
CBSV - TSTL - 20/10/2015 
 
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 A l’aide des documents 2, 3 et 4, dégager l’origine de la lymphe, son parcours et sa 
destination finale. 
 
Remarque : les capillaires lymphatiques drainent la lymphe interstitielle pour éviter la formation d’œdème. 
 
 Définir les termes "drainer" et « œdème ». 
 
 
3. Relations fonctionnelles entre circulation sanguine et circulation lymphatique 
 
Etude d’une maladie provoquant un dysfonctionnement du système lymphatique: l'éléphantiasis 
 
Document 5 : L'éléphantiasis 
 
"Une très vaste équipe internationale de chercheurs publie aujourd’hui dans la revue Science la première 
séquence  du  génome  du  ver  filiforme  Brugia  malayi,  l’un  des  parasites  responsable  de  l’éléphantiasis. 
Cette  maladie, caractérisée  par  un  gonflement  monstrueux des  bras,  des  jambes  ou  d’autres parties  du 
corps,  affecte  140  millions  de  personnes  dans  le  monde,  dont  40  millions  sévèrement  déformés  ou 
handicapés, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 
 
Le  ver  est  un nématode filaire,  il est  transmis  à l’homme  par  la  piqûre de  plusieurs moustiques (Aedes, 
Culex, Anopheles..). Une fois dans le corps humain, les larves atteignent le stade adulte et vont se loger 
dans le système lymphatique, ce réseau de très fins vaisseaux et de ganglions qui sert au transport de la 
lymphe  et  qui  abrite  aussi  de  nombreuses  cellules  du  système  immunitaire.  Les  filaires  bloquent  le 
drainage lymphatique et entraînent très souvent un gonflement des tissus (œdème). Les bras, les jambes, 
mais  aussi  les  bourses  et  le  pénis  chez  l’homme  ou  les  seins  et  la  vulve  chez  la  femme,  peuvent  être 
déformés par la filariose. 
 
Le ver Brugia malayi, tout comme Wüchereria bancrofti, autre agent de la filariose lymphatique, a un cycle 
de reproduction complexe en deux temps. Les adultes mâles et femelles se reproduisent chez l’homme, 
envoyant  dans  le  sang  de  minuscules  larves,  des  microfilaires,  que  le  moustique  ingère  en  piquant  une 
personne  infectée.  Ces  larves  ont  besoin  de  passer  chez  le  moustique  pour  se  développer  et  pouvoir 
ensuite infecter l’homme. Elles y retournent par la piqûre de l’insecte. 
 
Avec le génome de Brugia malayi, les chercheurs veulent découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et 
mettre  au  point  des  traitements  plus  efficaces  que  ceux  dont  on  dispose  aujourd’hui.  Elodie  Ghedin 
(Institute  for  Genomic  Research,  Maryland,  USA),  qui  a  coordonné  le  projet  de  séquençage,  et  ses 
collègues  aimeraient  notamment  comprendre  comment  le  ver  parasite  réussit  à  tromper  le  système 
immunitaire. Une  femelle peut  vivre huit  ans  dans le système lymphatique  d’un  individu et produire un 
millier de larves par jour. 
 
Les traitements actuels visent les microfilaires mais n’éliminent pas totalement le ver adulte, expliquent les 
chercheurs. Ils doivent donc être pris pendant des années, voire toute une vie. L’Inde et l’Afrique sont les 
régions  du  monde  les  plus  touchées  par  les  filarioses.  La  maladie  progresse,  entre  autres  à  cause  de 
l’extension rapide des zones d’habitations où les moustiques viennent se reproduire, précise l’OMS." 
Cécile Dumas  Sciences et Avenir.com(21/09/07) 
 
 Quelle est la cause de la maladie?  
 
 Dégager deux rôles du système lymphatique :