Introduction : Alors que depuis 1871, la théorie néo

publicité
Introduction :
Alors que depuis 1871, la théorie néo-classique germait sous des hypothèses fortes comme
l’individualisme méthodologique, la valeur utilité, la rationalité individuelle ou encore la
recherche d’un équilibre général dans une situation de concurrence parfaite, modèle qui par
ailleurs a été développée, en 1873, par Léon Walras dans son ouvrage “Eléments
d'économie pure”. Durant les années 30, dans un contexte de crise et d’incertitude, la théorie
de la concurrence pure et parfaite confrontée à la réalité se trouva la majorité du temps non
conforté, de cette dissymétrie entre théorie et réalité arriva une nouvelle approche de la
concurrence, celle de la concurrence imparfaite. Il est donc intéressant de savoir si :
“La concurrence imparfaite est-elle une évolution ou une révolution de la théorie néoclassique?”
Afin d’y répondre :
Nous allons dans un premier temps justifier la notion de concurrence imparfaite, en partant
de la définition de la concurrence parfaite, c'est-à-dire que nous allons lever une à une les 4
hypothèses fondamentales que sont l’homogénéité du produit, l’atomicité de l’offre et de la
demande, l’information parfaite ce qui nous amènera mettre en valeur les interactions
individuelles dans les décisions via la théorie des jeux.
Nous verrons ensuite dans une seconde partie, tout d’abord l’analyse de la concurrence
imparfaite par deux chercheurs : Edward Hasting Chamberlin et Joan Robinson ainsi que des
critiques qui en ressortent ce ces analyses.
I) De la concurrence parfaite à la concurrence imparfaite
a) L’hypothèse d’atomicité de l’offre et de la demande
b) L’hypothèse d’homogénéité du produit
c) L’Hypothèse d’information parfaite
d) Introduction à la théorie des jeux
II)
De l’analyse de la concurrence imparfaite à la critique
a) L’analyse de Chamberlin et de Robinson
1. Equilibre de la firme
2. Equilibre du groupe
3. Les apports de J. Robinson
b) Critiques
I) De la concurrence parfaite à la concurrence imparfaite
a) L’hypothèse d’atomicité de l’offre et de la demande
Dans le cas de la concurrence pure et parfaite on a ceci :
Cette hypothèse suppose que chaque vendeurs sur le marché est qu’une “goutte d’eau”
dans l’océan et donc ne peut pas influencer le prix. Imaginons le cas où un des vendeurs
déciderait d’augmenter un peu son prix afin d’obtenir un surprofit, la demande irait
automatiquement vers ses concurrents ayant un prix plus bas. Et le vendeur ayant monté ses
prix disparaîtra du marché, faute de débouchés.
Les offreurs doivent donc prendre le prix tel qu’il est fixé sur le marché du fait du jeu de la
concurrence et fixer sa quantité en fonction de ce prix. De même, avec l’hypothèse
d’atomicité de la demande, les individus demandeurs ne peut pas influencer ni les quantités,
ni les prix. On obtient donc un équilibre pour quantité Q* à un prix P*.
En réalité, il existe le plus souvent des obstacles à l’entrée d’offreurs ou demandeurs
potentiels.
Prenons l’exemple avec comme offreurs des fermiers et comme demandeurs des boulangers
ayant besoin de blé, cette hypothèses d’atomicité suppose qu’il y ait libre entrée de fermiers
sur le marché et donc que tous les fermiers sont susceptible à tout instant d’allouer leurs
terre a la production de blé demandée par les boulangers. Or cette “armée de réserve”
suppose que les terres soient également réparties entre tous les fermiers et de façon
dispersés. Or dans la réalité on rencontre plutôt des cas où les ressources sont concentrés
entre les mains d’un petits nombres d’agents. (ressources naturelles, tableaux de
maître,...)b) l’hypothèse d’homogénéité du produit
Selon la théorie néo-classique, le choix du consommateur se porte sur des paniers de bien
qu’il est capable de classer du fait de sa rationalité.
B. Guerrien:
“[..] Ces derniers étant classé par le consommateur selon sa relation de préférence, il peut
donc regrouper ceux qu’il considère comme équivalent.”
L’ensemble de ces paniers considérés comme équivalent se représente par des courbes
d’indifférence.
Comme on a vu précédemment, en concurrence pure et parfaite, le prix est fixé par le
marché, donc pour 2 biens parfaitement substituable chaque offreur ne peut augmenter son
prix au risque de perdre toute sa demande. Imaginons maintenant ce qui se passerait si un
bien n’est pas parfaitement substituable par la distance qui sépare le demandeur de l’offreur.
2
1
On peut voir que si l’entreprise 1 fixe un prix plus élevé que l’entreprise 2, le consommateur,
compte tenu de la difficulté d’accéder à l’entreprise 2, achètera chez l’entreprise 1 malgré le
différentiel de prix.
Dans la réalité cette difficulté peut être traduit par un coût pour le consommateur d’aller se
fournir auprès de l’entreprise 2, ce coût étant supérieur à la différence de prix pratiqué par
l’entreprise 1 pour un même bien.
On voit donc que si une entreprise veut s’échapper à la concurrence en prix, elle devra
s’écarter de l’hypothèse de bien homogène.
Depuis Lancaster,1966, un produit est défini non plus pas l’objet en lui même mais
également par les services qu’il rend, de cette définition on voit qu’une entreprise peut jouer
sur également sur aspect pour pratiquer un prix différent de la concurrence parfaite.
La différenciation peut se faire horizontalement, c’est à dire
(exemple : la voiture sert a transporter mais aussi permet à un homme de s’identifier dans
l’échelle sociale)
(différenciation verticale : Chemise en soie, chemise en nylon
TV Noir & Blanc, TV couleurs
Piano d'entraînement, Piano à queue
différenciation horizontale : Voiture familiale, cabriolet)
c) L’hypothèse d’information parfaite
Cette hypothèse stipule que vendeurs et acheteurs disposent d’une information parfaite
concernant le prix et la qualité du bien échangé.
Afin d’avoir cette transparence, il est important de savoir comment se fixe le prix afin que
tous sachent d’avance quel prix va être pratiqué sur le marché.
La 1ere théorie met en jeu un commissaire-priseur qui coordonne les décisions des agents
économiques en ajustant le pris dans la direction qui réduit l’écart entre l’offre et la demande,
c’est a dire qu’il baissera le prix si l’offre devient trop importante et vice versa. la transaction
n’ayant lieu que si l’écart = 0 , c’est ce qu’on appelle le Tâtonnement Walrasien )
la 2eme théorie repose sur l’idée que la concurrence direct entre les vendeurs qui fixe les prix,
si tous les acheteurs ont connaissance de la distribution des prix annoncés, la totalité de la
demande ira au vendeur qui pratiquera le prix le plus bas. Les autres vendeurs devront alors
s’aligner à ce prix. Et ce jusqu’à ce que la baisse de prix provoquant une augmentation de la
quantité vendu ne compense plus la hausse de coût. Le prix = coût marginal.
Or dans la réalité, on constate que certaines entreprise vendent à un prix différent un même
produit, c’est à dire parfaitement substituable, ou encore un produit de qualité plus basse au
même prix. Ceci n’est possible que si une partie des consommateurs ne possèdent pas la
totalité de l’information.
L’origine de cette imperfection d’information résulte du fait qu’il existe beaucoup de
fluctuation (dans l’approvisionnement, chocs conjoncturels, etc.) qui font que les agents sont
dans un environnement de “bruit” et ont du mal a percevoir le prix de marché à chaque
instant.
L’information imparfaite peut avoir pour origine le coût engendré pour acquérir cette
information. (transport, étude précise, etc.)
Etant donnée que nous la différence ce prix est en partie du fait que la l’information n’est pas
parfaite parmi tous les agents, les décisions des agents via des interactions doivent être pris
en compte dans l’analyse. C’est à l’aide de la théorie des jeux que nous allons analyser les
décisions individuelles.
d) Introduction à la théorie des jeux :
Le jeu de la tirelire
Supposons 2 joueurs
Règle:
“Chaque joueur possède chacun 100€ qu’il doit placer dans une tirelire
Un arbitre vérifie la somme placé dans la tirelire et rajoute 50% de ce qu’il y a dans la tirelire et divise
le résultat entre les 2 joueurs.”
Admettons dans un 1er temps que cela se joue a découvert, c’est a dire que chaque joueur
peut voir la stratégie de l’adversaire, on peut s’attendre à que chaque joueur place 100€.
En effet en plaçant 100€ chacun, cela donne 200€ dans la tirelire, l’arbitre place 100€.
On a donc 300€qu’on partage en 2 aux joueurs, ce qui donne 150€ chacun, soit un profit
positif de +50€.
Maintenant supposons que les joueurs ne sachent plus la stratégie de l’autre.
Le joueur 1 va penser : si je place 100€, et que mon adversaire place 0, cela fait dans la
tirelire 15€ , divisé par 2 cela fait 75€ chacun, le joueur 2 a +75€ et le joueur 1 a perdu 25€.
Si je ne met rien, je ne perds rien.
Le joueur 2 a le même raisonnement.
On voit dans cet exemple simple que les 2 joueurs vont préférer ne rien jouer car considèrent
que c’est la meilleure solution individuelle. Alors que dans le cas du jeu ouvert, si chacun fait
preuve de bonne foi ils auraient tous les 2 gagnés chacun 50€.
source “la concurrence imparfaite”, Jean Gabszewicz
Un exemple plus économique :
Considérons maintenant une économie avec 2 vendeurs, conscient que le prix sur le
marché sera d’autant plus élevé que la production totale proposé par l’ensemble des 2
vendeurs sera faible.
un peu assimiler ce cas à un jeu dont la règle est la suivante :
“Chaque entreprise ne peut produire que soit 40 unités, soit 10 unités.
Le prix sur le marché sera de 10€ pour 80 unités sur le marché, de 20€ si 50 unités sont produite et
50€ pour une production totale de 20.”
Admettons que les deux entreprise coopèrent, ce qui donne une production de 50 x 10 =
500€ chacun.
Dans le cas ou le vendeur n°1 décide de produire 10 unité, et le vendeur n°2 produit 40
unités on aura :
vendeur 1 : 10 x 20 = 200€
vendeur 2 : 40 x 20 = 800€
Dans un contexte où les 2 vendeurs se connaissent et donc partage leur stratégie, on peut
voir aisément qu’ils choisiraient de produire chacun 10 unités afin d’avoir chacun 400€.
Dans le cas ou les 2 vendeurs ne se consultent pas au préalable.
Le vendeur n°1 n’a donc pas intérêt à produire que 10 unités, car le risque que le vendeur
n°2 produise 40 unités est bien présente.
Le vendeur N°2, de son côté procède au même raisonnement.
on se retrouve comme dans l’exemple précédent dans le cas ou chaque vendeur anticipe la
décision de l’autre et agit de sorte à ne pas perdre de l’argent. Ce raisonnement abouti au
fait que chacun va produire 40 car dans le pire des cas, l’autre vendeur choisirais de produire
40 également et donc les 2 vendeurs se partageraient 40 x 10 = 400€ chacun.
source “la concurrence imparfaite”, Jean Gabszewicz
II) De l’analyse de la concurrence pure et parfaite à la critique
L’analyse de Chamberlin et de Robinson
E. H. Chamberlin :
- Américain
- Né en 1899, mort en 1967
- Il a réalisé sa thèse de recherche ainsi que la grande partie se ses publications sur la
théorie de la concurrence monopolistique, c’est à dire que le marché est un mélange de
monopole et de concurrence.
“[...] dans tous les domaines et plus particulièrement en économie, la concurrence signifie
d’abord que l’on essaie de faire les choses de manière légèrement différente de ce que font
les autres.” Chamberlin
Selon Chamberlin, le produit de chaque vendeur, est au moins pour une part, différencié de
celui de ses concurrents. En effet, même si un produit est identique, il subsiste une
différenciation, par exemple, au niveau de la localisation spécifique d’un vendeur.
L’analyse sera donc faite sur l’entreprise car il est impossible d’agréger des courbes d’offre et
de demande de biens différenciés, ce qui nous permet de reprendre les courbes classique de
l’analyse d’un monopole.
L’analyse de Chamberlin nous amène a faire la distinction entre 2 équilibres : l’équilibre de la
firme et l’équilibre de groupe.
1. Equilibre de la firme :
La figure 1 représente les quatre courbes classiques du monopole. La quantité Q*
correspond a l’intersection du coût marginal avec celle des recettes marginales.
Le profit de cette entreprise correspond à la surface grisée, c'est-à-dire la différence entre le
coût moyen et le revenu moyen autrement dit la demande sur le marché.
On peut noter que la courbe de coût moyen est en forme de U, on prend donc en compte les
rendements croissants puis les rendements décroissants. Cependant, le raisonnement reste
vrai même pour un coût continuellement décroissant.
2. Ici, la différence avec la concurrence parfaite réside dans le fait que la demande est
décroissante, si on augmente le prix, on ne perd pas la totalité de la demande compte tenu
du fait que notre produit est différencié, mais une quantité moins élevée qui dépend de
l’élasticité de la demande. Lorsque cette élasticité est infini c’est-à-dire que les agents sont
très élastique à la variation de prix on se retrouve dans le cadre d’une concurrence
parfaite.L’équilibre du groupe :
Figure 2 : équilibre du groupe
La concurrence monopolistique se différencie de la théorie du monopole dans la mesure où
elle suggère que chaque entreprise subit les influences des autres producteurs dans sa
branche. En effet, si une entreprise concurrente propose un bien proche, l’élasticité de la
demande augmente et la pente de la courbe faiblit. Si cette firme concurrente prend des
parts de marché, les quantités demandées baissent et la courbe de demande de déplace
vers la gauche.
On retrouve ici le raisonnement dans lequel tant qu’il existe une possibilité de profit, les
entreprises continuent d’entrer sur le marché.
Ce mécanismes se poursuit jusqu’à ce que le revenu moyen soit tangent à la courbe de
revenu moyen.
De cet équilibre de groupe, on constate que le le point de tangence, n’étant pas horizontale,
se situe forcément en haut et a gauche du point d’équilibre atteint en concurrence parfaite.
«Le prix est inévitablement plus haut et l’échelle plus petite en concurrence monopolistique
qu’en concurrence pure. » Chamberlin
De plus ce point se situant sur la partie décroissante de la courbe de coût cela signifie que
l’entreprise est en sous-optimalité.
3. Les apports de J. Robinson
J. Robinson:
- Anglaise
- Né en 1903, morte en 1983
- Fille de général, elle avait un caractère assez trempé et un franc parlé
- Ayant reçu une éducation dans un des collèges les plus réputés de la Grande-Bretagne
- Elle a suivit l’enseignement de A. Marshall par l’intermédiaire de A. Pigou
La première critique qu’elle posa fut celle que l’économie théorique enseignée ne
correspondait pas à la réalité.
“[...]Au moment précis où le développement de ces pôles de puissance que sont les sociétés
multinationales porte un coup aux politiques nationales de l’emploi, les manuels d’économie
sont toujours illustrés par des courbes en U montrant comment est limités la taille d’une firme
sur un marché où règne la concurrence parfaite.” Joan Robinson
Elle publia simultanément un ouvrage intitulé “l’économie de la concurrence imparfaite” où
elle souleva la question de savoir comment se comporterait une entreprise dont la demande
totale d’un bien augmenterait. Elle en est arrivé a la conclusion que cela dépendait de
l’élasticité de la demande individuelle, si elle était élevé le prix du bien sera plus bas, et si
elle était moins élastique le prix sera plus élevé.
«[...]Dans les conditions posées, une augmentation de la demande totale pour un bien peut
entraîner une hausse ou une baisse de prix ou le laisser inchangé » J. Robinson
Ce qui est surprenant ici, c’est que malgré qu’elle ait suivi des cours assez Marshallienne,
elle remet en question le concept d’équilibre partiel. En effet ici, dans une situation de
concurrence monopolistique, on peut aboutir au fait qu’une augmentation de l’offre peut être
suivi par une augmentation des prix.
b) Les critiques
Les 3 principales critiques sont :
1ere critique est que le modèle de la concurrence monopolistique s’inscrit dans un
fonctionnement statique, se limitant à l’analyse de points d’équilibre abstrait.
Cette analyse est assez marshallienne, peu surprenant de la part de Chamberlin qui désirait
plus améliorer la théorie que de la révolutionner, mais plus surprenant de la part de Robinson
qui modifiait les hypothèses sans s’attaquer au concept fondateur considéré d’ailleurs par
Nicholas Kaldor comme « ultra-marshallien ».
2eme critique réside plus dans l’incohérence du modèle. En effet, dans la concurrence
monopolistique, l’hypothèse de base était que tous les biens étaient d’une manière ou d’une
autre différencié. Or dans l’équilibre de groupe, on raisonne avec la venue de d’autres
entreprises, sensé être différencié, mais se faisant assez de concurrence pour déplacer la
courbe de demande juste qu’au point tangent au coût moyen.
Voici un exemple :
Source “ La concurrence spatiale pure”
Samuelson
Dans le cas où il y a qu’une entreprise, aucune difficulté, il a tout le marché.
Dans le cas où il y a une 2eme entreprise qui s’installe, toujours aucune difficulté, chaque
entreprise prend 1/2 du marché.
Dans le cas ou une 3eme entreprise arrive, elle devra forcément se situer entre la 1ere et la
2eme. La dernière entreprise n’aura que 1/4 du marché, et le reste est partagé entre les 2
entreprises déjà présentes.
Dans le cas ou une 4eme entreprise entre sur le marché, le partage est de nouveau égal.
Dans le cas ou il y a une 5eme entreprise qui arrive sur le marché, on voit la de nouveau une
disparité dans la répartition du marché.
Le problème qui se pose alors de savoir comment homogénéiser le profit quand chaque
entreprise produit des quantités différentes, et comment obtenir un équilibre pour l’ensemble
de l’industrie?
3eme critique réside dans le fait qu’il est difficile de discerner le concept d’industrie qui en
découle de la théorie de la concurrence monopolistique. En effet, cette théorie suppose qu’il
y a une chaîne de produit substituts dans un espace délimité, c’est-à-dire que la modification
d’une marchandise d’une autre industrie n’influencera que marginalement la demande
Critique justifié par Kaldor par cette phrase :
« Lequel, des deux, Mme Robinson regroupera-t-elle dans ‘une industrie’ : le vendeur de
cigarettes avec le vendeur de bière du village, ou le vendeur de cigarettes du village avec le
marchand de cigarette de la ville ? »
On peut également illustrer cette critique par cet exemple :
Une compagnie de transport ferroviaire qui exploite des lignes longue distance pourra
davantage souffrir de la concurrence des transporteurs aériens que de celle d’autres
compagnies de chemin de fer gérant des lignes locales.
Conclusion :
Nous avons donc vu comment de la notion de concurrence parfaite on a abouti la notion de
concurrence imparfaite pour se coller d’avantage à la réalité. Malgré que les analyses de
Chamberlin et de Robinson on permis de soulever de nombreux éléments comme la sousoptimalité de l’offre dans une concurrence monopolistique, ou l’apparition de la notion de
produit différencié, précurseur du concept de “marketing”. Ces analyses bien
qu’intéressantes ne proposent pas réellement d’équilibre général, ni de modèle
mathématique simple, tandis que la théorie néo-classique a la Marshallienne le permettait.
Pour ma part, la concurrence imparfaite reste plus une évolution de la théorie néo-classique,
qu’une réelle révolution, car ayant conservé la majorité des hypothèses et conservant le
raisonnement à l’équilibre.
bibliographie :
Ouvrages:
La concurrence imparfaite, Jean Gabszwicz, 120 pages, ed. 1994
L’économie de la concurrence imparfaite, Joan Robinson, 324 pages, ed. 1975
Histoire des pensées économiques “les contemporains”, Maurice Baslé, 543 pages, ed. 1988
sites internet :
http://caccomo.blogspot.com/2006/06/la-concurrence-imparfaite.html
http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_dossier_web=29&id_article=11749
http://w3.univtlse1.fr/LEREPS/format/supportsped/ecoindustrielle/dico/auteurs/chamberlin.html
http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=INNO&ID_NUMPUBLIE=INNO_014&ID_ARTIC
LE=INNO_014_0055
autres :
Cours de micro-économie licence 1, licence 2
Téléchargement