
good financing disciplines and providing a more competitivity external environnemnt.
1
1-
-
P
Pr
ro
ob
bl
lé
ém
ma
at
ti
iq
qu
ue
e
e
et
t
o
ob
bj
je
ec
ct
ti
if
fs
s
d
de
e
l
l’
’é
ét
tu
ud
de
e
1-1 : Problématique
Même si le flux des investissements ne rime pas toujours avec croissance économique
et réduction de la pauvreté, il est tout de même reconnu que l’augmentation des flux de
capitaux est un indicateur fort de vitalité et de dynamisme d’une économie. Ainsi, pour
apprécier la vitalité des économies africaines, la Conférence des Nations Unies pour le
Commerce et le Développement ( CNUCED) a, dans un rapport publié en juillet 2000
sous le titre « le flux de capitaux et la croissance économique en Afrique », a fait
remarquer que, « Dans la période 1975-82, les entrées de capitaux privés représentaient
3,9% du Produit National Brut (PNB) des pays d’Afrique subsaharienne, qu’entre 1983-
1998, période de la généralisation de l’ajustement, ils ne représentent pas plus que 1,8%
du PNB, soit une chute de plus de 50% par rapport à la période 1975-82 qui a précédé la
crise de la dette et le début des politiques d’ajustement ». Aussi, ce rapport conclut-il que
la part de l’Afrique dans les investissements directs est passée de 3% au début des
années 1990 à moins de 2% en 2000.
Il s’en suit que de façon particulière, les pays de l’Afrique de l’Ouest n’attirent pas
beaucoup les investisseurs qui préfèrent en général les paradis fiscaux
. Au nombre des
obstacles à la croissance des investissements dans cette zone, on peut relever entre
autres freins, l’exiguïté des marchés des pays de la sous région, la difficulté d’accès de
l’investisseur privé à l’information nécessaire, l’insuffisance d’infrastructures
indispensables, l’existence de législations opportunes, l’inadaptation des codes des
investissements, le manque de transparence des législations adoptées et l’insuffisance
des systèmes de protection et de garantie des investissements, l’absence d’une véritable
Seuls un pays qui recèle du reste d’importants gisements pétrolifères tire son épingle du jeu. Il s’agit du Nigéria qui
figure pratiquement toujours depuis 1978 au top 10 des principaux pays bénéficiaires d’investissements directs au
niveau de l’Afrique des Caraïbes et du Pacifique. Il convient de rappeler que d’autres pays apparaissent également au
moins une fois dans le Top 10 entre 1978 et 1997. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Libéria et du Ghana. De source
proche de la Banque mondiale, deux de ces pays maintiennent la cadence et occupent le peloton de tête en Afrique de
l’Ouest. Le Nigeria ne faillit pas à sa réputation de locomotive de cette région. Il a enregistré 1005 millions de dollars
d’investissements étrangers directs en 1999 contre 350 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, l’autre géant de cette
région. La Guinée et le Sénégal avec respectivement 63 millions de dollars et 60 millions de dollars d’investissements
enregistrés prennent de l’ascendant. Le Cap-Vert , le Ghana, le Bénin, le Togo, le Niger et le Burkina enregistrent
respectivement pour leur part 15 millions des dollars, 17 millions de dollars, 31 millions de dollars, 30 millions de
dollars, 15 millions de dollars et 10 millions de dollars. Quant à la Sierra Leone, elle n’en a attiré qu’un million de
dollars. Ces performances sont en réalité nettement en deçà des potentialités de la sous région qui regorge tant de
ressources minières que pétrolières.