PARTIE II
LES FONCTIONS ECONOMIQUES
CHAPITRE 3 LA PRODUCTION MARHCANDE ET NON MARCHANDE
I) La production
Activité socialement organisée : ensembles d’actes coordonnés pour pouvoir établir un bien.
Unité résidente : entités qui se situent sur le territoire national depuis plus d’un an quelque
soit leur nationalité.
Services quasi gratuits : effectués par les administrations, les collectivités locales ou l’état.
(ex : tickets de métro, bus…)
Pour la production, on retient les biens échangés sauf les biens produits, les facteurs de
productions qu’ils soient gratuits ou quasi-gratuits.
Sont exclus de la production :
- les services que l’on se rend à soi même(bricolage, ménage…) On prend en compte ce
qui a une valeur d’échange.
1) Définition
L’INSEE définit la production comme l’activité qui combine les ressources en main d’œuvre,
en capital, en biens et services pour créer des biens ou fournir des services propres à satisfaire
les besoins individuels ou collectifs. C’st une activité socialement organisée.
2) La production marchande et non marchande.
Production marchande : Elle concerne la production de biens et de services susceptibles de
s’échanger sur un marché contre un prix qui vise au moins à couvrir les coûts de production.
Elle résulte principalement des entreprises
Elle est évaluée au prix de base= prix de vente -Impôts sur les produits. (ex : la taxe intérieure
sur les produits pétroliers TIPP)
Cette production satisfait les besoins individuels ou privatifs.
Production non marchande : Destinée à satisfaire des besoins collectifs. Ils sont souvent
rendus à titre gratuit ou quasi-gratuit.
Elle résulte principalement des administration publiques pour 98% (éducation nationale,
santé) Cette production non marchande est évaluée au coup de production et répond toujours à
des besoins collectifs.
3) L’évolution de la production non marchande.
Elle a évolué de façon croissante. L’état a un poids de plus en plus important dans
l’économie. Elle représente 17% environ de la production totale. On est passé de l’Etat
gendarme à l’Etat providence.
Le déficit public conduit les administrations à commercialiser certaines de leurs prestations.
(ex : la poste)
L’Etat palie les insuffisances du marché (ex : La défense) car les entreprises ne peuvent pas
assurer certains services et l’Etat préfère en prendre certains en charge (le nucléaire pour la
sécurité, la recherche pour le coût)
Certains biens sont indivisibles, surtout les biens collectifs comme l’éclairage public,
l’éducation mais aussi les biens individuels et les biens à l’origine d’externalité positive (la
recherche, l’éducation, ce qui permet à tous les agents d’en profiter)
II) La mesure de la production.
1) La valeur ajoutée
C’est la richesse produite par les entreprises (Production ou Chiffre d’affaires conso
intermédiaire)
2) Le PIB
Produit Intérieur Brut
C’est un agrégat (grandeur économique) qui est retenu par la comptabilité nationale qui
permet de comparer dans le temps et dans l’espace les résultats de l’activité économique
d’une nation. Il mesure la richesse créée par les agents économiques résidant (plus d’un an)
sur le territoire national.
PIB : somme des valeurs ajoutées des entreprises résidentes.
3) Les autres agrégats
Le PNB : Mesure la richesse créée par les agents économique nationaux quelque soit leur lieu
de résidence (PNB = PIB+richesse produite par le reste du monde les revenus versés au
reste du monde)
Le Revenu National Brut Disponible (RNBD)
C’est la part des richesses qu’une nation consacre au versement du revenu primaire, avant
toute redistribution, et avant tout prélèvement fiscaux.
III) Les limites de la mesure de la production
Les indicateurs ne prennent pas en compte les services produits à la maison. La mesure de la
production présente un certains nombres de lacunes qui en réduisent la pertinence.
1) La production est surévaluée
- Elle ne tient pas compte des nuisances (bruit, pollution)
- Elle ne prend pas en compte les déséquilibres de la croissance (chômage, exclusion,
pauvreté)
- Elle ne reflète pas le bien être collectif
- Elle ne retient que la valeur des biens sans tenir compte de leur qualité (accidents de la
route)
2) La production est sous-évaluée
- Elle ne comptabilise pas la travail domestique (bricolage, éducation des enfants…)
- Elle ne comptabilise pas l’économie souterraine (travail au noir, et différents trafic)
- Elle ne tient pas compte du bénévolat
- Elle sous estime la production non marchande de l’Etat.
Apparition de l’IDH pour comparer grâce à d’autres critères, qui prend en compte les bien
être collectif (indicateur de développement humain).
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !