Farge 2010-2011 Damien Mardi 25 Octobre Philosophie des

Farge 2010-2011
Damien Mardi 25 Octobre
LMPHI182, T. Hoquet Philosophie des sciences du vivant
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Philosophie des sciences du vivant
Lantinaturalisme féministe :
Christine Delphy, Lennemi principal, tomme II. Delphy fait une critique de la manière dont les femmes sont
traitées, de par loppression, ou mode de production domestique par lequel les femmes sont exploitées. Elle fait
une différence entre matérialisme et naturalisme.
Il y a une prémisse antinaturaliste.
Une femme fait son travail domestique suite à une organisation sociale. Il y a donc un mode de production qui
consiste à asservir une partie de lhumanité. Mais elle considère que ce mode de production domestique, ou
oppression, ou dictat ne sapplique pas à tout sujet constitué par la pensée.
Cest le second temps ou lantinaturaliste se met en place.
Il sagit donc daffirmer que le dictat de loppression ne sapplique pas à des femmes toutes faites, mais quil les
construit en même temps. Dans un second temps, elle passe dune analyse de loppression dans un mode de
production domestique. Les femmes et les hommes sont eux-mêmes des productions sociales.
Philosophie de la différence : il sagit de régler des controverses à lintérieur de la tradition féministe, avec un
féministe différencialiste.
Quest-ce que le différencialisme ? On le trouve chez deux auteurs :
François Héritier, Masculin, Féminin, de 1996. Cest une anthropologue. En anthropologie, la différence des
sexes est un syntagme. Cest la seule altérité. La différence des sexes est le butoir ultime de la pensée : une
opposition conceptuelle, même autre, identique, différente. Mais si on plaque la différence des sexes sur la
dichotomie me/autre, on a limpression que la personne de sexe opposé est présentée comme lAutre, ou la
seule autre. La différence des sexes comme altérité sassortit dun impératif hétérosexuel.
Geneviève Fraisse, qui, en milieu dannée, publie un petit livre chez PUF qui sappelle la différence des sexes.
Ce différencialisme se nourrit dun naturalisme qui sappuie sur une forme d’évidence, qui nest pas interrogé en
tant que tel. Delphy présente ce travail cette enquête sur lidéologie de la différence.
Commentaire rapide dun extrait donné en cours :
Christine Delphy, Lennemi principal. II. Penser le genre, p.8, Paris, Syllepses, 2001.
« Largumentation anti-différentialiste que je soutiens repose sur quatre
grands points qui sont développés dans ce tome.
Ces différences ont é créées de toutes pièces, précisément pour
constituer les groupes. Elles sont ensuite découvertes comme des faits
extérieurs à laction de la société. »
Il y a confirmation a postériori de dispositifs antérieurs.
« Ces différences ne sont pas seulement des différences, mais aussi des
hiérarchies. La société sen sert pour justifier son traitement différentiel -
en réalité inégal, hiérarchique - des groupes et des individus. Le mot est
donc un euphémisme. En effet, une vraie indifférence est dune part
réciproque - un chou est aussi différent dune carotte quune carotte lest
dun chou -, et dautre part nimplique pas de comparaison au détriment de
lun des termes. Or la différence invoquée sans arrêt à propos des femmes,
mais aussi des homosexuel-les, des Arabes, des Noirs, nest pas
réciproque, bien au contraire. Ce sont-elles et eux qui sont différents ; les
hommes, les hétérosexuels, les Blancs, quand à eux, ne sont différents de
personne ; ils sont au contraire comme tout le monde. Cette différence est
un stigmate (Goffman, 1976). »
Sous les différences on dissimule linégalité. Dans une différence, alors quen théorie chacun des termes est
marqué, en pratique seul un des sexes est marqué et est même appelé « le » sexe. Il y a donc lidée du faux
universel qui masque sa propre partialité, ou situation sous le lexique de luniversalité. En français, « lhistoire
naturelle de lhomme » désigne lhistoire naturelle de lhumanité, alors que « lhistoire naturelle de la femme »
parle uniquement de la féminité et inscrit donc une différence. Le masculin nest pas interrogé en tant que tel
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dans sa différence : il est donné pour neutre.
« La hiérarchie nintervient pas quand des groupes déjà existants sont mis
en rapport - thèse implicite de tous les travaux sur la question. Cet implicite
dune préexistence des groupes à leur hiérarchisation laisse de côté la
question de la constitution des groupes en groupes : comment, pourquoi
ont-ils écréés ? Limpossibilité de rendre compte de leur constitution par
autre chose que la volonté de hiérarchiser les individus (de les rassembler
en groupes dinégale valeur) est la clef de voûte de ma théorie. »
Une fois que les groupes sont instituées, ils sont par là-même déjà hiérarchisés. On peut donc dire que la
nomination est déjà hiérarchisation ; quil ny a pas de base naturelle à partir de laquelle les groupes seraient
institués. Il y a donc des lignes naturelles.
Il ny a finalement que du politique (la politique étant ici un synonyme lâche de la hiérarchie).
« Ce qui est plus grave, cest que cette logique de la différence
simpose de plus en plus sur ces groupes dominés. De plus en plus, on
les entend revendiquer leur différence. Les revendications d’égalité se
transforment en revendication didentité’. Que signifient ces
revendications, de quelque groupe dominé quelles émanent ? »
Défaites à deux niveaux : au niveau du groupe. Pour réclamer l’égalité qui est un du en passe pour lassomption
dune identité de groupe. Or, pour Delphy, cette identité du groupe, précisément du fait quelle nest pas fondé
en nature mais est déjà leffet dune hiérarchisation, on ne peut lassumer de manière neutre. Il y a donc une
contradiction inhérente. Le découpage de la catégorie « black » suppose une infériorité du « black ».
Elle veut nous faire entendre linstitutionnalisation dune différence. La catégorie « enfant » est une catégorie
juridique : on a institué une dichotomie légale, au sens juridique et légal pour un groupe. Il y a donc une
différence entre une précompréhension implicite de ce quest enfant et ce quelle met en place : « enfant » est
avant tout une institution. On fait passer quelque chose pour naturel alors que ça ne lest pas.
Si on prend un couple quelconque, on peut donner une infinité de ressemblances ou de différences. Le tout est de
savoir pourquoi on choisit ce couple, cette dichotomie.
Le genre créé le sexe.
Toutes les différences observées entre les hommes et les femmes ne sont aps de nature, mais sont lobjet
dinstitutions anthropologiques (rites par exemple). En dautres termes, dans la différence entre les sexes,
quelque chose ne tenait pas de la nature.
Mais il ne faut pas partir de la différence des deux sexes, dviendrait une division du travail ; dviendrait
une hiérarchie.
Il faut partir de la hiérarchie : penser quil y a dabord une hiérarchie qui a constitué une division du travail : on
pense au genre. Cest ensuite le genre qui donne au sexe sa signification.
Le sexe ne serait quune différence possible sil ny avait pas un genre qui traduit lui-même une hiérarchie.
Le fondement théorique est un prétexte pour le fondement pratique.
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Examen de la bi-catégorisation.
Depuis quelque cours, il y a eu la question des parties-génitales et la question de lhermaphrodisme. Mais en
réalité, cette dernière question pose le problème de la personne dans son ensemble. Si on regarde le 19e siècle,
dès quune femme manifestait des qualités d’écritures ou intellectuelles, elle était systématiquement noncée
comme homme. Lhermaphrodisme ici, napparait pas comme génitale de manière absolue, ce qui creuse le fossé
entre mâle et femelle. Voir un auteur qui na aucun intérêt, à savoir Joran : le mensonge du féminisme, le
féminisme enfin dévoilé etc. Selon lui, la femme de génie était un homme.
Voir Clément Royer, qui interprète la signification du Darwinisme comme un nominalisme : la seule chose qui
compte sont les différences individuelles. Elle nonce tout ce qui veut prendre la défense des groupes, comme
le christianisme. Cest une protestation contre le pouvoir hiérarchisant des catégories.
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Question de la bi catégorisation : Comment elle a été traitée ?
Voir Joan Scott, le genre, une catégorie danalyse historique (réf. à confirmer) : elle fait du genre une catégorie
danalyse historique.
« Nous avons besoin d'un rejet du caractère fixé et permanent de
l'opposition binaire, d'une historicisation et d'une déconstruction
authentiques des termes de la différence sexuelle. Nous devons devenir plus
attentives aux distinctions entre notre vocabulaire d'analayse et le matériel
que nous voulons analyser. Nous devons trouver des moyens (même
incomplets) de soumettre sans cesse nos catégories à la critique, nos
analyses à l'auto-critique. Ce qui signifie analyser dans son contexte la
manière dont opère toute opposition binaire, renversant et déplaçant sa
construction hiérarchique, au lieu de l'accepter comme elle, comme allant
de soi ou comme étant dans la nature des choses33. En un sens, les
féministes n'ont, sans doute, fait que ceci pendant des anes. L'histoire de
la pensée féministe est une histoire du refus de la construction hiérarchique
entre masculin et féminin, dans ses contextes spécifiques, c'est une tentative
de renverser ou de déplacer ses fonctionnements. Les historien(nes)
féministes sont maintenant en position de théoriser leurs pratiques et de
développer le genre comme une catégorie d'analyse. »
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Elle a donc en vue la polarité sexuelle avec cette insupportable allure d’éternité :
Denise Riley se fère comme à « linsupportable allure d'éternité de la polarité sexuelle ». Celle-ci écrit : « le
caractère historiquement construit de l'opposition (entre le masculin et le minin) produit comme un de ses
effets cet air justement invariable et monotone d'opposition hommes/femmes ».
Cynthia Kraus :
Cette réalité « indéniable et flagrante » trouve son fondement estime toujours le sens commun dans la nature
:
« Si le sexe apparaît comme un principe de catégorisation évident avec la
caractéristique de n'être lui-même pas classé, c'est qu'il est cen être la
transposition fidèle d'une catégorie objective du monde, un miroir de la
nature (cf. notamment Hurtig et Pichevin, 1991 ; Mathieu, 1991). Dans le
réalisme naïf du sens commun, la bicatégorisation par sexe n'est donc pas
considérée comme un classement conventionnel et arbitraire. Elle paraît «
naturelle », en tant qu'elle néficie du statut d'évidence non questionnée,
mais également parce qu'elle est supposée être inscrite dans le biologique.
Ces deux dimensions, loin d'être indépendantes, se renforcent
mutuellement. Le sexe tire sa force dvidence de son présumé ancrage dans
le biologique. Réciproquement, le caractère indéniable et flagrant du sexe
se joue d'emblée sur le terrain des différences biologiques. » (p.188)
Il sagit donc dun classement conventionnel et arbitraire. Il faut donc déjouer ce réalisme naïf en montrant donc
le caractère conventionnel et arbitraire du naturel.
Quatre grande définition de la bi catégorisation :
Le sexe humoral, le sexe hormonal, le sexe chromosomique et le sexe gonadique.
Humeur, cest ce quon appelle la physiopathologie du tempérament.
Hormone, la question des hormones dites féminines et masculines.
Chromosome, différences entre les formules XX et XY.
Gonadique, question des organes génitaux, et donc des testicules et des ovaires.
A aucun moment nest convoqué la finition biologique du sexe, à savoir la production de deux gamètes
différentes. Quand on parle des gonades, on est pas loin des gamètes, certes, mais ce nest pas ça. Le projet était
de partir de là, examiner les critères et voir les critiques faites par les féministes.
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Source : http://www.afed.refer.org/textes/genre_histoire.pdf
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Lobjectif est donc de dire quil ny a pas deux sexes. Ca fonctionne donc comme un obstacle épistémologique.
Référence à Bachelard dans la formation de lesprit scientifique. Il faut rapprocher le processus de sexuation
spécifique à un processus substantiel intiment rattaché à lintérieur du corps.
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Exposé : Article méta scientifique.
Enjeu : Ca part dun constat : conception de lhomme comme espèce entièrement di morphique. 5 analyses qui
permettent de définir lhomme.
- La composition chromosomique.
- Les structures des Gonades
- Les niveaux hormonaux
Tout individu qui aurait un développement qui ne correspondrait pas est considéré comme anormal et
pathologique. Tout ce qui est pathologique demande un traitement.
1,7% de la population, si on prend en compte les pathologies, serait en situation dintersexe. Nimplique pas de
transformation radicale : seule la pilosité est un exemple flagrant de développement.
Elle prend en compte le résultat de la fréquence de la place du méat et la cryptorchidie :
Elle est pour une conception plus souple du sexe.
Critique de cette méta étude :
Grosse différence en fonction de la zone géographique et des populations. Elle écarte donc lAfrique du Sud :
comme il y a un aspect nétique. Elle veut ramener ça à une norme pour, par exemple, la population
occidentale. Doute sur la pertinence des chiffres. Absence de chiffres dans de nombreux cas, notamment sur le
traitement des fausses couches, ni même sur certaines résistances sur les androgènes.
Sinon, même en prenant les chiffres les plus bas, les intersexes restent fréquents. Cest juste le problème des
données empiriques.
Critique du bienfondé de cette étude : ces chiffres sont liés aux individus comptabilisés comme pathologiques et
traités. Les cas non pathologiques ou non traités ne sont pas comptés ici. On a donc un résultat lié à une
orientation biomorphique. Les données empiriques peuvent modifier le modèle, ce dernier influençant la manière
dagir et donc de comptabiliser les cas (peu clair :/)
On a un présupposé d’étude : si on montre que les phénomènes dintersexes sont fréquents, on pourrait
éventuellement remettre en cause le modèle.
Autre idée, ça sous entend que la reconnaissance de la pluralité des sexe est dépendante de la fréquence. Mais il
y a une pluralité de phénomènes dintersexe. Le fait davoir une agénésie de Vagin est bien plus fréquent que ne
pas avoir de pénis.
Intervention du prof : Ces individus existent, ils doivent donc faire partie du système comme tel. Normal =
statistiquement important.
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Exposé : (Quelques extraits seulement ont été recopiés ici)
Contextualisation de la notion de lhermaphrodite.
Enjeu scientifique et normatif
Position originale de Diderot sur la notion de monstrueux.
Ensemble darticles :
Article « Hermaphrodite » de lEncyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences et des arts, t. VIII -
Jaucourt, 1785.
« Mais y a-t-il de véritable hermaphrodite ? On pouvoit agiter cette question
dans les tems dignorance ; on ne devroit plus la proposer dans des siecles
éclairés. Si la nature s’égare quelque fois dans la production de lhiomme,
elle ne va jamais jusqu’à faire deux des métamorphoses, des confusions de
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substances, & des assemblages parfaits des deux sexes. Celui quelle a
donné à la naissance, & même peut être à la conception, ne se change point
dans un autre ; il nyu a personne en qui les deux sexes soient pargaits,
cest-à-dire qui puisse engendrer en soi comme femme, & hors de soi
comme homme, tanquam mas generare ex alio, & tanquam foemina
generare in se ipso, disoit un canoniste. La nature ne confond jamais pour
toûjours ni ses véritables marques, ni ses véritables sceaux ; elle montre à la
fin le caractère qui distingue le sexe ; & si de tems à autre, elle le voile à
quelque égards dans lenfance, elle le décèle indubitablement dans l’âge de
la puberté. »
« Concluons donc, que lhermaphrodisme nest quune chimère, & que les
exemples quon rapport dhermaphrodites mariés, qui ont eu des enfans lun
de lautre, chacun comme homme & comme femme, sont des fables
puériles, puisées dans le sein de lignorance & dans lamour du
merveilleux, dont on a tant de peine à se défaire. »
La dissimulation est une faute tant morale que sociale : on ne peut choisir son sexe car ce serait un crime contre
nature.
La puberserait le moment où, sil y a une indécidabilité à la naissance, le problème serait glé, mais pose
dautres problèmes de manière juridique, religieux ou sur l’état civile tout simplement.
Article « Mariage » de lEncyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences et des arts
« A le prendre dans son sens théologique & naturel, il désigne lunion
volontaire & maritale dun homme & dune femme, contractée par des
personnes libres pour avoir des enfans. Le mariage est donc 1°. une union
soit des corps, parce que ceux qui se marient saccordent mutuellement un
pouvoir sur leurs corps ; soit des esprits, parce que la bonne intelligence &
la concorde doivent gner entreux. () Lunion dun homme & dune
femme, pour marquer lunion des deux sexes & le sujet du mariage. ()
Le mariage peut être considéré sous trois différents rapports, ou comme
contrat naturel, ou comme contrat civile, ou comme sacrement. »
Changement de statut social, et donc de place dans la société. Quelle place sociale assigner à notre exemple dans
ce passage ? Le sexe dominant est-il de son statut social, dhomme, ou bien est-ce lanatomie qui doit trancher en
dernier recours ? Le procès conclue que Jean-Baptiste Grandjean doit reprendre lhabit de femme puisque son
physique est remis sur le plan dun mauvais usage de son imperfection physique.
Michel Foucault, Les anormaux, Cours du 22 janvier 1975 au Collège de France, Gallimard, Le Seuil, 1999, p.
67.
« Ce qui doit susciter, à propos de la femme de Grandjean, ce qui doit
provoquer la condamnation - dit Champeau - ce nest pas le fait quelle soit
hermaphrodite. Cest tout simplement le fait que, étant une femme, elle a
des goûts pervers, elle aime les femmes, et cest cette monstruosité non de
nature mais de comportement, qui doit provoquer la condamnation. »
Pour aller un petit peu plus loin, on peut se rapporter à lextrait dAristote donnée dans lensemble de textes :
Aristote, De la génération des animaux (éd. Pierre Louis), Paris, Les Belles, Lettres, 1961, II-3, p. 62
« La femelle est comme un mâle mutilé, et les règles sont une semence, mais qui nest pas pure : une seule chose
lui manque, le principe d’âme. »
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La représentation de lhermaphrodite dans les planches de lEncyclopédie, dans les suppléments, Tome 12.
La nature de la femme est imparfaite : la distribution sociale vient dune dévaluation ontologique : la femme
serait moins parfaite. Pour exorciser lambigüité monstrueuse, lEncyclopédie cherche à créer un monde
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