veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
92 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Vendredi 02 Novembre 2007
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
GENOCIDE ARMENIEN/USA
Génocide arménien : L’histoire parle. Les
négationnistes aussi
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Nous avons longuement
hésité avant de vous proposer la traduction de cet « article »
d’une certaine Barbara Lerner, qui peut sans conteste postuler au
titre d’égérie de la propagande négationniste turque. Mais la «
charge » de la demoiselle était trop grossière pour que nous vous
privions de ce morceau d’anthologie : elle mérite même d’être
soulignée pour montrer « jusqu’où ils peuvent aller ». Pour tous
ceux qui ne voit pas le danger que représente le négationnisme
turc, il était nécessaire de mettre à la portée de tous
l’argumentation totalement mensongère de cette « spécialiste de
la politique turque » qui déverse sa rhétorique tendancieuse sur le
web.
Barbara Lerner sévit sur un site de News alternatif américain, «
National Review Online » (et sur de nombreux sites turcs : voir
liste en fin de traduction).
Les articles mis en ligne sur NRO sont soumis directement par
leurs auteurs ([email protected]), mais cela
nécessite néanmoins la validation du comité de rédaction
([email protected]), comité qui, visiblement, n’a aucune
notion d’histoire… Doit-on s’en étonner ?
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Nous ne savons pas si le discours révisionniste de Barbara Lerner
convaincra de nombreux internautes non-informés, mais ce qui est
sûr c’est que son nom ne passera pas à la postérité de la
communauté intellectuelle mondiale…
18 octobre 2007, 6:30 a.m.
L’histoire parle
Le cas moral contre la résolution sur le génocide arménien
De Barbara Lerner
Les arguments de prudence envers la résolution sur le génocide arménien,
en attente de vote au Congrès, gagnent du terrain; les chances de son
passage en novembre, qui semblaient fortes le mois dernier, semblent
compromises aujourd’hui. Mais dans la cour de l’opinion publique, les
partisans du génocide sont toujours gagnants. La plupart des Européens
et des multinationaux transculturels ont déjà proclamé que c’était un fait
historique indiscutable et que la tragédie arménienne en Turquie, qui s’est
déroulée lors de la Première Guerre mondiale était un génocide, perpétré
par les Turcs — une intention délibérée du gouvernement d’anéantir tous
les Arméniens — et un nombre croissant d’Américains pense que nous
avons une obligation morale à nous joindre à eux. Le problème, sur ce
sujet, c’est que les arguments de prudence n’ont rien qui puisse se
comparer à la puissance émotionnelle et à l’appel largement répandu de
cas moral pour condamner les Turcs.
Nous devons le faire, nous disent les partisans du génocide, car la
tragédie arménienne fut l’Holocauste originel : les Arméniens lors de la
Première Guerre mondiale étaient comme les juifs de le Seconde Guerre
mondiale; les Turcs en 1915 étaient comme les Allemands dans les
années 1940. Par conséquent, le seul choix moral est de condamner les
Turcs, comme nous avons condamné les Nazis. La logique est ici
inéluctable: c’est le seul choix moral, si l’accusation est correcte, si les
Arméniens ont réellement été des boucs émissaire sans défense, comme
les juifs, et si les Turcs ont réellement été des monstres génocidaires
délibérés, comme les Nazis. Mais une analogie n’est qu’un appel
émotionnel et non un argument rationnel — encore moins un argument
moral — — sauf si elle correspond aux faits historiques. Pour être apte à
juger si l’analogie avec l’Holocauste correspond, nous ne pouvons pas
simplement prendre en compte les juifs et les Allemands pendant la
Seconde Guerre mondiale, puis les Arméniens morts pendant la Première
Guerre mondiale, et extrapoler tout le reste. Nous devons prendre en
considération les Arméniens et les Turcs vivant en 1915; cette guerre
désespérée aux multiples fronts dans laquelle la Turquie était immergée,
et cette année sanglante; et comment le peuple ordinaire et les leaders du
gouvernement ont réagi.
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Nous savons comment était la vie du peuple ordinaire et celle des leaders
du gouvernement en Allemagne en 1942-43, lorsque les massacres des
juifs ont atteint une échelle industrielle. Elle était ordonnée et sûre; les
Nazis étaient encore vainqueurs à l’étranger, et exerçaient un total
contrôle sur le territoire national. Mis à part les juifs, personne ne
mourrait de faim en Allemagne, et pas un civil allemand n’a été massacré
ou violé par les forces ennemies. Il n’y avait pas de forces ennemies sur le
territoire allemand en ces années là. Les seuls ennemis dans la nation
étaient les juifs, et ils n’ont jamais été une menace sérieuse. Ils étaient
les boucs émissaires, pas des ennemis objectifs, et ils ont été éliminés
méthodiquement, sans exception, dans tous les territoires contrôlés par
l’Allemagne. La vie en Turquie en 1915 était très différente, mais, les
accusations de génocide mises à part, la plupart des Américains n’en
savent rien.
Alors, pour palier ce manque, un peu d’histoire. Tout d’abord, la toile de
fond en 1915 — une analyse d’un paragraphe pour voir comment la
Turquie en est arrivé là, en cette année critique. Puis, l’avant-scène— ce
qu’il s’est passé en Turquie en 1915, et comment les Turcs et les
Arméniens ont réagi.
La Turquie n’était pas un pays en 1915; c’était un Empire qui se
désagrégeait, atteignant le point final d’un siècle de déclin, en richesse,
puissance et contrôle de tout son territoire. Les Ottomans ont tenté
d’engager de nombreuses réformes pour enrayer cette chute, mais elles
se sont avérées insuffisantes et trop tardives. En 1915, ils avaient déjà
perdu de grands morceaux de territoires en Crimée et dans le Caucase,
dans une série de guerres perdues contre le grand rival à l’Est, la Russie
impériale. À l’Ouest, ils avaient perdu la plupart de leurs territoires
européens dans une autre série de guerres, perdues également, contre
une vague grandissante de rebellions nationalistes en Grèce et dans les
Balkans.
Dans tous ces pays, les Turcs et les autres musulmans avaient toujours
constitué une minorité substantielle, et dans de nombreux autres, une
claire majorité, et, partout, ils furent chassés de leurs maisons en grand
nombre, et souvent brutalisés. Massacres et viols étaient communs
surtout sur le front Est. Les troupes du Tsar et leurs alliés locaux n’étaient
pas moins brutaux à conquérir les civils musulmans que leurs successeurs
communistes ne le furent envers les civils chrétiens en Ukraine et en
Europe de l’Est quelques décennies plus tard. Le résultat fut que des
millions de réfugiés musulmans ont afflué dans le coeur de l’Empire
ottoman, que nous connaissons à présent sous le nom de Turquie, les
années qui ont précédé la Première Guerre mondiale, bouleversant la
puissance déclinante des Ottomans incapables de leur fournir ne serait
qu’une aide minimale, et érodant sérieusement leur capacité à maintenir
l’ordre dans les régions les plus éloignées du gouvernement en place à
Istanbul (Ndt Constantinople à l’époque). Puis, le 2 novembre 1914, la
Russie impériale a de nouveau déclaré la guerre aux Ottomans, et cette
fois, la Grande-Bretagne impériale et la France impériale France ont suivi,
trois jours plus tard.
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Voilà pour la toile de fond de 1915. Et maintenant, l’avant-scène. En
janvier, les Français, les Britanniques et les troupes coloniales
britanniques — Australiens et Nouveaux Zélandais—ont lancé une attaque
importante sur le front ouest de la Turquie, à Gallipoli, la porte d’entrée à
Istanbul (Ndt Constantinople). Les combats furent féroces, et ont duré
jusqu’en janvier 1916, mais, sur ce front, il y eut relativement peu de
victimes civiles et pas de massacres.
Sur le front Est, la situation était plus dure. L’armée du Tsar avait percé
les lignes de défense ottomanes dans le Caucase, et dévastait les villes et
villages d’Anatolie, jetant sur la route des réfugiés terrorisés, ajoutant des
millions de nouveaux réfugiés à la masse des autres. De nouveau, les
envahisseurs russes et leurs alliés locaux ont souvent traité les civils turcs
conquis, avec une grande brutalité; massacres et viols n’étaient pas rares.
Dans la plus grande partie de l’Anatolie, mort et destruction étaient
omniprésentes, et pour les millions de survivants sans abris, eau potable
et nourriture étaient quasiment inexistantes. La faim fit de nombreuses
victimes; des épidémies féroces de dysenterie, de typhus et de cholera en
tuèrent encore plus. Dans les régions envahies de réfugiés, derrière les
lignes de fronts qui se déplaçaient sans cesse et sur les routes qui y
menaient, le chaos régnait. Personne ne maintenait l’ordre : tous les
hommes avaient été envoyés au front.
Voilà les guerres que les Turcs menaient en 1915 ; et quelques Arméniens
se battaient avec eux, servaient le gouvernement ottoman, et se battaient
côte à côte avec les Turcs dans l’Armée ottomane. La plupart des
Arméniens qui ont montré ce genre de loyauté à l’État ottoman venaient
d’Istanbul (Ndt Constantinople), d’Izmir (Ndt Smyrne) et d’Alep; les
femmes et les enfants, ainsi que les personnes âgées qu’ils avaient laissés
derrière eux en partant à la guerre n’ont pas été chassés de chez eux ou
sujets à des massacres. Après la guerre, ces vétérans ont touché leur
pension de guerre, tout comme les autres vétérans; certains de leurs
descendants vivent encore dans ces villes.
Mais les Arméniens n’étaient pas immunisés contre les féroces courants
nationalistes qui balayaient la région à la fin du 19e et au début du 20e
siècle. En Anatolie orientale et dans le Caucase, surtout, de nombreux
Arméniens des deux côtés de la frontière voyaient l’invasion russe comme
une grande chance de pouvoir recréer leur ancien royaume chrétien en
Anatolie, avec l’aide de la terrible armée du Tsar. Des groupes de
nationalistes arméniens armés — les Dashnaks, les Hunchaks, et
d’autres— considéraient les Arméniens qui se battaient avec les Turcs
comme des traîtres à la cause arménienne; beaucoup le pensent encore ;.
Les nationalistes Arméniens étaient en guerre avec les Turcs en 1915, et
les Généraux arméniens et les chefs de la guérilla qui les commandaient
sont de nos jours honorés comme de grands héros arméniens. Des chefs
militaires comme le Général Andranik Oznanian, Garegin Nzhdeh,
Drastamat Kanahyan (“Genéral Dro”), et Garo Pasdirmaijan (“Armen
Garo”) sont des inconnus pour les Américains dont la connaissance de
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l’histoire de l’Arménie se limite à la littérature orthodoxe sur le génocide,
mais elle est très bien connue des Arméniens. Ici, de nouveau, l’analogie
avec les juifs et l’Holocauste ne correspond tout simplement pas. Il
n’existe pas de statues de Généraux juifs qui se sont battus contre les
Nazis en Allemagne en 1942-43, car il n’y en avait pas.
En 1915, les Généraux arméniens étaient à l’avant de l’invasion russe:
certains commandaient des troupes russes; d’autres commandaient des
bataillons arméniens spéciaux, composés de volontaires arméniens venant
des deux côtés de la frontière; tandis que d’autres organisaient des unités
militaires turco-arméniennes derrières les lignes, capturant des villes
anatoliennes comme Van, même avant que les Russe n’arrivent, se
joignant aux Russes pour prendre Bitlis, Moush, et beaucoup d’autres
villes et villages turcs, massacrant des Turcs dans un certain nombre de
ces endroits, avant que des renforts ottomans ne les reprennent dans une
longue série sanglantes de combats qui firent rage dans toute l’Anatolie
orientale en 1915. Quelques civils turcs ont répondu en massacrant des
Arméniens, et des tribus sauvages et hors-la-loi de Circassiens et de
Kurdes ont profité de ces malheureux civils des deux groupes.
Bien sûr, rien ne justifie ces massacres, mais prétendre que les dirigeants
du gouvernement ottoman ont donné des ordres dans ce but est contredit
par la fréquence avec laquelle, lorsqu’ils le pouvaient, ils ont jugé et puni
les hommes responsables de ces massacres : pas seulement des
Arméniens, mais aussi des Turcs, y compris des officiels du gouvernement
et des militaires jugés coupables d’avoir failli à la protection des civils.
Mais le gouvernement ottoman en 1915 n’était pas un puit de sagesse.
C’était le produit d’une série de mutineries, de coups et de contre coups
qui avaient débuté en 1908, lorsque l’on avait déposé un Sultan, puis
installé un autre, et ce dernier dont la puissance déclinait fut chassé en
1913 par trois leaders rebelles, Talat, Cemal and Enver. Et en 1915, ce
triumvirat a pris une décision qui a eu comme résultat la mort de
nombreux civils. Ils ont décidé de gérer la guerre civile en Anatolie
orientale en ordonnant aux soldats ottomans d’expulser tous les
Arméniens de cette région, et de les réinstaller dans la ville ottomane
d’Alep, qui est à présent en Syrie.
Des ordres furent donnés pour des distributions de nourriture et d’eau
selon les besoins, et de protéger les expulsés. Mais, en raison du chaos dû
à la guerre, du manque de ravitaillement, et du manque critique de
troupes, envoyées sur les fronts, et de toutes les tragédies qui se
déroulaient autour d’eux, il n’était pas possible que le plan de transfert
s’effectue humainement. Cela s’est transformé en marche de la mort,
comparable à celle que nos soldats ont enduré à Bataan pendant la
Seconde Guerre mondiale, mais pire dans le cas arménien, car la majorité
des expulsés étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Beaucoup n’ont pas survécu aux horreurs de ce voyage. Et pourtant, nous
ne disons pas que la marche de Bataan était un génocide, et il y a encore
moins de raisons de prétendre que la marche de la mort des Arméniens
était intentionnelle. Si les Ottomans voulaient tuer tous les Arméniens, ils
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n’auraient pas exempté de transfert les Arméniens d’Istanbul (Ndt
Constantinople), Izmir (Ndt Smyrne), et d’Alep, ainsi que tous ceux qui
servaient dans le gouvernement et dans l’armée. Mustafa Kemal, le héros
de Gallipoli, qui a fondé l’Etat de la République turque moderne en 1923,
avait une opinion plus forte : il considérait ce triumvirat incompétent, et
Enver, spécialement, comme un commandant dangereux et pas réaliste
dont les plans pauvrement conçus avaient eu pour conséquence le
massacre de nombreux soldats ottomans; et il considérait le plan de
transfert des Arméniens pareillement.
Le facteur décisif ici, c’est que dans un contexte historique actuel, les
Turcs n’étaient pas comme les Nazis; les Arméniens n’étaient pas comme
les juifs; et les tentatives visant à convaincre les Américains qu’ils le
furent est de la propagande et non de l’histoire. La tragédie arménienne
fut réelle et terrible, mais ce ne fut pas l’unique tragédie en Turquie en
1915 et ce ne fut pas un génocide; ce qu’il s’est passé, c’est qu’au beau
milieu d’une guerre plus vaste qui a coûté la vie et la destruction de
millions de personnes de tous les côtés, les nationalistes Arméniens ont
fait une guerre pour prétendre à un morceau de la Turquie comme étant
leur pays, et ils ont perdu. Plus tard, ils ont eu un État à eux, mais son
développement a été chétif en raison du grand niveau de pauvreté, de la
corruption et de la violence politique. Si les Arméniens acceptaient leur
part de responsabilité dans les tragédies de 1915, le commerce avec leur
voisin turc, toujours plus prospère, aiderait à endiguer la pauvreté.
Certains en Arménie, le désirent depuis longtemps, mais les dirigeants
gouvernementaux — et la puissante diaspora arménienne, dont les
leaders ne comptent— et ils l’ont toujours fait, que sur la diabolisation des
Turcs et le blanchiment de toutes les actions menées par les Arméniens
pendant la Première Guerre mondiale. Et, bien qu’ils s’avèrent être
incompétents à gouverner, ils ont de grands succès de propagandistes. En
cela, les Arméniens sont très semblables aux Palestiniens; mais très
différents des juifs et des Turcs.
Et les questions urgentes que ces faits soulèvent sont : comment une
narration si éloignée de la réalité peut avoir autant de puissance et de
crédit dans l’Amérique contemporaine ? Que pouvons-nous faire pour nous
rendre moins vulnérables à ces narrations spécieuses, promues par des
groupes qui sont incapables de gouverner, mais excellents quand il s’agit
de propagande ?
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 31 octobre 2007 - 09:30 www.collectifvan.org
Autres articles de Barbara Lerner :
http://article.nationalreview.com/print/?q=OTAxNThjN2UyZjExNmRhOTY1OTU3OTNiMz
EzNDJjY2Y
http://www.nationalreview.com/comment/comment-lerner110402.asp
http://www.science.co.il/hi/Turkish/Articles/ (Israel Science and Technology)
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http://www.turkla.com/yazar.php?mid=1118&yid=12
un site américano-turc... Barbara Lerner y désignée comme spécialiste de
la politique turque...
http://www.aksam.com.tr/arsiv/aksam/2002/11/12/politika/politika7.html
Un article en turc qui résume un des articles de Barbara Lerner paru dans
National Review. Il n'y a pas de date.
Elle y écrit :
"Le garant de la démocratie turque est l'Armée turque. L'Armée turque est
comme les juges américains qui sont indépendants, et elle est la garante
de cette unique démocratie islamique, exactement comme les juges
américains"…
Edifiant !
http://article.nationalreview.com/print/?q=OTAxNThjN2UyZjExNmRhOTY1
OTU3OTNiMzEzNDJjY2Y
Lire le texte original dans la rubrique Anglais
USA : La communauté grecque se mobilise pour la
résolution HR106
vendredi2 novembre 2007, par Stéphane/armenews
Des représentants de la communauté grecque des Etats-Unis ont tenu un
meeting le 24 octobre dernier en présence notamment de la réprésentante
démocrate de l’Etat de New York au Congrès américain, Carolyn Maloney,
afin de lui demander de faire pression sur les autres représentants pour
qu’ils soutiennent la résolution HR106 sur la reconnaissance du génocide
arménien.
Organisé par Nikolaos Taneris, ce meeting fut l’occasion pour les
organisations grecques de renforcer les liens avec les représentants de
l’Etat de New York au Congrès américain.
La représentante Carolyn Maloney a toujours soutenu les communautés
grecque et arménienne.
Par ailleurs, Nikolaos Taneris a appelé la représentante à adresser une
lettre aux membres du Congrès leur demandant que la vérité et la justice
soient rendues aux Grecs Pontiques et de Smyrne qui subirent
d’innombrables atrocités commises par les turcs ottomans et nationalistes.
Traduction : Benjamin Kasparian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=35849
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ALLEMAGNE
Berlin : Les extrémistes turcs ont surpris les
politiciens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la traduction d'un article en allemand paru dans le
Tagesspiegel- version papier du 30 octobre 2007. La porte-parole
de Körting, Nicola Rothermel, a expliqué que les attaques des
Turcs d’extrême droite envers les Kurdes dimanche „étaient
vraiment nouvelles“ : le groupe de 200 jeunes vandales, proches
des Loups Gris, n’avaient pas attiré l’attention. Il faut les avoir à
l’oeil. La fraction du CDU pour l’Intérieur a critiqué Körting qui
„avait totalement sous-estimé le potentiel de violence des
nationalistes turcs“.
Recours à la violence
Les extrémistes turcs ont surpris les politiciens. Il faut fortement prendre
en compte les Loups Gris, explique le porte-parole du député Körting
29.10.2007 21:02
Il y a une semaine que Ehrhart Körting (SPD) parlait avec sérénité du
conflit entre Turcs et Kurdes. Il pensait qu’à Berlin il n’y aurait pas
„d’activités dangereuses“ de la part des sympathisants du parti kurde
PKK, a dit Körting mardi dernier lors de la séance parlementaire. Il
s’attendait à des manifestations au cas où le conflit s’envenimerait, mais
pas de manifestations violentes. La porte-parole de Körting, Nicola
Rothermel, a expliqué hier que les attaques des Turcs d’extrême droite
envers les Kurdes dimanche „étaient vraiment nouvelles“ : le groupe de
200 jeunes vandales, proches des Loups Gris, n’avaient pas attiré
l’attention. Il faut les avoir à l’oeil.
Seule la fraction du CDU pour l’Intérieur a critiqué Körting qui „avait
totalement sous-estimé le potentiel de violence des nationalistes turcs“.
Frank Henkel du CDU réclame que Körting présente des données sur un
concept de sécurité au cas où le conflit entre Turcs et Kurdes
s’aggraverait.
À ce propos, le Vert Benedikt Lux, a dit „l’ambiance chauffe“, mais il serait
faux de parler „d’un excès de violence“. De même Björn Jotzo FPD,
voudrait tout d’abord savoir avec précision, comment les affrontements
ont eu lieu avant que Körting ne fasse une proposition.
Le porte-parole de la fraction Intérieur du SPD, Thomas Kleineidam,
réclame que les représentants Berlinois kurdes et turcs discutent
ensemble. Ils doivent construire des ponts qui n’existent pas dans leur
patrie. Udo Wolf, Fraction gauche, a dit que „naturellement“ Körting avait
toute sa confiance. La police voudrait à présent, comme l’a dit son porteparole, que sa présence soit renforcée dans ce quartier de la ville et
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qu’elle soit „expliquée“. wvb.
(Article paru dans le Tagesspiegel- version papier du 30.10.2007)
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 31 octobre 2007 - 09:00 www.collectifvan.org
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Polizei-Justiz-PKK-Kurden-NeukoellnKreuzberg;art126,2409608
Lire l’article original dans la rubrique Allemand
Aujourd’hui encore les Kurdes veulent manifester
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet
cette traduction d'un article paru en allemand dans le
Tagesspiegel version papier du 02 novembre 2007. Le conflit entre
Kurdes et Turcs s’échauffe de nouveau à Berlin. Aujourd’hui et ce
week-end des manifestations doivent avoir lieu. Les représentants
des communautés appellent à la non violence.
Les Kurdes de Berlin et leurs partisans renforcent leurs protestations dans
les rues de Berlin. Pour ce vendredi, une "Confédération de partis
révolutionnaires et communistes de Turquie“ a déposé une demande de
manifestation à Kottbusser Tor dans le quartier de Kreuzberg, contre "le
fascisme, le racisme et la guerre de terreur menée par l’Armée turque au
Kurdistan“. La police n’a donné aucune information sur cette
manifestation.
Jusqu’à hier après-midi, la manifestation n’avait pas été annoncée. Ce
dimanche, des groupes appartenant au PKK veulent également manifester
à Hermannplatz pour protester. Là et à Kottbusser Tor, lors de la
manifestation dimanche dernier, des affrontements se sont déroulés
lorsque les nationalistes turcs s’en sont pris aux Kurdes. Les spécialistes
craignent que les extrémistes turcs et kurdes, qui voient le PKK comme le
"perdant“ des exactions, veuillent par cet appel réaffirmer la force et la
lutte de leur organisation.
Turcs et Kurdes appellent ensemble à une rencontre pacifique
L’inquiétude n’est pas injustifiée. Le journal kurde Yeni Özgür Politika a
publié hier une prise de position du CDK. Le représentant des
organisations turques et les représentants du gouvernement turc ont mis
en garde les organisations qui poursuivent le PKK, interdit en Allemagne,
devant d'autres attaques des nationalistes turcs envers les manifestants
kurdes. Faute de quoi, la partie turque serait responsable pour toutes
autres aggravations qui se produiraient.
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En attendant, l'union turque de Berlin-Brandebourg et le président de la
communauté kurde de Berlin, Riza Baran, appellent tous les habitants de
Berlin, turcs et kurdes, à lutter ensemble pour le calme. "Des émeutes et
la violence ne résolvent pas les problèmes“, expliquent-ils dans une
déclaration commune. En outre, des hommes politiques de plusieurs partis
essaient de servir d’intermédiaires entre les associations turques et
kurdes. (suz)
(article paru dans le Tagesspiegel version papier du 02.11.2007)
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 2 - Novembre 2007 - 17:05
- www.collectifvan.org
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Demonstrationen-Kreuzberg-KurdenTuerken;art270,2411767
Lire le texte original dans la rubrique Anglais
De nouveaux appels à manifester
Grégoire Comhaire
Mis en ligne le 26/10/2007
----------La police reste vigilante dans les quartiers où ont eu lieu les émeutes de
mercredi. L'ambassadeur turc dément formellement les accusations dont il
fait l'objet.
De nouveaux SMS appelant à nouveau à manifester samedi après-midi à
partir de la place Liedts à Schaerbeek ont été interceptés par les autorités
dans la journée de vendredi. Après les émeutes de mercredi, la police
reste donc plus que jamais vigilante dans ces quartiers et ce, même si les
journées de jeudi et vendredi sont restées très calmes. Une demande
officielle de manifestation au rond-point Schuman le 3 novembre a en
outre été déposée officiellement par l'Union des associations turques, qui
avait par ailleurs vivement condamné les émeutes.
Dans notre édition d'hier, nous relations les propos du sénateur Ecolo Josy
Dubié qui mettait en cause le rôle joué par l'ambassadeur turc à Bruxelles
Fuat Tanlay dans ces émeutes. Josy Dubié l'accusait notamment
d'intervenir régulièrement pour exciter la population contre les
communautés minoritaires de Turquie, et notamment les Kurdes et les
Arméniens. Des propos qu'a vivement critiqué l'intéressé, les déclarant
sans fondements. "Loin d'exciter les gens, l'ambassadeur a lancé des
appels répétitifs au calme, notamment dans des journaux turcophones, a
ainsi réagi l'ambassade dans un communiqué. "Il a demandé aux
personnes de se conformer aux règles du droit belge et que s'il y a
manifestation, elle doit avoir été préalablement autorisée."
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"Nuit de cristal"
S'il est vrai que l'ambassadeur était présent mercredi sur le lieu des
émeutes pour lancer des appels au calme, Josy Dubié maintient pourtant
ses accusations, rappelant les propos tenus par l'ambassadeur en avril
dernier dans le quotidien turcophone "Hürriyet". L'ambassadeur avait en
effet à l'époque tenu des propos virulent à l'encontre du bourgmestre de
Saint-Josse Jean Demannez (PS) qui avait, après l'incendie criminel d'un
centre culturel kurde rue de Liederkerke, "osé" utiliser le terme de "kurde"
pour qualifier les membres de cette communauté. "Bruxelles vient de
vivre sa Nuit de cristal" ose Josy Dubié en dénonçant les attaques contre
un café arménien dimanche et mercredi soir et tous autres les
commerçants des quartiers où ont eu lieu les émeutes. "Il est
extrêmement grave qu'en Belgique on s'en prenne à des gens en raison
de leur nationalité", poursuit-il en insistant sur le fait que ce type
d'incident n'est pas nouveau, ce qui est selon lui encore plus préoccupant.
Josy Dubié qui lors des précédentes législatures tirait déjà la sonnette
d'alarme à ce sujet en dénonçant le laxisme de certains élus envers les
activistes des "Loups gris".
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=379509
Des symboles nationaux sans cesse exacerbés
Grégoire Comhaire
Mis en ligne le 26/10/2007
----------Les émeutes de ces derniers jours pourraient autant être imputés aux
événements qu'à un malaise social.
Ce n'est pas un scoop, les drapeaux sont à la mode ces derniers temps
dans notre pays et les rues de Schaerbeek ne font pas exception. À cette
nuance près cependant que les couleurs rouge et blanche de la Turquie
ont tendance à y être largement plus présentes depuis quelques jours que
le noir-jaune-rouge belgicain qui s'affiche ostensiblement aux balcons de
l'avenue de Tervuren. Depuis dimanche soir en effet, les communes de
Saint-Josse et Schaerbeek qui concentrent à elles-seules près d'un tiers
de la communauté turque de Belgique, ont connu quelques nuits agitées.
Alors que dimanche, on assistait déjà au saccage d'un café arménien de
Saint-Josse et au passage à tabac d'un de nos confrères devant
l'ambassade des Etats-Unis et mercredi, ce furent des véritables scènes
de "guérilla urbaine" qui ont eu lieu dans certains quartiers, le tout
engrangé dans un contexte politique particulièrement tendu en Turquie où
l'appel à l'unité nationale est à son comble.
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Faut-il voir dès lors dans tout ces incidents un véritable phénomène
d'expression politique en lien direct avec les évènements que traverse ce
pays en ce moment ou sommes-nous au contraire face à de simple faits
de violence urbaine ? "Les deux" répond Ural Manço, chercheur aux
Facultés universitaires Saint-Louis et auteur de nombreuses recherches
sur la communauté turque dans notre pays. Car si l'élément politique
existe, ce dernier est aussi selon lui un prétexte pour des jeunes issus de
l'immigration utilisé pour extérioriser un certain mal de vivre dans la
société belge. "Beaucoup de jeunes d'origine turque continuent de se
sentir étrangers en Belgique sans pour autant se sentir totalement
appartenir à la Turquie, explique-t-il ainsi.
L'exacerbation de symboles nationaux tels que le drapeau ou la révolution
kémalistes, parfois par le biais d'organisations d'extrême-droite
nationaliste telle que les "Loups-gris" sont ainsi selon lui des moyens
parmi d'autres qu'ont ces jeunes de s'affirmer dans un contexte social pas
toujours évident. De nombreuses voix s'élevaient d'ailleurs jeudi pour
dénoncer la présence de "Loups-gris" parmi les émeutiers. Quand à tous
ces drapeaux turcs affichés aux vitrines des commerces de Schaerbeek et
Saint-Josse, Ural Manço va jusqu'à faire analogie avec les pogroms antigrecs de 1955 depuis lesquels la coutume veut que l'on affiche son
nationalisme pour éviter les casseurs.
Le fétichisme du drapeau
Et si d'aucuns s'étonnaient ainsi des flambées de violence survenues ces
derniers jours à Bruxelles dans la communauté turque, le journaliste
indépendant Mehmet Koksal, qui fut violemment pris à partie dimanche
soir par des manifestants devant l'ambassade des Etats-Unis, n'est guère
surpris par la tournure des événements. "Il est temps que les autorités
belges écoutent les médias turcophones de Bruxelles, estime-t-il ainsi.
"Voilà des semaines qu'ils menaient une campagne quasi-permanente de
deuil pour les soldats tués sur le front." Et Mehmet Koksal de souligner le
fétichisme du drapeau et du soldat turc chez les manifestants.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=379402
TURQUIE
Exilés de Malte : les criminels de guerre turcs
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet
cette traduction d'un article paru en turc dans le journal arménien
de Turquie, Agos, du 26 octobre 2007.
Le résultat des recherches réalisées par Vartkes Yeghiayan dans de
nombreux documents, vient de paraître en turc aux Editions Belge* sous
le titre “Malta Belgeleri: İngiltere Dışişleri Bakanlığı ‘Türk Savaş Suçluları’
Dosyası” « Les documents de Malte : le Ministère des Affaires étrangères
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anglais ‘le dossier des criminels de guerre turcs’ »
Le livre traduit de l’anglais par Julide Degirmenciler, analyse ‘les
documents de Malte’, qui sont parmi les documents les plus importants
pouvant enlever les zones de brouillard sur les événements tragiques de
1915. Le livre met en évidence les activités de plus de 150 dirigeants et
personnages officiels durant la 1ère guerre mondiale, qui ont été exilés à
Malte. Dans le livre, les activités du Comité Union et Progrès en 1915 sont
racontées avec beaucoup de détails et de précisions. L’auteur du livre
Vartkes Yeghiayan démontre que les exilés de Malte, ont tous eu des
postes de dirigeants dans la République turque moderne lors qu’ils sont
rentrés. Il dit que les 50 préfets reconduits dans leur fonction et dont les
biographies sont diffusées par le Ministère des Affaires intérieures, étaient
des exilés de Malte. En partant de cette hypothèse Yeghiayan pointe le
lien entre les exilés de Malte* et la création de la République de Turquie.
© Traduction S.C pour le Collectif VAN - 02 novembre 2007 - 08:25 www.collectifvan.org
Turquie : Enquête officielle contre Halacoglu
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
traduction d'un article en anglais paru dans l'hebdomadaire Agos
le 26 octobre 2007.
Une enquête officielle est ouverte par le Procureur de la République de
Kayseri, contre Halacoglu. Rappelons que le Directeur de l’Institut Turc
d’Histoire, Yusuf Halacoglu avait dit « Actuellement les gens qui se disent
Kurdes sont en réalité des Turkmènes et les Alévis sont des Arméniens
convertis ».
Le Ministre d’Etat Mehmet Aydin a dit : « Suite aux paroles d’Halacoglu,
les instituts « Ataturk Kultur » et l’Institut Supérieur de Langue et
d’Histoire ont commencé des enquêtes préalables, lorsque les enquêtes et
les études préalables seront terminées, une réponse sera apportée aux
questions ».
© Traduction résumée S.C pour le Collectif VAN - 02 novembre 2007 www.collectifvan.org
Ballet diplomatique à Ankara pour désamorcer la
crise avec le Kurdistan irakien
Ban, Rice, Mottaki et Maliki aujourd’hui en Turquie pour une réunion sur
l’Irak
La capitale turque se trouvait dès hier au centre d’intenses efforts
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diplomatiques pour dissuader Ankara d’intervenir militairement contre les
séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), retranchés dans
le nord de l’Irak.
La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, doit tenter aujourd’hui
de désamorcer la crise turco-irakienne lors d’entretiens prévus à Ankara
avec les dirigeants turcs. De son côté, le chef de la diplomatie iranienne,
Manouchehr Mottaki, qui est arrivé hier soir à Ankara, devait rencontrer
dans la foulée son homologue turc Ali Babacan, selon le ministère turc des
Affaires étrangères. « Nous nous étions mis d’accord avec M. Babacan
pendant sa visite à Téhéran le mois dernier pour poursuivre nos
consultations jeudi et vendredi à Ankara, avant la réunion d’Istanbul », a
déclaré M. Mottaki à son arrivée, sans fournir d’autres détails.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, doit aussi
s’entretenir aujourd’hui avec les dirigeants turcs dans la capitale. Il s’agit
d’éviter une intervention militaire turque dans le Kurdistan irakien dont
Ankara menace Bagdad, si les autorités irakiennes et Washington
n’empêchent pas les attaques répétées des séparatistes. La dernière en
date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats turcs, alors que 8 autres
ont été faits prisonniers.
Tous ces dirigeants internationaux se rendront ensuite à Istanbul pour une
conférence ministérielle sur l’Irak qui doit réunir, aujourd’hui et demain,
les voisins de ce pays, les représentants des cinq membres permanents
du Conseil de sécurité de l’ONU et de ceux du G8. Le Premier ministre
irakien, Nouri al-Maliki, doit lui aussi se déplacer à Istanbul pour cette
réunion, la deuxième du genre, a-t-on précisé de source diplomatique
irakienne à Ankara.
M. Babacan a affirmé hier que « toutes les options sont sur la table » au
sujet des bases du PKK en Irak et que les entretiens à Ankara et Istanbul
de Mme Rice allaient « déterminer » l’attitude d’Ankara. « Nous n’avons
plus de temps à perdre (...) nous voulons parler de mesures concrètes »,
a averti le ministre devant la presse.
Par ailleurs, le début de la mise en œuvre de mesures turques visant le
Kurdistan irakien a fait l’objet d’indications contradictoires. Ainsi, le
Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a démenti hier des
informations d’une chaîne de télévision selon laquelle son pays aurait
fermé son espace aérien aux vols civils à destination du Kurdistan irakien.
Mais M. Babacan n’a pas exclu une telle possibilité, indiquant qu’Ankara
avait commencé à prendre des mesures contre le nord de l’Irak, sans
entrer dans les détails. « Il y a eu par le passé des restrictions
temporaires de vols pour des raisons techniques, il peut y en avoir à
l’avenir », a-t-il souligné. Le président du Kurdistan irakien, Massoud
Barzani, a, pour sa part, affirmé hier que la Turquie avait bien interdit
l’accès de son espace aérien aux vols en provenance et en direction des
aéroports de la région autonome.
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Ankara souhaite convaincre Washington de l’opportunité de sévir contre le
PKK en Irak. Cette position devrait être soutenue par M. Erdogan lors de
son entretien avec le président américain George W. Bush à la MaisonBlanche, le 5 novembre. Chose inédite, M. Erdogan sera accompagné par
plusieurs généraux lors de son déplacement, dont le numéro deux de
l’état-major, Ergin Saygun. M. Bush a par ailleurs promis, hier, d’avoir
lundi, avec M. Erdogan, une discussion « substantielle » sur les moyens
d’empêcher les rebelles kurdes de se servir du nord de l’Irak pour
attaquer les soldats turcs. Les États-Unis redoutent qu’une intervention
turque dans le nord de l’Irak ne déséquilibre une des rares régions du
pays relativement épargnée par l’instabilité.
Le PKK, organisation considérée comme terroriste par les États-Unis et
l’Union européenne, mène une lutte armée contre Ankara et conduit des
opérations en Turquie à partir du nord de l’Irak, où environ 3 500 de ses
membres – sur un total estimé à 5 000 – sont retranchés. Ankara a massé
des dizaines de milliers de soldats à la frontière irakienne. L’insurrection
du PKK a fait plus de 37 000 morts en Turquie depuis son début en 1984.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=356521
Ballet diplomatique à Ankara et Istanbul pour
empêcher l'invasion turque
La capitale turque devait être vendredi au centre d'intenses efforts
diplomatiques pour dissuader Ankara d'intervenir dans le Kurdistan
irakien, alors qu'une conférence internationale sur la stabilisation de l'Irak
s'ouvrait à Istanbul.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice devait tenter de
désamorcer la crise entre la Turquie et le PKK lors d'entretiens prévus à
Ankara avec les dirigeants turcs.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, arrivé
jeudi soir dans la capitale, devait rencontrer son homologue turc Ali
Babacan, tandis que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon
devait également s'entretenir sur place avec les responsables turcs.
Il s'agit d'éviter une intervention militaire turque dans le nord de l'Irak
dont Ankara menace Bagdad si les autorités irakiennes et Washington
n'empêchent pas les attaques répétées des séparatistes.
La dernière en date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats turcs, alors
que huit autres ont été faits prisonniers.
Tous ces dirigeants se rendront ensuite à Istanbul pour une conférence
ministérielle sur l'Irak qui doit réunir, vendredi et samedi, les voisins de ce
pays, les représentants des cinq membres permanents du Conseil de
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sécurité de l'ONU et de ceux du G8.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki doit aussi participer à cette
réunion, qui doit se dérouler d'abord au niveau des hauts fonctionnaires,
puis dès vendredi soir au niveau des ministres.
La réunion d'Istanbul sera la deuxième du genre, après celle organisée les
3 et 4 mai dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, dans
le sud du Sinaï. Conçue pour évaluer les progrès réalisés depuis, la
conférence risquait d'être dominée par les tensions croissantes entre
Bagdad et Ankara. (AFP, 2 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#Ballet
Rice en Turquie pour la convaincre de renoncer à
intervenir en Irak
Il y a 22 heures
ANKARA (AFP) — La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est
arrivée vendredi en Turquie pour tenter de convaincre ce pays allié à
renoncer à intervenir militairement contre les rebelles kurdes retranchés
dans le nord de l'Irak.
L'avion de la ministre américaine a atterri à 08H30 GMT à l'aéroport
d'Ankara.
La secrétaire d'Etat doit s'entretenir dans l'après-midi avec le président
Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre des
Affaires étrangères Ali Babacan.
Dans l'avion la menant à Ankara, Mme Rice a déclaré aux journalistes qui
l'accompagnent son intention de tenter de convaincre les Turcs de
renoncer à une opération militaire "déstabilisatrice" en Irak, car selon elle
le PKK est autant "l'ennemi" des Etats-Unis et de l'Irak que de la Turquie.
http://afp.google.com/article/ALeqM5jm1CQP0weehjeVs6_5MzRHGTyjAw
Rice: mission hautement sensible en Turquie
Le chef de la diplomatie américaine s'est rendu à Ankara pour tenter de
dissuader les Turcs d'entrer en Irak
Ankara envisage une intervention militaire afin de déloger les rebelles
kurdes retranchés dans le nord de l'Irak, ce qui inquiète fortement
Washington.
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Entre-temps, à Istanbul, une conférence internationale a débuté vendredi
matin sur l'Irak. C'est la deuxième du genre après celle organisée les 3 et
4 mai à Charm el-Cheikh, en Egypte.
Pour désamorcer les tensions autour du Kurdistan
A Ankara, capitale politique de la Turquie, Condoleezza Rice devait tenter
de désamorcer, lors d'entretiens avec les dirigeants turcs, la crise entre la
Turquie et l'Irak sur la question des séparatistes du Parti des travailleurs
du Kurdistan (PKK). Dans l'avion qui la conduisait en Turquie, la secrétaire
d'Etat américaine a déclaré: "Tout ce qui pourrait déstabiliser le nord de
l'Irak n'est dans l'intérêt ni de la Turquie, ni des Etats-Unis, ni de l'Irak.
C'est pourquoi nous avons appelé à la retenue." Elle devait transmettre au
président turc Abdullah Gül et au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan
le message selon lequel "le PKK est l'ennemi commun de la Turquie, des
Etats-Unis et de l'Irak".
Les dirigeants turcs, pour leur part, se disent excédés par les récentes
attaques des rebelles du PKK qui pénètrent en Turquie depuis leurs camps
du nord de l'Irak. Ils ont menacé de "nettoyer" ces bases, soutenus, selon
eux, par les factions kurdes qui administrent cette zone autonome et qui
sont les alliés des Américains. La dernière attaque en date, le 21 octobre,
a coûté la vie à 12 soldats turcs, alors que 8 autres ont été faits
prisonniers. La Turquie a déployé des dizaines de milliers de troupes à la
frontière.
Effervescence diplomatique avant la conférence sur l'Irak
Pendant ce temps, toujours à Ankara, le ministre iranien des Affaires
étrangères Manouchehr Mottaki devait rencontrer son homologue turc Ali
Babacan, tandis que le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon devait
aussi s'entretenir sur place avec les responsables turcs.
L'ensemble de ces dirigeants devaient ensuite devaient se rendre ensuite
à Istanbul pour assister à la conférence ministérielle sur l'Irak, en
présence notament du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, mais aussi
du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
http://info.france2.fr/monde/35923561-fr.php
Rice à Ankara, ballet diplomatique sur la crise turcoirakienne
Par Burak AKINCI AFP - Jeudi 1 novembre, 22h20
ANKARA (AFP) - La capitale turque se trouvait dès jeudi au centre
d'intenses efforts diplomatiques pour dissuader Ankara d'intervenir
militairement contre les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK), retranchés dans le nord de l'Irak.
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La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice doit tenter vendredi de
désamorcer la crise turco-irakienne lors d'entretiens prévus à Ankara avec
les dirigeants turcs.
Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki, qui est arrivé jeudi
soir à Ankara, devait rencontrer dans la foulée son homologue turc Ali
Babacan, selon le ministère turc des affaires étrangères.
"Nous nous étions mis d'accord avec M. Babacan pendant sa visite à
Téhéran le mois dernier pour poursuivre nos consultations jeudi et
vendredi à Ankara, avant la réunion d'Istanbul", a déclaré M. Mottaki à
son arrivée, sans fournir d'autres détails.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon doit aussi
s'entretenir vendredi avec les dirigeants turcs dans la capitale.
Il s'agit d'éviter une intervention militaire turque dans le Kurdistan irakien
dont Ankara menace Bagdad si les autorités irakiennes et Washington
n'empêchent pas les attaques répétées des séparatistes.
La dernière en date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats turcs, alors
que huit autres ont été faits prisonniers.
Tous ces dirigeants internationaux se rendront ensuite à Istanbul pour une
conférence ministérielle sur l'Irak qui doit réunir, vendredi et samedi, les
voisins de ce pays, les représentants des cinq membres permanents du
Conseil de sécurité de l'ONU et de ceux du G8.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki doit lui aussi se déplacer à
Istanbul pour cette réunion, la deuxième du genre, a-t-on précisé de
source diplomatique irakienne à Ankara.
M. Babacan a affirmé jeudi que "toutes les options sont sur la table" au
sujet des bases du PKK en Irak et que les entretiens à Ankara et Istanbul
de Mme Rice allaient "déterminer" l'attitude d'Ankara.
"Nous n'avons plus de temps à perdre (...) nous voulons parler de
mesures concrètes", a averti le ministre devant la presse.
Par ailleurs, le début de la mise en oeuvre de mesures turques visant le
Kurdistan irakien a fait l'objet d'indications contradictoires.
Ainsi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a démenti jeudi des
informations d'une chaîne de télévision selon laquelle son pays aurait
fermé son espace aérien aux vols civils à destination du Kurdistan irakien.
Mais M. Babacan n'a pas exclu une telle possibilité, indiquant qu'Ankara
avait commencé à prendre des mesures contre le nord de l'Irak, sans
entrer dans les détails. "Il y a eu par le passé des restrictions temporaires
de vols pour des raisons techniques, il peut y en avoir à l'avenir", a-t-il
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souligné.
Le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani a, pour sa part, affirmé
jeudi que la Turquie avait bien interdit l'accès de son espace aérien aux
vols en provenance et en direction des aéroports de la région autonome.
Ankara souhaite convaincre Washington de l'opportunité de sévir contre le
PKK en Irak. Cette position devrait être soutenue par M. Erdogan lors de
son entretien avec le président américain George W. Bush à la Maison
Blanche le 5 novembre. Chose inédite, M. Erdogan sera accompagné par
plusieurs généraux lors de son déplacement, dont le numéro deux de
l'état-major, Ergin Saygun.
Le PKK, organisation considérée comme terroriste par les Etats-Unis et
l'Union européenne, mène une lutte armée contre Ankara et conduit des
opérations en Turquie à partir du nord de l'Irak, où environ 3.500 de ses
membres -- sur un total estimé à 5.000 -- sont retranchés.
Ankara a massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière irakienne.
L'insurrection du PKK a fait plus de 37.000 morts en Turquie depuis son
début en 1984.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071101/twl-turquie-kurdes-irak-usadiplomatie-p-ba734b9.html
Rice à Ankara pour éviter une opération turque en
Irak, réunion à Istanbul
Il y a 5 heures
ANKARA (AFP) — La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est
arrivée vendredi en Turquie pour convaincre ce pays allié de renoncer à
sévir contre les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak, tandis
qu'une conférence internationale réunit à Istanbul les Etats voisins de
l'Irak.
Mme Rice a dans la foulée été reçue par le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan.
"Tout ce qui pourrait déstabiliser le nord de l'Irak n'est dans l'intérêt ni de
la Turquie, ni des Etats-Unis, ni de l'Irak", a déclaré Mme Rice dans l'avion
la conduisant à Ankara, où elle devait aborder l'épineux dossier du Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste).
"C'est pourquoi nous avons appelé à la retenue", a précisé Mme Rice aux
journalistes l'accompagnant dans sa tournée qui l'a conduira également au
Moyen-Orient.
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La secrétaire d'Etat doit encore s'entretenir avec le président turc Abdullah
Gül et le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan avant de s'adresser
aux journalistes.
Mme Rice a indiqué qu'elle leur transmettrait le message selon lequel "le
PKK est l'ennemi commun de la Turquie, des Etats-Unis et de l'Irak".
"Nous avons besoin de trouver une stratégie efficace face à cette
menace", a ajouté Mme Rice. "Mais nous ne pourrons pas le faire sans
coordination entre les trois parties".
Un mécanisme de consultation tripartite mis en place il y a un an entre
Ankara, Washington et Bagdad n'a rien donné et M. Babacan a clairement
indiqué jeudi que son pays n'avait pas l'intention de le réactiver.
"Nous ne ferons plus la même erreur. Nous sommes opposés aux efforts
qui se sont soldés par un échec", a souligné le ministre avant de lancer un
avertissement: "Nous n'avons plus de temps à perdre, nous voulons parler
de mesures concrètes".
M. Erdogan de son côté a souligné que son pays était déterminé à sévir,
s'il le faut, contre le PKK dans la montagne irakienne, réaffirmant qu'une
telle intervention viserait uniquement ses militants.
"Il ne s'agit pas d'une guerre mais d'une opération qui a une cible bien
précise", a-t-il dit vendredi lors d'une réunion de son Parti de la justice et
du développement (AKP), au pouvoir.
M. Erdogan, qui est pressé par l'opposition et l'opinion publique de
"venger" les soldats turcs tués par le PKK, a assuré que "la tumeur sera
tôt ou tard enlevée de la Turquie et de la région", c'est-à-dire l'Irak.
La visite de Mme Rice devrait préparer le terrain d'une rencontre prévue
lundi entre M. Erdogan et le président américain George W. Bush à la
Maison Blanche.
Exaspérée par les attaques des rebelles du PKK qui s'infiltrent en Turquie
depuis leurs camps du nord de l'Irak, la Turquie a menacé d'incursions
contre ces bases, soutenus, selon elle, par les Kurdes d'Irak qui
administrent cette zone autonome et qui sont les alliés des Américains.
La dernière attaque en date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats
turcs, alors que huit autres ont été faits prisonniers.
La Turquie a déployé des dizaines de milliers de troupes à la frontière.
Mme Rice se rend dans la soirée à Istanbul, où elle doit rencontrer le
Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
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Samedi, elle devait participer à la conférence ministérielle sur l'Irak à
laquelle devaient prendre part aussi les grandes puissances.
Des manifestations de protestation ont été prévues à Ankara et Istanbul
lors des déplacements de Mme Rice, sous haute surveillance policière.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui est aussi arrivé
en Turquie pour la réunion d'Istanbul s'est entretenu avec le président
turc.
Le PKK est une organisation considérée comme terroriste par les EtatsUnis et l'Union européenne. Les combats entre l'armée turque et les
rebelles ont fait plus de 37.000 morts en Turquie depuis le début de
l'insurrection en 1984.
http://afp.google.com/article/ALeqM5h578k8NXQjoI3W-dNNkLjkUmkiRw
Turquie : Condoleezza Rice joue les pompiers
vendredi 2 nov, 06 h 34
Craignant un nouveau brasier en Irak, cette fois au Kurdistan, Washington
dépêche la secrétaire d'État, Condoleezza Rice, pour convaincre les Turcs
de ne pas passer des menaces aux actes contre les rebelles kurdes au
nord de l'Irak.
Mme Rice a déclaré aux journalistes qu'une attaque militaire turque contre
les Kurdes du PKK au Kurdistan irakien serait « déstabilisatrice ».
Selon elle, une telle « déstabilisation » ne serait dans l'intérêt « ni de la
Turquie, ni des États-Unis, ni de l'Irak ». C'est pour cette raison que Mme
Rice appelle Ankara à « la retenue ».
Pour convaincre les alliés turcs, la secrétaire d'État doit s'entretenir dans
l'après-midi à Ankara avec le président turc Abdullah Gül, le premier
ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires étrangères Ali
Babacan.
« Le PKK est l'ennemi commun de la Turquie, des États-Unis et de l'Irak »,
c'est le message que va transmettre Washington à Ankara.
Il y a une année déjà, un mécanisme de consultation entre la Turquie,
l'Irak et les États-Unis avait été mis sur pied, mais celui-ci n'a pas donné
de résultats. Et insatisfaite, Ankara ne veut pas réactiver cette démarche.
La Turquie veut désormais des « mesures concrètes ».
Exaspérée par les attaques des rebelles du PKK qui s'infiltrent en Turquie
depuis leurs camps du nord de l'Irak, la Turquie a menacé de « nettoyer »
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ces bases, soutenues, selon elle, par les factions kurdes qui administrent
cette zone autonome et qui sont les alliés des Américains.
La dernière attaque en date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats
turcs, alors que huit autres ont été faits prisonniers.
La Turquie a déployé des dizaines de milliers de troupes à la frontière.
La guérilla du PKK, organisation considérée comme terroriste par les
États-Unis et l'Union européenne, a fait plus de 37 000 morts en Turquie
depuis son début en 1984.
Après les discussions sur la question kurde, Mme Rice doit rencontrer le
premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Samedi, elle participera à la conférence ministérielle sur l'Irak à laquelle
prendront part aussi les grandes puissances.
Des manifestations de protestation ont été prévues à Ankara et Istanbul
lors des déplacements de Mme Rice, sous haute surveillance policière.
Jeudi soir, un engin de faible puissance a explosé devant une compagnie
américaine de livraison de courrier sur la rive asiatique d'Istanbul, sans
faire de victime et provoquant des dégâts mineurs, selon l'agence
Anatolie.
http://cf.news.yahoo.com/s/02112007/3/world-turquie-condoleezza-ricejoue-les-pompiers.html
Condoleezza Rice promet de l'aide à la Turquie dans
sa lutte contre les rebelles kurdes
The Associated Press - 02/11/07 à 14:46:41 - 241 mots
Monde
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a assuré vendredi les
autorités turques que les rebelles kurdes basés dans le nord de l'Irak
représentaient une "menace commune" et que les Etats-Unis aideraient
Ankara dans leur lutte contre le PKK.
S'exprimant à l'issue d'une rencontre à Ankara avec le Premier ministre
Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan,
Mme Rice a expliqué qu'elle avait insisté sur le fait que les Etats-Unis
"s'étaient engagés à redoubler d'efforts" pour aider la Turquie dans sa
lutte contre les rebelles kurdes.
"Nous considérons cela comme une menace commune, pas seulement
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pour les intérêts de la Turquie, mais aussi pour les intérêts des EtatsUnis", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse commune avec Ali
Babacan.
Washington craint qu'une incursion transfrontalière de la Turquie ne
provoque de l'instabilité dans la région la plus calme d'Irak, et crée un
précédent pour d'autres pays, comme l'Iran, qui est aussi en conflit avec
les rebelles kurdes.
Mais Ankara affirme que si Washington ne prend pas des mesures
concrètes contre le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), la Turquie
lancera une attaque. AP
pyr/v368
http://www.latribune.fr/info/Condoleezza-Rice-promet-de-l-aide-a-laTurquie-dans-sa-lutte-contre-les-rebelles-kurdes-312-~-AP-TURQUIEIRAK-KURDES-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde
Rice va tenter de convaincre les Turcs de renoncer à
entrer en Irak
Le vendredi 02 novembre 2007
Agence France-Presse
Ankara
La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice est arrivée vendredi en
Turquie pour convaincre ce pays allié à renoncer à intervenir militairement
contre les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak, une opération
qui serait «déstabilisatrice», selon Washington.
«Tout ce qui pourrait déstabiliser le nord de l'Irak n'est dans l'intérêt ni de
la Turquie, ni des États-Unis, ni de l'Irak», a déclaré Mme Rice dans
l'avion la conduisant à Ankara, où elle devait aborder l'épineux dossier du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste).
«C'est pourquoi nous avons appelé à la retenue», a précisé Mme Rice aux
journalistes l'accompagnant dans sa tournée qui l'a conduira également au
Moyen-Orient.
La secrétaire d'État devait s'entretenir dans l'après-midi à Ankara avec le
président turc Abdullah Gül, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et
le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan.
Elle a indiqué qu'elle leur transmettrait le message selon lequel «le PKK
est l'ennemi commun de la Turquie, des États-Unis et de l'Irak».
2
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«Nous avons besoin de trouver une stratégie efficace face à cette
menace», a ajouté Mme Rice. «Mais nous ne pourrons pas le faire sans
coordination entre les trois parties».
Un mécanisme de consultation tripartite mis en place il y a un an entre
Ankara, Washington et Bagdad n'a rien donné et M. Babacan a clairement
indiqué jeudi que son pays n'avait pas l'intention de le réactiver.
«Nous ne ferons plus la même erreur. Nous sommes opposés aux efforts
qui se sont soldés par un échec», a souligné le ministre avant de lancer un
avertissement: «Nous n'avons plus de temps à perdre, nous voulons
parler de mesures concrètes».
Mme Rice a néanmoins souligné qu'une action efficace, «c'est une action
qui permettra de répondre à la menace sans aggraver la situation».
Exaspérée par les attaques meurtrières des rebelles du PKK qui s'infiltrent
en Turquie depuis leurs camps du nord de l'Irak, la Turquie a menacé de
«nettoyer» ces bases, soutenus, selon elle, par les factions kurdes qui
administrent cette zone autonome et qui sont les alliés des Américains.
La dernière attaque en date, le 21 octobre, a coûté la vie à 12 soldats
turcs, alors que huit autres ont été faits prisonniers.
La Turquie a déployé des dizaines de milliers de troupes à la frontière.
Mme Rice doit quitter Ankara dans la soirée pour se rendre à Istanbul, où
elle doit rencontrer le premier ministre irakien Nouri al-Maliki avant un
dîner avec ses homologues des pays voisins de l'Irak, dont l'irakien
Hoshyar Zebari.
Samedi, elle participera à la conférence ministérielle sur l'Irak à laquelle
prendront part aussi les grandes puissances.
Des manifestations de protestation ont été prévues à Ankara et Istanbul
lors des déplacements de Mme Rice, sous haute surveillance policière.
Jeudi soir, un engin de faible puissance a explosé devant une compagnie
américaine de livraison de courrier sur la rive asiatique d'Istanbul, sans
faire de victime et provoquant des dégâts mineurs, selon l'agence
Anatolie.
Avant de participer à la conférence d'Istanbul, le chef de la diplomatie
iranienne Manouchehr Mottaki a effectué une visite impromptue jeudi soir
à Ankara et a rencontré dans la foulée son homologue turc.
M. Mottaki a été reçu vendredi matin par le chef de l'État turc.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon doit aussi avoir des
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contacts vendredi dans la capitale avant de se rendre à Istanbul.
La guérilla du PKK, organisation considérée comme terroriste par les
États-Unis et l'Union européenne, a fait plus de 37 000 morts en Turquie
depuis son début en 1984.
http://www.cyberpresse.ca/article/20071102/CPMONDE/71102010/7067/
CPMONDE
Condoleezza Rice et Ban Ki-moon à Ankara
AFP
Mis en ligne le 02/11/2007
----------Cette visite se produit au moment où l'armée turque a massé des dizaines
de milliers de troupes à la frontière de l'Irak. Elle menace de mener des
incursions pour nettoyer" les camps du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK)situés en Irak.
Un intense ballet diplomatique est en cours à Ankara, avec l'arrivée de la
secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et du Secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-moon.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée vendredi en
Turquie pour tenter de convaincre ce pays allié à renoncer à intervenir
militairement contre les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak.
Condoleerra Rice, doit s'entretenir avec le président Abdullah Gül, le
Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires
étrangères Ali Babacan.
Sa visite vise essentiellement à tenter de convaincre les Turcs de renoncer
à une opération militaire "déstabilisatrice" en Irak, car selon elle le PKK
est autant "l'ennemi" des Etats-Unis et de l'Irak que de la Turquie.
Au moment où la communauté internationale tente de dissuader la
Turquie de mener une incursion dans le nord de l'Irak pour combattre les
rebelles kurdes, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon est
également arrivé vendredi en Turquie pour assister à une conférence
internationale sur l'Irak. M. Ban doit rencontrer le chef de l'Etat turc,
Abdullah Gül. Avant de se rendre samedi à Istanbul, pour participer à la
conférence ministérielle des voisins de l'Irak à laquelle prendront
également part les grandes puissances.
Ces visites interviennent alors que depuis plusieurs mois, Ankara ne cache
pas son agacement devant le manque de soutien des Etats-Unis dans sa
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lutte contre les rebelles kurdes. Le gouvernement menace d'une offensive
terrestre d'envergure sur le nord de l'Irak si les Etats-Unis et le
gouvernement irakien dirigé par le kurde Nouri al-Maliki ne réussissent
pas à agir contre les rebelles.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=380656
TURQUIE/UE
Adhésion turque à l'UE: la commission mécontente
de la mise en oeuvre des réformes
17:39 | 01/ 11/ 2007
BRUXELLES, 1er novembre - RIA Novosti. La commission européenne est
mécontente des rythmes de mise en oeuvre des réformes conditionnant
l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), a annoncé jeudi le
quotidien en ligne EUobserver.
Le journal s'appuie sur le contenu du projet de rapport annuel émis par la
Commission européenne concernant les progrès de la Turquie dans la voie
de l'adhésion à l'UE devant être publié le 6 novembre. Le projet conclut
que "la réalisation des réformes a été irrégulière et s'est ralentie depuis
2005".
L'exécutif européen pointe la nécessité pour les dirigeants turcs de mener
des réformes dans le domaine de la liberté d'expression, du contrôle de
l'armée par la société ainsi que des droits de la population non
musulmane du pays. En outre, le projet de rapport mentionne l'absence
de progrès dans la normalisation des relations bilatérales entre la Turquie
et Chypre, qui constitue une pierre d'achoppement sérieuse sur le chemin
de l'adhésion.
Le dossier analogue publié en 2006 soumettait également à une âpre
critique la mise en oeuvre par Ankara des réformes nécessaires à
l'adhésion.
Le 25 juin 2007, deux nouveaux chapitres intitulés "Statistiques" et
"Contrôle financier" sont apparus dans le traité d'adhésion. Un véto dans
le cadre des négociations sur un des articles "Union économique et
monétaire" avait auparavant été déposé par la France. En 2006, l'UE et la
Turquie avaient clos les discussions sur le premier chapitre "Science et
recherche". En décembre de la même année, Bruxelles avait cependant
décidé de suspendre les négociations sur 8 des 35 chapitres en réponse
au refus de la Turquie d'étendre son accord sur l'Union douanière avec
l'UE à la République de Chypre et de lui ouvrir ses ports maritimes et
aériens.
Au printemps dernier, l'UE a décidé de reprendre les négociations et les
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parties ont entamé l'examen du deuxième chapitre du dossier
d'intégration, intitulé "Entreprises et industrie".
Le processus de négociation entre l'Union européenne et la Turquie
pourrait, selon les experts, durer entre 10 et 15 ans.
http://fr.rian.ru/world/20071101/86262428.html
GENOCIDE RWANDAIS
Génocide: Amnesty invite à ne pas extrader de
suspects au Rwanda
Reuters - il y a 52 minutes
NAIROBI (Reuters) - Amnesty International a exhorté vendredi la
communauté internationale à ne pas extrader au Rwanda, pour qu'ils y
soient jugés, des individus soupçonnés d'avoir commis des crimes pendant
le génocide de 1994, en exprimant ses réserves quant au système
judiciaire rwandais.
Le Rwanda, qui réclame le transfert sous sa juridiction de toute personne
soupçonnée de participation dans le massacre de 800.000 Tutsis et Hutus
modérés, a rejeté les critiques de l'organisation internationale.
"Nous avons traité de nombreux dossiers, bien plus que le Tribunal pénal
international ou que n'importe quel autre pays", a dit à Reuters le
procureur général rwandais, Martin Ngoga. "S'il est question de la
protection des victimes et des témoins, nous avons fait nos preuves et
nous n'avons de leçon à recevoir de personne."
Amnesty estime que malgré une amélioration du système judiciaire
rwandais, de sérieux doutes pèsent sur la capacité du pays à enquêter sur
des crimes liés au génocide et à les juger de manière équitable, impartiale
et en conformité avec les normes internationales.
"Nous comprenons l'importance pour les tribunaux nationaux rwandais
d'assumer la responsabilité des enquêtes et des poursuites sur les
personnes accusées de crimes haineux", explique en préambule Erwin van
der Borght, du programme Afrique d'Amnesty, dans un communiqué.
"Toutefois, beaucoup de travail reste encore à faire pour garantir que les
droits des accusés et des victimes soient totalement respectés et protégés
par ces tribunaux."
Van der Borght a estimé que les pays où se trouvent actuellement des
suspects doivent les poursuivre eux-mêmes.
Il a exhorté le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), basé en
Tanzanie et qui juge les principaux artisans du génocide, à ne pas
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dépayser des procès au Rwanda jusqu'à ce que les autorités rwandaises
aient prouvé qu'elles pouvaient organiser des procès équitables et qu'elles
avaient l'intention de protéger toutes les victimes et tous les témoins.
Amnesty juge que le tribunal d'Arusha devrait demander au Conseil de
sécurité de l'Onu davantage de temps et d'argent pour finir les procès
elle-même plutôt que de transférer certains dossiers en souffrance à Kigali
quand son mandat aura expiré, l'an prochain.
Pour le procureur général rwandais, qui dénonce les "accusations
trompeuses" d'Amnesty, le TPIR "a déjà pu constater que les juridictions
rwandaises sont compétentes et prêtes à traiter ces affaires".
Cette année, Amnesty avait fait savoir que le Rwanda avait demandé,
officiellement ou non, à la Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Canada, à
la France et à la Finlande l'extradition de plusieurs personnes accusées de
génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en
1994.
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071102/twl-rwanda-genocidebd5ae06.html
Rwanda: Dominique Ntawukuriryayo reste détenu
mer 31 oct, 18h16
PARIS (AP) - La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a
ordonné mercredi le maintien en détention de Dominique Ntawukuriryayo
en attendant l'examen de son éventuelle remise au Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR), qui l'accuse d'avoir participé au
génocide en 1994.
Les magistrats ont estimé que les garanties de représentation de M.
Ntawukuriryayo, arrêté le 16 octobre à Carcassonne, n'étaient pas
suffisantes, selon son avocat, Me Thierry Massis. Mercredi prochain, la
cour doit examiner la demande de remise du TPIR qui accusé M.
Ntawukuriryayo de génocide et de complicité de génocide.
"En raison des actes de Dominique Ntawukuriryayo et de ceux de ses
subordonnés, pas moins de 25.000 réfugiés tutsis ont été tués sur la
colline de Kabuye du 21 au 25 avril 1994", est-il écrit dans l'acte
d'accusation du TPIR. M. Ntawukuriryayo, né en 1942, est arrivé en
France en 1999 où il était en situation régulière. En avril 2006, 32
ressortissants rwandais ont déposé plainte à Carcassonne contre
Dominique Ntawukuriryayo.
Quatre mois plus tard, une ordonnance d'incompétence était rendue, les
services de police ne trouvant pas le domicile carcassonnais de l'ancien
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sous-préfet où il a pourtant été arrêté le 16 octobre en vertu du mandat
d'arrêt du TPIR. Une nouvelle plainte a été déposée mardi par le Collectif
des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et par les 32 ressortissants
rwandais devant la doyenne des juges d'instruction à Paris, a indiqué le
président du Collectif, Alain Gauthier.
Le 26 septembre, la cour d'appel de Paris a remis en liberté deux
génocidaires présumés, arrêtés à la demande du TPIR, et a ordonné un
complément d'information avant de se prononcer sur leur éventuelle
remise à la juridiction d'Arusha. AP pas-der/mw
http://fr.biz.yahoo.com/31102007/5/rwanda-dominique-ntawukuriryayoreste-detenu.html
Des suspects de génocide au Rwanda devraient être
jugés au Royaume-Uni
Le vendredi 02 novembre 2007
Agence France-Presse
Londres
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human rights watch
(HRW) a plaidé vendredi pour que quatre hommes soupçonnés d'avoir
participé au génocide au Rwanda en 1994 soient jugés au Royaume-Uni
plutôt que dans leur pays où un procès indépendant ne serait pas garanti.
«Le système judiciaire rwandais a mis en oeuvre des réformes
importantes comme l'abolition de la peine de mort en juillet dernier», a
souligné dans un communiqué Richard Dicker, directeur d'HRW en charge
des questions judiciaires.
«Mais il n'y a pas assez d'assurances en matière d'indépendance des
tribunaux. Dans plusieurs procès délicats, nous avons constaté des
interférences politiques qui ont entraîné des verdicts qui ne reflétaient pas
les preuves», a-t-il souligné.
Un tribunal britannique doit reprendre lundi l'examen d'une demande
d'extradition vers le Rwanda de quatre hommes accusés d'avoir pris part
au génocide qui, selon l'ONU, a fait près de 800 000 morts, pour
l'essentiel au sein de la minorité tutsie.
L'organisation, qui est basée aux États-Unis, craint notamment que les
accusés ne soient pas en mesure d'assurer correctement leur défense.
«En vertu des lois britanniques, les demandes d'extradition doivent être
rejetées si elles doivent enfreindre les droits accordés aux accusés par la
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Convention européenne des droits de l'Homme», a souligné HRW.
«Les lois rwandaises garantissent en général le droit à un procès
équitable. Mais nos observations dans différents procès et nos discussions
avec des juges, des procureurs et des avocats rwandais nous ont conduit
à conclure qu'il y a souvent un écart important entre la loi et la réalité», a
relevé M. Dicker.
Ces derniers mois, le gouvernement rwandais a adressé à plusieurs pays,
dont la France et le Royaume-Uni, des demandes d'extradition de
personnes soupçonnées d'implication dans le génocide, de crimes de
guerre et de crimes contre l'humanité.
http://www.cyberpresse.ca/article/20071102/CPMONDE/71102019/1014/
CPMONDE
TCHAD
Arche de Zoé: Idriss Déby laisse espérer certaines
libérations
Par Stephanie Hancock Reuters - Jeudi 1 novembre, 21h56
ABECHE, Tchad (Reuters) - Le président tchadien Idriss Déby a dit espérer
la libération prochaine de deux journalistes français et des hôtesses de
l'air espagnoles arrêtés au Tchad à la suite d'une tentative de transfert en
Europe d'enfants africains.
Par ailleurs, l'Onu et de la Croix-Rouge ont fait savoir que, d'après leur
enquête, 91 des 103 enfants que l'ONG française "L'Arche de Zoé" voulait
conduire en Europe en les présentant comme des orphelins du Darfour
avaient encore au moins un de leurs parents.
L'Unicef, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)
et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) précisent dans un
rapport que la grande majorité des 21 filles et des 82 garçons âgés de un
à dix ans sont originaires de villages à la frontière entre le Tchad et le
Soudan.
"Ce ne sont pas des orphelins et ils ne se trouvaient pas tout seuls dans le
désert au Tchad: ils vivaient avec leur famille", a déclaré à Reuters
Annette Rehrl, membre de l'équipe du HCR au Tchad.
"L'Arche de Zoé", qui a assuré n'avoir rien à se reprocher et avoir agi
conformément au droit international, n'a pas réagi dans l'immédiat.
Certaines familles en Europe ont affirmé avoir versé à l'ONG 2.000 euros
ou davantage.
Neuf Français, dont sept membres de "L'Arche de Zoé", ont été arrêtés
jeudi dernier à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient
d'emmener en avion les 103 enfants.
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Ils ont été inculpés d'enlèvement et d'escroquerie et risquent de cinq à 20
ans de travaux forcés s'ils sont reconnus coupables.
Un pilote espagnol, un pilote belge et six Espagnols, membres d'équipage
de l'avion, ainsi qu'au moins deux Tchadiens, ont aussi été arrêtés et
inculpés de complicité.
Deux des Français détenus sont des journalistes qui effectuaient un
reportage sur l'association.
"Je souhaite pour ma part que la justice tchadienne fasse très rapidement
la lumière et que les journalistes (et) les hôtesses soient libérés. Mais je
n'ai pas à forcer la main de la justice tchadienne. Il y a une procédure", a
déclaré Déby à des journalistes à Abéché.
NOUVEL ENTRETIEN SARKOZY-DEBY
Le chef de l'Etat tchadien a confirmé s'être entretenu mercredi par
téléphone avec son homologue français Nicolas Sarkozy qui a demandé la
libération des journalistes.
Déby s'est montré moins optimiste quant à une possible libération rapide
du pilote espagnol en disant qu'il croyait, en ce qui le concerne à une
"complicité", ajoutant cependant que "c'est à la justice tchadienne de faire
la lumière sur son cas".
Le président tchadien a exclu une responsabilité éventuelle de la France et
a assuré que cette affaire n'aurait "aucune incidence sur les relations
entre le Tchad et la France".
La présidence française a fait savoir jeudi soir que Nicolas Sarkozy venait
à nouveau de s'entretenir par téléphone avec le président tchadien.
"L'entretien s'est déroulé dans une atmosphère extrêmement positive", a
déclaré David Martinon, porte-parole de la présidence.
La France dispose de troupes stationnées au Tchad et se prépare à fournir
une grande partie des effectifs de la force de maintien de la paix de
l'Union européenne qui doit être prochainement déployée dans l'Est.
Nicolas Sarkozy avait laissé entendre mercredi qu'il plaiderait pour le
jugement en France des membres de "L'Arche de Zoé", rebaptisée au
Tchad "Children Rescue", mais la présidence française n'y a pas fait
allusion depuis.
Idriss Déby a paru exclure jeudi un jugement en France en déclarant à
propos de ce qui est reproché à l'ONG: "Il s'agit évidemment
d'enlèvement des enfants. Il s'agit de la violation des droits des enfants.
Je crois que c'est un problème purement judiciaire et que la justice
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tchadienne fera la lumière le plus rapidement possible sur cette affaire".
Interrogés à l'orphelinat d'Abéché où ils ont été accueillis, 91 des 103
enfants ont dit qu'ils vivaient en famille, avec au moins un adulte qu'ils
considèrent comme leur parent.
Certains enfants ont dit à des journalistes que leurs parents étaient
vivants et qu'ils avaient été attirés avec des friandises ou des biscuits hors
de leur village, à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
Selon le rapport, 85 des enfants viennent de villages des zones d'Adré et
de Tiné, limitrophes de la région soudanaise du Darfour. Il n'est pas
précisé s'ils sont tchadiens ou soudanais.
Leur état de santé ne donne, pour le moment, aucune inquiétude, indique
le rapport, ajoutant que certains d'entre eux ont été soignés pour des
blessures sans gravité.
L'affaire a suscité l'indignation au Tchad, où de nombreux habitants de la
région déshéritée frontalière avec le Soudan s'interrogent sur les
motivations des dizaines d'ONG étrangères travaillant avec les réfugiés du
Darfour.
"Six personnes sont venues au village, dont quatre Français. Deux d'entre
eux étaient des femmes. Ils nous ont dit 'Nous emmenons vos enfants à
l'école à Abéché, nous les ramènerons dans une semaine", a déclaré à des
journalistes une veuve dont les trois enfants figuraient parmi ceux qui ont
été emmenés d'un hameau du secteur de Tiné.
Elle a dit avoir mis six jours à gagner Abéché après avoir entendu parler
de l'affaire de l'Arche de Zoé à la radio.
Les membres de l'association française ont été inculpés par la justice
tchadienne d'"enlèvements de mineurs tendant à compromettre leur état
civil" et d'"escroquerie".
Une information judiciaire a été ouverte en France le 24 octobre contre
"L'Arche de Zoé" pour "exercice illégal de la profession d'intermédiaire en
vue de l'adoption ou du placement d'un enfant".
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071101/tts-tchad-france-debyca02f96.html
BELGIQUE
Le doudouk
PAR JACQUES MERCIER
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Mis en ligne le 25/10/2007
----------S'il y a un instrument unanimement apprécié pour faire sentir l'âme de la
musique arménienne, c'est bien le doudouk. J'adore cette musique,
surtout quand elle est adaptée à notre oreille occidentale, ce qui est le cas
avec les compositions de Nara Noïan, qui se produit demain soir à l'Espace
Toots d'Evere (02.241.15.83) avec entre autres un joueur de doudouk.
Cet instrument possède une sonorité sombre et douce qui appelle la
nostalgie. Ce hautbois à tuyau cylindrique percé de neuf trous antérieurs
et d'un trou postérieur est fabriqué en bois d'abricotier. Sous le tuyau
vient se fixer une anche double en roseau, qu'on appelle "ramish".
On peut écrire "doudouk" ou "duduk" ou "doudoug". En 2006, la musique
pour doudouk d'Arménie a été proclamée patrimoine oral et immatériel de
l'humanité par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture.
L'interprète le plus connu, Djivan Gasparyan, a joué avec Lionel Richie et
Peter Gabriel. Sur la scène demain soir, c'est Vardan Hovanissian qui en
jouera...
Une merveille d'émotion ! Mais la musique de Nara Noïan est universelle,
elle sera entourée d'une Belge, Laurence Waters, d'un guitariste
arménien, Tigran Ter-Stepanian, d'un luthiste tunisien, Moufhadel
Adlhoum, d'un bassiste belge, Cédric Waterschoot et d'un percussionniste
mexicain, Osvaldo Hernandez !
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=86&art_id=379164
Le site du VLAO piraté par des hackers turcs
Un groupe de nationalistes turcs a piraté le site internet de l’Agence
flamande de l’entreprise (www.vlao.be). Le hacker dit regretter que la
Belgique ait autorisé une marche de protestation du parti kurde PKK et
ajoute qu’elle devra payer pour cela.
Le site de la VLAO a été piraté par un certain Brian.
Il prétend faire partie du groupement des gardiens de tous les Turcs et
musulmans du monde, qui se rassemble sur le site turc www.cybersabotage.org.
Le hacker a laissé un message clair aux autorités belges, rédigé en
anglais: “Bien que vous déclarez ne jamais utiliser deux poids deux
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mesures à l’encontre des personnes, vous donnez à ces meurtriers de
bébés (nommant le PKK) l’autorisation de tenir une marche de
protestation et ainsi atteindre les Turcs. Soyez sûrs que vous paierez pour
cela”
Ce n’est pas la première fois que des hackers turcs s’en prennent à des
sites belges. Au début de cette année, ils avaient déjà piraté le site web
de la Défense (www.mil.be).
Plainte contre X
L’Agence flamande Entreprendre va déposer plainte contre X . Le site
n’était plus accessible lundi matin, à la demande du VLAO, selon un
communiqué de l’agence.
A la suite d’une enquête sur les circonstances de ce piratage, il est apparu
que c’est le serveur entier, qui héberge d’autres sites que celui du VLAO,
qui a été touché.
“Ce problème de sécurité est étudié par les techniciens de la société hôte
du site du VLAO”, a-t-il encore été précisé.
“Quant au piratage, seule la page d’accueil a été modifiée”, a encore
indiqué le VLAO.
“Le site ne contenait que des informations d’ordre public, pas de données
sensibles ou concernant les entreprises ou citoyens.”
Source: Flandre Info
http://be.novopress.info/?p=3326
POLOGNE
Plumes noires, plumes blanches
MÉMOIRESFils d'ambassadeur, ambassadeur lui-même, Paternotte de la
Vaillée se souvient
Jacques Franck
Mis en ligne le 02/11/2007
----------Alexandre Paternotte de la Vaillée a eu l'excellente idée de mettre par
écrit les mille et un souvenirs qu'il a accumulés au cours d'une carrière
exceptionnelle. Fils d'ambassadeur, ambassadeur lui-même, c'est dès
l'enfance qu'il a ouvert les yeux sur les turbulences du monde et sur une
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vie diplomatique qui a beaucoup évolué depuis ses jeunes années en
Pologne. Il a encore appartenu à " la dernière tribu portant des plumes sur
la tête ", comme disait Abel Hermant. L'Arrêté royal du 15 juillet 1920
prescrivait, en effet, que les agents diplomatiques portent un bicorne
garni de plumes noires, les envoyés extraordinaires et ministres
plénipotentiaires arborant, eux, des plumes blanches. D'où le titre du
livre.
Né en 1923 à Berne où son père était Secrétaire de Légation, le petit
Alexandre avait une mère américaine, Anna Cruger, qui lui enseigna
l'anglais dès le berceau. En 1929, l'enfant accompagna ses parents à
Casablanca, puis à Rome et, en 1932, à Téhéran. On peut imaginer les
couleurs, les odeurs, les usages et les paysages que sa juvénile mémoire
enregistra. En 1936, la petite famille se transporta à Varsovie, où son
père était nommé ministre de Belgique et où les nuages commençaient
d'obscurcir l'horizon.
LA LIBÉRATION DE BRUXELLES
Après l'écrasement de la Pologne, il retrouve ses parents à Ankara
où son père était nommé et où il constate à partir de 1942 les
persécutions dont sont victimes les juifs, les grecs et les
arméniens. En 1943, il sort licencié de la Faculté de droit que les jésuites
gèrent à Beyrouth. L'année suivante, il gagne l'Angleterre par le Caire et
rejoint les Forces belges, avec lesquelles il débarquera à Arromanches en
août 1944. En septembre, il entre avec son escadron à Bruxelles, par la
chaussée de Mons. Puis c'est la Hollande et l'Allemagne. Ayant obtenu la
permission de se rendre en Angleterre, il arrive dans un Londres en folie,
le jour même où la fin de la guerre est annoncée. Retour à la vie civile.
Mariage. Concours diplomatique. Premier poste à l'étranger : Washington
(1946-49), alors que son père est notre ambassadeur à Ottawa. Après un
retour au département à Bruxelles (1949-52), il gravira avec une
régularité exemplaire les échelons de la Carrière : attaché culturel à Paris
(1952-58), premier séjour au Brésil (1957-62), responsable de la politique
scientifique au siège à Bruxelles (1962- 66), ministre à Beyrouth (196770), retour au Brésil (1970-75), responsable du dialogue euro-arabe aux
Affaires étrangères (1975-79), ambassadeur à Paris (1979-84), puis
auprès du Saint-Siège (1984-88). Sonne alors l'heure de la retraite...
La diversité des postes qu'il a occupés, la délicatesse des problèmes qu'il a
traités, le tact à déployer en toutes circonstances, les personnalités
rencontrées - du général Eisenhower au pape Jean Paul II, du roi Léopold
III au roi Hussein de Jordanie, de Jacky Bouvier, qu'il initia au ski
nautique avant son mariage avec Kennedy, au duc de Windsor,
malheureux exilé par amour -, Paternotte de la Vaillée témoigne d'une
mémoire si impeccable qu'on a quelquefois le sentiment de lire un "Who's
Who ?". On peut, à ce propos, regretter la grande réserve que l'homme de
devoir et de bonnes manières observe à propos des ministres qu'il a
connus et des politiques qui furent suivies. Cette élégance morale (un peu
frustrante tout de même) est compensée par les anecdotes et les traits
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que le cavalier émérite, skieur nautique, causeur caustique et diplomate
dans l'âme égrène pour notre plaisir.
Pour se procurer l'ouvrage, contacter Soferic-édition par téléphone
(Colmar 03.89.23.81.20) ou sur le site internet Web www. soferic- édition.
Com
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=103&art_id=380605
UE/ARMENIE
L’Arménie et l’Union Européenne: quand l’économie
devance la politique
Article paru dans l'édition du 02/11/2007
Par Haroutiun Khachatrian à Erévan
Traduit en français par Lili Di Puppo et Nicolas Landru
Pendant le mois d’octobre, le président arménien Robert Kotcharian a pris
soin de maintenir à la fois l’orientation européenne de son pays et ses
étroites relations avec la Russie. Alors que ces deux « orientations » sont
souvent perçues comme irréconciliables dans l’espace post-soviétique, la
participation de l’Arménie au sommet de la CEI a Douchambé et la visite
officielle de Kotcharian à Bruxelles montrent la détermination d’ Erévan à
remettre en question la validité de cette théorie.
Le président arménien Kotcharian a participé du 5 au 7 octobre au
sommet de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) à Douchambé,
où le groupe composé d’anciennes républiques soviétiques a approuvé le
nouveau concept de développement de l’organisation. A la suite du
sommet de la CEI, Kotcharian a participé a un sommet de l’Organisation
du Traité de Sécurité Collective (OTSC) de la CEI, où le président russe
Vladimir Poutine a déclaré qu’il serait dorénavant possible aux pays
membres de l’OTSC d’acheter des armes russes au même prix avantageux
prévalant en Russie. Membre fidèle et actif dans les deux organisations
post-soviétiques, Kotcharian a confirmé une fois encore pendant le
sommet de la CEI que l’Arménie demeure un allié politique et militaire de
la Russie.
Presque aussitôt après les deux sommets de Douchambé, Kotcharian s’est
toutefois envolé vers Bruxelles pour une visite de quatre jours avec des
représentants de haut rang de l’Union Européenne, dont Jose Manuel
Barroso et Xavier Solana. Aussi bien les discussions à Bruxelles que la
mise en oeuvre par l’Arménie des obligations du plan d’action dans le
cadre de la politique europeéenne de voisinage (PEV) ont reçu une
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appréciation positive.
Qu’impliquent ces orientations?
L’Arménie n’a jamais declaré officiellement son intention de joindre l’UE.
L’intégration européenne reste toutefois une des priorités officielles du
pays. L’orientation européenne de l’Arménie est a priori un impératif
économique, plutôt qu’une aspiration politique basée sur l’affirmation
d'une identité européenne de l’Arménie. Pays ayant un territoire et des
ressources naturelles modestes, l’Arménie n’a d’autre voie de sortie pour
son développement économique que de promouvoir un commerce
extérieur libre. En tant que membre de l’OTSC, l’Arménie ne peut utiliser
l’OTAN comme une « porte » vers une intégration européenne de la même
façon que d’autres membres de la CEI, comme l’Ukraine et la Géorgie.
Les réformes économiques sont probablement la seule voie ouverte à
l’Arménie pour réussir son intégration européenne. Et l’UE a soutenu les
efforts d’ Erévan, tout d’abord dans le cadre de l’Accord de Partenariat et
de Coopération (APC) signé en 1999, et dernièrement avec le plan
d’action signé fin 2006 dans le cadre de la PEV. Aussi bien l’UE que
d’autres donneurs occidentaux en Arménie ont toujours associé leur
soutien à l’Arménie au succès de ses réformes, en partant du principe que
les réformes économiques vont de pair avec des réformes politiques et
que l’économie de marché va ouvrir la voie à une démocratisation du
pays.
Au contraire de l’UE, la CEI ne pose pas de pré-conditions politiques ou
économiques à ses membres. D’après le concept de développement
adopté au sommet de Douchambé, la CEI va se concentrer dorénavant sur
les problèmes communs aux pays ex-soviétiques, en particulier l’
émigration. En outre, l’Arménie n’a jamais été membre de la Communauté
économique eurasienne (CEEA), un groupe d’états de la CEI dirigé et
promu par la Russie avec pour objectif de créer une union douanière. La
Communauté économique eurasienne a également tenu un sommet à
Douchambé et l’Arménie a participé comme observateur. Elle ne paraît
donc pas prête à accepter des obligations économiques qui ne seraient
pas compatibles avec les conditions de l’UE.
En tant que membre de l’OTSC, l’Arménie coopère avec l’OTAN, dans le
cadre d’un plan d’action de partenariat individuel, qui inclue des actions
comme des exercices de simulation communs et des mesures pour
assurer le contrôle civil du militaire. La Russie coopère avec l’OTAN de la
meme manière et maintient des liens militaires étroits avec la Grèce, la
Roumanie et d’autres états membres de l’OTAN dans le but de réduire les
possibilités de conflits entre les deux blocs militaires.
La voie européenne
L’économie arménienne a fait des progrès importants depuis le milieu des
années 1990 et à peu près 60% de ses exportations sont destinées a l’UE
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et à d’autres pays occidentaux. Sous la pression de l’UE et du Conseil de
l’Europe, le pays a mis en place un certain nombre de réformes politiques,
comme par exemple les amendements à la constitution en 2005, qui ont
eu pour effet de limiter les pouvoirs présidentiels et d’augmenter
l’indépendance de la justice. La mise en oeuvre concrète de la législation
adoptée reste toutefois problématique. Le président Kotcharian, qui
occupe ses fonctions depuis 1998, et le parti républicain au pouvoir, ont
souvent utilisé des méthodes de gouvernement autoritaires, suscitant des
interrogations aussi bien à l’intérieur du pays que sur le plan international.
L’Arménie affiche depuis longtemps un bilan négatif aussi bien dans la
réduction de la corruption que la mise en place de garanties pour la liberté
d’expression et l’indépendance de la justice.
Le plan d’action PEV signé par l’Arménie envisage l’élimination de
barrières commerciales et Erévan a déclaré son intention de parvenir à un
accord de libre commerce avec l’UE en 2010. Un tel accord serait toutefois
sujet aux conditions de la PEV, qui prévoient que l’Arménie mette en place
des standards européens de production, un processus initié depuis le
début de l’an 2000. Le plan d’action PEV prévoit aussi la consolidation du
pouvoir judiciaire et des progrès dans la lutte contre la corruption comme
moyens pour stabiliser le climat d’investissement. La récente visite
officielle de Kotcharian à Bruxelles et la huitième rencontre du conseil de
cooperation UE-Arménie la semaine suivante au Luxembourg ont montré
la satisfaction des deux partenaires due au progrès accompli. En outre,
durant une visite à Erévan le 18 octobre, Steffen Reiche, chef de la
délégation du groupe parlementaire Allemagne-Caucase du Sud du
Bundestag allemand, a declaré que l’Arménie montre le chemin dans la
région en ce qui concerne la mise en oeuvre de son plan d’action PEV.
Le commerce: un remède à la frontière géopolitique émergeant dans le
Caucase du Sud ?
L’orientation Est-Ouest de l’Arménie pourrait bien devenir un facteur qui
permettrait de réduire les possibles tensions dans le Caucase du Sud entre
la Russie-CEI et l’UE d’une part, et l’OTAN et l’OTSC de l’autre. Les
développements récents dans les relations arméno-géorgiennes montrent
aussi l’importance du facteur commerce dans la région et le rôle que les
relations commerciales peuvent jouer pour aplanir les tensions
géopolitiques. Pendant sa visite à Erevan le 15 et 16 octobre, le premier
ministre géorgien Zourab Nogaideli a suggeré la création d’un « espace
d’investissement commun » entre les deux pays. Les deux gouvernements
ont commencé à travailler à la réalisation de ce projet.
Si cet espace d’investissement commun venait à voir le jour, l’Arménie et
la Géorgie emprunteraient la voie originale de solliciter des fonds en
commun pour ces projets auprès des donateurs internationaux comme la
Banque Mondiale. Plus important encore, cet espace d’investissement
commun pourrait attirer des investisseurs interessés par ce nouveau
marché aux dimensions plus avantageuses que le projet aiderait à créer.
La conséquence immédiate serait une augmentation du volume du
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commerce bilatéral entre l’Arménie et la Géorgie, la Géorgie pouvant aussi
bénéficier de projets en Arménie, notamment provenant d’investisseurs
russes qui ne sont pas si bien representés a Tbilissi en conséquence de
relations russo-géorgiennes tendues. La Géorgie pourrait aussi tirer des
avantages de la bourse arménienne, qui va être reprise par la compagnie
OXM basée a Stockholm à la fin de l’année avec pour objectif de créer un
marché de capitaux régional. Cette reprise est le premier investissement
de OXM dans la CEI, la compagnie opérant les bourses de Stockholm,
Copenhague, Helsinki, Rekjavik, Riga et Vilnius. L’Arménie va bien
entendu aussi bénéficier d’investissements en Géorgie, où le
gouvernement réformateur bénéficie d’un large crédit auprès de la
communauté internationale, attirant ainsi les investissements occidentaux.
La Géorgie avec son intention declarée de joindre l’OTAN et l’UE et avec
ses relations à la Russie actuellement au plus bas, semble voir certains
avantages à de bonnes relations avec l’Arménie. La perspective de
relations économiques renforcées entre la Géorgie et l’Arménie fait aussi
naître l’espoir de voir le facteur commerce minimiser la frontière
géopolitique, qui a commencé à définir les relations des deux pays avec
l’orient et l’occident.
© CAUCAZ.COM | Article paru dans l'édition du 02/11/2007 | Par
Haroutiun Khachatrian
http://www.caucaz.com/home/breve_contenu.php?id=457
TURQUIE/IRAK
Turquie: 15 rebelles tués, sanctions décidées contre
les "associés" du PKK
Il y a 1 jour
ANKARA (AFP) — L'armée turque a affirmé mercredi avoir tué 15 rebelles
kurdes dans le sud-est de la Turquie alors que le gouvernement a annoncé
l'adoption de mesures contre les "associés" des séparatistes, désignant à
mots couverts l'administration kurde irakienne, accusée de les soutenir.
Lors d'opérations menées avec le soutien de l'artillerie et d'hélicoptères de
combat, 15 militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été
tués depuis lundi aux abords du mont Cudi, dans la province de Sirnak,
frontalière de l'Irak, a annoncé l'Etat-major.
L'armée a aussi confirmé trois pertes dans ses rangs et que des heurts
s'étaient déroulés mardi à Hatay (sud) et Bingöl (est), sans faire de
victimes.
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A Ankara, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement Cemil
Ciçek a annoncé après près de sept heures de conseil des ministres
l'adoption de "mesures simultanées militaires, politiques, diplomatiques et
économiques" visant le PKK, mais aussi "ses associés, ceux qui l'aident et
qui le couvrent".
M. Ciçek, qui n'a pas voulu donner de précisions sur la nature de ces
mesures, a fait implicitement référence à l'administration de la région
autonome kurde irakienne, qu'Ankara accuse de tolérer sur son territoire
et de soutenir les rebelles.
Mardi soir, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà
violemment critiqué le président de la région autonome du Kurdistan
irakien, Massoud Barzani.
"Ce qu'ils (les hommes de Barzani) font là bas consiste tout simplement à
couvrir l'organisation terroriste", en l'occurrence le PKK, qui a tué 12
soldats turcs et en a fait huit autres prisonniers le 21 octobre, a-t-il
déclaré.
Interrogé par la presse sur l'éventuelle instauration d'un blocus
économique contre le Kurdistan irakien, une hypothèse préconisée la
semaine dernière par le Conseil de sécurité nationale (MGK) turc, M. Ciçek
a appelé à la retenue.
"Il nous faut peser le pour et le contre de chacune de ces mesures, car si
elles frappent des innocents, elles feront le jeu de l'organisation
terroriste", a-t-il dit. "Ils ne faut pas qu'elles nuisent aux gens qui sont de
l'autre côté de la frontière, ni à ceux qui ont besoin de gagner leur pain de
notre côté".
Le commerce transfrontalier avec le Kurdistan irakien est une des
principales ressources des habitants, en majorité Kurdes, du sud-est de la
Turquie, une des régions les plus pauvres du pays
Le ministre a par ailleurs affirmé que le gouvernement espérait des
résultats d'une rencontre prévue le 5 novembre à la Maison Blanche entre
M. Erdogan et le président américain George W. Bush à la Maison Blanche.
A Washington, un porte-parole du Pentagone a déclaré mercredi que les
Etats-Unis fournissaient à la Turquie des renseignements sur les positions
des rebelles kurdes le long de sa frontière avec l'Irak.
"La clé pour toute sorte de réponse militaire, par les Turcs ou par
n'importe qui d'autre, est d'avoir des renseignements permettant
d'intervenir", a déclaré Geoff Morrell à des journalistes.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice s'entretiendra avec les
dirigeants turcs vendredi à Ankara pour tenter de les dissuader de lancer
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une opération contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak.
Elle doit ensuite assister à Istanbul, vendredi et samedi, à une réunion
internationale des ministres des Affaires étrangères de l'Irak, de ses pays
voisins, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et
de ceux du G8.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon sera également
présent.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé de son côté mercredi
Téhéran à "désamorcer" la crise avec la Turquie et demandé à l'Iran son
appui à la conférence d'Istanbul.
http://afp.google.com/article/ALeqM5jlhwL0v_2_CctKFrDjCbnTQx0n9A
La Russie appelle la Turquie à la retenue
International 31/10/2007 - 14:37
Dmitri Peskov, porte-parole adjoint du gouvernement russe, a déclaré
mercredi que la Turquie doit fait preuve de retenue face aux rebelles
kurdes dans le nord de l'Irak.
"Nous partageons les inquiétudes de la Turquie concernant les activités
terroristes dans le sud-est du pays, activités dont certaines sont
transfrontalières" mais "nous nous en tenons à notre position - tout en
faisant respecter ses droits légitimes, la Turquie doit avoir conscience de
ses responsabilités en tant qu'Etat afin de ne pas aggraver les choses.
Toute initiative brusquée pourrait compliquer la situation et la rendre
incontrôlable", a-t-il expliqué, avant de préciser qu'il espère que "la
Turquie se gardera de toute mesure inconsidérée."
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200744/la-russie-appellela-turquie-a-la-retenue_68425.html?popup
La Turquie fait pression sur le Kurdistan irakien sur
fond de ballet diplomatique
01.11.2007 17:21
Le ministre turc des Affaires étrangères a annoncé l'entrée en vigueur des
sanctions contre les rebelles kurdes. Il a également considéré que toute
incursion en territoire irakien ne pourrait être considérée comme une
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invasion Cette hausse de tension était toutefois relativisée par le Premier
ministre, R.T.Erdogan.
Il estimait nécessaire d'intensifier les opérations militaires sans pour
autant sous-entendre une opération transfrontalière imminente. Côté
diplomatie, une réunion regroupera les pays voisins de l'Irak, les membres
permanents du Conseil de sécurité et le 1er ministre Nouri al-Maliki
vendredi. (SWISS TXT)
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=8377243&cKey=
1193934066000
Turquie: Pas de fermeture de l'espace aérien
International 01/11/2007 - 10:35
Contrairement à ce qu'a annoncé la chaîne de télévision turque NTV,
aucune sanction n'a encore été prise contre les groupes soutenant les
séparatistes kurdes réfugiés dans le nord de l'Irak, selon Tayyip Erdogan.
Le Premier ministre turc a également démenti démenti que l'espace aérien
turc ait été fermé aux avions en provenance ou à destination de cette
région.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200744/turquie-pas-defermeture-de-l-espace-aerien_68636.html?popup
La Turquie dément avoir fermé son espace aérien
La crise entre la Turquie et les rebelles kurdes s'invite à la Conférence sur
la sécurité en Irak qui débute ce jeudi à Istanbul. Pour le ministre irakien
des Affaires étrangères, la rencontre ne pas se laisser distraire par les
tensions à la frontière entre l'Irak et la Turquie, mais Ankara veut afficher
sa fermeté…
1 nov 2007 14:18
La Turquie veut augmenter la pression sur le PKK, le Parti des Travailleurs
du Kurdistan. Mais, pour l'instant, les informations concernant l'attitude
d'Ankara face aux rebelles kurdes fait l'objet d'indications contradictoires.
Le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a démenti que l'espace
aérien a été fermé aux avions en provenance ou à destination du
Kurdistan irakien. Cette information avait pourtant été annoncée, jeudi
dans la matinée, par la chaîne de télévision turque NTV.
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Mercredi, le Gouvernement turc a annoncé des sanctions contre le PKK et
ses associés. Les sanctions pourraient viser notamment l'administration
du Kurdistan irakien dirigée par Massoud Barzani. On estime que 3.000
rebelles kurdes sont ainsi réfugiés dans le nord de l'Irak.
Alors que le Gouvernement turc veut imposer des sanctions, un haut
responsable du PKK, réfugiés en Irak, a appelé Ankara à résoudre
pacifiquement leur conflit. La Turquie a déployé à la frontière près de
100.000 soldats, en vue d'une éventuelle offensive contre ces militants
séparatistes kurdes. De leur côté, les Nations unies, l'Union Européenne,
et l'Irak, pressent Ankara d'éviter une opération militaire de grande
ampleur. Tous craignent qu'une intervention armée turque ne déstabilise
toute la région.
La journée de vendredi sera une étape importante. La Secrétaire d'Etat
américaine Condoleezza Rice sera en visite à Ankara pour tenter de
désamorcer la crise turco-irakienne.
Cette conférence doit réunir vendredi et samedi les ministres des Affaires
étrangères de l'Irak, des pays voisins de l'Irak, des cinq membres
permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et du G8.
http://www.rtbf.be/info/international/ARTICLE_129500
L'espace aérien turc est fermé aux vols pour le
Kurdistan irakien
Le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani a assuré jeudi que la
Turquie avait interdit l'accès de son espace aérien aux vols en provenance
et en direction des aéroports de la région autonome, alors qu'Ankara a
laissé planer l'incertitude sur cette question.
"Malheureusement depuis plusieurs jours les Turcs ont interdit leur espace
aérien pour les avions en direction du Kurdistan", a déclaré M. Barzani
devant la presse près d'Erbil.
Deux aéroports sont utilisés par les compagnies qui desservent le
Kurdistan irakien, dans le nord de l'Irak : Erbil (à 350 km de Bagdad), et
Souleimaniyah, (à 330 km).
"J'ai entendu dire qu'ils voulaient imposer des sanctions économiques sur
la région", a ajouté M. Barzani. "Cela aura des effets néfastes des deux
côtés parce qu'il y a une forte activité commerciale entre les deux pays.
J'espère que nous n'en arriverons pas là", a-t-il déclaré.
Le directeur de l'aéroport d'Erbil, Taher Horami, a confirmé à l'AFP que
des vols avaient été affectés par les restrictions turques.
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"Nous avions trois vols par jours d'Erbil vers la Turquie, mais les autorités
turques les ont annulés", a-t-il déclaré. "Elles ont fermé leur espace aérien
pour les vols d'Europe vers le Kurdistan", a-t-il ajouté.
Ankara a laissé entendre que son espace aérien pourrait être fermé aux
vols vers le Kurdistan irakien. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a
toutefois indiqué jeudi qu'aucune décision dans ce sens n'avait encore été
prise.
La chaîne d'information turque NTV, a assuré qu'une telle mesure avait
commencé à être mise en oeuvre.
Le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan a simplement indiqué
qu'avaient été imposées, "dans le passé, des restrictions temporaires de
vols pour des raisons techniques: il peut y en avoir dans l'avenir".
Cette mesure s'inscrit dans le cadre de sanctions envisagées par le
gouvernement turc contre le Kurdistant irakien, accusé par Ankara
d'abriter des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK,
séparatiste).
M. Barzani a réitéré que si "le PKK refuse une solution négociée qui serait
proposée par la Turquie, alors nous considérerons cette organisation
comme terroriste". (AFP, 1 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#espace
La Turquie ferme son espace aérien près du nord de
l'Irak
jeudi 1 novembre 2007, mis à jour à 09:40
Reuters
La Turquie a fermé jeudi son espace aérien aux appareils à destination et
en provenance du nord de l'Irak, dans le cadre des sanctions économiques
prises en raison de la crise kurde, rapporte la chaîne de télévision turque
NTV.
NTV ne précise pas quelle est la source de son information.
La Turquie a déployé à la frontière avec l'Irak près de 100.000 soldats,
appuyés par des chars, des pièces d'artillerie, des hélicoptères et des
avions de combat en vue d'une éventuelle offensive contre les 3.000
rebelles kurdes soupçonnés de se cacher dans le Nord irakien.
Washington et Bagdad craignent qu'une telle intervention ne déstabilise la
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région.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=56709&0933
PKK : marathon diplomatique en Turquie pour
dénouer la crise
Déclarations contradictoires sur la mise en place de mesures contre le
Kurdistan irakien
Mottaki, Rice, Maliki et Ban à Ankara pour une série d’entretiens
Ankara s’est retrouvée dès hier au centre d’un marathon diplomatique
pour dénouer la crise turco-irakienne sur les rebelles kurdes du PKK. En
effet, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, la secrétaire
d’État américaine, Condoleezza Rice, le Premier ministre irakien, Nouri alMaliki, et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, doivent se
retrouver aujourd’hui dans la capitale irakienne pour une série
d’entretiens avec des responsables turcs avant de se diriger vers Istanbul
qui doit accueillir aujourd’hui et demain une conférence internationale sur
l’Irak.
Dans le même temps, le début de la mise en œuvre de mesures turques
visant le Kurdistan irakien a fait l’objet d’indications contradictoires.
Alors que le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a affirmé
hier que la Turquie avait interdit l’accès de son espace aérien aux vols en
provenance et en direction des aéroports de la région autonome, le
Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a démenti ces informations
et le chef de la diplomatie turque, Ali Babacan, n’a pas exclu une telle
possibilité.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=356568
Les fronts du Kurdistan
Menacés militairement par la Turquie et en conflit latent avec tous leurs
voisins, inquiets de l’unification transfrontalière croissante de ce peuple,
les Kurdes convoitent la zone pétrolifère de Kirkouk, en Irak, comme base
d’un futur Etat.
et MARC SEMO JEAN-PIERRE PERRIN
QUOTIDIEN : vendredi 2 novembre 2007
Une guerre peut en cacher une autre, voire plusieurs. La Turquie a massé
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plus de 100 000 soldats le long de la frontière, menaçant d’intervenir au
Kurdistan irakien contre les bases arrières des «séparatistes» kurdes turcs
du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan). Washington s’oppose à une
telle opération qui entraînerait des réactions en chaîne, rallumant la
question kurde dans toute la région. Ce peuple de 30 à 40 millions de
personnes, écartelé entre Turquie, Irak, Iran et Syrie, n’a jamais réussi à
construire son propre Etat, sinon pour de très brèves périodes. «Le seul
ami du Kurde est la montagne», dit un vieux dicton.
Indépendante. Mais la région autonome kurde d’Irak, avec ses 4 à 5
millions d’habitants, qui, depuis 1991, échappe totalement à la tutelle de
Bagdad, représente une première ébauche d’Etat kurde. Elle est
indépendante de facto au sein d’un Irak fédéral en plein chaos. Plutôt
prospère malgré une corruption généralisée, et protégé par ses 100 000
«peshmergas» (combattants kurdes), le «Kurdistan du sud», comme
l’appellent les nationalistes, constitue un havre de liberté d’expression qui
fait rêver les Kurdes des pays voisins. «On assiste maintenant à une
jonction entre les Kurdes du nord de l’Irak et les Kurdes turcs sur le plan
culturel, linguistique, économique, qui n’a jamais existé auparavant»,
souligne l’orientaliste Olivier Roy. D’où la crainte des milieux nationalistes
turcs, même si, comme le rappelle Kendal Nezan, de l’Institut kurde de
Paris, «les Kurdes de Turquie réclament une solution à l’intérieur du
territoire turc». En effet, malgré quelques progrès en matière de droits
culturels obtenus sous la pression de Bruxelles, ils ne disposent d’aucune
forme d’autonomie.
Poussé par une opinion publique chauffée à blanc, le Premier ministre
turc, Recep Tayyip Erdogan, issu du mouvement islamiste, martèle que la
Turquie «n’hésitera pas à payer le prix, quel qu’il soit, pour protéger ses
droits et son unité» , tout en assurant que l’intervention restera limitée
«aux bases des terroristes». Sans convaincre pour autant les autorités
kurdes irakiennes. «Cette offensive a pour cible la région du Kurdistan, et
pas seulement le PKK», accuse Adnan Al- Mufti, le président du parlement
régional. Les Turcs affirment d’ailleurs de plus en plus clairement que la
clef du problème est le président kurde irakien, Massoud Barzani. «Il doit
maintenant choisir : ou devenir un interlocteur et un voisin ou être une
cible» , écrit ainsi Erturul Özkök, du grand quotidien Hürriyet. Mais les
leaders kurdes irakiens ne peuvent livrer les chefs du PKK, comme l’exige
Ankara, ou même rester passifs, sans se décrédibiliser.
Ligne rouge.L’enjeu latent est celui de la ville de Kirkouk, revendiquée par
les Kurdes irakiens comme leur capitale, bien que placée hors de la région
par le régime de Saddam. L’intégration à la zone kurde de ce département
aux riches ressources pétrolières est considérée comme une «ligne rouge»
par Ankara, comme par Téhéran ou Damas, mais aussi Bagdad : elle
donnerait aux Kurdes les moyens de leur indépendance.
Pour l’administration américaine, le casse-tête kurde se complique de jour
en jour. Il lui faut d’un côté ménager l’allié turc, pilier du flanc sud-est de
l’Otan, dont le territoire joue un rôle essentiel pour la logistique de la
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guerre en Irak, mais où les sentiments antiaméricains explosent. De
l’autre, il lui faut préserver l’alliance avec les Kurdes irakiens, ses seuls
réels alliés dans ce pays, d’autant que Washington compte bien installer
de grandes bases permanentes au Kurdistan. Et la carte kurde leur est
aussi essentielle dans les grandes manœuvres guerrières qui se précisent
autour de l’Iran.
http://www.liberation.fr/actualite/monde/288834.FR.php
Bush promet à Erdogan un entretien "substantiel"
sur la lutte contre le PKK
Le président américain George W. Bush a promis jeudi d'avoir lundi avec
le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, une discussion
"substantielle" sur les moyens d'empêcher les rebelles kurdes de se servir
du nord de l'Irak pour attaquer les soldats turcs.
"Je me réjouis de la possibilité de discuter avec le Premier ministre
Erdogan de cette question importante, la façon dont nous pouvons
coopérer pour empêcher qu'on descende des montagnes pour s'en
prendre aux soldats turcs", a dit M. Bush devant des journalistes.
"Et nous aurons une bonne discussion, une discussion substantielle,
comme on peut en attendre entre des alliés", a-t-il dit.
M. Bush recevra M. Erdogan pour dissuader la Turquie d'entrer dans le
nord de l'Irak afin d'y combattre les rebelles du PKK, qui se servent du
Kurdistan irakien comme base arrière.
Les Etats-Unis redoutent qu'une intervention turque dans le nord de l'Irak
ne déséquilibre une des rares régions du pays relativement épargnée par
l'instabilité. (AFP, 1 nov 2007)
http://www.info-turk.be/351.htm#promet
Une centaine de Turcs manifeste contre le PKK à
Liège
Une petite centaine de personnes d'origine turque ont manifesté, samedi à
Liège, contre le PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan. Munis de
drapeaux turcs et de calicots, hommes, femmes et enfants ont rappelé
leur opposition au mouvement rebelle interdit en Turquie, où il est
considéré comme un parti terroriste.
La manifestation s'est déroulée dans le calme, selon la porte-parole de la
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police de Liège. Le cortège est parti vers 12h30 de la place Saint-Nicolas
pour arriver une heure plus tard place Saint-Lambert, au centre-ville,
avant de se disloquer vers 14h.
"Toutes les deux semaines, nous entendons qu'il y a des attentats en
Turquie, perpétrés par le PKK contre l'armée turque. Nous perdons
beaucoup de jeunes, obligés d'entrer au service militaire et de
nombreuses familles souffrent", a insisté Mustafa Ozdemir, un des
organisateur de la manifestation, qui se définit comme faisant partie de
l'aile gauche des Turcs présents à Liège. Trois mille affiches avaient été
distribuées, appelant à la manifestation, a encore précisé Mustafa Ozdemir
qui estime à quelque 20.000 personnes la communauté turque de Liège.
(belga)
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_636425.html?wt.bron=homeArt6
Des Kurdes sont pris pour cible en Turquie
De notre envoyée spéciale à Bursa LAURE MARCHAND.
Publié le 02 novembre 2007
Actualisé le 02 novembre 2007 : 07h27
Depuis le regain d'attaques des rebelles du PKK retranchés en Irak, les
Kurdes de Turquie subissent les assauts d'extrémistes turcs. C'est le cas
notamment à Bursa.
AVEC ses élégantes mosquées, Bursa, première capitale ottomane, cultive
avec fierté un passé impérial prestigieux. Six siècles plus tard, la cité de
l'ouest de la Turquie est tout aussi prospère : l'arrivée de Renault et de
Fiat, dans les années 1960, l'a transformée en plaque tournante de
l'industrie automobile. Pourtant, cette ville, plus épargnée que la moyenne
par les grands maux du pays, la pauvreté et le nationalisme, a été ces
derniers jours le théâtre de violences sans précédent contre la
communauté kurde : commerces saccagés, maison brûlée, agressions au
couteau, menaces de mort, association assiégée...
« J'habite ici depuis trente ans, je n'ai jamais vu ça, même au plus fort de
la guerre civile, s'inquiète Abdülaziz Akyol, président, à Bursa, de
l'Association des droits de l'homme, qui vient de publier un rapport sur les
incidents. Il suffit désormais d'être kurde pour être visé, mais je ne suis
pas au courant de tout, les gens ont peur, ils ne parlent pas. »
La mort de 12 soldats, tués par les séparatistes kurdes du PKK, dimanche
21 octobre, a donné le coup d'envoi aux représailles à Bursa. Elles ont
culminé le mardi, avec les funérailles de Samet Saraç, l'un des « martyrs
», et se poursuivent par hoquets depuis. Dans la quasi-indifférence des
médias, focalisés sur « la lutte contre la terreur » et les menaces
d'intervention militaire en Irak. La recrudescence des actions du PKK s'est
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accompagnée d'une hausse des violences ethniques en Turquie, attisées
par les harangues des partis nationalistes et une presse revancharde.
À Bursa, « des petits groupes se rassemblent devant la statue d'Atatürk,
au centre, et déambulent dans les rues en faisant le signe des Loups gris
[NDLR : une milice d'extrême droite proche du Parti d'action nationaliste,
MHP], personne ne leur fait de remarque, raconte Abdülaziz Akyol. Les
militants des Alperen (NDLR : foyers de jeunesse du Parti islamonationaliste de la grande union [BBP]) participent également aux
attaques. »
Boutiques mises à sac
Le plus effrayant, de l'avis général, ce sont ces lycéens, encadrés par leur
professeur, qui ont défilé en hurlant « Allah Akbar ! » et « la patrie est
indivisible », lors de l'enterrement du militaire. « Ces jeunes sont
fanatisés, je redoute qu'ils ne passent à l'acte si on leur en donne l'ordre
», explique Alireza Beyaztas. Ce père de famille de 39 ans tient un café, «
un endroit connu pour être démocrate où tout le monde se mélange » et
où les chansons d'Ahmet Kaya, grand poète kurde, agrémentent les
soirées.
Le jour des funérailles, il a reçu des coups de téléphone anonymes : «
Nous allons te régler ton compte. » Le soir, « des types dans la salle ont
applaudi lorsqu'un drapeau turc est apparu à la télé, raconte-t-il. Ça a
commencé comme ça. » Ça a continué par des gaz lacrymogènes et des
coups de couteau. Alireza Beyaztas a été touché à la cuisse, son cousin
dans le dos, et un client a été poignardé dans le ventre. Huit jours après,
il est toujours hospitalisé, les organes vitaux touchés.
« Je ressens de plus en plus le racisme antikurde, j'ai l'impression qu'on
me prend pour un terroriste », témoigne un commerçant, qui refuse de
donner son nom. Il a accroché un drapeau au-dessus des piles de
vêtement. « Ce drapeau appartient à tous les citoyens, pas seulement aux
Turcs, revendique-t-il, mais les nationalistes cherchent à nous le
confisquer. »
Une motivation patriotique qui semble être une exception dans ce marché
majoritairement kurde : depuis la tentative de mise à sac des boutiques
par un groupe de trois cents personnes, les drapeaux ont fleuri devant les
étals. « C'est mieux pour les affaires », chuchote un vendeur, qui a été
frappé, comme s'il craignait que l'absence de l'étendard rouge et blanc le
désigne comme un traître.
Un supermarché de la chaîne Saypa a également été saccagé. Depuis, le
propriétaire, kurde, a placardé un « Avis à la population » sur ses vitrines.
On peut y lire que Saypa existe depuis la création de la République
turque, que cette « firme turque n'oublie pas » les familles des martyrs en
faisant des dons alimentaires. Aucune arrestation n'a suivi ces actes de
vandalisme, pas plus lorsque la maison de la famille Adam, dans le district
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de Kemal Pasa, à l'extérieur de Bursa, a été incendiée.
Ses voisins parmi les agresseurs
« Ils ont brûlé la bergerie, puis le toit de la maison, mon frère était coincé
à l'intérieur », raconte Vedat Adam, joint par téléphone. Pourtant l'an
dernier, le fils d'un habitant du quartier a été tué dans le sud-est, j'étais à
ses funérailles et nous étions tous désolés. Mais après l'incendie, personne
n'est venu nous réconforter. » Il a reconnu ses voisins parmi ses
agresseurs. Le lendemain du sinistre, ce maçon a été renvoyé par son
patron. Il pense aujourd'hui quitter la région et rentrer à Diyarbakir, la
grande ville kurde dans l'Est.
Au local du Parti pour une société démocratique, pro kurde, les vitres
cassées témoignent encore de « l'attaque menée par plus d'un millier de
personnes », selon Sedat Ertugrul, le vice-président de la section de
Bursa. « Le mot d'ordre est de ne pas répondre aux provocations pour ne
pas empirer la situation ni déclencher des affrontements ethniques,
explique-t-il. Mais parmi les Kurdes, il y en a qui veulent désormais
affronter les Loups gris. »
http://www.lefigaro.fr/international/20071102.FIG000000142_des_kurdes
_sont_pris_pour_cible_en_turquie.html
Les USA fournissent à la Turquie des renseignements
sur le PKK
Les Etats-Unis fournissent à la Turquie des renseignements sur les
positions des rebelles kurdes le long de sa frontière avec l'Irak, a déclaré
mercredi un porte-parole du Pentagone.
"La clé pour toute sorte de réponse militaire, par les Turcs ou par
n'importe qui d'autre, est d'avoir des renseignements permettant
d'intervenir", a déclaré Geoff Morrell à des journalistes.
"Et nous faisons des efforts pour les aider à obtenir ces renseignements",
a-t-il ajouté.
Ankara menace l'Irak d'intervenir militairement dans le nord du pays
contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), si les
autorités irakiennes et Washington n'empêchent pas leurs attaques.
Selon le porte-parole du Pentagone, les Etats-Unis partagent depuis
longtemps "beaucoup d'informations" avec les Turcs, mais ont récemment
accru leur collaboration avec Ankara en matière de renseignement.
"Nous leur fournissons depuis longtemps des renseignements relatifs à
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cette situation" et "nous leurs donnons de plus en plus d'informations du
fait de leurs récentes inquiétudes", a-t-il expliqué.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates avait souligné mercredi
qu'une intervention turque, voire américaine contre les rebelles kurdes en
Irak n'avait "pas de sens sans de solides renseignements" sur leur
localisation précise.
"Sans de solides renseignements, envoyer de nombreux soldats traverser
la frontière ou larguer des bombes n'a pas beaucoup de sens de mon point
de vue, et pour personne", avait-t-il estimé en marge d'une réunion
informelle des ministres de la Défense de l'Otan aux Pays-Bas.
Quelques jours auparavant, lors d'une visite en Ukraine, M. Gates avait
appelé Ankara à la retenue, après avoir rencontré son homologue turc, en
jugeant "essentiel de recueillir des renseignements qui nous permettent
de trouver ces gens" avant de lancer une attaque.
"Cela doit précéder toute action de quiconque" contre le PKK en Irak,
avait-il déclaré. "Ne pas avoir de cibles spécifiques entraînerait
probablement de nombreux dommages collatéraux". (AFP, 31 oct 2007)
http://www.info-turk.be/350.htm#USA
Les rebelles kurdes appellent Ankara à proposer un
"plan de paix"
QANDIL (Irak) - Un haut responsable des rebelles kurdes turcs réfugiés
dans le nord de l'Irak a appelé jeudi Ankara à proposer un "plan de paix"
pour mettre fin à leur lutte contre l'Etat central turc, dans un entretien
avec l'AFP.
"J'appelle la Turquie à avoir du courage et à présenter un plan de paix
pour résoudre ce problème", a déclaré Abdel Rahman Chaderchi, porteparole du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) rencontré dans les
montagnes de Qandil, dans le Kurdistan irakien.
(©AFP / 01 novembre 2007 08h54)
http://www.romandie.com/infos/news2/071101075434.jx5vesbb.asp
Ankara adopte des sanctions contre la administration
kurde d'Irak
Le gouvernement turc a annoncé mercredi l'adoption de mesures contre
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les "associés des séparatistes", désignant à mots couverts l'administration
kurde irakienne, accusée de les soutenir, alors que l'armée turque
affirmait avoir tué 15 rebelles kurdes dans le sud-est.
Lors d'opérations menées avec le soutien de l'artillerie et d'hélicoptères de
combat, 15 militants du PKK ont été tués depuis lundi aux abords du mont
Cudi, dans la province de Sirnak, frontalière de l'Irak, a annoncé l'Etatmajor. L'armée a aussi confirmé trois pertes dans ses rangs et que des
heurts s'étaient déroulés mardi à Hatay (sud) et Bingöl (est), sans faire de
victimes.
A Ankara, le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement Cemil
Ciçek a annoncé après près de sept heures de conseil des ministres
l'adoption de "mesures simultanées militaires, politiques, diplomatiques et
économiques" visant le PKK, mais aussi "ses associés, ceux qui l'aident et
qui le couvrent".
M. Ciçek, qui n'a pas voulu donner de précisions sur la nature de ces
mesures, a fait implicitement référence à l'administration de la région
autonome kurde irakienne, qu'Ankara accuse de tolérer sur son territoire
et de soutenir les rebelles.
Mardi soir, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà
violemment critiqué le président de la région autonome du Kurdistan
irakien, Massoud Barzani.
"Ce qu'ils (les hommes de Barzani) font là bas consiste tout simplement à
couvrir l'organisation terroriste", en l'occurrence le PKK, qui a tué 12
soldats turcs et en a fait huit autres prisonniers le 21 octobre, a-t-il
déclaré.
Interrogé par la presse sur l'éventuelle instauration d'un blocus
économique contre le Kurdistan irakien, une hypothèse préconisée la
semaine dernière par le Conseil de sécurité nationale (MGK) turc, M. Ciçek
a appelé à la retenue.
"Il nous faut peser le pour et le contre de chacune de ces mesures, car si
elles frappent des innocents, elles feront le jeu de l'organisation
terroriste", a-t-il dit. "Ils ne faut pas qu'elles nuisent aux gens qui sont de
l'autre côté de la frontière, ni à ceux qui ont besoin de gagner leur pain de
notre côté".
Le commerce transfrontalier avec le Kurdistan irakien est une des
principales ressources des habitants, en majorité Kurdes, du sud-est de la
Turquie, une des régions les plus pauvres du pays
Le ministre a par ailleurs affirmé que le gouvernement espérait des
résultats d'une rencontre prévue le 5 novembre à la Maison Blanche entre
M. Erdogan et le président américain George W. Bush à la Maison Blanche.
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A Washington, un porte-parole du Pentagone a déclaré mercredi que les
Etats-Unis fournissaient à la Turquie des renseignements sur les positions
des rebelles kurdes le long de sa frontière avec l'Irak.
"La clé pour toute sorte de réponse militaire, par les Turcs ou par
n'importe qui d'autre, est d'avoir des renseignements permettant
d'intervenir", a déclaré Geoff Morrell à des journalistes.
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice s'entretiendra avec les
dirigeants turcs vendredi à Ankara pour tenter de les dissuader de lancer
une opération contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak.
Elle doit ensuite assister à Istanbul, vendredi et samedi, à une réunion
internationale des ministres des Affaires étrangères de l'Irak, de ses pays
voisins, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et
de ceux du G8.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon sera également
présent.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé de son côté mercredi
Téhéran à "désamorcer" la crise avec la Turquie et demandé à l'Iran son
appui à la conférence d'Istanbul. (AFP, 31 oct 2007)
http://www.info-turk.be/350.htm#adopte
Vives préoccupations humanitaires près de la
frontière turque
Écrit par Centre de Nouvelles ONU
01-11-2007
Le 21 octobre, au moins dix-sept soldats turcs ont trouvé la mort au cours
d’une embuscade transfrontalière tendue par les rebelles kurdes dans le
nord de l’Irak, un incident qui n’a fait qu’intensifier les pressions exercées
sur le gouvernement turc en faveur du lancement d’une offensive militaire
en Irak.
«Ce sera un désastre. Les familles qui vivent près de la frontière sont
généralement [pauvres] et sont forcées de fuir, un simple baluchon sur le
dos, laissant derrière elles leur passé et le confort de leur famille pour se
diriger vers l’inconnu», a déploré Kalif Dirar, haut responsable du
gouvernement régional kurde.
«Avec le meurtre des soldats turcs, les familles ont pris peur et, pour ne
rien arranger, les rebelles kurdes ont enlevé huit autres [soldats], semant
la panique au sein de la population locale qui craint des représailles
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musclées de la part de l’armée turque», a ajouté M. Dirar. «Selon nos
informations, plus de 3000 individus ont fui les villages situés près de la
frontière pour se rendre dans des régions proches d’Erbil, de
Sulaymaniyah ou de Dohuk.»
Selon M. Dirar, le nombre de personnes déplacées, en provenance de la
région frontalière, s’élève à près de 5000.
Manifestations dans la capitale
Quelque 600 Irakiens ont manifesté à Bagdad, la capitale, le 23 octobre,
pour protester contre les attaques de la guérilla kurde, et ont demandé au
gouvernement central de prendre des mesures immédiates pour maintenir
la paix dans la seule région relativement sans risque d’Irak.
Sergevaz Lafaw, un commandant rebelle kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), a expliqué à IRIN que les habitants ne devraient pas
craindre que des attaques soient menées contre leurs domiciles, et que les
combattants du PKK n’avaient aucun intérêt à les prendre pour cible.
«L’offensive est menée contre les soldats turcs et nous ferons le
nécessaire pour que nos résidants restent hors de danger», a assuré M.
Lafaq.
Historique du PKK
Le PKK, fondé dans les années 1970, combattait depuis 1984 pour la
création d’un État indépendant au Kurdistan turc, dans le sud-est de la
Turquie. Depuis les années 1990 pourtant, le parti appelle à l’octroi d’une
plus grande autonomie aux Kurdes de Turquie plutôt qu’à l’indépendance
du Kurdistan.
Plus de 30 000 personnes ont trouvé la mort au cours du conflit depuis
1984.
Rastgo Muhammad Barsaz, porte-parole de l’organisation non
gouvernementale (ONG) Kurdistan Campaign to Help Victims of War [la
Campagne kurde d’aide aux victimes de la guerre], a instamment prié les
deux parties prenantes au conflit de baisser les armes avant que des
centaines de familles ne soient déplacées, blessées ou tuées dans la
région.
«Il est encore temps de conclure un accord sûr et intelligent. Nous devons
épargner au peuple irakien toute nouvelle destruction et toute souffrance
supplémentaire, particulièrement dans une région considérée comme sans
risque et calme», a poursuivi M. Barsaz.
Selon M. Barsaz, les populations déplacées ont besoin de tentes, de
nourriture, de médicaments et de chauffe-eau.
«Les ONG locales devraient être approvisionnées en matériel de secours
et, particulièrement, en colis alimentaires et en tentes. Nous ne
connaissons pas l’issue finale de ce désaccord, mais ce dont nous sommes
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sûrs, c’est que seules les populations locales en souffriront, et que nous
devons prévenir le chaos humanitaire», a-t-il conclu.
Le 22 octobre, un convoi de plusieurs dizaines de véhicules militaires turcs
transportant des soldats et de l’artillerie lourde s’est dirigé à grand fracas
vers Sirnak, une ville du sud-est, plus proche de la frontière irakienne.
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/2819/104/
Conférence internationale sur l'Irak: l'Iran proposera
un nouveau plan pour régler la situation en Irak
20:29 | 31/ 10/ 2007
TEHERAN, 31 octobre - RIA Novosti. A l'occasion de la Conférence
internationale sur l'Irak qui se tiendra les 2 et 3 novembre à Istanbul
(Turquie), Téhéran a l'intention de prendre de nouvelles initiatives en vue
de parvenir au règlement de la situation en Irak, a déclaré le ministre
iranien des Affaires étrangères Manoucher Mottaki en visite à Bagdad.
"Au cours de la conférence d'Istanbul des pays voisins de l'Irak, l'Iran
proposera un plan visant à assurer la sécurité et à établir la stabilité en
Irak", a déclaré Manoucher Mottaki cité par l'agence d'information
officielle iranienne IRNA.
Selon le ministre, Téhéran étudie actuellement les détails de ce plan avec
les pays participant à la conférence.
"Pour l'instant, les participants à la prochaine réunion d'Istanbul étudient
le contenu de cette initiative", a indiqué le ministre.
Manoucher Mottaki a exprimé l'espoir que la conférence d'Istanbul
contribuerait au règlement du problème irakien.
Téhéran estime que la présence des forces d'occupation, avec les EtatsUnis à leur tête, est la cause principale de l'instabilité en Irak et des
violences qui se poursuivent dans ce pays. Les autorités iraniennes se
prononcent pour le retrait dans les plus brefs délais des militaires
étrangers d'Irak et le transfert de tous les pouvoirs, y compris en matière
de sécurité, au gouvernement irakien légitime dirigé par Nouri al-Maliki.
http://fr.rian.ru/world/20071031/86124538.html
La Turquie interdit les vols vers le nord de l'Irak
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13:04 | 01/ 11/ 2007
ANKARA, 1er novembre - RIA Novosti. La Turquie, qui prepare une
operation de grande envergure contre les rebelles du Parti des travailleurs
du Kurdistan, a ferme son espace aerien aux vols en direction du nord de
l'Irak, a annonce jeudi la chaine turque NTV.
Selon la chaine televisee, cette decision du gouvernement turc s'inscrit
dans le cadre des mesures visant a exercer une pression economique sur
l'Irak.
Ankara exige des autorites irakiennes l'interdiction des activites du PKK,
l'adoption de mesures decisives afin d'empecher l'infiltration sur son
territoire de separatistes venus du nord de l'Irak, et la remise des
dirigeants de l'organisation.
Le parlement turc a autorise a la mi-octobre le gouvernement a lancer une
operation militaire contre les rebelles du PKK dans le nord de l'Irak ou
seraient regroupes, selon les militaires turcs, quelque 3.500 separatistes.
Selon les dirigeants turcs, l'operation pourrait etre lancee a tout moment.
Les observateurs estiment qu'Ankara prendra une decision definitive
concernant une eventuelle intervention en territoire irakien apres la visite
du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a Washington, ou il
s'entretiendra avec le president americain George W. Bush le 5 novembre.
Cette visite sera precedee le 2 novembre par le voyage a Ankara de la
secretaire d'Etat americaine Condoleezza Rice, qui examinera les moyens
de faire face au PKK.
http://fr.rian.ru/world/20071101/86191177.html
Résistance kurde : elle est légitime
Rennes/Roazhon: le 31/10/07
Communique de: Amiti?s Kurdes de Bretagne
Le porte parole: Andr? M?tayer
La résistance kurde est légitime mais elle dérange. Elle trouble la quiétude
do monde occidental qui croyait avoir réglé le problème avec les accords
de Lausanne du 24 juillet 1923 dont les bénéficiaires furent les
britanniques, les français et les turcs. On croyait que les kurdes, ces «
turcs des montagne » allaient se laisser assimiler.
On avait oublié que ce peuple, l'un des plus anciens de Mésopotamie,
vivant principalement de l'élevage, allait, lors des plus noires périodes de
son histoire, se réfugier « dans la montagne », gardant ainsi sa langue,
ses coutumes et son identité, alors que les classes marchandes et l'élite
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intellectuelle pactisaient avec l'envahisseur.
Dans la fable de la Fontaine, le peuple kurde aurait été plutôt roseau que
chêne : « il plie mais ne rompt pas », malgré toutes les révoltes qui se
terminèrent dans le sang. Pauvres kurdes ! Ils étaient sympathiques parce
que battus, et battus parce que qu'ils étaient divisés, comme nos
sympathiques gaulois qui subirent la dure loi de la « pax romana ».
Mais, fait nouveau, depuis 1984, une rébellion est née sous l'impulsion
d'un chef charismatique, Abdullah Öcalan ! Et oui, et même s'il nous
dérange, il est le leader d'une mouvement, le parti des travailleurs du
Kurdistan, le PKK, qui, depuis plus de vingt ans, revendique, les armes à
la main, des doits culturels et politiques pour le peuple kurde.
Tous les observateurs auraient dû remarquer que ce mouvement, isolé sur
la scène internationale, qui ne comporterait que 3 à 4000 combattants,
devrait être depuis longtemps anéanti s'il ne bénéficiait pas d'un large
soutien populaire. Öcalan, même condamné à la prison à vie, qui croupit
misérablement dans les geôles turques depuis 1999, dérange encore
parce qu'il reste la tête pensante qui conduit une politique intelligente en
tenant compte des évolutions dans le monde : oui il a fait évoluer les
revendications kurdes identitaires en ne remettant plus en cause les
frontières existantes, malgré leur caractère inique, mais en faisant
admettre qu'un même peuple peut vivre sur plusieurs pays et que
plusieurs peuples peuvent également vivre au sein d'une même nation,
pour peu qu'elle leur reconnaisse leur identité et qu'elle leur garantisse
des droits culturels et politiques. C'est ce qu'on nomme aussi le
fédéralisme.
Mais Öcalan, avec sa grosse moustache, ses discours redondants, son
langage fleuri et ses contre pieds énerve les esprits cartésiens, trouble le
jeu de la diplomatie occidentale et déstabilise la Turquie Kémaliste pour
qui la nation ne peut se concevoir que unitaire dans la « turquitude » :«
heureux celui qui peut se dire turc » La rébellion fut donc d'abord accusée
d'être séparatiste, puis marxiste léniniste, et enfin terroriste.
Séparatiste, elle le fut mais cette revendication n'est plus d'actualité, sauf
dans les procès attentés aux militants de partis politiques pro kurdes ou
aux maires kurdes accusés d'être « en collusion avec une organisation
illégale séparatiste ». la deuxième accusation, celle d'être un parti
marxiste, fait peur encore aujourd'hui, et pourtant, il n'en fut rien si j'en
crois Bernard Dorin, ambassadeur de France : « Le PKK a brandi la
bannière du marxisme-léninisme, non pas que la population kurde de
Turquie soit communiste, ni même les chefs du PKK, mais pour une raison
géostratégique », ajoutant qu' Abdullah Öcalan et l'état-major du PKK
avaient misé sur le soutien de l'URSS pour mener à bien leur lutte armée,
mais « ce calcul politique n'a pas été judicieux car le soutien de Moscou
n'est jamais venu ».
L'organisation très stricte et les méthodes, parfois brutales, qu'on peut
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désapprouver, voire condamner, furent moins le fruit d'une idéologie «
totalitaire » que la résultante découlant des contraintes de la lutte armée
et clandestine. Comme toutes les luttes armées, celle-ci cessera d 'être «
terroriste » lorsqu'elle aura remporter la victoire. qui se souvient que Ben
Gourion était « terroriste » , que Bourguiba, Ben Bella, Nelson Mandela,
étaient « terroristes », que Jean Moulin était « terroriste » , sans oublier
Guy Moquet, fusillé à 17 ans? Mais les attentats du 11 septembre 2001 et
les peurs qu'ils ont engendrées ont amené les Etats Unis et l'Union
européenne à dresser la liste des organisations terroristes et, de crainte
d'en oublier une seule, ils ont décidé de ratisser large.
La Turquie s'est trouvée confortée dans sa politique répressive et s'est
enfoncée dans une impasse idéologique dont elle espère s'en sortir par la
fuite en avant. Elle en appelle à la rue, avec la complicité d'une presse
déchaînée, et ses organisations extrémistes tentent d'organiser des
véritables pogromes anti-kurdes non seulement dans les grandes villes de
Turquie mais aussi à Bruxelles, à Berlin et même à Salzbourg, en
Autriche.
Ses communiqués de victoire cachent mal son incapacité à vaincre.
Pourtant chacun connaît les termes d'un règlement politique qui mettrait
un terme au conflit et que rappelle Kendal Nézan dans « Libé » datée du
29/10
• Reconnaissance dans la Constitution turque de l'identité kurde et des
droits culturels, linguistiques et politiques qui s'y rattachent
(enseignement et médias en langue kurde, liberté de créer associations et
partis politiques kurdes…...)
• Amnistie générale pour les militants du PKK et pour les militaires turcs
impliqués dans les massacres contre les Kurdes, pour tourner
définitivement le long et douloureux chapitre de la guerre et de la
violence.
• Aide à la reconstruction de plus de 3 000 villages kurdes détruits par
l'armée et au retour dans leur foyer de plus de deux millions de Kurdes
déplacés. J'ajouterai que, seule, l'organisation qu'on qualifie de «
terroriste » est prête à ouvrir ces négociations et a montré
périodiquement sa volonté d'aboutir à un accord politique en décrétant
unilatéralement des cessez-le-feu que la Turquie rejette toujours avec
dédain : « on ne traite pas avec des terroristes ».
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=8446&title=R%C3%
A9sistance%20kurde%20:%20elle%20est%20l%C3%A9gitime
Erdogan dement l'interdiction par la Turquie des vols
vers le nord de l'Irak
14:01 | 01/ 11/ 2007
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ANKARA, 1er novembre - RIA Novosti. Le premier ministre turc Recep
Tayyip Erdogan a dementi les informations selon lesquelles Ankara aurait
ferme son espace aerien aux vols en direction du nord de l'Irak.
La chaine televisee turque NTV avait auparavant declare, se referant a des
sources bien informees, que la Turquie avait interdit les vols de l'aviation
civile en direction du nord de l'Irak.
Selon la chaine televisee, cette decision du gouvernement turc s'inscrivait
dans le cadre des mesures visant a exercer une pression economique sur
l'Irak.
Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a quant a lui declare
qu'Ankara avait mis en place des sanctions economiques contre les
structures et les forces soutenant l'activite des terroristes du Parti des
travailleurs du Kurdistan.
Repondant aux questions des journalistes, celui-ci n'a pas precise la
nature de ces mesures, se contentant d'indiquer qu'"elles ne visaient ni
l'Irak ni ses habitants".
"Notre objectif est de prendre les mesures necessaires contre ceux qui
soutiennent les terroristes", a declare M. Babacan.
Le ministre turc des Affaires etrangeres a ajoute que les autorites
d'Ankara pourraient restreindre les vols en direction du nord de l'Irak.
"Le moment venu, nous prendrons toutes les mesures appropriees", a-t-il
fait remarquer.
http://fr.rian.ru/world/20071101/86200089.html
Les séparatistes du PKK reviennent sur le devant de
la scène
jeudi 1 nov, 11 h 50
Par Christopher Torchia, Associated Press
ISTANBUL - Considéré comme très affaibli et privé de chef après
l'arrestation de Abdullah Oçalan, le Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK) a regagné des forces et de l'influence, au point de provoquer un
débat en Turquie sur l'opportunité de mener des actions militaires contre
leurs bases au Kurdistan irakien. Et ce, en dépit des risques encourus au
niveau international.
Après le feu vert du Parlement autorisant l'armée à mener des incursions
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en Irak, Ankara pourrait donc déstabiliser une des rares provinces
irakiennes connaissant un calme relatif, fragiliser ses relations avec
l'Europe et les Etats-Unis, et provoquer une forte hausse des prix du
pétrole.
D'un point de vue militaire, les montagnes de la zone frontalière turcoirakienne pourraient neutraliser les chars et hélicoptères turcs, surtout à
l'approche de l'hiver et des fortes chutes de neige, au profit de la rébellion
kurde.
Les séparatistes "ont pris de l'assurance", prévient Yalim Eralp, un ancien
diplomate turc auprès de l'OTAN. Selon lui, le PKK a reçu le soutien
logistique des Kurdes irakiens, qui ont renforcé leur autonomie depuis la
chute du régime de Saddam Hussein en 2003.
Après une attaque le 21 octobre qui a tué 12 soldats turcs, Murak
Karayilan, commandant du PKK dans le nord de l'Irak, a prévenu que "ce
ne serait pas la dernière" action, si Ankara ne reconnaît pas la langue et
les droits politiques et culturels des Kurdes.
Depuis, c'est l'escalade. L'armée turque a déjà mené des représailles sur
son territoire et dans le nord de l'Irak. Son gouvernement a exhorté les
autorités irakiennes à couper les soutiens aux bases du PKK et à arrêter
leurs chefs, en vain.
Le PKK a prévenu la Turquie qu'elle s'exposait à se retrouver dans un
bourbier en envoyant ses soldats en Irak, tout en assurant que la porte
était toujours ouverte pour le dialogue. Ce que refuse le gouvernement
Erdogan.
Le PKK, qui compterait environ 5.000 combattants, pourrait tirer un profit
politique en se présentant comme le défenseur de tous les Kurdes face à
un envahisseur, responsable de violations de droits de l'homme.
Dans un premier temps marxiste-léniniste et réclamant l'indépendance, le
PKK a ensuite opté pour un certain degré d'autonomie.
Arrêté en 1999, son leader Abdullah Oçalan bénéfice toujours d'un vrai
culte et continuerait à donner ses directives depuis la prison, via ses
avocats.
Mais le PKK est désormais beaucoup moins monolithique et organisé qu'il
l'était, avec des factions discordantes: l'année dernière, un groupe
s'intitulant les Faucons de la Liberté du Kurdistan a mené des attentats
dans les villes touristiques turques.
Les opérations militaires du PKK seraient décentralisés, avec une
indépendance significative entre les factions basés En Irak et les unités
implantées en Turquie. La diaspora kurde en Europe, importante source
de financement, intervient également dans l'agenda politique des Kurdes
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de Turquie.
Si le gouvernement turc a accordé quelques droits culturels aux Kurdes
pour répondre aux exigences de l'Union européenne, la majorité des
Kurdes, qui représentent 20% des 75 millions de Turcs, subit toujours le
contrôle de l'Etat en matière de liberté d'expression.
Ankara refuse toute négociation avec les séparatistes, affirmant que le
PKK adoucit son discours public pour servir sa cause. Et accuse le PKK,
considéré comme une organisation terroriste par l'Europe et les EtatsUnis, de se comporter comme un groupe criminel en obtenant des fonds
par extorsion et trafic de drogue.
Et, pour David Phillips, spécialiste américain du PKK, le "regain d'activité
du PKK" s'inscrit dans leurs efforts d'affirmer leur légitimité, "car leur
soutien s'effrite dans les urnes".
http://cf.news.yahoo.com/s/capress/071101/monde/turquie_kurdes_pkk_
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Ministre turc des A.E.: une opération transfrontalière
contre le PKK ne serait pas une invasion
2007-11-02 11:25:19
ANKARA, 1er novembre (XINHUA) -- Le ministre turc des Affaires
étrangères Ali Babacan a souligné jeudi qu'une incursion de l'armée
turque dans le nord de l'Irak viserait les militants du Parti des travailleurs
du Kurdistan (PKK, interdit) et leurs bases, et ne serait en aucun cas une
invasion.
Babacan a fait ces remarques alors que le Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan doit rencontrer lundi le président américain George W. Bush. Il a
précisé qu'Ankara "déterminerait les actions de la Turquie".
Si la Turquie envoie des troupes en Irak, toute attaque transfrontalière
viserait les bases du PKK et il ne s'agira pas d'une invasion, a-t-il affirmé.
Le haut officiel a ajouté que la frustration grandissait envers le
gouvernement de la région semi-autonome kurde du nord de l'Irak, et il a
accusé ce gouvernement d'immobilisme contre ces rebelles qui visent
régulièrement des cibles turques.
La visite de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice en Turquie
vendredi risque de ne pas répondre aux attentes d'Ankara concernant la
répression des rebelles kurdes et d'être inutile, selon le quotien local en
langue anglaise Today's Zaman de jeudi.
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La visite de Rice a lieu dans un contexte d'anti-américanisme croissant en
Turquie, où la population est fâchée de l'adoption le mois dernier par une
commission du Congrès d'une résolution qualifiant de génocide la mort
d'Arméniens entre 1915 et 1917.
La Turquie a massé 100 000 soldats le long de la frontière avec l'Irak en
prévision d'une opération transfrontalière, approuvée récemment par le
parlement, contre les rebelles du PKK.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200711/02/content_515819.htm
Ankara espère pouvoir éviter une opération militaire
contre les Kurdes en Irak
14:55 | 01/ 11/ 2007
ANKARA, 1er novembre - RIA Novosti. Le ministre turc des Affaires
étrangères Ali Babacan a espéré jeudi devant les journalistes à Ankara
qu'il serait possible d'éviter une opération militaire contre les activistes
kurdes dans le Nord de l'Irak, bien que le parlement de la Turquie l'ait
avalisée.
M. Babacan a souligné qu'une éventuelle opération transfrontalière de
l'armée turque dans le Nord de l'Irak ne serait pas une agression, car
dirigée contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste) et
ses "complices". Le chef de la diplomatie turque a souligné que la Turquie
respectait l'intégrité territoriale du pays voisin et ne faisait qu'adopter les
mesures appropriées, y compris militaires, pour faire face à la menace du
terrorisme.
http://fr.rian.ru/world/20071101/86208593.html
Les ministres russe et turc des Affaires étrangères
examinent la situation en Irak
20:26 | 01/ 11/ 2007
MOSCOU, 1er novembre - RIA Novosti. Les ministres russe et turc des
Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Ali Babacan, ont examiné jeudi, lors
d'un entretien téléphonique, la situation en Irak dans le contexte de la
prochaine conférence internationale à Istanbul, a annoncé le ministère
russe des Affaires étrangères.
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"Les parties ont étudié les problèmes régionaux d'actualité, surtout la
situation en Irak dans le contexte de la prochaine conférence
internationale d'Istanbul", lit-on dans un communiqué de presse mis en
ligne sur le site du ministère.
Par ailleurs, les diplomates ont "échangé leurs vues sur certaines
questions des relations bilatérales", selon le document.
La conférence internationale sur l'Irak se déroulera à Istanbul du 2 au 3
novembre prochain au niveau des ministres des Affaires étrangères.
http://fr.rian.ru/world/20071101/86295006.html
Bagdad coupe les canaux d'approvisionnement des
séparatistes kurdes
20:56 | 31/ 10/ 2007
MOSCOU, 31 octobre - RIA Novosti. Les autorités irakiennes ont augmenté
le nombre de postes de contrôle sur les routes afin de limiter les
déplacements des combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK) et de couper les voies d'acheminement de produits alimentaires et
de combustible vers leurs bases en Irak du Nord, a déclaré mercredi le
ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari.
"Nous avons augmenté le nombre de check-points afin que le PKK ne
puisse plus recevoir de combustible et de denrées alimentaires. En outre,
des dispositions ont été prises pour empêcher les combattants kurdes de
s'approcher des villes fortement peuplées", a annoncé le chef de la
diplomatie irakienne cité par Associated Press.
D'après M. Zebari, les autorités irakiennes déploient des "efforts intenses"
pour libérer les huit soldats turcs enlevés par les militants du PKK le 23
octobre dernier à la frontière entre la Turquie et l'Irak.
"Nous espérons que cette question sera réglée, car les négociations
indirectes menées en ce moment sont parvenues à un niveau plus élevé",
a affirmé le ministre à Bagdad, lors d'une conférence de presse conjointe
avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki.
M. Zebari a déclaré avoir prévenu M. Mottaki des "conséquences sérieuses
que pourrait entraîner une opération d'envergure de la Turquie dans le
Nord de l'Irak". Le chef de la diplomatie irakienne est persuadé que "cette
intervention aura des conséquences pour toute la région".
A la mi-octobre dernier, le parlement turc a autorisé le gouvernement à
effectuer une opération militaire en Irak du Nord, dans les régions qui
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abritent près de 3.500 combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan.
A l'heure actuelle, une formation armée turque forte de 150.000 hommes
est déployée à la frontière de l'Irak. Les autorités turques affirment qu'ils
peuvent déclencher l'opération à tout moment.
Selon les commentateurs, La Turquie prendra la décision définitive à
l'issue de la visite de son premier ministre Tayyip Recep Erdogan aux
Etats-Unis et de ses négociations, le 5 novembre prochain à Washington,
avec le président américain George Bush.
http://fr.rian.ru/world/20071031/86126942.html
Il faut passer à l'action contre le PKK, affirme un
ministre
AFP
Mis en ligne le 02/11/2007
----------Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a affirmé vendredi, aux côtés
de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, que le "temps des
paroles" était "terminé" et qu'il fallait maintenant passer à l'action contre
les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak.
Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a affirmé vendredi, aux côtés
de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, que le "temps des
paroles" était "terminé" et qu'il fallait maintenant passer à l'action contre
les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak.
"Nous attendons beaucoup de la part des Etats-Unis" dans la lutte contre
le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes de
Turquie), a déclaré M. Babacan.
"L'administration américaine a un rôle clé à jouer. Nous devons travailler
sur des mesures et des méthodes qui produiront des résultats effectifs", a
souligné M. Babacan avant d'ajouter: "Nous sommes à un point où le
temps des paroles est révolu et celui des actions a commencé".
Mme Rice, qui est arrivée vendredi matin à Ankara pour tenter de
convaincre les dirigeants turcs de renoncer à une intervention militaire
contre les bases séparatistes kurdes dans le nord de l'Irak, a indiqué de
son côté que la lutte contre le terrorisme s'avérait particulièrement difficile
et nécessitait une étroite coopération.
"Je crois qu'il est juste de dire que nous pensons, que le président
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(George W. Bush) pense que nous devons redoubler d'efforts (...) et les
Etats-Unis sont déterminés à redoubler ces efforts car nous avons besoin
d'une attitude concertée sur ce problème", a-t-elle dit. Le PKK est une
organisation considérée comme terroriste par les Etats-Unis et l'Union
européenne.
Mme Rice a réaffirmé que le PKK était autant "l'ennemi" des Etats-Unis et
de l'Irak que de la Turquie et exhorté l'armée turque à ne pas entrer en
Irak pour ne pas "déstabiliser davantage" ce pays.
Elle a souligné que les Etats-Unis étaient dans l'"obligation" de contribuer
à la lutte contre le PKK, tout en appelant Ankara et Bagdad à coopérer
dans ce domaine.
Elle a aussi exhorté la direction régionale autonome du Kurdistan irakien à
prendre ses responsabilités au sujet des agissement du PKK sur son
territoire.
Ankara accuse les Kurdes d'Irak de ne rien faire contre leur cousins
kurdes du PKK et, au-delà, de les soutenir et de leur fournir armes et
explosifs.
La visite de Mme Rice devrait préparer le terrain à une rencontre prévue
lundi entre le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et M. Bush à la
Maison Blanche.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=380669
PKK: Rice pour une action "efficace"
International 02/11/2007 - 09:38
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a réaffirmé, vendredi,
craindre "que toute action qui déstabilise le nord de l'Irak ne soit pas dans
l'intérêt de la Turquie, ne soit pas dans notre intérêt et ne soit pas dans
l'intérêt des Irakiens".
"Voilà pourquoi nous appelons à la retenue", a-t-elle ajouté alors que les
rebelles du Pari des travailleurs kurdes (PKK) continue d'attaquer l'armée
turque, qui amasse des troupes et du matériel près de la frontière
irakienne.
Toutefois, Rice a dit comprendre "la nécessité d'entreprendre quelque
chose d'efficace contre cette menace que représente le PKK", un "ennemi
commun". Et de conclure: "Une action efficace, c'est une action qui peut
s'attaquer à cette menace mais sans aggraver la situation".
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200744/pkk-rice-pour6
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une-action-efficace-_68790.html?popup
La question kurde : quatre pays sous tension
LE MONDE | 31.10.07 | 15h21 • Mis à jour le 31.10.07 | 15h21
Seuls les Kurdes irakiens ont obtenu l'autonomie que prévoyait le traité de
Sèvres, lorsque les puissances victorieuses de la première guerre
mondiale ont démantelé l'Empire ottoman. Considérée comme une
menace en Syrie, la minorité kurde est toujours réprimée en Iran. En
Turquie, où elle est la plus importante, Ankara est mis au défi par la
communauté internationale de lutter sans excès contre la guérilla du Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK).
TURQUIE
Hier. Après le traité de Lausanne (1923), la Turquie kémaliste engage une
politique nationaliste refusée par les Kurdes turcs, qui espéraient obtenir
une autonomie culturelle et politique. Soulèvements et répressions se
succèdent, de 1925 à 1938, dans une zone placée sous administration
spéciale. Dans les années 1970, plusieurs organisations politiques kurdes
de gauche se créent clandestinement, dont le Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), formation marxiste-léniniste qui passe en 1984 à la lutte
armée, avec quelque 3 500 combattants. En réponse, les autorités
turques créent en 1985 une milice kurde, les "gardiens de village", forte
de quelque 58 000 hommes. Parallèlement aux combats entre le PKK et
les autorités turques, des partis pro-kurdes très surveillés sont fondés,
dont le Parti travailliste du peuple (HEP), interdit en 1993, puis le Parti de
la démocratie du peuple (Hadep), et le Parti de la société démocratique
(DTP, 20 députés).
Aujourd'hui. Après l'arrestation d'Abdullah Öcalan, en 1999, le PKK
déclare un cessez-le-feu unilatéral qui tient jusqu'en 2004, année où
reprennent les affrontements avec l'armée turque. En quinze ans, la
guerre entre l'armée régulière et les rebelles kurdes a fait au moins 35
000 morts. Le conflit a traumatisé le pays, accentuant le fossé
économique, éducatif et culturel entre l'Ouest et l'Est. Des milliers de
villages du Kurdistan turc ont été rasés et près de deux millions de
déplacés sont venus grossir les bidonvilles d'Istanbul, d'Ankara, d'Adana
ou de Diyarbakir, la plus grande ville du Sud-Est.
IRAN
Hier. C'est dans la partie iranienne du Kurdistan qu'a été proclamée, en
janvier 1946, la seule République kurde, à Mahabad, écrasée l'année
suivante par le régime de Mohammed Reza Pahlavi. En 1930, son père,
Reza Chah, avait déjà fait assassiner l'un des principaux chefs tribaux
kurdes, Simko. Créé en 1945, le Parti démocratique du Kurdistan d'Iran
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(PDKI) lance en 1967 une révolte durement réprimée. L'Iran
instrumentalise pourtant la cause kurde contre l'Irak, en soutenant des
factions kurdes irakiennes opposées à Bagdad, en 1974, jusqu'aux
accords d'Alger conclus entre les deux pays en 1975. Le changement de
régime à Téhéran, après la révolution islamique de 1979, ne modifie pas
les rapports conflictuels entre le pouvoir central iranien et la minorité
kurde stigmatisée par l'ayatollah Rouhollah Khomeiny. Le secrétaire
général du PDKI, Abdul Rahman Ghassemlou, qui plaide pour une
autonomie politique, tente de négocier avec la direction iranienne après la
mort de Khomeiny, en 1989, mais il est assassiné, à Vienne, la même
année.
Aujourd'hui. Le PDKI est à nouveau décapité en 1992, lorsque le nouveau
secrétaire général, Sadik Sherefkendi, est assassiné à Berlin. Les
escarmouches se poursuivent aujourd'hui entre Kurdes et troupes
iraniennes. Créé il y a trois ans, le groupe armé Pejak (Parti pour une vie
libre au Kurdistan) multiplie les embuscades depuis les montagnes du
nord de l'Irak, où il a retranché ses camps d'entraînement. Téhéran
accuse Washington de financer le groupe pour déstabiliser le régime. La
répression s'est accrue ces derniers mois. Le 31 juillet, deux journalistes
kurdes, Adnan Hassanpour et Abdolvahed Botimar, ont été condamnés à
mort pour "espionnage" et "activités subversives".
IRAK
Hier. Les Kurdes irakiens menés par un chef tribal, cheikh Mahmoud, se
soulèvent à trois reprises entre 1920 et 1930. La répression est dirigée
par les Britanniques, qui disposent d'un mandat sur l'Irak octroyé par la
Société des Nations (SDN). Nouvelles révoltes de 1943 à 1945 conduites
par Moustapha Barzani, qui se réfugie en Iran. Après le coup d'Etat de
Kassem contre la monarchie irakienne, en 1958, les relations entre les
Kurdes irakiens et le pouvoir central irakien se détendent. Les
affrontements reprennent entre 1961 et 1970, puis en 1974 et 1975. Avec
le début de la guerre contre l'Iran en 1980, le régime de Saddam Hussein
multiplie les actions contre les Kurdes (arrestations, arabisation de la zone
pétrolière de Kirkouk, destruction de villages). Les campagnes militaires
d'Anfal (1987-1988) font des dizaines de milliers de morts. Les Kurdes se
soulèvent à nouveau en 1991 et reçoivent la protection militaire des
Occidentaux.
Aujourd'hui. Les deux grandes factions kurdes irakiennes - le Parti
démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan
(UPK) - s'affrontent dans une guérilla fratricide de 1994 à 1996. Les deux
camps concluent un accord en 2002, aux Etats-Unis, à quelques mois de
l'intervention américaine en Irak. Les trois provinces kurdes irakiennes
(Dohouk, Erbil, Souleimaniyé) confortent leur autonomie et demandent le
rattachement de Kirkouk au Kurdistan autonome. Un référendum devait
être organisé sur le sujet avant la fin décembre 2007 pour décider du sort
de cette zone, où coexistent à la fois Arabes, Kurdes et Turkmènes. Il est
peu probable que cette échéance puisse être tenue.
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SYRIE
Hier. Le régime syrien a adopté une attitude ambivalente vis-à-vis de la
question kurde. Il a hébergé le chef du PKK, Abdullah Öcalan, entre 1984
et 1998. Mais, en 1962, il avait privé de la nationalité syrienne plus de
120 000 Kurdes syriens (plus de 300 000 aujourd'hui avec leurs
descendants), lors d'un recensement. Après avoir mis sur pied, selon
l'anthropologue Paulo Pinto, des brigades d'élite kurdes utilisées
notamment contre l'opposition islamique, le régime a tenté de coopter des
dignitaires religieux en nommant grand mufti le cheikh kurde Ahmed
Kuftaro (de 1964 jusqu'à sa mort, en 2004).
Aujourd'hui. Après l'intervention américaine en Irak, qui a permis aux
Kurdes irakiens de consolider leur autonomie, la minorité kurde syrienne
est apparue comme une menace potentielle pour le régime. Le
durcissement de ses relations avec le pouvoir a été illustré par la
répression brutale des émeutes de Qamichli, en mars 2004, puis par
l'assassinat non élucidé d'un chef spirituel kurde, le cheikh Mohammad AlKhaznawi, en mai 2005.
Service international
Article paru dans l'édition du 01.11.07.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-973079@51960605,0.html
TURQUIE/EGYPTE
Egypte et Turquie dans le cyclone
Edition du 1er novembre 2007
Médias détournés d’Orient
Dans la constellation de flux médiatiques exogènes, l’Algérie est aussi
sous orbite des pôles phares de diffusion idéologiques représentés par
l’Egypte et la Turquie, en particulier via leurs télés satellitaires. Ce qui ne
transpire pas dans les flux médiatiques reçus ce sont les entorses à la
liberté d’information qui peuvent sévir en ces pays. L’actualité immédiate
en présente des signes frappants.
Il en est ainsi du procès du journaliste Ibrahim Eissa, rédacteur en chef de
l’hebdomadaire satirique Al Doustour (La Constitution), et du quotidien
éponyme. De son procès en cours il risque jusqu’à trois ans de prison.
Le chef d’accusation qui lui est imputé tout simplement est d’avoir « nui à
l’intérêt général et à la stabilité du pays. » Cet été il fait état de problèmes
de santé du président Moubarak, âgé de 79 ans et absent de la scène
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politique. D’où son procès, qualifié par les observateurs de « tempête
judiciaire. », et âprement suivi par des militants des droits de l’Homme et
des journalistes nationaux et étrangers. Cette affaire judiciaire n’est pas la
seule récente qui témoigne de la fermeture du régime égyptien à la liberté
d’information.
En le mois de septembre dernier pas moins de sept journalistes ont écopé
de peines de prison ferme. Au motif d’avoir « porté atteinte aux intérêts
de l’Etat », ou « au prestige d’un juge ». Ayant fait appel, ils demeurent
encore libres. Une solidarité nouvelle s’est exprimée à partir de la
corporation, avec le mot d’ordre de contrer une « campagne acharnée
contre la presse libre en Egypte. ».
Une vingtaine de journaux a marqué un jour sans presse. Expliquant le
contexte d’ébullition et répression frappant la presse écrite égyptienne
Ibrahim Eïssa note : "Dans le sillage du mouvement Kefaya ! (Ça suffit !)
qui, à partir de 2004, s’est mis à critiquer Moubarak, certains journalistes
en ont fini avec l’idée du "président-pharaon". Il est descendu de son
piédestal. Mais la loi, elle, est restée la même : les journalistes continuent
d’encourir des peines de prison". Sur le fond de sa défense face à la
justice, son argumentaire professionnel est ainsi posé : "Nous n’avons pas
diffusé la rumeur. Nous avons publié des articles au sujet de la rumeur :
la différence est de taille. Partout, sur Internet, dans la rue, se
répandaient des bruits sur les problèmes de santé du président, ou sur sa
mort.
Tout journaliste en prise avec la société en entendait parler. Il était donc
naturel de l’analyser, en tant que phénomène politique." En Turquie la
liberté d’information subit d’autres travers. Pas de journaliste en prison
mais un détournement du sens des médias, voire une campagne
médiatique orchestrée pour mettre de l’huile sur le feu et enflammer des
haines raciales contre le peuple kurde. Ce discours de haine a été
récemment pointé par la publication turque Radikal, qui a voulu alerter
contre des « conséquences graves sur la paix civile » dans le pays.
« La colère, dénonce le média, a de toute évidence atteint son comble
aujourd’hui en Turquie. Dans tout le pays, on voit des manifestations où le
PKK est conspué. Et le mouvement ne semble pas s’arrêter. » Les faits
rapportés par le journal relèvent de saccages de nombreuses bureaux du
Parti pour une société démocratique, DTP, prokurde). Salutaire, la prise de
position de Radikal mérite d’être méditée en ce qu’elle repère lucidement
de nouvelles graines d’intolérance : « Dans la rue, sur Internet et, plus
grave encore, à la télévision, des gens qui sans aucun complexe parlent
avec beaucoup de légèreté de mourir, de tuer et de faire la guerre.
La facilité avec laquelle certains tiennent de tels discours empoisonnés fait
vraiment froid dans le dos. Alors que la Turquie est entraînée par le PKK
dans une situation particulièrement grave, pourquoi des discours jusquelà inaudibles se font-ils maintenant entendre ? »
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Belkacem Mostefaoui
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=79549
USA/ARMENIE
L’ADL soutient la communauté juive d’Arménie dans
sa condamnation de l’Université d’Etat d’Erevan
vendredi 2 novembre 2007, par Stéphane/armenews
La Ligue Anti-Diffamation (ADL) a exprimé mardi 30 octobre son soutien à
la communauté juive d’Arménie dans sa condamnation de l’Université
d’Etat d’Erevan d’avoir récemment honorée le Président iranien Mahmoud
Ahmadinejad avec un doctorat honoraire et une médaille.
« Il est honteux pour un établissement d’enseignement supérieur
d’honorer un homme qui met en péril les droits des citoyens iraniens et
particulièrement ceux des étudiants et des universitaires » a déclaré
Abraham H. Foxman, le Directeur National de l’ADL. « Nous
recommandons à la communauté juive d’Arménie de mettre en exergue ce
pauvre jugement de la part de l’Université d’État d’Erevan.
« C’est une chose de fournir un forum pour parler, et les universités sont
des environnements où la liberté de parole doit être promue et
encouragée » a dit M. Foxman. « Cependant, c’est tout à fait autre chose
que de conférer des diplomes et des récompenses à un dictateur qui nie
l’Holocauste et appelle à la destruction de l’état d’israël.De tels hommages
doivent être réservés pour les universitaires et leaders mondiaux qui les
méritent légitimement ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=35863
KARABAKH
Haut-Karabakh: le président arménien sceptique sur
un dénouement rapide du conflit
19:39|31/ 10/ 2007
EREVAN, 31 octobre - RIA Novosti. Le président arménien Robert
Kotcharian s'est déclaré sceptique mercredi sur les perspectives de
règlement du conflit dans le Haut-Karabakh, enclave peuplée en majorité
d'Arméniens en Azerbaïdjan qui revendique son indépendance par rapport
à Bakou.
Il a ainsi réagi à l'optimisme affiché par les Etats-Unis qui n'ont pas exclu
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qu'un compromis sur le Haut-Karabakh soit trouvé avant la prochaine
élection présidentielle en Arménie.
"En regardant le document examiné lors des négociations, on peut croire
qu'un certain progrès a été accompli. Cependant, compte tenu des
déclarations et les approches militaristes de l'Azerbaïdjan, on a
l'impression que ces deux processus sont séparés", a souligné mercredi le
président arménien, cité par l'agence News Armenia.
Le 26 octobre dernier, le coprésident américain du Groupe de Minsk de
l'OSCE, Matthew Bryza, a déclaré que Bakou et Erevan devaient signer,
avant le printemps 2008, un accord-cadre sur le règlement du conflit du
Haut-Karabakh.
"Il se peut que, d'ici l'élection présidentielle en Arménie qui aura lieu au
printemps prochain, les chefs d'Etat arménien et azerbaïdjanais signent un
accord-cadre sur le règlement du conflit dans le Haut-Karabakh", a
indiqué M. Bryza, interrogé par la presse à l'aéroport international de
Bakou.
Selon lui, le président arménien Robert Kotcharian n'excluait pas, lors de
la rencontre à Erevan des coprésidents du Groupe de Minsk, qu'un
compromis puisse intervenir sur le Haut-Karabakh.
Le Haut-Karabakh, enclave peuplée en majorité d'Arméniens en
Azerbaïdjan, a fait sécession de Bakou au terme d'un conflit armé qui a
fait plusieurs milliers de morts entre 1988 et 1994. La situation reste
tendue malgré le cessez-le-feu intervenu en 1994 et les efforts de
médiation du groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, France et Etats-Unis).
http://fr.rian.ru/world/20071031/86118585.html
MONDE RUSSE
Presse russe: revue du 02 novembre
Revue de la presse russe du 2 novembre
16:31 | 02/ 11/ 2007
MOSCOU, RIA Novosti
Gazeta.ru
Nominations poutiniennes: la tactique de la surprise s'avère efficace
Une seule chose est remarquable dans la nomination de Dimitri Rogozine
au poste de représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN: le
maître du Kremlin a une nouvelle fois démontré sa capacité à procéder à
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des nominations étonnantes au premier regard mais qui semblent tout à
fait naturelles par la suite.
A la différence de la plupart de ses amis politiques du camp nationaliste,
on peut facilement imaginer M. Rogozine en tant que député au parlement
de n'importe quel pays d'Europe occidentale. L'Europe contemporaine
connaît en effet pas mal de xénophobes respectables à tendance populiste
qui maîtrisent parfaitement l'art de la polémique publique tout en sachant
en même temps garder un équilibre politique. Au fur et à mesure que les
problèmes de migration s'aggraveront et que le développement
économique de l'Ancien Monde se ralentira, ce type de politiciens sera
même encore plus recherché qu'aujourd'hui.
Du point de vue de l'attitude de Moscou sur la scène internationale, la
nomination de M. Rogozine est également plus que logique et correspond
tout à fait à l'esprit de "démocratie souveraine". Le message numéro un
est le suivant: les démarches et la réputation de tel ou tel personnage de
la vie politique russe concernent uniquement la Russie et ne regardent en
aucun cas ses partenaires. Ceux-ci travailleront avec la personne qui leur
sera désignée. Message numéro deux: la réaction de ces partenaires
n'intéresse personne en Russie.
Vers la fin de sa deuxième mandature, Vladimir Poutine a élaboré un style
politique bien précis. Le président russe parle d'une manière réservée tout
en étant trop expressif lorsqu'il formule ses pensées et utilise largement
des métaphores éloquentes. L'attitude de M. Poutine ne ressemble pas à
la rhétorique des "pères de la nation", très pathétiques et pompeux, qu'ils
vivent en Orient ou en Occident. Des intonations plutôt sarcastiques se
font entendre dans ses discours, la sévérité de ses énoncés est
légèrement atténuée, semble-t-il, par une raillerie un peu sombre. Mais au
lieu de modérer ses paroles, ces procédés produisent un effet tout à fait
contraire, ce qui ne contredit pas forcément l'idée de l'orateur. La
nomination de Dimitri Rogozine à l'OTAN est un reflet bureaucratique de
cette approche.
Le style du président Poutine reflète, bien entendu, sa vision des relations
internationales. D'après M. Poutine, l'Occident, profondément convaincu
de sa suprématie morale et intellectuelle, est incapable de percevoir les
choses qu'on lui propose si celles-ci lui sont présentées d'une manière
constructive et courtoise. En tout cas, l'examen des questions soulevées
par la Russie a piétiné pendant des années jusqu'à ce que le Kremlin ne
commence, il y a quelques mois, à se comporter de cette façon. Or, quelle
que soit l'attitude envers les dernières activités du président russe, celui a
tout de même réussi à faire sortir l'Occident, si content de lui, de sa
léthargie.
Par Fedor Loukianov, rédacteur en chef du magazine "Rossia v globalnoï
politike" ("la Russie dans la politique globale").
Nezavissimaïa gazeta
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Le "parti du pouvoir" veut se substituer à ses concurrents idéologiques au
sein de la future Douma
Certains représentants de la future majorité constitutionnelle à la Douma
(chambre basse du parlement russe) et ceux de l'administration
présidentielle qui la soutiennent sont sérieusement préoccupés par les
éventuelles conséquences négatives qui pourraient découler du monopole
du parti Russie unie au parlement.
Les "ailes" du parti coupées en 2005 seront remplacées par des "courants"
en vue de prévenir le pourrissement de Russie unie en l'absence de
véritables adversaires. Une source influente au parti a fait savoir que ce
plan prévoyait le fonctionnement du parti dans les conditions d'une
Douma où ne seraient représentés, en plus du "parti du pouvoir", qu'une
ou deux petites structures.
Vladislav Sourkov, chef adjoint de l'administration présidentielle chargé de
la politique intérieure, a déclaré publiquement ces derniers jours que les
conceptions des partis mono-idéologiques avaient irrémédiablement vieilli
en Russie et que le temps des structures politiques de synthèse
idéologique était venu.
Cette fois, la délimitation du parti suivra quatre orientations nommées
conventionnellement libérale-conservatrice (Vladimir Pliguine et Pavel
Kracheninnikov), sociale (Andreï Issaïev), chrétienne conservatrice (Dmitri
Saveliev) et celle prévoyant un renouveau à l'instar de la réforme de Petr
Stolypine (réformateur russe de l'époque tsariste). Cette dernière
orientation est représentée aujourd'hui par Ivan Demidov uniquement,
candidat à la députation.
Russie unie a spécialement soumis en octobre un amendement sur le
mode de formation de groupes à l'intérieur des fractions: une fraction
comptant plus de 100 députés pourra être divisée en deux groupes qui se
distingueront probablement selon leur principe idéologique; il serait
impossible de diriger une immense formation dans le cas contraire.
D'ailleurs, "l'opposition est nécessaire, sinon le pourrissement est
inévitable", a affirmé un représentant du parti Russie unie.
Evgueni Mintchenko, directeur de l'Institut international d'expertise
politique, a accueilli avec scepticisme l'idée de la délimitation du parti:
"Dès que la formation de groupes et de fractions commence au sein de
partis, même formelle et approuvée d'en haut, que ce soit une division
organisationnelle ou politique, cela accentue les contradictions. Cela ne
peut conduire qu'à une scission". De l'avis de l'expert, cette conception
rappelle le modèle de la RDA, très apprécié de Vladimir Poutine, où
plusieurs partis différents agissent sous la direction sage du parti
principal.
Vremia novosteï
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La Russie réfléchit aux propositions sur le statut du Kosovo
Moscou réfléchit actuellement aux différentes variantes de règlement du
problème du Kosovo qui lui semblaient auparavant inacceptables. D'après
une source au sein de l'administration présidentielle, le Kremlin "manifeste
un intérêt particulier pour la variante consistant à proclamer le Kosovo
territoire sous mandat de l'ONU à long terme".
Ce scénario permettrait d'éviter une hâte inutile concernant le problème
du statut, d'atténuer la tension dans les rapports entre les Serbes et les
Albanais et de régler les problèmes urgents de la province grâce aux
investissements internationaux.
Des changements se sont également opérés dans la position des EtatsUnis. Selon les renseignements fournis par des Albanais kosovars au
quotidien Vremia novosteï, Pristina est inquiet des informations provenant
du Département d'Etat américain. La Maison Blanche envisage, semble-til, de geler le statut actuel du Kosovo jusqu'à 2020. Selon cette même
source, "les Etats-Unis sont actuellement en train de faire un choix entre
les deux variantes suivantes: reconnaître, avec certains autres pays,
l'indépendance du Kosovo, ou bien abandonner cette idée au cours des
prochaines années afin de ne pas aggraver la situation dans la région et
de renforcer entre temps l'économie du Kosovo". L'administration
américaine tend à estimer que le gel du processus de définition de son
statut permettrait au Kosovo de recevoir plus vite des milliards de dollars
d'investissements. En 2020, le Département d'Etat compte organiser un
référendum universellement reconnu sur le statut de la province.
Le diplomate allemand Wolfgang Ischinger a également l'intention
d'exposer de nouvelles idées le 5 novembre, au cours d'une rencontre de
la troïka des médiateurs (représentants de la Russie, des Etats-Unis et de
l'UE). Il estime que la coexistence des deux Etas allemands - la RFA et la
RDA - dans des frontières déjà existantes pourrait constituer un exemple
attrayant. Qui plus est, le traité signé en 1972 avait permis à ces deux
Etats d'obtenir leur place à l'ONU.
Le temps presse. La troïka des médiateurs doit informer le 10 décembre le
Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon des résultats du travail
accompli. Nul ne sait ce qui adviendra demain. Les participants aux
négociations ont toutes les cartes en mains et le poker du Kosovo
continue.
Vedomosti
Oléoduc Sibérie orientale - Pacifique: la mise en exploitation est retardée
La mise en exploitation du premier tronçon de l'oléoduc Sibérie orientale océan Pacifique a été ajournée, annonce vendredi le quotidien Vedomosti.
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La durée de la construction s'allongera de trois ou quatre mois, a concédé
Nikolaï Tokarev, le nouveau président de Transneft qui a remplacé Semen
Vaïnchtok à ce poste il y a un mois.
Malgré les certifications sévères imposées aux sous-traitants engagés
dans le projet, certains d'entre eux ont manqué à leurs engagements visà-vis de Transneft, a expliqué M. Tokarev, sans donner plus de précisions.
Des déclarations de ce type étaient à attendre dès le prolongement de
l'itinéraire de l'oléoduc, indique Valeri Nesterov, analyste à la banque
d'investissement Troika Dialog. L'augmentation de la durée de
construction porte le coup le plus dur à Rosneft, qui s'apprêtait à fournir à
la Chine via ce pipeline 1,8 million de tonnes de pétrole du gisement de
Vankor (en Sibérie orientale) dès 2008 (et 9,8 millions de tonnes en
2009). Au mieux, la compagnie livrera ce pétrole vers l'Occident. Dans le
pire des cas, elle devra attendre la mise en exploitation du tuyau pour
lancer la production, avance l'expert.
"Nous examinerons alors la situation", a seulement indiqué un porteparole de Rosneft.
Le ministère russe de l'Industrie et de l'Energie se dit prêt à envisager de
nouveaux délais pour le lancement de l'oléoduc, à condition que Transneft
présente des arguments solides justifiant une telle décision. Mais la
compagnie n'a pas encore demandé de réviser les délais de construction,
selon le ministère.
Le calendrier de la construction a été approuvé en décembre 2005 par un
arrêté du ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko.
La construction a commencé en avril 2006. Selon le document, le premier
tronçon du pipeline (2.757 kilomètres de tuyau reliant Taïchet, dans la
région d'Irkoutsk, à Skovorodino, dans la région de l'Amour), d'un coût de
12 milliards de dollars, devrait être lancé fin 2008.
L'entrepreneur général, Krasnodarstroïtransgaz (une filiale de
Stroïtransgaz), a eu en septembre dernier des problèmes avec China
Petroleum Pipeline Bureau (CPP). Il a rompu le contrat avec cette
entreprise de façon unilatérale en raison du non-respect du calendrier.
Mais CPP a protesté et affirmé que ce n'était pas de sa faute, la
compagnie ayant eu des difficultés quant au dédouanement du matériel et
à l'obtention des quotas de spécialistes chinois à inviter (1.750
personnes), déclaraient alors des porte-paroles de CPP. Le contrat a
finalement été réactualisé, Transneft ayant déclaré que les violations
avaient été corrigées.
Kommersant
Techsnabexport élève le prix de l'uranium pour Cameco
Techsnabexport, exportateur russe d'uranium, prévoit d'élever ses prix
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pour l'un de ses clients les plus importants: la société canadienne Cameco
Corporation.
Les analystes estiment que la compagnie russe réussira à atteindre son
objectif: le prix de l'uranium livré à Cameco Corporation dans le cadre de
l'accord intergouvernemental russo-américain de transformation
d'uranium hautement enrichi en uranium faiblement enrichi (accord HEULEU) n'a été élevé qu'en 2001 mais a connu plusieurs hausses depuis.
L'accord HEU-LEU signé en février 1993 prévoit la transformation de
l'uranium hautement enrichi retiré des armes nucléaires russes en
uranium faiblement enrichi pouvant être utilisé en qualité de combustible
pour les centrales nucléaires.
En 2006, Techsnabexport a exporté des produits et des services pour
environ 2 milliards de dollars, dont 730 millions de dollars dans le cadre
de l'accord HEU-LEU. D'après les données de Cameco, le premier contrat
d'achat de l'uranium a été conclu avec Techsnabexport en 1999. En 2001
et 2004, l'accord avait été complété. En plus de Cameco, Techsnabexport
vend de l'uranium aux compagnies Areva et Nukem dans le cadre de
l'accord HEU-LEU, mais la majeure partie de l'uranium est destinée à la
corporation canadienne. Dans le cadre de l'accord à long terme conclu
avec Techsnabexport, Cameco achète 7 millions de livres d'uranium par
an.
Cameco promet de prendre sa décision sur le prix de l'uranium après avoir
examiné la proposition de Techsnabexport avec ses partenaires Areva et
Nukem. Mais la société affirme dans son communiqué que toutes les
parties ont l'intention de poursuivre la coopération.
Mikhaïl Stiskin, analyste de Troïka Dialog, estime également que la partie
canadienne acceptera les conditions de Techsnabexport. "Le prix de vente
sera probablement augmenté. La hausse du prix n'est pas avantageuse
pour Cameco, mais en tenant compte du futur partenariat avec Rosatom
(Agence fédérale russe de l'énergie atomique), cette société l'acceptera
probablement", estime l'analyste.
"Au moment de la signature de cet accord, il n'y avait pas de crise
énergétique ni de déficit de l'uranium, rappelle Dmitri Terekhov, analyste
d'Entente Capital. En ce moment, le déficit de l'uranium se ressent
beaucoup sur le marché, c'est pourquoi le fournisseur peut dicter ses
conditions. Les prix n'ont pas été revus depuis longtemps et le marché a
connu plusieurs hausses, ce qui peut être un argument pour l'élévation
des prix". La demande de l'uranium s'accroît à une cadence vertigineuse,
constate Dmitri Terekhov, et cette tendance se conservera.
Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de
RIA Novosti.
http://fr.rian.ru/analysis/20071102/86469013.html
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AZERBAIDJAN
Ambassade de France en Azerbaïdjan : Revues de
presse du 31 octobre 2007
La revue de la presse azerbaidjanaise du 31 octobre 2007
La Une des journaux
La presse officielle rend compte de la participation du chef de l’Etat à
l’inauguration du Centre de formation du Service Spécial de la Sécurité
d’Etat. « Eynulla FATOULLAYEV a été condamné à 8 ans et demi de prison
», titrent « Zerkalo », « Gün », « Yeni Musavat ». « L’OTAN a refusé de
protéger le BTC », indique « Ekho ». « Ekspress » cite le chef de l’Etat : «
Nous devons être prêts à emprunter la voie militaire ». « Le Kremlin
commence à armer l’Arménie de manière intensive », titre « Ayna ». «
Nous sommes très sérieux quant aux menaces contre notre sécurité »,
reprend « 525-ci gazet », en citant Anne DERS, l’ambassadrice américaine
en Azerbaïdjan. « Azadlyg » rapporte la tentative de suicide de plus de 20
prisonniers de la prison de Gobustan.
Politique intérieure
Le Président ALIEV a participé à l’inauguration du Centre de formation du
Service Spécial de la Sécurité d’Etat (SSSE), situé sur un terrain de 200
ha et capable d’assurer en même temps la formation de 280 officiers et
180 soldats. Dans son discours, le chef de l’Etat a rappelé la décision de
Heydar ALIEV de confier au SSSE la protection des oléoducs et des
infrastructures de transport international. « Il s’agit de notre sécurité
politique et économique. Dans certains pays, il y a des actes terroristes
contre les oléoducs ou des cas de vol de pétrole. Mais en Azerbaïdjan
aucun cas similaire n’a été relevé à ce jour, car nous menons un travail de
haut niveau dans le domaine de la sécurité », a déclaré le chef de l’Etat.
Evoquant la formation de l’armée nationale, le Président a également
déclaré que la guerre n’était pas encore terminée, en ajoutant : « Un
régime de cessez-le feu a été déclaré sur la ligne de front. Mais nous
devons être prêts à libérer à chaque instant nos territoires de l’ennemi par
des moyens militaires. » Ainsi, les dépenses militaires, qui s’élevaient à
175 millions de dollars en 2004, atteindraient 1,3 milliard de dollars en
2008. Le Président a également souligné la volonté de l’Etat de créer un
complexe militaro-industriel. (« Zerkalo », « Khalg gazeti », « Bakinski
Rabotchi », « Azerbaycan », « 525-ci gazet », « Ekspress ») Le Tribunal
des crimes graves a condamné à 8 ans et demi de prison pour menace
terroriste, incitation à la haine raciale par abus de position et évasion
fiscale Eynulla FATOULLAYEV, le rédacteur en chef de « Realniy
Azerbaycan » et « GA », déjà condamné à 2 ans et demi de prison pour
diffamation. Les défenseurs des droits de l’homme Arzu ABDULLAYEVA,
Novella DJAFAROGLOU, Saida GODJAMANLY et Saadet BENENYARLY, qui
n’ont pas eu accès à la salle d’audience, ont critiqué cette décision. Eldar
NAMAZOV, Président du forum « Au nom de l’Azerbaïdjan », Ilgar
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IBRAHIMOGLOU, président de l’ONG « Centre pour la défense des libertés
religieuses » et le parti « Musavat » se sont également prononcés contre
cette décision. Lise VIDAL, représentante de « Reporters Sans Frontières »
pour l’Europe et les pays de l’ex-URSS, a sévèrement critiqué ce jugement
en le qualifiant d’absurde. C’est la plus longue durée d’emprisonnement
décidée contre un journaliste en Azerbaïdjan, écrit « Ekspress ». Isakhan
ACHUROV, l’avocat du journaliste, a déclaré que la défense saisira la Cour
Européennes des Droits de l’Homme, après s’être adressée aux instances
judiciaires supérieures d’Azerbaïdjan. (« Ekho »,« Zerkalo », « Yeni
Musavat », « 525-ci gazet », « Ekspress », « Ayna », « Azadlyg ») Les
médias reviennent sur la récente menace terroriste à Bakou et font part
du renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Bakou. « Nous
sommes toujours très attentifs aux menaces concernant la sécurité », a
déclaré Anne DERS, l’ambassadrice américaine en Azerbaïdjan, qui juge
cependant que celles-ci ne peuvent empêcher son Ambassade de
fonctionner. « Nous sommes en train de rétablir un régime ordinaire de
travail », a-t-elle ajouté, en remerciant la partie azerbaïdjanaise pour sa
coopération.(« 525-ci gazet », « Ekspress », « Azadlyg ») Il y a 83
prisonniers politiques en Azerbaïdjan, en comptant les 10 « partisans du
Karabagh », a déclaré Leyla YOUNOUS, directrice de l’« Institut pour la
Paix et la Démocratie », au cours d’une conférence de presse à l’occasion
de la Journée des prisonniers politiques dans les pays de l’ex-URSS. («
Ekho », « Zerkalo ») Les médias rapportent le décès de Ramiz MIRZAYEV,
Président de l’Association Fédérale de Football d’Azerbaïdjan. (« Ekho », «
Ekspress », « Yeni Musavat », « 525-ci gazet ») Une vingtaine de
prisonniers de la prison de Gobustan, souffrant de diverses difficultés et
de mauvais traitements de la part de l’administration pénitentiaire, ont
tenté de se suicider. Des forces de l’ordre pourraient être envoyées pour
ramener le calme, rapporte « Azadlyg ».
Relations internationales
L’OTAN a refusé d’assumer la sécurité du BTC, en estimant que cette
question devrait être réglée par les pays concernés, a déclaré hier Abid
CHARIFOV, vice-PM azerbaïdjanais. Le MAE azerbaïdjanais n’a pas
commenté ce refus, mais a déclaré que l’Azerbaïdjan avait des moyens
suffisants pour garantir la sécurité du BTC sur son territoire. Ali AKBAR,
vice-Président iranien et président de l’Organisation nationale des Jeunes,
est en visite officielle à Bakou et participera à la conférence internationale
« Les Jeunes pour l’alliance des civilisations », qui aura lieu le 1er
novembre prochain à Bakou. « Ekho »
Relations arméno-azerbaidjanaises
« Ayna » rapporte la visite à Erevan d’Anatoli SERDYUKOV, ministre russe
de la Défense, et reprend ses propos sur les livraisons russes de nouvelles
armes et de technologies militaires à l’armée arménienne. Trois questions
ont été abordés lors de ce déplacement : la sécurité régionale, la
coopération militaire et l’approvisionnement des bases militaires russes en
Arménie. « Ayna »
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Image de la France
Dans un article intitulé « Les officiels américains et français contre EL
BARADEI », « Ayna » rapporte les propos du ministre français de la
Défense, Hervé MORIN, qui a contredit, lors d’une conférence de presse à
Abou Dhabi, le directeur général de l’AIEA Mohammed EL BARADEI. Ce
dernier avait affirmé la veille ne disposer d’aucune information sur la
nature militaire du programme nucléaire iranien. Le ministre français a
également déclaré que la France soutenait les sanctions contre l’Iran
malgré les pertes économiques qui pourraient en découler et que le
programme nucléaire iranien constituait un obstacle majeur à
l’instauration de la paix au Proche et Moyen-Orient. Il a également dit
douter que l’Iran réalise tout le bénéfice que peuvent lui apporter les
négociations, écrit le quotidien. (« Ayna ») Les artistes de l’Orchestre de
chambre Gara GARAYEV sont revenus de Paris après un spectacle réussi.
Cette manifestation était organisée avec le soutien du Ministère
azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme, de l’Ambassade de France en
Azerbaïdjan et du Comité azerbaïdjanais des Douanes. (« Zerkalo »)
http://www.ambafrance.az/article.php3?id_article=898
ANGLAIS
October 18, 2007, 6:30 a.m.
History Speaks
The moral case against the Armenian Genocide resolution.
By Barbara Lerner
Prudential arguments against the Armenian genocide resolution pending in
Congress are gaining traction; odds for passage in November that looked
overwhelming last month look more like a toss-up today. But in the court
of public opinion, genocide proponents are still winning. Most Europeans
and transcultural multinationals have already proclaimed it an indisputable
historical fact that the Armenian tragedy in Turkey in World War I was a
genocide, perpetrated by the Turks — a deliberate government attempt to
wipe out all Armenians — and growing numbers of Americans think we
have a moral duty to join them. The problem, in this arena, is that
prudential arguments have nothing like the emotional power and
widespread popular appeal of the moral case for condemning the Turks.
We must do it, Armenian genocide proponents tell us, because the
Armenian tragedy was the original Holocaust: Armenians in World War I
were like the Jews in World War II; Turks in 1915 were like the Germans
in the 1940s. Thus, the only moral choice is to condemn the Turks, as we
condemned the Nazis. The logic here is inescapable: it is the only moral
choice, if the charge is true, if Armenians really were helpless scapegoats
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like the Jews, and if Turks really were deliberate, genocidal monsters like
the Nazis. But an analogy is only an emotional appeal, not a rational
argument — let alone a moral one — — unless it actually fits the historical
facts. To judge whether the Holocaust analogy does, we can’t just look at
Jews and Germans in World War II, then at dead Armenians in World War
I, and extrapolate the rest. We have to look at live Armenians and Turks
in 1915; at the desperate, multi-front war Turkey was submerged in, in
that bloody year; and at how ordinary people and government leaders
reacted.
We know what life was like for ordinary people and government leaders in
Germany in 1942-43, when the mass killing of Jews reached industrial
scale. It was orderly and safe; the Nazis were still mostly winning abroad,
and in full, unchallenged control at home. Jews aside, no one starved to
death in Germany then, and no German civilians were massacred or raped
by enemy forces. There were no enemy forces on German soil in those
years. The only enemies at home were the Jews, and they were never a
real threat. They were scapegoats, not objective enemies, and they were
being methodically eliminated, without exception, in all German-controlled
territory. Life in Turkey in 1915 was very different, but, genocide
accusations aside, most Americans know nothing of it. Here, to remedy
that lack, a little history. First, the backdrop to 1915 — a one-paragraph
review of how Turkey got to where she was in that critical year. Then, the
foreground — what was happening in Turkey in 1915, and how Turks and
Armenians responded.
Turkey wasn’t a country in 1915; it was an empire in dissolution, reaching
the climactic endpoint of a century-long decline in wealth, power, and
control over territory. The Ottomans tried many reforms to halt the slide;
all proved too little, too late. By 1915 they had already lost great swathes
of territory in Crimea and the Caucasus, in a series of losing wars with
their giant rival to the east, Imperial Russia. In the west, they lost most of
their European territories in another series of losing wars against a rising
tide of nationalist uprisings in Greece and the Balkans.
In all these lost lands, Turks and other Muslims had been at least a
substantial minority; in many, a clear majority, and everywhere, they
were driven from their homes in large numbers, and often brutalized.
Massacres and rapes were especially common on the eastern front. Czarist
troops and their local allies were no less brutal to conquered Muslim
civilians than their Communist successors were to Christian civilians in the
Ukraine and Eastern Europe, a few decades later. All this sent millions of
Muslim refugees flooding into the Ottoman core we now know as Turkey in
the years before World War I, overwhelming the Ottoman’s waning power
to provide even minimal assistance to many, and seriously eroding their
ability to maintain order in areas farthest from the government in
Istanbul. Then, on November 2, 1914, Imperial Russia declared war on
the Ottomans again, and this time, Imperial Britain and Imperial France
followed suit, three days later.
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That’s the backdrop to 1915. Here’s the foreground. In January, the
French, the British, and Britain’s colonial troops — Australians and New
Zealanders—mounted a major attack on Turkey’s western front at
Gallipoli, the gateway to Istanbul. Fighting there was fierce, and continued
until January 1916, but, on this front, there were relatively few civilian
casualties, and no massacres.
On the eastern front, the situation was grimmer. The czar’s army had
broken through the Ottoman defense lines in the Caucasus, and was
laying waste to cities and villages in Anatolia, sending old refugees fleeing
in terror once more, and adding millions of new refugees to the mounting
toll. Once again, the invading Russians and their local allies often treated
conquered Turkish civilians with great brutality; massacres and rapes
were not rare events. In much of Anatolia, death and destruction was
omnipresent, and for millions of homeless survivors, clean water and food
was scarce to nonexistent. Starvation killed many; raging epidemics of
dysentery, typhus, and cholera killed more. In refugee-flooded areas
behind the ever-changing front lines and on the roads leading to them,
chaos ruled. There was no one to keep order: all available men were
needed at the fronts.
That’s what the Turks were struggling with in 1915, and some Armenians
struggled with them, serving in the Ottoman government, and fighting
side-by-side with Turks in the Ottoman army. Most Armenians who
demonstrated this kind of loyalty to the Ottoman state came from
Istanbul, Izmir, and Aleppo; the wives, children, and elderly they left
behind when they went off to war were not driven from their homes or
subjected to massacres. After the war, these men collected their veteran’s
pensions, just as other veterans did; some of their descendants live there
still.
But Armenians were hardly immune to the fierce currents of nationalism
sweeping the region in the late 19th and early 20th century. In eastern
Anatolia and the Caucasus, especially, many Armenians on both sides of
the border saw the Russian invasion as their great chance to recreate
their ancient Christian kingdom in Anatolia, with the aid of the Czar’s
mighty Christian army. Armed Armenian nationalist groups — the
Dashnaks, the Hunchaks, and others — saw Armenians who fought for the
Turks as traitors to the Armenian cause; many still do. Nationalist
Armenians were at war with the Turks in 1915, and the Armenian generals
and guerilla leaders who commanded them are still honored as Armenian
heroes today. Military leaders like Generals Andranik Oznanian, Garegin
Nzhdeh, Drastamat Kanahyan (“General Dro”), and Garo Pasdirmaijan
(“Armen Garo”) are largely unknown to Americans whose knowledge of
Armenian history is limited to the orthodox genocide literature, but wellknown by Armenians. Here, again, the analogy to the Jews of the
Holocaust simply does not fit. There are no statues to the Jewish generals
who fought the Nazis in Germany in 1942-43, because there were none.
In 1915, Armenian generals were in the forefront of the Russian invasion:
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some led Russian troops; others led special Armenian battalions, made up
of Armenian volunteers from both sides of the border; still others
organized Turkish-Armenian military units be-hind the lines, capturing
Anatolian cities like Van, even before the Russians arrived, joining the
Russians in capturing Bitlis, Mus, and many other Turkish towns and
villages, massacring Turks in a number of those places, before Ottoman
reinforcements recaptured them in a long, bloody series of seesaw battles
that raged throughout eastern Anatolia in 1915. Some Turkish civilians
responded by massacring Armenians, and wild, outlaw tribes of
Circassians and Kurds preyed on hapless civilians in both groups.
Of course, nothing justifies any of these massacres, but the claim that
Ottoman government leaders ordered any of them is belied by the
frequency with which, when they could, they tried and punished men
responsible for them: not just Armenians, but many Turks, too, including
government officials and military men found guilty of failing to protect
civilians. But the Ottoman government in 1915 was no fount of wisdom. It
was the product of a series of mutinies, coups, and countercoups that
began in 1908, deposing one Sultan and installing another, most of whose
rapidly eroding powers were seized in 1913 by three rebel leaders, Talat,
Cemal and Enver. And in 1915, that triumvirate made a decision that
resulted in many civilian deaths. They decided to deal with the civil war in
eastern Anatolia by ordering Ottoman soldiers to march all Armenians out
of the area, and resettle them in the Ottoman city of Aleppo, in what is
now Syria.
Orders were given to distribute food and water as needed, and to protect
the marchers. But, due to the chaos of war, the dearth of supplies, the
critical shortage of troops needed at the fronts, and the competing
tragedies playing out all around them, there was no chance that the
transfer plan could be carried out humanely. It turned into a death march,
comparable to the one our soldiers endured on Bataan in World War II,
but made worse in the Armenian case by the fact that many of the
marchers were the women, children, and old people left behind. Many did
not survive the horrors of the trip. Still, we don’t call the Bataan death
march a genocide, and there is even less reason to claim the Armenian
death march was intended as such. If the Ottomans wanted to kill all
Armenians, they would not have exempted Armenians from Istanbul,
Izmir, and Aleppo from the transfer order, along with others serving in
government and the military. Mustafa Kemal, the hero of Gallipoli who
founded the modern Turkish Republic in 1923, had a more cogent view:
he saw the triumvirate as incompetent, and Enver, especially, as a
dangerously unrealistic commander whose poorly conceived plans resulted
in the slaughter of many Ottoman soldiers; and he saw the Armenian
transfer plan as more of the same.
The bottom line here is that in actual historical fact, Turks were not like
Nazis; Armenians were not like Jews; and attempts to convince Americans
that they were are propaganda, not history. The Armenian tragedy was
real and terrible, but it was not the only terrible tragedy in Turkey in 1915
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and it wasn’t genocide; it was that in the midst of a wider war that
brought death and destruction to millions on all sides, nationalist
Armenians fought a war to claim a piece of Turkey for a country of their
own, and lost. Later, they got a state of their own, but its development
has been stunted from that day to this by high levels of poverty,
corruption and political violence. If Armenians would accept their share of
responsibility for the tragedies of 1915, trade with their increasingly
prosperous Turkish neighbors could do much to alleviate that poverty.
Some in Armenia have long wanted to do that, but most government
leaders — and the powerful Armenian diaspora community those leaders
rely on — have always insisted, instead, on demonizing Turks and
whitewashing all Armenian actions in World War I. And, although they
proved incompetent at governing, they achieved great success as
propagandists. In this, Armenians are very similar to Palestinians; very
different from both Jews and Turks.
And the urgent questions that these facts raise for us are these: How did
a narrative so far from the facts gain such wide currency and power in
contemporary America? What can we do to make ourselves less
vulnerable to specious narratives, promoted by other groups who fail at
governing, but excel at propaganda?
— Barbara Lerner is a frequent NRO contributor.
http://article.nationalreview.com/print/?q=OTAxNThjN2UyZjExNmRhOTY1
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ALLEMAND
Neuerdings gewaltbereit
Türkische Extremisten überraschen die Politiker. Die Grauen Wölfe
werde man nun verstärkt in den Blick nehmen, erklärt die
Sprecherin von Innensenator Körting.
29.10.2007 21:02 Uhr
Eine Woche ist es her, dass Innensenator Ehrhart Körting (SPD) ganz
gelassen über den Konflikt zwischen Türken und Kurden sprach. Er rechne
in Berlin „nicht mit gefährlichen Aktivitäten“ von Sympathisanten der
kurdischen PKK, sagte Körting am Dienstag vergangener Woche nach der
Senatssitzung. Kundgebungen erwarte er durchaus für den Fall, dass der
Konflikt sich zuspitze, aber keine gewalttätigen Demonstrationen. Körtings
Sprecherin Nicola Rothermel erklärte die Äußerung gestern damit, dass
die Attacken rechtsextremistischer Türken auf die Kurden am Sonntag „in
der Tat etwas Neues“ waren: Die randalierende Gruppe von 200
Jugendlichen, die mit den türkischen Grauen Wölfen sympathisierten, sei
nie aufgefallen. Man werde sie nun verstärkt in den Blick nehmen.
Nur die Innenpolitiker der CDU-Fraktion kritisierten, dass Körting „das
Gewaltpotenzial der türkischen Nationalisten völlig falsch eingeschätzt“
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habe. Der CDU-Innenpolitiker Frank Henkel fordert von Körting Auskunft
über Sicherheitskonzepte für den Fall, dass der Konflikt zwischen Türken
und Kurden weiter eskaliert.
Demgegenüber warnte der Grünen-Innenpolitiker Benedikt Lux davor, „die
Stimmung anzuheizen“. Falsch sei es, von einem „Gewaltexzess“ zu
sprechen. Auch der FDP-Innenpolitiker Björn Jotzo will erst einmal genau
wissen, wie es zu den Zusammenstößen bei der Kundgebung kam, bevor
er Körting irgendwelche Vorhaltungen machte.
Der innenpolitische Sprecher der SPD-Fraktion, Thomas Kleineidam,
forderte die Vertreter türkischer und kurdischer Berliner auf, das Gespräch
zu suchen. Sie müssten die Brücken bauen, die es in ihrer Heimat nicht
mehr gebe. Udo Wolf, Innenpolitiker der Linksfraktion, sagte,
„selbstverständlich“ habe Körting sein volles Vertrauen. Die Polizei will
nun, wie ein Sprecher sagte, verstärkt in den einschlägigen Stadtgebieten
„aufklären“ und Präsenz zeigen. wvb.
(Erschienen im gedruckten Tagesspiegel vom 30.10.2007)
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Polizei-Justiz-PKK-Kurden-NeukoellnKreuzberg;art126,2409608
Auch heute wollen Kurden demonstrieren
Der Konflikt zwischen Kurden und Türken kocht auch in Berlin
weiter hoch. Heute und am Wochenende sollen weitere
Demonstrationen stattfinden. Migrantenvertreter rufen zu
Gewaltfreiheit auf.
Die Berliner Kurden und ihre Unterstützer verstärken ihren Protest auf
Berlins Straßen. Für den heutigen Freitag hat ein "Bündnis revolutionärer
Organisationen und Kommunistischer Parteien aus der Türkei“ am
Kottbusser Tor in Kreuzberg eine Kundgebung gegen "Faschismus,
Rassismus, Kriegsterror der türkischen Armee in Kurdistan“ angekündigt.
Der Polizei liegen über die Veranstaltung allerdings keine Informationen
vor.
Bis gestern Nachmittag war die Kundgebung noch nicht gemeldet. Wie
berichtet, wollen auch an diesem Sonntag Gruppen aus dem PKK-Milieu
am Hermannplatz protestieren. Dort und später am Kottbusser Tor waren
bereits am vergangenen Sonntag rechtsradikale Türken mit Kurden
aneinandergeraten. Kenner der türkischen und kurdischen
Extremistenszene befürchten nun, die PKK sehe sich nach den
Ausschreitungen als "Verlierer“ und wolle ihren Ruf als harte und
kämpferische Organisation wiederherstellen.
Türken und Kurden rufen gemeinsam zu friedvollem Miteinander
auf
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Die Sorge ist nicht unberechtigt. Die kurdische Zeitung "Yeni Özgür
Politika“ veröffentlichte gestern eine Stellungnahme der CDK. Die
Nachfolgeorganisation der in Deutschland verbotenen PKK warnte
Vertreter der türkischen Organisationen und die Regierungsvertreter der
Türkei in der EU vor weiteren Angriffen von türkischen Nationalisten auf
kurdische Demonstranten. Andernfalls sei die türkische Seite
verantwortlich für weitere Eskalationen.
Unterdessen appellieren der Türkische Bund Berlin-Brandenburg und der
Vorsitzende der Kurdischen Gemeinde in Berlin, Riza Baran, an alle
türkischen und kurdischen Berliner, sich für ein friedvolles Miteinander
stark zu machen. "Krawalle und Gewalt lösen keine Probleme“, heißt es in
einer gemeinsamen Erklärung. Zudem versuchen Politiker mehrerer
Parteien zwischen türkischen und kurdischen Vereinen zu vermitteln. (suz)
(Erschienen im gedruckten Tagesspiegel vom 02.11.2007)
http://www.tagesspiegel.de/berlin/Demonstrationen-Kreuzberg-KurdenTuerken;art270,2411767
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lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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TEMOIGNAGES
Armin Wegner et le génocide arménien :
http://www.collectifvan.org/article.php?id=4287
Serge Klarsfeld :
http://www.youtube.com/watch?v=LWAAHiHmc3I
ARMENIE MON AMIE : LE SITE OFFICIEL
http://www.armenie-mon-amie.com
AGENDA TV, RADIO & CINEMA
AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Agenda Media :
Novembre 2007
Sam 3/11
Découvrir le monde:
Turquie:
Proche-Orient, proche Europe.
07h50-08h44
Voyage
Les détectives de l'Histoire
Qui a voulu tuer Jean-Paul II?
13h55-14h49
France 5
Milosevic:
un dictateur très moderne
21h40-22h34
Toute L'HISTOIRE
Dim 4/11
Histoire du peuple juif
L'Exode.
09h00-10h39
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Histoire
Milosevic:
un dictateur très moderne
09h45-22h34
Toute L'HISTOIRE
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - "La Reine Anahide", conte d'Arménie
www.collectifvan.org
La Reine Anahide
Conte d’Arménie d’après un conte original de Ghazaros Aghayan
Adapté par Hugues Beaujard
Illustré par Séta Papazian
Aux Editions du Bonhomme Vert
En vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies :
Fnac, Cultura, Librairies enfantines, Amazon…
Prix éditeur :15 Euros
Un livre entièrement dessiné à la petite souris…
Le prince Vatchakan, héritier unique du royaume arménien, inquiète ses
parents : il rêve de consacrer sa vie à l’étude, retiré dans un couvent.
Un jour de chasse, cherchant l’eau et la fraîcheur d’une fontaine, son
regard croise les beaux yeux noirs d’Anahide. Le coeur du prince
s’enflamme ! Mais il ne suffit pas d’être un beau prince pour épouser
Anahide…
Dans la tradition orale arménienne, l’histoire de la Reine Anahide est l’un
des contes les plus populaires.
Copyright © 2007, Editions du Bonhomme Vert (30300 Comps)
Avec le soutien financier de la Ville de Marseille: (Politique de la
ville) et la Mairie des 11ème et 12ème arrondissements, et en
partenariat avec l'école privée Hamaskaïne et l'association Art Est
Ouest ([email protected]). Cet ouvrage a été publié avec le
concours du Conseil Régional Languedoc-Roussillon
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Les Editions du Bonhomme Vert
408 Chemin du Mas de Boyer
30300 Comps
[email protected]
A propos de… :
Hugues Beaujard
Si j’ai écrit ce conte, c’est la faute à beaucoup de monde ! il est bien
naturel que je les dénonce : en premier lieu, c’est la faute à Marie-Jo
Moussu, ma conseillère pédagogique préférée : elle voulait que nos chers
écoliers marseillais découvrent la culture arménienne.
Puis ce fut la faute à Séta Bibérian, la très dynamique directrice de l’école
Hamaskaïne de Marseille : elle a tout de suite été partie prenante.
Elles souhaitaient que j’écrive une nouvelle version du conte, en m’incitant
à partir d’une nouvelle traduction. Et Sosse et Simon Manakian, et Séta
Bibérian, fautifs parmi les fautifs, réalisèrent la traduction, qui fut la
matière première de mon adaptation.
Fautifs aussi, Marina et Wladimir Marine et Artak Karapetyan de
l’Association Art Est Ouest : soutenus par la politique de la ville de
Marseille, ils organisent des échanges culturels entre la France et
l’Arménie. Ce livre est l’un des fruits de cet échange.
C’est la faute à Séta Papazian, bien sûr, sans les illustrations de qui,
l’éclat de ce fruit serait bien moindre.
Et à notre éditrice qui réalisa le bel objet que vous avez entre les mains.
Enfin, c’est la faute à Suzanne, Nazéli, Astrig et André Berbérian qui, de
Marseille à Erevan, n’ont pas ménagé leurs efforts pour que je découvre
l’Arménie, ce très beau pays, passerelle foisonnante de culture entre
l’Orient et l’Occident !
Séta Papazian
Née à Paris en 1956, Séta Papazian a suivi l’enseignement de l’Ecole
Sornas, de l’Esag Penninghen et de l’Ensad de Paris (Arts Déco). Au terme
de ce parcours artistique, elle a illustré : L’Alphabet Arménien à colorier
(Editions La Noria, 1977 et Editions Entente, 1989), La goutte de miel
(Editions Parenthèses, 1980, primé à la Foire internationale du Livre de
Leipzig), Grégoire (Collection «un prénom, un saint», Editions Fleurus,
1990).
Actuellement Directrice de la Communication auprès de la SSII Groupe
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Infodis (France), elle a travaillé comme infographiste et formatrice en PAO
dans le domaine de la publicité.
Elle a également enseigné au Collège arménien de Sèvres, où elle a été en
charge du Cours Préparatoire durant six années.
Engagée dans la défense des droits de l’homme, Elle anime depuis 2004 le
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
www.collectifvan.org dont le siège est à Issy-les-Moulineaux (92).
Descendante d’une dynastie de peintres arméniens par son arrière-grandmère maternelle, Sophie Hovnatanian, Séta Papazian espère mettre à la
portée des jeunes générations, un art pictural arménien, revisité par les
techniques du numérique.
Agenda - Le Fou de Raffi
L’un des romans majeurs de Raffi, dont l’oeuvre est inédite en France.
Une fresque épique qui, écrite en 1880, s’ouvre sur les massacres
d’Arméniens perpétrés par les Turcs et les Kurdes en Anatolie durant la
guerre russoturque de 1877-1878.
Mais l’essentiel tient en un long retour sur la montée de l’oppression subie
dans leur vie quotidienne par les Arméniens, dont Raffi décrit de l’intérieur
les villages, les moeurs, les coutumes, la mentalité, les relations qu’ils
entretiennent avec les autres populations d’Anatolie. Il le fait avec un rare
sens de la mise en scène et de la progression dramatique, faisant vivre
des personnages d’une étonnante épaisseur, tels ce « * fou » de Vartan et
sa bien-aimée Lala, le patriarche Khatcho, le machiavélique Thomas
effendi ou le fougueux monsieur Doudoukdjian.
C’est au XIXe siècle que se noue le funeste destin des Arméniens. Témoin
ce roman historique du « Zola » arménien, paru en 1880. Il s’agit du
premier texte de Raffi traduit en français. Une révélation. Ce livre a été
traduit et publié avec le concours du Centre national du livre. Il paraît
alors que la France célèbre « l’année de l’Arménie » qui prendra fin à la
mi-juillet.
Nous pouvons naturellement, si vous le souhaitez, vous mettre en relation
avec son traducteur, Mooshegh Abrahamian, qui a pris l’initiative de
traduire en français ce roman majeur de Raffi.
Jean-Marc Pennetier – [email protected] –
04.70.45.72.50 – 06.74.53.38.80
Tintin 2 - Le Temple du Soleil
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LA SOUSCRIPTION EST OUVERTE POUR LE TEMPLE DU SOLEIL en
arménien
Parution prévue pour début Juillet 2007
Souscrivez maintenant pour être sûr de recevoir votre exemplaire en
avant-première.
"Les 7 Boules de Cristal" fut le premier album de Tintin traduit en
arménien. Après le succès incontestable de ce premier album, voici à
présent la suite de cette histoire avec /Le/ /Temple du Soleil./
Couverture cartonnée, envoi postal protégé.
*Nouveau !* *Possibilité de payer par CB ou Mastercard (système
sécurisé PayPal)*
Ou bien par chèque ou virement bancaire.
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(barèmes indiqués sur la page). En cas de doute contactez nous par
courriel nous vous indiquerons le montant exacte de la transaction.
*Prisoners of Sun in Armenian
Public sales date : June28, 2007
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*After the first translation in Armenian of /The 7 Cristal Balls/ which
encountered a real success
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adding 1€ vignettes in their caddies.
If you have a doubt send us an email and we will indicate you the exact
amount of transaction.
*
*
Cordialement,
Best regards,
L'Equipe Tintin en arménien
www.tintinenarmenien.com
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Agenda - « Les Khatchkars entrent au Louvre »
Un film documentaire « Les Khatchkars entrent au Louvre » vient d'être
réalisé, nous vous proposons de le découvrir à travers le DVD dont ciaprès le résumé :
- Aventure du transport des Khatchkars (croix en pierre) depuis l'Arménie
et le Kharabagh jusqu'au Musée du Louvre à Paris pour l'exposition "
ARMENIA SACRA" où ils seront présentés au public pour la première fois.
- Parcours d'un artiste plasticien d'origine arménienne parti découvrir ses
origines en réalisant des empreintes au fusain des khatchkars sur ses
toiles.
C'est le seul film labellisé « Arménie mon amie » pour l'année de
l'Arménie.
Sa seule diffusion sous forme DVD en fait un objet unique; le thème du
transport des « Khatchkars » renforce cette idée et en fait un produit
culturel original. ( jacquette du DVD en pièce jointe)
BON DE COMMANDE ( cocher la case correspondante)
Société :…………………………………………………Nom :……………………………………
Adresse : ……………………………………………………………………………………………
Téléphone : ……………………………e-mail :……………………………………………………
A imprimer et à renvoyer par courrier au G2IA- 91 rue Blomet 75015
Paris, accompagné de votre chèque d'acompte à l'ordre de "Evasion
Video":
O Lot de 25 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 50 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 100 DVD : 18 Euros HT l'unité frais de port inclus
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O Lot de 500 DVD : 12 Euros HT l'unité frais de port inclus
O Lot de 1000 DVD : 10 Euros HT l'unité frais de port inclus
Plus sur devis
O Personnalisation de la jaquette : +300 Euros (bandeau avec mention :
« Ce DVD vous est offert par la société …… »
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Ci-joint un chèque de 50 % à la commande, le solde à réception des DVD
( tva 19.6%).
Délai de livraison : 3 semaines après réception du chèque d'acompte.
Signature : Cachet de l'entreprise :
Agenda - Témoignage chrétien : VOYAGE Papier
d'Arménie
Témoignage chrétien
Sommaire
du numéro 3272 du 25 octobre 2007
VOYAGE
Papier d'Arménie
par Ivan du Roy
Papier d’Arménie
Aux confins de l’Occident, la jeune république d’Arménie trace tant bien
que mal son chemin. Enclavé entre les puissances russe, turque et
iranienne, le pays commence tout juste à s’ouvrir au tourisme. Le
parcourir à pied permet de découvrir un étonnant patrimoine historique et
spirituel.
Pas de doute, nous sommes bien dans une ancienne république socialiste
soviétique. À Erevan, les vieilles Lada n’ont pas encore été détrônées par
les rares Mercedes. Quelques faucilles et marteaux en fer forgé ornent
encore l’entrée des larges bâtiments officiels qui encadrent la Place de la
République. Elles n’ont pas subi le même sort que la statue de Lénine en
basalte remplacée par un parterre de fleurs. .. La suite dans TC
Liste des points de vente
Dans son édition datée du 25 octobre, l’hebdomadaire Témoignage
chrétien propose :
PAPIER D’ARMÉNIE
Un long reportage de 10 pages, dans lequel Ivan du Roy nous propose de
découvrir diverses facettes de l’Arménie d’aujourd’hui :
* Carnet de route : d’Erevan au lac Sevan en passant par Djermouk,
Sisian et Martuni.
* Randonnée : dans le Caucase (Gorges de Garni, autour de la ville de
Sissian ou du lac Sevan)
* Culture : gastronomie (vins de la région de Vayots Dzor, pain lavash...)
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la musique
* Patrimoine architectural et religieux : musée des manuscrits anciens
(Erevan), monastères de Khor Virape (lieu de départ de la
christianisation), de Novarank et de Tatev, histoire des khatchkars.
* Histoire et politique : histoire religieuse, genèse et raisons du génocide
de 1915, enjeux géopolitiques actuels d’un pays coincé entre la Russie, la
Turquie et l’Iran.
Ce numéro de Témoignage chrétien sera en vente du 25 octobre au 6
novembre.
Notre titre n’est pas présent dans tous les points de vente. La diffusion de
ce numéro sera renforcée dans les principales zones d’implantation des
communautés arméniennes.
Rens. : 01 42 46 02 20 ou www.trouverlapresse.com
On peut également commander ce numéro au 01 44 83 82 82.
Témoignage Chrétien, 49 rue du faubourg Poissonnière - 75009 Paris
E.T.C , Société anonyme, au capital de 249.671 €. RCSParis B 582
130 670
http://www.temoignagechretien.fr/journal.php?ref=copyright
Agenda - Arméniens et Grecs en diaspora : approches
comparatives
Arméniens et Grecs en diaspora : approches comparatives. Actes du
colloque européen et international organisé à l'E.F.A. (4-7 octobre 2001).
Edités par BRUNEAU (M.), HASSIOTIS (I.), HOVANESSIAN (M.)et
MOURADIAN (C.). XI-615 p., 10 fig., 9 cartes, 2007, (1650 g)
Les Arméniens et les Grecs appartenant au même espace impérial
pluriethnique byzantin puis ottoman, entre Europe et Asie, ont été
confrontés aux mêmes contraintes nées de l’apparition des Etats-nations.
Leur tropisme ancien les amenant à se disperser en diasporas marchandes
sur le continent eurasiatique ne s’est-il pas appuyé sur un lien
communautaire dont la dimension religieuse a toujours été fondamentale
?
Les massacres et génocides dont ils ont été victimes, de la fin du XIXe
siècle à la première guerre mondiale, ont beaucoup contribué à renforcer
leur dispersion en deux diasporas mondiales.
Cet ouvrage aborde la plupart des dimensions de ce phénomène : la
famille et la parenté, les réseaux associatifs et entrepreneuriaux, les
identités ethno-culturelles dans leurs rapports à la langue et à la
littérature, les iconographies et la mémoire, le rôle que l’Etat-nation grec
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ou arménien entend jouer vis-à-vis de ses périphéries diasporiques, les
mobilités et la multipolarité...
La mise en regard de ces deux peuples-monde ne contribue-t-elle pas à
éclairer la complexité de deux processus de dispersions migratoires
provenant d’un même espace d’origine, aboutissant souvent dans les
mêmes pays d’accueil, mais conservant chacun leurs spécificités politiques
et culturelles ?
AUTEUR(S) : BRUNEAU (M.), HASSIOTIS (I.), HOVANESSIAN (M.),
MOURADIAN (C.).
PRIX : 85 euros
http://www.deboccard.com/francais/Rub/Nouv.htm
Agenda - Mémoire orale des Arméniens de Marseille
L’association Paroles Vives réalise depuis septembre 2006 une campagne
de collectage de la mémoire orale des arméniens de Marseille et des
Bouches du Rhône.
Nous recueillons les récits de vie et les souvenirs familiaux afin de créer
une collection d’archives sonores publiques inédites auprès des Archives
Départementales des Bouches du Rhône.
Il s’agit de laisser pour les générations futures, un témoignage unique
d’une des facettes de la culture et de l’histoire régionale.
L’association travaille en partenariat avec les Archives Départementales
13 et la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme.
Toute personne désireuse d’apporter son témoignage peut prendre contact
avec Corinne Cassé, directrice de l’Association par téléphone
06.98.26.00.80
par mail : [email protected]
Tous les renseignements sur :
http://parolesvives.over-blog.fr
Agenda - « Comprendre les génocides du XXème
siècle : Comparer-Enseigner »
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Pour aborder, avec les élèves de collège et de lycée français, le sujet des
génocides du XXème siècle, les deux professeurs d’histoire-géographie,
proposent dans ce livre une approche pédagogique novatrice, ce qui
permet de mieux faire comprendre la singularité, mais aussi l’universalité
de ces crimes de masse.
Plusieurs spécialistes de renom contribuent également à une meilleure
compréhension de la notion de génocide et des phénomènes de
négationnisme.
Rappelons que Barbara Lefebvre est une des responsables de la Ligue
Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) au niveau
national et coopère activement avec le CCAF et les organisations
concernées pour la lutte contre le négationnisme.
http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=278
Agenda - Ouvrage hors-série de référence: « Tout
sur l’Arménie »
« TOUT SUR L’ARMÉNIE »
A l’occasion de la clôture de l’Année de l’Arménie,
France Arménie édite un ouvrage hors-série de référence
Il est vivement recommandé de lire ce « Tout sur l’Arménie » pour y voir
clair.
« …. Avec ses 3000 ans d’histoire officielle (5000 selon certaines fouilles),
ses douze capitales successives ou simultanées, ses quatre lieux saints,
ses deux variantes d’une même langue et surtout près des trois quarts
d’arméniens vivant hors de « leur » patrie, l’Arménie a une sérieuse
tendance à brouiller les frontières. Du coup, un « guide » socio-culturel,
économique, politique et géopolitique comme celui-ci n’est pas de trop
pour s’y retrouver … »
Varoujan Sarkissian, Rédacteur en chef
Le patrimoine architectural, les relations franco-arméniennes, l’évolution
de la société arménienne, les défis régionaux, internationaux et
environnementaux qui s’ouvrent à elle pour ce 21è siècle … sont autant de
sujets traités sur le fond, au travers de 118 articles abondamment
documentés, proposés par 58 auteurs et intervenants spécialisés,. Les
annexes reprennent en complément les données d’histoire, de géographie,
de société.
Cet ouvrage de référence de 324 pages (24x32 cm, richement illustré)
prend la forme d’un magazine haut de gamme, servi par une conception
graphique moderne, vivante, très agréable à consulter et indispensable à
conserver.
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L’ouvrage est disponible auprès de l’éditeur FRANCE ARMÉNIE , au prix de
30 € (port compris) .
Possibilité d'achat sécurisé en ligne sur le site de France Arménie:
www.france-armenie.fr
Contact :
Nicole Kenderian 05 56 32 37 91 ou 06 17 74 30 63. e-mail:
[email protected]
ou par courrier au 17 place Ferrandière, 69003 Lyon
Contact presse :
Sylvie Perret– [email protected]
Agenda - Parution de l'ouvrage : "Histoire du peuple
arménien "
Gérard Dédéyan
Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre
Histoire des Arméniens
Prix (TTC) : 30.00 €
Année de Parution : 2007
Editeur : PRIVAT
Langue : FR
Nombre de Pages : 1008
Avis du libraire :
Nouvelle édition de l'ouvrage paru aux éditions Privat en 1982 sous le titre
Histoire des Arméniens. Œuvre d'une équipe internationale (France, Italie,
Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Arménie) d'universitaires de renom,
elle est la seule étude exhaustive, en français, sur l'histoire trimillénaire
des Arméniens. L'ouvrage a été largement complété pour le quart de
siècle décisif aboutissant à l'année 2006, et scrupuleusement mis à jour
pour les périodes précédentes (avec un chapitre additionnel sur la
première République d'Arménie, 1918-1921). À noter : on célèbre – de
septembre 2006 à juillet 2007 – l'Année de l'Arménie en France.
Biblioteca, Paris
Mot de l'éditeur
Vieille nation, mais jeune État», le peuple arménien, vieux de trois
millénaires, a vu son indépendance restaurée en 1991 à la suite de
l'implosion de l'Union soviétique. Jusqu'au XIVe siècle, dans la région
montagneuse à laquelle ils ont donné leur nom et en Cilicie, leur deuxième
foyer, les Arméniens se sont acharnés à défendre leur liberté contre leurs
adversaires venus de l'est et de l'ouest. Privés d'État (mais non
d'autonomies locales) pendant plus de cinq cents ans, ils ont au moins su
maintenir leur identité confessionnelle et culturelle, grâce à une religion
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officielle, le christianisme, et à un alphabet spécifique qui garantit la
pérennité de leur
langue.
Le XXe siècle porte l'empreinte tragique du génocide, perpétré par le
gouvernement jeune-turc en 1915, qui accélérera le processus
diasporique. Le début du troisième millénaire, avec la reconnaissance de
cette extermination par, entre autres, une loi de la République française
en 2001, suscite à nouveau l'espoir des Arméniens. Œuvre d'une équipe
internationale d'universitaires de renom, l'Histoire du peuple arménien
prend en compte l'importance décisive de ce dernier quart de siècle, ce
qui fait de ce livre la seule étude exhaustive publiée en langue française.
Cet ouvrage est riche de vingt-quatre cartes réalisées par les meilleurs
spécialistes de géographie historique de l'Arménie.
Gérard Dédéyan est professeur d'histoire médiévale à l'université de
Montpellier-lll et membre à l'étranger de l'Académie nationale des sciences
d'Arménie. Il a déjà publié plusieurs travaux portant sur ce sujet, dont Les
Arméniens, histoire d'une chrétienté (Toulouse, Privât, 1990), Les
Arméniens entre Grecs, musulmans et croisés (Lisbonne, Fondation
Calouste-Gulbenkian, 2003), prix Schlumberger de l'Académie des
inscriptions et belles-lettres en 2006.
Ouvrage édité dans le cadre d'«Arménie, mon amie, année de l'Arménie
en France
Extrait du livre :
Avant les Arméniens : les Ourartéens, guerriers et bâtisseurs
LES ORIGINES
Pour comprendre le patrimoine culturel du royaume d'Ourartou (ou de
Van), il faut se pencher sur les débuts de l'histoire des Hourrites, race
dont le rôle dans le Proche-Orient ancien reste encore à évaluer. Bien que
les liens linguistiques entre l'ourartéen et le hourrite puissent difficilement
être mis en doute, il serait inexact d'assimiler l'ourartéen au hourrite de la
dernière période. Lors de la création de l'État d'Ourartou, les Hourrites
s'étaient divisés depuis longtemps en plusieurs groupes, ne partageant
plus désormais une culture commune ; mais il n'en avait pas été toujours
ainsi.
La première manifestation de la race hourrite au Proche-Orient doit être
recherchée du côté de l'ancienne culture de la Transcaucasie, qui
s'étendait sur une vaste zone allant du Zagros central (en Iran occidental)
au Caucase, et de la République de Géorgie à la région de Malatya
(Mélitène). Pendant longtemps, les divergences locales furent bien moins
apparentes que l'unité de cette zone remarquablement vaste. Les origines
de cette culture se perdent dans la préhistoire : comme pour l'Ourartou de
nombreux siècles plus tard, les zones de plus grande prospérité et de plus
longue occupation dans le temps étaient situées sur les bordures et non
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sur les hauts plateaux du centre, balayés par le vent. Les témoignages de
la céramique semblent désigner la vallée de l'Arak's comme un possible
point de départ pour l'ancienne culture transcaucasienne ; mais il serait
imprudent de supposer qu'elle ait eu sa seule origine dans cette zone
assez restreinte. La population, nomade, s'était déjà plus probablement
dispersée sur cette vaste zone, ne laissant aucune trace observable sur le
plan archéologique, avant d'adopter un mode de vie sédentaire, durant le
IVe millénaire avant notre ère.
Ce fut seulement lorsqu'ils souffrirent trop du manque de ressources
qu'une partie des peuples de la Transcaucasie ancienne émigrèrent audelà de leur monta gneuse terre natale, en Syrie et en Palestine à l'ouest,
et dans la région du Zagros central à l'est. L'assimilation de ces
populations aux Hourrites ne peut être prouvée de façon certaine ; mais il
n'y a pas de meilleure théorie et il n'existe aucune autre identité plausible
qui puisse être suggérée pour ces anciens Transcaucasiens.
Agenda - Nouveautés sur le site du GAB - Economie
de l'Arménie et du Sud Caucase
Dernières mises en lignes sur
Last updating on
www.gab-ibn.com
Le site de l'économie arménienne
The web-site of the armenian economy
-----Nouvelles économiques hebdomadaires en bref : 17 - 23 Septembre 2007
Weekly economic news in brief :17 - 23 September 2007
-----Sud Caucase - une sélection de la presse internationale :
16 au 31 août 2007 - 1er au 15 septembre 2007
South Caucasus - a selection of international newspapers :
16th to 31st August 2007 - 1st to 15 th September
-----Bulletin mensuel n° 17 : Septembre 2007
Monthly bulletin n° 17 : Septembre 2007
Bulletin périodique téléchargeable gratuitement sur le site
www.gab-ibn.com
Agenda - La revue Ant a 40 ans, les éditions Belge
ont 30 ans
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Le 27 octobre 2007 à la Foire du Livre d'Istanbul
Orateurs: Yalccedilin Yusufoglu,
Faruknbsp; Pekin, Ragip Zarakolu
Agenda - 10 Novembre: « Les khatchkars d’Arménie
:quand la foi s’inscrit dans la pierre »
Escales en Arménie
Accolades et le service culturel de Fontenay aux roses seraient heureux de
vous rencontrer lors de la conférence :
« Les khatchkars d’Arménie :quand la foi s’inscrit dans la pierre »
donnée par Monsieur Patrick DONABEDIAN, professeur historien de l’art
en poste à Aix en Provence
Médiathèque de Fontenay aux Roses
Place du château Ste Barbe
Samedi 10 Novembre 2007 à 15H00
Cette conférence abordera l’esthétique des khatchkars avec à l’appui le
documentaire tourné par Alain TYR sur la venue de khatchkars d’Arménie
pour l’exposition du Louvre ARMENIA SACRA ;Alain Tyr nous honorera de
sa présence .
Retrouvez ces informations sur www.accolades-armenie.net
Ou Service culturel :01 41 13 52 01
Agenda - 11 novembre: Journée du livre arménien
"Les Yeux Fertiles" au Toboggan à Décines
LE TOBOGGAN DES CADEAUX ARMENIENS
à partir de 14h00 (Entrée Libre)
LIRE - ECOUTER - VOIR - OFFRIR
Toutes les nouveautés du livre arménien
Marché de Noël de la Croix-Bleue
DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2007
Au TOBOGGAN, 14 avenue Jean Macé à Décines
FILM – DIAPOSITIVES & DÉBAT
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à 15h30 (Film et Diapos : Participation de 5 euros)
L’ESCALADE DE L’ARARAT
Davide D’AMBROSI
LA RENAISSANCE DE CHOUCHI
Hovannès GUEVORKIAN,
représentant du Haut-Karabagh en France
Maison de la Culture Arménienne
15, rue du 24 Avril 1915 - 69150 Décines
Tél. 04 78 49 42 97 - [email protected]
http:// www.mcadecines.com
Agenda - 11 novembre: Journée du livre arménien
« LES YEUX FERTILES » : le toboggan des cadeaux arméniens
DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2007
Au Toboggan – 14 avenue Jean Macé à Décines
Pensez à offrir des livres en cadeaux de noël !!!
LIVRES - FILMS - DEBAT
à partir de 14 h :
expo-vente de livres, CD , DVD
à 15h30 :
Films sur « Chouchi » et « l’escalade de l’Ararat »
Débat
P.A.F : 5 €
Renseignements à la Maison de la Culture Arménienne de Décines au :
04.78.49.42.97
Agenda - Phonéthon 2007: Ensemble construisons
l'avenir de l'Arménie
Fonds Arménien de France
Ensemble construisons l'avenir de l'Arménie
Du 15 au 18 novembre participez au
Phonéthon 2007
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Faites vos dons au
N Azur 0 810 02 04 04
Coût d'un appel local
66% de vos dons
déduits de vos impôts
www.fondsarmenien.net
Agenda - 17 novembre: Grande soirée Arménienne
Grande soirée Arménienne
organisée par
La Troupe de Danse Ani
Pour clôturer l’Année de l’Arménie
après l’énorme succès remporté
au Dôme de Marseille lors du Concert
« Couleurs d’Arménie » d’Ara Gevorgian
Samedi 17 Novembre 2007
à partir de 21 heures 30
Animation D.J.
Ambiance
M.AJ.C. 12 / 14, rue St Bazile – 13001 MARSEILLE
Tél.: 04 91 50 15 09
Réservations: 04 91 50 15 09
P.A.F 10 €uros
Agenda - « Quel avenir pour les chrétiens d’Orient ?
»
Vendredi 16 et samedi 17 novembre 2007
Colloque international organisé par l’Institut européen en sciences des reli
gions (IESR) et l’École pratique des hautes études (EPHE)
Sous le parrainage du ministère des Affaires étrangères et européennes
En partenariat avec l’Alliance française et l’Institut du monde arabe
Avec le soutien du Monde des religions
Comité d’organisation
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– Régis Debray, président d’honneur de l’IESR
– Bernard Heyberger, EPHE‐ IUF, conseiller scientifique
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
–
Vendredi 16 novembre : Alliance française, 101 boulevard Raspail 75006
Paris.
–
Samedi 17 novembre : Institut du monde arabe, Place Mohammed V 750
05 Paris
Inscription obligatoire
En priorité, sur le site de l’IESR (http://www.iesr.fr)
–
Inscrivez vos noms et coordonnées, sélectionnez dans la liste les journées
auxquelles vous souhaitez assister parmi les évènements « Chrétiens d’O
rient ».
Ou via le coupon détachable, à renvoyer à L’IESR :
IESR
14 rue Ernest Cresson,
75014 Paris
14 rue Ernest Cresson, 75014 Paris
Tél. : 01 40 52 10 00 | Fax : 01 40 52 10 01
[email protected] | http://www.iesr.fr
Agenda - Les Nouveaux Noms d'Arménie en concert
unique et exceptionnel
Dimanche 25 Novembre 2007
à 15h30
Classique et Jazz avec Mher Mnatsakanyan, Hakob Atyan, Lilit Grigoryan,
Hayrapet Arakélyan et le Quintette Ulikhanyan
à la Halle des Epinettes
45, rue de l'Egalité à Issy-les-Moulineaux
Renseignements: Janik et Margrit Manissian au 06 11 98 37 12
Participation aux frais: 10 Euros
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Agenda - Reconstruire la nation. Les réfugiés
arméniens au Proche-Orient et en France. 1917-1945
L'exposition sera visible à la Cité du 16 octobre 2007 au 11 janvier 2008.
Présentation
Cette exposition retraçant les diasporas arméniennes du début du siècle a
été conçu en deux temps. Une première exposition intitulée Les
Arméniens (1917-1939). La quête d’un refuge au Proche-Orient a d’abord
été conçue par Raymond Kévorkian, Lévon Nordiguian et Vahé Tachjian.
Coproduite par l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (département
d’histoire et bibliothèque orientale) et la bibliothèque Nubar de l’Union
générale arménienne de bienfaisance (Paris), elle a été présentée à
Beyrouth en mai 2006. Un second volet intitulé Se reconstruire en exil.
L’arrivée des réfugiés arméniens en France a ensuite été réalisé, sous
l’autorité scientifique de Raymond Kévorkian, par le Centre du Patrimoine
Arménien à Valence, en partenariat avec la Cité. Ce second volet est
présentée à Valence du 2 mars au 29 avril 2007.
L'exposition
Mêlant textes, cartes et une importante documentation iconographique,
cette exposition revient sur les diasporas arméniennes du début du siècle.
S’intéressant surtout aux communautés arméniennes installées au ProcheOrient (particulièrement au Liban et en Syrie) et en France, cette
exposition, réalisée entre Beyrouth et Paris, revient sur les processus
d’adaptation aux sociétés d’accueil des différentes vagues migratoires
arméniennes. Si dans un premier temps l’immigration, particulièrement
difficile pour des populations regroupées dans des camps de réfugiés, était
vécue comme une étape transitoire, après la Seconde Guerre mondiale les
Arméniens prennent conscience du caractère définitif de la diaspora. Ils
veillent alors à assurer la pérennité de la langue et de la culture
arménienne en constituant des partis politiques, des églises, des
associations, des établissements scolaires spécifiques, etc. Parallèlement,
ils ont en même temps réussi à s’enraciner dans les pays où ils se sont
installés en en devenant des citoyens à part entière, actifs dans différents
secteurs d’activités.
C’est ce double mouvement de sauvegarde d’une spécificité culturelle et
d’intégration dans les sociétés d’accueil ainsi que la complexité de
l’identité de cette diaspora que l’exposition souhaite mettre en lumière.
L'arrivée des arméniens en France
L’arrivée massive de réfugiés arméniens en France, dès 1922, est
étroitement liée aux bouleversements géopolitiques survenus au ProcheOrient, notamment à l’évacuation de Smyrne, en septembre 1922, et
l’entrée des Turcs kémalistes en Cilicie, après le retrait de la France.
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Environ 58 000 réfugiés arméniens débarquent dans le port de Marseille
entre 1922 et 1924. Beaucoup vont s’établir dans des camps de fortune,
comme les camps Oddo, Saint-Jérôme, Les Mille, etc., avant d’aller, pour
une partie d’entre eux, tenter leur chance dans la vallée du Rhône et
jusqu’à Paris.
L’insertion socio-économique de ces réfugiés va passer par la création
d’organisations à vocation humanitaire, éducative, culturelle, sportive et,
surtout, d’associations "compatriotiques". Ces dernières jouent un rôle
capital grâce à l’entraide qu’elles organisent. Elles lancent également des
collectes de fonds destinées à la construction des écoles et des églises
arméniennes. La presse et l’édition servent enfin de lien entre tous ces
déracinés qui vont progressivement trouver leur place dans la société
française.
Dans les années 1930-1940, nombre de ces réfugiés s’insèrent dans en
France en pratiquant des métiers emblématiques, comme cordonniers ou
tailleurs.
Mais c’est véritablement la Deuxième Guerre mondiale qui fait de ces
réfugiés arméniens des citoyens français : leur engagement dans la
résistance et la nouvelle donne politique engendrent une "naturalisation"
massive de ces anciens réfugiés.
Les diasporas arméniennes
L’intégration des Arméniens dans leurs patries d’adoption, en France et au
Proche-Orient, est passée par plusieurs étapes, parfois douloureuses, dont
la mémoire tend à s’estomper. Avant de devenir citoyens français, libanais
ou syriens, ils ont vécu l’expérience de tout réfugié déraciné, en quête
d’un pays d’accueil, où ils pourraient trouver l’environnement propice à
une reconstruction. Les bouleversements géopolitiques consécutifs à la
Première Guerre mondiale ont redessiné la carte du Proche-Orient et
offert aux réfugiés arméniens l’espace nécessaire au redémarrage d’une
vie collective. Après l’anéantissement de 1915, les Arméniens ont eu la
ferme volonté de reconstruire la nation, comme pour démontrer que le
plan génocidaire conçu par le régime Jeunes-turcs, aussi systématique
soit-il, n’était pas parvenu à les détruire totalement.
D’immenses efforts ont été déployés par les instances arméniennes, ainsi
que par quelques organisations caritatives internationales, pour récupérer
femmes et enfants dispersés dans tout le Proche-Orient et les réhabiliter.
De vastes programmes de construction de quartiers urbains ou
d’implantations rurales ont été menés par les agences pour les réfugiés de
la Société des Nations, l’administration mandataire française et des
organisations « compatriotiques » arméniennes, soutenues par l’Union
Générale Arménienne de Bienfaisance. Ils ont permis l’évacuation
progressive des camps, aux conditions de vie catastrophiques, vers des
habitats plus décents. Des refuges, des orphelinats, des écoles, des
églises ont été installés, parfois sous des tentes ou dans des baraques en
bois, avant d’être édifiés en dur. La période de l’entre-deux-guerres a été
pour les réfugiés arméniens comme un vaste chantier contribuant à la
restauration de leur vie collective et à la construction d'un destin commun
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avec leurs pays d’accueil.
Autour de l'exposition
Ouvrages publiés a l’occasion de l’exposition :
- Les Arméniens 1917-1939. La quête d'un refuge. RMN éditions : 22 x 28
cm, broché, 350 pages, prix : 45 € environ. ISBN : 978-2-7118-5352-6
Catalogue sous la direction de Raymond KEVORKIAN, Lévon NORDIGUIAN
et Vahé TACHJIAN.
- La revue Hommes & Migrations, éditée par la Cité Nationale de l'Histoire
de l'Immigration, a consacré son premier dossier de l'année à la diaspora
arménienne.
Ce dossier couvre plusieurs périodes historiques en parcourant des
générations successives d’Arméniens et compare différentes aires
géographiques : la France (avec des articles sur Paris, Marseille et la
région Rhône-Alpes), mais aussi Thessalonique, Montréal, Los Angeles,
Buenos Aires et Moscou en soulignant la diversité des dynamiques et les
différentes évolutions des diasporas selon les territoires où elles
s’implantent.
Martine Hovanessian (anthropologue et chercheur au CNRS-Urmis) a
mobilisé l’ensemble des sciences humaines pour réaliser ce vaste
panorama de la diaspora arménienne à travers le monde.
Le sommaire de ce numéro est disponible sur le site de la revue
Lire en fête
Vendredi 19 octobre à 16h00 - rencontre avec Vartan BERBERIAN, auteur
du Figuier de mon père
En savoir plus
Conférences
- Vendredi 9 novembre à 16h – conférence-débat avec Martine
HOVANESSIAN « Diaspora arménienne et constructions d’un imaginaire
national» et Krikor Beledian, « Diaspora arménienne et littérature»
- Samedi 17 novembre à 17h00 - conférence-débat avec Raymond H.
KEVORKIAN « Les réfugiés arméniens en quête d’un refuge »
- Samedi 8 décembre à 17h00 - conférence-débat avec Sossie ANDEZIAN
« Les réfugiés arméniens en Palestine à l’époque du mandat britannique»
Table ronde
Samedi 1er décembre à 17 h– Table ronde animée par Inessa DARBINIAN
« Projets de la jeunesse arménienne en France »
En savoir plus
Télécharger le dossier d'information au format PDF (août 2007 - 9,3 Mo)
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Télécharger la bibliographie au format PDF (octobre 2007 - 252 Ko)
Consulter le dossier enseignants
Contact
Laure Barbizet-Namer
http://www.adri.fr/index.php?lg=fr&nav=595&flash=0
Agenda - Premier Congrès de Cardiologie à EREVAN
L'association humanitaire ACTION SANTE ARMENIE FRANCE ( ASAF),
organise du 31 Octobre au 6 Novembre 2007, le premier Congrès de
Cardiologie qui réunira près d'une centaine de cardiologues à EREVAN.
Des interventions chirurgicales seront réalisées en première mondiale
dans le caucase devant les caméras de France 3 qui partent spécialement
en Arménie pour couvrir l'évènement. Les émissions présentées seront
relayées par TV5 Monde.
L' 'ASAF, association marseillaise de médecins très active, dont le parrain
est le comédien Simon Abkarian, a déjà formé tous les chirurgiens
arméniens spécialisés en cardiologie.
Outre le projet de construction d'un nouvel hopital à Goris, l'ASAF fournit
déjà celui de NORK MARACH en matériel médical ( installation d'une table
de coronographie neuve mobile ), réalise de nombeuses opérations "
Médicaments", " Lait maternisé ", " Formation de cardiologues ", etc.
L'association marseillaise est notamment composée du Dr Avedis
Matikian, Président de l'ASAF, Telma HERATCHIAN,anesthésiste, Gérard
ALLOYAN,entrepreneur, et de très nombreux acteurs dévoués à l'Arménie.
Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et le Conseil Régional PACA
soutiennent l'ASAF.
Vous trouverez ci-joint le dossier de presse. Je reste à votre entière
disposition pour tout élément complémentaire que vous pourriez désirer.
Merci encore de votre aide précieuse.
Un point presse aura lieu le Lundi 15 Octobre 2007 à 15 h au siège de
l'ASAF, 12/14 rue Saint-Basile - 13001 Marseille.
Merci de confirmer votre présence auprès de Richard Findykian.
Contact Presse : Richard Findykian - [email protected] - tél :
06 09 20 73 86
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Agenda - Arménographie (2007) à Genève
Anna Barseghian (1969) & Stefan Kristensen (1975) (Suisse)
Arménographie (2007)
Vivent et travaillent à Genève.
Elle est née en Arménie en 1969 et lui au Danemark en 1975. Après des
études d'architecture dans son pays, Anna Barseghian commence à
travailler comme artiste et curatrice. Elle s'installe à Genève en 1998 et
obtient un diplôme en systèmes d’information, option visualisation et
communication infographiques à l'Université de Genève en 2001.
Après avoir conçu et réalisé l'événement Utopiana à Yerevan, elle fonde
l'association du même nom dont le but est d'organiser des événements
sur les thématiques suivantes: utopie et réalité, territoire et
représentation, et sur les questions liées à la migration, aux identités
multiples et à la culture dans le cadre de la globalisation.
Stefan Kristensen obtient, en 2002, un diplôme d’études supérieures en
philosophie à l'Université de Genève sur La phénoménologie et les
approches cognitives de l’homme. Il partage actuellement son temps
entre la recherche en philosophie et son engagement dans l'association
Utopiana.
http://www.12bim.ch/expositions.php?id=34
Autres liens :
http://www.12bim.ch/
After Quimper and Thessaloniki, "Armenography" is presented at the 12th
Biennal of Moving Images in Geneva, from October 12 to Deccember 16
2007. "Armenography" isadocumentary project of Anna Barseghian and
Stefan Kristensen about the territories of the Armenian dispersion. More
information at .
A series of lectures about the Armenian diaspora is organized during the
exhibition cf. the program below.
Introduction
According to the theoretician of diasporas Khachig Tölölyan, Armenians
make up a 'transnation', a term designating a totality formed by a country
and its diasporan communities within which the state constitutes just one
of the institutions that fabricate identity. 'Diasporas', Tölölyan says, 'are
the model communities of the transnational moment'. How, concretely, is
this 'moment' incarnated in the Armenian case.
The exhibition brings together eight video films from fifteen to twenty-five
minutes in length. They are condensations of the interviews we
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conducted. Six stage the world as it appears when viewed from certain
highly symbolic places: Aleppo, Kessab, Beirut, Anjar, Istanbul and
Yerevan. The other two offer a rostrum to leading Armenian intellectuals
living in the West. These 'Views from the West' are intended to spawn
others, to be gathered up on voyages to Los Angeles, New York, Montreal,
Buenos Aires, and places still to be discovered. Finally, a space apart has
been reserved for the projection of a haunted world, Eastern Anatolia, the
mythical Old Country that Armenians have dreamt of for generations.
Since the 1990s, more and more Armenians from all over the world are
setting out on voyages to their ancestors' birthplace. What do they hope
the experience will bring, and what do they actually find?
Armenography means to do more than merely depict the scattered
existence of a nation. It seeks to contribute to a quest of the sort that is
crucially necessary if we are to find models for the development of an
identity and a culture capable of reconciling three imperatives: active
reworking of the past, rather than a rehashing of well-worn clichés; the
development of collective structures, without which cultural production
cannot be sustained; and the primacy of individual research over group
values. Such are the conditions that must be met if a transnation is to
become the germ of a resolutely contemporary culture.
Armenography is a coproduction of Utopiana and the Center for
contemporary Image Saint Gervais Genève, and was supported by the
State and the City of Geneva, by Le Quartier Center for Contemporary Art
of Quimper and the Thessaloniki Biennale.
UTOPIANA
Anna Barseghian,Stefan Kristensen
Quai Capo d'Istria 9,1205 Genève,Suisse
0041(0)22 3209830, 0041(0)79 8249313
Zaroubyan 34, Erevan, Arménie
t.00374(10)565026, t.m. 00374(0)93518184
Agenda - du 20 juin au 30 novembre 2007: La Shoah
par balles
Evénement : exposition consacrée aux fusillades massives des Juifs en
Ukraine de 1941 à 1944
Du 20 juin au 30 novembre 2007, le Mémorial de la Shoah consacre une
exposition aux fusillades massives qui ont eu lieu en Ukraine entre 1941
et 1944 : la "Shoah par balles".
Entre 1941 et 1944, près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine ont été
assassinés suite à l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie.
Seule une minorité d’entre eux l’a été après déportation dans les camps
d’extermination. L’immense majorité est morte sous les balles des
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Einsatzgruppen (unités de tueries mobiles à l’Est), d’unités de la Waffen
SS, de la police allemande et de collaborateurs est-européens.
Depuis 2004, Le père Patrick Desbois et l’association Yahad-In Unum
mènent un travail méthodique sur cette partie encore peu connue de la
Shoah : identifier et expertiser tous les sites d'exterminations des Juifs
perpétrées par les unités mobiles nazies en Ukraine pendant la Seconde
Guerre mondiale. L’exposition organisée au Mémorial de la Shoah du 20
juin au 30 novembre 2007 présente ces recherches toujours en cours, qui,
en reconstituant les procédés des assassins, amènent à mieux
comprendre comment a été mis en œuvre le génocide des Juifs à l’Est de
l’Europe.
Il devient enfin possible de préserver et de respecter la sépulture des
victimes.
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/index.htm
Agenda - Concert arménien: Aram Khatchatourian
Orchestre Symphonique
Paris rive droite
Concert arménien
Aram Khatchatourian
Concerto pour violon et orchestre
Soliste: David Galoustov
Suite N3 Gayané
Cueillette du coton, Danse des jeunes kurdes, Introduction et dans des
vieux hommes, Tisserands de tapis, Danse du sabre, Hopak
Valse de Mascarade
Direction:
Alexandra Cravero-Hovaguimian
Jeudi 29 novembre 2007 à 20h30
Samedi 1er décembre 2007 à 18h30
Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens Catholiques
13 rue du Perche (angle rue Charlot), Paris 3ème
Métro: Saint-Sébastien-Froissart ou Rambuteau
Prix des places: 13 euros - 10 euros (tarifs étudiants, chômeurs, CV)
Réservations: 06 10 13 16 12
www.parisrivedroite.com
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Agenda - Nouvelle création: «PAPIERS d’ARMENIE ou
sans retour possible» de Caroline Safarian
La Maison Ephémère - Cie Théâtrale et Le Théâtre Le Public sont heureux
de vous présenter la nouvelle création « PAPIERS D’ARMENIE». Cette
pièce pour 4 comédiens, est mise en scène par Guy Theunissen (« La
Résistante », « Le Collier d’Hélène»). Les représentations se dérouleront
du mardi 11 septembre au samedi 27 octobre 2007 à 20h30’ au théâtre le
Public à Bruxelles.
"Deux jeunes acteurs se rendent en train à une audition dans un théâtre.
Ca se passe en Belgique. Azad est d’origine Arménienne, Levent est
d’origine turque. Dans la précipitation, Levent a oublié ses papiers, sa
convocation à l’examen… pas le temps de prendre un billet. Le contrôleur
arrive et lui demande de descendre à la prochaine station … Impensable.
Pour lui sauver la mise, Azad propose à Levent d’échanger leurs identités
en échangeant leurs papiers…"
Un spectacle qui s’adresse au cœur, à l’âme et à notre mémoire …
Mise en scène: Guy Theunissen
Avec: Laurent Capelluto, Mathilde Schennen,François Sikivie, Gaetano
Vanto
Scénographie: Céline Rappez
Création sonore: Jean-Grégoire Mékhitarian
Lumières: Laurent Kaye
Mise en mouvement:Edith Depaule
Travail voix : Sophie Servais
Une création et une coproduction de la Maison Ephémère, cie Théâtrale et
du Théâtre Le Public avec l’aide du Centre des Arts Scéniques et le soutien
de la région Wallonne, de la Loterie Nationale
Représentations du lundi 11 septembre au samedi 27 octobre 2007 à
20h30 au Théâtre Le Public – rue Braemt 64-70 – 1210 Bruxelles (B)
Réservation au 0800/944 44
Agenda - Hommage national à la mémoire des
arméniens morts pour la France
ASSOCIATION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS ET RESISTANTS
ARMENIENS
34 Avenue des Champs Elysées 75008 PARIS
Association créée en 1917
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INFORMATION DE PRESSE
En 1917, dans le chaos de la 1ère guerre mondiale, les Arméniens de
Paris déposaient à la Préfecture de police de Paris, les statuts de
l’Association nationale des Volontaires Arméniens ! Cela procédait du
même surprenant élan patriotique qui amenaient quelque 1 500
Arméniens à défiler, déjà en Août 1914 sur les Champs Elysées pour se
rendre, à la surprise de la presse française, aux bureaux de recrutement
des Invalides ( photo du journal Excelsior ).
Les Arméniens combattirent alors sur deux fronts :
- Le Front français : notre monument du Père Lachaise rappelle toutes les
batailles d’Artois, de Champagne, de Verdun, du Chemin des Dames…Une
tranchée de Picardie porte le nom de « Tranchée des Arméniens « car ils
tombaient massivement dans le 2ème Régiment de Marche, un des plus
décorés de France.
Nos stèles de Van et de Sis, posées sur le fronton de l’Ossuaire de
Douaumont, ainsi que plusieurs plaques commémoratives à Verdun sont
les témoins de ce Souvenir.
- Le Front d’Orient : Les Arméniens de la célèbre Légion d’Orient ,
rescapés du Moussa Dagh ou appelés de toutes parts par AramTourabian,
se couvrirent de gloire dans sur les champs de bataille de Palestine contre
les troupes germano-turques et provoquèrent la fierté de leurs Chefs
anglais ou français: Citations du Général Allenby, du général Gouraud…En
1920, le retrait inopiné des troupes françaises laissa les Arméniens sans
défense et se traduisit par le massacre de 18 000 Arméniens à Marache et
de 15 000 à Hadjin. Les troupes de Kémal Atatürk prolongeaient ainsi la
même politique d’élimination des chrétiens que l’Empire Ottoman et
assuraient la continuité de l’épuration ethnique qui touchèrent aussi les
Assyro-Chaldéens, les Grecs Pontiques, et qui se poursuit actuellement
avec les Kurdes !
Pendant la seconde guerre mondiale, les Arméniens se sont illustrés avec
la libération de nombreuses villes françaises par un régiment spontané
d’Arméniens commandés par le Capitaine Pétrossian : Arles, Nîmes,
Mende,.. La ville de La Calmette rend encore hommage à ce régiment qui
lui a évité la destruction complète comme ce fut le cas à Oradour. Et tous
ces Arméniens, prisonniers de guerre soviétiques et revêtus de force de
l’uniforme allemand dans le Massif Central qui se retournèrent contre
l’ennemi et décapitèrent l’Etat-Major allemand à Mende . Et puis, il ya la
résistance à Paris avec Missak Manouchian, Chef des FTP-MOI, Mort pour
la France et toutes ces poches de résistance, à Lyon, Marseille, dans le
maquis de Lorris... Une magnifique exposition rend encore hommage à la
Résistance des Arméniens au musée Jean Moulin à Paris.
En cette année 2007, soit 90 ans après la création de l’Association, nous
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voulons, rendre un hommage national à tous les Arméniens Morts pour la
France le dimanche 28 Octobre 2007.
Un déjeuner de 200 couverts est organisé à 13H dans le cadre prestigieux
de l’Ecole Militaire, 1 place Joffre 75007 Paris ( derrière la Tour Eiffel) et
devrait accueillir les personnalités politiques françaises, les responsables
des communautés juives et musulmanes ainsi que les personnalités et
responsables associatifs arméniens en liaison avec le CCAF de Paris.
Un hommage sera ensuite rendu au Mont Valérien à 16 H 30 avec dépôt
de gerbes (un service de car aller/ retour entre l’Ecole Militair et le Mont
Valérien est en cours de préparation).
Afin de donner à cette journée, le caractère national qu’elle mérite, une
action est menée auprès de nos Eglises afin que tous les offices religieux
arméniens du dimanche matin soient des messes de requiem à la Mémoire
des Arméniens Morts pour la France.
Déjà, des associations arméniennes de province sensibles à cet
anniversaire qui les concerne aussi, vont mener ce même jour différentes
actions: déjeuner avec les autorités locales, dépôts de gerbes…Nous
comptons sur votre soutien pour la sensibilisation générale de toute notre
communauté.
Il est important, alors que s’intensifie la campagne de négationnisme du
génocide arménien, nous puissions le plus largement, à Paris et en
province, rappeler à tous nos dirigeants que sans égard à leurs intérêts
personnels, les Arméniens ont su dès la première heure et sans même
avoir la citoyenneté française, aller au bout du sacrifice suprême par
amour de la France.
Tous les Hommes politiques de France, quand ils prennent la parole, et il
est heureux qu’il en soit ainsi, n’oublient pas de faire référence aux
Arméniens qui sont tombés pour que la France vivre libre.
Ces quelques références à l’Histoire sont simplement destinées à donner à
nos leaders d’opinion arméniens et à nos responsables associatifs le cadre
dans lequel nous souhaitons situer notre action en faveur de la Mémoire et
c’est aussi un appel à tous pour assurer la plus large diffusion de
l’information et, pour la presse écrite, la publication de l’annonce
préliminaire suivante :
Information préliminaire
1917 : Création de l’Association des Volontaires Arméniens à Paris
2007 : Commémoration du 90ème Anniversaire de l’engagement des
Arméniens pour la France
HOMMAGE NATIONAL A LA MEMOIRE DES ARMENIENS MORTS POUR LA
FRANCE
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Le Dimanche 28 Octobre 2007
13 H : Déjeuner à l’Ecole Militaire de Paris avec les personnalités
politiques
16H30 : Cérémonie du Souvenir au Mont Valérien ( Suresnes)
Association nationale des Anciens Combattants Armeniens
CCAF de Paris
RESERVER CETTE DATE
Nous restons à votre disposition pour adapter et personnaliser la
campagne d’information en fonction de votre support médiatique et
surtout de votre vision concernant la meilleure approche de ce capital de
gloire et d’honneur qui touche tous les Arméniens. Merci de vos
suggestions.
Adresse pour la correspondance :
Antoine Bagdikian
1 avenue Mirabeau 78000
Versailles
e-mail : antoinebagdikian@ wanadoo.fr
tél et fax : 01 30 21 13 31
Agenda - Le concert arménien ou le proverbe turc
"Ne laisse jamais parler un Arménien, les mots finiraient par lui manquer"
(Proverbe turc)
Un compositeur d'origine arménienne s'apprête à donner en récital sa
"Suite Odysseus" pour piano.
Mais l'épopée d'Homère, inspiratrice de sa "Suite" entre si bien en
résonance avec les spectres qui le hantent que, loin de l'en soustraire, elle
les rappelle inexorablement, faisant naître une galerie de personnages
pittoresques, louffoques ou inquiétants, qui le traversent, le bousculent...
et l'éclairent.
Une chose est certaine:
pour être en paix avec le passé, il faut se jouer de lui en riant.
Les 18, 19 et 20 Octobre 2007 à 20 heures 30
au Théâtre du Bourg-Neuf,
5 bis, rue du Bourg-Neuf, 84000 Avignon
Réservations au 04 90 85 17 90
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Les 26, 27 et 28 Octobre 2007 à 20 heures 30
au Parvis des Arts
8, rue du Pasteur Heuzé, 13003 Marseille
Réservations au 04 91 64 06 37
Plus d'informations sur le site du spectacle:
http://www.gerardtorikian.com/leconcertarmenien/
Contact diffusion et presse: Olivier Talpaert Tel: 06 77 32 50 50 -e-mail:
[email protected]
Agenda - Reconstruire la nation. Les réfugiés
arméniens au Proche-Orient et en France
L'exposition sera visible à la Cité du 16 octobre 2007 au 11 janvier
2008.
Présentation
Cette exposition retraçant les diasporas arméniennes du début du siècle a
été conçu en deux temps. Une première exposition intitulée Les
Arméniens (1917-1939). La quête d’un refuge au Proche-Orient a d’abord
été conçue par Raymond Kévorkian, Lévon Nordiguian et Vahé Tachjian.
Coproduite par l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (département
d’histoire et bibliothèque orientale) et la bibliothèque Nubar de l’Union
générale arménienne de bienfaisance (Paris), elle a été présentée à
Beyrouth en mai 2006. Un second volet intitulé Se reconstruire en exil.
L’arrivée des réfugiés arméniens en France a ensuite été réalisé, sous
l’autorité scientifique de Raymond Kévorkian, par le Centre du Patrimoine
Arménien à Valence, en partenariat avec la Cité. Ce second volet est
présentée à Valence du 2 mars au 29 avril 2007.
L'exposition
Mêlant textes, cartes et une importante documentation iconographique,
cette exposition revient sur les diasporas arméniennes du début du siècle.
S’intéressant surtout aux communautés arméniennes installées au ProcheOrient (particulièrement au Liban et en Syrie) et en France, cette
exposition, réalisée entre Beyrouth et Paris, revient sur les processus
d’adaptation aux sociétés d’accueil des différentes vagues migratoires
arméniennes. Si dans un premier temps l’immigration, particulièrement
difficile pour des populations regroupées dans des camps de réfugiés, était
vécue comme une étape transitoire, après la Seconde Guerre mondiale les
Arméniens prennent conscience du caractère définitif de la diaspora. Ils
veillent alors à assurer la pérennité de la langue et de la culture
arménienne en constituant des partis politiques, des églises, des
associations, des établissements scolaires spécifiques, etc. Parallèlement,
ils ont en même temps réussi à s’enraciner dans les pays où ils se sont
installés en en devenant des citoyens à part entière, actifs dans différents
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secteurs d’activités.
C’est ce double mouvement de sauvegarde d’une spécificité culturelle et
d’intégration dans les sociétés d’accueil ainsi que la complexité de
l’identité de cette diaspora que l’exposition souhaite mettre en lumière.
L'arrivée des arméniens en France
L’arrivée massive de réfugiés arméniens en France, dès 1922, est
étroitement liée aux bouleversements géopolitiques survenus au ProcheOrient, notamment à l’évacuation de Smyrne, en septembre 1922, et
l’entrée des Turcs kémalistes en Cilicie, après le retrait de la France.
Environ 58 000 réfugiés arméniens débarquent dans le port de Marseille
entre 1922 et 1924. Beaucoup vont s’établir dans des camps de fortune,
comme les camps Oddo, Saint-Jérôme, Les Mille, etc., avant d’aller, pour
une partie d’entre eux, tenter leur chance dans la vallée du Rhône et
jusqu’à Paris.
L’insertion socio-économique de ces réfugiés va passer par la création
d’organisations à vocation humanitaire, éducative, culturelle, sportive et,
surtout, d’associations "compatriotiques". Ces dernières jouent un rôle
capital grâce à l’entraide qu’elles organisent. Elles lancent également des
collectes de fonds destinées à la construction des écoles et des églises
arméniennes. La presse et l’édition servent enfin de lien entre tous ces
déracinés qui vont progressivement trouver leur place dans la société
française.
Dans les années 1930-1940, nombre de ces réfugiés s’insèrent dans en
France en pratiquant des métiers emblématiques, comme cordonniers ou
tailleurs.
Mais c’est véritablement la Deuxième Guerre mondiale qui fait de ces
réfugiés arméniens des citoyens français : leur engagement dans la
résistance et la nouvelle donne politique engendrent une "naturalisation"
massive de ces anciens réfugiés.
Les diasporas arméniennes
L’intégration des Arméniens dans leurs patries d’adoption, en France et au
Proche-Orient, est passée par plusieurs étapes, parfois douloureuses, dont
la mémoire tend à s’estomper. Avant de devenir citoyens français, libanais
ou syriens, ils ont vécu l’expérience de tout réfugié déraciné, en quête
d’un pays d’accueil, où ils pourraient trouver l’environnement propice à
une reconstruction. Les bouleversements géopolitiques consécutifs à la
Première Guerre mondiale ont redessiné la carte du Proche-Orient et
offert aux réfugiés arméniens l’espace nécessaire au redémarrage d’une
vie collective. Après l’anéantissement de 1915, les Arméniens ont eu la
ferme volonté de reconstruire la nation, comme pour démontrer que le
plan génocidaire conçu par le régime Jeunes-turcs, aussi systématique
soit-il, n’était pas parvenu à les détruire totalement.
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D’immenses efforts ont été déployés par les instances arméniennes, ainsi
que par quelques organisations caritatives internationales, pour récupérer
femmes et enfants dispersés dans tout le Proche-Orient et les réhabiliter.
De vastes programmes de construction de quartiers urbains ou
d’implantations rurales ont été menés par les agences pour les réfugiés de
la Société des Nations, l’administration mandataire française et des
organisations « compatriotiques » arméniennes, soutenues par l’Union
Générale Arménienne de Bienfaisance. Ils ont permis l’évacuation
progressive des camps, aux conditions de vie catastrophiques, vers des
habitats plus décents. Des refuges, des orphelinats, des écoles, des
églises ont été installés, parfois sous des tentes ou dans des baraques en
bois, avant d’être édifiés en dur. La période de l’entre-deux-guerres a été
pour les réfugiés arméniens comme un vaste chantier contribuant à la
restauration de leur vie collective et à la construction d'un destin commun
avec leurs pays d’accueil.
En savoir plus
Télécharger le dossier d'information au format PDF (août 2007 - 9,3 Mo)
Contact
Laure Barbizet-Namer
http://www.histoire-immigration.fr/index.php?lg=fr&nav=593&flash=0
Agenda - Trames d'Arménie (1900-1940) Tapis et
broderies sur le chemin de l'exil
Expositions temporaires
du 16 juin 2007 au 6 janvier 2008
Entre récit et histoire, l'exposition présente plus de quatre-vingt-dix
images réalisées au Proche-Orient entre 1890 et 1935 par des
photographes réputés comme es frères Abdullah ou par des amateurs,
saisis par la écessité de sauvegarder une mémoire. Ces hotographies
racontent le long itinéraire des
savoir-faire textiles arméniens (tapis et broderies), ouvent seul bagage
d'une population contrainte à 'exil, entre les villes de l'Empire ottoman et
arseille
Cette exposition s'inscrit dans le programme des
Rencontres d'Arles - Photographie.
Informations pratiques
Museon Arlaten – 29 rue de la République – 13200 Arles
Accueil du public : 04.90.52.52.31
Standard : 04.90.93.58.11
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fax : 04.90.93.80.55
[email protected]
Périodes et horaires d'ouverture
Le musée est ouvert toute l’année
D’octobre à mars : 9h30 à 11h30 / 14h à 16h
Avril, mai, septembre : 9h30 à 11h30 / 14h à 17h
Juin à août : 9h30 à 12h / 14h à 17h30
Fermeture des portes 1 heure après
Fermeture hebdomadaire : le lundi d’octobre à juin
Fermetures exceptionnelles : 25 décembre, 1er janvier,
1er mai, 1er novembre
http://www.museonarlaten.fr/museon/CG13/pid/20
Agenda - "Urgence Darfour"
Urgence Darfour
Sous la direction de Morad El Hattab
21 €
25 Mai 2007
Droit de citer
140x205
288 pages
Documents / Actualité
Morad ELHATTAB est écrivain et philosophe.Héritier d’Averroès,
d’OmarKhayyâm, de Rûmi, mais aussi de Montaigne, il affirme avec
véhémence un profil d’humaniste
irréductible.
Influencée par l'éthique du philosophe Emmanuel Levinas, sa pensée est
profondément ancrée dans le respect de la dignité humaine et la
recherche de la vérité.
Il mène un combat résolu pour la reconnaissance de la souffrance
humaine et appartient au collectif Urgence Darfour, créé à l’initiative de
huit associations et bénéficiant du soutien de plus de 150 associations
françaises, dont SOS Racisme et la LICRA, et de 500 personnalités.
Un ouvrage comprenant plusieurs contributions de personnalités du
collectif « Urgence Darfour » quimène le combat de lutter contre le silence
qui entoure « le premier génocide du XXIèmesiècle » dans cette région du
Soudan. Depuis février 2003, ce conflit « oublié » a fait de 180 000 à 300
000 morts, il s'agit d'une guerre civile qui oppose le régime
islamiste de Khartoum allié à des milices arabes, à des groupes rebelles
issus de la population noire locale.Comme le souligne JackyMamou,
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président du collectif et ancien dirigeant deMédecins duMonde, « au
Darfour, il y a plein de gens, plein d'ONG qui y sont allés et qui ont essayé
de raconter ce qu'ils ont vu.Mais ça ne passe pas, l'indifférence demeure
». PourtantKofiAnnan, l’ex-secrétaire général des NationsUnies, a déclaré
que « le Darfour, c'est l'enfer sur terre ».
Pour lutter contre « le silence qui couvre la poursuite des massacres » et
contre « l'inaction générale », les personnalités du collectif « Urgence
Darfour » ont donc décidé de signer cet ouvrage en apportant leurs
visions de la situation et des solutions envisageables.
Avec notamment les contributions de JACKY MAMOU (président du collectif
et ancien dirigeant de Médecins du Monde), BERNARD-HENRI LÉVY
(écrivain, cinéaste et éditorialiste), GÉRARD PRUNIER (historien et
chercheur au CNRS, spécialiste du Soudan et de l’Afrique de l’Est),
JACQUES JULLIARD (écrivain, historien et éditorialiste au Nouvel
Observateur), PIERRE LELLOUCHE (député et conseiller de Paris),
BERNARD KOUCHNER (ministre des affaires étrangères, Créateur de
Médecins sans Frontières), DOMINIQUE SOPO (Président de Sos
Racisme),ANDRÉGLUCKSMANN(philosophe engagé dans de nombreux
combats, écrivain) et PHILIPPE VAL (Chroniqueur à France Inter, créateur
du nouveau « Charlie Hebdo », intervenant sur France Culture et I-Télé,
écrivain).
Un document inédit signé par de très grandes personnalités d’horizons
divers mais se battant pour la même cause.
Un document qui lève le voile sur un drame humanitaire encore très peu
connu et reconnu.
Tous publics.
Un sujet dont on parle peu mais néanmoins de plus en plus car il
commence à attirer l’attention de l’opinion publique.
Une des prochaines grandes causes humanitaires à soutenir.
Raphaël Stainville: Pages de sang
Raphaël STAINVILLE
Un prêtre français témoigne du massacre des Arméniens
Département
Documents
Thème
Histoire , Récits et témoignages
Mise en vente 1 mars 2007
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« Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. Des coups de
fusil, des coups de revolver partent de tous les points de la ville. On tire
des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues
comme la grêle. Quelques instants après, un cri retentit, lugubre : “askna
ghiaours, askna !” Depuis le marché d'abord. Puis, de toute part. “Coupez,
coupez les infidèles !” » C'est ainsi que débute ce récit unique et terrible.
Et plus loin : « Au premier bruit de la fusillade, on afflua chez nous par
toutes les portes, les églises aussi étaient pleines. Les mal-heureux
cherchaient à échapper à la mort. Ce matin, monsieur Ourfalian, un riche
Arménien, n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. Un homme l'abattit en
criant : “Au nom d'Allah très grand, c'est par toi que nous commençons !”
»
Avec une charge de vérité rarement atteinte, nous assistons au fil des
pages au massacre des Arméniens, en Turquie. Premier génocide d'une
série qui fait du XXe siècle le plus sanglant de tous les temps.
Retrouvé par l'auteur au fond d'une malle oubliée, dans un ancien
monastère chrétien, le journal tenu à l'époque par un prêtre missionnaire
français fournit la trame de ce récit sans concession, dont le but n'est pas
d'accuser mais de témoigner d'un martyre dont la mémoire continue à
être bafouée.
Plus qu'un document de première main, Pages de sang est un témoignage
venu éclairer l'Histoire.
Biographie :
Raphaël Stainville est journaliste au Figaro. Il a 28 ans. "Pages de sang"
est son deuxième ouvrage publié. Après des études littéraires, Raphaël
part à 23 ans à Jérusalem, à pied. Pendant près d'un an, il vivra de
l'hospitalité et de la générosité des habitants. Traversant la France,
l'Italie, la Grèce, la Turquie, la Syrie et la Jordanie, il parviendra en Terre
Sainte en dépit de la reprise de l'Intifida. Aujourd'hui journaliste au 'Figaro
Magazine', il a déjà publié 'J'irai prier sur ta tombe', le récit de ses
pérégrinations à pied de Paris à Jérusalem (F.-X. de Guibert, 2002)".
http://www.presses-renaissance.com/livre.php?ean13=9782750901431
Lumière de l'Arménie chrétienne
Catégorie : Histoire, géographie Histoire de l'Europe, Ref 9400033
Auteur(s) : Raymond Kervokian
160 pages, illustrations en couleurs, , 9782858229284
Collection : , éditeur : Patrimoine, 2007
(42 €) Nouveauté, 490 gr
Présentation de l'éditeur
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Pays de la pierre, pays de l'esprit, l'Arménie porte un héritage trois
millénaires riches d'histoire. Guidée par de grandes dynasties royales,
unie par un christianisme fervent et par un alphabet unique, la nation
arménienne a initié entre le IXe et le XIIIe siècle un renouveau
architectural dont maints monastères, églises et chapelles, inscrits dans
des paysages grandioses, témoignent encore.
Depuis Ani, la capitale de l'an mil, depuis l'" île royale " d'Aghtamar,
jusqu'à Tatev, aux confins du Karabagh, de vallées en lacs s'égrènent les
joyaux du patrimoine arménien : Gochavank, Haghbat, Géghart,
Etchmiadzin, Tégher, Novarank...
Eglises dressées à flanc de rocher, pierres tombales aux surprenants basreliefs, tympans finement sculptés, khatchkhars- ces " pierres-croix " sans
équivalents hors d'Arménie- magnifiquement photographiés, sont ici mis
en regard d'un choix de poèmes ou de textes d'historiens, du Ve au XVIe
siècles, portés par une même foi. Dans ce dialogue de la pierre et de
l'esprit s'affirme avec force l'identité arménienne.
http://www.arretauxpages.com/catalogue/fiche.php?Rech=reference&par
am=9400033
"Arménographie", un projet documentaire d'Anna
Barseghian et Stefan Kristensen
2007 est l'année de l'Arménie en France.
Dans le cadre de l'exposition "D'Arménie" au Quartier, Centre d'art
contemporain de Quimper, France (http://www.le-quartier.net),
Utopiana présente
"Arménographie"
un projet documentaire d'Anna Barseghian et Stefan Kristensen
coproduit avec le Centre pour l'image contemporaine Saint Gervais
Genève et Le Quartier,Centre d'art contemporain de Quimper
Des entretiens à Alep, Kessab, Beyrouth, Anjar, Istanbul, Erevan, Paris,
Genève autour de l'identité arménienne; un essai de comprendre la
situation présente d'une culture transnationale et les conditions de son
développement.
Parmi les personnalités rencontrées: Atom Egoyan et Arsinée Khandjian,
Marc Nichanian, Krikor Be! ledian, Martine Hovanessian, Maroush
Yeramian, Paul Haidosdian, Krikor Chahinian, Sonia Sanan, Mgr Chahen
Sarkissian, Achot Voskanian, Lyudmila Harutunyan, Hrach Bayadian,
Nancy Agabian,
Nous remercions toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour
permettre les rencontres, les conversations et les images de ce projet.
Entre autres: Raymond Kevorkian à Paris, Mihran Tomasyan à Istanbul,
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Sonia Sanan et Raffi Adjémian au Liban, Mihran Minassian et Hratch
Aïntablian
Arménographie
Les Arméniens forment, selon le théoricien Khatchig Tölölyan, une
«transnation», terme par lequel il faut entendre la totalité formée par le
pays et les communautés diasporiques, et où l’Etat constitue l’une des
institutions permettant de fabriquer de l’identité. Si, comme il l’écrit, «les
diasporas sont les communautés modèles du moment transnational», on
peut cependant se demander comment ce «moment» s’incarne
effectivement dans le cas arménien.
La culture arménienne s’est constituée dans un rapport para! doxal à son
territoire. Le mot d’ordre du retour au Pays répondait à une dispersion
déjà réelle avant la Catastrophe de 1915. Dès les années 20, une
entreprise de reconstruction identitaire, culturelle et politique commence
auprès des survivants réfugiés au Proche Orient par les Eglises et les
partis politiques. La diaspora actuelle est fondée cet effort de
reconstruction mené et basé sur l’héritage du Mouvement national de la
seconde moitié du 19e siècle. On a donc une «transnation» basée sur les
fondements idéologiques d’un Etat-nation, ce qui constitue à première vue
un paradoxe. Ce paradoxe veut que, pour construire des institutions
communautaires et pour exister comme diaspora là où il se trouve, un
groupe doit se projeter sans cesse dans l’ailleurs qu’incarne le Pays.
«Arménographie» est un état des lieux de ces ! tensions. Des voyages et
des rencontres en Syrie, au Liban, en Turquie et en Arménie ont pourtant
montré qu’entre l’enfermement communautaire et l’abandon de l’identité,
il y a au moins l’espace d’un débat, la douleur d’un doute, la vie d’une
recherche. Chaque contexte témoigne d’un «style» différent de l’êtreArménien, voire du devenir-Arménien. Par-delà les modèles nationaux,
voire nationalistes, l’identité réellement vécue est donc plutôt de l’ordre
du devenir, de la multiplicité, de l’hybridité, à l'endroit où les sujets se
placent et se replacent dans les narrations et les discours d’une culture et
d’une histoire.
«Arménographie» veut témoigner de cette précarité en donnant la parole
à un certain nombre de personnalités rencontrées au gré de voyages dans
différentes communautés arméniennes. Il s’agit de témoigner des colères,
des engagements et des espoirs de celles et ceux qui s’obst! inent à
poursuivre l’aventure de la diaspora.
L’exposition du Quartier montre huits films vidéo de 15 à 25 minutes qui
condensent des entretiens. Six de ces films mettent en scène le monde vu
à partir de certains lieux emblématiques : Alep, Kessab, Beyrouth, Anjar,
Istanbul et Erevan. Deux autres donnent la parole aux principaux
intellectuels vivant en France et en Amérique du Nord. Ces «Vues de
l’Occident» sont appelées à se multiplier dans l’avenir à travers des
voyages à Los Angeles, New York, Montréal et Buenos Aires. Un espace à
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part donne lieu à la projection d’un monde hanté, l’Anatolie orientale, ce
Pays mythique rêvé par les Arméniens depuis des générations. Depuis les
années 90, de plus en plus d’Arméniens du monde entier tentent le
voyage en direction du lieu natal de leurs aïeux. Que cherche-t-on et que
tro! uve-t-on lors d’une telle expérience?
L’enjeu d’«Arménographie» dépasse la simple description de l’existence
dispersée d’une nation. Cette enquête est cruciale pour trouver des
modèles identitaires et culturels qui concilient ces trois impératifs : un
travail actif sur le passé, et non pas la rumination des mêmes clichés, le
développement de structures collectives, sans lesquelles la production
culturelle ne saurait être durable, et la primauté des recherches
individuelles sur les valeurs du groupe. Ce sont les conditions nécessaires
pour qu'une transnation soit le germe d'une culture résolument
contemporaine.
en Syrie.
Plus d'infos prochainement sur
--------2007 is the Year of Armenia in France.
In the frame of the exhibition "D'Arménie" at Le Quartier, Center for
contemporary art in Quimper, France (http://www.le-quartier.net),
Utopiana presents
"Armenography"
a documentary project of Anna Barseghian and Stefan Kristensen
coproduced with Center for contemporary Image Saint Gervais Genève
and Le Quartier
Conversations in Aleppo, Kessab, Beyrouth, Anjar, Istanbul, Yerevan,
Paris, Geneva a! round Armenian identity; an essay of understanding the
present situati on of a transnational culture and the conditions of its
development. Among the featured personalities: Atom Egoyan and Arsinée
Khandjian, Marc Nichanian, Krikor Beldian, Martine Hovanessian, Maroush
Yeramian, Paul Haidosdian, Krikor Shahinian, Mgr Shahen Sarkissian,
Ashot Voskanian, Lyudmila Harutunyan, hrach Bayadyan, Nancy Agabyan,
We thank all those who have helped us to make possible the encounters,
the conversations and the images this project is made of. Among others:
Raymond Kevorkian in Paris, Mihran Tomasyan in Istanbul, Sonia Sanan
and Raffi Adjémian in Lebanon, Mihran Minassian and Hratch Aïntablian in
Syria.
!
More information is soon to come on
UTOPIANA
Anna Barseghian,Stefan Kristensen
Quai Capo d'Istria 9,1205 Genève,Suisse
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0041(0)22 3209830, 0041(0)79 8249313
Erevan,00374(0) 93 51 81 84,
Nika Episkopossian 00374(0)93 56 55 88
Les archives Ringelblum : exposition, rencontres
et projections
À l’occasion de l’exposition Les archives clandestines du ghetto de
Varsovie (15 décembre 2006-29 avril 2007), le Mémorial de la Shoah
présente un cycle de films, conférences et rencontres consacré aux
ghettos d’Europe centrale, à la vie des Juifs dans la Pologne d’avantguerre, et aux différentes formes de résistance dont le soulèvement du
ghetto de Varsovie est devenu le symbole.
De 1940 à 1943, le ghetto de Varsovie est isolé du monde, assailli par la
faim, le froid, la maladie et la terreur. Cependant, au coeur de cet enfer,
un groupe d’hommes et de femmes, rassemblés autour de l’historien
Emmanuel Ringelblum, se désignant sous l’expression yiddish d’Oyneg
Shabbes («plaisir du shabbat»), mènent un patient et périlleux travail
d’étude et de recueil d’informations sur le sort de la communauté juive au
sein du ghetto et plus généralement dans les territoires occupés par les
nazis. Soigneusement caché, puis partiellement retrouvé après guerre
dans les ruines du ghetto, ce témoignage unique est passé à la postérité
sous le nom d’Archives Ringelblum.
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ringelblum/shoah/in
dex.htm
Négationnisme : le DVD du grand meeting
républicain du 17 janvier 2007, en vente dès
maintenant
Pour mieux faire connaître la nécessité d’une loi de protection contre le
négationnisme, le CCAF a organisé le 17 janvier 2007 à la Mutualité à
Paris, un meeting républicain.
L'évènement était majeur et méritait d'être conservé : le CCAF
commercialise donc un DVD de 120 minutes reprenant les temps forts de
ce meeting.
Vous y retrouverez les discours de Bernard-Henri LEVY, philosophe et
écrivain, de Serge KLARSFELD, historien et avocat, Président des Fils &
Filles de Déportés, et de Maître Christian CHARRIERE-BOURNAZEL
nouveau Bâtonnier de Paris, avocat de la Licra pour le procès Papon ;
Ces personnalités ont apporté, par leur engagement, un éclairage de
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grande portée philosophique, morale et juridique ; elles ont plaidé pour la
nécessité de faire obstacle aux négationnistes, et pour que ne soit pas
perpétué le crime de déni, parachevant l'oeuvre de mort.
Vous retrouverez également dans ce DVD, les moments forts des discours
des personnalités du monde politique (François HOLLANDE, Patrick
DEVEDJIAN, Hélène LUC), ainsi que celui de Charles AZNAVOUR clôturant
ce rassemblement d'exception.
Les commandes en nombre (supérieur à 10 DVD), seront facturées au prix
de 17.50 Euros (frais de port compris) au lieu de 20.50 Euros.
Pour commander, cliquez ICI
http://www.ccaf.info/annexe/DVD.htm
http://www.ccaf.info/annexe/DVD.htm
Agenda : Lancement du Blog Zépure, affichage
urbain sur les murs de Paris
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Sénat s'est refusé à
examiner la loi pénalisant la négation du Génocide arménien,
votée en première lecture à l'Assemblée nationale le 12 octobre
2006. Face à ce refus de démocratie, les citoyens prennent la
parole et s'expriment sur les murs de Paris.
Génocide arménien : Zépure et autres portraits, de nouveau sur les
murs de Paris
L'Artiste Anonyme nous donne un blog à consulter : Zépure sur les murs
de Paris http://zepure.blogspot.com/ , avec l’historique des affichages
antérieurs effectués sur Paris durant cette année de l’Arménie. Mise à jour
et nouvelles photos pour ce début de semaine.
Guide Evasion Arménie (Hachette Tourisme)
Note Collectif VAN : Un très bon guide proposé par Sèda Mavian.
Découvrez l'Arménie en suivant les pas de cette spécialiste,
historienne et journaliste, correspondante permanente à Erevan
pour les Nouvelles d'Arménie Magazine.
Seda Mavian (Photographies Max Sivaslian)
Editeur : Hachette Tourisme
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Collection : Guides Evasion
Des itinéraires avec cartes et plans pour découvrir : …- Erevan, la
capitale, et la plaine d’Ararat. …- Le Nord et la diversité de ses paysages :
austérité pierreuse du plateau du Chirak, escarpement du Lori, coteaux du
Tavouch …- Le centre : les contreforts de l’Aragatz et le lac Sèvan, sites
naturels exceptionnels. …- Le Sud : longtemps isolée des circuits
touristiques, une région aux traditions et au patrimoine préservés. …- La
République du Haut-Karabagh : pays de montagne et de forêts, strié de
cours d’eau. …Un portrait vivant et documenté de l’Arménie : …- Une
destination culturelle, au patrimoine religieux exceptionnel : plus de 4 000
monuments majeurs (monastères et églises). …- Le peuple arménien : ses
3 000 ans d’histoire, son actualité, les arts et les savoirs-faire, la
gastronomie, l’hospitalité …- Une destination nature, aux paysages
extrêmement variés : massifs escarpés, hauts-plateaux et vallées
encaissées, paysages à l’aspect lunaire, steppe, forêts et prairies, lacs et
cascades …
Superbe livre !
Voyage en ARMENIE, un livre événement
Pour la première fois un ouvrage est entièrement consacré aux paysages
des provinces historiques du haut plateau arménien. A travers une épopée
de plus de dix voyages au cœur de l'Arménie Paul Kazandjian a rapporté
190 photographies d'une terre riche en couleurs.
Ouvrage édité par Éditions ASTRIG, association à but non lucratif, 24
rue Louis Blanc 75 010 Paris.
Photographies et textes de Paul KAZANDJIAN.
M. Paul KAZANDJIAN, 06 64 35 42 79, [email protected].
Année de l'Arménie en France
Juin –décembre
PATRIMOINE
Trames de mémoires
Museon Arlaten, Arles
Exposition mêlant photographies,
documents, objets ethnographiques
et témoignages
oraux pour montrer comment
entre 1900 et 1940 se transmettent
sur les chemins de
l’exil les motifs et les savoirfaire
traditionnels arméniens,
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liés aux travaux de broderie et
de fabrication de tapis. Prêts
consentis, entre autres, par la
bibliothèque Nubar (Paris) et
l’université Saint-Joseph
(Beyrouth).
Contact : Lilia Grairia
T. 04 90 52 52 38 /
[email protected]
MAI
« Reconstruire la Nation : les réfugiés arméniens au Proche-Orient et en
France, 1917-1945 » : exposition d’ouverture de la Cité nationale de
l’histoire de l'immigration
Du 16 octobre 2007 au 11 janvier 2008 au Palais de la Porte
Dorée, Paris
www.histoire-immigration.fr
http://www.culturesfrance.com/evenement/Le-Monde-2/ev40.html
Arménie : BiblioMonde
BiblioMonde s'associe à l'Année de l'Arménie en France, qui déroule ses
manifestations du 21 septembre 2006 au 14 juillet 2007, en proposant un
dossier et une bibliographie qui s'étofferont peu à peu au cours des
semaines...
L'Arménie ne se limite pas à la petite république qui fête le 21 septembre
le quinzième anniversaire de son indépendance. Elle existe également à
travers les témoignages de sa culture éparpillés sur un territoire beaucoup
plus vaste et une diaspora qui occupe en France une place particulière. Ce
dossier bibliographique a pour but d'explorer 3000 ans d'histoire et les
vastes contours d'une « arménité » à cheval sur l'Orient et l'Occident.
Pour une première approche
Arménie
Sèda Mavian
Hachette-Tourisme
Collection Guides bleus évasions
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octobre 2006
Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps
une excellente première approche de ce pays méconnu
L'Arménie à l'épreuve des siècles
Annie Mahé
Jean-Pierre Mahé
Gallimard-Jeunesse
Collection Découverte 2005
Une bonne petite synthèse de l’histoire de l’Arménie, richement illustrée
Arménie : entre Orient et Occident
Raymond Kévorkian
BnF 1996
Un beau livre qui décrit trois millénaires l'histoire des échanges
intellectuels, matériels et diplomatiques de l'Arménie, pays bipolaire à
cheval entre l'Orient et l'Occident
Beaux livres
Les Arts arméniens
Patrick Donabédian
Jean-Michel Thierry de Crussol
Citadelles & Mazenod
Collection L'art et les grandes civilisations 1987
Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais
la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas
négligées pour autant
Arménie : avant-poste chrétien dans le Caucase (L')
Françoise Ardillier-Carras
Olivier Balabanian
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Glénat 2003
Un beau livre réalisé par des spécialistes de l’Arménie et de ses
campagnes
Voyages d'aujourd'hui
Un nôtre pays
Denis Donikian
Publisud, 2003
Trois voyages en troisième Arménie : un regard sans concession sur
l’Arménie d’aujourd’hui
Mes papiers d'Anatolie
Jean Kéhayan
Aube (L')
Collection Aube poche, 2006
Le voyage pour la mémoire d'un fils de rescapés du génocide
Voyages d'autrefois
Voyage en Arménie
Ossip Mandelstam
Mercure de France, 2005
Une œuvre en prose, véritable ode à cette république soviétique
méridionale que le poète découvre
Livres de photographie
Les Yeux brûlants
Antoine Agoudjian
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Actes Sud
Collection Photopoche, 2006
Un inventaire des lieux de mémoire arméniens par un photographe
français d’origine arménienne
Témoignages et enquêtes
Invités de la terre : Arménie, Karabagh (1988-1992)
Myriam Gaume
Le Seuil, 1993
Un livre-témoignage unique sur ces hommes qui ont pris les armes dans
le Haut-Karabakh : paysans philosophes, intellectuels devenus guerilleros,
enfants de la diaspora venus offrir leurs vie...
Les noces noires de Gulizar
Arménouhie Kévonian
Parenthèse, 2005
L'auteur raconte l'histoire de sa mère, un témoignage sur la vie dans la
plaine de Mouch, aux confins de l'Empire ottoman, à la fin du XIXe siècle
Religions
Les Arméniens
Krikor Beledian
Brepols, 1994
Une approche religieuse de la civilisation arménienne
Géopolitique
Géopolitique de l'Arménie
Gaïdz Minassian
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Ellipses
Collection Référence Géopolitique, 2005
Un outil pour décrypter de l'actualité caucasienne et comprendre les
enjeux géopolitiques qui lient l'Europe, la Russie et les États-Unis à
travers la question arménienne
Histoire
Arménie (L')
Claire Mouradian
PUF
Collection Que sais-je ?, 2002
Une bonne petite synthèse de l'histoire de l'Arménie des origines à nos
jours
Atlas historique et culturel de l'Arménie
Claude Mutafian
Autrement
Collection Atlas/Mémoire, 2001
Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe au XXe siècle : l'Arménie replacée
dans son environement géopolitique
Histoire, le XXe siècle
1918-1920, la République d'Arménie
Anahide Ter Minassian
Complexe
Collection Histoire, 2006
La Première République d’Arménie (1918-1920), fondée en Transcaucasie,
dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe
De Staline à Gorbatchev : histoire d'une république soviétique,
l'Arménie
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Claire Mouradian
Ramsay, 1990
L'Arménie soviétique de 1920 à 1989
Mémoires du génocide
1915, le génocide des Arméniens
Gérard Chaliand
Yves Ternon
Complexe
Collection Histoire, 2006
La mise en perspective de la déportation et des massacres en masse des
populations arméniennes d’Anatolie durant la Première Guerre mondiale
par le gouvernement jeune-turc, ainsi que du cheminement qui a ramené
l’attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances
internationales
100 réponses sur le génocide des Arméniens
Claire Mouradian
Anne Dastakian, 2005
Un petit ouvrage d'initiation sous forme de questions/réponses
Dette de sang (La)
Archavir Chiragian
Complexe, 2006
Un Arménien traque les responsables du génocide
Mémoire de ma mémoire
Gérard Chaliand
Julliard
Collection Les Passants de l'Histoire (Les), 2003
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L'auteur a longtemps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont
a été victime la famille de ses grands-parents. Il publie un texte écrit par
bribes au cours une vingtaine d'année
Génocide des Arméniens (Le)
Raymond Kévorkian
Odile Jacob, 2006
Une somme : l'histoire, mais aussi la « géographie » exhaustive du
génocide, région par région. Une étude rigoureuse et complète permetant
de comprendre la genèse de ces crimes de masse
Histoire, les siècles antérieurs
Les amiras, seigneurs de l'Arménie ottomane
Pascal Carmont
Salvator, 2003
L’évocation de ces seigneurs arméniens qui ont joué un rôle majeur dans
l’administration ottomane aux XVIIIe et XIXe siècles, une époque où le
concept de la nationalité n’avait pas encore sa dimension contemporaine
Histoire, le Moyen Âge
Le Royaume arménien de Cilicie, XIIe-XIVe siècle
Claude Mutafian
CNRS Éditions, 2002
Un très bel ouvrage, richement illustré, décrivant cette « Arménie hors de
l'Arménie », État refuge créé après la conquête byzantine de l'Arménie
Arménie au Moyen-Âge (L')
Jean-Michel Thierry de Crussol
Zodiaque
Collection Les Formes de la nuit, 2000
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L'art arménien, depuis ses débuts au IVe siècle jusqu'à la fin du XVe
siècle, quand le pays fut ruiné par les invasions turcomanes
Ani, capitale de l'Arménie en l'an mil
Raymond Kévorkian
Paris-Musée, 2001
Un très beau livre, catalogue d'une exposition, sur une ancienne capitale
arméniennes dont les ruines sont situées aujourd'hui en Turquie orientale
Histoire, l'Antiquité
Tiridate III roi d'Arménie, premier État chrétien
Marig Ohanian
Harmattan (L'), 2001
Une évocation de ce roi, Tiridate III qui, par son baptême en 301, fit de
l’Arménie, le premier État chrétien du monde
Anatolie hellénistique (L')
Maurice Sartre
Armand Colin
Collection Collection U, 2004
De l'Égée au Caucase (334-31 av. J.-C.)
Les relations avec la France
Communauté arménienne de France 1920-1950 (La)
Harmattan (L')
Collection Mémoire du XXe siècle, 2001
Les caractéristiques de la grande vague migratoire des années 1920, puis
l'origine et le fonctionnement des organisations autour desquelles
s'articulait l'existence quotidienne des Arméniens de France, et l'activité
politique en diaspora
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Les écrivains d'aujourd'hui
L'homme le plus triste
Berdj Zeytountsian
Parenthèse, 2002
Un roman allégorique, sorte de « fable soviétique » destiné à contourner
la censure
Les classiques de la littérature
La vie comme elle est
Krikor Zohrab
Parenthèse, 2005
Un recueil de nouvelles évoquant la « belle époque » de la bougeoisie
stambouliote
Soleil d'automne
Hrant Matévossian
Albin Michel
Collection Les Grandes Traductions, 1994
Un recueil de huit nouvelles racontant la vie à Tsemakout, petit village en
Arménie non loin du mont Ararat
Poésie
La poésie arménienne : du Ve siècle à nos jours
Vahé Godel
Différence (de la)
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Les écrivains de la diaspora
Miniaturiste (Le)
Martin Melkonian
Parenthèse, 2006
Une enfance dans la rue du Faubourg-Saint-Martin, dans les années 1960,
à Paris (roman autobiographique)
Pénélope prend un bain
Gohar Marcossian
Belfond
Collection Les étrangères, 2002
Roman : en ce matin de l'hiver 1994, la jeune Pénélope n'a qu'une idée en
tête : prendre un bain. Mais, à Erevan, capitale d'une Arménie en guerre,
où l'on ne dispose d'électricité qu'une ou deux heures par jour, l'affaire
s'annonce délicate...
Quelque part dans les Balkans - 1
Sevda Sevan
Esprit des Péninsules (L')
Collection Balkaniques, 2001
Une grande fresque historique évoquant la diaspora arménienne dans
l'empire ottoman, de la fin du XIXe siècle au génocide de 1915, à travers
l'histoire d'une famille vivant sur les bord de la mer de Marmara
La littérature ancienne
David de Sassoun
Gallimard
Collection L'aube des peuples, 1990
L’épopée nationale arménienne, écrite au début du Moyen Âge, à la fois de
la chanson de geste, conte folklorique et récit mythologique
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Le pays a inspiré des écrivains
Arménie, guide littéraire
Myriam Gaume
Favre, 2000
Une anthologie des plus beaux textes consacrés à l'Arménie, depuis la
Bible jusqu'aux auteurs contemporains originaires de tous pays
Les Quarante jours de Musa Dagh
Franz Werfel
Albin Michel
Collection Les Grandes Traductions, 1986
Un des chef-d’œuves du roman historique évoquant la résistance de
paysans arméniens du Moussa Lèr en 1915 pour échapper au génocide
Livres pour les plus jeunes
Contes d'Arménie : épopée, récits et légendes populaires
Vilo, 2006
Un abum destiné aux enfants (à partir de 7-8 ans) pour découvrir onze
contes et légendes arméniens, adaptés de Toumanien, MelkonianMinassien ou tirés d'épopées arméniennes
Légende arménienne de David de Sassoun (La)
Jean Guréghian
Albin Michel, 2006
Un conte arménien pour les enfants
La langue
Arménien chez soi (L')
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Takvor Takvorian
Ophrys, 2000
Une méthode pour aprendre l'arménien occidental (celui de la diaspora)
Art de vivre
Ma cuisine arménienne
Édisud
Collection Voyages gourmands, 1998
Plus d'une centaine de recettes de cette cuisine où abondent les épices,
les herbes et les parfums
Livres sur l'art
Les Arts arméniens
Patrick Donabédian
Jean-Michel Thierry de Crussol
Citadelles & Mazenod
Collection L'art et les grandes civilisations, 1987
Un ouvrage de référence qui porte principalement sur l’architecture, mais
la sculpture, la peinture monumentale et les miniatures ne sont pas
négligées pour autant
Le cinéma
Cinéma arménien (Le)
Jean Radvanyi
Centre Pompidou
Collection Cinéma Pluriel, 1993
Le cinéma de l'Arménie soviétique, mais aussi celui de la diaspora
jusqu'aux années 1990
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L'économie
Arménie des campagnes (L')
Françoise Ardillier-Carras
Harmattan (L'), 2004
La transition post-soviétique, malgré son cortège d'incohérences et de
tâtonnements, révèle la capacité à réagir de cette ancienne république
socialiste soviétique
Guides touristiques
Arménie
Sèda Mavian
Hachette-Tourisme
Collection Guides bleus évasions, octobre 2006
Un guide touristique complet pour découvrir l’Arménie et en même temps
une excellente première approche de ce pays méconnu
http://www.bibliomonde.net/pages/fiche-geo.php3?id_ent_geo=18
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél. :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il
suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
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coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
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rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
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