Problèmes économiques contemporains
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Objectif : comprendre le fonctionnement global de l’économie sous l’aspect
comptable.
Sous l’aspect comptable ce qui nous intéresse ce sont les relations comptables que
les agents entretiennent entre eux
Comptabilité nationale : représentation globale, détaillée et chiffré de l’économie
nationale.
La représentation choisie est une approche sous la forme d’un circuit (et non pas
d’un ensemble de marchés). La comptabilité nationale permet de se familiariser avec
les grandes notions d’agrégées que sont la consommation, l’investissement et la
balance commerciale.
Comment mesurer l’activité économique d’un pays ?
Il existe plusieurs approches possibles :
Regarder ce qui est produit pendant une année
Regarder les revenus au cours de l’année
Regarder les dépenses au cours de l’année
En fait, ces trois méthodes vont donner le même résultat. Ce qui a été dépensé a été
gagné au préalable et ce qui a été gagné vient de la création de valeur avec la
production sous forme de salaire et de profit. Ces salaires et ce profit vont se
transformer en dépense en investissement et en consommation.
A. La mesure de la production
On s’intéresse à la production et donc à la valeur ajoutée (différence entre la valeur
de la production et la valeur des intrants (matières premières) nécessaires à la
production).
C’est l’indicateur le plus courant de l’activité économique.
Ce qu’on veut définir, c’est l’indicateur. Mais on est confronté à un problème :
Comment mesurer de façon synthétique des productions qui elles sont très
hétérogènes (production de biens, services marchands, services non
marchands) ?
Exemple production de biens, de services marchands et non marchands.
Production de biens : production d’une automobile
PARTIE 1
Les acteurs de l’économie
Chapitre I : Elément de comptabilité nationale classique
Partie 1 : Les acteurs de l’économie.
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Production de services : avocat
Production non-marchand : accueil dans un magasin, enseignement.
Il est nécessaire donc, d’utiliser des conventions de comptabilité pour en mesurer la
valeur. Il est donc obligatoire d’utilisé des conventions pour avoir une évaluation
précise de cette valeur.
Les conventions sont au nombre de deux :
Pour les biens et les services privés (majeure partie de la production), la
valeur est calculée grâce au prix de vente.
Exemple : valeur d’une automobile est le prix de vente. Et pour l’avocat, ce
sont ces honoraires. C’est la facturation qui fait la valeur du service et du bien.
Pour les services non-marchands, (services publics) on utilise le coût de
production pour en déterminer la valeur :
Exemple : Personnel à la loge : le salaire de la personne.
Les services non-marchands fournissent des biens gratuits. Ces services doivent
être intégrés dans la comptabilité nationale. Cette 2e convention existe parce que ces
services sont gratuits.
Attention : Dans toute économie, une partie des transactions échappent à la
comptabilité : autosuffisance alimentaire d’un paysans, travail au noir, trafics, et
autre. Néanmoins les systèmes de comptabilité nationale essayent de les intégrer
dans la production nationale.
Une fois que l’on sait mesurer la valeur de cette production, l’indice de mesure de la
production nationale est le PIB : Produit Intérieur Brut.
Cet indice mesure la production annuelle d’un pays. Plus exactement le PIB mesure
la valeur de tous les biens et les servies produits au cours d’une année sur le
territoire.
Ce que mesure réellement le PIB c’est la somme des valeurs ajouté crée par tous les
agents économiques. En 2003 en France, le PIB atteignaient 1557 milliards d’euros.
Il existe une autre façon de calculer la production nationale c’est le PNB : Produit
National Brut. Celui-ci va mesurer la valeur de toutes les entreprises nationales en
France ou à l’étranger. La différence entre ces deux mesures et très faible dans les
pays développés.
Le PNB intègre également les importations et les exportations de capitaux vers ou
hors du pays.
Les estimations de la croissance sont des estimations du PIB. Depuis 1945 le taux
de croissance n’a cessé d’augmenter sauf en 1993 où le PIB était négatif.
B. Égalité emplois / ressources.
On va s’intéresser aux ressources et à la façon de les dépenser.
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D’où viennent les biens achetés par les agents ou les revenus de la
production sont ils dépensés ?
Réponse dans les biens domestique ou dans les biens étrangers (la production
française n’est pas la seule source utilisée par les résidents).
Notion d’importation
Les importations comptabilisent les biens achetés par les résidents à des unités non
résidentes. Précision : le lieu de la transaction ne compte pas. Seul le lieu de
résidence des deux contractants est important.
Pour la France en 2003 les importations (IM) représentaient 389 milliards d’euros.
Dans l’analyse emploi / ressources au niveau de la nation, le PIB et les importations
sont les deux composante des ressources.
Quels sont les emplois correspondants à ces ressources ?
Comment sont utilisées à la fois la production nationale et les importations ?
Quels sont les emplois des ressources ?
Il existe 4 grandes catégories au niveau des emplois
- La consommation des ménages (C)
- La consommation des administrations publiques (G)
- L’investissement des entreprises (I)
- Les exportations (EX)
L’égalité comptable emploi / ressources :
Y + IM = C + I +G + EX
a. La consommation des ménages (C)
La consommation est la catégorie la plus importante des emplois : il s’agit des
dépenses de consommation effectuée par les ménages sur des biens et des services
finaux.
Attention : les entreprises ne consomme pas dans la comptabilité nationale, elles
investissent. Les achats de logement par les ménages sont également considérés
comme des investissements.
En 2003 en France, la consommation des ménages s’élevait à 854 milliards d’euros.
Ce sont des dépenses directes.
La consommation effective des ménages comprend également les dépenses faites
par d’autre pour le compte des ménages, ce sont les dépenses faites au nom des
ménages par les institutions (administration publique) : 1095 milliards € dont 110
milliards en santé, 70 milliards en éducation.
b. Investissement, formation brute de capital fixe (I)
Cette catégorie de formation brut de capital fixe FBCF est la valeur de biens durables
acquit par les unités de production pour être utilisé pendant au moins 1 an. Il faut y
intégrer l’achat de logement par les ménages.
Partie 1 : Les acteurs de l’économie.
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Les biens durables sont les machines, les grosses réparations, et même certains
services. Cependant les matières premières sont exclues de la FBCF.
Exemple : machine immeuble grosse réparation ou grand services permettant des
hausses de productivité.
Pourquoi brute ? Parce qu’elle correspond au flux total de l’investissement, que celui-
ci augmente le stock de capital ou remplace le capital déclassé.
La FBCF a atteint 300 milliards soit 19,5% du PIB.
c. Consommation finale des administrations publiques (G)
C’est la consommation effectuée par l’administration publique pour des biens et des
services finaux.
Attention : G n’inclut pas toutes les dépenses des APU mais uniquement celles
effectuées en échange d’un bien ou d’un service.
La consommation de APU représente 378 milliards soit 24% du PIB
d. Exportations (EX)
Biens et services fournis par les résidents aux non résidents.
Les exportations ont atteint 402 milliards en 2003.
Calcul de l’équivalence entre les ressources et les emplois à l’aide de l’égalité
comptable.
Y
+
IM
=
+
I
+
G
+
EX
1557
+
389
=
+
300
+
378
+
402
1946
=
1934
Remarque finale : l’égalité n’est pas exactement vérifiée car la différence est que la
mesure de la variation du stock qui peut avoir lieux chez les producteurs soit chez les
consommateurs.
C. Épargne et richesse nationale
Pour l’instant on étudie des flux au cours de l’année.
Les flux au cours d’une année correspondent à des mouvements de richesse durant
l’année.
Quels sont les effets sur la richesse globale d’une nation ?
Comment la richesse globale est affectée par ces flux ?
L’évolution de la richesse est conditionnée par le taux d’épargne c'est-à-dire par la
partie du revenu qui n’est pas dépensé durant l’année.
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Définition : Le taux d’épargne d’une unité économique correspond au rapport entre
l’épargne (S) et les revenus (Y).
Qui épargne ?
Les épargnants sont les administrations publiques et les ménages.
On peut définir l’épargne de manière suivante :
L’épargne nationale = épargne ménage + épargne APU
= Revenue disponible consommation
S = Y (C + G)
A quoi est affectée l’épargne ?
Intégration dans l’équation précédente :
Y + IM = C + G + I + EX Y = C + G + I + EX IM
Or
S = Y (C + G)
Donc
S = C + G + I + EX IM C G
S = I + EX IM
Remarque : EX IM est le solde de la balance commerciale.
Distinguons l’épargne privée Sp et l’épargne publique (Sg)
S = Sp + Sg
On obtient alors :
Sp = I + EX IM Sg
Or
Sg = T G avec T = recette de l’état (taxe et impôts)
3 utilisations possibles de l’épargne privée.
L’investissement
Le financement du déficit des APU (-Sg)
Le financement des achats de biens des résidents par les non résidents.
Donc si Sp > 0, la balance commerciale est excédentaire : le pays est un prêteur net,
un créancier.
Une variable de flux est une variable mesurée au cours d’une période (salaire,
consommation, exportations, …).
Une variable de stock est une variable que l’on mesure à l’instant donné. (Compte
bancaire, …)
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