz russe. Haykakan Jamanak rappelle que les 20%
d’actions d’Armrosgazprom seraient estimés de 140 à 150 M USD, ce montant
étant équivalant à celui que le Gouvernement devra prévoir pour subventionner
l’augmentation du prix du gaz pendant une année. Ainsi, selon Haykakan
Jamanak, non seulement l’Arménie cèderait 20% des actions d’Armrosgazprom,
mais un an plus tard, lorsque le Gouvernement aura cessé de subventionner le
prix du gaz, les consommateurs devront payer davantage. Jamanak va plus loin,
en estimant dans son éditorial que « l’on est témoin d’une pression cruelle de la
part de notre partenaire stratégique, que seul un pays hostile serait en mesure
d’exercer à l’encontre d’un pays ennemi. La Russie a donc perpétré une
agression sociale à l’encontre de l’Arménie, en acquérant 20% supplémentaires
de son espace économique ».
2. L’Arménie ne souhaite pas opposer les processus d’intégration dans
la CEI et à l’UE/ Dans un entretien à RFE/RL, le PM Tigran Sarkissian a estimé
que l’Arménie ne souhaite point voir de contradictions entre le processus de
rapprochement avec l’UE et « l’intégration » dans l’espace eurasien. L’Arménie
se félicite que ses « partenaires » russes comprennent qu’il s’agit de processus
non pas contradictoires, mais complémentaires. Selon le PM, l’Arménie conduit
un dialogue avec les deux parties et, en cas de différends, recherche des
solutions par la voie de négociations.
3. Le Président Sarkissian a félicité le président iranien nouvellement
élu/ La presse arménienne suit de près les élections présidentielles en Iran
remportées par Hassan Rohani qu’elle décrit comme un « réformateur »
modéré. Plusieurs quotidiens rappellent son parcours politique, estimant que
son élection est plutôt positivement perçue par l’Occident. Si Hayots Achkhar
intitule son article « L’Iran a adressé un message positif à l’Occident »,
Haykakan Jamanak estime que « L’Iran est au seuil des réformes ». Pour
Hayastani Hanrapetoutioun, en Iran, c’est la sagesse qui l’a emporté. 168 Jam
donne la parole à un spécialiste de l’Iran, l’orientologue, Vardan Voskanian,
selon lequel avec ce scrutin, l’Iran a renforcé ses positions sur la scène
internationale. Selon lui, les relations arméno-iraniennes ne peuvent que se
renforcer sous le mandat du nouveau Président, celui-ci ayant toujours fait
preuve de retenue dans le règlement du conflit du HK.
Hayastani Hanrapetoutioun et Novoyé Vrémia reproduisent le message de
félicitations du Président Sarkissian, se disant convaincu que les relations iranoarméniennes ne pourront que se renforcer sous sa présidence. Tout en
rappelant les liens étroits qui unissent les deux pays, illustrés par des
rencontres fréquentes, le Président Sarkissian s’est dit persuadé qu’« en
unissant leurs efforts, l’Arménie et l’Iran porteront les relations entre les deux
Etats à un nouveau niveau qualitatif ». RFE/RL rappelle que le Président
Sarkissian a rencontré M. Rohani à deux reprises depuis 2001.
4. Le Président en exercice de l’OSCE, le Ministre ukrainien des AE, a
ajourné ses visites en Arménie et en Azerbaïdjan/ Il ne se rendra qu’en
Géorgie. Le report de la visite est expliqué par l’agenda des Présidents
azerbaïdjanais et arménien, ce dernier étant actuellement en congé. / Haykakan
Jamanak
II. Politique intérieure
1. Le Gouvernement conteste que les fonds budgétaires soient gaspillés
à grande échelle/ Le rapport annuel de la Chambre de contrôle (cf. les revues
des 14 et 17 juin) continue à faire couler beaucoup d’encre dans la presse
arménienne, qui rapporte aujourd’hui la position du Gouvernement exprimée
par le vice-PM Armen Guévorguian. Celui-ci ne partage pas les allégations du
Président de la Chambre de contrôle, Ichkhan Zakarian, relatives à des
détournements « massifs » de fonds budgétaires notamment dans les secteurs
de la construction et des achats publics. Selon M. Guévorguian, le PM a eu des
discussions de fonds au sujet de ce rapport avec les responsables concernés et
les explications du Gouvernement pour chaque cas dénoncé par la Chambre de
contrôle figurent sur son site. / Rapporté par l’ensemble de la presse
2. En Arménie il ne s’agirait plus d’émigration, mais de « dépopulation
» ?/ Azg, Hayots Achkhar et 168 Jam rendent compte d’un débat portant sur
l’émigration, organisé au Club national de la presse, dont les participants ont
tiré la sonnette d’alarme : depuis 1990 (4 millions d’habitants) 1,2 millions de
personnes auraient quitté ce pays. Les participants ont notamment souligné le
fait qu’émigrent non seulement des personnes défavorisées, mais aussi celles
qui ont un statut social reconnu. Selon Larissa Alaverdian, ancien Ombudsman
et présidente de l’ONG « Contre l’arbitraire judiciaire », une étude de la Banque
eurasienne de développement révèle que les Arméniens occuperaient la
deuxième place, derrière les Estoniens, parmi les migrants qualifiés. D’après
Guévorg Poghossian, directeur de l’Association sociologique arménienne, « ce
qui se passe en Arménie, n’est plus une migration, mais une dépopulation »,
ajoutant que d’ici 2025-2030 la population de l’Arménie est susceptible
d’atteindre 1,5 millions d’habitants. Un sondage mené par l’Association
sociologique arménienne du 15 au 25 mai auprès de 1000 habitants de Erevan
révèle que 46% des sondés souhaitent quitter le pays, dont 52% des jeunes
hommes de 18 à 29 ans. 31,7% des personnes interrogées ont indiqué comme
principale raison le chômage, 29,6% le manque de perspective et 19,3% les
lacunes du système judiciaire. Toutefois, dans le même sondage, 82% des
personnes interrogées se considèrent comme « patriotes » et 70% se disent «
heureuses ».
III. Relations extérieures
1. Edouard Nalbandian à Madrid/ Hayastani Hanrapetoutioun fait état de la
visite du Ministre des AE en Espagne, où il a été reçu par son homologue, José
García-Margallo. Les deux Ministres ont signé un accord de coopération dans le
domaine de la culture, de l’éducation et des sciences. Le chef de la diplomatie
arménienne devait avoir des entretiens au Parlement espagnol et animer une
conférence au Club des sciences politiques de Madrid.
2. Le chef d’Etat-major des forces armées arméniennes en visite en
Italie/ Le général Yuri Khatchatourov discutera avec son homologue italien du
déploiement d’un contingent arménien de maintien de la paix au Liban sous
commandement italien. / Hayastani Hanrapetoutioun
Rédaction : Meri Hakobian
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20130618.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73639
Collectif VAN : l'éphéméride du 19 juin
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN
dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 19 juin (les événements sont classés du
plus ancien au plus récent) :
19 juin 1915 -- Empire ottoman: un second convoi composé de 300 familles
quittent la ville d'Erzeroum.
**** Environ cinq cents familles quittèrent Erzeroum pour aller à Erzindjan via
Baïbourt ; on leur accorda un délai pour se préparer, concession qui fut accordée
aux déportés de la ville pendant la durée des déportations. On fit halle à
Baïbourt et le premier convoi de 10.000 personnes fut rejoint par un nouveau
contingent, ce qui éleva le nombre à 15.000 environ. Une garde de 400
gendarmes fut fournie par le vali. Ceux-ci, il n'y a pas à en douter mirent les
Arméniens à contribution de différentes manières, avec autant d'arbitraire que
d'avarice.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (April-June)
http://www.armenian-genocide.org/1915-2.html
Imprescriptible.fr : Vilayet d'Erzeroum
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d17.htm
19 juin 1915 -- Empire ottoman: Récit d’un déporté d’Ezeroum Saghérian, de
Baïbourt, fait à Alep, le 16 décembre 1917. Le 19 juin, un samedi, alors que la
pluie et la grêle tombaient avec violence, on nous ordonna de partir
immédiatement. A peine étions-nous sortis de la ville qu’on nous fouilla à fond.
Ce jour-là, nous atteignîmes, en douze heures, un village nommé Ker, distant
seulement d’une heure et demie de notre point de départ. Nous arrivâmes le
lendemain à Elyédjé, trempés jusqu’aux os et dans un état d’abattement
complet. Nous étions lamentables. Des soldats allemands nous
photographiquement. Le lendemain, nous traversâmes Evrani-Khan,
Garabrkikhon, Achkala, Pernagaban, Kopaler, Kopakhan, Maden, Bayerbout qui
est un village de 800 maisons à population arménienne. Nous n’y trouvâmes
aucune trace d’Arméniens. En ayant demandé la cause, on nous répondit :
– Ils ont été déportés.
J. Naayem, Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs.
Documents inédits recueillis par un témoin oculaire, Paris, Bloud § Gay, 1920
Imprescriptible.fr : Les massacres d’Erzeroum
http://www.imprescriptible.fr/documents/naayem/d08.htm
19 juin 1915 -- Empire ottoman/kaza d’Arapkir : 130 notables d’Arapkir sont
noyés dans l’Euphrate par des çete de l’O.S.
*** (Kévorkian, 2006 :495).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
19 juin 1915 -- Empire ottoman/kaza de Çemıskezek (vilayet de Mamuret ulAziz) : Des perquisitions commencent dans les 21 villages arméniens du kaza,
notamment à Garmrig. Plus de 200 hommes sont emprisonnés les 3 et 4 juillet
et exécutés au cours des jours suivants par des gendarmes et des çete de l’O.S.
*** (Kévorkian, 2006 :518).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
19 au 22 juin 1915 -- Empire ottoman/plaine de Harpout : 1 000 Arméniens
des localités de la plaine, de Mezreh et de Harpout sont arrêtés chez eux et
internés au Konak-Rouge de Mezreh. Le 23 juin, 900 d’entre eux sont mis en
route et fusillés le 24 juin, au pied du mont Herogli par des çete de l’O.S.
commandé par Çerkez Kâzım.
*** (Piranian, 1937 :156-157, 167-177; Atkinson, 2000 :38; Davis, 1994
:123).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
13 au 19 juin 1916 -- Empire ottoman : chantiers ferroviaires du Taurus et de
l’Amanus : 2 900 ouvriers arméniens des chantiers de l’Amanus sont déportés
par le colonel Hüseyin Avni, commandant de la gendarmerie du vilayet,
président de la cour martiale d’Adana, et patron local de l’O.S., et exécutés
entre Bahçe et Marach.
*** (Kévorkian, 2006 :848).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
19 Juin 1919 -- Empire ottoman: l'acte d'accusation. datant du 19 Juin 1919,
mettait 1'accent sur le fait que les représentants et secrétaires du parti, sur la
base des instructions orales et écrites secrètes du Comité central du parti sont
intervenus illégalement dans les affaires du gouvernement et ainsi participé aux
crimes commis par Talât pacha. Les massacres des Arméniens, leur déportation
et la confiscation de leur biens furent aussi mentionnés. Le Secrétaire
responsable d'Edirné, en essayant de trouver des circonstances atténuantes,
avait prétendu que les déportations avaient une base légale et furent ordonnées
par le gouvernement. Le Président de la commission d'enquête rejeta ces
arguments et affirma que la déportation n'était qu'un prétexte et que le seul but
en était l'anéantissement des Arméniens.
Imprescriptible.fr : Procès des Unionistes 1918-1920
http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/proces.html
19 juin 1933 -- Lorsque le parti nazi est interdit en Autriche, le 19 juin 1933,
Brunner a ordre de rejoindre la Légion autrichienne, Il y rencontre Adolf
Eichmann, premier exécutant de la «solution finale». «C'est l'un de mes
meilleurs hommes», disait Eichmann de Brunner. Dorénavant, celui-ci exprime
ouvertement et violemment sa haine des Juifs.
Mémoire juive
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/4criminels.htm
19 juin 1921 -- Paris: Signature de la Déclaration basée sur la conviction que
la future indépendance des Républiques caucasiennes ne pourrait être assurée
que sur la base de la plus étroite solidarité. Cette solidarité ne prenait
cependant pas les formes de la fédération. Elle se traduisait par une union
douanière et un territoire unique de transit pour le commerce international ; par
une alliance défensive et par l’obligation de résoudre tous les différends par voie
d’arbitrage. Cette déclaration est très significative en ce qu’elle inscrit à son
programme la restitution du statu quo territorial de 1914 violé par la Turquie et
qu’elle exige, au nom des quatre pays, la solution de la question arménienne en
Turquie. Cet appui — très tardif — il est vrai, donné par les représentants de
tous les anciens États caucasiens (y compris l’Azerbeïdjan) à l’Arménie contre la
Turquie, n’a actuellement qu’une valeur morale. La « Déclaration » est
cependant caractéristique pour l’évolution qui s’est faite au moins dans l’esprit
de l’émigration caucasienne.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le
problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : Relations turco-russes après la conclusion de
l’accord d’Angora
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c13/p3
19 juin 1941 -- Trois jours avant le début de la guerre contre l'Union
soviétique, les Roumains ordonnent à tous les juifs d'évacuer en une demiheure le village de Darabani (Roumanie). Les juifs sont dépouillés et conduits à
Dorohoi, à une trentaine de kilomètres de Darabani.
Les autorités soviétiques déportent tous les sionistes de Falesti (Bessarabie) en
Sibérie. Au début de la Seconde Guerre mondiale, 4 000 juifs vivaient à Falesti.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm#19
19 juin 1941 -- Le 19 juin, tous les hommes de plus de 16 ans sont sommés
de se présenter le jour suivant aux bureaux de la gestapo afin d'être recensés.
Leurs papiers ne leurs sont par rendus et les autorités allemandes annoncent
aux autorités de la communauté qu'ils doivent revenir accompagnés de leurs
famille et en possession de leurs objets de valeur, la finalité de l'opération étant
de les déplacer sur une autre île où ils vivraient de leurs économies6. Les Juifs,
tétanisés par la tournure des événements, s'exécutent. On leur prend alors tous
leurs biens d'une valeur quelconque, y compris leurs montres.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_%C3%A0_Rhodes
19 juin 1942 -- 800 juifs de Krasiczyn (district de Lublin, Pologne) sont
déportés par les SS au camp d'extermination de Sobibor.
2 500 juifs, qualifiés de « bouches inutiles » par les nazis, quittent le ghetto de
Glebokie (R.S.S. de Biélorussie) pour être tués dans la forêt de Borek. Un
certain nombre de résistants juifs originaires de la ville luttent contre les nazis.
500 juifs de Nemirov (Pologne) sont déportés au camp d'extermination de
Belzec.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm#19
19 juin 1942 -- Confiscation des appareils électriques et optiques, des
machines à écrire et des bicyclettes.
Compagnienomades.free.fr
http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm
19 juin 1942 -- SUSPENSION TEMPORAIRE DES OPERATIONS DE GAZAGE : la
première phase des opérations de gazage prit fin à Belzec après l'arrivée de plus
de 11 000 Juifs de Tarnow. Les responsables de l'Opération Reinhard à Lublin
suspendirent les déportations pour remplacer le bâtiment en bois, qui abritait
les chambres à gaz, par un bâtiment plus substantiel. Les responsables SS et de
police construisirent un bâtiment plus vaste avec six chambres à gaz capables
d'exterminer 1 500 personnes simultanément. Les six chambres à gaz entrèrent
en service en juillet, et à l'instar de la chambre d'origine, elles utilisaient le m
United States Holocaust Memorial Museum
http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=563
19 juin 1942 -- Une note du 19 juin 1942 de Heinz Röthke, chef du "Service
juif" à la SS de Paris mentionne que 78.699 étoiles jaunes ont été distribuées
jusqu’au 9 juin 1942 (68.459 à Paris et 10.240 en banlieue). Environ 83.000
jusqu’au 17 juin 1942. La note précise « qu’environ 115.000 Juifs ont été
enregistrés. La raison de la différence se trouve dans le fait qu’un certain
nombre de Juifs a entre temps déménagé en zone libre ou a été déporté.
D’autres raisons sont l’exemption du port obligatoire de l’étoile jaune pour des
Juifs de certaines nationalités et le fait qu’il y ait des Juifs qui ne se sont pas
procurés l’étoile jaune ». Léon Poliakov dans " L'Etoile jaune " (Editions du
Centre de documentation juive contemporaine - Paris 1949) note que les
prévisions de la préfecture de police font état de 110.292 juifs âgés de plus de
15 ans, contrôlés en novembre 1941, dont 17.428 enfants de plus de 6 ans.
Sont astreints au port de l'insigne : 61.684 français, 38.591 étrangers, soit un
total de 100.455.
Il sera délivré des insignes pour 92.000 personnes (les internés dans les camps
ne sont pas
comptés).
Les exemptés de l'étoile jaune
http://etoilejaune-anniversaire.blogspot.com/2011/12/83000-etoilesdistribuees-en-deux.html
19 Juin 1943 -- Allemagne : Goebbels annonce que Berlin est "libéré des
Juifs". Paul Joseph Goebbels, né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort à Berlin le
1er mai 1945, était un homme politique allemand, membre du Parti national
socialiste. Ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le
Troisième Reich de 1933 à 1945, son nom reste indissolublement lié à l'emploi
des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie
qu'ont été capables de diffuser les propagandes des États totalitaires. Joseph
Goebbels était un proche d'Adolf Hitler et, avec Hermann Goering et Heinrich
Himmler, un des responsables les plus puissants et influents du Troisième Reich.
Antisémite acharné, mais également antichrétien radical, il joua un rôle moteur
dans les persécutions contre les Juifs allemands notamment en déclenchant la
Nuit de Cristal. Il est brièvement chancelier après le suicide d'Hitler. Goebbels
s'est donné la mort à Berlin le 1er mai 1945, avec son épouse Magda, après
qu'elle eut fait empoisonner leurs six enfants.
Seconde-guerre.com http://www.secondeguerre.com/chronologie/chronologie-juin-1943.html
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Goebbels
19 juin 1985 -- en Argentine, des déclarations ont été faites en faveur de la
reconnaissance du génocide arménien à la Chambre des députés le 17 avril
1985 et au Sénat le 19 juin 1985.
Assemblée Nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf
19 juin 2006 -- Le procureur général Jaafar al-Moussaoui requiert la peine
capitale contre Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti et l'ancien
vice-président Taha Yassine Ramadan, déclarés responsables du massacre des
143 villageois chiites à Doujaïl en 1982. Le 21 juin, l'un des avocats de Saddam
Hussein, Khamis al-Obaïdi, est retrouvé assassiné. Il est le troisième avocat de
la défense assassiné depuis l'ouverture du procès le 19 octobre 2005.
La documentation française
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penaleinternationale/chronologie.shtml
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=64802
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
GENOCIDE ARMENIEN
Alice Zeniter lauréate du Prix des lecteurs de L'Express
2013
L'Express
Par LEXPRESS.fr, publié le 19/06/2013 à 14:00, mis à jour à 14:34
Le Prix des lecteurs de L'Express 2013 a été attribué mardi 18 juin à la jeune
romancière Alice Zeniter pour Sombre Dimanche. Christian Salmon a de son
côté été récompensé pour son essai La cérémonie cannibale, De la performance
politique. Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont eux remporté le Prix du
Document pour La Turquie et le fantôme arménien.
Et de trois. Déjà récompensée cette année par le Prix du Livre Inter et le prix de
la Closerie des Lilas, Alice Zeniter, jeune romancière française, remporte cette
fois le Prix des lecteurs de L'Express 2013 pour son troisième roman Sombre
Dimanche (Albin Michel). Un prix remis par le jury des lecteurs de L'Express,
composé de 12 lecteurs et bloggeurs passionnés et assidus, et présidé par le
romancier Patrick Deville, lauréat du Prix Femina 2012.
Née en 1986, Alice Zeniter, qui a vécu en Hongrie, est normalienne, doctorante
en études théâtrales et chargée d'enseignement à Paris III. Elle a publié son
premier roman, Deux moins un égal zéro (Editions du Petit Véhicule), à l'âge de
16 ans. Elle est aussi l'auteure de Jusque dans nos bras (Albin Michel), Prix de
la Porte Dorée 2010 et Prix Laurence Trân 2011, et de la pièce Spécimens
humains avec monstres.
Alice Zeniter succède à Marie-Sabine Roger, lauréate 2012 du Prix des lecteurs
de l'Express pour Bon rétablissement.
Quand l'homo médiaticus remplace l'homo politicus
Christian Salmon a de son côté remporté le Prix de l'Essai pour La cérémonie
cannibale, De la performance politique, (Fayard), qui se penche sur la
transformation profonde de la condition politique et de l'homme politique, de
plus en plus médiatique et de moins en moins performant politiquement.
Laure Marchand et Guillaume Perrier, journalistes au Figaro et au Monde, ont
eux été récompensés par le Prix du Document pour La Turquie et le fantôme
arménien, (Solin Actes Sud), une enquête passionnante qui montre combien la
mémoire du génocide est encore présente dans la Turquie d'aujourd'hui, et
combien elle est importante pour la Turquie de demain.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/alice-zeniter-laureate-du-prix-des-lecteursde-l-express-2013_1258833.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73687
CONFLIT DU HAUT-KARABAKH
La question du Haut-Karabagh au coeur du débat au
sommet du G8
NAM
Les présidents des États-Unis, de la France et de la Russie ont critiqué mardi 18
juin 2013 l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui n’ont pas réussi à trouver un terrain
d’entente au sujet du conflit du Haut-Karabagh. Selon eux, le statu quo est
inacceptable.
« Nous exprimons notre profond regret. Plutôt que d’essayer de trouver une
solution basée sur des intérêts mutuels, les parties ont continué à rechercher un
avantage unilatéral lors du processus de négociation », ont déclaré les
présidents Barack Obama, Vladimir Poutine et François Hollande lors du sommet
du G8 en Irlande du Nord. « Nous exhortons les dirigeants de l’Azerbaïdjan et
de l’Arménie à se concentrer sur les questions qui restent en suspens », ont-ils
averti.
Les trois dirigeants ont réitéré leur conviction que le conflit peut être résolu par
des moyens pacifiques. « Une reprise des hostilités serait catastrophique pour la
population de la région, entraînant la perte de vies, des dégâts matériels et
aurait d’énormes coûts financiers », disaient-ils.
Obama, Poutine et Hollande ont également précisé que les puissances
médiatrices sont un élément clé des accords de paix qui ont été proposées pour
les parties en conflit au cours des dernières années.
Les États-Unis, la Russie et la France ont fait des déclarations conjointes
similaires sur le Karabagh à plusieurs reprises dans le passé. Dans leur
déclaration précédente publiée en juin dernier, ils ont exprimé leurs « regrets »
sur l’impasse du processus de paix au Karabagh et ont déclaré que les parties
ne devraient pas retarder davantage un règlement pacifique. Aucun progrès
dans les pourparlers de paix arméno-azerbaïdjanais n’ont eu lieu depuis.
Les diplomates américains, français et russe du Groupe de Minsk tentent
actuellement d’organiser une nouvelle réunion du président de l’Arménie et de
l’Azerbaïdjan dans l’espoir de mettre fin à l’impasse. Le ministre des Affaires
étrangères azéri Elmar Mammadyarov a suggéré le mois dernier que le
processus de négociation prendra un nouvel élan après l’élection présidentielle
azerbaïdjanaise qui aura lieu en octobre prochain.
L’Arménie n’a pas tardé à réagir à la dernière déclaration faite par Obama,
Poutine et Hollande. Le ministre des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian a
déclaré que Erevan est d’accord avec ces principaux points. Dans une
déclaration écrite, Nalbandian a blâmé Bakou pour son manque de
communication. Il n’y a pas eu de réaction immédiate de la part de
l’Azerbaïdjan.
mercredi 19 juin 2013,
Laetitia ©armenews.com
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90719
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73676
Dépêche de l'APA [ 18 Juin 2013 19:39 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 18 juin 2013. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés
de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
APA
Les présidents russe, américain et français ont fait une déclaration
conjointe sur le conflit de Haut-Karabakh
[ 18 Juin 2013 19:39 ]
Bakou - APA. Les pays coprésidents du Groupe de Minsk - la Russie, les EtatsUnis et la France ont fait une déclaration conjointe dans le cadre du sommet de
G8 sur le conflit de Haut-Karabakh.
Comme rapporte l’APA, citant Ria Novosti, dans la déclaration signée par
Vladimir Poutine, Barack Obama et François Hollande, est exprimé le profond
regret devant le fait que les parties n'ont pas pu obtenir le progrès dans les
négociations pour trouver une solution au problème.
« Nous exprimons notre profond regret devant le fait qu’au lieu d'essayer de
trouver une solution basée sur des intérêts mutuels, les parties en litige
continuent à rechercher des avantages unilatéraux. Nous sommes confiants que
tout nouveau retard dans la réalisation d'un accord-cadre équilibré conduisant à
un règlement pacifique est inacceptable et nous exhortons les dirigeants de
l'Arménie et de l'Azerbaïdjan avec une énergie renouvelée pour se concentrer
sur les questions qui sont encore ouvertes » dit le document.
La Russie, les Etats-Unis et la France ont exprimé leur confiance que les
déclarations faites par eux à cet égard au cours des quatre dernières années
devraient être une base d'un règlement juste et durable du conflit du HautKarabakh. Selon les dirigeants de ces trois pays, ces dispositions doivent être
considérés comme un tout, car toute tentative de préférer l'un d'eux sur l'autre
exclut la possibilité d'adopter une solution équilibrée.
« Nous demandons instamment aux dirigeants de tous les partis pour réaffirmer
l'attachement aux principes d'Helsinki, en particulier les principes de nonrecours à la force ou à la menace de la force, l'intégrité territoriale, l'égalité et la
fidélité des peuples au droit de l'autodétermination » selon le trio.
http://fr.apa.az/news/20160
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73657
ARMENIE/RUSSIE
L’Arménie négocie avec la Russie le prix du gaz
NAM
Le gouvernement arménien semble prêt à vendre sa part des 20% du réseau de
distribution de gaz domestique à Gazprom, le géant russe, afin de
subventionner le prix du gaz naturel livré en Arménie.
Le géant russe de l’énergie a révélé lundi soir que son directeur général, Alexeï
Miller, a discuté de cette question à Moscou avec le ministre de l’Energie et des
Ressources naturelles arménien, Armen Movsisian. Le prix du gaz russe est
passé officiellement à 270 millions de dollars par millier de mètres cubes en
avril. Une subvention de 30% promis par le gouvernement permettra aux
ménages de payer moins cher.
Les fonctionnaires arméniens ont dit qu’Erevan cherche des « fonds russes »
pour financer la subvention. Mais ils n’ont pas donné de détails sur cet
arrangement jusqu’à présent.
Le gouvernement aurait déjà cédé sa part des 20% l’année dernière pour
masquer une hausse secrète du prix du gaz russe et pour s’assurer que les
Arméniens ne soient pas affectés par celle-ci jusqu’à l’élection présidentielle de
février 2013. Les représentants du gouvernement ont nié cette allégation.
Toutefois, les données douanières arméniennes ont montré que l’Arménie a
payé beaucoup plus pour le gaz russe que ce qui était officiellement déclaré en
2012.
Les députés de l’opposition ont critiqué l’action du gouvernement qui souhaite
placer la société arménienne sous contrôle russe. Gazprom détient actuellement
80% du réseau de gaz. « Cela montre encore une fois que nos autorités ne sont
pas capables de faire quoi que ce soit », a déclaré Artsvik Minasian de la
Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA).« Ils peuvent déclarer que nous
allons obtenir une subvention, mais nous ne l’obtiendrons pas. »
Un autre opposant, Aram Manoukian du Congrès national arménien (HAK), a
affirmé : « Ils vendent leur part pour s’accrocher au pouvoir et pour résoudre
leurs problèmes politiques. »
mercredi 19 juin 2013,
Laetitia ©armenews.com
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90720
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73674
UE/TURQUIE
La Turquie, trop lourde pour l'UE ?
Par Europe1.fr avec Reuters
Publié le 18 juin 2013 à 15h40 Mis à jour le 18 juin 2013 à 15h40
Les conservateurs allemands proclament dans leur programme électoral leur
refus d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne car ce pays
constituerait à leurs yeux une charge trop importante pour l'UE. L'Union
chrétienne démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel et son alliée
bavaroise, l'Union chrétienne sociale (CSU), s'opposent de longue date à
l'adhésion de la Turquie. Elles n'ont toutefois pas bloqué les négociations entre
Ankara et les Vingt-Sept, ouvertes peu avant leur retour au pouvoir en 2005.
Dans un document interne en vue des élections législatives de septembre, que
Reuters a pu consulter, la CDU-CSU s'abstient même d'utiliser la formule
"partenariat privilégié", employée habituellement par les opposants à l'adhésion,
pour définir les relations entre la Turquie et l'UE. "Nous voulons une coopération
forte entre l'Union européenne et la Turquie ainsi qu'une collaboration
stratégique étroite sur les questions de politique étrangère et de sécurité", est-il
écrit dans ce projet de 125 pages. "Nous refusons une adhésion pleine et
entière de la Turquie car ce pays ne remplit pas les critères d'adhésion à l'UE.
Ce pays constituerait une surcharge pour l'Union européenne en raison de sa
taille et de la structure de son économie."
L'Allemagne, où vivent environ trois millions de Turcs, est le principal partenaire
commercial de la Turquie au sein de l'UE. La plupart des partis politiques tentent
de séduire l'électorat d'origine turque en vue du scrutin législatif du 22
septembre. Les conservateurs jugent toutefois que la communauté turque
d'Allemagne est plus intéressée par l'emploi et la défense de valeurs
traditionnelles que par l'adhésion de la Turquie à l'UE, soutenue par l'opposition
sociale-démocrate et écologiste.
http://www.europe1.fr/International/La-Turquie-trop-lourde-pour-l-UE1555919/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73627
TURQUIE
Turquie – Erdogan s’obstine dans la surenchère : L’armée
suivra-t-elle ?
Tunisie Numerique
Dossiers, International, News | Ramsis | 18 juin, 2013 à 21:39
Erdogan, le premier ministre turc, semble bien décidé à poursuivre sa gestion
de la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis plus de deux semaines, par
la répression.
Stimulé par le nombre de participants amassés à son dernier meeting du
weekend, par les militants de son parti, Erdogan s’est senti investi d’une force
qui l’a poussé à défier tout le monde. Le peuple turc, ses voisins, et en se
permettant, à l’occasion, un petit crochet, qui ne restera en principe pas sans
conséquences, pour s’attaquer aux chaines TV internationales qui ont
retransmis les troubles qu’ont vécus les grandes villes turques.
Sur le terrain, Erdogan a, aussi, opté pour la manière forte, en s’attaquant aux
manifestants avec de plus en plus de sévérité, en les faisant poursuivre à
travers les ruelles des grandes villes, en faisant investir leurs domiciles et
procéder à des arrestations en masse. Il a même décrété que toute personne
qui se trouvera dans les périmètres des espaces publics connus pour avoir
abrité les manifestations, sera considérée comme ennemi, et faisant partie d’un
complot terroriste qui vise à déstabiliser son gouvernement.
Erdogan semble donc, plus que jamais engagé dans le dernier virage avant la
ligne droite dans sa course contre les troubles, course dont l‘issue dépendra, de
l’avis de tous les observateurs, de la position que prendra l’armée dans ce
conflit.
En effet, et jusqu’à ce jour, Erdogan semble s’être appuyé, exclusivement, sur
les forces de police pour réprimer les mouvements de grogne. Cette police
montre, d’ailleurs, des signes manifestes d’allégeance au chef du gouvernement
en se pliant à la lettre à ses ordres de répression, à la limite aveugle, des
manifestants. Ce qui a donné des images marquantes d’une férocité qui ont
aussitôt fait le tour des médias internationaux.
Le gouvernement montre manifestement, des signes d’hésitation quant à la
sollicitation des forces de l’armée turque. Cette grande muette qui a toujours
voulu être le garant de l’Etat laïque tel que créé par Ataturk, et qui, de ce fait, a
longuement subi la rancune des islamistes au pouvoir, et a essuyé purge sur
purge durant la dernière décennie, et s’est vue décapitée de ses éléments les
plus influents.
Ces purges seront-elles suffisantes pour Erdogan pour s’assurer de la loyauté de
l’armée turque ? Ou ces troubles constitueront-ils l’occasion idéale à l’armée
pour se venger? Toujours est-il que le gouvernement semble appréhender cette
phase où il sera obligé de faire appel aux forces armées pour les déployer dans
les grandes villes.
Les jours à venir dévoileront le côté qui sera choisi par l’armée dans ce conflit
qui oppose le peuple au gouvernement. Est-ce qu’elle fera allégeance au chef de
l’exécutif, ou choisira-t-elle le côté du peuple ? Et, le cas échéant, en lâchant
son gouvernement, l’armée le fera-t-elle pour se venger et retrouver son
prestige terni, ou obéira-t-elle à de sombres commandements venus d’ailleurs,
confortant ainsi, ce qui se dit déjà des armées des pays du « printemps arabe »
?
www.tunisienumerique.com/turquie-erdogan-sobstine-dans-la-surencherelarmee-suivra-t-elle/181736
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73633
"L'homme debout" de Taksim fait des émules ailleurs en
Turquie
Nouvel Obs
Créé le 18-06-2013 à 20h03 - Mis à jour à 20h03
ISTANBUL (Reuters) - Un homme immobile sur la place Taksim d'Istanbul,
surnommé "l'homme debout", est devenu le nouveau symbole de la
contestation qui couve en Turquie contre le Premier ministre islamoconservateur, Recep Tayyip Erdogan.
L'image de cet artiste, Erdem Gunduz, qui se tient sur la place devenue
l'épicentre des manifestations anti-Erdogan, a frappé l'opinion via les réseaux
sociaux, plus en tout cas que les jeunes gens armés de pierres qui se sont
battus avec les forces de l'ordre jusqu'à leur éviction ce week-end.
Twitter regorge ainsi de messages de soutien à "l'homme debout" qui, dans une
interview avec la chaîne de télévision Hurriyet TV, s'évertue à minorer son acte
individuel.
"Peut-être les médias et les gens apprendront-ils quelque chose de cette veille,
de cette résistance silencieuse. Peut-être ressentiront-ils une certaine empathie.
Mais je ne suis qu'un citoyen ordinaire de ce pays. Ce que nous voulons, c'est
que nos voix soient entendues", plaide-t-il.
L'homme affirme vouloir ainsi affirmer sa solidarité envers les manifestants de
Taksim qui protestaient au départ contre un projet de réaménagement du parc
Gezi, qui borde la place, projet qui prévoit l'arrachage d'arbres dans le plus
grand espace vert du centre de la capitale économique.
Le "printemps de Taksim" a rapidement pris une tournure politique,
révolutionnaires, laïques et nationalistes rejoignant les écologistes pour
dénoncer la dérive autoritaire du régime et sa politique visant à islamiser "en
douceur" les institutions et la société turques.
Erdem Gundunz a débuté sa veille silencieuse lundi soir face au Centre culturel
Atatürk menacé par le projet de réaménagement du parc Gezi. Une fraction des
manifestants de Taksim se réclament du fondateur de la Turquie moderne,
défenseur intransigeant de la laïcité.
Mardi en début d'après-midi, des centaines d'émules -hommes et femmes- de
"l'homme debout" étaient signalés ailleurs à Istanbul, mais aussi à Ankara, la
capitale, ainsi que dans la cité portuaire d'Izmir, sur la mer Egée.
Le ministre de l'Intérieur, Muammar Güler, a fait savoir au Parlement que les
forces de l'ordre ne briseraient pas ce type de protestation à condition toutefois
qu'il n'entraîne pas de troubles à l'ordre public.
Daren Butler; Jean-Loup Fiévet pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130618.REU6580/l-homme-deboutde-taksim-fait-des-emules-ailleurs-en-turquie.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73628
Arrestations en série après les manifestations en Turquie
L'Humanité
le 18 Juin 2013
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a mis fin cette nuit et tôt ce
matin aux rassemblements antigouvernementaux qui secouent le pays depuis
plus de deux semaines. Les derniers manifestants ont été délogés par la force et
plus d'une centaine d'entre eux auraient été arrêtés.
Ce sont les milieux d'extrême-gauche qui ont été les plus touchés ce matin, 90
membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une petite formation active
dans les manifestations, auraient été notamment arrêtés.
Les médias locaux ont aussi rapporté l'arrestation de 30 personnes à Ankara, de
13 autres à Eskisehir et des opérations de la police dans 18 autres provinces. En
marge de ces arrestations, les autorités turques ont investi les locaux du
quotidien Atilim et d'une agence de presse, proche de ce parti.
Selon une source policière l'opération en cours vise "les provocateurs" qui
seront "amenés au commissariat pour interrogatoire".
Les réseaux sociaux dans le viseur du gouvernement turc
Le ministère turc de la Justice a par ailleurs commencé à travailler sur un projet
de réglementation de la criminalité sur internet pour restreindre le rôle des
médias sociaux dans la propagation des appels à manifester, a rapporté mardi
le quotidien Hürriyet Daily News, citant une source ministérielle.
"Nous évaluons les applications à l'étranger concernant cette question", a
indiqué cette même source.
Des "pillards" et des "anarchistes"
Pour justifier ces opérations, le Premier ministre turc, n'a pas mâché ses mots
aujourd'hui, devant les députés de son parti, l'AKP. "Notre démocratie a de
nouveau subi un test et en est sortie victorieuse", a-t-il lancé sous un tonnerre
d'applaudissements, "le peuple et le gouvernement de l'AKP ont déjoué ce
complot tramé par des traîtres et leurs complices à l'étranger". Le Premier
ministre turc, a une nouvelle fois dénoncé les "pillards" et les anarchistes" qui
ont occupé la rue, les "médias internationaux" coupables de "désinformation" et
les critiques qui ont mis en cause son intransigeance pendant la crise et la
brutalité de la répression policière.
Pour autant beaucoup continuent à remettre en cause les méthodes brutales
des forces de l'ordre turques durant les manifestations. "Erdogan ne pourra plus
faire de voyages à l'étranger en se présentant comme un réformateur et un
moderniste", a affirmé Cem Oezdemir, co-président du parti allemand des Verts
et d'origine turque au journal Die Welt. "Il ne pourra pas effacer de telles
images de violence et de brutalité."
Au Haut Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, la SudAfricaine Navi Pillay, a elle demandé à Ankara de prendre des sanctions contre
les responsables et les membres des forces de sécurité qui ont fait un usage
excessif de la force.
C.A
http://www.humanite.fr/monde/arrestations-en-serie-apres-les-manifestationsen-544060
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73630
Twitter, Facebook... – Le gouvernement envisage
d'encadrer l'usage des réseaux sociaux
lepetitjournal.com
Muammer Güler, le ministre turc de l'Intérieur, a confirmé cette semaine que les
réseaux sociaux étaient dans la ligne de mire des autorités suite aux
manifestations des 20 derniers jours. D'après le Hürriyet Daily News, le
ministère de la Justice cherche à redéfinir les actions qui pourraient
prochainement être caractérisées comme des “crimes sur le net”. Un
département spécialisé dans les délits commis sur la toile est en train d'analyser
quelques cinq millions de tweets (les publications émises sur la plateforme
Twitter, ndlr) en rapport avec les événements, affirme le quotidien.
Twitter est particulièrement visé par Ankara. Le Premier ministre Recep Tayyip
Erdoğan avait condamné le site de microblogging le 2 juin dernier, le qualifiant
de “fauteur de troubles” ou encore de “pire menace pour la société”. Le ministre
Muammer Güler précise que des individus sont encore en garde à vue à Izmir
pour avoir publié des tweets considérés comme “provocateurs”.“Nous menons
actuellement des enquêtes contre ceux qui provoquent le public par des
manipulations (en propageant) de fausses informations et poussent à des
actions qui menacent la sécurité de la vie et de la propriété en utilisant Twitter,
Facebook et d'autres réseaux sociaux”, a précisé Muammer Güler.
S'exprimant hier sur cette question, le président de la République Abdullah Gül
a assuré que les régulations envisagées respecteraient les normes de l'Union
européenne.
Diane Jean (http://lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 19 juin 2013
http://www.lepetitjournal.com/istanbul/accueil/la-turquie-en-bref/156662twitter-facebook-le-gouvernement-envisage-d-encadrer-l-usage-des-reseauxsociaux
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73637
Turquie: interpellations en série - Erdogan enterre la
contestation
Romandie
La police turque a multiplié mardi les arrestations à travers le pays après avoir
mis fin à trois semaines de manifestations parfois violentes contre le
gouvernement. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a salué l'action des
forces de l'ordre contre "les terroristes, les anarchistes et les émeutiers".
Dans la nuit de lundi à mardi, les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes
et utilisé des canons à eau à Ankara pour disperser des centaines de
manifestants rassemblés dans le quartier de Kizilay, qui abrite de nombreux
ministères.
Le ministre de l'Intérieur Muammer Güler a précisé que 62 personnes avaient
été arrêtées à Istanbul et 23 à Ankara dans le cadre d'une opération préparée
de longue date contre "l'organisation terroriste MLKP (Parti communiste
marxiste-léniniste). Celle-ci avait également participé aux manifestations du
parc Gezi".
Le barreau d'Istanbul a de son côté fait état de l'arrestation de quelque 90
membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une petite formation active
dans les manifestations. Les médias turcs ont quant à eux rapporté
l'interpellation de 30 personnes à Ankara, 13 à Eskisehir (nord-ouest) et des
descentes de police dans 18 autres provinces.
Hommage aux policiers
Prenant la parole au Parlement devant les élus de son Parti pour la justice et le
développement (AKP), le Premier ministre a rendu hommage à l'action des
forces de l'ordre pendant plus de deux semaines de troubles. "Je remercie
encore et encore la police pour sa patience et son bon sens", a-t-il lancé,
justifiant son recours massif aux gaz lacrymogènes.
Selon lui, la police "a adopté une attitude démocratique contre la violence
systématique et a passé avec succès le test de la démocratie". Les forces de
l'ordre ont arrêté près de 600 personnes dimanche à Istanbul et Ankara.
(ats / 18.06.2013 16h04)
http://www.romandie.com/news/n/Turquie_interpellations_en_serie___Erdogan
_enterre_la_contestation30180620131604.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73643
Turquie: les «hommes debout», nouvelles icônes de
Taksim
Libération
18 juin 2013 à 12:34
Histoire A Istanbul, des manifestants ont expérimenté hier soir une nouvelle
forme de contestation, pacifique : rester debout, immobile, le plus longtemps
possible, comme un défi silencieux au régime d'Erdogan.
Par EMILIANA MALFATTO
Certains font des sit-in, eux, ils sont restés debout. Du crépuscule jusqu’à une
heure avancée de la nuit lundi, plusieurs dizaines de manifestants se sont
rassemblés, statues figées et contestataires, sur la place Taksim à Istanbul,
rouverte à la circulation lundi après un week-end de violences et d’arrestations.
Le premier «homme debout» a initié le mouvement à la tombée de la nuit.
Erdem Gündüz, déjà baptisé «Duran adam» («homme debout») sur les réseaux
sociaux, où il est devenu la nouvelle icône de la protestation turque, est un
danseur chorégraphe de 34 ans. Son objectif ? Rester debout un mois sur la
place, en alternant 24 heures d’immobilité puis trois heures de repos, remplacé
par un ami, afin d’honorer la mémoire des quatre victimes des manifestations
de Taksim.
Voir la vidéo :
http://youtu.be/5LEZrcBdcZg
Rapidement, la nouvelle de son action se propage sur les réseaux sociaux, et
notamment sur Twitter, où le hastag «#duranadam» est utilisé plusieurs
dizaines de milliers de fois. La contestation pacifique s'organise : le colocataire
de Duran adam lance des appels pour son ravitaillement «en eau et petitsbeurres», et des dizaines d’autres personnes se campent, debout et immobiles,
autour de lui, sans un mot, sans pancarte, sans revendication.
Ils se contentent d’être là, espérant que leur seule présence dérange le régime.
A deux heures du matin, la police est intervenue, sans violence, pour emmener
les «hommes debout» et prendre leur déposition. Erdem Gündünz, lui, a pu
s'éclipser avant. Les manifestants ont tous été relâchés.
Au petit matin, une jeune femme a pris la place de «Duran Adam». Debout, elle
lit un livre, les yeux bandés par un foulard. Ailleurs dans le monde, des
initiatives similaires ont eu lieu, souvent relayées par des tweets appelant à
rester debout, immobile, en signe de solidarité.
Après l’évacuation du parc Gezi, samedi 15 juin, certains manifestants avaient
souligné la nécessité de trouver de nouveaux moyens de manifester. Les
«hommes debout» en font déjà partie.
http://www.liberation.fr/monde/2013/06/18/turquie-les-hommes-deboutnouvelles-icones-de-taksim_911811
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73638
Turquie: La fausse victoire d'Erdogan
Marianne
Mardi 18 Juin 2013 à 18:13 |
Martine GOZLAN
La féroce répression policière, les centaines d’arrestations et de détentions
arbitraires, l’interdiction des manifestations, enfin l’ultime menace de faire
intervenir l’armée – elle a désormais à sa tête des officiers islamistes - signent
la fin du mythe Erdogan.
Des milliers de blessés, 7500 selon les dernières estimations. Des jeunes qui ont
perdu à jamais la vue en raison des tirs de lacrymogènes tendus. Des canons
d’une eau remplie d’acide. Des médecins matraqués et arrêtés alors qu’ils
soignaient les victimes. Des arrestations par centaines dans tout le pays. Des
hommes et des femmes, jeunes, en détention arbitraire. Près de 400 disparus.
Les manifestations syndicales déclarées « illégales ». Donc interdites. Les ponts
bloqués par toutes les forces de police le jour où le Leader Suprême haranguait,
dans son fief, la foule féminine voilée et masculine barbue. Les réseaux sociaux
décrétés hautement suspects. Une loi prête à en limiter l’accès dans les jours ou
les semaines qui viennent.
A la télévision officielle et à la tribune officielle du Leader Suprême, l’évocation
scandée, bissée, trissée, du « complot de l’étranger », de « la finance
internationale ». La dénonciation des agissements de la presse internationale,
donc forcément coupable. Enfin, cet avertissement aux insolents qui n’auraient
pas pris la mesure de la divine colère du Sauveur de la Patrie inspiré par Allah :
« Notre police fait son devoir ! Si ce n’est pas suffisant, les gendarmes feront
leur devoir. Mais si ce n’est pas suffisant, nous utiliserons les forces armées ! »
Non, nous ne sommes pas à Téhéran mais à Istanbul et Ankara. Non, ce n’est
pas Ali Khamenei qui tonne mais Tayyip Erdogan. Non, ma plume, même
requise par les deux dossiers turc et perse, n’a pas divagué de mon observation
des élections iraniennes du 14 juin à celle de la « victoire » remportée par les
forces spéciales du Premier ministre turc sur des militants pacifiques.
Cependant, j’ai bel et bien le vertige. Alors que la jeunesse danse à Téhéran, au
cœur d’un système théocratique farouche qui donne des signes d’essoufflement
après plus de trois décennies d’isolement névrotique, une autre jeunesse fuit la
traque et l’agression policière à Istanbul, au cœur d’une jeune démocratie
islamiste.
Je ne serai pas assez naïve pour gloser à ce stade sur la démocratisation de
l’Iran alors que des centaines d’opposants y sont incarcérés, qu’on y torture et
qu’on y pend. Alors que la femme y est toujours un être juridiquement invisible,
menacée du fouet et de la lapidation. Cependant, la force du vote iranien du 14
juin nous prouve qu’un régime ne peut éternellement combattre sa société et sa
jeunesse. Le principe de réalité finit toujours par le rattraper.
De même, je ne serai pas assez stupidement dogmatique pour affirmer que la
démocratie turque s’est transformée en dictature. Même si- l’Histoire nous le
rappelle- le libre suffrage du peuple ne décourage guère les aspirants au
Leadership suprême de marcher sur la voie de l’écrasement du droit.
C’est ce qui est en train d’arriver à Erdogan. La jeunesse turque s’est dressée
contre la pulsion du chef et le chef a voulu la mater avec tous les moyens
possibles – il ne les a pas encore tous utilisés- pour lui faire expier sa
prétention.
Après l’écrasement des manifestants le week-dernier, spécialement la nuit du
samedi 15 au dimanche 16 juin, date du grand meeting des partisans de l’AKP,
on a titré un peu vite , ici et là, sur « la victoire d’Erdogan ».
C’était vraiment aller très vite en commentaire en glissant sur la violence qui a
été l’auxiliaire de cette « victoire ». Jusqu’à quand l’usage de la force, les
incantations d’une foule extatique, prétendument légitime, acquise au Chef,
vont-ils tétaniser les jugements ?
Un tout récent sondage nous apprend que près de 63% des Turcs se prononcent
contre le projet de destruction du parc Gezi, projet à l’origine de la grande
révolte. Ils sont près de 50% à récuser l’autoritarisme du Premier ministre. Ce
qui ne donnerait tout de même pas une majorité à l’opposition si les élections
avaient lieu aujourd’hui. Erdogan serait certes reconduit. Cela autorise-t-il à
tirer un trait sur les libertés et les droits élémentaires ? Quand, comment,
pourquoi, à partir de quelles lignes rouges, la démocratie peut-elle se
transformer en instrument docile du pouvoir personnel ? Voilà le grand débat
posé par la belle révolte turque.
Voilà ce que clament en silence ses nouveaux acteurs : des jeunes gens et des
jeunes filles, seuls, immobiles, debout durant des heures, sur les places vides
des villes de Turquie. Ils imitent le chorégraphe Erdem Gunduz qui a inauguré
place Taksim, au lendemain des affrontements du 15 juin, ce nouveau mode de
protestation. On l’appelle le « Duranadam », « l’homme à l’arrêt ».Or, même cet
acte de haute solitude, la police l’a puni : les « Duranadam » sont raflés. Mais
ce n’est pas pour cela qu’ils ont échoué. Au contraire. Au miroir de leur
rébellion, Erdogan, devant le monde, a perdu.
http://www.marianne.net/Turquie-La-fausse-victoire-d-Erdogan_a229672.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73646
Turquie : les "hommes debout", Erdogan fanfaronne
Métro
Créé : 18-06-2013 17:43
Thomas Vampouille
CONTESTATION - Tandis que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan se
félicite d'une "victoire" sur un "complot" contre la Turquie, les manifestants
délogés de la place Taksim imaginent de nouveaux moyens de s'exprimer.
Comme, par exemple, "l'homme debout".
Recep Tayyip Erdogan n'a pas le triomphe modeste. Après dix jours de
manifestations ininterrompues, le Premier ministre turc a fait évacuer sans
ménagements ce week-end la place Taksim à Istanbul. Un calme précaire est
revenu dans la ville, où la police a procédé à des dizaines d'interpellations dans
les milieux d'extrême gauche soupçonnés d'être liés aux manifestants. Mardi, le
Premier ministre turc a profité de son discours hebdomadaire devant les
députés de son parti (AKP) pour tirer un bilan sans nuance de cette période
agitée.
"Pillards", "anarchistes"... Pendant plus d'une heure, le chef du gouvernement a
ré-entonné sous les applaudissements son refrain favori contre les
manifestants, à base d'anathèmes. "Notre démocratie a de nouveau subi un test
et en est sortie victorieuse", a-t-il lancé, alors que les opposants dénonçaient
justement sa dérive autoritaire et la manque de liberté d'expression en Turquie.
Mais pour Erdogan, ces manifestations n'étaient qu'un "complot tramé par des
traîtres et leurs complices à l'étranger", dont les "médias internationaux",
coupables selon lui de "désinformation".
Les manifestants restent "debout"
Tandis que la communauté internationale a pointé du doigt la violence de la
répression, le Premier ministre, lui, "remercie encore et encore la police pour sa
patience et son bon sens" : "en fait, notre police a adopté une attitude
démocratique contre la violence systématique". "A partir de maintenant, a-t-il
mis en garde, il ne sera pas question de montrer la moindre tolérance envers
des gens ou des organisations qui s'engagent dans des actions violentes". Outre
près de 600 arrestations rapportées dimanche par les barreaux d'Istanbul et
d'Ankara, le ministère de la Justice a commencé à travailler sur un projet de
réglementation de la criminalité sur Internet, rapporte le quotidien Hürriyet
Daily News. Histoire de restreindre le rôle des médias sociaux, comme Twitter,
dans la propagation des appels à manifester.
Défaits mais pas couchés, les manifestants ont inauguré une nouvelle forme de
défi au gouvernement : la posture de "l'homme debout". Lundi soir, un
chorégraphe, Erdem Gunduz, s'est ainsi immobilisé au milieu de la place,
toujours étroitement surveillée par la police. Pendant de longues heures, il est
resté sans dire un mot, fixant l'immense portrait du fondateur de la Turquie
moderne, Mustafa Kemal Atatürk, accroché au sommet de l'ancien centre
culturel. Sous le mot-clef #Duranadam ("l'homme à l'arrêt"), la nouvelle de
cette action pacifique s'est propagée à grande vitesse sur les réseaux sociaux.
Des centaines de personnes ont alors afflué, que la police a dispersées dans la
nuit. Mais au petit matin, une jeune Turque a pris la place d'Erdem. Une femme
debout.
La vidéo d'Erdem Gunduz, "l'homme debout", sur la place Taksim à
Istanbul:
http://youtu.be/5LEZrcBdcZg
http://www.metronews.fr/info/turquie-les-hommes-debout-erdoganfanfaronne/mmfr!NbwK5zzjdjxs/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73651
Le gouvernement turc menace d'utiliser l'armée contre
les manifestants
LE MONDE | 18.06.2013 à 15h27 | Par Guillaume Perrier
Istanbul, correspondance. "Ce qui nous est demandé s'il y a une manifestation
illégale, c'est de l'arrêter. Notre police fait son devoir. Si ce n'est pas suffisant,
les gendarmes feront leur devoir. Mais si ce n'est toujours pas suffisant, nous
pouvons aussi utiliser des éléments des forces armées turques." Cet
avertissement du vice-premier ministre turc, Bülent Arinç, lancé lundi 17 juin,
sonne comme un coup de semonce dans un pays où l'armée a longtemps été le
foyer d'une opposition farouche à la montée en puissance des islamoconservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP). Mais surtout, le
gouvernement réaffirme ainsi son autorité sur les institutions turques, y compris
l'armée, désormais dirigée par un général loyal au premier ministre Recep
Tayyip Erdogan.
Après l'évacuation par la force du parc Gezi, samedi 15, et un nouveau weekend de violences, le pouvoir montre sa détermination à ne pas laisser le
mouvement de protestation reprendre son souffle. Les syndicats n'ont pas
réussi à le relancer. Deux centrales syndicales de fonctionnaires, KESK et DISK,
ainsi que l'Union des médecins, avaient appelé à une journée de grève, peu
suivie, pour la journée de lundi. Leur manifestation vers la place Taksim,
déclarée "illégale" par le gouverneur de la province d'Istanbul, a été bloquée. Le
principal syndicat de la fonction publique, Memur-Sen, proche de l'AKP, n'y avait
pas appelé.
THÈSES CONSPIRATIONNISTES
Plus que les syndicats, c'est un mouvement de désobéissance civile original,
relayé par les réseaux sociaux, qui a attiré l'attention sur Taksim, lundi soir. Un
danseur chorégraphe a lancé une protestation silencieuse et pacifique, debout
au milieu de la place, face au centre culturel Atatürk, avant d'être rejoint par
des dizaines d'autres "hommes immobiles". La police a fini par arrêter plusieurs
manifestants, laissant libre le danseur à l'origine de cette initiative. Sur Twitter,
on ironisait sur la réponse des autorités : "L'homme immobile est sans doute un
agent de la CIA."
Car depuis qu'il a repris la main et le contrôle des environs de la place Taksim,
le gouvernement de M. Erdogan règle ses comptes. Parmi les principaux
responsables de la crise politique qui touche la Turquie figurent, selon le
premier ministre, "le lobby du taux d'intérêt" et "la finance internationale" qui
voudraient déstabiliser l'économie turque. Les thèses conspirationnistes
foisonnent. Des ministres ont dénoncé notamment l'American Entreprise
Institute, un think tank néoconservateur, ou le philanthrope George Soros. La
presse étrangère, CNN, BBC et Reuters en tête, a également été prise pour cible
en raison de ses "mensonges" et de ses "efforts pour donner une mauvaise
image de la Turquie".
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/18/le-gouvernement-turcmenace-d-utiliser-l-armee_3432130_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73655
Quelle porte de sortie dans la crise turque ?
Radio Vatican
dernière mise à jour: 2013-06-18 15:36:18
La dérive autoritaire du gouvernement turc a été favorisée par la non politique
de Bruxelles concernant le dossier d’intégration de la Turquie à l’Union
européenne. C’est ce que souligne le Père Claudio Monge, Supérieur de la
communauté dominicaine d’Istanbul, où il dirige également le Centre pour le
dialogue interreligieux et culturel. Pour le dominicain, la seule possibilité de
ramener le Premier ministre turc à la modération demeure celle d’une
opposition interne à l’AKP.
"Au moins jusqu’en 2006, explique le Père Monge, Erdogan et son parti avaient
fortement parié sur l’intégration et de nombreuses réformes avaient été
réalisées afin de favoriser cette évolution. Mais le manque de vision politique de
l’Europe a tout rendu vain, favorisant un nouveau courant 'erdoganien' et plus
généralement turc". Selon le Père Monge, la seule possibilité de ramener le
Premier Ministre turc à la modération demeure celle d’une opposition interne à
l’AKP (le parti islamique et conservateur au pouvoir) étant donné qu'en Turquie,
"il n’existe pas une opposition politique, ce que les trois semaines passées
depuis le début de la crise démontrent amplement ".
Le projet européen enterré
Dans cette perspective, il convient de remarquer la distance croissante séparant
Erdogan du président Abdullah Gül, qui, au cours de ces dernières semaines, a
plusieurs fois proposé une stratégie de dialogue avec les manifestants. "Le duel
final entre Gül et Erdogan, explique le Père Monge, porte aux élections
présidentielles de 2014 : ceux qui ne sont pas d’accord avec la ligne Erdogan
devront sortir de l’ombre en soutenant un second mandat présidentiel de Gül ".
Le meeting d’Erdogan dimanche dernier semble désormais avoir enterré la
possibilité d’une intégration au sein de l’Union européenne (UE). Selon le Père
Monge, "la communauté internationale et surtout les membres de l’Union
européenne devraient arrêter de donner des leçons de démocratie. Ils ne sont
pas crédibles dans la mesure où, comme je le disais, ils se sont trompés de
politique sur l’ensemble du dossier turc".
Le dominicain est également convaincu que les Etats-Unis n’entreront pas en
conflit avec Erdogan "parce qu’avec les crises en cours et l’instabilité régionale,
les questions de démocratie internes au pays seront perçues par les
responsables politiques américains comme secondaires par rapport à la
nécessité de conserver un partenaire solide dans la région, lié à l’OTAN".
(apic/fides)
http://fr.radiovaticana.va/news/2013/06/18/quelle_porte_de_sortie_dans_la_cri
se_turque_/fr1-702677
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73654
A Istanbul, l'évacuation du parc Gezi scelle la victoire de
M. Erdogan
LE MONDE | 17.06.2013 à 11h24 • Mis à jour le 18.06.2013 à 15h26 | Par
Guillaume Perrier
Istanbul, correspondance. Il n'y avait plus un manifestant sur la place Taksim et
dans le parc Gezi, lundi matin 17 juin. Sur les escaliers du parc, à l'endroit où se
tenaient barricades, tentes et campement de fortune, des centaines de policiers
montent la garde pour empêcher quiconque de s'y réinstaller. Samedi soir, les
autorités ont évacué par la force plusieurs milliers de manifestants pacifiques du
parc Gezi, faisant, une nouvelle fois, des dizaines de blessés.
En vingt-quatre heures, les services de nettoyage de la municipalité ont
débarrassé les allées du parc des stigmates de quinze jours d'occupation, des
tentes, des réserves de nourriture et de médicaments, remplissant les bennes
de plusieurs camions. Les véhicules de la police, vandalisés, exposés comme
des trophées depuis deux semaines, ont été retirés. Dès le lendemain, des
parterres de fleurs ont été replantés. "Nous sommes les seuls vrais écologistes",
a lancé le premier ministre Recep Tayyip Erdogan devant ses partisans,
dimanche, à Istanbul.
Ces derniers jours, M. Erdogan avait lancé plusieurs ultimatums, appelant les
manifestants à capituler. "Aux pères et aux mères, s'il vous plaît, prenez vos
enfants par la main et faites les sortir de là", avait-il déclaré jeudi. En réponse,
les mères des occupants avaient constitué un cordon de protection autour du
parc, pour protéger leurs rejetons de la police. Elles ont dû reculer au moment
de l'assaut final.
Au milieu de la place livrée au chaos, le politologue Ahmet Insel observe,
dépité, l'évacuation du parc. "C'est terrible, il fallait se retirer et considérer
comme une victoire le recul d'Erdogan qui a accepté un référendum pour le
projet de construction ", se désole-t-il. Mais le premier ministre turc a
habilement exploité les faiblesses des manifestants, profondément divisés, pour
mettre le dernier coup de balai et " rendre le parc Gezi au peuple ".
Dimanche, Solidarité Taksim, qui regroupe plus d'une centaine d'associations et
d'organisations politiques, avait appelé à retourner sur la place. Le mot d'ordre
était d'y rassembler de nouveau un million de personnes. Mais toute la journée
et une partie de la nuit, la police antiémeute a repoussé les tentatives à coups
de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles en caoutchouc,
affrontant dans les ruelles de petits groupes de militants issus de l'extrême
gauche révolutionnaire comme de l'extrême droite ultranationaliste, que les
autres manifestants tentaient tant bien que mal de retenir. La police a pris
d'assaut un hôtel de luxe, situé en bordure du parc Gezi et qui servait de refuge
depuis plusieurs jours aux manifestants. Au total, 350 personnes ont été
arrêtées dimanche, selon le barreau d'Istanbul. La police refuse de délivrer des
informations sur leur sort, souligne Andrew Gardner, d'Amnesty International.
"MEETING DU RESPECT DE LA VOLONTÉ NATIONALE"
Dans le même temps, de l'autre côté de la Corne d'Or, Recep Tayyip Erdogan
était ovationné par près de 300 000 militants de son parti, l'AKP, réunis pour un
"meeting du respect de la volonté nationale". "Nous ne laisserons pas les gens
prendre en otage la volonté du peuple, nous ne laisserons pas le vandalisme et
l'immoralité de gangs de terroristes détruire l'état d'esprit pacifique d'une nation
", a lancé M. Erdogan, accusant l'opposition d'avoir provoqué ces émeutes. Le
gouvernement turc s'en est violemment pris à la presse étrangère, à l'Union
européenne et au "lobby du taux d'intérêt", cette finance internationale accusée
d'avoir tenté de déstabiliser son pouvoir. Le dirigeant turc a invité ses
opposants à s'exprimer dans les urnes, dès les élections municipales du
printemps 2014.
Plusieurs syndicats de gauche ont appelé à une journée de grève, lundi, pour
tenter de prolonger la mobilisation. La jeunesse de la place Taksim sort vaincue
de cette bataille politique où M. Erdogan n'a accordé, comme seule concession,
que la promesse de respecter la décision que donnera la justice administrative
sur la construction de la réplique d'une caserne ottomane, à l'emplacement du
parc. Le 1er juin, le tribunal a demandé la suspension du projet. Après vingt
jours de lutte, la défaite a un goût amer.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/17/a-istanbul-l-evacuation-duparc-gezi-scelle-la-victoire-de-m-erdogan_3431264_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73656
Turquie. Immobile place Taksim, il défie Erdogan
La Dépêche du Midi
Publié le 19/06/2013 à 07:56
Pour contourner l’interdiction de manifester sur la place Taksim, toujours
étroitement surveillée par la police, les manifestants ont inauguré une nouvelle
forme de défi au gouvernement turc : la posture de «l’homme à l’arrêt».
Lundi soir, un chorégraphe, Erdem Gunduz, s’est ainsi immobilisé pendant de
longues heures au milieu de la place, debout, sans dire un mot, avant que la
police ne mette fin à son happening en dispersant la foule qui l’encerclait. Il
avait déjà fait hier de nombreux émules. Muet, le regard fixe, il n’a pas bougé
pendant des heures. Son action pacifique, dans ce lieu interdit au
rassemblement par les autorités turques, a intrigué et fasciné les centaines de
personnes qui l’ont observé, lui, et la police.
«Duranadam» sur Twitter
Le parc Gezi, berceau de la contestation du Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan, est solidement gardé par des dizaines de policiers depuis l’opération
coup de poing samedi soir des unités antiémeutes qui l’ont vidé de ses milliers
de manifestants à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Cinq heures plus tard, l’homme était toujours là, les mains dans les poches, un
sac et des bouteilles d’eau à ses pieds. Il fixait l’immense portrait du fondateur
de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk, accroché au sommet de l’ancien
centre culturel. La nouvelle de son action s’est propagée à grande vitesse sur
les réseaux sociaux. Elle porte un nom sur Twitter, #Duranadam, «l’homme à
l’arrêt».
L’objectif d’Erdem Gunduz est de rester debout un mois en alternant 24 heures
d’immobilité puis trois heures de repos, remplacé par un de ses amis. Mais dès
hier matin, la police turque a procédé à des dizaines d’arrestations dans des
milieux d’extrême gauche en lien avec les manifestations antigouvernementales
qui secouent le pays depuis la fin mai. À Istanbul, la police a arrêté à leurs
domiciles quelque 90 membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une
petite formation active dans les manifestations, a indiqué le barreau d’Istanbul.
Elle a également investi les locaux d’un quotidien, «Atilim», et d’une agence de
presse, Etkin, proches de ce parti.
La Dépêche du Midi
http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/19/1653493-turquie-immobile-placetaksim-il-defie-erdogan.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73677
Vagues d'arrestations en Turquie où se développe une
nouvelle manière de contester
Article publié le : mercredi 19 juin 2013 à 01:03 - Dernière modification le :
mercredi 19 juin 2013 à 09:34
Par RFI
Plus les jours passent, plus la tension baisse dans les rues d’Istanbul. Trois
jours après la violente intervention de la police pour déloger les occupants du
parc Gezi, qui jouxte la place Taksim, la situation semble presque revenue à la
normale. Pourtant, les arrestations se multiplient.
Avec notre envoyé spécial et notre correspondant à Istanbul
Mardi 18 juin, en fin d’après-midi, la plate-forme Solidarité Taksim a dénoncé
une véritable « chasse aux sorcières » dont le bilan s’alourdit « d’heure en
heure », appelant les autorités à mettre fin à ces pratiques anti-démocratiques.
Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur n’avaient pas fait mystère de
leur volonté de poursuivre tous ceux qui s’étaient associés de près ou de loin à
la contestation. Ils tiennent donc parole. Depuis au moins 48 heures, les rafles
se poursuivent un peu partout dans le pays.
Après les centaines d’arrestations du week-end, dès avant l’assaut du parc Gezi
samedi dernier, ce sont depuis ce mardi matin des militants de gauche et
d’extrême gauche qui sont cueillis à leur domicile ou sur leur lieu de travail,
après avoir été identifiés par des caméras de surveillance.
Prochaine vague : les utilisateurs de réseaux sociaux
Des médecins et des étudiants ont aussi été arrêtés. En début d’après-midi, le
ministre de l’Intérieur Muammer Güler a annoncé 62 interpellations à Istanbul
et 25 à Ankara. Dans d’autres villes aussi, des personnes ayant pris part aux
manifestations ont été emmenées en garde à vue.
D'autres seraient toujours recherchées. Une trentaine de suspects, poursuivis
pour participation à des « actes de provocation et incitation à la violence »,
attendent d’être placés en détention préventive.
Cette répression ne devrait pas s’arrêter là. Selon les responsables
gouvernementaux, la prochaine vague touchera tous ceux qui ont échangé, via
les réseaux sociaux, des informations sur la contestation et les manifestations,
mais aussi toux ceux qui ont assuré un soutien logistique aux contestataires.
Terminé, le printemps de Taksim ?
A Istanbul, la crainte est omniprésente du côté des manifestants, qui préfèrent
ne plus s'exprimer de peur de représailles. Les membres du mouvement ont
développé une nouvelle manière de manifester. Muettes et figées en pleine rue,
ou sur la fameuse place Taksim, des personnes manifestent leur désaccord avec
la politique menée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qu'elles
jugent autoritaire.
Par ailleurs, comme tous les jours depuis l’expulsion des manifestants du parc
Gezi, à 21 heures dans les rues d'Istanbul, les gens se mettent à applaudir et
scandent des slogans pour rappeler que le mouvement n'est pas terminé.
Si pour l'instant, la situation semble s'être apaisée, une reprise des
affrontements le week-end prochain est envisageable. Du côté du
gouvernement, on estime néanmoins que le printemps de Taksim est terminé.
A l'ONU, Ban Ki-moon s'émeut de l'attitude des autorités turques
Mardi 18 juin, le secrétaire général des Nations unies a lancé un appel aux
autorités turques, leur demandant de respecter le droit à manifester
pacifiquement et la liberté d'expression. Ban Ki-moon encourage le
gouvernement Erdogan à poursuivre le dialogue pour éviter de nouvelles
confrontations violentes dans le pays.
http://www.rfi.fr/europe/20130619-turquie-arrestations-repressionmouvement-contestation-erdogan-gezi-taksim
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73678
La contestation turque en trois symboles
Francetv info
Femme en rouge, pianiste, homme à l'arrêt : retour sur trois semaines
de contestation à travers trois actions symboliques.
Par Francetv info
Mis à jour le 18/06/2013 | 20:04 , publié le 18/06/2013 | 20:01
Soixante-deux personnes ont été arrêtées, mardi 18 juin, à Istanbul, et 23 à
Ankara, la capitale de la Turquie, selon le ministère de l'Intérieur. Exécutant les
ordres du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, la police turque entend
mettre à trois semaines de manifestations parfois violentes contre le
gouvernement.
Qualifiés par le chef du gouvernement de "terroristes", d'"anarchistes" ou
encore d'"émeutiers", les manifestants hostiles à la destruction partielle du parc
Gezi et, plus généralement, au pouvoir islamo-conservateur du Parti pour la
justice et le développement (AKP), n'ont cessé d'occuper la rue, générant des
icônes éphémères.
Francetv info revient sur les trois symboles qui ont marqué ces trois semaines
de mobilisation.
Semaine 1 : la femme en rouge
Elle est l'héroïne d'une photographie datée du 28 mai, mais relayée
massivement pendant plus d'une semaine. Ceyda Sungur, alias "la femme en
rouge", est spécialiste en développement urbain à l’université technique
d’Istanbul. Elle a commencé à manifester pour protester contre l’abattage des
arbres du parc Gezi, qui jouxte la place Taksim, rappelait le 5 juin le quotidien
britannique The Guardian (lien en anglais).
Avec sa robe en coton, elle est devenue un symbole quand un policier, protégé
par un masque à gaz, lui a envoyé à bout portant un jet de gaz lacrymogène en
plein visage, faisant voler ses cheveux, devant l'objectif du photographe de
l'agence Reuters Osman Orsal.
"Cette photo incarne l'esprit de ce mouvement", confiait alors Esra, une
étudiante en mathématiques. "Elle illustre la violence de la police contre des
manifestants pacifiques, des gens qui essaient juste de défendre leurs valeurs."
La photo a été reprise sous forme de graffitis, d'affiches et d'autocollants dans
les rues d'Istanbul, avec la légende : "Plus vous nous aspergez, plus nous
sommes forts."
Semaine 2 : le pianiste de la place Taksim
Un petit attroupement, puis une foule. Davide Martello, un pianiste allemand, a
joué du piano au centre de la place Taksim à Istanbul, pendant quatorze heures
d'affilée, jeudi 13 juin. Convaincu que la musique adoucit les mœurs, l'artiste a
tenté d'apaiser les esprits des policiers et des manifestants. Une manière de se
battre, aux côtés des protestataires, jusqu'à ce que Recep Tayyip Erdogan
accepte de dialoguer vraiment, a-t-il expliqué.
Voir la vidéo :
http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/51bb3b32
94a6f67eed0001cf/fc97663f8d19471a913ca7300b525055?wmode=transparent
&autoplay=1
Mais ces quelques notes de douceur n'ont pas suffi. Samedi, le pianiste indiquait
sur sa page Facebook que son piano avait été embarqué par la police (ainsi que
sa voiture et son smartphone), au cours de l'évacuation de la place par les
forces de l'ordre.
Semaine 3 : l'homme à l'arrêt
L'action pacifique du chorégraphe turc Erdem Gunduz a fait des émules. Planté,
immobile, au milieu d'une place Taksim interdite aux rassemblements, il a mené
son action pacifique pendant plusieurs heures, dans la nuit de lundi à mardi.
Mardi, des centaines de personnes se sont retrouvées spontanément sur la
même place, dans la position de "l'homme à l'arrêt". Cette action, baptisée sur
Twitter #Duranadam (qui signifie "l'homme à l'arrêt"), vise à contourner
l'interdiction de manifester, tout en occupant la place Taksim.
http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/51c078c2
06361d37fa00008a/ab78e9d3997c4320bb53e089c4a29b23?wmode=transparen
t&autoplay=1
Pour mettre un terme à son intervention, des dizaines d'agents ont afflué sur la
place, forçant l'homme à quitter son poste, entouré de dizaines de personnes.
http://www.francetvinfo.fr/la-contestation-turque-en-troissymboles_350858.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73679
Turquie : l'eau des canons mélangée avec du gaz, une
folie
Charente Libre
Le 16 juin à 18h16 par charentelibre.fr
Leur peau brûle, leurs yeux sont rouges, leur visage cerné de plaies. Les
manifestants turcs se plaignaient que l'eau des canons était mélangée avec des
produits, le gouvernement démentait, mais la théorie des victimes semble être
validée.
Comme des preuves à l'appui, des photos montrent un agent ajoutant un liquide
dans le réservoir d'un véhicule, du "Jenix". Ce dernier est un gaz poivré conçu à
Istanbul, en Turquie. Exclusivement réservé aux institutions publiques et aux
autorités, ce bidon de 10kg est donc directement versé dans les camions
propulsant les jets d'eau. Les photos et le témoignage nous ont été transmis par
une manifestante turque qui dort depuis deux jours dans une tente installée
place Taksim.
Pendant ce temps, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré
dimanche qu'il était de son "devoir" de "nettoyer" la place Taksim d'Istanbul,
après l'intervention de la police samedi soir contre le dernier bastion des
manifestants qui réclament sa démission.
"J'ai dit que nous étions arrivés à la fin. Que c'était devenu insupportable. Hier,
l'opération a été menée et (la place Taksim et le parc Gezi) ont été nettoyés
(...) c'était mon devoir de Premier ministre", a lancé M. Erdogan lors d'une
réunion publique de son parti à Istanbul.
Le gouverneur d'Istanbul a finalement avoué l'utilisation d'un additif, "un
médicament" selon lui.
http://www.charentelibre.fr/2013/06/16/turquie-l-eau-des-canons-melangeeavec-du-gaz-une-folie,1841521.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73680
Turquie: #occupygezi avec un bon coup de main de la
pub
Slate.fr
Publié le 17/06/2013
Mis à jour le 17/06/2013 à 19h15
Si la révolte turque a si bien été médiatisée, notamment sur les réseaux
sociaux, c'est en partie grâce aux publicitaires turcs, qui se sont engagés aux
côtés des manifestants.
ISTANBUL (Turquie)
Brutalement délogés du parc Gezi samedi 15 juin, interdits de manifestations et
confrontés à la violence policière lorqu'ils défilent, les protestataires turcs se
retrouvent plus que jamais sur Twitter, Facebook et Tumblr. Ce qui a déjà
conduit plusieurs média pro-gouvernementaux à prendre les réseaux sociaux
pour cible et à les accuser d’avoir orchestré la campagne anti-Erdogan. «Nous
avons lancé une enquête sur des provocateurs (qui sévissent) dans les médias
sociaux», a annoncé le ministre de l’Intérieur alors que les arrestations et
garde-à-vue se multiplient, au moins 600 pour la seule journée du 16 juin. Le
gouvernement compte également rédiger une nouvelle loi.
Sur les réseaux sociaux, les «gens de la pub» jouent un rôle clé. C'est leur
savoir-faire qui a permis à la révolte turque de résonner si largement. On dit
souvent que les révolutionnaires (et les slogans) de mai 68 ont été «récupérés»
par la publicité. En 2013 en Turquie, pour l'instant les publicitaires ne
récupèrent rien du tout, ils se sont engagés et cela se voit particulièrement sur
le Net.
«Les gens de la pub sont et font le mouvement, ils animent, ils créent, ils sont
partout sur Twitter et Tumblr, raconte un ancien de Publicis-Turquie, Vincent
Bouvard; les agences font même la course entre elles et autorisent leurs
salariés à quitter le bureau plus tôt pour aller manifester...»
C’est Cem Batu, le patron de l’une des plus importantes agences de publicité qui
a ouvert le feu.
«Mon cher Premier ministre, écrit-il à Recep Tayyip Erdogan. Comment se fait-il
que moi qui ne faisais pas de politique je sois descendu dans la rue. Si je l’ai
fait, ce n’est pas pour deux arbres. Je me suis révolté après avoir vu comment,
tôt le matin, vous avez attaqué ces jeunes qui protestaient silencieusement
dans leurs tentes. Je suis descendu dans la rue parce que je ne souhaite pas
que mon fils connaisse les mêmes choses. Je voudrais qu’il vive dans un pays
démocratique.»
Tweetée par son auteur, la lettre est publiée dans Radikal, quotidien de
tendance social-démocrate. Et elle est reprise dans The Guardian par l’écrivaine
turque Elif Safak qui explique que Cem Batu et les jeunes de son équipe
publicitaire, des «Stambouliotes» «bien éduqués et modernes» ont reçu des gaz
lacrymogènes et ont été blessés durant les manifestations.
Créatif pour la branche turque d’une grande agence internationale, Sarper Senol
a été surpris par l’enthousiasme de ses collègues.
«Nous vivions dans notre petite bulle apolitique et égoïste, très soucieux de
notre indépendance et, du jour au lendemain, 80% d’entre nous a répondu
présent. Ce qui est utile car nous sommes des professionnels, nous savons
comment communiquer efficacement via Facebook et Twitter.»
Le travail accompli par ces communicants-militants est bénévole. Tous précisent
bien qu’ils ne sont évidemment pas à l’origine du mouvement. Mais ils
admettent avoir contribué à sa visibilité sur le Net. On ne trouvera nulle part le
logo d’une agence de publicité. Or c’est l’une d’elle qui a créé le site Sivil direnis
(résistance civile).
Les employés d’une autre agence ont mis à disposition leur blog
(Elma+Alt+Shift), créé en 2005 pour promouvoir les publicités et les nouveaux
talents turcs à l’étranger. Ils y ont publié plusieurs des trouvailles des occupants
du parc Gezi.
La page Facebook de Sikko Digital qui parodie les agences publicitaires sur le
Net a lancé un appel aux manifestants afin de publier les réalisations les plus
créatives.
Tandis que dans le New York Time, la page entière d’#occupygezi «Qu’arrive-t-il
en Turquie?» a été financée via un le site de crowdfunding, Indiegogo.
Face à la dérive nationaliste, conservatrice et moraliste du gouvernement turc,
les publicitaires sont en première ligne, très concernés. Leur créativité, m’ont-ils
tous dit, a été de plus en plus «rabotée» ces dernières années par ce qu’ils
considèrent comme une censure.
Sarper Senol raconte:
«Le déclic a eu lieu en 2007, lorsque j’ai travaillé sur une publicité pour la
companie Ulker, proche du parti au pouvoir (Parti de la justice et de la
prospérité, islamo-conservateur, AKP, NDLR). C’était une publicité qui avait pour
cadre la mer, l’été et la plage, mais pas question de filmer une fille en bikini,
elles portaient toutes des tee-shirt et des shorts.»
La jeune Nergiss confie, quant à elle, son «ras-le-bol» d’avoir à retoucher les
décolletés des jeunes filles sur Photoshop:
«On finit par pratiquer l’autocensure et ça c’est le pire.»
Dénoncée par les manifestants, la loi interdisant les publicités pour l’alcool (et
en limitant la vente) a cependant été promulguée par le président de la
République Abdullah Gül, le 10 juin. Tout un pan du marché publicitaire
s’écroule. La bière nationale, Efes, a dû fermer son site.
Deux mondes face à face
L’actrice turque Serra Yimaz raconte qu’un projet de film a été rejeté par la
commission d’aide du ministère de la culture «parce que le réalisateur venait de
la publicité et que les fonctionnaires estimaient qu'il n'avait pas besoin
d'argent».
Plus profondément, c’est à un conflit de culture qu’on assiste. Deux mondes
face à face.
D’un côté, des jeunes qui se moquent de tout et de tout le monde, une
génération nourrie par la culture individualiste occidentale.
«C’est grâce à l’humour que je gagne ma vie depuis des années, pourtant
quand je vois les inscriptions dans les rues, j’ai l’impression d’être un batteur
amateur devant le plus fameux des percussionnistes de jazz», applaudit
l’écrivain satiriste et ancien homme de pub, Kaan Sezyum.
-------------------------kaan sezyum @kaansezyum
Onca yıldır mizahtan para kazanıyorum, sokaklardaki yazıları gördükçe kendimi
caz efsanelerini izleyen düğün davulcusu gibi hissediyorum.
4:29 PM - 13 Juin 2013
-------------------------De l’autre côté, la mouvance islamo-conservatrice majoritaire, dont l’approche
est un peu plus rigide. Ici, la famille prime. Ce qui compte c’est d’être sérieux,
c’est d’avoir «la tête lourde» selon l’expression utilisée encore récemment par
Recep Tayyip Erdogan.
Or les manifestants pratiquent à volonté la dérision et l’autodérision. Ainsi
revendiquent-ils maintenant le titre de «çapulcu» (pillard) dont les a accusés le
Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Ils ont détourné cette quasi-injure
pour en faire un signe de fierté et d’appartenance.
La femme à la robe rouge est devenue une icône. Et pour avoir diffusé un
documentaire sur les pingouins plutôt que d’avoir retransmis les manifestations,
CNN-turque est brocardée. Le palmipède à queue de pie devient la mascotte des
protestataires.
Page d'accueil de Penguen Magazine's Chapuling blog
«La dérision et l’auto-dérision n’ont pas de place chez ceux qui nous
gouvernent. Cela traduit peut être un manque de confiance en soi», analyse
Aysegul Samiloglu, chef de projet dans la publicité.
Ce qui est sûr, c’est que la contestation de cette jeunesse urbanisée,
socialement plus variée qu’on ne le dit, vient de donner un sacré coup de vieux
au clip électoral 2011 de l’AKP, «Nous sommes tous unis ensemble», un grand
classique de la publicité politique qui se voulait consensuel.
Voir la vidéo :
http://youtu.be/uYoQaBx1SXw
Alametifarika, l’agence qui l’a conçu et réalisé, avait été chargée de la
campagne législative 2011 de l’AKP. Pourtant, dès le début de la confrontation
entre la police et les protestataires, non loin des bureaux du Premier ministre
dans le quartier de Besiktas à Istanbul, l’agence aurait ouvert ses portes aux
manifestants blessés ou qui voulaient se protéger des gaz lacrymogènes.
C’est sans doute ce qui vaut à Alametifarika d’être actuellement prise pour cible
par la presse du camp pro-gouvernemental. Et c’est ce qui risquerait de lui
coûter l’un des ses plus importants clients, la compagnie aérienne nationale
Turkish Airlines.
Ariane Bonzon
http://www.slate.fr/story/74099/turquie-occupy-gezi-publicite
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73681
Istanbul: Que reste-t-il du mouvement de la place
Taksim?
Slate.fr
Publié le 16/06/2013
Mis à jour le 16/06/2013 à 12h07
L'évacuation violente, samedi soir, des occupants de la place et du parc
d'Istanbul symbole de ces jours de révolte marque-t-elle le début ou la fin d'un
mouvement contre la politique islamiste du gouvernement?
ISTANBUL (Turquie)
«Ils interviendront ce soir. Les manifestants de Gezi n’auraient pas dû
reconduire le mouvement. Pas la peine de jouer avec le feu. Il y aura une
opération de police ce soir ou cette nuit, j’en suis presque sûr.»
L’homme qui fait ce pronostic ce samedi 15 juin vers 17h, place Taksim, n’a
d’antenne ni dans la police ni dans le gouvernement. Au contraire. Ragip
Zarakolu est l’une des figures les plus connues de l’opposition de gauche. L’un
des plus sévères critique du régime. Il a connu de nombreux procès et été
emprisonné plusieurs fois. Sous les militaires dans les années 1970 et 1980 puis
plus récemment sous le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip
Erdogan. En 2012, alors qu’il était encore détenu, des parlementaires suédois
l’ont proposé pour le prix Nobel de la Paix.
En prévoyant exactement ce qui allait se passer trois heures plus tard, Ragip
Zarakolu expose et dénonce la spirale dans laquelle s’est enfermé le Premier
ministre turc. Il ne croit pas au ton «conciliateur» qu’aurait, selon certains
médias, adopté Recep Tayyip Erdogan. Nous sommes au parc Gezi, où cet
éditeur et militant des droits de l’homme vient de débarquer avec trois gros
paquets de livres qu’il a prévu de distribuer et de dédicacer. Sa manière à lui
d’encourager les protestataires. A peine est-il installé, qu’un attroupement se
forme autour de lui.
En cette fin d’après-midi, le parc Gezi affiche complet. Il y a des enfants, des
parents, des visiteurs, et pas mal de «yabanci» (étrangers) dont Claudia Roth,
la co-présidente des Verts allemands. L’ambiance est un mix de fête de l’Huma
et de Woodstock. Ici de jeunes Kurdes entament leur danse, martelée et
puissante; là ce sont des jeunes originaires de la Mer Noire qui dansent l’horon.
Sous la tente des musulmans anticapitalistes, deux jeunes femmes voilées
fument une cigarette et discutent avec un ancien gauchiste. Tandis
qu’enveloppés dans un drapeau turc, de jeunes kémalistes se sont regroupés
dans un coin du parc.
Une dizaine de bus de police est alignée en contrebas du parc, au sud de la
place, en aval du Monument de la République. En rangées compactes, les
policiers sont visiblement là pour faire masse. Ils n’ont pas de casques sur la
tête mais exposent devant eux leurs boucliers de plexiglas renforcé.
A Ankara, Tayyip Erdogan vient de prononcer un discours très dur et offensif
devant plusieurs milliers de ses partisans, ceux qui représentent, dit-il, «la vraie
Turquie». Il a lancé un nouvel ultimatum aux manifestants pour qu’ils évacuent
le parc Gezi, avant le second meeting qu’il doit tenir, à Istanbul cette fois
dimanche après-midi. Faute de quoi les forces de l’ordre interviendraient. Et si
Ragip Zarakolu avait raison?
La nuit est à peine tombée lui donnera raison: la police débute son intervention
et recouvre la place puis le parc d’un épais nuage de gaz lacrymogène. Les
camions à eau foncent à toute vitesse sur les passants et les manifestants pour
les obliger à courir. En à peine deux heures, le vide est fait sur la place et le
camp; policiers et pelleteuses passent à l’action, détruisent et démontent
tentes, stands et estrades. Plusieurs personnes sont interpellées.
Le silence du Bosphore
En réaction à cette épreuve de force, des milliers de personnes ont afflué aux
cris de «Tayyip, démission». De nombreux habitants se sont mis à frapper sur
des casseroles en signe de solidarité avec les manifestants. Les sirènes des
ambulances retentissent, de plus en plus nombreuses et stridentes. Plusieurs
avenues menant à Taksim ont été prises d’assaut par les manifestants. La police
est intervenue dans au moins un hôpital et plusieurs hôtels, pour en chasser
ceux qui y avaient trouvé refuge.
Toute la nuit, des affrontements ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la ville.
Un groupe aurait tenté de bloquer la route vers l’aéroport. Des centaines de
personnes se sont précipitées pour traverser le pont qui enjambe le Bosphore et
rejoindre le cœur de la contestation. Car depuis samedi soir, la navigation a été
interdite sur le détroit afin d’empêcher les manifestants vivant du côté asiatique
d’atteindre la partie européenne de la ville où se trouve la place Taksim.
Cette opération est l’aboutissement d’une semaine de grande tension au cours
de laquelle le Premier ministre turc et son gouvernement ont soufflé le chaud et
le froid. Mardi en lançant une première opération de police pour dégager la
place Taksim et cantonner les manifestants au parc. Puis, rencontrant jeudi des
représentants des manifestants. Erdogan a promis de ne pas commencer la
construction d’un centre commercial sur le parc tant que la justice n’aurait pas
tranché. Il a aussi annoncé qu’il soumettrait le projet à référendum.
Mais samedi matin, à l’issue d’une nuit de délibérations, les délégués du parc
Gezi ont reconduit leur mouvement et rejeté ce que le pouvoir a présenté
comme des concessions.
Le gouvernement a opté pour le durcissement. Pour l’instant, malgré plusieurs
tentatives, il n’est pas parvenu à délégitimer le mouvement comme étant fait de
provocateurs cherchant à créer le chaos et utilisant des moyens illégaux.
Et désormais le risque existe de polarisation, qui pourrait donner lieu à des
violences mais aussi à des affrontements entre civils. C’est le pire scénario
qu’on puisse envisager. Le double rendez-vous, prévu ce dimanche, entre
partisans du Premier ministre et opposants de l'autre, à quelques kilomètres de
distance, peut illustrer les divisions de ces deux Turquie.
Ragip Zarakolu compare la victoire de l’AKP aux élections de 2002 au printemps
arabe tunisien et égyptien avec, chaque fois, l’arrivée de la mouvance islamoconservatrice au pouvoir. C’est une nouvelle étape qui se joue en Turquie
aujourd’hui, dit-il: la société civile, celle des individus, s’élève contre la dérive
autoritaire et intrusive de l’islam politique. Il ne pense pas que le mouvement va
s’arrêter.
Le vice-Premier ministre Huseyin Celikv devine au contraire, dans le voile des
lacrymos qui se lève place Taksim, une fin. «J'espère que nous pourrons oublier
tout ça, comme un mauvais rêve ou un cauchemar.»
Ariane Bonzon
http://www.slate.fr/story/74041/istanbul-taksim-evacuee-apres
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73682
Erdogan en baisse de popularité
L'Humanité
Le 18 Juin 2013
Turquie
Le chef de l’État Abdullah Gül recueille plus d’opinions favorables que le premier
ministre, dont la politique est désapprouvée par une majorité de Turcs.
Envoyé spécial. Le sondage publié hier par l’édition anglaise de Zaman, Today’s
Zaman, journal proche de l’AKP, ne plaide pas en faveur du premier ministre
Tayyip Erdogan. « La cote du gouvernement turc a baissé de plusieurs points en
raison des protestations politiques » en cours, écrit à la une le journal, lequel
note également que « la politique syrienne du gouvernement est impopulaire ».
Et même si l’AKP reste le parti favori des prochaines élections, la cote de
popularité de son chef, Tayyip Erdogan, est affectée.
En effet, 62,9 % des personnes interrogées sont pour le maintien du parc Gezi
comme espace vert, contre à peine 23 % favorables au projet d’aménagement
des autorités. De ce fait, on peut dire que le mouvement de protestation a
marqué des points. En matière de liberté, 53,3 % estiment que la presse n’est
pas libre en Turquie et 49,9 % jugent que le gouvernement pratique une
politique autoritaire, contre 36 %. Elles sont également 54,4 % à penser que le
gouvernement s’ingère un peu trop dans le mode de vie des individus. Et ce,
bien que l’AKP soit crédité de 35,3 % d’intentions de vote, contre 22,7 % à son
rival direct, le CHP (kémaliste), suivis par le MHP (droite nationaliste) avec
14,5 % et le BDP (kurde), avec 6,2 %. De plus, la politique syrienne du
gouvernement est désapprouvée par 54,2 % de Turcs, contre 27,4 %.
Enfin, Tayyip Erdogan a vu sa cote de popularité baisser de 7 points.
Il est désormais devancé par le président Abdullah Gül, qui recueille 72,5 %
d’opinions favorables, contre 53,5 % pour Erdogan et 26,7 % pour le leader du
CHP, Kemal Kiliçdaroglu.
La popularité du chef de l’État turc n’est pas surprenante en soi. Dans différents
domaines, comme le traitement de la crise du parc Gezi, Abdullah Gül n’a pas
cessé de marquer sa différence avec la politique autoritaire et musclée de
Tayyip Erdogan. L’ex-ministre de la Culture, Ertugrul Gunay, qui a publiquement
désavoué le projet d’aménagement du parc Gezi, et deux autres dirigeants de
l’AKP, Erdan Kalan et Ibrahim Yigit, qui passent tous trois pour constituer le
courant de gauche du parti, sont sur les mêmes positions que le chef de l’État
turc. Aussi, il n’est pas exclu que les divergences perceptibles entre Erdogan et
Gül aillent en s’accentuant, en cas de présidentialisation du système politique
turc. De ce fait, la démonstration de force à laquelle s’est livré, dimanche,
Erdogan a également une dimension interne, celle de mesurer son audience et
de se faire plébisciter par la base du parti dans la course vers la présidentielle.
H. Z.
http://www.humanite.fr/monde/erdogan-en-baisse-de-popularite-544016
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73684
Article du journal franco-turc Zaman - 18/06/2013 – 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit
pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du
Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Zaman France
Sympathisants d’Erdogan : «Quelques milliers» ou «un million» ?
Par Redaction | mar, 18/06/2013 - 11:11
Le nombre de personnes présentes au grand rassemblement des sympathisants
du régime diffère considérablement d’un média à un autre, allant de «quelques
milliers» à un million. CNN International a été accusé de désinformation par
plusieurs médias turcs ainsi que par le Premier ministre Erdogan lui-même. Une
information sur l’opposition à Erdogan, intitulée « Anti-government protests in
Turkey», était illustrée par une photographie du grand rassemblement des
partisans du régime qui s’est tenu dimanche et qui a rassemblé «plusieurs
centaines de milliers» de personnes, selon le journal Sabah. Le quotidien
regrette que les sympathisants du régime aient été présentés comme des
opposants et évoque toutefois la possibilité d’une erreur, présentée dans tous
les cas comme très grave. Cette ambiguïté est caractéristique de la bataille des
chiffres que se livrent plusieurs médias à propos du grand meeting des
sympathisants de l’AKP. Le désaccord n’est pas anodin puisque le
rassemblement avait précisément pour objectif de mettre en avant la Turquie
qui avait massivement voté pour Erdogan durant les trois dernières élections
législatives et qui, jusque là, était restée discrète. L’agence de presse Reuters
parle de « milliers de partisans », en les décrivant quand même plus loin
comme une « marrée de supporters ». Une dépêche AFP datant de la fin de
l’après-midi de dimanche soir, ainsi qu’un article de France 24, parlent de
«dizaines de milliers de sympathisants», tandis qu’une autre dépêche publiée
dans la soirée, et reprise lundi matin, évoque «100.000 partisans». Metronews
précise, de son côté, que ces «partisans», terme repris par quasiment tous les
articles, sont «acquis à sa cause» et les oppose à «la colère du peuple», qui lui
protestait à Taksim.
Entre 300.000 et un million pour les médias turcs
Plusieurs médias turcs évoquent eux le chiffre d’un million de personnes, qui a
été avancé par Erdogan lui-même dans le discours qu’il a prononcé. Le prisme
va donc de quelques milliers à un million en passant par des dizaines de milliers
ou même une centaine de milliers. Toujours est-il que le chiffre même proposé
par les médias turcs d’opposition – de 295.000 à 500.000 – et présenté comme
plus ou moins scientifique est bien au-dessus de celui des journaux étrangers.
Le journal de gauche Radikal explique ainsi que quatre chercheurs en ingénierie
informatique de l’Université du Bosphore font une estimation allant de 300.000
à 500.000 personnes. Ils ont procédé à l’analyse des photographies aérienne
des 170.000 m² de la place en évaluant à 125.000 la surface occupée par les
sympathisants. Si l’on considère que la densité d’occupation de la totalité de la
place était « très forte » – soit 4 personnes au mètre carré – on obtient un
maximum de 500.000 personnes. En tenant compte des différentes densités
d’occupation de l’espace – faible, forte, très forte – l’estimation descend à
295.000 sympathisants.
http://www.zamanfrance.fr/article/sympathisants-d-erdogan-quelques-milliersmillion
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73658
TURQUIE/ESPAGNE
Le Belge Bahar Kimyongur interpellé en Espagne: la
Turquie le réclame pour terrorisme
Sudinfo.be
Publié le Mercredi 19 Juin 2013 à 10h56
Belga
Bahar Kimyongur, un ressortissant belge d’origine turque, a été interpellé mardi
en Espagne. Poursuivi, mais acquitté, il y a dix ans en Belgique pour
appartenance à une organisation terroriste (le mouvement d’extrême gauche
DHKP-C), il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par la
Turquie, qui demande son extradition, a confirmé le journaliste et ami de M.
Kimyongur, Michel Collon.
Bahar Kimyongur a été arrêté à Cordoue le 17 juin par des policiers en civil
tandis qu’il visitait la cathédrale de la ville avec son épouse et ses deux enfants.
L’État turc réclame son extradition pour des «faits de terrorisme».
Le mandat d’arrêt international transmis par Interpol avait été suspendu avant
d’être réactivé le 28 mai dernier. Il «se fonde sur l’intervention de M. Kimyongur
lors d’une comparution à Bruxelles de l’ex-ministre de la Justice turc qui avait
été verbalement vilipendé par le ressortissant belge et ses sympathisants, sans
qu’aucune violence n’ait été commise», indique le journal Le Soir.
Bahar Kimyongur doit être transféré dans les plus brefs délais à Madrid, où il
sera présenté à un juge.
Le Belgo-Turc était revenu sous les feux de l’actualité ces dernières semaines en
commentant le sort des Belges partis combattre en Syrie. Il est également
l’auteur du livre «Syriana», dans lequel il dénonce «l’hypocrisie des
gouvernements européens face à la situation en Syrie».
Plusieurs sympathisants de M. Kimyongur suspectent les autorités belges d’être
complices de cette arrestation. Un rassemblement de soutien, organisé par le
Comité pour la liberté d’expression et d’association (Clea), est prévu ce
mercredi à 16h30 devant le ministère des Affaires étrangères à Bruxelles.
http://www.sudinfo.be/746951/article/actualite/belgique/2013-06-19/le-belgebahar-kimyongur-interpelle-en-espagne-la-turquie-le-reclame-pour-terror
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73685
LES CHRETIENS D'ORIENT
Un soutien plus concret et direct aux chrétiens du
Proche-Orient
Radio Vatican
dernière mise à jour: 2013-06-18 16:54:55
La 86° assemblée de la ROACO, Réunion des Œuvres d’aide aux Eglises
Orientales, s’est ouverte mardi au Vatican. Une vingtaine d’agences catholiques
d’une dizaine de pays occidentaux sont représentées ; elles écouteront avec
attention les interventions de Mgr Zenari, nonce apostolique à Damas, de S.B
Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, et de S.B
Ibrahim Isaac Sidrak, patriarche d’Alexandrie des coptes-catholiques, qui
exposeront la situation des communautés chrétiennes dans leurs pays
respectifs.
Comme à chacune de ces assemblées, la situation en Terre Sainte ne sera pas
oubliée. On compte d’ailleurs la présence du délégué apostolique à Jérusalem,
Mgr Giuseppe Lazzarotto ainsi que celle du père Pierbattista Pizzaballa, custode
de Terre Sainte.
Nous avons rencontré S.B Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone
des Chaldéens. Il revient sur la situation des chrétiens en Irak, sur le rôle
majeur et « historique » qu’ils sont appelés à jouer, en faveur de la
réconciliation et de la paix.
Il appelle surtout le Saint-Siège à un soutien plus concret et plus direct des
chrétiens du Moyen-Orient.
On l’écoute, au micro de Manuella Affejee : RealAudio
Retranscription de l'entretien :
Tout d’abord, le Saint- Siege a un rôle à jouer, pas seulement rester comme ça,
à regarder les choses soit en Irak, soit maintenant en Syrie. La politique de
l’Occident est tout à fait pour ces conflits-là parce qu’il y a ici des intérêts
économiques et politiques. Mais pour nous chrétiens, nous n’avons que le St
Siège, qui doit nous soutenir, et nous encourager à rester, mais pas seulement
par des secours, mais aussi par des choses concrètes : aider à la réconciliation,
et aussi dire que les chrétiens sont là depuis toujours, et ne sont un danger
pour personne. (…) Ils ont un rôle à jouer, et je crois même que nos politiciens
musulmans attendent quelque chose de plus actif, plus positif de la part du
Saint-Siège, donc ça c‘est très important… Puis aussi le ROACO, ce n’est pas
seulement aider ici et là, dans des cas d’émergences, mais il faut créer des
petits projets surtout dans les petits villages chrétiens, pour donner plus
d’espoir aux gens, et aider les gens à trouver un travail… Par exemple,
améliorer l’agriculture : il y a beaucoup d’eau, beaucoup de terrains, et
l’infrastructure… Ca aussi aidera les chrétiens à rester sur place, avec beaucoup
plus d’espoir.
Vous insistez particulièrement sur le rôle des laïcs chrétiens… Tant dans le
devoir de dialogue avec les musulmans, que dans le dialogue social, politique,
également…pour résoudre la crise actuelle en Irak.
Je crois que c’est un ensemble… Donc il faut faire tout… Former un cadre
politique, des politiciens chrétiens, qui peuvent jouer un véritable rôle, parce
que ce que nous avons est faible… Des gens ici et là, qui sont membres des
partis, qui n’ont pas beaucoup de formation et d’expérience, et là, ils ne
peuvent pas changer, il n’y a pas d’impact. Mais s’il y a une classe bien formée,
ils peuvent faire des miracles… Je crois.
J’ai invité tous les membres du gouvernement, du parlement , les chefs
religieux à ce diner-là, et tous ont répondu ! Le Premier ministre était tout à fait
touché, même les chefs religieux, qui ont dit «vous, vraiment, vous être autre
chose»…
Cela veut dire que l’influence ne dépend pas du numéro : être majorité, ou
minorité… Cela dépend de la préparation, et de la manière de faire. Il faut
chercher une manière, qui peut faire bouger les hommes.
En gros, les chrétiens ont un rôle majeur à jouer pour l’avenir de l’Irak….
Moi je ne dis pas seulement de l’Irak… Peut-être en Irak, nous sommes
beaucoup plus préparés (…) depuis plus de 10 ans de conflits et de guerre. Mais
je crois aujourd’hui aussi que les autres chrétiens, c’est-à-dire en Syrie, en
Egypte, au lieu de s’enfuir, il faut jouer leur rôle ! Et c’est un rôle historique…
Nos pères ont joué ce rôle-là. Si nous restons un peu isolés, nous les chrétiens
du Moyen-Orient, c’est fini, c’est fichu ! Mais si nous sommes unis, et si nous
travaillons ensemble, -chaque pays a son particularisme-, je crois, on peut
beaucoup faire.
Comment envisager le dialogue islamo-chrétien au Moyen-Orient aujourd’hui ?
Est-ce que vous privilégiez de nouvelles approches, de nouvelles perspectives ?
Pour le dialogue avec les musulmans, je crois aussi, ça change maintenant. Moi,
j’ai une longue expérience. Parfois on utilisait un peu le Coran, les données de
l’Islam pour faire un dialogue islamo-chrétien. Aujourd’hui, eux, ils attendent de
nous de présenter notre foi comme elle est, sans compromis, et sans chercher à
la rendre, disons, un peu plus compatible à leurs concepts. Donc, dire, pour
moi, comme chrétien, comment je crois que le Christ est Fils de Dieu ! Et non
pas utiliser des versets coraniques, ou des mots de la tradition musulmane. Je
crois aussi qu’il y a un travail à faire pour les théologiens, à faire des approches
théologiques plus compréhensibles, pour les chrétiens orientaux, et les
musulmans.
http://fr.radiovaticana.va/news/2013/06/18/un_soutien_plus_concret_et_direct
_aux_chr%C3%A9tiens_du_proche-orient/fr1-702692
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73642
SHOAH
La Hongrie accuse un présumé criminel nazi
Radio-Canada.ca
Mise à jour le mardi 18 juin 2013 à 6 h 21 HAE
La justice hongroise a inculpé mardi de crimes de guerre un Hongrois de 98 ans,
Laszlo Csatary, accusé d'avoir participé à la déportation de Juifs vers le camp
d'extermination nazi d'Auschwitz.
« Il est inculpé d'exécutions sommaires et d'actes de torture et donc de crimes
de guerre en partie comme coupable, en partie comme complice », a précisé
une porte-parole du Bureau du procureur de Budapest, selon laquelle le procès
devrait s'ouvrir d'ici trois mois.
Le centre Simon Wiesenthal, qui traque les criminels de guerre nazis, avait fait
de Laszlo Csatary sa cible numéro un l'an dernier. Il dit avoir fourni à la Hongrie
les preuves que ce Hongrois a aidé à organiser en 1944 la déportation d'environ
16 000 Juifs de la ville de Kosice vers le camp d'Auschwitz.
Csatary a été arrêté en juillet de l'année dernière, puis assigné à résidence.
Reuters
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/06/18/003accusation-nazis-hongrois-csatary.shtml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73636
RUBRIQUE EN ALLEMAND
DİNİ ZAFERLERE HAYIR –TRABZON VE İSTANBUL’DAKİ
AYASOFYALAR YASAL SAHİPLERİNE GERİ VERİLSİN
06.02.2013 12:01
Trapesunta’nın (Türkçesi Trabzon) Ayasofya’sı 13. yüzyılda Güney Karadeniz
kıyısındaki Pontus Rum krallığının ana katedrali olarak inşa edildi. Osmanlının
Trapesunta’yı fethinden sonra değerli fresklerinin üzeri kireçlerle kapatılmıştır.
Daha önce silah deposu ya da kolera hastanesi gibi değişik şekillerde kullanılan
kilise, 1958 ile 1962 yılları arasında Edinburgh Üniversitesi’nden David Talbot
Rice ve David Winfield yönetiminde terk edilmekten kurtarılmıştır. Bu çalışma,
orjinal temel planına uygun hale getirmek ve dış revaklara inşa edilmiş mihrabın
çıkarılmasını içeriyordu. Kilise ayrıca Adem ve Havva’nın günah ve sonuçlarını
gösteren bir dış saçağa da sahiptir. Bu bina üzerinde bir otorite olan Londra
Courtauld Sanat Enstitüsü’nden Antony Eastmond’a göre ‘’Bütün hepsi, mimarisi,
oymaları ve resimleri Aya Sofya’yı benzersiz yapıyor. Bu, yaşayan en eksiksiz
Bizans yapısı. Onun gibi başka bir 13. yüzyıl anıtı yok.”
Trabzon’daki Aya Sofya 1962’den beri Türkiye Kültür ve Turizm Bakanlığı’na
bağlı bir müze olarak kaldı. Son günlerdeki kararlarla mahkeme, bir devlet
kurumu olan Dini Vakıflar Genel Kurumu’nun iddiasını kabul etti ve katedralin
1462’de Trabzon İmparatorluğu’nu fethettiğinde Aya Sofya’yı ilk olarak camiye
çeviren Sultan II. Mehmet’in vakfının tasarrufunda olduğuna hükmetti. Trabzon
Vakıflar Genel Müdürü Mazhar Yıldırım “Bir cami olarak akdedilmiş bir yapı başka
bir amaç için kullanılamaz.” diyor. Ancak geçmiş deneyim, kendisinin binlerce
yıllık tarihe aldırmadan camileri restore ettiğini anımsatıyor. Bugün Küçük Aya
Sofya Camisi olarak bilinen 6. yüzyıl St. Sergios ve Bacchos Kilisesi’nin
restorasyonu gizlilikle 2006’da akademik topluluğa uygun bir araştırma izni
verilmeden ketum bir şekilde gizlendi ve tamamlandı. Bu şu korkuları artırıyor:

Bugün Trabzon’daki Aya Sofya’nın içinin yarısını kaplayan freskler yok
edilecek ya da artık korunmayacak. Yapıya ilişkin endişe, orjinali bir 14.
yüzyıl Dominik kilisesi olan ve yine Dinsel Vakıflar Genel Kurumu
tarafından yönetilen İstanbul’un ‘’Arap Camisi’’nin kaderiyle aynı olmasıdır.
1999’daki deprem sarsıntısı kemerdeki fresk ve mozaikleri ortaya çıkaran
kemerlerden gevşek sıvaları ortaya çıkardı. Bu resimlerin korunması
2012’de bitirilmişti ama hemen onarılmadı.

Aya Sofya artık Trabzon’u ziyaret edecek olan müslüman olmayanlara açık
olmayacak.

Dönüştürme uzun zamandır Türkiye’deki dinsel hakları simgeleyen ‘’altın
elma’’ olan İstanbul’daki Aya Sofya için bir deneme olacak.
yüzden biz size, Türkiye devletinin başındaki kişiye, Cumhurbaşkanı Gül’e bu
endişelerimizi söylemenizi ve elkonulan varlıkların yasal sahiplerine verilmesini
ya da en azından kültürel anıt olarak korunmasını istemeye çağırıyoruz.
http://www.aga-online.org/alert/detail.php?locale=tr&alertId=7#alert
TWITTER – AU FIL DU BOSPHORE
Twitter – Au fil du Bosphore – VI
Vous n’êtes pas un pro des ressources du web ? Le Collectif VAN vous
propose de suivre ici régulièrement certaines infos postées sur Twitter
par Guillaume Perrier (correspondant du journal Le Monde à Istanbul)
et ses abonnés.
http://twitter.com/#!/Aufildubosphore
Accès à Twitter – Au fil du Bosphore
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62603
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=71503
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
AGENDA
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Paris : conférence-débat exceptionnelle “Un 24
avril à Istanbul”
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quelles perspectives
pour la reconnaissance du Génocide des Arméniens en Turquie ? Une
conférence-débat exceptionnelle organisée par l’UGAB Paris/IDF le
mercredi 19 juin 2013 à 20h00 au Centre Culturel Alec Manoogian". Le
Collectif VAN vous présente cette information publiée sur le site de
l'UGAB Europe. Le Collectif VAN - dont la Présidente Séta Papazian
faisait partie de la délégation EGAM/UGAB - sera présent pour
témoigner de l’expérience vécue.
UGAB
Un 24 avril à Istanbul
Quelles perspectives pour la reconnaissance du Génocide des Arméniens en
Turquie ?
Une conférence-débat exceptionnelle organisée par l’UGAB Paris/IDF
Le mercredi 19 juin 2013 à 20h00
Au Centre Culturel Alec Manoogian, 118 rue de Courcelles, 75017 Paris
Avec la participation de
Benjamin Abtan, Président de l’EGAM, Mouvement anti-raciste européen
Levent Sensever, DurDe (en lien vidéo)
Alexis Govciyan, Président de l’UGAB Europe
et Nicolas Tavitian, UGAB Europe
qui présenteront
- le déroulement de 4 jours intenses des rencontres avec des organisations
turques
- les nouvelles perspectives ouvertes après cette première commémoration
historique
Pour la première fois depuis 98 ans, le 24 avril dernier, une délégation
européenne commémorait le génocide arménien à Istanbul, en Turquie. Depuis
4 ans déjà, on commémore le Génocide des Arméniens dans plusieurs villes de
Turquie.
La délégation EGAM-UGAB, présente à Istanbul, s’inscrivait dans le cadre du
mouvement européen contre le racisme ; elle était présente à l’invitation des
organisateurs de la commémoration de Taksim, le mouvement DurDe (« Dis
stop au racisme »).
Que s’est-il passé le 24 avril à Istanbul et que se passe-t-il actuellement en
Turquie ? Comment interpréter cette évolution et comment y contribuer au
mieux ? Quelles sont les forces en présence ?
Les organisateurs de la délégation présente à Istanbul le 24 avril partageront
leur expérience et des nombreux échanges qu’ils ont eus à Istanbul. Ils
ouvriront un débat sur les suites à donner à leur initiative et plus généralement
sur les différentes manières de contribuer aux transformations que l’on peut
espérer en Turquie.
Renseignements et inscription obligatoire : [email protected]
http://agbueurope.org/dtm-agenda/conference-un-24-avril-istanbul/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=73575
Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide
des Tutsi
Agenda - France : 19èmes commémorations du génocide des Tutsi Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente le programme des cérémonies marquant la 19ème
commémoration du génocide des Tutsi qui auront lieu du 7 avril au 29
juin 2013 en France.
Publié le 22 mars 2013
Ibuka-France
A Dieulefit (dans la Drôme) : le samedi 29 juin 2013
Inauguration d’une stèle commémorative du génocide des Tutsi
Dépôt d'une plaque commémorative en hommage de Jean Carbonare
http://www.ibuka-france.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=72325
Agenda - Marseille : Semaine de l’excellence francoarménienne du 17 au 23 Juin
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Semaine de l’excellence
franco-arménienne sous le Haut Patronage de Monsieur Vartan Sirmakès,
Consul Général d’Arménie à Marseille. Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture
Du 17 au 23 Juin au Pavillon M - Salle Mistral. 21 Juin Jour de la Fête de
la Musique. Charles Aznavour sera promu Citoyen d’Honneur de la Ville
de Marseile.
Semainearmenie.com
L'Arménie au Pavillon M
La cité phocéenne a été la première ville de France à accueillir les arméniens
rescapés du génocide de 1915.
Marseille compte aujourd’hui cent mille français d’origine arménienne soit
environ dix pour cent de sa population intra-muros, un demi-million dans toute
la France !
En 2013 , la deuxième ville de France est Capitale Européenne de la Culture !
Musique, peinture, littérature, cinéma…La Culture a toujours été le point fort du
premier peuple de l’Histoire de l’humanité à avoir adopté le christianisme.
La Ville de Marseille accueille « La Semaine Franco-Arménienne » du 17 au 23
Juin 2013.
Cette semaine de l’ Excellence Franco-Arménienne se déroulera au « Pavillon M
» , le Pavillon de la Capitale Européenne de la Culture
Programme
Semaine de l’excellence franco-arménienne sous le Haut Patronage de
Monsieur Vartan Sirmakès, Consul Général d’Arménie à Marseille.
Marseille Provence 2013 - Capitale Européenne de la Culture
Du 17 au 23 Juin au Pavillon M - Salle Mistral
Charles Aznavour Citoyen d'Honneur de Marseille le 21 Juin 2013
lien Facebook page Aznavour :
https://www.facebook.com/CharlesAznavourMarseille
Le 21 Juin, jour de la Fête de la Musique, Charles Aznavour sera promu
Citoyen d'Honneur de la Ville de Marseille, la Capitale européenne de la
Culture.
Le dernier a obtenir ce titre fut le Maréchal De Lattre De Tassigny
(1889 – 1952), général d’armée et maréchal de France, qui libéra
Marseille en 1944.
Cet évènement se déroulera le Vendredi 21 Juin à 11h30 dans le Salon
d'honneur de la Mairie.J'espère que tous les marseillais et les francoarméniens seront au rendez-vous afin de rendre l' hommage solennel
que mérite l'artiste français le plus connu au monde. Aujourd'hui
Mercredi 22 Mai, c'est l' anniversaire de Monsieur Aznavour : un très
bon anniversaire Charles... que Dieu vous garde !
Richard Findykian
www.semainearmenie.com
Programme - Pavillon M - Salle Mistral
Lundi 17 Juin : Journée d’inauguration de l’exposition Henri Verneuil.
Invités d’ honneur : Omar Sharif et Jacky Nercessian
16h Visite de la Place Henri Verneuil et du showroom H99 par nos invités
d’honneur
17 h Inauguration de l’exposition Henri Verneuil au Pavillon M suivie d’un
cocktail ( Salle des Mariages ) en présence de Hranush Agopian, Ministre de la
Diaspora de la République d’Arménie, SE Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de
la République d’Arménie, Vartan Sirmakès, Consul Général de la République
d’Arménie à Marseille. Roland Blum, Premier adjoint au Maire de Marseille, Garo
Hovsepian, Conseiller régional PACA, Didier Parakian, Adjoint au Maire de
Marseille, Daniel Hermann, Adjoint au Maire de Marseille, délégué à la Culture et
des présidents des associations franco-arméniennes partenaires
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian
20 h Soirée au Cercle des Nageurs de Marseille avec Omar Sharif et Jacky
Nercessian - Union Générale Arménienne de Bienfaisance
Mardi 18 Juin : Journée du tourisme et des voyages en Arménie. Invités
d’ honneur : Artur Nalbandian, Gouverneur de la Région de Lori et
Guaguik Sahakian, Maire de Spitak. Découverte de la République de
l’Artsakh. Invité d’ honneur : Hovannès Kevorkian , Représentant de la
République de l’Artsakh en France
11 h 00 Cérémonie du souvenir devant la Croix de Pierre du Parc Borély sous
l’égide de l’Institut Sayabalian d’études arméniennes et de l’Ordre de Saint
Lazare en présence de Vartan Sirmakès, Consul Général de la République
d’Arménie à Marseille, Garo Hovsepian, Conseiller régional PACA , Didier
Parakian, Adjoint au Maire de Marseille et Ohan Hékimian, Président de l’Institut
Sayabalian d’études arméniennes
14 h Présentation des brochures de voyages et des programmes des circuits
culturels en Arménie avec SABERATOURS - salle Mistral Présentation de l’agence
réceptive YAN VOYAGES ( Erevan ) et des circuits découverte de la République
de l’Artsakh - salle Mistral Présentation du projet hydroélectrique ARTSAKH HEK
avec Raffi Balozyan - salle Mistral
17h00 - Présentation sur écran de la République de l’Artsakh
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian
Mercredi 19 Juin : Journée de la Jeunesse. Invités d’honneur : Varujan
Vosganian ( Ministre de l’économie de Roumanie ) écrivain et conteur ,
Levon Aronian, champion olympique d’Echecs, Patrick Donabédian,
Historien d’art, Sophie Audouin-Mamikonian et Lydie Belmonte,
écrivains
14 h 30 Dédicaces au Pavillon M : Le Livre des chuchotements de Varujan
Vosganian, le Livre d’Or de l’Architecture arménienne de Patrick Donabédian, la
saga Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian et Promenades littéraires en
Provence de Lydie Belmonte Jeux-concours des éditeurs et des collections
Jeunesse
15 h Finale du Grand tournoi MARSEILLE ECHECS au Pavillon M avec la
participation de champions internationaux
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian
Jeudi 20 Juin : Journée de l’Entreprise, de l’Artisanat et de la Mode.
Invités d’ honneur : Vahram Pirjanian, Président de ARMENIAN TRADE
NETWORK, Guaguik Sahakian, Président de la Chambre des Métiers d’
Arménie, Bernard Hatemian, Président de la CCIFA, Patrice Cauvet,
Directeur régional du CIC-Lyonnaise de Banque et Daniel Boccardi,
Président de Créa-sol ( Microcrédit en Arménie)
9 h Ouverture du 3ème Congrès Mondial ARMENIAN TRADE NETWORK par
Vahram Pirjanian, Président de ARMENIAN TRADE NETWORK à la CCIMP,
Jacques Avdoyan, Vice-Président de ARMENIAN TRADE NETWORK pour l’Europe
et Olivier Van de Winkel, Président de l’UCCAB Présentation sur écran du
« défilé virtuel FUEGO WOMAN » au Pavillon M Présentation sur écran du
« défilé virtuel NAIRA SARGSYAN » au Pavillon M
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian
Vendredi 21 Juin - Fête de la Musique :
Grande Journée Charles Aznavour fait « Citoyen d’honneur de la ville de
Marseille, Capitale Européenne de la Culture 2013 ». Invités d’ honneur :
Charles Aznavour et Lévon Sayan
10h Conférence de Presse au Pavillon M - Salle Mistral
11h30 Cérémonie de Remise de décorations dans le Salon d’honneur de la
Mairie de Marseille suivie d’un cocktail en présence de : Hranush Agopian,
Ministre de la Diaspora de la République d’Arménie, SE Viguen Tchitetchian,
Ambassadeur de la République d’Arménie, Vartan Sirmakès, Consul Général de
la République d’Arménie à Marseille Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire de
Marseille , Michel Vauzelle, Président de la Région Provence- Alpes-Côte-d’Azur,
Garo Hovsepian, Conseiller régional PACA, Didier Parakian, Adjoint au Maire de
Marseille Daniel Hermann, Adjoint au Maire de Marseille, délégué à la Culture et
des présidents des associations franco-arméniennes partenaires
15 h 30 Présentation des ouvrages et des albums CD de Charles Aznavour au
Pavillon M - 16 h Concours du meilleur d’j avec Frank Ohanessian et Greg Essian
17 h « Jazz Quartet au Pavillon » avec le célèbre jazzman Levon Malkhasyan
du « MALKHASS JAZZ CLUB »
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian 20h Soirée de Gala de la Maison Arménienne de la Jeunesse
et de Culture présidée par Garo Hovsepian, Maire des 13 & 14 ème arrdt de
Marseille
20h00 Soirée de Gala de la Maison Arméniennede la Jeunesse et de Culture
présidée par Garo Hovsepian, Maire des 13 & 14 ème arr de Marseille
Samedi 22 Juin : Journée Inauguration de la Place Henri Verneuil.
Invités d’honneur : Patrick Malakian, Sophie Malakian, Gayané Malakian,
Sevan Malakian et Lévon Sayan
11 h 30 Inauguration de la place Henri Verneuil et du Toros géant (ancienne
Place de la Méditeranée - Euroméditerranée) suivie d’un cocktail en présence
de : Hranush Agopian, Ministre de la Diaspora de la République d’Arménie, SE
Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de la République d’Arménie , Vartan
Sirmakès, Consul Général de la République d’Arménie à Marseille Jean-Claude
Gaudin, Sénateur-Maire de Marseille, Michel Vauzelle, Président de la Région
Provence- Alpes-Côte-d’Azur, Guy Teissier, Président d’Euroméditerranée ,
Valérie Boyer, Vice-présidente du Groupe d’amitié parlementaire FranceArménie, Didier Parakian, Adjoint au Maire de Marseille, Garo Hovsepian,
Conseiller régional PACA, Marc Pietri, PDG de Constructa, le sculpteur Toros et
des présidents des associations franco-arméniennes partenaires
12 h 00 Présentation d’Euroméditerranée et de la future skyline de Marseille
au showroom H99
12 h 30 Visite avec nos invités d’honneur de l’exposition Henri Verneuil au
Pavillon M 18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral
animée par Richard Findykian
20 h La Grande Soirée de Gala de Clôture de la Semaine organisée par
la CCIFA et la cérémonie de remise des « Trophées de l’Economie
Franco-arménienne » avec la collaboration de ARMENIAN TRADE
NETWORK à l’hôtel Villa Massalia en présence de Hranush Agopian,
Ministre de la Diaspora de la République d’Arménie, Son Excellence
Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de la République d’Arménie et
Vartan Sirmakès, Consul Général de la République d’Arménie à Marseille.
Invités d’honneur de la Soirée : Mr & Mme Armen Petrossian, Mathieu
Madénian , Franck Mourad Papazian et Ara Toranian, co-présidents du
CCAF - Présentation : Richard Findykian, Vice-Président de la Chambre
de Commerce & d’Industrie Franco-Arménienne - Mise en scène :
Patrick Malakian
Dimanche 23 Juin : Journée de la Gastronomie arménienne. Invité
d’honneur : Armen Pétrossian
16 h Présentation et dégustation des spécialités arméniennes au Pavillon M
17 h Concours du meilleur dolma et du meilleur beurek avec la participation
des traiteurs arméniens animé par Frank Ohanessian
18 h Emission le CLUB ARARAT TV en direct de la Salle Mistral animée par
Richard Findykian
Organisateur:
Association culturelle Terre d’Arménie
Contact : Richard Findykian
[email protected]
Agenda - Belgique : Conférence-débat sur Sevan
Nichanian
Agenda - Belgique : Conférence-débat sur Sevan Nichanian - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Association des Arméniens
démocrates de Belgique, les Ateliers du Soleil, l'Institut Assyrien de
Belgique, l'Institut Kurde de Bruxelles et la Fondation Info-Türk vous
invitent à la Conférence-débat-dîner "Où en est la liberté d'expression
en Turquie" donné par Sevan Nichanian. Le dimanche 23 juin à 15h à
l'Institut Assyrien de Belgique.
Publié le 13 juin 2013
Conférence-débat-dîner
"Où en est la liberté d'expression en Turquie"
donné par Sevan Nichanian
dimanche 23 juin à 15h à l'Institut Assyrien de Belgique
73, rue Ferdinand Lenoir 1090 Jette-Bruxelles
Avec le soutien de la Fondation Bar-Baysan et la Voix des Assyriens (chaque
dimanche de 13h à 15h sur 105,4 FM)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=73476
Agenda - 23 juin/Péniche Anako : concert de fin de
saison
Agenda - Agenda - 23 juin/Péniche Anako : concert de fin de saison Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - dimanche 23 juin à 18h
concert de fin de saison.
Péniche Anako
dimanche 23 juin à 18h
Collectif Medz Bazar
Le collectif Medz Bazar joue des musiques traditionnelles du moyen-orient mais
aussi d'occident, qu'il s'amuse à revisiter avec une créativité parfois explosive !
Sur scène, c'est un véritable "grand bazar", où se mêlent percussions orientales
de toute sortes ; chants turcs, arméniens, kurdes, arabes et même américains
et français ; parfois accompagnés d'une guitare, et toujours soutenus par le son
d'une clarinette, et d'un violon. Des compositions originales sont en gestation,
inspirées de toutes ces cultures qui fusionnent au sein du collectif.
avec Raffi Derderyan et Elâ Nuro?lu, percussions, Gizem Elçi, Shushan
Kerovpyan et Serra Torun, chant, Marius Pibarot, violon, mandoline, Ezgi Sevgi
Can, clarinette et chant, Sevana Tchakerian, chant, accordéon, shvi
https://www.facebook.com/CollectifMedzBazar
tarif : 10 euros, 8 euros reduit
http://penicheanako.info/agenda/agenda_juin13.php
Agenda - Exposition " Syria my Forgotten Land " de
Hratch Arbach
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Le Jeudi 13 juin à partir de 18h30
Vernissage de l’installation photo/vidéo de Hratch Arbach intitulée " SYRIA MY
FORGOTTEN LAND " du 13 juin au 25 juillet 2013.
Espace galerie Europia
15 av. de Ségur, 75007 Paris
Métro St. François Xavier
http://hratcharbach.com/syfl/
Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA
Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Coordination des
organisations Arméniennes Drôme - Ardèche (COADA) diffuse son
calendrier pour avril 2013. Le Collectif VAN a sélectionné pour vous les
événements qui concernent le génocide arménien, le négationnisme, la
culture et l'histoire.
Publié le 2 avril 2013
CALENDRIER DE LA COADA
Ce calendrier annonçant les manifestations des associations arméniennes de
Valence
[email protected]
*******************
du 10 au 29 septembre 2013
UGAB
Concert DOUDOUK, PIANO, CHANT à 20h30
Salle de l’Auditorium du Conservatoire de Musique de Valence
***********************
Samedi 26 octobre 2013
UGAB
Formation sur « la Culture Arménienne » de 9h à 17h
Animée par Maxime YEVADIAN
Au Centre Culturel de l’UGAB – 6 rue Faventines à Valence
Programme et inscriptions par mail à [email protected]
TÉLÉCHARGER :
Calendrier de la COADA
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72532
Agenda - La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier
Giesbert
Agenda - Collectif VAN - www.collectifvan.org
Franz-Olivier Giesbert
La cuisinière d'Himmler
Collection Blanche, Gallimard
Parution : 26-04-2013
Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de rien.
Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux
XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de
vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs
du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour
repartir de l’avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures
extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : «Si l’Enfer, c’est
l’Histoire, le Paradis, c’est la vie.»
384 pages, 140 x 205 mm
Achevé d'imprimer : 08-04-2013
Genre : Romans et récits
Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits
Époque : XXe-XXIe siècle
ISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur :
A14160
Lire aussi :
Franz-Olivier Giesbert : une femme dans le siècle
http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Franz-Olivier-Giesbert-auteur-deLa-Cuisiniere-d-Himmler-604565
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-cuisiniere-dHimmler
Agenda - DVD du film "Le fils du marchand d'olives"
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Publié le 6 mai 2013
Sur les traces du génocide arménien
"Le fils du marchand d'olives" un film de Mathieu Zeitindjioglou
Avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean Claude Dreyfus
Une coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS
Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au
poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a
échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des
rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique
pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.
Commencé sous forme de fable animée, ce documentaire très personnel, d'une
belle originalité stylistique, se transforme en réflexion critique sur l'oubli et le
mensonge historique, au fil d’un voyage passionnant, nourri de rencontres, de
documents d’archives, de paysages. C’est remarquable d’intelligence, et
bouleversant de nostalgie sans remède.
LE FIGARO
Un film fort et poignant. On est touché au coeur par cette démonstration
lumineuse.
20 MINUTES
Le pari de ce documentaire est osé. Risqué même : évoquer le génocide
arménien au fil d'un voyage de noces à travers la Turquie. Pour l'auteur, la
quête est avant tout personnelle. Il parvient à déconstruire, en discutant avec
une population qu'il n'accuse jamais, les rouages d'un négationnisme d'État.
TELERAMA
Ce que nous montre ce film est à la fois troublant et édifiant. Il ramène un
portrait terrifiant de la Turquie.
LE MONDE
Voyage de noces en Turquie aux allures de quête existentielle, ce journal intime
vire bientôt à l’enquête quasi policière sur les racines du génocide arménien.
CINE OBS
À l’heure où le Conseil constitutionnel vient de censurer la loi visant à pénaliser
la négation du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1917, ce
documentaire itinérant produit l’effet d’une impitoyable piqûre de rappel. Soit le
carnet de voyage d’un jeune couple dans l’Arménie originelle du mari, ponctué
de témoignages effrayants sur le monstrueux travail de révisionnisme historique
et d’amnésie collective opéré par le gouvernement turc sur sa propre population.
PREMIERE
Une quête d’identité sous forme de documentaire subjectif qui a le mérite de
soulever des questions sur le devoir de mémoire en s’immisçant dans le peuple
et les institutions.
L’EXPRESS
www.lefilsdumarchand.fr
Prix du DVD €20.00
e coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS
Le DVD propose 2 versions du film, une version française et une version
anglaise
PRIX DU MEILLEUR
DOCUMENTAIRE
TORONTO
POMEGRANATE FILM FESTIVAL
MENTION SPECIALE DU JURY
LOS ANGELES
& SCRIPT FESTIVAL
PRIX SPECIALE DU JURY
YEREVAN
REANIMANIA INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
FILM
SELECTION OFFICIELLE
DOC MIAMI
INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
SELECTION OFFICIELLE
EVREUX
FESTIVAL DU FILM
D’ÉDUCATION
SELECTION OFFICIELLE
GOLDEN APRICOT
INTERNATIONAL FILM FESTIVAL OF YEREVAN
Site officiel du film www.lefilsdumarchand.com
Voici donc les liens utiles pour acheter en ligne le DVD du film :
La Fnac.com :
http://video.fnac.com/a5270476/Le-Fils-du-marchand-d-olives-DVD-multizones
Amazon.fr :
http://www.amazon.fr/Le-fils-du-marchanddolives/dp/B00B2PN91O/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1367763468&sr=81&keywords=le+fils+du+marchand+d%27olives
Contre allée distribution :
http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives
Priceminister :
http://www.priceminister.com/nav/Video/kw/Le%20Fils%20Du%20Marchand%
20D%27olives%20Mathieu%20Zeitindjioglou
http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives
Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat »
Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » - Agenda Collectif VAN
- www.collectifvan.org - Témoignages pour la reconnaissance du
Génocide Arménien
Publié le 15 avril 2013
L'Harmattan
Auteur : Françoise Rossi
Préface de Youri Djorkaeff
Graveurs de Mémoire
BIOGRAPHIE, AUTOBIOGRAPHIE, TÉMOIGNAGE, RÉCIT HISTOIRE MAGHREB,
MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Arménie France Turquie
Des rescapés du génocide de 1915 aux Arméniens venus d'une Arménie libérée
du joug soviétique en 1991, en passant par ceux qui ont fui l'oppression en
Turquie dans les années 70/80, cet ouvrage retarce à travers leurs témoignages,
l'histoire de ces Français d'origine arménienne pour qui intégration et respect
des valeurs de la République sont une ligne de conduite. Depuis près d'un siècle,
ils tentent de faire le deuil de leurs morts face à la Turquie dont les aspirations
européennes constrastent avec son amnésie des événements de 1915.
ISBN : 978-2-343-00396-2 • avril 2013 • 222 pages
Prix éditeur : 20 € 19,00 € / 125 FF
http://www.editionsharmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40042
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72916
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
Rappel :
Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article.
Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de
cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre
d'occurrences.
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
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VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
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manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions,
parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda.
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Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche”
en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et
du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque
jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi
légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec
Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier
électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée.
Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H
et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous
pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos
coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque
vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la
rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin
dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
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Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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