A la une cette semaine… Louis Schweitzer A VOIX NUE du lundi 2

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A la une cette semaine…
Louis Schweitzer
A VOIX NUE
du lundi 2 au vendredi 6 octobre
Les Enfermés
SUR LES DOCKS
du lundi 2 au vendredi 6 octobre
Semaine 40 - du samedi 30 septembre au vendredi 6 octobre 2006
Louis Schweitzer
A l’occasion du Mondial de l’Automobile (30 septembre – 15 octobre), France Culture s’entretient
« à voix nue » avec l’ancien P-D.G de Renault., ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius,
aujourd'hui président de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité
(HALDE), président du Conseil d’administration du Festival d’Avignon
du lundi 2 au vendredi 6 octobre
A VOIX NUE
par Dominique Rousset
11h30 – 12h00
Louis Schweitzer est, depuis toujours, un homme très occupé et il s'en félicite. La retraite venue, il
n'entend pas renoncer, bien au contraire, à ses participations dans les conseils d'administration de
plusieurs grandes entreprises ; il est aussi président du Conseil d'administration de Renault,
président d'honneur du Médef international. La marche du monde économique le passionne mais il
reste attentif au milieu de l'automobile, côté design notamment. Bien sûr, la politique continue de
l'intéresser, il évoque volontiers ses années exaltantes et parfois rudes aux côtés de Laurent
Fabius après la victoire socialiste de 1981. Et puis il y a l'art, sous toutes ses formes, et là encore
on le trouve présent dans de nombreux comités et conseils, au Louvre, à l'Orchestre de Paris, au
nouveau Musée du quai Branly, et, depuis un an, à la présidence du Conseil d'administration du
Festival d'Avignon. Amateur de peinture, collectionneur à ses heures, mélomane, fou de théâtre - il
y va deux fois par semaine -, et même féru de bandes dessinées. Enfin, il se veut très présent à la
HALDE, jeune institution dont il accompagne les progrès depuis sa création. A la question qui lui
est souvent posée de savoir où il trouve le temps nécessaire pour tout cela, Louis Schweitzer aime
répondre : « Je ne joue pas au golf ! »
Ces cinq entretiens tentent de l'emmener un plus loin sur la voie des confidences.
lundi 2 octobre : Ligne de vie
mardi 3 octobre : Renault, un réformateur dans la grande maison
mercredi 4 octobre : Souvenirs politiques
jeudi 5 octobre : Tous les arts, toutes les cultures
vendredi 6 octobre : La HALDE, l'heure du combat citoyen
Les Enfermés
L’enfermement en prison comme réponse à la délinquance, l’enfermement en soi quand rôde la
folie, l’enfermement à l’hôpital quand la psychiatrie bute sur l’urgence absolue. Toute une semaine
de documentaires pour nous conduire derrière ces murs où nous clôturons nos dérives.
du lundi 2 au vendredi 6 octobre
SUR LES DOCKS
coordination : Pierre Chevalier
16h00 – 17h00
lundi 2 et mardi 3 octobre : Femmes en prison
par Anice Clément
réalisation : Christine Berlamont
Les femmes sont peu nombreuses dans les prisons, 2 265 à ce jour (près de 60 000 hommes
détenus). Un tiers de ces femmes sont incarcérées pour des peines criminelles : meurtres, viols,
agressions sur mineurs, trafic de stupéfiants ; 20 % d’entre elles sont illettrées, 50 % ont un niveau
d’instruction primaire. Le Code pénal est le même que pour les hommes, mais les femmes sont
moins poursuivies et moins condamnées que les hommes. Moins visible, moins agressive, la
délinquance féminine fait moins peur, et le statut de la mère reste valorisant pour les femmes.
Il existe un système carcéral propre à chaque prison, déterminé par son histoire, ses structures, les
habitudes du personnel et la politique définie par son directeur. Chaque prison a ses codes, ses
programmes d'activités. L'ordre et la sécurité y règnent, une politique de réinsertion propose travail,
soins, activités, prise en charge psychologique afin de préparer la sortie. Les femmes condamnées
à de longues peines se trouvent dans trois établissements - Rennes, Bapaume et Joux-la-Ville - ce
qui pose d'énormes difficultés pour le maintien du lien familial (près de 80 % des femmes
incarcérées sont mères de famille). En prison, la vie privée n'existe pas, mais ce que les détenues
vivent le plus mal, c'est « cette expérience de déresponsabilisation, de négation de leur identité ».
Les sentiments de honte et de culpabilité sont plus forts que chez les hommes et le corps devient
le lieu d'expression de la dévalorisation. A quoi sert la prison pour les femmes ayant commis des
crimes ou des violences sexuelles sur enfants ? Ces femmes ont besoin de soins pour comprendre
ce passage à l'acte, la prison est-elle le lieu approprié ? Certaines femmes ne sortiront pas avant
10 ans, voire 15 ans, comment envisager une sortie et une nouvelle vie, après ce temps
d'enfermement qui les fige dans une identité blessée ? Si l'ensemble de la population pénale est
caractérisée par la pauvreté, la précarité et l'exclusion, c'est encore plus vrai pour les femmes dont
la détresse est toujours plus criante.
Reportage à la Poste-aux-Alouettes, Centre de détention de Joux-la-Ville (Yonne) dirigé par
Eugène Reverbéri.
Avec des témoignages de détenues ; Sœur Marie Paule, visiteuse de prison ; Odile Guillaumin,
psychologue du Relais Parents/Enfants d’Auxerre (il existe en France 16 Relais et près de 50 000
enfants qui vivent loin de leurs parents incarcérés) ; Fabienne Marlière, responsable du Relais
Parents/Enfants ; Anne Derache, assistante sociale (prison de Joux) ; Vincent Claudon, directeur
adjoint, responsable du quartier des femmes ; Annie Renard, animatrice de l’atelier tricot ; Anna
Rochelle, comédienne, chanteuse ; Patricia Castejonc, coiffeuse ; et le personnel de surveillance.
du mercredi 4 au vendredi 6 octobre : La psychiatrie
par Irène Omelianenko
réalisation : François Teste
(1ère diffusion : été 2006)
Voyages dans l’autre pays où, au sein de la déchirure de l’être, médecins, patients, familles et
soignants chuchotent le mot folie, disent psychiatrie, bredouillent santé mentale… car depuis
plusieurs années un engourdissement ou un morcellement fait de la psychiatrie un territoire
étrange. Nous avons des nouvelles contradictoires : le progrès des médicaments, la pratique
toujours actuelle de l’électrochoc, la restriction du personnel, le désespoir de certains psychiatres
attendant le prochain coup donné à leur pratique, la peur devant ces faits divers où l’assassin
s’appelle le fou de préférence après un ou deux passages en hôpital psychiatrique.
mercredi : Les Enfermés : Prison Saint-Paul
L’extrême de la psychiatrie en prison au sein du SMPR créé par le Dr Lamothe, pour y suivre une
journée dite « ordinaire » où, de la distribution des médicaments à l'atelier journal, des infirmières
en psychiatrie nous font partager l'exercice de leur pratique, dans cette prison où 26 hommes, à la
fois détenus et malades mentaux, sont pris en charge. A la fin de ce documentaire, en document
brut : un entretien entre le Dr Meunier et un patient du SMPR.
Avec : Dr Lamothe, Dr Meunier, Bruno Bonnard, Alexis, Gilbert, Nora, Coralie et Stéphane.
Prise de son : Chantal Nouvelot
jeudi : Les Enfermés : Du nourrisson à l’adolescent
Toute jeune discipline, la pédopsychiatrie s'incarnera à la Clinique Monplaisir à Lyon puis avec le
Dr Rechtman dans « la maison de verre » où sont internés des adolescents (Clinique de La
Verrière).
Avec : Dr Rechtman, Dr Titeca, Dr Botadoro et des patients.
Richard Herlin lit « La chevelure » de Charles Baudelaire.
Prise de son : Chantal Nouvelot et Célia Dufour
vendredi : Les Enfermés : Solange et Pelafina
Trajectoire et cris de deux femmes internées, l’une aux Etats-Unis, l’autre en France. Les lettres
de Pélafina (tiré de La maison des feuilles de Danielewski) sont lues par Nouche Jouglet Marcus et
Richard Herlin. Le témoignage de Solange a été confié à Jean Couturier.
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