La reprise de la musique du Gratias agimus tibi (Gloria) dans le Dona nobis pacem
de la fin de la messe, la communauté des motifs musicaux qui relient l’Osanna au
Pleni sunt coeli confirment la volonté de Bach de donner une unité à l’ensemble
malgré la diversité des origines des différents numéros.
Le CREDO :
Le symbole de Nicée:
•Le Symbole de Nicée est une profession de foi commune aux trois grandes
confessions chrétiennes, le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme. C'est
une des formes usuelles du Credo.
Historique
•Il a été élaboré au cours du 1er concile de Nicée, en 325, réuni par l'empereur
Constantin Ier qui avait unifié l'Empire romain peu avant. Se rendant en Orient, il
constate aussitôt le très grand nombre des dissensions au sein du christianisme.
Afin de rétablir la paix religieuse et de construire l'unité de l'Église, il décide de
convoquer tous les évêques afin de décider d'une loi (doxa, du grec, c'est-à-dire un
dogme) commune aux chrétiens. Ce concile qui réunit des représentants de
presque toutes les tendances du christianisme réussit à mettre en place de façon
quasi-unanime un socle commun de croyance, exprimé en peu de mots : c'est le
Credo.
•Le texte original est grec.
3. procédés d’écriture
•Exploitation de formes archaïques (style d’église, stile antico) :
–style motet avec exploitation de mélodies grégoriennes, dans le Credo (exploité comme
sujet de fugue) et le Confiteor – en canon puis écriture sur teneur, comme cantus firmus
– notamment. Cf. exemple vidéo
–Mode myxolydien – Credo et Confiteor encore.
–Nombreux chœurs à 5 voix
–Vieux rythmes alla breve (4/2)
•Par opposition, nombreuses formes modernes pour l’époque :
–Arias et duos avec ornementations issues de l’opéra italien (cf. No 14, duo Et in
unum Dominum… dans lequel l’union mystique du Père et du Fils est symbolisée par une
imitation à l’unisson qui se transforme en un canon à la quarte ; No 18, aria pour basse
avec deux hautbois d’amour dont le serein dialogue peut signifier l’harmonie et la