TP : Mcc I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 TRAVAUX PRATIQUES D’ELECTROTECHNIQUE : POSTE N°: ETUDE D’UNE MACHINE A COURANT CONTINU MODELISATION I- PRESENTATION : La machine à courant continu est encore aujourd’hui la machine de traction la plus utilisée. Elle motorise les trains de banlieue, le métro, le RER, et les TGV sud. Sa technologie robuste et la simplicité des variateurs qui lui sont associés en ont fait la machine la plus utilisée. Son entretien permanent et l’évolution des techniques de commande ont permis d’exploiter d’autres voies d’étude notamment la machine asynchrone et sa commande spécialisée (TGV transmanche) II- OBJECTIFS DU TP : - Etudier le comportement de la Mcc lors de phase de démarrage (détermination d’un rhéostat de démarrage) Tracer les caractéristiques principales de la machine théorique à partir d’essais déjà réalisés. Déterminer les paramètres de la machine à courant continu par la méthode de PASEK. Valider les performances par simulation . Modélisation de la machine sous forme de « schéma bloc » Comportement en boucle ouverte de la machine. III- EVALUATIONS OPERATIONNELLES : Aucun câblage et aucune modification de câblage ne doivent être effectues sous tension. Aucune mise sous tension ne peut être effectuée sans l’autorisation du responsable du TP. L’utilisation exclusive de douilles et de fiches de sécurité et le bouclage des conducteurs de protection (PE) permettent d’éviter les tensions de contacts dangereuses. Les prises de terre (PE) de la source et des appareils(machine, transformateur,...) doivent être reliées. Il en est de même pour les neutres. Les composants et les appareils de mesure doivent être disposés selon le schéma de principe. Les appareils de mesures doivent être manipulés et utilisés avec soin. Les montages doivent être aérés et facilement contrôlable «choix des couleurs et longueurs des conducteurs). Les mesures doivent être rapportées avec clartés et exactitude. Les courbes doivent être tracées avec soin. Les courbes et les résultats doivent être analysés et interprétés avec pertinence. Préparation Théorique et Pratique 5 TpMccsimul.doc Respect des règles de sécurité et comportement Réglages approriés des appareils, Qualité des mesurages et réglages appropriés 5 5 1 Pertinences des commentaires, analyses et synthèses 5 NOTE GLOBALE 20 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 IV- PREPARATION : 1- Donner les équations de fonctionnement d’une Mcc (électriques et mécaniques).(on tient compte de Kd coefficient de frottement visqueux) 2- Les transcrire dans le domaine de LAPLACE. 3- Représenter la machine sous forme de blocs fonctionnels. 4- Quels sont les essais qui permettent d’obtenir la résistance d’induit, l’inductance, l’inertie, les pertes constantes de la machine à courant continu. Donner les schémas permettant de réaliser ces essais. 5- Il existe différents procédés de démarrage des Mcc, les plus utilisés sont les variateurs nommés « HACHEURS ou REDRESSEURS COMMANDEES » mais il existe encore des procédés par élimination de résistances (rhéostat de démarrage). Quelle grandeur électrique faut-il limiter, le démontrer simplement. 6- Proposer une méthode permettant de calculer un rhéostat de démarrage.(on choisit de limiter le courant Id entre deux valeurs Im=1.2 Ian et IM=1.4Ian) V- MANIPULATION (ETUDE): Le laboratoire de Génie électrique a procédé aux essais suivants : A- Mise en rotation à flux constant d’une MCC de Un=275 v et Pu=3 kW sous une tension d’induit U= 160 v puis 8 secondes plus tard un échelon de tension est appliquée à la machine. B- Le laboratoire a relevé Ua, Ia, (Courbes données en annexes) 1- Détermination des paramètres de la machine. (Méthode de PASEK) : Dans cette méthode de résolution graphique on néglige les frottements visqueux. 1-11-21-31-41-51-61-71-8- TpMccsimul.doc Quel est la valeur de l’échelon de tension appliquée à la machine ? Relever le temps t1 ( temps de croissance du courant Ia jusqu’à sa valeur max.). Relever Ia max, puis Ia pour t2=2t1. Exprimer puis calculer I(t1), I(t2), puis le rapport =I(t2)/ I(t1) Exprimer les constantes électrique et électromécanique (e et em) en fonction de R, L, J, K (constante électrique). De l’étude des courbes de vitesse =f(t) et tension Ua=f(t) en déduire K. Des abaques de PASEK trouver e, puis em.(On donne e=em) En déduire L, R, J. 2 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 2- Simulation de la machine avec les paramètres trouvés : A partir du logiciel « SIMULINK » réaliser le schéma permettant de réaliser cet essai. On utilisera un diviseur de tension de puissance pour créer l’échelon. Imprimer les courbes caractéristiques et les comparer aux annexes fournies. 3- Etude de la machine : 3-1- Déterminer la caractéristique de charge =f(I) à Ua =cste. 3-2- Déterminer la caractéristique de couple Tu=f(). 3-3- Déterminer la caractéristique de rendement =f(). 4- Etude de la limitation du courant de démarrage : On insère dans le circuit de puissance un rhéostat de démarrage. 1- Relever par simulation le courant max à la mise sous tension de la machine. Commenter le résultat obtenu. 2- On souhaite limiter le courant de 1,2 à 1.4 Ian (11 A). Calculer la valeur du rhéostat de démarrage. 3- Calculer le nombre de temps de démarrage nécessaire à la mise en vitesse de la machine. 4- Valider par un essai sous « SIMULINK » pour les trois premiers temps.(on regroupera dans le troisième temps les résistances du temps 3 au temps n. 5- Automatique appliqué à la machine : 1- Saisir sous « SIMULINK « l’ensemble des schémas bloc représentant la machine.(avec les paramètres issus de la méthode de PASEK). 2- Tracer par la méthode de votre choix la fonction de transfert de la machine en régime harmonique. 3- Conclure sur la stabilité de la machine. REMARQUES : Pour l’essai de Pasek on utilisera un diviseur de tension dont les résistances sont très faibles 0.01 Ohm. Dont on courcircuitera une des résistrances au moyen d’un GTO Pour silumer le réhostat de démarrage on utilise des résistances courcircuitées au moyen d’un GTO On négligera le couple résistant. TpMccsimul.doc 3 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 ANNEXE 1 : ESSAI de PASEK Echelon de tension appliquée à la Mcc étudiée [ Ua=f(t)] TpMccsimul.doc 4 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 Relevé de la vitesse de la Mcc lors de l’essai de PASEK TpMccsimul.doc 5 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 Relevé du courant dans l’induit (Ia) lors de l’essai de PASEK TpMccsimul.doc 6 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 Agrandissement de la pointe de courant moteur à l’instant de l’échelon lors de l’essai de PASEK TpMccsimul.doc 7 Giovanni.DEL FRANCO [email protected] I.U.T. de Villetaneuse Université de Paris 13 TP : Mcc Département G.E.I.I. Deuxième année 1999/2000 Abaques de PASEK TpMccsimul.doc 8 Giovanni.DEL FRANCO [email protected]