Il défend la théorie de la contraction terrestre pour expliquer l'existence des continents et des
océans. Pour lui, et de nombreux géologues, la surface de la Terre s'est contractée, créant
des creux et des bosses, les zones océaniques et les zones continentales. Lors de son
refroidissement la Terre se contracterait (altitudes négatives et altitudes positives) à la
manière d'une pomme qui se dessèche.
Frank B.Taylor (1910) :
Il formule l’hypothèse que l’Atlantique a été formé par la séparation de deux masses
continentales qui ont dérivé lentement l’une par rapport à l’autre. Son hypothèse est fondée
sur la similitude du tracé des côtes de part et d’autre de l’Atlantique. Il ajoute que les
montagnes présentent du côté opposé à l'atlantique (Rocheuses à l'Ouest de l'Amérique du
Nord et les Andes à l'Ouest de l'Amérique du Sud) sont dues au fait que le continent qui se
déplace "racle" et forme un bourrelet. Il nomme cet effet "le bulldozage" (comme quand un
bulldozer pousse une plaque rigide). Mais la démonstration de Taylor est apparue trop
compliquée et n’a pas réussi à convaincre ses contemporains
5.2 Dès 1915, Alfred Wegener (1880 -1930) avance l'hypothèse de la mobilité
horizontale des continents.
5.2.1 Des arguments géographiques et stratigraphiques
Activité 2 : Distribution bimodale des altitudes (tracé du graphe réalisé en
classe)
Si la théorie de la contraction de la Terre, suite à son refroidissement, était exacte, comme l’indiquait Eduard SUESS,
elle se traduirait par des affaissements et des soulèvements aléatoires de la croûte terrestre qui seraient représentés
selon une loi normale autour d’un niveau initial (courbe théorique) ; Or ce n’est pas le cas. Wegener, dans son
ouvrage « la genèse des continents et des océans en 1912 » dit que la statistique des surfaces terrestres met en
évidence le fait que deux niveaux prédominent entre lesquels les niveaux intermédiaires (d’altitude moyenne) sont
minoritaires. De ces deux altitudes, la plus élevées correspondant au domaine continental (+300m), la plus basse aux
aires abyssales (-4700m). Pour s’en rendre compte, il suffit de diviser la surface du globe en kilomètres carré et de
classer ces catégories en rang d’altitude pour une obtenir une courbe dite « hypsographique »