le maintien en equilibre dynamique des parametres

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RÉVISION
LE MILIEU INTÉRIEUR
1. Les liquides de l’organisme sont compartimentés et échangent de la matière
Dans l’organisme, les liquides représentent 60% de la masse corporelle, dont la répartition apparaît dans le
tableau ci-dessous :
Document 1 : Répartition des liquides dans le corps humain
Liquides
intracellulaires
(≈ 40%)
Sang
Cellules
sanguines
Plasma
4%
Liquide
Interstitiel
16%
Lymphe
Interstitielle et
canalisée
Liquides
extracellulaires
=
Milieu intérieur
(≈ 20%)
Cellules de tissus divers
Cellules de muscles
Document 2 : Les échanges entre les différents compartiments liquidiens
Sens circulation sanguine
Capillaire artériel
capillaire veineux
Leucocytes
A
Erythrocyte
Noyau
B
Cellules
C
D
Capillaire lymphatique
Circulation liquidienne
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 A l'aide des documents 1 et 2, nommer les différents liquides des compartiments A, B, C et
D.
2. Relations anatomiques entre circulation sanguine et circulation lymphatique
Reporter les couleurs sur les documents ci-dessous :
Sang Hématosé en rouge.
Sang non hématosé en bleu.
Lymphe en vert.
Document 3 : Relations entre les capillaires sanguins et lymphatiques
source du schéma: cegep-ste-foy.qc.ca/profs/chebert
Document 4 : Circulations lymphatique et cardio-vasculaire
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 A l’aide des documents 2, 3 et 4, dégager l’origine de la lymphe, son parcours et sa
destination finale.
Remarque : les capillaires lymphatiques drainent la lymphe interstitielle pour éviter la formation d’œdème.
 Définir les termes "drainer" et « œdème ».
3. Relations fonctionnelles entre circulation sanguine et circulation lymphatique
Etude d’une maladie provoquant un dysfonctionnement du système lymphatique: l'éléphantiasis
Document 5 : L'éléphantiasis
"Une très vaste équipe internationale de chercheurs publie aujourd’hui dans la revue Science la première
séquence du génome du ver filiforme Brugia malayi, l’un des parasites responsable de l’éléphantiasis.
Cette maladie, caractérisée par un gonflement monstrueux des bras, des jambes ou d’autres parties du
corps, affecte 140 millions de personnes dans le monde, dont 40 millions sévèrement déformés ou
handicapés, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le ver est un nématode filaire, il est transmis à l’homme par la piqûre de plusieurs moustiques (Aedes,
Culex, Anopheles..). Une fois dans le corps humain, les larves atteignent le stade adulte et vont se loger
dans le système lymphatique, ce réseau de très fins vaisseaux et de ganglions qui sert au transport de la
lymphe et qui abrite aussi de nombreuses cellules du système immunitaire. Les filaires bloquent le
drainage lymphatique et entraînent très souvent un gonflement des tissus (œdème). Les bras, les jambes,
mais aussi les bourses et le pénis chez l’homme ou les seins et la vulve chez la femme, peuvent être
déformés par la filariose.
Le ver Brugia malayi, tout comme Wüchereria bancrofti, autre agent de la filariose lymphatique, a un cycle
de reproduction complexe en deux temps. Les adultes mâles et femelles se reproduisent chez l’homme,
envoyant dans le sang de minuscules larves, des microfilaires, que le moustique ingère en piquant une
personne infectée. Ces larves ont besoin de passer chez le moustique pour se développer et pouvoir
ensuite infecter l’homme. Elles y retournent par la piqûre de l’insecte.
Avec le génome de Brugia malayi, les chercheurs veulent découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et
mettre au point des traitements plus efficaces que ceux dont on dispose aujourd’hui. Elodie Ghedin
(Institute for Genomic Research, Maryland, USA), qui a coordonné le projet de séquençage, et ses
collègues aimeraient notamment comprendre comment le ver parasite réussit à tromper le système
immunitaire. Une femelle peut vivre huit ans dans le système lymphatique d’un individu et produire un
millier de larves par jour.
Les traitements actuels visent les microfilaires mais n’éliminent pas totalement le ver adulte, expliquent les
chercheurs. Ils doivent donc être pris pendant des années, voire toute une vie. L’Inde et l’Afrique sont les
régions du monde les plus touchées par les filarioses. La maladie progresse, entre autres à cause de
l’extension rapide des zones d’habitations où les moustiques viennent se reproduire, précise l’OMS."
Cécile Dumas Sciences et Avenir.com(21/09/07)
 Quelle est la cause de la maladie?

Dégager deux rôles du système lymphatique :
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Remarque : Troisième rôle de la lymphe : transport des substances liposolubles : après digestion, les
nutriments liposolubles (ex : vitamine D) ne passent pas directement dans le sang, mais sont d’abord
véhiculés par la lymphe.
Ainsi, l’existence du lien entre circulation lymphatique et sanguine laisse supposer que lymphe et sang
présentent une composition similaire.
Document 6 : Comparaison des compositions du sang et de la lymphe
Constituants
Sang
Na+
K+
Ca2+
Mg2+
HCO3Glucose
PLASMA
Cl-
Phosphates
Lymphe
140 mmol.L-1
140 mmol.L-1
4.8 mmol.L-1
4.7 mmol.L-1
2.5 mmol.L-1
2.5 mmol.L-1
0.9 mmol.L-1
0.9 mmol.L-1
101 mmol.L-1
102 mmol.L-1
26 mmol.L-1
25.8 mmol.L-1
5.1 mmol.L-1
5.0 mmol.L-1
4 mmol.L-1
4 mmol.L-1
Albumine 70 g.L-1
Albumine 4 g.L-1
Fibrinogène
Immunoglobulines
(Anticorps)
Erythrocytes
Leucocytes
Thrombocytes
Absence
Immunoglobulines
(Anticorps)
Absence
Leucocytes
Absence
Protéines
Cellules
Eléments
figurés
 Comparer les compositions du sang et de la lymphe
 Donner le rôle des éléments apparaissant en caractères gras et en italique dans le tableau.
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CORRECTION
1. Les liquides de l’organisme sont compartimentés et échangent de la matière
 A l'aide des documents 1 et 2, nommer les différents liquides des compartiments A, B, C et
D.
A = plasma, B = liquide ou lymphe interstitiel(le), C = lymphe canalisée, D = liquide intracellulaire =
cytoplasme.
2. Relations anatomiques entre circulation sanguine et circulation lymphatique
 A l’aide des documents 2, 3 et 4, dégager l’origine de la lymphe, son parcours et sa
destination finale.

Origine de la lymphe : le plasma

Parcours : 1. Fuite plasmatique au niveau des capillaires sanguins vers les tissus : production
de lymphe interstitielle. 2. Passage de la lymphe interstitielle dans les capillaires
lymphatiques : production de lymphe canalisée.

Devenir de la lymphe : Déversement de la lymphe dans le système cardio-vasculaire par une
veine (au niveau de la veine sous-clavière, qui se jette dans la veine cave supérieure).
Remarque : les capillaires lymphatiques drainent la lymphe interstitielle pour éviter la formation d’œdème.
 Définir les termes "drainer" et « œdème ».
Drainer : éliminer l'excès d'eau. Lorsqu' un drain est déposé au niveau d'une plaie, il permet l'écoulement du
liquide en dehors de l'organisme.
Œdème : accumulation de liquide dans un tissu, entrainant la formation d’une tumeur.
3. Relations fonctionnelles entre circulation sanguine et circulation lymphatique
 Quelle est la cause de la maladie? Maladie causée par un ver filiforme « brugia malayi » ayant
un cycle de vie dont l’homme est un des hôtes.
 Dégager deux rôles du système lymphatique : Dans cette partie, l’étude de la maladie de
l’éléphantiasis permet de mettre en évidence le rôle de drainage du système lymphatique.
Dans le texte il apparaît que la lymphe contient des cellules immunitaires Nous pouvons
alors supposer que le système lymphatique présente un rôle dans la défense de l’organisme.

Comparer les compositions du sang et de la lymphe
Le sang et la lymphe ont une composition semblable, sauf pour certaines cellules (érythrocytes et
thrombocytes) et certaines protéines (albumine et fibrinogène).
 Donner le rôle des éléments apparaissant à la fois en caractères gras et en italique dans le
tableau.
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Albumine : le sang contient une quantité d’albumine plus importante que la lymphe ; cette albumine
sanguine sert au transport de diverses substances (hormones, acides gras libres …) L’albumine est
essentielle pour le maintien de la pression oncotique indispensable à la bonne répartition des
liquides entre les vaisseaux sanguins et les tissus ou le milieu interstitiel.
(La pression osmotique se définit comme la pression minimum qu’il faut exercer pour empêcher le
passage d’un solvant d’une solution moins concentrée à une solution plus concentrée au travers
d’une membrane semi-perméable (membrane hémiperméable). En biophysique, on distingue la
pression oncotique qui est la part de la pression osmotique due aux protéines
-
Immunoglobulines et leucocytes : ils sont impliqués dans la défense immunitaire.
Fibrinogène et thrombocytes (plaquettes) sont indispensables lors de l’hémostase (dont la
coagulation fait partie).
Erythrocytes : essentiels pour le transport des gaz (O2 et CO2).
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