genocide armenien/usa

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 10 Septembre 2008
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
GENOCIDE ARMENIEN/USA
Noyan Tapan - Edition en français du 4 Septembre
2008
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du
Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 4
Septembre 2008.
Le vice-président nommé réitère son soutien aux
Arméniens lors de la Convention démocrate
De Harut Sassounian
Publié par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 04
Septembre 2008
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21354
GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE
Génocide arménien : Nicolas Sarkozy s'engage en
faveur de la loi pénalisant le négationnisme
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la déclaration de Nicolas Sarkozy paru le 25 avril 2007. Retour
sur la déclaration du candidat Sarkozy en avril 2007. A relire et à
méditer.
Avant la commémoration du génocide arménien, je souhaitais vous adresser
un message très personnel d'amitié et de soutien.
L'Arménie réveille le sentiment d'amitié et d'émotion envers votre peuple qui
a trop souffert du négationnisme durant son histoire. Le nom d'Arménien
évoque le courage face à l'indicible barbarie. Vos aïeux ont été victimes d'un
génocide inqualifiable, insupportable et parfaitement inimaginable. Les
massacres d'Erzeroum, de Sassoun ou encore de Zeitoun, autant de noms
qui blessent votre mémoire. Vos aïeux ont pris le chemin de l'exil, souvent
avec pour seul bagage leur détermination. Beaucoup se sont tournés vers la
France et ont espéré trouver chez nous une nouvelle vie. Ils ont trouvé une
alliée pour dénoncer ces massacres et pour que jamais personne n'oublie, Je
n'ai pas vécu votre drame. Mais, comme vous je suis le descendant d'une
famille fière de ses origines, de sa terre. Et vous aussi, vous êtes dans votre
grande majorité des exemples de l'ascenseur social, des exemples de
réussite, une réussite que vous devez d'abord à votre volonté.
Je souhaite que la France retrouve cette ambition de la réussite par l'effort,
la fierté des grandes civilisations que ne faiblissent devant aucune barbarie.
Certains ont sacrifié leur vie pour lutter contre la barbarie nazie. La France
se grandit en en défendant votre mémoire.
La France a pleinement reconnu le génocide arménien. Elle l'a reconnu par la
loi et notre loi s'impose à tous. La France condamne toute provocation à la
discrimination, à la haine ou à la violence raciale. Jo partage pleinement
votre volonté que la France s'oppose au négationnisme d'État, à une
propagande qui vous meurtrit, une propagande indigne. Et la France doit
non seulement condamner le négationnisme par la loi, mais ne jamais
accepter une quelconque propagande d'État.
C'est au Parlement, aux représentants de la Nation, de donner à notre pays
ses lois. Il lui appartient de tracer la frontière entre l'acceptable et
l'inacceptable. Et il peut, à ce titre décider que la négation du génocide est
un acte qui franchit cette frontière. Au-delà de l'insulte à la mémoire des
victimes et à leurs descendants, la négation porte atteinte à l'ensemble de la
société. La liberté d'expression, ce n'est pas celle de manipuler l'histoire ni
celle de nier les évidences historiques.
Je suis pour la liberté d'expression individuelle, pour la liberté de pensée des
historiens et chercheurs, même si la réalité du génocide est indéniable. Par
contre, je n'accepte pas que les Arméniens de France soient menacés ou
empêcher de dénoncer le négationnisme en France. Vous êtes libres et vous
devez rester libres d'organiser en France des manifestations, des
commémorations, des expositions pour dénoncer ce massacre. Le travail de
mémoire d'un peuple est un exercice qui doit réconcilier un peuple avec son
passé, un exercice qui d'affronter des heures noires de son histoire.
Au-delà de la loi, j'ai proposé que le Parlement puisse à l'avenir adopter des
« résolutions », c'est-à-dire des engagements au-delà des partis. Nous
sommes une République où la dignité des Arméniens, leur mémoire, doit
être respectée. Et il appartient à l'État de ne céder à aucune pression.
La reconnaissance du génocide arménien doit-elle constituer une condition à
l'entrée de la Turquie dans l'Union ? Je veux vous dire la vérité ; Je suis
oppos6 à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Et il faut être
cohérent. On ne peut pas vouloir dénoncer la négation du génocide
arménien d'un côté sans poser cette question à la Turquie de l'autre. Je suis
attaché à un projet, qui est celui des pères fondateurs de l'Europe, celui
d'une Europe politique forte et intégrée, Je ne veux pas renoncer à ce projet
quelles que soient les difficultés actuelles.
En trois ans, entre 2004 et 2001, l'Union sera passée de 15 à 21 États
membres : il n'est que temps de poser franchement la question de la
capacité d'absorption de l'Union et de ce que nous voulons faire ensemble.
Je veux dire une chose simple : l'adhésion d'un nouveau membre est
d'abord une décision que l'Union prend elle-même, en fonction de ses
propres objectifs, dans la limite de ses possibilités et de ce que ses peuples
consentent, avant d'être une décision relevant de la politique extérieure de
l'Union et de son souci d'encourager les réformes chez autrui.
S'agissant de la question de la Turquie, je n'expliquerai pas aux petits
écoliers français que les frontières de l'Europe, se sont l'Irak et la Syrie. Si
l'on considère que la Turquie est européenne, il faudra alors penser
également au Liban, à Israël ou au Maghreb, sans parler de l'Ukraine. Si elle
veut rassurer et non inquiéter, l'Europe doit avoir des frontières claires.
Nous devons approfondir nos liens avec la Turquie. Mais, cela ne conduit pas
à l'adhésion pleine et entière. Il est urgent de définir le statut de «
partenaire privilégié ».
Enfin, j'ai demandé la suspension des négociations tant que ce pays n'aura
pas ratifié et véritablement mis en oeuvre, de bonne foi, le protocole
d'Ankara, c'est-à-dire tant qu'il n'aura pas pleinement reconnu Chypre, qui
est un État-membre de l'U.E.
Arméniens de France, vous êtes des traits d'union entre notre pays commun,
la France, votre terre d'adoption, et le Caucase de vos ancêtres. La Genèse
raconte que l'arche de Noé se serait posée, après le déluge, au sommet du
Mont Ararat. Vous avez survécu aux pires cataclysmes. Vous devez garder
cette force vitale qui est la vôtre et qui donne à la France un supplément
d'âme.
Si je suis élu, je m'emploierai à promouvoir, les relations entre l'Arménie et
la France dans tous les domaines. Je m'engagerai aussi dans la recherche
d'une solution aux conflits dans le Caucase. Je m'attacherai enfin à lutter, en
France, contre toute approche négationniste à l'égard du génocide arménien.
Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en
l'assurance de ma considération distinguée.
Nicolas SARKOZY
à Monsieur Alexis GOVCIYAN
Président du CCAF
http://cause-armenienne.skyrock.com/844840273-Genocide-armenienNicolas-Sarkozy-s-engage-en-faveur-de-la-loi.html
GENOCIDE ARMENIEN
Génocide des Arméniens : Bernd Neumann à Potsdam
mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Le Ministre adjoint et Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux
médias, Bernd Neumann en conclusion de son voyage culturel à travers
l’Allemagne a visité mardi 9 septembre 2008 la Maison Lepsius à Potsdam.
Lors de sa visite de la maison Lepsius, l’ancienne demeure du pasteur
protestant Johannes Lepsius le ministre d’Etat a fait un point sur l’état du
mémorial qui doit être construit à la mémoire du génocide des Arméniens de
1915 : « Il est temps de commémorer l’histoire douloureuse des Arméniens
tués pendant les années de guerre en 1915 et 1916 et pour laquelle
Johannes Lepsius s’est employé de manière exemplaire et engagée ».
Des moyens supplémentaires seront rajoutés à partir du budget du ministère
d’état à la culture (Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien,
BKM) pour le mémorial qui est financé en commun par l’Union fédérale, le
land du Brandebourg et la ville de Potsdam.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44592
ARMENIE/TURQUIE
Gül : "comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans
notre région"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Flash Info Collectif VAN :
L'actuel président de la République turque Abdullah Gül, attendu
aujourd’hui pour une visite historique en Arménie, avait tenu, alors
qu'il était député d'un parti islamiste extrémiste en 1993* des
propos révélateurs peut-être de sa pensée profonde. M. Gül s'en
était alors pris au gouvernement turc de l'époque qui avait invité le
chef d'Etat arménien à assister aux obsèques du président Turgut
Özal, en ces termes :
"Comment avez vous eu l'audace de serrer la main d'un président
arménien dont le pays a envahi le territoire de l'Azerbaïdjan (...)
Tout comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans notre région",
avait-il martelé du haut de la tribune du Parlement, selon le journal Vatan.
*Nota Collectif VAN : l'AKP dont Abdullah Gül est membre, est un parti
islamiste, voulant apparaître comme modéré, alors que ces principaux
acteurs sont issus du parti islamiste extrémiste, Parti de la Prospérité (Refah
Partisi) de Necmettin Erbakan auquel font référence ces lignes.
Lire dans nos News:
Arménie: le chef de l'opposition turque ironise sur la visite de Gül
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21282
"Pas de futur sur la base d'un passé nié"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eva Soto a interviewé
longuement Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN, sur
Judaïques FM dimanche 7 septembre à 10h05 au sujet de la visite du
chef de l'Etat turc, Abdullah Gül en Arménie. La représentante du
Collectif VAN a noté qu'il était positif qu'un dialogue soit amorcé si
celui-ci était sincère mais a fait remarquer que Levon Ter Pétrossian
n'avait, à l'époque, rien obtenu en échange de ses tentatives
d'ouverture. "Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé
nié" a-t-elle déclaré. Le Collectif VAN vous soumet cette interview.
Eva Soto a interviewé longuement Séta Papazian, Présidente du Collectif
VAN, sur Judaïques FM dimanche 7 septembre à 10h05 au sujet de la visite
du chef de l'Etat turc, Abdullah Gül en Arménie.
La représentante du Collectif VAN a souligné que, s'il s'agissait bien de la
pemière visite d'un chef d'Etat turc en Arménie, les deux précédents
présidents arméniens avaient eux, été 4 fois en Turquie depuis 1991. Qu'il
était à remarquer que c'était la victime qui tendait la main et non l'agresseur
séculaire. Elle a rappelé les propos de Turgut Ozal qualifiant l'Arménie
d'"épine maudite" (dans le pied de la Turquie) et ceux d'Abdullah Gül
affirmant : "comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans notre région" et
s'est interrogée sur les véritables pensées profondes de la Turquie. Séta
Papazian a rappelé que les tentatives de dialogue entre la Turquie et
l'Arménie ont été jusqu'à présent inévitablement utilisées par Ankara comme
arguments vis à vis des partenaires européens et américains pour justifier
l'arrêt de toute reconnaissance du génocide arménien "puisque les deux
parties dialoguent".
A une question d'Eva Soto demandant quels étaient les sentiments du
peuple arménien vis à vis de ces initiatives, après avoir souligné le
scepticisme prudent d'une grande partie des Arméniens, Séta Papazian a
précisé que trois banderoles significatives avaient été déployées dans le
stade de football malgré les fouilles très strictes : "Reconnaissance,
Réparation, Restitution". La représentante du Collectif VAN a noté qu'il était
positif qu'un dialogue soit amorcé si celui-ci était sincère mais a fait
remarquer que Levon Ter Pétrossian n'avait, à l'époque, rien obtenu en
échange de ses tentatives d'ouverture.
"Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé nié" a-t-elle déclaré. La
représentante du Collectif VAN a mis en évidence la différence de forces en
présence entre d'une part une Turquie qui menait un négationnisme d'Etat
hyper-agressif au plan diplomatique, économique, maniant boycott et
chantages commerciaux pour bloquer les reconnaissances internationales du
génocide arménien et une petite Arménie, enclavée, étranglée par le blocus
turc depuis 1993 et l'Azerbaïdjan de l'autre, sans compter la Géorgie qui
mène une politique discriminatoire vis à vis de sa minorité arménienne :
Erevan dispose donc de peu de marges de manoeuvres pour négocier.
Séta Papazian est revenue sur l'aspect non-négociable de la reconnaissance
du génocide arménien et a précisé que si l'Arménie se voyait contrainte
d'abandonner ce terrain, la diaspora issue des rescapés du génocide
arménien, continuerait son combat. Elle a donné rendez-vous aux auditeurs
sur http://www.collectifvan.org.
Arménie/Turquie : l’heure du rachat ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le quotidien d’Arménie
AZG a publié le 5 septembre, un article percutant qui analyse
sobrement la première visite d’un président turc en Arménie et en
tire les conclusions qui s’imposent. Le Collectif VAN/Antenne
d’Erevan vous en propose la traduction.
Arménie/Turquie: une occasion historique pour se
racheter
5 sept 2008
AZG
Sans tenir compte de son contenu et de ses conséquences possibles ou
impossibles, la visite du Président turc Abdullah Gül à Erevan sera
historique.
Aucun dirigeant de la république turque n'a jamais visité ni la Première, ni la
Deuxième (Soviétique), ni la Troisième République d'Arménie. Aucun sultan
ou pacha de l'Empire ottoman ne s'est jamais rendu en Arménie orientale.
Au contraire, la Turquie, particulièrement durant la période de la Première
République de l'Arménie, a envoyé ses armées pour ruiner, conquérir et
imposer des ultimatums. Et maintenant…
Le football et le sport en général créent une atmosphère trop spéciale pour
ne pas éclairer de manière artificielle de tels faits historiques et politiques.
Une telle occasion, même si elle ne se concrétise pas, n’engage en rien ni
l'invité ni bien sûr, l'hôte. "Nous sommes allés soutenir nos sportifs". Et
voilà. Dans ce cas, envoyer en retour une invitation à l'hôte (dans ce cas, le
Président arménien Serge Sarkisian) serait suffisant.
Cependant, dans ce cas, football et sport ne peuvent devenir un breuvage
magique pour oublier la politique de la Turquie contre l'Arménie pendant les
17 dernières années. La Turquie a au moins des dettes protocolaires envers
l’Arménie.
Les deux premiers présidents de la République d'Arménie se sont rendus 4
fois en Turquie à différentes occasions. Cette démarche des présidents
arméniens a prouvé que ce n'est pas l'Arménie qui souffre de complexes. Le
lourd fardeau du génocide, le blocus permanent, l'expression de l'exprésident turc Turgut Ozal parlant de l’« épine maudite » au sujet de
l'Arménie, et même le désir turc de bombarder l'Arménie en 1993, n'ont pas
empêché les leaders arméniens d'exprimer leur volonté d'établir des
relations normales avec la Turquie.
Ankara a toujours fait semblant d'être sourde et aveugle à l'initiative
arménienne et elle est devenue volontairement la prisonnière de Bakou.
Bien sûr, le président Gül ne se rend pas à Erevan pour payer les dettes de
son pays. La situation a changé dans la région et Ankara est tenue à l’écart
du processus qui se déroule dans le Caucase. Il est nécessaire pour la
Turquie de prendre une certaine initiative et de devenir de nouveau
importante. Et, pour la Turquie, la meilleure scène pour jouer ce rôle
constructif, c’est le stade « Hrazdan » d’Erévan.
La Turquie a fait beaucoup d'investissements en Azerbaidjan et en Géorgie,
et aujourd'hui ils sont en danger. La Turquie pourra sauver ses
investissements grâce à la plateforme de sécurité et de collaboration au
Caucase.
Il est à noter que cette initiative, avec ses points vulnérables et ses
incohérences, ne pourra engendrer de changement positif si elle n’implique
pas d’assumer les responsabilités pour les crimes du passé et une
progression tangible pour réparer le mal.
La Turquie aura-t-elle la volonté politique pour parachever ses initiatives ?
Cette question trouvera une réponse très bientôt.
Par H. Avedikian
Traduction Collectif VAN - 06 septembre 2008 - 12:15 http://www.collectifvan.org
http://www.azg.am/AR/2008090501
Match Arménie/Turquie : « Reconnaissance,
Réparation, Restitution
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN/Antenne
d'Erevan vous présente le compte-rendu du match historique
Arménie/Turquie, qui s'est déroulé le 6 septembre à Erevan. Dans
les tribunes d'honneur, les deux présidents arménien et turc se
sourient amicalement... malgré la présence dans les gradins de trois
immenses banderoles qui étalent en lettres rouges leurs
revendications : « Reconnaissance, Réparation, Restitution »... Tout
un programme.
Match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial
2010
Stade « Hrazdan » d'Erevan : le match commence à 21h heure d'Erevan
dans une atmosphère festive. Les supporters arméniens occupent
essentiellement les tribunes principales. Quelques rares supporters turcs
agitent leur drapeau. Pour la première fois dans l'histoire, l'équipe de
football de Turquie et le président turc se sont donc rendus en Arménie.
Cette visite historique inaugure-telle de nouvelles relations entre les deux
pays ? La plus élémentaire prudence est de mise avant d’établir de tels
pronostics. Une seule chose est sûre : ce 6 septembre 2008, les Arméniens
du monde entier ont les yeux fixés sur Erevan…
Précédés des drapeaux des deux pays, les joueurs des deux équipes font
leur entrée dans le stade. Après les hymnes nationaux des deux pays (celui
de la Turquie est légèrement sifflé), le match commence. Les deux
présidents, Gül et Sarkissian, accompagnés des ministres turc et arménien
des Affaires étrangères, saluent les supporters, protégés par des vitres pareballes…
La délégation turque, composée de 115 personnes, comprend un grand
nombre de journalistes venus commenter la rencontre pour les turcophones.
Le président nouvellement élu de la fédération turque de football a
également fait le déplacement à Erevan.
L'entraîneur Fatih Terim déclare : « Cette rencontre sera un pas en avant
dans le règlement des relations entre nos deux pays. Nous ne voulons plus
continuer nos relations dans une atmosphère de peur et de haine ». Fatih
Terim loue, lors de la conférence de presse, le niveau des footballeurs
arméniens mais ajoute que les Turcs sont venus en Arménie pour gagner.
L'équipe d'Arménie étrenne une nouvelle tenue mais malgré les
commentaires du journaliste « espérons que cela leur portera chance », les
joueurs arméniens ne parviennent pas à marquer de buts. Ceci ne contribue
pas à détendre l'atmosphère : tout le monde est tendu.
Les supporters encouragent les joueurs par des applaudissements,
sifflements et scandent « Hayer » (« Arméniens ») et « Hayasdan » («
Arménie »).
Les présidents turc et arménien assis côte à côte, suivent attentivement ce
match historique, mais non décisif malgré tout.
A la fin de la première partie, les joueurs n'ont toujours pas marqué de buts,
les deux présidents arménien et turc se sourient amicalement… malgré… la
présence dans les gradins de trois immenses banderoles (curieusement,
elles ne sont pas filmées par la télévision arménienne). Elles étalent en
lettres rouges leurs revendications : « Reconnaissance, Réparation,
Restitution ». Le tout en anglais.
Les Turcs marquent un premier but dès le début de la deuxième mi-temps.
Ils sont très actifs et souples, tandis que les Arméniens accumulent les
erreurs. Peu après, les joueurs turcs marquent un deuxième but. Joie chez
les footballeurs et supporters turcs, tristesse et amertume dans les rangs
arméniens. Le président arménien félicite son homologue turc.
Le président Gül salue la foule en souriant et quitte le stade pour aller à
l'aéroport. Comme prévu, le président turc retourne en Turquie tout de suite
après le match.
Compte-rendu : Antenne Erevan du Collectif VAN - 10 septembre 2008 07:38 - http://www.collectifvan.org
Un match de foot pour un nouveau terrain politique
Mercredi 10 septembre 2008
Par Asia Shihab, envoyée spéciale à Erevan
Le 6 septembre, le président turc a effectué une visite historique en Arménie
à l'occasion d'un match de football. Dans le stade, certains en ont profité
pour réclamer la réouverture de la frontière entre la Turquie et l'Arménie.
Samedi 6 septembre, une soirée historique pour l'Arménie qui -à l'occasion
d'un match de football- a accueilli pour la première fois un président turc.
Dans le stade, certains en ont profité pour réclamer la réouverture de la
frontière entre la Turquie et l'Arménie, car celle-ci est fermée depuis plus de
15 ans.
Après l'annonce du match, les Arméniens avaient espéré que la liaison
ferroviaire entre les deux pays fonctionnerait enfin. La petite gare a même
été repeinte pour l'occasion. Mais le train censé amener des supporters n'est
jamais venu. L'Arménie est tombée très bas après la chute de l'URSS, et
quand la Turquie a décidé de boucler sa frontière par solidarité avec
l'Azerbaïdjan alors en guerre contre les Arméniens, la population a été
asphyxiée.
Avant, Gamlet était technicien dans une université. Aujourd'hui il travaille
comme chauffeur pour nourrir sa famille. Il souhaite un rapprochement avec
le voisin turc, malgré le refus d'Ankara de reconnaître le génocide arménien.
Frères ennemis
Un avis souvent partagé. Les Arméniens -acculés par les difficultés
quotidiennes- ne veulent plus entendre parler de politique. L'Arménie veut
surtout regarder l'avenir et aujourd'hui des signes d'amélioration sont
visibles. Depuis 10 ans, services et commerces se sont développés. Mais le
taux de pauvreté est encore important et le salaire moyen ne dépasse pas
les 30 dollars. Beaucoup d'hommes sont obligés de quitter le pays pour
travailler a l'étranger et envoyer de l'argent à leur famille.
Si beaucoup d'Arméniens ont de la rancœur, la majorité veut surtout du
changement. Et espère que le chemin de fer, abandonné au bétail et à la
mauvaise herbe, reprendra bientôt du service. Pour que les relations avec
les frères ennemis se normalisent.
http://www.france24.com/fr/20080910-reportages-armenie-turquiegenocide-normalisation-frontiere-diplomatie-football
Match diplomatique : Turquie et Arménie ex aequo
Article publié le 07/09/2008 Dernière mise à jour le 07/09/2008 à 08:48 TU
La politique était bien au menu de ce match à haut risque entre l’Arménie et
la Turquie. Un match comptant pour la qualification au Mondial 2010.
L’équipe turque l’a emporté 2 à 0 sur l'Arménie. Mais la rencontre a surtout
été l'occasion d'une première prise de contact entre deux états, sans
relations diplomatiques, mais ouverts à la reprise d'un dialogue. Le président
Abdullah Gül a invité son homologue arménien, Serge Sarkissian, à assister
en octobre 2009 au match retour en Turquie.
Avec notre correspondante à Erevan, Laurence Ritter
Drapeau arménien sur les épaules, Goriun parle sans hésitation. Pour lui, les
choses sont claires : « Sur un plan politique, disons que c’est un premier
pas… mais n’oublions pas notre grande douleur, n’oublions pas non plus que
finalement, le premier pas vient de nous ». A la recherche de leurs places,
des supporters turcs égarés expliquent que pour eux, seule compte l’amitié
entre les deux pays.
Tigran, la quarantaine, se cantonne à quelques mots convenus : il n’est là
que pour le football. L’hymne arménien est chanté par tous les supporters
du stade - mais les tribunes sont loin d'être toutes occupées. Le moindre
mouvement d’un joueur arménien vers le camp turc est encouragé par des
hurlements. Mais rien n’y fait. La Turquie, au cours de la deuxième mitemps, marque deux buts. Zéro pour l'Arménie.
Reconnaissance, réparation, restitution
Lors du coup d’envoi à 21 heures, les bannières, pourtant interdites, ont
bien été dépliées, chacune faisant directement référence au génocide. «
Réparation » sur l’une, « Reconnaissance » sur l’autre et « Restitution » sur
une troisième : le tryptique de ce que souhaient les Arméniens.
Le génocide est là, bien présent, au milieu des gradins. Personne n’attendait
vraiment qu’Abdullah Gül aille s’agenouiller au mémorial du génocide, qui,
ironie de l'histoire, domine le stade. Pas plus qu’on ne pronostiquait de
déclarations fracassantes du coté arménien sur une solution au Karabagh.
Le football comme prétexte
Entre les deux pays, le chemin à accomplir reste très long. Pour Varoujan,
un Arménien du Liban qui vit entre la France et l’Arménie, « ce match est
une sorte de geste de bonne volonté. Le football est devenu un prétexte, et
tout ce qu’on peut dire, c’est que le président Sarkissian a eu le courage de
lancer cette invitation au président Gül pour assister à la rencontre, et que le
président Gül a eu le courage de l’accepter ». Un de ses collègues, lui aussi
du Liban, est beaucoup plus nuancé : pour lui, à travers cette visite, c’est
plus la Turquie que l’Arménie qui a marqué un point diplomatique.
Coté ministère des Affaires étrangères arménien, un officiel estime, en
apparté, que cette rencontre « ouvre la possibilité de dialoguer sur la
possibilité d'ouvrir des relations diplomatiques entre les deux pays ». Elles
sont, aujourd'hui, inexistantes.
La discorde : Le Karabagh, le génocide
Plus concrètement, derrière la ferveur patriotique, une idée fixe revient:
celle de l'ouverture de la frontière commune. Voulue par beaucoup, coté
arménien comme turc, décriée par d'autres - certains estiment que les
Arméniens ne seraient « pas économiquement prêts ».
Coté turc, on objecte le non règlement du conflit du Karabagh entre
l'Arménie et l'Azerbaidjan, dans lequel Ankara soutient Bakou. Cette
question là semble la plus urgente. La plus lourde est celle de la mémoire
arménienne face au génocide.
Les modalités d'un rapprochement diplomatique entre les deux pays restent
inconnues, tant dans ses modalités politiques qu’au niveau des relations
entre des populations qui n’ont plus aucun lien depuis bientôt cent ans.
Un stade loin d’être comble
Si l’on s’avisait de sortir, à la mi-temps, du stade Hrzadan, rénové et
pouvant accueillir 52 000 spectateurs, on pouvait voir, tassés contre les
grilles ou perchés sur une petite colline qui surplombe le stade, des
centaines de jeunes, tentant malgré tout de suivre le match en direct plutôt
que devant la télévision. Raison possible : le prix des places. De 3 000 à 10
000 Drams (près de 6 euros à 21 euros). Un tarif élevé dans un pays qui
reste pauvre.
Par ailleurs, de service de sécurité était drastique : axes menant au stade
bouclés dès 19h30, accès possible uniquement aux piétons, fouille à l’entrée
des grilles principales, nouvelle fouille au moment d’accéder aux tribunes,
confiscation de tout projectile potentiel, à commencer par les bouteilles
d’eau en plastique.
Le mot d’ordre était clair coté arménien : éviter tout risque de dérapage, audelà des huées, et toute provocation pour ce match à haute teneur
diplomatico-sportive.
Bilan du match Arménie - Turquie
« Au moment du coup d'envoi et bien qu'elles aient été théoriquement
interdites les banderoles ont été dépliées sur le stade ; chaque mentions
visant à rappeler le génocide arménien toujours nié par la Turquie.»
http://www.rfi.fr/actufr/articles/105/article_72051.asp
Visite historique du président turc en Arménie venu
chercher l'apaisement
Il y a 1 jour
EREVAN (AFP) — Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien
Serge Sarkissian ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les
relations après des années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de
la première visite d'un chef d'Etat turc en Arménie.
Le président Gül a déclaré samedi à son retour d'Arménie que sa visite
historique dans ce pays avait été productif et lui avait donné de l'espoir pour
l'avenir des deux pays voisins à la longue histoire pleine d'acrimonie.
"Je pense que ma visite a été fructueuse et porteuse d'espoir pour l'avenir",
a déclaré lors d'une conférence de presse le président turc à son retour
d'Erevan où il a rencontré son homologue arménien, Serge Sarkissian.
"Je suis heureux de voir que nous sommes d'accord avec la partie
arménienne sur la nécessité d'un dialogue pour faire tomber les obstacles
afin d'améliorer les relations bilatérales", a-t-il ajouté.
M. Gül a quitté Erevan peu avant minuit (19H00 GMT) après une visite de
quelques heures émaillée de manifestations de nationalistes exigeant une
reconnaissance du "génocide arménien" qui remonte à l'empire ottoman au
début du XXe siècle.
"Nous avons la volonté politique de résoudre les différends entre la Turquie
et l'Arménie. J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer
nos relations", a affirmé M. Gül à Erevan, repris ensuite quasiment dans les
mêmes termes par M. Sarkissian.
"Nous avons échangé sur la façon de favoriser la stabilité et la coopération
dans le Caucase", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune
avec son homologue arménien.
Le Caucase, une région riche en hydrocarbures et l'un des enjeux majeurs
de la course mondiale aux ressources énergétiques, est en proie à de graves
tensions notamment après l'entrée des troupes russes en Géorgie début
août.
Ce conflit a donné lieu samedi à une nouvelle passe d'armes entre Moscou et
Washington qui s'accusent mutuellement d'alimenter les tensions dans la
région pour leurs propres intérêts stratégiques et économiques.
Cette crise a poussé Ankara à revoir sa politique dans le Caucase, favorisant
le réchauffement des relations turco-arméniennes, avait déclaré vendredi
soir le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan.
"Quand on regarde une carte du Caucase, on voit l'Arménie", avait-il
reconnu.
Signe d'un réchauffement diplomatique entre Ankara et Erevan, M.
Sarkissian a annoncé que M. Gül l'avait invité en Turquie à l'occasion du
match retour Turquie-Arménie de qualification pour le mondial 2010 de
football.
M. Sarkissian avait invité son homologue à l'occasion du match aller auquel
les deux dirigeants ont assisté ensemble samedi soir, remporté 2 à 0 par les
Turcs.
M. Gül est le premier président turc à se rendre en Arménie depuis
l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle
Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences
sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en
Anatolie.
Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place dans la capitale
arménienne à l'occasion de cette visite qui a été accompagnée toute la
journée par des centaines de manifestants, à l'appel du parti nationaliste
Dachnak Tsoutioun.
"Reconnaissance", "arrêtez de nier le génocide", scandaient notamment les
manifestants qui ont hué M. Gül à son arrivée à la présidence et ont formé
une chaîne humaine aux abords de l'aéroport. Il ont aussi organisé une
marche aux flambeaux devant le mémorial dédié au "génocide arménien".
Les sifflets et les huées ont également retenti dans le stade dès l'arrivée de
M. Gül qui s'est installé derrière les vitres blindées de la tribune
présidentielle.
La presse arménienne restait prudente sur l'issue de cette visite, les experts
voyant un premier pas qui ne devait toutefois pas déboucher sur un
rétablissement des relations diplomatiques dans un avenir proche.
L'Arménie estime que les massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays, dont la France, mais catégoriquement rejetée
par la Turquie.
La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir
l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du
Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire
azerbaïdjanais, dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays.
http://afp.google.com/article/ALeqM5huOP1GBK4jLE5RTBh3VBJmMFYqSA
La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ?
Publié le 05/09/2008 à 16:48 Reuters
Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à
l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la
Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son
homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau
départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat
d'hostilité depuis près d'un siècle.
Un match de football prévu samedi au stade Hrazdan d'Erevan pourrait
symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs,
dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle.
Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à
l'occasion de ce match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du
monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue
arménien.
Cette visite revêt un caractère hautement symbolique pour des pays qui
n'entretiennent pas de liens diplomatiques et dont les rapports sont viciés
par le massacre de centaines de milliers d'Arméniens sous l'empire ottoman
pendant la Première Guerre mondiale. Ankara rejette à ce propos
l'accusation de génocide.
S'ils parviennent ensuite à une normalisation diplomatique, il peut en
résulter un changement de taille pour la Turquie en tant que puissance
régionale, pour les livraisons de pétrole et de gaz de la mer Caspienne ainsi
que pour l'influence de l'Occident dans le Sud-Caucase, où la Russie a
démontré sa force militaire le mois dernier en Géorgie.
"La diplomatie du football deviendra une nouvelle expression dans le lexique
de la communauté internationale" si, après le match de samedi, on constate
un rapprochement bilatéral réel, a déclaré à Reuters Vardan Oskanian, exministre arménien des Affaires étrangères.
La Turquie n'a jamais ouvert d'ambassade en Arménie et, en 1993, Ankara a
fermé la frontière commune en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, son
allié turcophone, qui dispute à l'Arménie le contrôle de la région du HautKarabakh.
CORRIDOR ÉNERGÉTIQUE
L'envoi de troupes russes début août en Géorgie, ex-république soviétique
jouxtant l'Arménie et la Turquie, a persuadé nombre d'observateurs qu'il
était temps qu'Erevan et Ankara mettent leurs divergences de côté.
Les oléoducs et gazoducs reliant la Caspienne au littoral turc de la
Méditerranée contournent l'Arménie par le nord en traversant la Géorgie.
L'intervention russe ayant mis en évidence la vulnérabilité de cet itinéraire,
l'Arménie pourrait fournir une voie de substitution attrayante.
Les opérations militaires de Moscou, qui ont perturbé les pays voisins et
suscité des condamnations occidentales, incitent la Turquie à briguer un rôle
d'arbitre régional plus important. Mais cette ambition est contrariée par son
absence de liens formels avec l'Arménie.
"La crise de Géorgie a souligné l'importance des relations de bon voisinage
dans cette région, en particulier des relations turco-arméniennes", note Olli
Rehn, commissaire européen à l'Elargissement.
En Turquie et en Arménie, tout le monde ne se réjouit pas de la visite
d'Abdullah Gül, qui comportera un entretien et un repas avec le président
Serj Sarksyan.
Le principal parti d'opposition turc l'a exhorté à ne pas se rendre en
Arménie. A Erevan, des militants nationalistes comptent se rendre à
l'aéroport où il arrivera et au stade de football pour exiger qu'Ankara
reconnaisse les massacres de 1915 comme un génocide.
Les observateurs des deux pays espèrent que la visite du président turc sera
suivie de négociations sérieuses.
Pour Erevan, la réouverture d'une liaison ferroviaire turque avec l'Arménie
constituerait un premier pas. Pour Ankara, ce serait un effort de modération
de l'Arménie à son égard en ce qui concerne la question du génocide et une
initiative sur le Haut-Karabakh.
Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-diplomatie-du-football-prelude-aun-degel-turco-armenien/924/0/271806
Cengiz Aktar : « Les jeunes ne croient plus l'histoire
que « rien n'est arrivé » »
mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Dans une interview à Bianet le Docteur Cengiz Akta, directeur du Centre
pour l'Union européenne à l'Université de Bahcesehir, a déclaré voir
beaucoup d'obstacles entre les deux états. Ce sera un processus très long,
dit-il, mais « les peuples arméniens et turcs peuvent le faire. Ceux qui sont
intéressés à ce processus ont besoin de créer plus d'occasions pour se
rencontrer ».
Le Docteur Cengiz Aktar décrit la visite du Président Abdullah Gül en
Arménie comme un développement très important et historique. Cependant,
il pense aussi qu'il y a d'autres obstacles qui auront besoin d'être surmonté
pour que cette visite puisse apporter des résultats positifs.
Selon Cengiz Aktar, la Turquie espère que ces petits pas finiront en fin de
compte mettre fin à l'insistance de l'Arménie d'utiliser le mot génocide, mais
c'est futile, parce que l'Arménie ne veut même pas discuter de cela au
niveau des états.
Un autre obstacle est le facteur azéri : « la Turquie cherche d'autres
alternatives que la Russie pour l'énergie, mais l'Azerbaïdjan lie ses mains à
cause du conflit du Karabag ».
D'autre part, Cengiz Aktar pense que cette visite a donné une grande
occasion pour beaucoup qui n'ont pas été en Arménie de voir comment elle
se présente.
« Ce sera un long processus, mais si ce problème est résolu, il le sera au
niveau des peuples. Il sera résolu par une mise en accord entre les deux
sociétés ».
Pour cette raison, dit Cengiz Aktar, il est utile que ceux qui sont pour la
normalisation des relations entre les sociétés puissent se rencontrer les uns
avec les autres. Il pense que les activités culturelles et artistiques peuvent
être capables de créer les moyens nécessaires pour des réunions.
À la fin de la visite, les deux présidents, Abdullah Gül et Serge Sarkissian,
ont déclaré qu'ils ne laisseraient pas la solution du problème entre les deux
pays aux générations futures.
Cengiz Aktar dit que cela serait déjà un miracle si la frontière entre les pays
s'ouvre alors qu'elle est fermée depuis 1993 car beaucoup de choses
changeront. Cependant, la mesure nécessaire doit être prise par la Turquie.
Ce sera un pas principal, dit Cengiz Aktar, si le problème de la
reconnaissance de la frontière entre les deux pays est résolu.
Selon Cengiz Aktar les gens ont plus discuté de ce qui est arrivé en 1915
après le démarrage du processus de l'Union européenne et le meurtre de
Hrant Dink. « Les jeunes ne croient plus l'histoire que « rien n'est arrivé » ».
« L'hebdomadaire Arméno-turc Agos, le journal de feu Dink, a joué un rôle
principal en cela. Ces jeunes qui peuvent poser des questions ont commencé
à le faire. Cela peut dans le temps déboucher dans un mouvement de justice
qui peut affecter les deux pays. La question réelle est la question du partage
de la douleur ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44594
Une visite stratégique
09/09/2008
A l'occasion d'un match de qualifications pour la coupe du monde de football
de 2010 en Afrique du Sud, Abdullah Gül est devenu le premier président
turc à effectuer une visite en Arménie. Les deux pays n'entretiennent aucune
relation diplomatique. Le quotidien To Ethnos soupçonne une pression
américaine derrière la visite du président turc.
"Gül ne s'est certainement pas rendu à Erevan pour résoudre la question du
génocide arménien. ? D'un point de vue historique, l'Arménie est le pays le
plus pro-russe du Caucase. ? Les relations avec Moscou sont les seules
garanties de la survie de l'Arménie. ? L'armée russe ne dispose pas
seulement de bases militaires en Arménie, mais également sur les frontières
entre l'Arménie et la Turquie. ?
Le plan américain pour le Caucase prévoit que la Géorgie, l'Azerbaïdjan et
l'Arménie soient soumis à l'influence et à la souveraineté militaire de la
Turquie. ? Puisque les Etats-Unis ne sont pas parvenus à renverser par un
putsch le président pro-russe Serge Sarkissian juste après son élection fin
février, ils essayent désormais d'appâter l'Arménie avec la Turquie."
To Ethnos (Grèce)
http://europe.courrierinternational.com/eurotopics/article.asp?langue=fr&pu
blication=09/09/2008&cat=POLITIQUE&pi=1
Turquie : La TRT va émettre en arménien
mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews
La Télévision Radio Turque, ou TRT, a annoncé le lancement d’une
coopération avec la chaine publique de télévision d’Arménie afin de
promouvoir le dialogue entre les deux voisins. Après la visite historique du
Président Abdullah Gül à Yerevan, le directeur général de la TRT, Ibrahim
Sahin, a annoncé que la TRT pourrait commencer à émettre en arménien.
Après le direct réussi samedi 6 septembre du match de football entre les
équipes de football turque et arménienne la TRT a signé un protocole
d’accord avec la chaine arménienne Arménie 1. « La Coopération se fera
dans des formats qui amélioreront le dialogue, les programmes se
concentreront sur l’Arménie et la Turquie, l’échange d’informations et
d’expériences et d’autres questions » dit le document. Le protocole d’accord
entre les deux chaines de télévision se transformera en un accord financier
dans un proche avenir afin d’être capable de produire conjointement des
programmes et des documentaires ».
Ibrahim Sahin a mis en évidence les trois piliers principaux de la coopération
- la coopération dans le management, étude de l’opinion publique et
enseignement. Il a affirmé qu’un pont doit être construit entre deux pays
avec l’aide des chaines d’état. En notant que la décision finale pour la
radiodiffusion à plein temps dans des langues, comme le Kurde, l’arabe, le
perse et l’anglais est en cours, Ibrahim Sahin a déclaré qu’une émission
arménienne serait possible dans une seconde phase.
Le site web de la TRT, qui fonctionne actuellement seulement en turc, sera
transformé pour être accessible en 12 langues. Bien que l’arménien ne soit
pas parmi les 12 langues proposées, une nouvelle page pourrait en fin de
compte être ajoutée.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44589
Rencontre de ministres turc et arménien fin septembre
à New York
Les chefs de la diplomatie arménienne et turque, Edouard Nalbandian et Ali
Babacan, se rencontreront fin septembre à New York, à l'occasion de
l'Assemblée générale des Nations unies, a annoncé dimanche le ministère
arménien des Affaires étrangères.
"Les ministres se sont entendus sur une rencontre fin septembre à New York
dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU", a précisé le service de
presse du ministère dans un communiqué.
La décision a été prise lors d'une rencontre des deux hommes samedi vers
minuit à Erevan, à l'issue du match aller Turquie-Arménie de qualification
pour le Mondial 2010 de football, selon le communiqué.
"Les ministres arménien et turc ont exprimé leur volonté de normaliser les
relations bilatérales. Ils ont souligné que toutes les mesures nécessaires
doivent être prises pour cela", a ajouté le service de presse.
La presse turque de dimanche saluait la visite de M. Gül avec enthousiasme,
tandis que la discrétion était de mise en Arménie, en l'absence de presse
dominicale. La télévision ne faisait elle aucun commentaire.
Le quotidien conservateur turc Zaman titrait sur une "nouvelle ère" dans les
relations bilatérales et le journal populaire Milliyet se félicitait d'"un début
plein d'espoir".
En Europe, le président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy a
salué "un geste courageux" des deux pays "alors que la région traverse une
crise grave", faisant allusion aux tensions russo-américaines autour du
conflit en Géorgie.
Certains journaux estimaient que le sport avait permis de faire avancer la
diplomatie, à l'image du quotidien italien La Repubblica, décrivant "un match
qui a aplani la route vers la diplomatie et vers un rapprochement décisif
entre Ankara et Erevan".
Un avis partagé en Espagne par le quotidien El Pais, et le journal
conservateur ABC pour lequel "la Turquie marque un but historique dans la
+diplomatie du football+".
Des analystes estimaient que cette visite ne suffirait pas à résoudre les
problèmes aux racines profondes entre les deux pays, mais qu'elle
permettrait toutefois d'accélérer les efforts de réconciliation.
"Les pourparlers ont montré qu'il était indispensable de poursuivre les
contacts", estimait dimanche l'analyste arménien Sergueï Charkariants.
Attention, souligne toutefois l'analyste politique Cengiz Candar, de ne pas
décevoir les espoirs de normalisation. "La déception sera grande si le
rapprochement amorcé par le football n'est pas suivi par l'établissement de
relations diplomatiques et l'ouverture des frontières", met-il en garde. (AFP,
7 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#Rencontre
Simple coup d’envoi turco-arménien
QUOTIDIEN : mardi 9 septembre 2008
Jules Boyadjian représentant de la Nouvelle Génération arménienne.
En honorant l’invitation du président de la République d’Arménie, Abdullah
Gül a donné une dimension politique à la rencontre de football de samedi
comptant pour les qualifications du Mondial 2010. Une dimension politique à
laquelle s’ajoute un caractère historique, c’est indéniable. Aucune rencontre
de cette envergure entre les présidents turc et arménien n’avaient jamais eu
lieu depuis l’indépendance de la République d’Arménie, en 1991. Cette visite
du président turc, constitue-t-elle, pour autant, le gage d’une réconciliation
à venir ? Rien n’est moins sûr. Par-delà ce réchauffement apparent et cette
attraction surprenante entre les présidents Gül et Sarkissian, demeure la
pesanteur d’un blocus économique imposé unilatéralement par la Turquie en
1993 et menaçant la pérennité de la jeune République d’Arménie. Et
comment oublier ce négationnisme bientôt centenaire exporté partout où
des voix s’élèvent pour faire reconnaître la réalité de 1915 ?
Pourtant, tout le monde s’accorde sur la nécessité de trouver une résolution
à la question arménienne entraînant une pacification des relations arménoturques. Alors que faire ? Du débat, des rencontres diplomatiques et la mise
en œuvre d’un processus politique, le tout dans une optique humaniste et un
cadre intergouvernemental avec comme base, la reconnaissance
inconditionnée du génocide arménien de 1915. Un élément incontournable
qui, s’il était éludé, signifierait indubitablement l’échec de ce processus. Il
est question de fraternité, d’authentique réconciliation, elle ne peut donc se
forger sur le déni d’un crime de génocide.
Sans compter qu’il s’agirait alors de la victoire pure et simple d’un
négationnisme, une éventualité qui ne saurait être acceptable ni acceptée
par l’Etat arménien et sa diaspora. Une diaspora qui, constatant le peu
d’allant des autorités turques à progresser sur cette question éminemment
importante, reste dubitative à l’égard de ce rapprochement du 6 septembre.
Pour éviter de réduire cette rencontre à une simple opération de
communication, ou pis encore, à un signe contradictoire au regard de la
situation politique actuelle, il faudra que les autorités turques aient un geste
fort témoignant de leur sincérité. Depuis trop longtemps, les Arméniens ont
eu à subir les effets de promesses déchues. Et les alternatives du président
turc sont nombreuses : levée du blocus, suspension des pressions contre les
Etats désireux de reconnaître le crime de 1915 (Etats-Unis, GrandeBretagne, Allemagne), ou bien purement et simplement, reconnaissance du
génocide avec toutes les conséquences qui en résultent. Autant
d’opportunités qu’il devra saisir, s’il veut donner de réelles perspectives
d’avenir à cette rencontre politico-sportive.
Ce processus nécessitera autant d’honnêteté que de courage. Il exigera
également la participation des instances internationales, de l’Europe, de la
France et de bien d’autres encore. Tout porte à croire que le moindre
laxisme de leur part serait préjudiciable de même qu’un traitement
strictement bilatéral de la question. Le pacifisme étant l’ultime objectif de ce
processus, il ne saurait être mis en œuvre hors des limites du droit et
requiert donc une médiation internationale.
Des observateurs internationaux qui, outre leur allégeance à la fraternité, à
l’humanisme et à la solidarité envers les peuples ébranlés, ont tout intérêt à
une stabilité de la région. Nous avons vu, durant l’été, combien la poudrière
du Caucase pouvait être nocive à l’équilibre du monde. Et dans ce carrefour
des civilisations européennes, moyen-orientales et russes, force nous est de
constater que les alliances, divergences et oppositions s’organisent autour
de ce double blocus imposé par la Turquie et ses alliés azéris, sur la
République d’Arménie.
C’est pourquoi, nous devons attendre beaucoup plus qu’une simple entrevue
diplomatique au détour d’une rencontre sportive. Tout en gardant en
mémoire que la résolution de ce conflit par la voie de la démocratie, celle de
la reconnaissance et de la réparation du génocide arménien, est
fondamentale dans une perspective de paix et de prospérité mondiale.
http://www.liberation.fr/rebonds/350821.FR.php
La "diplomatie du football" rapproche la Turquie et
l'Arménie
LE MONDE | 08.09.08 | 08h52 • Mis à jour le 08.09.08 | 08h52
Erevan, envoyé spécial
Un frisson, puis des sifflets, ont parcouru les travées du vieux stade Hrazdan
d'Erevan, au moment de l'hymne national turc, juste avant le coup d'envoi.
En levant la tête, on pouvait apercevoir, sur la colline voisine, la flèche noire
du mémorial du génocide arménien, pointée vers le ciel. Quelques
banderoles ont surgi dans le public, réclamant "reconnaissance" et
"restitution". Une autre affiche, au milieu d'une poignée de supporteurs
turcs, prônait la "fraternité sans frontières". Le passé douloureux partagé
par l'Arménie et la Turquie a transformé un banal match de football,
remporté par les Turcs 2-0, en événement historique, samedi soir 6
septembre, dans la capitale arménienne.
Dans la tribune officielle, les présidents arménien et turc, Serge Sarkissian
et Abdullah Gül, ont suivi la rencontre côte à côte, à l'abri derrière une
épaisse vitre blindée. Le chef de l'Etat turc a accompli une visite éclair : à
peine six heures. Le temps d'un match et d'une conversation d'une heure
avec son homologue arménien. Une "première" prometteuse pour ces deux
pays voisins qui n'entretiennent plus de relations officielles depuis quinze
ans.
Sur le chemin du retour, M. Gül s'est déclaré "heureux" de cette escapade
arménienne. L'avion présidentiel a survolé la frontière commune, fermée par
la Turquie depuis 1993, et les contreforts du mont Ararat, la montagne
symbole de l'Arménie, aujourd'hui en territoire turc. Il a salué "le courage du
président Sarkissian qui m'a invité" et estimé avoir "fait tomber un obstacle
psychologique" en acceptant.
"PREMIER PAS"
La crise géorgienne a achevé de convaincre les deux chefs d'Etat de la
nécessité de "normaliser les relations". La Turquie tente de convaincre ses
voisins du Caucase, y compris la Russie, de créer une plate-forme de
stabilité dans la région. Le "conflit gelé" entre l'Arménie, alliée de la Russie,
et l'Azerbaïdjan, soutenu par Washington et puissamment réarmé grâce aux
pétrodollars qui inondent le pays depuis trois ans, est sous surveillance. "Il
faut faire preuve de réalisme", a résumé M. Gül.
Sitôt après le match, les ministres des affaires étrangères, Ali Babacan et
Edouard Nalbandian, ont inauguré une série de rencontres destinées à
amorcer le dialogue. La deuxième entrevue est prévue aux Nations unies, à
New York, fin septembre. Une manière d'officialiser des contacts pris depuis
plusieurs mois à Istanbul.
En Turquie, la presse s'est prise à rêver d'une ouverture rapide et la société
civile, en dehors d'une frange nationaliste, soutient l'initiative. Les partis
politiques sont plus timides. Ufuk Uras était le seul député turc à avoir fait le
voyage. Leader d'un petit parti de gauche, il se dit "impressionné" et
explique être venu par amitié pour Hrant Dink, le journaliste arménien tué
en 2007 à Istanbul. "Il était de ceux qui voulaient la normalisation entre les
deux pays. Et il est temps pour cela. Il faut améliorer les relations
économiques, culturelles et politiques sans conditions", affirme-t-il.
La réouverture d'ambassades, voire de la frontière, ne sont officiellement
pas encore d'actualité. "Sarkissian a été invité en Turquie pour le match
retour, dans un an. Il faut que d'ici là, les dossiers bilatéraux aient avancé,
ainsi que la question du Haut-Karabakh", explique-t-on au cabinet de M. Gül.
Le chef de l'Etat turc doit "très vite" se rendre à Bakou, dans les semaines
qui viennent, pour rassurer l'Azerbaïdjan.
L'enthousiasme est plus tempéré à Erevan. Dans le stade, Goriun, drapé
dans un drapeau arménien, estimait que "cette visite est un premier pas.
Mais il ne faut pas oublier que les relations sont marquées par une grande
douleur". La Fédération révolutionnaire arménienne, un parti d'opposition
nationaliste, hostile à la venue du président turc, a manifesté pacifiquement
mais de manière remarquée. Quelques centaines de personnes ont formé
une chaîne et brandi, le long de la route du cortège officiel, des slogans en
faveur de la reconnaissance du génocide de 1915.
Guillaume Perrier
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/09/08/la-diplomatie-du-footballrapproche-la-turquie-et-l-armenie_1092539_3214.html
« Une (foot) balle dans le pied »
lundi8 septembre 2008, par Stéphane/armenews
Abdulah Gul l’avait rêvé, Serge Sarkissian l’a fait. En permettant au chef de
l’Etat turc de fouler le sol de l’Arménie pour assister à la rencontre de foot
qui s’est déroulée le 6 septembre à Erevan, le gouvernement arménien a
offert sur un plateau à Ankara la plus belle campagne de promotion qu’il
pouvait espérer. La Turquie qui fait depuis quelques années feu de tout bois
pour soigner ses apparences se voit grâce à cette venue couverte d’éloges.
De Washington à Bruxelles en passant par Paris, on applaudit au geste de
Gul qui s’inscrit dans le droit fil de la nouvelle politique étrangère turque
placée urbi et orbi sous les auspices du « peace and love ». A l’offensive sur
tous les fronts, sa diplomatie propose à qui veut l’entendre ses bons offices.
Spécialité revendiquée : l’apaisement des tensions, la promotion de la paix,
le règlement des conflits. Sans rire. Ankara s’insinue partout, entre
Israéliens et Syriens, Russes et Géorgiens, l’islam et la démocratie... Aucune
zone de contentieux régional, aucun différend ne saurait désormais échapper
au zèle réconciliateur de la colombe turque. On en finirait presque par
oublier que ce nouvel ange pacificateur a les ailes couvertes de sang, qu’il
continue d’occuper Chypre, qu’il mène depuis des décennies une guerre sans
merci contre les Kurdes, et qu’il s’inscrit dans la continuité du génocide de
1915, en poursuivant une politique négationniste visant à justifier le crime et
à en préserver le profit.
Voilà la face sombre de l’Etat turc, sa triste mais indubitable réalité qu’il
s’évertue à dissimuler. Non seulement en raison du fait que, comme tout
état criminel, il accorde une importance particulière à la propagande. Mais
surtout parce que la gestion de son image revêt plus que jamais une
dimension stratégique essentielle eu égard à ses ambitions européennes. Un
objectif central s’il en est pour cet état qui vit sa candidature au club des 27
comme une vraie bataille, la réalisation de son ultime conquête nationale,
une véritable affaire d’honneur. Ce qui n’est pas peu dire quand on connaît
l’importance que ce pays accorde à cette notion, considérée par sa justice
comme une circonstance très atténuante pour les crimes commis son nom.
Dans ces conditions, le voyage de Gul à Erevan apparaissait comme une
aubaine, une occasion en or d’effacer une des dernières ombres au tableau
de cette Turquie idyllique dont il s’est fait depuis sa venue au pouvoir le
sympathique représentant de commerce. Grâce à ce geste qui ne lui a pas
coûté grand-chose sinon quelques quolibets de principe de son opposition, le
président turc se voit désormais pourvu de moyens exceptionnels pour
briller sur la scène internationale.
Et par conséquent, pour enrayer la vague de reconnaissances du génocide
arménien qui le gêne tant. En ayant maintenant la possibilité de se réclamer
du dialogue arméno-turc en construction sur « toutes les questions, y
compris les questions historiques les plus litigieuses » (expression
malheureuse de Serge de Sarkissian dans le Wall Street Journal du 9 juillet
2008), il dispose de nouveaux arguments pour contrer la menace de
reconnaissance du génocide par les Etats-Unis, sur laquelle se sont engagés
tant Obama que Joe Byden. Une perspective qui était, on s’en doute, plutôt
mal vécue par Ankara.
Compte tenu de la situation ainsi créée, la question se pose de savoir ce qui
a bien pu pousser les dirigeants arméniens à faire un tel cadeau à Ankara ?
Et ce, à quelques semaines seulement de l’élection américaine et des espoirs
qu’elle soulève. Cette interrogation lancinante appelle trois types de
réponses. Il s’agissait tout d’abord pour ce pouvoir difficilement élu et
discrédité par les morts du 1er mars, de faire taire les critiques
internationales à son endroit. Et de fait, le miracle s’est accompli.
La nouvelle posture gandhiesque de Serge Sarkissian a imposé un silence
respectueux dans les rangs de l’Union européenne et des Etats-Unis.
Ensuite, cette initiative qui émane d’une équipe dirigeante arménienne
réputée très proche de Moscou, peut aussi se comprendre comme une
conséquence logique de la politique étrangère de la Russie qui a opéré
depuis le début des années 2000 un rapprochement spectaculaire avec la
Turquie.
Enfin, cette manoeuvre obéit également dans l’esprit de ceux qui la
conduisent à la nécessité de desserrer l’étau dans lequel se trouve pris le
pays, en montrant patte blanche envers son ennemi le plus mortel : le
nationalisme turc. Cette attitude, qui participe de l’illusion selon laquelle il
suffirait de composer avec l’adversité pour en neutraliser le danger n’est pas
nouvelle. Et on sait depuis longtemps, les accords de Munich en ont
constitué un bel exemple au XX è siècle, qu’elle n’est ni le propre des
Arméniens, ni le monopole des petites nations. Pour autant qu’espère
réellement régler le président arménien en réduisant comme il le fait les
contradictions entre la Turquie et l’Arménie à un simple « différend
historique » ?
En banalisant de la sorte la nature meurtrière de ce conflit endémique,
Sarkissian baisse la garde mais il n’affaiblit pas le nationalisme turc. Celui-ci
voit au contraire sa persévérance récompensée. Alors qu’il encaissait comme
autant de coups les reconnaissances successives du génocide, alors qu’il
était sur le point de subir un grave recul avec la possible élection d’Obama,
voilà que des dirigeants arméniens volent d’une façon inespérée à son
secours, sans obtenir de surcroît la moindre contrepartie. Si ce n’est bien sûr
la grâce que leur a faite le chef de l’état criminel et négationniste de passer
quelques heures avec eux dans la patrie honnie.
Mais dira-t-on, ne faut-il pas à un moment donné sortir de cette impasse ?
Ne doit-on pas saisir toutes les occasions de briser la logique de la haine ?
N’est-il pas préférable d’allumer une chandelle que de maudire l’obscurité ?
Il est clair que dans cette initiative, tout n’est certes pas à rejeter. Et on ne
peut a priori écarter de possibles répercussions positives, notamment pour le
camp pro-arménien en Turquie, qui risque de voir son combat facilité. Il est
également envisageable que la diplomatie secrète qui serait à l’oeuvre en
Suisse depuis la fin mai produise quelques fruits, peut-être en ce qui
concerne une éventuelle ouverture de la frontière arméno-turque. Mais
même si cet objectif que Serge Sarkissian appelle de ses voeux venait à se
réaliser, de multiples interrogations surgissent.
Quel serait en effet le coût réel d’une telle ouverture pour la partie
arménienne, du point de vue de ses principes, de sa sécurité, mais aussi de
son économie ? Une frontière ouverte avec un partenaire ami est une bonne
chose. Mais qu’en est-il avec un état animé d’une idéologie conquérante et
hostile ? Nul doute que la direction du pays s’est posée ces questions, qu’elle
a fait ses comptes, et qu’elle sait où elle va. Même s’il demeure encore
permis par ailleurs de relativiser la réelle incidence de l’enrichissement de
quelques-uns sur le niveau de vie de l’ensemble du pays.
En tout état de cause, il est clair que la Turquie n’a pas seulement gagné le
match de football dans l’enceinte du stade Hrazdan. Elle a aussi remporté
une manche dans la bataille de l’image sur la scène internationale. Il en
aurait peut-être été autrement si l’Arménie avait osé abattre ses propres
cartes, en opposant un refus de principe à toute rencontre avec l’équipe d’un
état négationniste et génocidaire. Comme on le faisait à une autre époque,
au nom du combat anti-apartheid, avec les équipes d’Afrique du sud. Ce
type de recadrage aurait eu au moins le mérite de remettre un certain
nombre de pendules à l’heure. Au lieu de cela, la victime a tendu la main au
bourreau. Et ce faisant, elle s’est aussi tirer une (foot) balle dans le pied.
Ara Toranian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44520
Visite historique du président turc en Arménie venu
chercher l'apaisement
Publié le 06/09/2008 à 08:03 - Modifié le 06/09/2008 à 22:10 AFP
Par Nicolas CHEVIRON et Mariam HAROUTUNIAN
Le président Abdullah Gül est arrivé samedi en Arménie pour une visite
historique et sous haute surveillance, la première d'un chef d'Etat turc dans
ce pays, dans l'espoir d'un rapprochement entre les deux pays voisins après
des décennies de tensions et de silence diplomatique.
Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sarkissian
ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les relations après des
années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de la première visite
d'un chef d'Etat turc en Arménie.
M. Gül a quitté Erevan peu avant minuit (19H00 GMT) après une visite de
quelques heures émaillée de manifestations de nationalistes exigeant une
reconnaissance du "génocide arménien" qui remonte à l'empire ottoman au
début du XXe siècle.
"Nous avons la volonté politique de résoudre les différends entre la Turquie
et l'Arménie. J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer
nos relations", a affirmé M. Gül à Erevan, repris ensuite quasiment dans les
mêmes termes par M. Sarkissian.
"Nous avons échangé sur la façon de favoriser la stabilité et la coopération
dans le Caucase", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune
avec son homologue arménien.
Le Caucase, une région riche en hydrocarbures et l'un des enjeux majeurs
de la course mondiale aux ressources énergétiques, est en proie à de graves
tensions notamment après l'entrée des troupes russes en Géorgie début
août.
Ce conflit a donné lieu samedi à une nouvelle passe d'armes entre Moscou et
Washington qui s'accusent mutuellement d'alimenter les tensions dans la
région pour leurs propres intérêts stratégiques et économiques.
Cette crise a poussé Ankara à revoir sa politique dans le Caucase, favorisant
le réchauffement des relations turco-arméniennes, avait déclaré vendredi
soir le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan.
"Quand on regarde une carte du Caucase, on voit l'Arménie", avait-il
reconnu.
Signe d'un réchauffement diplomatique entre Ankara et Erevan, M.
Sarkissian a annoncé que M. Gül l'avait invité en Turquie à l'occasion du
match retour Turquie-Arménie de qualification pour le mondial 2010 de
football.
M. Sarkissian avait invité son homologue à l'occasion du match aller auquel
les deux dirigeants ont assisté ensemble samedi soir, remporté 2 à 0 par les
Turcs.
M. Gül est le premier président turc à se rendre en Arménie depuis
l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle
Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences
sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en
Anatolie.
Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place dans la capitale
arménienne à l'occasion de cette visite qui a été accompagnée toute la
journée par des centaines de manifestants, à l'appel du parti nationaliste
Dachnak Tsoutioun.
"Reconnaissance", "arrêtez de nier le génocide", scandaient notamment les
manifestants qui ont hué M. Gül à son arrivée à la présidence et ont formé
une chaîne humaine aux abords de l'aéroport. Il ont aussi organisé une
marche aux flambeaux devant le mémorial dédié au "génocide arménien".
Les sifflets et les huées ont également retenti dans le stade dès l'arrivée de
M. Gül qui s'est installé derrière les vitres blindées de la tribune
présidentielle.
La presse arménienne restait prudente sur l'issue de cette visite, les experts
voyant un premier pas qui ne devait toutefois pas déboucher sur un
rétablissement des relations diplomatiques dans un avenir proche.
L'Arménie estime que les massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays, dont la France, mais catégoriquement rejetée
par la Turquie.
La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir
l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du
Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire
azerbaïdjanais, dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/visite-historique-du-president-turcen-armenie-venu-chercher-l/924/0/271896
La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ?
Publié le 05/09/2008 à 16:48 Reuters
Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à
l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la
Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son
homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau
départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat
d'hostilité depuis près d'un siècle.
Un match de football prévu samedi au stade Hrazdan d'Erevan pourrait
symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs,
dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle.
Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à
l'occasion de ce match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du
monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue
arménien.
Cette visite revêt un caractère hautement symbolique pour des pays qui
n'entretiennent pas de liens diplomatiques et dont les rapports sont viciés
par le massacre de centaines de milliers d'Arméniens sous l'empire ottoman
pendant la Première Guerre mondiale. Ankara rejette à ce propos
l'accusation de génocide.
S'ils parviennent ensuite à une normalisation diplomatique, il peut en
résulter un changement de taille pour la Turquie en tant que puissance
régionale, pour les livraisons de pétrole et de gaz de la mer Caspienne ainsi
que pour l'influence de l'Occident dans le Sud-Caucase, où la Russie a
démontré sa force militaire le mois dernier en Géorgie.
"La diplomatie du football deviendra une nouvelle expression dans le lexique
de la communauté internationale" si, après le match de samedi, on constate
un rapprochement bilatéral réel, a déclaré à Reuters Vardan Oskanian, exministre arménien des Affaires étrangères.
La Turquie n'a jamais ouvert d'ambassade en Arménie et, en 1993, Ankara a
fermé la frontière commune en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, son
allié turcophone, qui dispute à l'Arménie le contrôle de la région du HautKarabakh.
CORRIDOR ÉNERGÉTIQUE
L'envoi de troupes russes début août en Géorgie, ex-république soviétique
jouxtant l'Arménie et la Turquie, a persuadé nombre d'observateurs qu'il
était temps qu'Erevan et Ankara mettent leurs divergences de côté.
Les oléoducs et gazoducs reliant la Caspienne au littoral turc de la
Méditerranée contournent l'Arménie par le nord en traversant la Géorgie.
L'intervention russe ayant mis en évidence la vulnérabilité de cet itinéraire,
l'Arménie pourrait fournir une voie de substitution attrayante.
Les opérations militaires de Moscou, qui ont perturbé les pays voisins et
suscité des condamnations occidentales, incitent la Turquie à briguer un rôle
d'arbitre régional plus important. Mais cette ambition est contrariée par son
absence de liens formels avec l'Arménie.
"La crise de Géorgie a souligné l'importance des relations de bon voisinage
dans cette région, en particulier des relations turco-arméniennes", note Olli
Rehn, commissaire européen à l'Elargissement.
En Turquie et en Arménie, tout le monde ne se réjouit pas de la visite
d'Abdullah Gül, qui comportera un entretien et un repas avec le président
Serj Sarksyan.
Le principal parti d'opposition turc l'a exhorté à ne pas se rendre en
Arménie. A Erevan, des militants nationalistes comptent se rendre à
l'aéroport où il arrivera et au stade de football pour exiger qu'Ankara
reconnaisse les massacres de 1915 comme un génocide.
Les observateurs des deux pays espèrent que la visite du président turc sera
suivie de négociations sérieuses.
Pour Erevan, la réouverture d'une liaison ferroviaire turque avec l'Arménie
constituerait un premier pas. Pour Ankara, ce serait un effort de modération
de l'Arménie à son égard en ce qui concerne la question du génocide et une
initiative sur le Haut-Karabakh.
Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-diplomatie-du-football-prelude-aun-degel-turco-armenien/924/0/271806
TURQUIE-ARMÉNIE • Le rapprochement entre Ankara
et Erevan ne fait pas que des heureux
La visite du président turc Abdullah Gül à Erevan le 6 septembre suscite de
vives réactions en Arménie, mais aussi en Azerbaïdjan, un pays allié de la
Turquie et en conflit depuis près de vingt ans avec son voisin arménien.
Revue de presse.
Le sud du Caucase est devenu, ces dernières semaines, le terrain de
surprises historiques. Alors que les anciens amis, la Russie et la Géorgie, se
font la guerre, les vieux ennemis, l'Arménie et la Turquie, entament un
dialogue.
"Le souhait de l'Arménie de dialoguer avec l'Etat qui s'entête à ne pas
reconnaître la cause originelle des différends turco-arméniens [le génocide
arménien de 1915], est incompréhensible, voire humiliant", écrit le journal
d'Erevan Golos Armenii : "Le pouvoir nous prendrait-il pour des salauds
amnésiques ?" Négocier "sans conditions préalables", comme aime à le
répéter le président arménien, est pire encore, estime le journal,
puisqu'"établir des relations diplomatiques, lever le blocus économique et
ouvrir les frontières sont justement les conditions préalables à tout dialogue
avec la Turquie".
En Azerbaïdjan, dont les relations avec l'Arménie sont empoisonnées depuis
la fin de l'URSS par le conflit gelé du Haut-Karabakh, le réchauffement
arméno-turc annoncé inquiète et agace. "La démarche turque fait penser à
ce qu'a fait l'Iran en 1992, lorsqu'il a ouvert ses frontières avec l'Arménie,
lui a fourni de la nourriture et du carburant [mettant ainsi en échec
l'offensive de Bakou au Haut-Karabakh]. Aujourd'hui, après la guerre russo-
géorgienne, l'Arménie est [quasiment] coupée du monde. Le président
Abdullah Gül lui donne une chance de s'en sortir", souligne l'analyste
azerbaïdjanais Moubariz Ahmedoglou dans le webzine Day.az.
"Quelles sont les vraies motivations d'Ankara ?, s'interroge Day.az. Faire
renoncer les Arméniens à l'idée fixe de la reconnaissance par la Turquie du
'génocide' ? Jamais ils ne l'accepteront. Attendre une réconciliation avec
Erevan ? Ou que l'Arménie renie son amitié avec la Russie ? C'est naïf.
S'agirait-il d'avantages économiques ? Pour l'Arménie, peut-être, mais pour
la Turquie ? Les Turcs le feraient-ils pour intégrer plus facilement l'Union
européenne (UE) ? Ridicule, car [quoi qu'Ankara fasse] l'UE ne fléchira pas."
Si, dans ce dossier, la Turquie est guidée par ses intérêts nationaux,
"personne n'a fourni d'explication intelligible sur la nature de ces intérêts".
Le rapprochement entre la Turquie et l'Arménie mettra l'Azerbaïdjan, "qui a
toujours compté sur son 'grand frère' [turc], dans une situation nouvelle",
écrit, moins pessimiste, le quotidien de Bakou Zerkalo. "L'ouverture de la
frontière turco-arménienne aura un impact négatif sur le problème du HautKarabakh, puisqu'à court terme les effets de l'isolement de l'Arménie
s'estomperont, ce qui lui offrira des marges plus confortables dans le
règlement de ce conflit en sa faveur." Quant aux perspectives à long terme,
poursuit le journal, le dialogue turco-arménien renforcera le rôle de la
Turquie dans le sud du Caucase, au détriment de la question du HautKarabakh. Cette tactique est soutenue par l'Occident. Si la Turquie réussit à
influencer Erevan, ce sera bénéfique [pour l'Azerbaïdjan]».
Pour le titre azerbaïdjanais Ekho, le président de l'Arménie Serge Sarkissian
pourrait tomber dans son propre "piège diplomatique", où il sera coincé
entre l'enclume turque (nécessité d'améliorer les relations bilatérales) et le
marteau russe (fidélité à son principal allié stratégique). "Il n'existe par de
sortie indolore d'un pareil piège", conclut le titre.
Alda Engoian
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=89038
Arménie/Turquie - Le président arménien invité à son
tour en Turquie
le 06/09/2008 - 21h29
Les présidents turc et arménien ont affirmé samedi à Erevan qu'il existait
"une volonté politique" des deux pays pour résoudre leurs différends.
Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie
depuis son indépendance en 1991.
Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie ont
pris fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à Erevan, en
Arménie, à l'occasion du match Arménie-Turquie de qualification pour le
Mondial 2010 de football. Quelques heures avant le coup d'envoi, le
président turc s'est entretenu avec son homologue arménien Serge
Sarkissian. Au cours d'une conférence de presse commune, les deux
présidents ont affirmé qu'il existait "une volonté politique" des deux pays
pour résoudre leurs différends après des années de tensions. "J'espère que
cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations", a affirmé
Abdullah Gül.
Les deux présidents se sont également entretenus "sur la façon de favoriser
la stabilité et la coopération dans le Caucase", une région riche en
hydrocarbures et en proie à de graves tensions notamment entre la Géorgie
et la Russie, a ajouté le chef de l'Etat turc. Le président arménien a de son
côté annoncé que son homologue turc l'avait invité en Turquie à l'occasion
du match retour Turquie-Arménie. "Je pense que c'est un bon début", a
déclaré Serge Sarkissian. Les deux hommes ont ensuite assisté au match
Arménie-Turquie, une rencontre au cours de laquelle l'équipe turc ainsi que
l'hymne national turc ont été abondamment sifflés par le public arménien.
Aux abords de l'aéroport d'Erevan, plusieurs centaines de personnes ont
également protesté contre la visite du président turc Abdullah Gül, les
manifestants demandant la reconnaissance du génocide arménien par la
Turquie.
La frontière fermée depuis 1993
Grâce à ce voyage, Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se
rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne
république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations
diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres
d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie.
L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette pour sa part catégoriquement
ce qualificatif, tout en admettant que des massacres ont été perpétrés
lorsque les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance.
Ankara accuse également Erevan de nuire à ses intérêts en menant
campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide. La
Turquie a par ailleurs fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour
soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la
région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire
azerbaïdjanais dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays.
Aznavour absent à cause d'un malaise
Le chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour a regretté qu'un
malaise l'ait empêché d'assister au match Arménie-Turquie samedi à Erevan.
"Je voudrais être avec vous en ce moment important (...) mais une douleur
aiguë à la colonne vertébrale m'a empêché de venir", a-t-il regretté dans
une lettre adressée au président arménien. Dans ce message, le chanteur a
également exprimé l'espoir que la rencontre des dirigeants arménien et turc
"sera un pas en avant sur la voie de la normalisation des relations entre les
deux pays".
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/monde/moyen-orient/0,,4077376,00-le-presidentarmenien-invite-a-son-tour-en-turquie-.html
Huées et manifestations lors de la visite du président
turc en Arménie
"Reconnaissez le génocide" arménien, "1915 plus jamais ça": de son arrivée
samedi à l'aéroport d'Erevan jusqu'au match de football Arménie-Turquie, la
visite historique du président turc Abdullah Gül en Arménie aura été
ponctuée de manifestations et de huées.
Manifestations
Plusieurs centaines de manifestants, principalement nationalistes,
commencent par former une chaîne humaine aux abords de l'aéroport
Zvartnots et le long de la quinzaine de kilomètres emprunté par le cortège
jusqu'à la présidence arménienne où M. Gül est attendu par son homologue
Serge Sarkissian.
Première
Une visite historique puisqu'elle est la première d'un président turc en
Arménie depuis l'indépendance de cette ancienne république soviétique en
1991 avec laquelle Ankara n'entretient pas de relation diplomatique et a
fermé ses frontières.
Génocide
"Reconnaissez le génocide", "ouvrez la frontière sans condition", lit-on sur
des pancartes écrites en anglais, turc ou arménien que les manifestants
brandissent. Ils se sont postés en plusieurs points du parcours du convoi
ultra-protégé par des gardes du corps dont les armes sont visibles aux
fenêtres d'une dizaine de 4X4 aux vitres baissées.
Drapeaux nationalistes
Les manifestants arborent des drapeaux arméniens et des drapeaux rouges
frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. "Nous
sommes ici parce que nous voulons dire au monde entier que nous
n'oublions pas le génocide de 1915. Nous ne dirons pas à Gül ou à quelque
turc que ce soit qu'ils sont les bienvenus tant qu'ils n'auront pas reconnu le
génocide", résume l'un des manifestants, Bardassar Akhpar.
Erevan et Ankara s'opposent sur le caractère des massacres d'Arméniens
commis entre 1915 et 1917 en Anatolie, la Turquie réfutant absolument le
terme de "génocide".
A son arrivée à la présidence, plusieurs centaines de manifestants
l'attendent aussi. Cette fois, ils hurlent, chantent, sifflent. "Reconnaissance",
"arrêtez de nier le génocide", "1915, plus jamais ça!", crient-ils en choeur.
Volonté d'apaisement
Les deux présidents ont beau afficher publiquement leur "volonté politique"
d'apaisement après leur rencontre, les manifestants restent déterminés. Ils
se sont donnés rendez-vous dans les gradins du stade où M. Gül assiste
avec son homologue arménien, qui a saisi cette occasion pour l'inviter, au
match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football.
A peine Abdullah Gül est-il entré derrière la vitre blindée de la tribune
présidentielle que les huées et les sifflets repartent de plus belle. Le public
siffle en même temps l'équipe nationale turque qui arrive sur le terrain et
l'hymne national. La bronca se poursuit durant le match à chaque action de
l'équipe turque, soutenue par quelque 200 supporteurs esseulés dans des
gradins pouvant en accueillir dix fois plus.
Dispositif de sécurité
Un important dispositif de sécurité a été déployé pour la rencontre, la
première entre les formations nationales des deux pays. L'accès au stade a
été interdit aux véhicules environ deux kilomètres en amont de l'édifice et
les spectateurs devaient subir plusieurs fouilles pour y accéder, empêchant
l'introduction de banderoles hostiles à la Turquie.
Non loin de là, environ 80 jeunes du parti Dachnak Tsoutioun se sont
rassemblés pour déposer des fleurs devant le mémorial dédié au "génocide
arménien" et allumer des flambeaux.
"C'est notre façon de protester auprès du président turc contre la non
reconnaissance par la Turquie du génocide arménien sous l'empire ottoman.
Il doit savoir que la jeune génération n'oublie pas", explique l'un des
organisateurs. Et pour lui montrer, "nous allons faire brûler nos flambeaux
jusqu'à la fin du match", dit-il. (belga/7sur7)
06/09/08 21h03
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/407484/2008/09/06/
Hu-es-et-manifestations-lors-de-la-visite-du-pr-sident-turc-en-Armnie.dhtml
Huées à Erevan
Source : AFP
06/09/2008 | Mise à jour : 15:18 |
Le cortège du président turc Abdullah Gul a été accueilli à Erevan sous les
huées et les sifflets de plusieurs centaines de manifestants arméniens
membres du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. Ils s'étaient regroupés
aux abords de la présidence, scandant des slogans tels que "reconnaissance"
et "arrêtez de nier le génocide".
M. Gül doit s'entretenir avec son homologue arménien Serge Sarkissian,
avant d'assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le
Mondial 2010 de football, puis regagner son pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/06/0101120080906FILWWW00577-huees-a-erevan.php
Le président turc espère un rapprochement avec
l'Arménie
Reuters - il y a 8 minutes
ANKARA (Reuters) - Le président turc Abdullah Gül a dit son espoir que sa
visite historique à Erevan, à l'occasion d'un match de football samedi soir
entre son pays et l'Arménie, aidera au rapprochement entre les deux
nations.
"Ce match est important, au-delà du fait qu'il s'agit de la première rencontre
entre les équipes nationales arménienne et turque. Il a une signification qui
peut amener d'importantes opportunités", a-t-il dit lors d'une conférence de
presse avant de prendre l'avion pour la capitale arménienne.
"J'espère que le match d'aujourd'hui contribuera à lever les obstacles au
rapprochement de deux peuples qui ont une histoire commune et
contribuera à la paix et à la stabilité dans la région", a poursuivi Gül.
"Nous avons vu il y a un mois comment les questions irrésolues dans le
Caucase menaçaient la paix (...) Effectuer ce voyage en un tel moment
renforce encore son importance", a-t-il ajouté, faisant allusion au récent
conflit entre la Géorgie et la Russie.
Cette visite du président turc à Erevan revêt un caractère hautement
symbolique pour des pays qui n'entretiennent pas de liens diplomatiques et
dont les rapports sont empoisonnés par le massacre de centaines de milliers
d'Arméniens par les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale. Ankara
rejette l'accusation de génocide.
Abdullah Gül a précisé que ses entretiens avec son homologue arménien
Serj Sarksian porteraient notamment sur les relations bilatérales et le
dossier du Haut-Karabakh, région d'Azerbaïdjan peuplée majoritairement
d'Arméniens et qui a proclamé son indépendance en 1991.
A Erevan, la police a renforcé les mesures de sécurité, en interdisant
notamment la circulation à proximité du stade Hradzan et de la présidence.
Le parti nationaliste arménien Dachnaktsoutioune a annoncé qu'il
manifesterait contre la venue du président turc.
Ses militants se rassembleront devant un mémorial érigé en souvenir des
Arméniens victimes des Turcs pendant la Première Guerre mondiale, sur une
colline dominant le stade, et allumeront des bougies.
Paul de Bendern, version française Guy Kerivel
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080906/twl-armenie-turquie-glbd5ae06.html
La visite de Gul à Erevan ne doit pas susciter "trop
d'attentes"
(Babacan)
06.09.2008 10:26
La rencontre prévue samedi entre le président turc Abdullah Gul et son
homologue arménien Serge Sarkissian ne doit pas susciter "trop d'attentes",
a estimé le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan.
Interrogé lors d'un entretien avec quelques journalistes vendredi soir sur la
possibilité d'une reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan,
le ministre a répondu qu'il ne voulait "pas faire naître trop d'attentes".
"Nous devons voir comment la rencontre va se passer, s'il y aura des
suites", a déclaré M. Babacan, qui doit accompagner le président en Arménie
à l'occasion d'un match de football Arménie-Turquie.
Mais le ministre, qui participait samedi à une rencontre avec ses homologues
de l'UE à Avignon (sud de la France), a assuré que cette question des
relations diplomatiques, inexistantes depuis l'indépendance de l'exRépublique soviétique en 1991, serait bien "discutée".
"Nous n'avons aucune relation diplomatique avec les Arméniens en ce
moment. Qu'allons-nous faire pour cela? (C'est) un autre sujet de
discussion".
"Il est maintenant temps de parler des problèmes ouvertement et d'essayer
de trouver des solutions", a insisté le ministre, faisant également référence à
la question des "événements de 1915".
L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
soutenue par plusieurs pays.
La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des
massacres ont été perpétrés et a proposé en 2005 la création d'une
commission conjointe d'historiens pour résoudre cette question.
"Cette offre est toujours sur la table", a assuré M. Babacan, appelant Erevan
à l'accepter. "C'est un bon moyen d'aplanir les différences et (...) quoi que
trouve cette commission, nous sommes prêts à faire face aux
conséquences".
Il n'a malgré tout là non plus pas voulu "faire naître autant d'attentes" en la
matière pour la rencontre de samedi soir.
"La visite de mon président à Erevan va être une étape importante pour, en
un sens, ouvrir les portes au dialogue avec l'Arménie", a résumé le ministre.
(AFP)
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=9660826&cKey=12
20689572000
Sécurité renforcée pour la visite du président turc en
Arménie
06.09.2008 13:11
Des mesures de sécurité renforcées étaient en vigueur samedi dans la
capitale arménienne pour la visite historique du président turc, Abdullah Gül,
et un match de football entre les deux nations, ont indiqué des officiels et
médias arméniens.
"Des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité à l'occasion de la
visite du président Gül à Erevan, aussi bien à l'intérieur du stade où aura
lieu le match de football que dans les rues où passera son convoi", a déclaré
à l'AFP un porte-parole de la police, Varuzhan Balian.
Il a refusé de fournir des détails, mais le journal arménien Ayots Achkar
rpporte qu'un haut niveau de coopération entre forces de sécurité
arméniennes et turques font partie de ces mesures.
"Côte turc, la sécurité sera assurée par une équipe de 50 personnes", ajoute
le journal. "Huit tireurs d'élite turcs seront positionnés à l'intérieur du stade,
au côté de tireurs d'élite arméniens. Les deux présidents seront protégés par
des vitres blindées et une voiture blindée est déjà prête pour M. Gül à
Erevan", selon la même source.
M. Gül, qui a quitté Ankara, était attendu vers 17H00 heure locale (12H00
GMT) à Erevan, où il s'entretiendra avec son homologue arménien, Serge
Sarkissian, avant d'assister avec lui dans la soirée au match de qualification
pour le Mondial 2010 de football opposant l'Arménie à la Turquie, et de
regagner son pays.
Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis
l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec
laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de
divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915
et 1917 en Anatolie.
L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, un qualificatif rejeté
catégoriquement par la Turquie. (AFP)
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=9661256&cKey=12
20699475000
Abdullah Gül en Arménie pour la 1ère visite d'un
président turc dans le pays
NOUVELOBS.COM | 06.09.2008 | 14:46
Après deux décennies de silence diplomatique, le président turc doit
rencontrer son homologue avant d'assister à un match de football entre les
deux équipes nationales. Les divergences concernent le caractère des
massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie.
e président turc, Abdullah Gül, est arrivé, samedi 6 septembre, en Arménie
pour la première visite d'un chef d'Etat turc dans ce pays où il doit
rencontrer son homologue, Serge Sarkissian, après deux décennies de
silence diplomatique entre les deux pays.
L'avion présidentiel a atterri à 14H40 (11H40 GMT) à l'aéroport de Zvartnots
où il a été accueilli par le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard
Nalbandian.
A l'issue d'un entretien et d'un dîner avec Serge Sarkissian, Abdullah Gül
devait assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le
Mondial 2010 de football, puis regagner son pays.
Il devient ainsi le premier président turc à se rendre en Arménie depuis
l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle
Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences
sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en
Anatolie.
1,5 million de morts, selon l'Arménie
L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays.
La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des
massacres ont été perpétrés après que les Arméniens eurent pris les armes
pour arracher leur indépendance. Ankara accuse Erevan de nuire à ses
intérêts en menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance
du génocide.
Plusieurs centaines de manifestants ont formé dans le calme samedi une
chaîne humaine aux abords de l'aéroport d'Erevan pour protester contre la
visite du dirigeant turc, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Reconnaissez le génocide"
Les manifestants arboraient des drapeaux arméniens et des drapeaux
rouges frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun,
brandissant des pancartes où était écrit "Reconnaissez le génocide" ou
"Ouvrez la frontière sans condition", en anglais, turc ou arménien.
Une trentaine d'entre eux étaient contenus sans heurts par une centaine de
membres des forces de l'ordre derrière les barrières automatiques de
l'entrée de l'aéroport réservée aux personnalités.
"Nous sommes ici parce que nous voulons dire au monde entier que nous
n'oublions pas le génocide de 1915. Nous ne dirons pas à Gül ou à quelque
turc que ce soit qu'ils sont les bienvenus tant qu'ils n'auront pas reconnu le
génocide", explique à l'AFP l'un des manifestants Bardassar Akhpar.
"Il n'y aura pas de cri ni de slogan", explique Gayane Manoukian, porteparole du parti Dachnak Tsoutioun et organisatrice de la manifestation.
Marche aux flambeaux
Selon elle, les manifestants qui viennent de tout le pays devaient former des
chaînes humaines en plusieurs points du parcours qui mène de l'aéroport au
centre d'Erevan.
"Quand Gül passera en voiture il verra chaque personne portant une
pancarte 'Je suis un Arménien de Van' (ndlr: ville du sud-est de la Turquie
peuplée d'Arméniens avant 1915).
"Tous ces territoires devraient être arméniens. Je crois qu'un jour Van sera
une ville arménienne", a-t-elle martelé.
Gayane Manoukian a ajouté qu'une marche aux flambeaux était prévue près
du mémorial du génocide près du stade où Abdullah Gül devait se rendre
pour assister au match de football entre les deux équipes nationales turque
et arménienne.
Abdullah Gül, arrivé en milieu d'après-midi, doit rencontrer son homologue
arménien après deux décennies de silence diplomatique entre les deux pays,
notamment en raison de divergences sur le caractère des massacres
d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. (avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080906.OBS0265
/abdullah_gul_en_armenie_pour_la_1ere_visite_dun_preside.html
Arménie: Abdullah Gül a été accueilli par des
manifestants
Le président turc Abdullah Gül est arrivé en Arménie pour la première visite
d'un chef d'Etat turc dans ce pays. Il a été accueilli par une chaîne humaine
formée de plusieurs centaines de manifestants opposés à sa visite.
L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport de Zvartnots, où il a été accueilli
par le chef de la diplomatie arménienne Edouard Nalbandian. M. Gül doit
ensuite rencontrer son homologue Serge Sarkissian, après deux décennies
de silence diplomatique entre les deux pays.
A l'issue d'un entretien et d'un dîner avec ce dernier, Abdullah Gül doit
assister en sa compagnie au match Arménie-Turquie de qualification pour le
Mondial 2010 de football, puis regagner son pays.
Plusieurs centaines de personnes arborant des drapeaux arméniens et des
drapeaux rouges frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak
Tsoutioun ont ainsi formé une chaîne humaine. "Reconnaissez le génocide",
"Ouvrez la frontière sans condition", pouvait-on lire sur des pancartes écrites
en anglais, turc ou arménien.
L'Arménie et la Turquie n'entretiennent pas de relations diplomatiques en
raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis
entre 1915 et 1917 en Anatolie.
Erevan estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide. Ankara rejette
catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des massacres ont été
perpétrés après que les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur
indépendance.
(ats / 06 septembre 2008 14:25)
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=2008090614254987
5172194810700_brf034.xml
La "diplomatie du football" au secours des relations
turco-arméniennes
AP | 06.09.2008 | 14:23
Un match de football suffira-t-il à surmonter des décennies d'antagonisme
entre la Turquie et l'Arménie, conséquence du massacre d'Arméniens sous
l'empire ottoman? Les deux parties l'espèrent alors que le président turc
Abdullah Gül est reçu ce samedi soir à Erevan par son homologue Serge
Sarkissian, avant d'assister à cette rencontre comptant pour les
éliminatoires du Mondial 2010.
Grâce à la "diplomatie du football", M. Gül devrait être le premier dirigeant
turc à se rendre en Arménie depuis que cette ex-république soviétique a
déclaré son indépendance en 1991.
Bien que la Turquie ait été parmi les premiers pays à reconnaître
l'indépendance de l'Arménie, les deux voisins n'entretiennent pas de
relations diplomatiques et leur frontière commune a été fermée en 1993.
Ankara et Erevan divergent sur la nature et l'ampleur des massacres
d'Arméniens perpétrés entre 1915 et 1917 par l'empire ottoman finissant et
le régime des Jeunes-Turcs. Des historiens avancent le chiffre de 1,5 million
de morts et évoquent le premier génocide du XXe siècle, ce que conteste
farouchement la Turquie, qui parle de guerre civile et estime que le bilan a
été exagérément gonflé.
Les liens entre les deux pays ont été gelés à la suite de l'opposition turque à
l'occupation par l'Arménie de la région du Haut-Karabakh, enclave en
Azerbaïdjan à forte majorité arménienne.
Peu de progrès sont attendus sur les épineuses questions du génocide et du
Haut-Karabakh à l'occasion de la visite de M. Gül. Mais beaucoup voient
dans ce déplacement les signes d'un dégel. "Cette visite contribuera -même
petitement- à améliorer le niveau de confiance entre les deux pays", écrivait
récemment Semih Idiz, spécialiste des questions diplomatiques, dans un
éditorial du quotidien "Milliyet". "Prendre des mesures plus importantes ne
viendra qu'ultérieurement".
En répondant favorablement mais à la dernière minute à l'invitation que lui
avait lancée en juillet l'Arménie pour assister à ce match de football fort en
symboles, M. Gül pensait peut-être au rôle de garant de la paix régionale
que souhaite jouer son pays, dans un contexte alourdi par le conflit entre la
Russie et la Géorgie voisine.
En tant que membre de l'OTAN, la Turquie peut raisonnablement s'inquiéter
de la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des régions
séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Ce précédent
pourrait en effet inspirer les séparatistes kurdes ou encore pousser l'Arménie
à franchir un nouveau pas dans son soutien aux sécessionnistes du HautKarabakh.
A la suite du conflit russo-géorgien, la Turquie a du reste proposé que soit
créé un groupe régional pour la stabilité du Caucase, qui réunirait autour
d'elle la Russie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et... l'Arménie.
Pour la Turquie, ce petit pays est le seul de ses voisins avec lequel elle n'a
pas renoué de liens depuis la fin de la Guerre froide. Ce qu'elle a fait en
revanche avec d'anciens ennemis traditionnels comme la Grèce, la Bulgarie
et la Syrie.
Si les deux principaux partis turcs d'opposition ont dénoncé sa visite en
Arménie, jugeant qu'elle desservait les intérêts nationaux, Abdullah Gül a
assuré qu'au contraire, elle "contribuera à la création d'un climat d'amitié
dans la région". Des nationalistes arméniens prévoyaient de leur côté de
manifester contre la venue du président turc.
Fatih Terim, l'entraîneur de la sélection turque, grande favorite de cette
rencontre, a lui mis en garde son équipe contre les tensions politiques
entourant la partie. "Nous allons à un match de football, pas à la guerre", at-il rappelé. "Nous ne pouvons pas porter le poids de l'histoire sur nos
épaules. Cela perturberait notre jeu." AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20080
906.FAP4433/la_diplomatie_du_football_au_secours_des_relations_turc.htm
l
Turquie - Arménie ou la diplomatie du football
dimanche 07 septembre 2008
De notre correspondante
Où comment un match peut marquer le début d'un rapprochement entre
deux pays dont la frontière commune est encore fermée à ce jour.
« Les problèmes vieux de 90 ans se résolvent en 90 minutes ! », a titré,
hier, le quotidien Radikal à propos de la visite du président turc Abdullah Gül
à Yérévan, à l'occasion du match Turquie-Arménie. Ni les manifestants qui
ont hué Gül à son arrivée, ni le sifflement de l'hymne national turc par des
supporters arméniens au début du match n'ont empêché les présidents de
tenir des discours optimistes sur l'avenir des relations des deux pays.
Crucial pour la paix
« Nous avons la volonté politique de résoudre les différends. J'espère que
cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations », a affirmé
Abdullah Gül lors d'une conférence de presse. Tout était prêt pour ce
rendez-vous historique : le président arménien Serge Sarkissian a organisé
spécialement un repas de rupture de jeune pour son homologue turc.
L'équipe de foot arménienne a enlevé de son logo le mont Ararat, qui aurait
pu être interprété par Ankara comme une revendication territoriale...
« C'est un match ordinaire pour le foot, mais crucial pour la paix entre les
deux pays », écrivaient plusieurs chroniqueurs. Car il s'agit d'une première
pour Ankara et Yérévan qui n'ont aucune relation diplomatique. La frontière
entre les deux pays est fermée à cause du conflit de Haut-Karabakh. Et la
non-reconnaissance du génocide arménien par la Turquie continue à
alimenter la tension.
Mais depuis quelque temps, les deux parties donnent des signes de
rapprochement. Lors de l'inauguration de l'oléoduc Bakou-Tiflis-Ceyhan, le
président Gül avait souligné son souhait de voir « d'autres pays voisins », en
d'autres termes, l'Arménie, profiter du projet. Le président arménien avait
déclaré à son tour que la reconnaissance du génocide n'était pas pour lui
une condition pour la reprise des relations avec Ankara.
Le match Turquie-Arménie est alors tombé pile poil pour les deux parties qui
cherchaient à donner un signal fort : quoi de plus symbolique pour l'amitié
dans cette région du monde que de regarder un match de foot ensemble ?
Malgré la pression des milieux nationalistes et de l'opposition qui l'accusent
de faire des « concessions », Gül a accepté l'invitation. La presse turque
publie même des mini-guides de l'Arménie pour ceux qui souhaitent s'y
rendre.
Que peut-on attendre de cet air de printemps qui souffle entre les deux pays
? Ankara peut-il aller jusqu'à l'ouverture de la frontière et ainsi lever le
blocus sur son voisin ? Selon certains chroniqueurs, cette visite peut être le
premier pas d'une démarche dans ce sens. Au moment où les jeux de
pouvoir se redéfinissent dans le Caucase, la Turquie veut renforcer sa
position de « pays clé ».
« La Turquie détient la clé du rapprochement de l'Arménie avec l'Occident.
Elle peut la libérer de l'emprise de la Russie si elle lui garantit son soutien »,
écrivait, samedi, le chroniqueur Ismet Berkan. « Une telle démarche ne
permettra pas seulement de se réconcilier avec un pays voisin, mais
assurera à la Turquie une position indispensable aux yeux de l'Occident ».
Burçin GERCEK.
http://www.ouest-france.fr/Turquie-Armenie-ou-la-diplomatie-du-football/re/actuDet/actu_3637-699151------_actu.html
Gül en Arménie, un passage obligé pour devenir un
acteur régional de poids
Diplomatie - Le chef de l’opposition turque ironise sur la visite du président à
Erevan
La visite historique du président turc Abdullah Gül aujourd’hui à Erevan
devrait, en atténuant les tensions entre la Turquie et l’Arménie, permettre à
Ankara d’asseoir sa position d’interlocuteur obligé dans la gestion des crises
régionales, estiment les analystes.
Depuis plusieurs mois, la diplomatie turque multiplie médiations et bons
offices auprès des pays proches : entre la Syrie et Israël – la Turquie
accueille les négociateurs des deux pays –, entre l’Iran et les puissances
occidentales sur la question du nucléaire iranien.
Après le déclenchement en août du conflit entre la Géorgie et la Russie pour
le contrôle du territoire séparatiste géorgien d’Ossétie du Sud, Ankara a une
nouvelle fois offert ses services en proposant la création d’un forum de
coopération pour le Caucase visant à rétablir la stabilité régionale. Mais pour
devenir une « force de paix » crédible, il faut encore que la Turquie entame
un processus de normalisation avec l’Arménie, l’un des derniers pays avec
lequel subsistent des tensions, estime Sedat Laçiner, spécialiste des
relations internationales auprès de l’institut USAK.
« La Turquie est un grand pays de 70 millions d’habitants, elle n’a pas
besoin de l’Arménie, mais il s’agit du dernier pays avec lequel elle n’a pas
résolu ses différends », affirme le scientifique, ajoutant : « Une première
étape est d’établir un dialogue. » « La Turquie ne peut pas avoir l’image d’un
pays qui a des conflits avec les petits pays qui l’entourent », confirme Beril
Dedeoglu, professeur de relations internationales à l’université stambouliote
de Galatasaray.
La visite de M. Gül, invité par son homologue Serge Sarkissian à l’occasion
du match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football,
sera la première d’un chef d’État turc en Arménie depuis l’indépendance de
cette ancienne république soviétique en 1991. Ankara et Erevan
n’entretiennent pas de relations diplomatiques à cause de leurs divergences
sur le caractère génocidaire des massacres d’Arméniens commis entre 1915
et 1917 en Anatolie.
La Turquie a par ailleurs fermé sa frontière avec l’Arménie en 1993 pour
soutenir l’Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l’Arménie sur la
région du Nagorny-Karabakh. L’annonce de la visite a déjà porté des fruits
en termes d’image, la présidence française de l’Union européenne, avec
laquelle la Turquie a entamé en 2004 des négociations d’adhésion, ayant
salué jeudi « un geste fort et encourageant ».
M. Sarkissian a quant à lui affiché son soutien au projet turc de forum pour
le Caucase, affirmant que l’Arménie « apprécie tous les efforts visant à
renforcer la confiance, la stabilité et la sécurité (...) dans la région ».
Selon M. Laçiner, la crise géorgienne pourrait encourager la partie
arménienne à un rapprochement avec la Turquie. « L’Arménie a vraiment
besoin de la Turquie. Son unique voie d’accès au reste du monde. La
Géorgie n’est plus sûre », affirme-t-il, ajoutant que « la Turquie peut devenir
un pont entre l’Arménie et l’Occident ».
Pour autant, peu de progrès immédiats sont à attendre, tant la défiance est
grande entre les deux pays, commente Mme Dedeoglu. « Il y a des risques
pour M. Gül, aussi bien que pour le gouvernement à Erevan, en raison de
l’hostilité des milieux nationalistes. Il va y avoir des résistances », expliquet-elle. « Si les relations d’ordre culturel se poursuivent, ces résistances
finiront par faiblir », espère toutefois l’universitaire, qui se dit convaincue du
désir du gouvernement turc de rouvrir, à terme, la frontière avec l’Arménie.
Et, comme pour confirmer les propos de Mme Dedeoglu, le chef de
l’opposition au Parlement turc a ironisé hier sur la visite de M. Gül en
Arménie. « Tant qu’il y est (...) il peut aussi aller visiter le monument du
génocide arménien (à Erevan) et s’y recueillir en déposant une couronne »,
a dit Deniz Baykal, qui est totalement opposé au voyage présidentiel dans la
capitale arménienne.
« Qu’est-ce que l’Arménie a fait pour changer sa politique d’animosité envers
la Turquie sur la question des mensonges sur les Arméniens, qu’est-ce
qu’elle a fait pour se retirer du territoire azerbaïdjanais : rien », a martelé M.
Baykal.
Les milieux nationalistes ont également dénoncé le déplacement de M. Gül.
Quant à la presse turque, elle a publié hier des propos tenus par M. Gül en
1993 lorsqu’il était député d’un parti islamiste. M. Gül s’en était alors pris au
gouvernement de l’époque qui avait invité le chef de l’État arménien à
assister aux obsèques du président Turgut Özal.
« Comment avez-vous eu l’audace de serrer la main d’un président
arménien dont le pays a envahi le territoire de l’Azerbaïdjan (...) Tout
comme Israël, l’Arménie est un iceberg dans notre région », avait-il martelé,
selon le journal Vatan.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=380915
TURQUIE-ARMÉNIE • Des pogroms à l'empathie, que
de chemin parcouru !
Le président turc Abdullah Gül se rend en Arménie le 6 septembre à
l'occasion d'un match entre les équipes des deux pays. Un éditorialiste turc
salue cette visite sans précédent et en profite pour taper sur les milieux
nationalistes laïcs de son pays.
Du 6 septembre 1955 au 6 septembre 2008, que de changement pour la
Turquie ! Ne prêtez donc pas attention à ces généraux de l'état-major qui
dans leur dernier briefing ont disserté sur le postmodernisme considéré
comme le mal absolu. En effet, c'est bien grâce au dynamisme d'"une clique
de postmodernes dans laquelle on retrouve des journalistes, des
universitaires, des investisseurs et des organisations de la société civile"
[déclaration récente de l'état-major] que la Turquie évolue vers une société
plus tolérante et plus ouverte.
C'est le 6 septembre 1955, à la suite de la diffusion de mensonges selon
lesquels la maison natale de Mustafa Kemal Atatürk à Thessalonique, en
Grèce, avait été détruite par l'explosion d'une bombe et que des pillards,
encouragés par la bonne société républicaine et nationaliste turque de
l'époque, s'en étaient pris violemment aux biens des minorités [arménienne,
grecque et juive] les obligeant à quitter le pays. Bien des années plus tard,
le général Sabri Yirmibesoglu, ancien responsable des unités spéciales de
l'armée, expliquera que les émeutes des 6 et 7 septembre 1955 avaient été
"une opération menée de main de maître par ses services et qu'elle avait
atteint ses objectifs".
Cinquante-trois ans jour pour jour après cette triste journée, voilà que le
président turc Abdullah Gül se rend dans la capitale arménienne Erevan pour
assister à un match de l'équipe nationale turque. C'est donc que la Turquie
est bien en train de changer. N'oubliez pas qu'il y a à peine plus d'un an, ce
même Abdullah Gül est parvenu à devenir président alors qu'il était menacé
par les mises en garde de l'armée et les appels hystériques au lynchage de
la bonne société républicaine et nationaliste descendue dans la rue.
N'oubliez pas non plus qu'à la même époque le palais présidentiel était
occupé par le président Sezer, qui n'avait pas cru bon de devoir féliciter
l'écrivain Orhan Pamuk, pourtant premier Prix Nobel turc, en raison des
déclarations de ce dernier sur le massacre des Arméniens.
La Turquie change, je vous dis. Ainsi, Erol Özkasnak, secrétaire de l'étatmajor de l'armée turque qui a joué un rôle prépondérant dans le "processus
du 28 février 2007" [accentuant le poids de l'armée sur les institutions
politiques] et qui prétendait alors que l'Arménie fournissait des missiles au
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), est aujourd'hui à la retraite.
Imaginez-vous qu'une partie des plus grands dignitaires de l'Etat qui, à une
époque pas si lointaine, se réunissaient d'urgence parce que l'on venait
d'apprendre qu'un haut fonctionnaire avait une grand-mère arménienne se
retrouvera le 6 septembre en Arménie. Et, croyez-moi, la société turque
évolue plus vite encore que ces hauts dignitaires de l'Etat.
Pour que le poste frontière de Dogukapi, fermé en représailles à l'occupation
en 1993 d'une partie du territoire de l'Azerbaïdjan par l'Arménie, puisse être
rouvert, le maire de la ville de Kars [située non loin de la frontière turcoarménienne], Naif Alibeyoglu, a lancé une pétition qui a recueilli plus de 50
000 signatures. Des gens qui vivent au quotidien le ridicule d'une situation
les obligeant à passer par la Géorgie ou à prendre l'avion pour rejoindre
l'Arménie toute proche. Et, lorsque le 1er avril 2005, le quotidien local Kars
Haber a annoncé l'ouverture de cette frontière, des milliers de personnes se
sont massé des deux côtés.
L'association des Jeunes civils [fondée en réaction aux velléités putschistes
anti-AKP de certains "jeunes officiers" colportées par le quotidien kémaliste
Cumhuriyet], qui fait partie de cette catégorie postmoderniste fustigée
récemment par l'état-major de l'armée, a lancé une initiative sympathique
baptisée "Les supporters sans frontières" demandant que la frontière
terrestre soit ouverte pendant au moins une journée, proposition qui a
suscité un large écho dans les médias arméniens.
Vous voyez bien que la Turquie est en train de changer. Vous verrez que
dans pas si longtemps les présidents turc et arménien inaugureront
ensemble la réouverture de ce poste frontière. Ils tendront alors une paire
de ciseaux à la veuve de Hrant Dink [journaliste turco-arménien assassiné à
Istanbul en janvier 2007] qui coupera le ruban dévoilant le panneau Poste
frontière Hrant Dink. Vous pensez que c'est absurde ? Certainement pas. Ce
qui l'est, c'est tout ce qui s'est passé entre le 6 septembre 1955 et le 6
septembre 2008.
Yildiray Ogur
Taraf
http://courrierinternational.com/article.asp?obj_id=89043
Arménie: la visite de Gül a pour but d'atténuer les
tensions
Le président turc Abdullah Gül effectue une visite historique à Erevan. Ce
déplacement a pour but d'atténuer à l'occasion d'un match de football les
tensions nées de l'histoire tourmentée liant la Turquie et l'Arménie.
M. Gül s'entretiendra avec son homologue arménien Serge Sarkissian avant
d'assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial
2010 de football. Il rentrera en Turquie en fin de soirée.
Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis
l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec
laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de
divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915
et 1917 en Anatolie.
L'Arménie estime que ces massacres perpetrés sous l'empire ottoman ont
fait jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays.
La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des
massacres ont été commis après que les Arméniens ont pris les armes pour
arracher leur indépendance. Ankara accuse Erevan de nuire à ses intérêts en
menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide.
Au cours de leur rencontre, les deux présidents doivent évoquer des
questions d'intérêt régional, comme la proposition de la Turquie de créer un
forum de coopération pour le Caucase pour apaiser les tensions après le
conflit ayant oppose en août la Russie et la Géorgie.
(ats / 06 septembre 2008 08:36)
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=2008090608365895
0172194810700_brf017.xml
Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies
de l'histoire
*Avec sa visite à Erevan pour la rencontre Arménie-Turquie, Abdullah Gul
devient ce samedi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis
son indépendance en 1991.
*Un geste symboliquement fort alors que les deux pays ont toujours de
profonds contentieux, mais dont la portée concrète devrait rester limitée.
- le 06/09/2008 - 12h29
Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie
prennent fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à
Erevan à l'occasion d'un match de football. Attendu vers 19 heures locales,
soit en milieu d'après-midi à l'heure française, il doit s'entretenir avec son
homologue arménien Serge Sarkissian avant d'assister avec lui deux heures
plus tard à la rencontre Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial
2010 de football. Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en
Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne république
soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques
en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens
commis entre 1915 et 1917 en Anatolie.
L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait
jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position
adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette pour sa part catégoriquement
ce qualificatif, tout en admettant que des massacres ont été perpétrés
lorsque les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance,
et Ankara accuse Erevan de nuire à ses intérêts en menant campagne à
travers le monde pour une reconnaissance du génocide. La Turquie a par
ailleurs fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir
l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du
Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais
dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays.
Eviter de "faire naître trop d'attentes"
En dépit de sa forte portée symbolique, peu d'avancées concrètes
immédiates sont attendues de cette "diplomatie du football", comme l'ont
surnommée de nombreux médias. Les deux présidents devraient, selon des
sources diplomatiques, éviter les sujets bilatéraux, jugés trop délicats, et
concentrer leurs discussions sur des questions régionales comme la
proposition de la Turquie de créer un forum de coopération pour le Caucase
afin d'apaiser les tensions après le conflit ayant opposé en août la Russie et
la Géorgie.
Le chef de la diplomatie turque lui-même, Ali Babacan, interrogé vendredi
soir lors d'un entretien avec quelques journalistes sur la possibilité d'une
reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan, a voulu éviter de
"faire naître trop d'attentes". Il a toutefois reconnu que cette question des
relations diplomatiques serait bien "discutée". Tout comme pourrait être au
menu des discussions la proposition, faite en 2005 par la Turquie, de créer
une commission conjointe d'historiens pour résoudre le conflit sémantique
sur les massacres de 1919-1917. "Cette offre est toujours sur la table", a
assuré Ali Babacan, appelant Erevan à l'accepter. "C'est un bon moyen
d'aplanir les différences et (...) quoi que trouve cette commission, nous
sommes prêts à faire face aux conséquences".
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/monde/moyen-orient/0,,4077277,00.html
Départ du président turc pour Erevan
Source : AFP
06/09/2008 | Mise à jour : 13:02 |
Le président turc Abdullah Gül a quitté aujourd'hui Ankara pour une visite
historique en Arménie, une chance d'améliorer des relations marquées
depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres d'Arméniens en
Anatolie pendant la Première guerre mondiale.
Avant de monter dans l'avion, Abdullah Gül a dit espérer que son voyage une première pour un chef de l'Etat turc - contribuerait non seulement au
rapprochement entre les deux pays, mais aussi à la paix dans la région.
Pendant cette visite de six heures, M. Gül s'entretiendra avec son homologue
arménien Serge Sarkissian et dînera avec lui. Les deux présidents
assisteront ensuite à un match de football Arménie-Turquie, rencontre de
qualification pour le Mondial 2010.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/06/0101120080906FILWWW00551-depart-du-president-turc-pour-erevan.php
Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose ce Communiqué de Presse publié sur le site de Présidence
de la République le 6 septembre 2008. Le Président de la République
française a rendu "hommage au courage politique dont ont fait
preuve le Président GÜL et le Président SARKISSIAN". "Le Président
de la République espère que cette politique de la main tendue entre
deux Etats dont les relations ont été douloureusement marquées par
l'histoire, permettra de montrer au monde que la réconciliation peut
intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de l'autre."
Génocide, vous avez dit génocide ? Circulez, y'a rien à voir.
Communiqué de M. le Président de la République à
l'occasion du match de football Arménie-Turquie à Erevan
Le Président de la République se félicite que le Président Abdullah GÜL ait
accepté l'invitation du Président Serge SARKISSIAN à venir à Erevan le 6
septembre pour assister au match de football Arménie-Turquie dans le cadre
des éliminatoires de la Coupe du monde de football.
Alors que la région traverse une crise grave pour laquelle le Président de la
République multiplie les initiatives en tant que Président en exercice de
l'Union européenne, ce déplacement du Président GÜL à l'invitation du
Président SARKISSIAN constitue un geste courageux et historique pour les
relations turco-arméniennes. Il permet d'espérer des avancées prochaines
vers l'établissement de relations normales entre la Turquie et l'Arménie,
deux pays amis de la France.
Le Président de la République salue l'engagement de la Turquie en faveur de
la paix et de la stabilité dans la région, dont témoigne aussi le projet de
plateforme de stabilité et de coopération pour le Caucase pour lequel nous
marquons notre intérêt.
Il rend hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président GÜL
et le Président SARKISSIAN. Le Président de la République espère que cette
politique de la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été
douloureusement marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde
que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect
de l'autre.
http://www.elysee.fr/documents/index.php?cat_id=8
Foot Arménie-Turquie: Sarkozy se félicite de la
présence de Gül à Erevan
samedi 6 septembre - 22:40:18
06/09/2008-[19:27] - AFP
PARIS, 6 sept 2008 (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy
"se félicite", samedi dans un communiqué, de la visite du président turc
Abdullah Gül en Arménie pour assister au match de football ArménieTurquie, qu'il qualifie de "geste courageux et historique".
"Alors que la région traverse une crise grave", ce déplacement "constitue un
geste courageux et historique pour les relations turco-arméniennes", déclare
M. Sarkozy dans un communiqué. "Il permet d'espérer des avancées
prochaines vers l'établissement de relations normales entre la Turquie et
l'Arménie", ajoute-t-il.
Le président "salue l'engagement de la Turquie en faveur de la paix et de la
stabilité dans la région, dont témoigne aussi le projet de plateforme de
stabilité et de coopération pour le Caucase pour lequel nous marquons notre
intérêt". Le chef de l'Etat, président en exercice de l'Union Européenne "rend
hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président Gül et le
Président Sarkissian".
Il "espère que cette politique de la main tendue entre deux Etats dont les
relations ont été douloureusement marquées par l'histoire, permettra de
montrer au monde que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le
dialogue et le respect de l'autre". Le président Gül est arrivé samedi en
Arménie pour une visite historique, la première d'un chef d'Etat turc dans ce
pays, à l'invitation de son homologue arménien Serge Sarkissian à l'occasion
du match Arménie-Turquie de qualification pour le mondial 2010 de football.
http://www.franceinfo.com/spip.php?article182266&theme=69&sous_theme=69
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 10.09.2008
Voici un récapitulatif des informations collectées dans la presse le 10
septembre 2008 et dont vous trouverez le détail à la suite de ce
sommaire.
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne
sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Arménie/Turquie : l’heure du rachat ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le quotidien d’Arménie AZG a
publié le 5 septembre, un article percutant qui analyse sobrement la
première visite d’un président turc en Arménie et en tire les conclusions qui
s’imposent. Le Collectif VAN/Antenne d’Erevan vous en propose la
traduction.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21305
Départ du président turc pour Erevan
Le président turc Abdullah Gül a quitté aujourd'hui Ankara pour une visite
historique en Arménie, une chance d'améliorer des relations marquées
depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres d'Arméniens en
Anatolie pendant la Première guerre mondiale.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21312
Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies de l'histoire
Le président turc Abdullah Gül a souhaité samedi à Ankara que sa visite
historique en Arménie ouvre la voie à un rapprochement entre les deux pays
voisins, opposés dans le passé.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21311
Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies de l'histoire
Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie
prennent fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à
Erevan à l'occasion d'un match de football. Attendu vers 19 heures locales,
soit en milieu d'après-midi à l'heure française, il doit s'entretenir avec son
homologue arménien Serge Sarkissian avant d'assister avec lui deux heures
plus tard à la rencontre Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial
2010 de football.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21310
La Turquie abrite l'exercice multinational de l'armée de l'air
Un exercice militaire aérien multinational, baptisé "Anatolian Eagle 2008/3",
aura lieu la semaine prochaine dans une base aérienne au centre de la
Turquie, a déclaré vendredi l'armée de l'air turque.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21309
Visite historique samedi du président turc Abdullah Gül en
Arménie pour apaiser les tensions
Le président turc Abdullah Gul devait effectuer samedi une visite historique à
Erevan. Ce déplacement vise à atténuer, à l'occasion du match de football
Arménie-Turquie, les tensions nées de l'histoire tourmentée liant les 2 pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21307
Ankara envisage de renouer les relations avec Erevan
La visite du président turc Abdullah Gül en Arménie pourrait ouvrir la voie à
une reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan, déclare le
ministre turc des Affaires étrangères.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21308
Première visite en Arménie d'un président turc: satisfaction à la
Commission européenne
Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a salué la décision du
président turc Abdullah Gül de se rendre à Erevan pour assister au match de
football Arménie-Turquie, a appris vendredi RIA Novosti auprès de la
représentation de la Commission européenne à Erevan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21303
Le président chypriote en faveur de la Turquie en Europe
Le président de la République de Chypre Demetris Christofias s'est déclaré
vendredi en faveur d'une adhésion turque à l'Union européenne, sous
certaines conditions.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21302
La "diplomatie du football" pour vaincre le silence entre Ankara et
Erevan
Erevan s'apprêtait à accueillir samedi le président turc Abdullah Gul, venu
mettre fin à la faveur d'un match de football à deux décennies de silence
diplomatique entre la Turquie et l'Arménie, dû au passé tourmenté liant les
deux pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21301
Gül en Arménie, un passage obligé pour devenir un acteur
régional de poids
La visite historique du président turc Abdullah Gül aujourd’hui à Erevan
devrait, en atténuant les tensions entre la Turquie et l’Arménie, permettre à
Ankara d’asseoir sa position d’interlocuteur obligé dans la gestion des crises
régionales, estiment les analystes.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21300
Les avocats de trois Rwandais poursuivis à Paris dénoncent le
"silence" de la justice française
Les avocats de trois personnes mises en examen en 2006 par le juge JeanLouis Bruguière - qui a depuis quitté ses fonctions - pour leur participation
présumée à l'attentat qui a déclenché le génocide rwandais ont annoncé,
jeudi 4 septembre, à Bruxelles et à Paris, qu'ils ne participeraient plus à
l'instruction.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21299
TURQUIE-ARMÉNIE • Des pogroms à l'empathie, que de chemin
parcouru !
Le président turc Abdullah Gül se rend en Arménie le 6 septembre à
l'occasion d'un match entre les équipes des deux pays. Un éditorialiste turc
salue cette visite sans précédent et en profite pour taper sur les milieux
nationalistes laïcs de son pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21298
Arménie: la visite de Gül a pour but d'atténuer les tensions
Le président turc Abdullah Gül effectue une visite historique à Erevan. Ce
déplacement a pour but d'atténuer à l'occasion d'un match de football les
tensions nées de l'histoire tourmentée liant la Turquie et l'Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21297
Match Arménie/Turquie : « Reconnaissance, Réparation,
Restitution
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN/Antenne d'Erevan
vous présente le compte-rendu du match historique Arménie/Turquie, qui
s'est déroulé le 6 septembre à Erevan. Dans les tribunes d'honneur, les deux
présidents arménien et turc se sourient amicalement... malgré la présence
dans les gradins de trois immenses banderoles qui étalent en lettres rouges
leurs revendications : « Reconnaissance, Réparation, Restitution »... Tout un
programme.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21345
Noyan Tapan - Edition en français du 4 Septembre 2008
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif
VAN sur la version française de Noyan Tapan du 4 Septembre 2008.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21354
Turquie ouverte au public
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yusuf Kanli signe dans le journal
turc Turkish Daily News un article révélateur sur les multiples cas annonçant
une islamisation de la Turquie à tous les niveaux de la société et de
l’administration. De multiples restaurants « ouverts au public » sont mis en
place par les municipalités. Cette appellation indique que l’on n’y sert pas
d’alcool. Car la Turquie, “Ce n’est pas l’Arménie, espèce de giaour !” «
Giavour : chien d’infidèle » : cette insulte, réservée jusqu’à maintenant aux
Arméniens chrétiens de Turquie, est en passe de devenir l’insulte
stigmatisant les Turcs musulmans non pratiquants. Le Collectif VAN vous
invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site du journal
Turkish Daily News du 06 septembre 2008.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21346
"Pas de futur sur la base d'un passé nié"
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eva Soto a interviewé longuement
Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN, sur Judaïques FM dimanche 7
septembre à 10h05 au sujet de la visite du chef de l'Etat turc, Abdullah Gül
en Arménie. La représentante du Collectif VAN a noté qu'il était positif qu'un
dialogue soit amorcé si celui-ci était sincère mais a fait remarquer que Levon
Ter Pétrossian n'avait, à l'époque, rien obtenu en échange de ses tentatives
d'ouverture. "Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé nié" a-t-elle
déclaré. Le Collectif VAN vous soumet cette interview.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21329
Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce
Communiqué de Presse publié sur le site de Présidence de la République le 6
septembre 2008. Le Président de la République française a rendu "hommage
au courage politique dont ont fait preuve le Président GÜL et le Président
SARKISSIAN". "Le Président de la République espère que cette politique de
la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été douloureusement
marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde que la
réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de
l'autre." Génocide, vous avez dit génocide ? Circulez, y'a rien à voir.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21340
Caucase : vers un rapprochement turco-arménien ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
traduction d'un article en anglais paru sur le site du journal Turkish Daily
News du 05 septembre 2008. Le Turkish Daily News rapporte les propos du
Professeur Ruben Safrastian, de l’Académie Nationale des Sciences
d’Arménie, liant l’acceptation par la Turquie, de l’invitation arménienne, au
conflit russo-géorgien dans le Caucase. Le TDN indique que selon Safrastian,
„ Le Karabagh pourrait également déclarer son indépendance d’ici un an“.
Déformation des propos tenus ou erreur de l’interviewé ? En effet, le HautKarabagh a déjà proclamé son indépendance le 2 septembre 1991 à la suite
d'un référendum, ceci débouchant sur la guerre menée par l’Azerbaïdjan...
Peut-être est-il plutôt question ici du Djavakhk, province à majorité
arménienne de Géorgie ?
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21324
Une dizaine de personnes arrêtées pour la profanation de
tombes musulmanes à Arras
Une dizaine de personnes ont été interpellées, mardi 9 septembre, et
placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la profanation, début
avril, de 148 tombes musulmanes dans le cimetière militaire Notre-Damede-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais). Le carré musulman de la nécropole
avait été retrouvé souillé d'inscriptions nazies, antisémites et islamophobes,
dont deux visaient Rachida Dati, ministre de la justice. Une tête de porc
avait même été trouvée sur une stèle.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21362
Cengiz Aktar : « Les jeunes ne croient plus l'histoire que «
rien n'est arrivé » »
Dans une interview à Bianet le Docteur Cengiz Akta, directeur du Centre
pour l'Union européenne à l'Université de Bahcesehir, a déclaré voir
beaucoup d'obstacles entre les deux états. Ce sera un processus très long,
dit-il, mais « les peuples arméniens et turcs peuvent le faire. Ceux qui sont
intéressés à ce processus ont besoin de créer plus d'occasions pour se
rencontrer ».
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21361
L'Italie va indemniser la Libye pour la période coloniale
Rome et Tripoli s'apprêtaient, samedi 30 août, à solder les comptes de plus
trente ans de colonisation italienne en Libye. Selon un accord historique qui
doit être signé dans la soirée par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi,
l'Italie va verser à la partie libyenne cinq milliards de dollars (3,4 milliards
d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années, une forme de
dédommagement pour la période coloniale, qui dura de 1911 à 1942.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21360
Des dizaines de morts au Darfour dans des combats, selon
les rebelles
Des rebelles de l'Armée de libération du Soudan (SLA) ont affirmé dimanche
que des combats avec l'armée soudanaise avaient fait des dizaines de morts
dans la province du Darfour (ouest) en proie à la guerre civile. Les
affrontements se poursuivaient dans la région du Jebel Marra, dans le nord
du Darfour, où les soldats gouvernementaux appuyés par quatre
hélicoptères et deux avions ont lancé une attaque samedi, selon la rébellion.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21359
Une visite stratégique
A l'occasion d'un match de qualifications pour la coupe du monde de football
de 2010 en Afrique du Sud, Abdullah Gül est devenu le premier président
turc à effectuer une visite en Arménie. Les deux pays n'entretiennent aucune
relation diplomatique. Le quotidien To Ethnos soupçonne une pression
américaine derrière la visite du président turc
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21357
Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition vers
le Rwanda
La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur
la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses
ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation
présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21356
Turquie : La TRT va émettre en arménien
La Télévision Radio Turque, ou TRT, a annoncé le lancement d’une
coopération avec la chaine publique de télévision d’Arménie afin de
promouvoir le dialogue entre les deux voisins. Après la visite historique du
Président Abdullah Gül à Yerevan, le directeur général de la TRT, Ibrahim
Sahin, a annoncé que la TRT pourrait commencer à émettre en arménien.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21358
Les "excuses" de l'Italie à la Libye, son ancienne colonie
En une visite éclair à Benghazi effectuée samedi 30 août, Silvio Berlusconi a
mis fin à quarante ans de relations difficiles avec la Libye, ancienne colonie
de l'Italie de 1911 à 1943. "Il est de mon devoir, en tant que chef du
gouvernement, de vous exprimer, au nom du peuple italien, notre regret et
nos excuses pour les blessures profondes que nous vous avons causées", a
dit le président du Conseil.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21355
Rencontre de ministres turc et arménien fin septembre à
New York
Les chefs de la diplomatie arménienne et turque, Edouard Nalbandian et Ali
Babacan, se rencontreront fin septembre à New York, à l'occasion de
l'Assemblée générale des Nations unies, a annoncé dimanche le ministère
arménien des Affaires étrangères.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21353
Génocide des Arméniens : Bernd Neumann à Potsdam
Le Ministre adjoint et Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux
médias, Bernd Neumann en conclusion de son voyage culturel à travers
l’Allemagne a visité mardi 9 septembre 2008 la Maison Lepsius à Potsdam.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21352
Simple coup d’envoi turco-arménien
En honorant l’invitation du président de la République d’Arménie, Abdullah
Gül a donné une dimension politique à la rencontre de football de samedi
comptant pour les qualifications du Mondial 2010. Une dimension politique à
laquelle s’ajoute un caractère historique, c’est indéniable. Aucune rencontre
de cette envergure entre les présidents turc et arménien n’avaient jamais eu
lieu depuis l’indépendance de la République d’Arménie, en 1991.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21351
Trois soldats et trois milices tués dans des combats avec le
PKK
Trois soldats turcs et trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont
été tués dimanche au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes
kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a
indiqué le gouverneur local.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21350
La "diplomatie du football" rapproche la Turquie et
l'Arménie
Un frisson, puis des sifflets, ont parcouru les travées du vieux stade Hrazdan
d'Erevan, au moment de l'hymne national turc, juste avant le coup d'envoi.
En levant la tête, on pouvait apercevoir, sur la colline voisine, la flèche noire
du mémorial du génocide arménien, pointée vers le ciel. Quelques
banderoles ont surgi dans le public, réclamant "reconnaissance" et
"restitution".
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21349
Athènes conditionne les relations Turquie-UE à un
règlement à Chypre
La chef de la diplomatie grecque Dora Bakoyannis a estimé mardi que la
procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne sera "influencée"
par l'issue du nouvel effort de réunification en cours à Chypre. "Le
cheminement de la Turquie vers l'intégration européenne est influencé,
sinon à la lettre du moins sur le fond, par un règlement du problème
chypriote," a déclaré Mme Bakoyannis, après un entretien avec son
homologue chypriote Markos Kyprianou
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21348
Quelle Europe ?
Je veux d’abord saluer tous ceux qui, sur ce blog, ont pris la peine de
m’écrire pour me faire part de leurs réflexions et entrer dans le débat que
j’ai voulu ouvrir, même si certains parfois oublient un peu de prendre le
temps nécessaire pour construire une argumentation et semblent davantage
à la recherche d’une tribune pour exprimer des pulsions. Mais on me dit que
c’est le lot de tous ces espaces ouverts et que celui-ci est plutôt de bonne
tenue.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21347
« Une (foot) balle dans le pied »
Abdulah Gul l’avait rêvé, Serge Sarkissian l’a fait. En permettant au chef de
l’Etat turc de fouler le sol de l’Arménie pour assister à la rencontre de foot
qui s’est déroulée le 6 septembre à Erevan, le gouvernement arménien a
offert sur un plateau à Ankara la plus belle campagne de promotion qu’il
pouvait espérer. La Turquie qui fait depuis quelques années feu de tout bois
pour soigner ses apparences se voit grâce à cette venue couverte d’éloges.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21343
GB: ouverture lundi d'une exposition sur l'Holocauste
destinée aux enfants
La première exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants de 7 à 11 ans,
initiative visant à renforcer la connaissance du génocide juif auprès des
jeunes Britanniques, ouvrira lundi à Newark (centre de l'Angleterre), ont
annoncé dimanche les organisateurs.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21342
Visite historique du président turc en Arménie venu
chercher l'apaisement
Le président Abdullah Gül est arrivé samedi en Arménie pour une visite
historique et sous haute surveillance, la première d'un chef d'Etat turc dans
ce pays, dans l'espoir d'un rapprochement entre les deux pays voisins après
des décennies de tensions et de silence diplomatique.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21339
Turquie: trois miliciens tués face au PKK
Trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués au cours
d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la
Turquie, près de la frontière irakienne, a annoncé une source de sécurité.
Les victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes - supplétifs de
l'armée turque - en charge de la protection d'un village, selon cette source
qui a requis l'anonymat.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21338
La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ?
Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à
l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la
Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son
homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau
départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat
d'hostilité depuis près d'un siècle.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21337
Les rebelles du Darfour accusent Khartoum d'avoir lancé
une large offensive
Les rebelles du Darfour ont accusé l'armée soudanaise d'avoir lancé samedi
une offensive meurtrière dans le nord de cette région de l'ouest du Soudan,
qui a fait selon eux de nombreux morts. "Il y a eu de nombreux morts parmi
les civils et nos combattants", a annoncé Ibrahim al-Hillo, un commandant
de l'Armée de libération du Soudan (SLA), dirigée par le leader en exil, Abdel
Wahdi Mohammed Nour.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21334
TURQUIE-ARMÉNIE • Le rapprochement entre Ankara et
Erevan ne fait pas que des heureux
La visite du président turc Abdullah Gül à Erevan le 6 septembre suscite de
vives réactions en Arménie, mais aussi en Azerbaïdjan, un pays allié de la
Turquie et en conflit depuis près de vingt ans avec son voisin arménien.
Revue de presse. Le sud du Caucase est devenu, ces dernières semaines, le
terrain de surprises historiques. Alors que les anciens amis, la Russie et la
Géorgie, se font la guerre, les vieux ennemis, l'Arménie et la Turquie,
entament un dialogue.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21336
Arménie/Turquie - Le président arménien invité à son tour
en Turquie
Les présidents turc et arménien ont affirmé samedi à Erevan qu'il existait
"une volonté politique" des deux pays pour résoudre leurs différends.
Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie
depuis son indépendance en 1991.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21333
Le président turc félicite Zardari d'être élu président
pakistanais
Le président turc Abdullah Gül a envoyé dimanche un message de félicitation
au nouveau président pakistanais Asif Ali Zardari. "Je vous souhaite de bon
succès durant votre mandat. La Turquie soutient vos démarches pour la
préservation de la stabilité et la paix au Pakistan et le renforcement de la
démocratie pakistanaise", a indiqué M. Gül dans son message.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21335
Huées et manifestations lors de la visite du président turc
en Arménie
"Reconnaissez le génocide" arménien, "1915 plus jamais ça": de son arrivée
samedi à l'aéroport d'Erevan jusqu'au match de football Arménie-Turquie, la
visite historique du président turc Abdullah Gül en Arménie aura été
ponctuée de manifestations et de huées.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21332
Darfour: L'armée attaque deux camps rebelles
Selon trois groupes insurgés, l'armée soudanaise a lancé samedi des
attaques aéroterrestres contre deux camps rebelles dans le Nord-Darfour,
faisant un nombre indéterminé de morts. "Ils sont en train de nous attaquer
au moment où je vous parle. Les tirs sont nourris", a raconté Ibrahim al
Helwu, de la faction du Mouvement de libération du Soudan (SLM) dirigée
par Abdel Ouaed Mohamed al Nour.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21331
Turquie - Arménie ou la diplomatie du football
Où comment un match peut marquer le début d'un rapprochement entre
deux pays dont la frontière commune est encore fermée à ce jour. « Les
problèmes vieux de 90 ans se résolvent en 90 minutes ! », a titré, hier, le
quotidien Radikal à propos de la visite du président turc Abdullah Gül à
Yérévan, à l'occasion du match Turquie-Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21328
Foot Arménie-Turquie: Sarkozy se félicite de la présence
de Gül à Erevan
Le président de la République Nicolas Sarkozy "se félicite", samedi dans un
communiqué, de la visite du président turc Abdullah Gül en Arménie pour
assister au match de football Arménie-Turquie, qu'il qualifie de "geste
courageux et historique".
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21330
Match diplomatique : Turquie et Arménie ex aequo
La politique était bien au menu de ce match à haut risque entre l’Arménie et
la Turquie. Un match comptant pour la qualification au Mondial 2010.
L’équipe turque l’a emporté 2 à 0 sur l'Arménie. Mais la rencontre a surtout
été l'occasion d'une première prise de contact entre deux états, sans
relations diplomatiques, mais ouverts à la reprise d'un dialogue. Le président
Abdullah Gül a invité son homologue arménien, Serge Sarkissian, à assister
en octobre 2009 au match retour en Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21327
Visite historique du président turc en Arménie venu
chercher l'apaisement
Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sarkissian
ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les relations après des
années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de la première visite
d'un chef d'Etat turc en Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21325
L’adhésion à l’entrée de la Turquie dans l’Union
Européenne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce
sondage réalisé par l'institut IFOP pour Valeurs Actuelles qui montre la forte
progression de l'hostilité de l'opinion publique européenne à l'entrée de la
Turquie dans l'Union Européenne. Dans les 7 pays étudiés (France, Espagne,
Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas), la majorité des
personnes interrogées sont hostiles à cette entrée et cette hostilité a
progressé partout.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21367
Le MRAP perd l’un de ses fondateurs
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose Ce
communiqué de Presse du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l'Amitié
entre les Peuples) publié le 9 septembre 2008. C'est avec une profonde et
douloureuse tristesse que le MRAP annonce le décès d'Albert Lévy survenue
le 8 septembre 2008, à l'âge de 86 ans. Instituteur, interdit par les lois
antijuives de Vichy d’exercer, il entre dans la Résistance, milite à l’Union de
la jeunesse juive (UJJ) et prend part à la libération de Lyon.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21371
Génocide arménien : Nicolas Sarkozy s'engage en faveur
de la loi pénalisant le négationnisme
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
déclaration de Nicolas Sarkozy paru le 25 avril 2007. Retour sur la
déclaration du candidat Sarkozy en avril 2007. A relire et à méditer.
'Arménie réveille le sentiment d'amitié et d'émotion envers votre peuple qui
a trop souffert du négationnisme durant son histoire. Le nom d'Arménien
évoque le courage face à l'indicible barbarie. Vos aïeux ont été victimes d'un
génocide inqualifiable, insupportable et parfaitement inimaginable.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21370
Turquie: Réunion sur le Haut-Karabakh
La Turquie juge l'Arménie disposée à discuter de son contentieux sur le
Haut-Karabakh avec l'Azerbaïdjan et les trois parties se réuniront à l'Onu
dans le courant du mois pour tenter de trouver une solution, a déclaré
mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21387
L'Etat néerlandais pas responsable pour Srebrenica
Le tribunal de La Haye a rejeté mercredi la demande de survivants du
massacre de Srebrenica (est de la Bosnie) en 1995 qui réclamaient que
l'Etat néerlandais soit reconnu responsable de la mort de leurs proches.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21380
L'Onu "incapable" de protéger les civils au Tchad, selon
une ONG
Un an après ses débuts, la force de protection de l'Onu dans l'est du Tchad
est "incapable de faire face à l'insécurité", selon un rapport présenté mardi à
Bruxelles par Oxfam International, qui réclame le déploiement immédiat de
policiers onusiens.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21379
Moscou et Ankara pourraient créer une nouvelle alliance
dans le Caucase
La Russie et la Turquie ont entamé la création d'une "Plateforme de sécurité
et de stabilité dans le Caucase", ce qui permettrait de renforcer leurs
positions dans la région, en affaiblissant en même temps l'influence des
Etats-Unis, lit-on lundi dans le quotidien le Kommersant.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21386
Réunion de la Commission mixte maroco-turque à Ankara
La Commission mixte maroco-turque chargée de l'examen et de l'élaboration
du projet d'une convention de coopération bilatérale dans le domaine de la
sécurité sociale a entamé, lundi à Ankara, sa troisième réunion en présence
d'experts des ministères de l'Emploi et des Affaires sociales et des
organismes de prévoyance sociales dans les deux pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21385
Deux familles bosniaques déboutées de leurs demandes
d'indemnisation
La justice néerlandaise a débouté mercredi de leurs demandes
d'indemnisation les familles de deux musulmans bosniaques, tués lors du
massacre de Srebrenica en 1995. Elle a estimé que les Pays-Bas ne
pouvaient être tenus responsables car leurs Casques bleus opéraient sous
mandat des Nations unies.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21383
L'UE et la Russie après le conflit ossète : relation de
confiance ou partenariat a minima?
Alors qu'après des mois d'impasse, l'Union européenne et la Fédération de
Russie avaient au début de l'été ouvert des négociations pour un nouvel
accord de partenariat, leur relation se trouve de nouveau à la croisée des
chemins après la guerre en Ossétie du sud. Les conditions de règlement du
conflit seront en effet déterminantes pour l'avenir du partenariat russoeuropéen.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21373
Un match de foot pour un nouveau terrain politique
Le 6 septembre, le président turc a effectué une visite historique en Arménie
à l'occasion d'un match de football. Dans le stade, certains en ont profité
pour réclamer la réouverture de la frontière entre la Turquie et l'Arménie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21384
Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition vers
le Rwanda
La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur
la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses
ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation
présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21382
Soudan/CPI: l'Union africaine va demander un sursis à
l'ONU
L'Union africaine va demander à l'ONU de différer de possibles poursuites
contre le président soudanais Omar el-Béchir pour des crimes de guerre
présumés au Darfour, a affirmé lundi à Khartoum le président de l'UA.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21377
La prévention est devenue incontournable pour lutter
contre la criminalité
La prévention est certes un outil plus efficace que la répression pour lutter
contre la criminalité, mais pour que celle-ci soit la plus réussie, elle doit
engager les policiers, la ville, les citoyens et le milieu communautaire. Telle
est l'une des constatations faites par le Centre international pour la
prévention de la criminalité, qui publiait mardi à Montréal son premier
rapport sur la prévention de la criminalité dans le monde.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21378
L'Etat néerlandais n'est pas responsable du génocide de
Srebrenica
Des survivants et des familles des victimes du massacre de Srebrenica, en
Bosnie, avaient demandé à un tribunal de La Haye de reconnaître la
responsabilité des Pays-Bas. Les faits remontent à 1995 ; des milliers de
musulmans avaient été assassinés, alors qu'il y avait dans la ville des
casques bleus néerlandais, dont la mission était de les protéger. Faiblement
armés, ces soldats n'avaient pas résisté. La demande des plaignants vient
donc d'être rejetée.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21381
Le Haut commissaire aux droits de l'homme appelle à faire
plus pour prévenir les génocides
Le nouveau Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, la
Sud-Africaine Navi Pillay, a appelé lundi à faire davantage d'efforts pour
prévenir les génocides, qu'elle a décrit comme "l'ultime forme de
discrimination", dans son premier discours aux États participant au Conseil
des droits de l'homme à Genève.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21376
Oxfam dénonce l’incurie de l’ONU dans l’est du Tchad
Le 25 septembre 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU décidait d’envoyer
des instructeurs au Tchad afin de former des policiers et des gendarmes
locaux. Leur mission : assurer dans l’est du pays la sécurité des camps où
survivent des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de
déplacés tchadiens. Près d’un an plus tard, le résultat est atterrant : d’après
l’association humanitaire Oxfam, seuls 300 des 850 policiers et gendarmes
prévus ont été formés, et aucun d’entre eux n’a été déployé sur le terrain.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21375
Géorgie: l'étendue de la mission UE pas discutée lundi à
Moscou
Le chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, a reconnu mercredi que la
question des zones précises où pourront être déployés les observateurs de
l'UE en Géorgie n'avait pas été discutée lundi à Moscou entre les dirigeants
européens et le président russe.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21374
Décès d'Albert Lévy, fondateur du MRAP
Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy a été en 1949 parmi les fondateurs du
MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans
essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en
1972.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21372
UE/TURQUIE
L’adhésion à l’entrée de la Turquie dans l’Union
Européenne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ce sondage réalisé par l'institut IFOP pour Valeurs
Actuelles qui montre la forte progression de l'hostilité de l'opinion
publique européenne à l'entrée de la Turquie dans l'Union
Européenne. Dans les 7 pays étudiés (France, Espagne, Italie,
Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas), la majorité des
personnes interrogées sont hostiles à cette entrée et cette hostilité a
progressé partout.
Sondage Ifop - Valeurs Actuelles • 4 septembre 2008
L'éventuelle entrée de la Turquie au sein de l'Union Européenne sucite
l'opposition d'une majorité d'Européens. Seuls 33% s'y disent favorables
contre 67% qui y sont opposés soit un net durcissement des jugements au
cours des 4 dernières (+12 à + 29 points selon les pays). L'enquête menée
par l'Ifop dans 7 pays européens montre que les réticences quant à cette
perspective s'expriment majoritairement au sein des différents pays, avec
plus ou moins d'intensité : la France enregistre le plus fort taux d'opposition
(80%), alors que les Espagnols sont ceux qui se montrent les plus divisés
sur la question (49% d'opinions favorables contre 51% d'opposition) avec
toutefois un net recul des soutiens au cours des 4 dernières années (78% de
jugements favorables en 2004 contre seulement 49% aujourd'hui).
Consulter les résultats de l'étude (fichier pdf)
http://www.ifop.com/europe/docs/Turquieue.pdf
Fiche technique
Echantillon de 7007 européens âgées de 18 ans et plus. 1000 personnes ont
été interrogées dans chacun des pays suivants : Espagne, Italie, Allemagne,
Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas et 1007 personnes ont été interrogées
en France. Chaque pays a ensuite été ramené à son poids réel pour la sortie
des résultats d’ensemble. La représentativité de l’échantillon a été assurée
pour chaque pays par la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie
socioprofessionnelle) après stratification par région. Les interviews ont eu
lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted
Web Interviewing) du 29 juillet au 25 août 2008.
Contacts :
Frédéric DABI : Directeur du Département Opinion et Stratégies d'Entreprise
Jérôme FOURQUET : Directeur Adjoint du Département Opinion et Stratégies
d'Entreprise
Tél : 33 (0)1 45 84 14 44
Fax: 33 (0)1 45 85 59 39
http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/turquieue.asp
Quelle Europe ?
09 septembre 2008
Je veux d’abord saluer tous ceux qui, sur ce blog, ont pris la peine de
m’écrire pour me faire part de leurs réflexions et entrer dans le débat que
j’ai voulu ouvrir, même si certains parfois oublient un peu de prendre le
temps nécessaire pour construire une argumentation et semblent davantage
à la recherche d’une tribune pour exprimer des pulsions. Mais on me dit que
c’est le lot de tous ces espaces ouverts et que celui-ci est plutôt de bonne
tenue.
Les questions abordées sont nombreuses et variées, je ne peux toutes les
reprendre, d’autant qu’il me semble avoir déjà dans mon livre répondu par
avance à certaines objections. Il en est toutefois une essentielle, sur laquelle
j’aimerais revenir ici, qui a été plus particulièrement soulevée par Aurélien
Roulland (que je remercie au passage pour ses abondantes et érudites
contributions), Neurf, ou François P. : celle du fédéralisme et partant, de la
nature de l’Europe.
J’ai en effet écrit, p.127 de mon livre, que « l’Europe fédérale, donc l’Europe
politique, est morte en 1972 », essentiellement du fait de l’adhésion de la
Grande-Bretagne. Il est clair, et les Britanniques n’ont cessé d’agir dans ce
sens, que la Grande-Bretagne ne veut pas d’une Europe politiquement
intégrée, ce qui lui a fait privilégier la règle de l’unanimité, et récuser dans
tous les grands domaines politiques celle de la majorité qualifiée.
Dès lors en effet, le projet fédéraliste d’Etats-Unis d’Europe ne pouvait plus
avoir de sens : l’Europe n’a pas et n’aura pas de direction politique
commune, de politique étrangère (même si un unique chargé des Affaires
Etrangères et un corps unique de diplomates finissent pas être mis en place
pour cacher la misère : il restera impossible de leur donner des consignes
cohérentes et vigoureuses).
En outre, les élargissements successifs font qu’à 27, l’unanimité n’a
quasiment aucune chance de voir le jour.
C’est une situation de fait, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, qu’il faut
assumer pour ce qu’elle est.
La politique, c’est d’abord tenir compte du réel. Cela ne veut pas dire bien
évidemment qu’il n’est rien possible de faire dans cette Europe, ni même
que sa construction n’a pas un sens politique : je l’ai souligné à maintes
reprises, ce n’est pas rien que d’avoir permis la paix et une prospérité sans
précédent dans un continent qui a ensanglanté la planète au cours du
dernier siècle.
Nous pouvons donc, nous devons donc faire tous les efforts nécessaires pour
que l’Europe parle d’une seule voix, et d’ailleurs elle le fait de plus en plus,
ne serait-ce que parce que les intérêts de chacun des États membres, du fait
même de la construction européenne, sont de plus en plus convergents.
Nous avons une chance historique : ces questions se présentent à nous à un
moment où le souverainisme est une idéologie obsolète et où le néolibéralisme fait la démonstration qu’il court à la catastrophe si on ne met pas
en place les instances de régulation nécessaires.
Or l’Union européenne a la taille critique pour commencer à le faire et
progressivement convaincre les institutions internationales et ses
partenaires de réguler davantage et plus efficacement le capitalisme
mondial. Ne la laissons pas passer.
L’adhésion de la Turquie de ce point de vue, répond à un double objectif :
valider ce choix d’une Europe de la coordination, qui est par ailleurs riche de
sa diversité, et montrer au reste du monde que le choix de la construction
de tels ensemble régionaux est le seul valide.
Pourquoi le choix de l’Union européenne plutôt que celui de l’Union
méditerranéenne ? Tout d’abord, n’opposons pas les deux choses, mais elles
ne répondent pas aux mêmes objectifs : l’Union méditerranéenne, si elle voit
le jour, sera un espace de concertation, de rencontres, et de coopération sur
des projets ponctuels, pas un espace économique et juridique commun. En
outre, elle sera pendant encore longtemps préoccupée par le conflit israélopalestinien, qu’elle peut contribuer à rendre de moindre intensité, sans
toutefois espérer le résoudre à court ou même à moyen terme.
Par ailleurs, la Turquie a depuis longtemps postulé à l’entrée dans l’Union
européenne et engagé de profondes réformes pour se mettre en conformité
avec les critères de l’union, notamment en matière de droits et de libertés,
mais aussi en matière économique.
La question de l’adhésion de la Turquie à l’UE est posée aujourd’hui, pas les
autres. C’est donc à celle-ci qu’il faut répondre, ce que j’ai tenté de faire,
sans minimiser les difficultés ni afficher de complaisance à l’égard de la
Turquie, comme on me l’accordera.
Un mot de plus : certains d'entre vous reprennent la proposition de renforcer
à l'intérieur de l'Union actuelle l'intégration politique d'un groupe plus
restreint de pays qui pourraient, eux, devenir une vraie fédération avec une
forte identité internationale. C'est une bonne idée, que j'ai déjà soutenue et
que je soutiens volontiers de nouveau.
Malheureusement nous sommes très peu à la défendre. Il n'y a à l'évidence
plus de majorité pour cela en Italie, et je ne suis pas sûr du tout qu'il y en
ait une en Allemagne. Et puis ce serait très long à mettre en place. La zone
Euro en est la seule amorce possible, et voyez pourtant l'extrême difficulté
qu'il y a à y introduire un vrai gouvernement économique. C'est une affaire à
trente ans, or le problème turc, il est posé publiquement et il est
stratégiquement urgent : il n'y a pas d'autre choix que l'adhésion à l'Union
telle quelle est.
Je reviendrai sur d’autres questions ultérieurement, bien évidemment.
A bientôt,
Michel Rocard
http://www.ouialaturquie.fr/
Le président chypriote en faveur de la Turquie en
Europe
Le président de la République de Chypre Demetris Christofias s'est déclaré
vendredi en faveur d'une adhésion turque à l'Union européenne, sous
certaines conditions.
"Nous sommes en faveur" d'une adhésion de la Turquie à l'Union
européenne (UE), si celle-ci respecte les critères exigés par l'UE et reconnaît
l'existence de la République de Chypre, a déclaré M. Christofias lors d'une
conférence de presse à Stockholm.
M. Christofias était en visite officielle en Suède où il s'est notamment
entretenu avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt.
Le Premier ministre suédois a quant à lui déclaré que la Suède était "connue
pour être un pays en faveur de l'élargissement de l'Union européenne".
M. Reinfeldt a par ailleurs rappelé que la question du protocole d'Ankara sera
de nouveau discutée lors de la présidence suédoise de l'Union, à partir de
juillet 2009. Par ce protocole, signé en 2005, Ankara acceptait d'étendre,
notamment à la République de Chypre, l'accord d'union douanière qui lie la
Turquie à l'Union Européenne, sans pour autant reconnaître officiellement la
partie grecque de l'île.
"La question de Chypre sera alors au centre des discussions", a déclaré M.
Reinfeldt. Une partie des discussions a également porté sur la réunification
de l'île alors que des négociations en vue de cette réunification ont été
lancées mercredi.
"J'ai envie d'être optimiste et avec mon vieil ami Mehmet Ali Talat (leader de
la République turque de Chypre du Nord, ndlr), nous tâcherons d'être
raisonnables, flexibles et de montrer de la bonne volonté", a ajouté le
président des Chypriotes-grecs, précisant que cela ne serait "pas un travail
facile".
"Nous souhaitons trouver une solution pour libérer notre pays d'une
présence militaire et avoir une Chypre unie", a déclaré M. Christofias.
Les dirigeants chypriotes grec et turc ont formellement lancé mercredi des
négociations en vue de la réunification de leur île et entreront dans le vif du
sujet la semaine prochaine. Les deux hommes se sont rencontrés dans la
zone tampon de Nicosie contrôlée par l'ONU. (afp/7sur7)
05/09/08 16h50
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/406394/2008/09/05/
Le-pr-sident-chypriote-en-faveur-de-la-Turquie-en-Europe.dhtml
Athènes conditionne les relations Turquie-UE à un
règlement à Chypre
La chef de la diplomatie grecque Dora Bakoyannis a estimé mardi que la
procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne sera "influencée"
par l'issue du nouvel effort de réunification en cours à Chypre.
"Le cheminement de la Turquie vers l'intégration européenne est influencé,
sinon à la lettre du moins sur le fond, par un règlement du problème
chypriote," a déclaré Mme Bakoyannis, après un entretien avec son
homologue chypriote Markos Kyprianou.
"C'est l'essence de la question, c'est pour cela que je dis qu'une solution à
Chypre est dans l'intérêt du peuple turc", a-t-elle insisté, exprimant l'espoir
que la Turquie "comprendra" cet enjeu.
La Grèce fait partie des pays soutenant une adhésion de la Turquie à l'UE à
condition qu'Ankara en remplisse toutes les conditions, parmi lesquelles ne
figure pas nommément une réunification préalable de l'île de Chypre.
Exprimant un "optimisme réservé" sur l'issue des négociations interchypriotes, relancées la semaine dernière, Mme Bakoyannis a réaffirmé
qu'une solution devait être conforme aux "valeurs et principes de l'UE".
Elle s'est notamment élevée contre toute "limite de temps artificielle" aux
efforts de règlement, alors que la Turquie plaide pour l'adoption d'un
calendrier.
Avec l'entrée des discussions dans le vif du sujet à partir de jeudi, "l'heure
de vérité a sonné" a pour sa part relevé M. Kyprianou, prévoyant une
"procédure difficile, avec des divergences et des obstacles" qui nécessitera
"obstination et patience". (AFP, 9 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#conditionne
TURQUIE
Turquie ouverte au public
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yusuf Kanli signe dans le
journal turc Turkish Daily News un article révélateur sur les
multiples cas annonçant une islamisation de la Turquie à tous les
niveaux de la société et de l’administration. De multiples restaurants
« ouverts au public » sont mis en place par les municipalités. Cette
appellation indique que l’on n’y sert pas d’alcool. Car la Turquie, “Ce
n’est pas l’Arménie, espèce de giaour !” « Giavour : chien d’infidèle
» : cette insulte, réservée jusqu’à maintenant aux Arméniens
chrétiens de Turquie, est en passe de devenir l’insulte stigmatisant
les Turcs musulmans non pratiquants. Le Collectif VAN vous invite à
lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site du journal
Turkish Daily News du 06 septembre 2008.
Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour* !
Samedi 6 septembre 2008
Yusuf KANLI
Dans le centre d’Ankara au petit matin, un avocat a essayé de prévenir un
chauffeur de taxi de cesser de conduire dangereusement. Le chauffeur du
taxi a arrêté son véhicule. Il en est sorti. Un couteau à la main, il a engagé
une bataille verbale acerbe avec l’avocat. L’avocat osait lui parler de bonnes
manières ! Il s’est avisé que l’avocat était en train de fumer une cigarette. Il
était 10h30. Le mois saint de Ramadan, le mois du jeûne avait commencé
plusieurs jours auparavant. “Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour !” a
crié le chauffeur de taxi – heureusement, il a réussi à contrôler son accès de
colère– et il a commencé à taper sur l’avocat avec le manche de son couteau
uniquement… C’est bien sûr un cas isolé et individuel qu’il ne faudrait pas
généraliser à tous les musulmans pieux de Turquie.
L’avocat, Erdal Güzel était choqué … Il voulait simplement avertir le
chauffeur d’arrêter de changer de files dangereusement et de contrevenir
aux règles de la circulation routière comme s’il était le roi de la route… Mais,
après avoir pilé dangereusement devant la voiture de l’avocat -- il a pilé si
brusquement que l’avocat a failli lui rentrer dedans -- le chauffeur de taxi est
sorti de son taxi et voyant que “l’autre chauffeur” qui défiait “son règne sur
la route” était en train de fumer pendant la journée, pendant Ramadan, “en
violation” des règles du jeûne qui débute au lever du soleil pour les
musulmans pratiquants, il a crié “Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour
!” et il l’a frappé.
L’avocat n’a pas compris ce qu’il se passait. Il pensait vivre dans une
démocratie laïque dans laquelle il n’existe pas de “police religieuse” frappant
avec des bâtons dans les rues les gens qui désobéissent aux lois de la
religion, et où chacun peut décider ce qu’il veut faire ou ne pas faire dans les
limites du respect du code civil. Et, en tant qu’avocat, il croyait bien sûr
vivre dans un pays où l’utilisation du mot “giaour”, une insulte humiliante et
dégradante appliquée aux non musulmans, était bannie et répertoriée
comme une offense sérieuse depuis la loi de 1856 (Reform Degree).
Une multitude de cas isolés :
Ce qu’a vécu Güzel était bien sûr un cas unique et isolé… La police municipal
frappant le propriétaire d’une épicerie dans le quartier de Keçiören à Ankara
il y deux semaines, au prétexte qu’il n’avait pas fermé son magasin à 23h
comme on le lui avait ordonné -- et dans lequel il vend aussi de l’alcool -est aussi un cas isolé. Cette épicerie était l’une des rares à vendre encore de
l’alcool dans le quartier. L’épicier, qui en raison du traumatisme vécu, a
depuis développé un trouble de la parole, a dû prendre en compte le fait que
la maison du premier ministre ne se trouve qu’à quelques centaines de
mètres de son magasin, et que la police municipale prenait toutes les
mesures possibles pour rendre le Premier ministre heureux… Ce qui est
arrivé à l’épicier, n’était pas, bien évidemment, un acte de “pression de
groupe”, mais simplement un “incident isolé qui ne devrait pas être
généralisé…”
A Istanbul, un groupe de jeunes âgés d’environ 20 ans buvait de la bière en
plaisantant par une belle nuit d’été, en passant sur l’un des vieux ponts de la
ville. La police municipale est intervenue “pour sauver l’honneur et la dignité
du voisinage.”
Le groupe n’a pas abandonné … Les jeunes ont refusé de s’arrêter pensant
qu’ils n’avaient commis aucun crime. Les propriétaires de magasins alentour
et certains citoyens qui étaient là par hasard, ont essayé de faire baisser la
tension entre les garçons et la police municipale. Ils ont été frappés et leurs
magasins dévastés… Bien sûr, c’était également un cas individuel qui ne
devrait pas être généralisé.
Un sympathique restaurant de poissons avec vue sur la Tour Maiden … La
municipalité est propriétaire du restaurant qui jusque récemment était géré
par une compagnie privée. A présent, la municipalité d’Istanbul l’a repris et
est en train de le rénover. Il sera bientôt rouvert par la municipalité comme
un “restaurant municipal de poisson ouvert au public.” Mais, existe-t-il des
restaurants qui ne sont pas ouverts au public ? Pourquoi ce besoin de dire
que ce serait un “restaurant municipal de poisson ouvert au public.” ? C’était
la phrase piège… Si cela est “ouvert au public” cela signifie que dans cet
établissement on ne servira pas d’alcool… Alors que le gouvernement s’est
engagé dans un processus de privatisation de tout ce que l’État peut bien
posséder, les municipalités administrées par les représentants de l’Islam
politique sont en train de “nationaliser” des restaurants et de les transformer
en lieux “ouverts au public.” Et, bien sûr, il n’y a aucune généralisation de
ces pratiques… Des cas isolés individuels, c’est tout.
En tout cas, espérons que le voyage du Président Abdullah Gül en “Arménie
Giaour” aujourd’hui sera bénéfique ; davantage que deux Présidents
regardant ensemble un match de foot.
Contacter Yusuf Kanlı : [email protected] or [email protected]
*Giaour: terme péjoratif insultant employé envers les non musulmans et
signifiant infidèle
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 7 septembre 2008 - 08:00 http://www.collectifvan.org
Lire le texte original dans la rubrique Anglais :
La Turquie abrite l'exercice multinational de l'armée de
l'air
2008-09-06 08:14:28
ANKARA, 5 septembre (Xinhua) -- Un exercice militaire aérien multinational,
baptisé "Anatolian Eagle 2008/3", aura lieu la semaine prochaine dans une
base aérienne au centre de la Turquie, a déclaré vendredi l'armée de l'air
turque.
Cet exercice se déroulera les 8-9 septembre à la troisième base Main Jet
dans la province centrale de Konya, a précisé l'armée de l'air dans un
communiqué.
Des avions de chasse, en provenance de la Turquie, des Etats- Unis, de
l'Italie, d'Israël et de l'OTAN, participeront à cette manoeuvre militaire, selon
ce communiqué.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/06/content_712574.htm
Le président turc félicite Zardari d'être élu président
pakistanais
2008-09-08 07:15:31
ANKARA, 7 septembre (Xinhua) -- Le président turc Abdullah Gül a envoyé
dimanche un message de félicitation au nouveau président pakistanais Asif
Ali Zardari.
"Je vous souhaite de bon succès durant votre mandat. La Turquie soutient
vos démarches pour la préservation de la stabilité et la paix au Pakistan et le
renforcement de la démocratie pakistanaise", a indiqué M. Gül dans son
message.
"Je voudrais saisir cette opportunité pour vous inviter à une visite officielle
en Turquie et vous souhaite de bonne santé et de bonne réjouissance et le
bonheur de la population pakistanaise", a ajouté M. Gül.
La Commission électorale du Pakistan a annoncé samedi soir les résultats
officiels de la présidentielle et a déclaré le co- président du Parti du Peuple
Asif Ali Zardari président pakistanais.
M. Zardari, veuf de l'ancien Premier ministre Benazie Bhutto, a recueilli 481
sur un total de 702 voix des élus du Parlement et des quatre assemblées
provinciales.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/08/content_714011.htm
Réunion de la Commission mixte maroco-turque à
Ankara
Publié le : 09.09.2008 | 13h16
La Commission mixte maroco-turque chargée de l'examen et de l'élaboration
du projet d'une convention de coopération bilatérale dans le domaine de la
sécurité sociale a entamé, lundi à Ankara, sa troisième réunion en présence
d'experts des ministères de l'Emploi et des Affaires sociales et des
organismes de prévoyance sociales dans les deux pays.
La délégation marocaine prenant part aux travaux de la commission est
composée de Driss Dadssi, directeur au ministère de l'Emploi et de la
Formation professionnelle, Mohamed Afifi, directeur de la stratégie à la
Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) et Mohamed Benabdeljalil,
directeur des relations extérieures à la CNSS.
Au cours de ces différentes réunions, les experts marocains ont exposé aux
responsables des différents services turcs de la sécurité sociale les grandes
réformes entamées par le Maroc dans de nombreux domaines touchant aussi
bien à la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme, qu'à la
lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et le renforcement des assises
du développement local.
Parmi ces importantes réformes, un accent a notamment été mis sur les
réalisations et projets entrepris dans le domaine de la protection sociale,
dont en particulier l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) instituée par la loi
65.00, et le projet du régime d'assurance maladie pour les personnes
économiquement démunies (Ramed).
Les travaux de la commission, qui se poursuivront jusqu'à vendredi, font
suite à des réunions similaires tenues en 2006 et 2007, respectivement à
Ankara et Rabat.
Par MAP
http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=97867
La Turquie envisage de lancer deux satellites en six
ans
2008-09-10 18:48:19
ANKARA, 10 septembre (Xinhua) -- L'opérateur de satellites turc, Turksat, a
déclaré mercredi qu'il envisage de lancer deux satellites, du nom de Turksat
4A et Turksat 5A, en six ans, a rapporté l'agence de presse Anatolia.
Turksat a commencé le travail pour un nouveau satellite Turksat 4A qui est
prévu de couvrir le nord et le centre de l'Afrique, a indiqué le directeur
général de Turksat, Ozkan Dalbay.
"La région de couverture des satellites Turkish s'étendra de la côte est des
Etats-Unis jusqu'à la Chine, et aussi de la Péninsule arabe à l'Afrique
centrale", a-t-il ajouté.
Turksat compte lancer l'appel d'offre pour Turksat 4A fin 2008 et lancer le
satellite en 2011, a précisé M. Dalbay.
En plus, Turksat envisage de construire un nouveau satellite d'ici six ans
avec 100% de logiciels nationaux, a révélé M. Dalbay, ajoutant que Turksat
5A sera construit dans les industries aérospatiales turques en 2012 et lancé
en 2014.
En juin, la Turquie a lancé en Guyane française un satellite de
communication de nouvelle génération, Turksat 3A, pour remplacer l'ancien
satellite Turksat 1C.
M. Dalbay a indiqué que plusieurs chaînes de télévision nationales et
internationales ainsi que des sociétés de technologie ont demandé à Turksat
de pouvoir utiliser Turksat 3A.
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/10/content_716327.htm
ANTISEMITISME
Une dizaine de personnes arrêtées pour la profanation
de tombes musulmanes à Arras
LEMONDE.FR | 09.09.08 | 17h32 • Mis à jour le 09.09.08 | 18h00
Une dizaine de personnes ont été interpellées, mardi 9 septembre, et
placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la profanation, début
avril, de 148 tombes musulmanes dans le cimetière militaire Notre-Damede-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais). Le carré musulman de la nécropole
avait été retrouvé souillé d'inscriptions nazies, antisémites et islamophobes,
dont deux visaient Rachida Dati, ministre de la justice. Une tête de porc
avait même été trouvée sur une stèle.
D'après le site Internet de La Voix du Nord, la gendarmerie avait lancé une
vaste opération de police pour appréhender onze personnes, actuellement
interrogées par la section de recherche de Lille. "Parmi les interpellés
figureraient quelques jeunes, parfois mineurs, qui avaient été déjà arrêtés
dans les jours qui avaient suivi les profanations d'avril", indique La Voix du
Nord.
En avril, le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait dénoncé un
acte relevant "du racisme le plus inadmissible qui soit". La garde des sceaux,
Rachida Dati, personnellement visée par des inscriptions insultantes sur des
stèles, avait jugé que cet "acte odieux (...) attaque les valeurs de la
République". Une cinquantaine de tombes musulmanes de ce cimetière
avaient déjà été profanées en avril 2007. Les auteurs, trois jeunes hommes
de la mouvance skinhead, avaient été condamnés à des peines de prison
ferme. Lors du procès, en mai, le procureur d'Arras avait souhaité que "la
sanction soit un exemple pour tous les nazillons de leur espèce". Selon La
Voix du Nord, l'un des deux jeunes majeurs condamnés figurerait parmi les
personnes interpellées ce matin.
http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2fsociete%2farticle
%2f2008%2f09%2f09%2fune-dizaine-de-personnes-arretes-pour-laprofanation-d-un-cimetiere-musulman-a-arras_1093377_3224.html
LES GENOCIDES
Le Haut commissaire aux droits de l'homme appelle à
faire plus pour prévenir les génocides
8 septembre 2008 – Le nouveau Haut Commissaire des Nations Unies aux
droits de l'homme, la Sud-Africaine Navi Pillay, a appelé lundi à faire
davantage d'efforts pour prévenir les génocides, qu'elle a décrit comme
"l'ultime forme de discrimination", dans son premier discours aux États
participant au Conseil des droits de l'homme à Genève.
Mme Pillay, qui a été juge pendant huit ans au Tribunal pénal international
pour le Rwanda et pendant cinq ans à la Cour pénale internationale à La
Haye avant de prendre son poste de Haut Commissaire le 1er Septembre, a
noté que 2008 était marquée par le 60e anniversaire de la Convention sur le
génocide le 9 Décembre et le 60e anniversaire de la Déclaration universelle
des droits de l'homme le lendemain.
Elle a rappelé que la Déclaration universelle et la Convention sur le génocide
étaient issues de l'Holocauste. « Mais nous avons encore à apprendre les
leçons de l'Holocauste, alors que les génocides continuent », a-t-elle ajouté.
Mme Pillay a appelé à mettre davantage l'accent sur la prévention
des génocides, ainsi que des cycles de violence, de l'utilisation de la peur et
de l'exploitation politique de la différence, ethnique, raciale et religieuse qui
conduisent à eux. "Le génocide est l'ultime forme de discrimination, a-t-elle
dit. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l'empêcher. Ce
que j'ai appris comme un juge sur le Tribunal pour le Rwanda sur la façon
dont un être humain peut faire souffrir un autre me hante toujours. "
Le nouveau Haut commissaire aux droits de l'homme, qui a été elle-même
victime de discriminations dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, a souligné
que le développement, la sécurité, la paix et de justice sont compromis
"lorsque la discrimination et l'inégalité - à la fois de manières flagrante et
subtile - sont autorisés à empoisonner une coexistence harmonieuse ».
Selon elle, la discrimination fondée sur le sexe demeure l'une des principales
inquiétudes. "Cette discrimination rend la Déclaration universelle une
promesse vide pour des millions de femmes et de filles », a-t-elle dit.
Mme Pillay a exhorté les États à ne pas laisser "des points de vue
divergents" les dissuader de prendre part à la conférence d'examen sur le
racisme, prévue à Durban en avril 2009. La conférence a été l'objet de
féroces critiques par certains groupes de pression. "Je ne crois pas que 'tout
ou rien' est la bonne approche, a-t-elle dit. Si les différences devaient servir
de prétexte à l'inaction, les espoirs et les aspirations des nombreuses
victimes de l'intolérance seraient peut-être irrémédiablement anéantis. "
Navi Pillay a promis d'aborder son rôle en tant que Haut Commissaire aux
droits de l'homme une manière impartiale, sans favoriser une catégorie de
droits sur un autre.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17237&Cr=droits&Cr1
=HCDH
SHOAH
GB: ouverture lundi d'une exposition sur l'Holocauste
destinée aux enfants
07/09/2008 13:56
LONDRES, 7 sept 2008 (AFP)
La première exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants de 7 à 11 ans,
initiative visant à renforcer la connaissance du génocide juif auprès des
jeunes Britanniques, ouvrira lundi à Newark (centre de l'Angleterre), ont
annoncé dimanche les organisateurs.
L'exposition, intitulée "Le voyage", "offre aux enfants une chance de prendre
connaissance des expériences d'enfants comme eux sous le régime nazi", a
expliqué Stephen Smith, responsable du Centre sur l'Holocauste, installé à
Newark.
Cette exposition, qui a coûté 750.000 livres (930.000 euros), raconte
l'histoire d'un enfant juif fictif appelé Leo Stein qui se cache des nazis avant
de fuir vers l'Angleterre, et présente également des histoires de Juifs qui ont
survécu à l'Holocauste étant enfants.
"Nous allons les embarquer pour un voyage à travers l'histoire, un voyage
d'exploration de l'identité, et un voyage pour discuter des valeurs du monde
que nous partageons", a poursuivi M. Smith.
En février, le gouvernement britannique avait annoncé qu'il allait contribuer
financièrement à un programme scolaire destiné à mieux faire connaître aux
jeunes l'ampleur des crimes nazis. Ce programme prévoit la visite
d'Auschwitz par deux écoliers par établissement.
Ces jeunes, âgés de 16 à 18 ans, rencontreront des survivants du camp
d'extermination et verront les baraquements, documents d'enregistrement
de prisonniers, habits, chaussures et cheveux des victimes.
Les historiens estiment à 1,1 million le nombre de personnes tuées entre
1940 et 1945 par les nazis dans ce camp situé en Pologne près de Cracovie,
libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/080907115455.oif3f5hl.htm
MASSACRE DE SREBRENICA
L'Etat néerlandais n'est pas responsable du génocide
de Srebrenica
Article publié le 10/09/2008 Dernière mise à jour le 10/09/2008 à 11:17 TU
Des survivants et des familles des victimes du massacre de Srebrenica, en
Bosnie, avaient demandé à un tribunal de La Haye de reconnaître la
responsabilité des Pays-Bas. Les faits remontent à 1995 ; des milliers de
musulmans avaient été assassinés, alors qu'il y avait dans la ville des
casques bleus néerlandais, dont la mission était de les protéger. Faiblement
armés, ces soldats n'avaient pas résisté. La demande des plaignants vient
donc d'être rejetée.
Avec notre bureau de Bruxelles
C'en est donc fini de la plainte déposée par les survivants de Srebrenica. Ils
avaient déjà vu ce même tribunal se déclarer incompétent il y a deux mois,
dans une même plainte, à l’encontre des Nations unies.
Il n’y a donc pas de responsabilité juridique de l’Etat, malgré le fait que la
responsabilité partielle du gouvernement néerlandais de l’époque ait été
clairement établie. Selon un rapport national, « le bataillon de casques bleus
néerlandais, chargé de la défense de Srebrenica, avait été envoyé en
mission impossible ». Un rapport qui a d’ailleurs provoqué la chute du
gouvernement en avril 2002.
Après avoir demandé en vain, par neuf fois, un appui aérien à leur quartier
général de la Forpronu, le bataillon s’était vu contraint d’abandonner aux
mains des forces serbes, l’enclave musulmane de Srebrenica, qui avait
pourtant été déclarée zone protégée par l’ONU.
Selon les familles des 8 000 Bosniaques musulmans exécutés en juillet
1995, « la Forpronu n’était pas seule responsable de sa faiblesse et de
l’ineptie des règles d’engagement limitées, établies par les Nations unies ;
les Pays-Bas auraient, à leur avis, dû continuer à exercer leur plein
commandement sur leurs casques bleus ».
http://www.rfi.fr/actufr/articles/105/article_72179.asp
L'Etat néerlandais pas responsable pour Srebrenica
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 10/09/2008 à 14:20 - publié le 10/09/2008
Le tribunal de La Haye a rejeté mercredi la demande de survivants du
massacre de Srebrenica (est de la Bosnie) en 1995 qui réclamaient que
l'Etat néerlandais soit reconnu responsable de la mort de leurs proches.
"L'Etat néerlandais ne peut pas être tenu responsable des agissements du
Dutchbat", le bataillon de Casques bleus néerlandais, a déclaré le juge Hans
Hofhuis, du tribunal de district de La Haye.
A l'audience du 16 juin, les plaignants avaient accusé les Casques bleus
néerlandais chargés de protéger l'enclave de Srebrenica d'avoir livré des
réfugiés musulmans aux forces serbes de Bosnie, violant plusieurs lois
nationales et traités internationaux.
Le tribunal, qui a ordonné que le coût de la procédure soit à la charge des
plaignants, était saisi au civil par deux familles de survivants.
Les plaignants étaient Hasan Nuhanovic, qui a perdu ses parents et son frère
cadet dans le massacre de Srebrenica, ainsi que Mehida, Damir et Alma
Mustafic, la veuve et les enfants d'un autre disparu, Rizo Mustafic.
Leur avocate, Me Liesbeth Zegveld, avait affirmé à l'audience du 16 juin que
le bataillon néerlandais sous mandat de l'ONU "avait agi contrairement" à sa
mission de protection de civils.
"La gestion des soldats néerlandais doit être imputée à l'Etat néerlandais,
avait-elle assuré, expliquant que celui-ci avait "le plein commandement" sur
eux.
L'enclave de Srebrenica était placée sous la protection de l'ONU jusqu'au 11
juillet 1995, lorsqu'elle avait été envahie par les forces serbes de Bosnie.
Faiblement armés, les Casques bleus néerlandais, en charge de la zone
protégée, n'avaient pas résisté.
Les Serbes de Bosnie avaient ensuite exécuté près de 8.000 garçons et
hommes musulmans.
Ces massacres ont été qualifiés de génocide par le Tribunal pénal
international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie et par la Cour internationale de
justice.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-etat-neerlandais-pasresponsable-pour-srebrenica_563883.html
Deux familles bosniaques déboutées de leurs
demandes d'indemnisation
Il y a 51 minutes
LA HAYE, Pays-Bas — La justice néerlandaise a débouté mercredi de leurs
demandes d'indemnisation les familles de deux musulmans bosniaques, tués
lors du massacre de Srebrenica en 1995. Elle a estimé que les Pays-Bas ne
pouvaient être tenus responsables car leurs Casques bleus opéraient sous
mandat des Nations unies.
L'affaire avait été portée devant un tribunal de La Haye par Hasan
Nuhanovic, un interprète qui a perdu son frère et ses parents dans la
tragédie, ainsi que des proches de Rizo Mustafic, un électricien tué au
moment du massacre des musulmans de cette enclave de Bosnie-orientale
par les forces bosno-serbes.
Les plaignants affirmaient que leurs proches auraient dû être protégés car ils
travaillaient pour les soldats néerlandais de maintien de la paix.
"Le cauchemar se poursuit", a lancé Hasan Nuhanovic, 40 ans, après le
jugement, avant de préciser qu'il ferait appel de la décision. Il a toutefois
conservé son calme au moment de l'énoncé par le président du tribunal,
Hans Hofhuis. "J'ai été trahi tant de fois auparavant dans ma vie", a-t-il
renchéri.
Les troupes néerlandaises, placées sous commandement de l'ONU, étaient
chargées de protéger Srebrenica, mais n'avaient pu empêcher les forces
serbes d'envahir l'enclave musulmane à la fin de la guerre de Bosnie (19921995). Au moins 8.000 hommes et garçons ont été tués dans le massacre
qui avait suivi, à l'été 1995, dans ce qui était le pire épisode sanglant qu'a
connu l'Europe depuis la seconde guerre mondiale.
Les quelques centaines de militaires néerlandais présents sur place avaient
été submergés par les hommes du chef de guerre bosno-serbe, Ratko
Mladic, beaucoup plus nombreux.
La décision de mercredi est une mauvaise nouvelle pour le procès collectif
intenté par un groupe de survivantes connues sous le nom des "Mères de
Srebrenica". En début d'année, un tribunal néerlandais s'était déjà déclaré
incompétent pour statuer sur leurs demandes d'indemnisation auprès de
l'ONU, l'organisation étant à l'abri de toute poursuite en raison de son
immunité.
Un des avocats du mouvement, Marco Gerritsen, a estimé que la décision de
mercredi n'aurait pas d'impact sur leur propre dossier, dans lequel il
envisage de faire appel jusque devant la Cour européenne des droits de
l'Homme si nécessaire. La "responsabilité" de l'ONU dans le massacre "doit
être plus importante que (son) immunité", a-t-il observé dans un entretien
accordé à l'Associated Press.
Les Pays-Bas restent traumatisés par le rôle joué par leurs Casques bleus à
Srebrenica. En 2002, un rapport indépendant de l'Institut des Pays-Bas pour
la documentation sur la guerre avait jugé le gouvernement en partie
responsable de la tragédie, pour avoir envoyé dans cette mission impossible
en Bosnie des troupes mal préparées. Le document avait entraîné la
démission du gouvernement.
Lors de l'audience en juin, Hasan Nuhanovic avait raconté au tribunal le
moment où des soldats néerlandais lui avaient ordonné d'annoncer aux
membres de sa famille qu'ils devaient quitter l'enceinte de l'ONU où ils
s'étaient réfugiés. Il avait compris que cela signifiait leur arrêt de mort. "Ma
mère pleurait. Je pleurais. La seule personne à ne pas pleurer, c'était mon
frère. Il avait 22 ans, et il était très fier".
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5j5Bwl2C7TsdTSguZfzi9Ll2t0Qg
GENOCIDE RWANDAIS
Les avocats de trois Rwandais poursuivis à Paris
dénoncent le "silence" de la justice française
LE MONDE | 05.09.08 | 14h28 • Mis à jour le 05.09.08 | 14h28
BRUXELLES CORRESPONDANT
Les avocats de trois personnes mises en examen en 2006 par le juge JeanLouis Bruguière - qui a depuis quitté ses fonctions - pour leur participation
présumée à l'attentat qui a déclenché le génocide rwandais ont annoncé,
jeudi 4 septembre, à Bruxelles et à Paris, qu'ils ne participeraient plus à
l'instruction. Mes Lev Forster et Bernard Maingain dénoncent le "silence
assourdissant" de la justice française qui, depuis dix-sept mois, ne
répondrait à aucune de leurs requêtes, ne donnerait suite à aucun recours et
à aucune demande d'audition. "Tout cela alors que nous sommes confrontés
à une affaire d'Etat qui met en jeu des intérêts fondamentaux pour des
communautés entières en Afrique", dit Me Maingain.
Avec son confrère parisien, l'avocat belge défend Samuel Kanyemera, Rose
Kabuye-Kanyangé et Jacob Tumwine, tous trois liés de près au régime du
président Paul Kagamé. Le premier est député du Front patriotique rwandais
(FPR) ; la seconde dirige le protocole présidentiel à Kigali ; le troisième est
hôtelier et fut officier supérieur dans l'armée rwandaise. Chargé d'une
enquête sur l'attentat contre l'avion du président hutu Juvénal Habyarimana,
commis le 6 avril 1994, M. Bruguière les avait mis en examen, avec six
autres membres du FPR.
Dans son ordonnance, le juge attribuait à M. Kagamé et ses proches la
responsabilité de l'attentat qui a entraîné le déclenchement du génocide et
l'élimination de 800 000 personnes, Tutsis pour la plupart. Cet épisode
judiciaire a entraîné la rupture des relations diplomatiques entre Paris et
Kigali et une requête - restée sans suite - du Rwanda contre la France
auprès de la Cour internationale de justice (CIJ).
NOUVEAU RAPPORT RWANDAIS
Rendant publique toute leur correspondance avec la justice française - et
avec le Quai d'Orsay -, les avocats des trois Rwandais mêlent la défense de
leurs clients à celle du régime Kagamé. Ils s'interrogent sur les "vraies
circonstances" du déclenchement de l'enquête de M. Bruguière,
officiellement motivée, en 1998, par la plainte de l'épouse d'un Français, l'un
des pilotes de l'avion du président Habyarimana. Ils reprochent au juge et
aux enquêteurs de ne s'être jamais rendus au Rwanda. Ils mettent en cause
"certaines barbouzes", présentes avant le déclenchement du génocide. Ils
n'avancent toutefois que le nom de Paul Barril, ancien responsable de la
cellule Afrique à l'Elysée du temps de François Mitterrand, passé ensuite, en
tant que consultant privé, au service de l'épouse du président Habyarimana.
"Pourquoi a-t-on peur de nous donner accès au dossier ?", interrogent les
avocats, convaincus que l'instruction des deux magistrats qui ont succédé à
M. Bruguière se terminera à la fin de l'année. Convaincus, aussi, que le
récent regain de tension entre Paris et Kigali, suite à la parution d'une
enquête officielle rwandaise mettant en cause le rôle de la France en 1994,
n'a pas atteint son paroxysme. Mes Maingain et Forster annoncent, en effet,
la parution prochaine d'un autre rapport d'enquête rwandais sur l'attentat du
6 avril et la "probable" mise en cause de responsables français par la justice
de Kigali.
Les deux juristes soulignent que l'attitude de la justice française aura des
suites aux Nations unies : les dirigeants de l'Union africaine y ont déposé un
texte de résolution dénonçant "l'abus du principe de la compétence
universelle" qui violerait, selon eux, les principes de la souveraineté et de
l'intégrité territoriale des Etats.
Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 06.09.08.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/09/05/les-avocats-de-troisrwandais-poursuivis-a-paris-denoncent-le-silence-de-la-justicefrancaise_1091841_3212.html
Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition
vers le Rwanda
AP | 09.09.2008 | 17:23
La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur
la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses
ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation
présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire.
Les réquisitions du parquet général n'étaient pas connues mardi après-midi.
M. Bivugabagabo, arrêté à Toulouse en janvier, a été remis en liberté sous
contrôle judiciaire le 16 juillet par la chambre de l'instruction de la cour
d'appel de Pau. Celle-ci avait été saisie après l'annulation par la Cour de
cassation, pour vice de forme, de l'arrêt de la cour d'appel de Toulouse
rejetant la demande de remise en liberté de ce ressortissant rwandais.
Le 22 mai, les magistrats de la chambre de l'instruction avaient demandé à
Kigali de leur fournir un certain nombre de documents avant de se prononcer
sur l'extradition de M. Bivugabagabo.
Interpellé à Toulouse en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par
Kigali, cet homme de 53 ans figure sur la liste des 93 personnes recherchées
par le Rwanda pour leur participation présumée au génocide. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20080909.F
AP4832/decision_le_9_octobre_sur_une_demande_dextradition_vers.html
DARFOUR
Darfour: L'armée attaque deux camps rebelles
06/09/2008 - 17:24
Selon trois groupes insurgés, l'armée soudanaise a lancé samedi des
attaques aéroterrestres contre deux camps rebelles dans le Nord-Darfour,
faisant un nombre indéterminé de morts. "Ils sont en train de nous attaquer
au moment où je vous parle. Les tirs sont nourris", a raconté Ibrahim al
Helwu, de la faction du Mouvement de libération du Soudan (SLM) dirigée
par Abdel Ouaed Mohamed al Nour. "Deux Antonov nous bombardent et
quatre hélicoptères ouvrent le feu sur nous. Il y a aussi de nombreux
miliciens à cheval ou à dos de dromadaires. De nombreux civils ont fui le
secteur", a-t-il ajouté.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200836/darfour-l-armeeattaque-deux-camps-rebelles_147315.html?popup
Les rebelles du Darfour accusent Khartoum d'avoir
lancé une large offensive
Il y a 3 jours
KHARTOUM (AFP) — Les rebelles du Darfour ont accusé l'armée soudanaise
d'avoir lancé samedi une offensive meurtrière dans le nord de cette région
de l'ouest du Soudan, qui a fait selon eux de nombreux morts.
"Il y a eu de nombreux morts parmi les civils et nos combattants", a
annoncé Ibrahim al-Hillo, un commandant de l'Armée de libération du
Soudan (SLA), dirigée par le leader en exil, Abdel Wahdi Mohammed Nour.
Selon lui, des milices gouvernementales, quatre hélicoptères et deux
appareils Antonov ont mené dans la matinée des attaques contre des civils
et des positions rebelles, dans la localité de Disa et se sont livrées à des
actes de pillage.
Aucun autre bilan n'était pour le moment disponible, et l'armée soudanaise
n'avait pas fait de commentaire à ce sujet.
Mahgoub Hussein, un porte-parole d'une faction de la SLA basé à Londres, a
fait état pour sa part de l'implication de 60 véhicules gouvernementaux,
dont 23 auraient été détruits par les rebelles.
"Il s'agit d'une attaque grave avec de nombreux hommes, véhicules et
animaux", a encore déclaré à l'AFP M. Hussein, qui dit avoir recueilli ces
informations auprès de plusieurs commandants rebelles sur place. Les
combats ont également eu lieu dans la ville de Birmaza, selon lui.
Un porte-parole de la force de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union
africaine au Darfour (Minuad) a dit qu'il vérifiait ces informations.
"Nous avons été en contact avec les rebelles qui ont fait état d'une attaque,
mais ils n'ont pas été en mesure de donner des détails sur les victimes. Nous
sommes en train de vérifier", a-t-il dit.
Le 25 août, une attaque de l'armée soudanaise dans le camp de Kalma, près
de Nyala (sud du Darfour), avait fait une trentaine de morts parmi les
déplacés, dont des femmes et des enfants, selon des rebelles et des
témoins.
Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales
appuyées par des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à
300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.
Mi-juillet, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux
juges de la CPI d'émettre contre le président soudanais Omar el-Béchir un
mandat d'arrêt international pour génocide, crimes de guerre et crimes
contre l'humanité au Darfour.
Khartoum nie en bloc ces accusations.
http://afp.google.com/article/ALeqM5jeteWdlNsz5lPXTvvPhyhZ5rnYiQ
Des dizaines de morts au Darfour dans des combats,
selon les rebelles
Il y a 2 jours
KHARTOUM (AFP) — Des rebelles de l'Armée de libération du Soudan (SLA)
ont affirmé dimanche que des combats avec l'armée soudanaise avaient fait
des dizaines de morts dans la province du Darfour (ouest) en proie à la
guerre civile.
Les affrontements se poursuivaient dans la région du Jebel Marra, dans le
nord du Darfour, où les soldats gouvernementaux appuyés par quatre
hélicoptères et deux avions ont lancé une attaque samedi, selon la rébellion.
"Ils attaquent nos positions au moment où je vous parle", a dit Salah Bob,
un commandant de la faction de la SLA dirigée par l'opposant Abdel Wahid
Mohammed Nour qui vit en exil à Paris.
"Ce sont des soldats du gouvernement et nous répliquons", a-t-il dit depuis
Kejadam, dans l'est du Jebel Marra.
Les rebelles ont affirmé que les soldats et les milices alliées de Khartoum
avaient lancé une attaque autour des villes de Disa, Birmaza et Tawila.
"Nous avons vu 63 corps, tous de la SLA ou de l'armée gouvernementale", a
dit Ibrahim al-Hillo, un commandant de la même organisation rebelle parlant
depuis le Darfour.
"Plus de 20 civils ont été tués, mais les parents qui cherchent à contacter
leur famille n'y arrivent pas, et il pourraient y en avoir plus", a-t-il déclaré.
Abdel Wahid Mohammed Nour a affirmé à l'AFP que les "attaques aériennes
et attaques de (miliciens arabes) Janjawids" avaient fait "plus de 40.000
déplacés" qui ont fuit "280 villages" dans la région de Disa et Birmaza.
Il a qualifié ce déplacement de population de "désastre humanitaire" alors
que la situation était critique en raison de la saison des pluies. Le chef
rebelle a appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence
au Darfour pour mettre fin au "génocide" commis par le gouvernement
soudanais et aider les déplacés.
Selon la mission de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (Minuad), des
informations non confirmées provenant du Darfour-nord indiquent que le
gouvernement a lancé "des attaques généralisées".
Près de 120 véhicules tout-terrains et des camions transportant des troupes
gouvernementales "lourdement armées" ont été repérées près de Malha, à
180 kilomètres au nord-est des combats présumés, a affirmé dimanche la
Minuad dans un communiqué.
Deux hélicoptères d'attaque s'étaient posés à Kutum, quelques 70
kilomètres au sud des combats présumés de samedi, a ajouté la force.
L'armée n'a pas fait de déclaration mais un porte-parole cité par des médias
soudanais a affirmé qu'il n'y avait pas d'opération en cours.
Le 25 août, une attaque de l'armée soudanaise dans le camp de Kalma, près
de Nyala (sud du Darfour), avait fait une trentaine de morts parmi les
déplacés, dont des femmes et des enfants, selon des rebelles et des
témoins.
Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales
appuyées par des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à
300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.
Mi-juillet, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux
juges de la CPI d'émettre contre le président soudanais Omar el-Béchir un
mandat d'arrêt international pour génocide, crimes de guerre et crimes
contre l'humanité au Darfour.
Khartoum nie en bloc ces accusations.
http://afp.google.com/article/ALeqM5irubuAtkD9e13xEfv8pzhtzqbLVg
Soudan/CPI: l'Union africaine va demander un sursis à
l'ONU
Il y a 1 jour
KHARTOUM (AFP) — L'Union africaine va demander à l'ONU de différer de
possibles poursuites contre le président soudanais Omar el-Béchir pour des
crimes de guerre présumés au Darfour, a affirmé lundi à Khartoum le
président de l'UA.
Le chef de l'Etat tanzanien Jakaya Kikwete, qui assure la présidence
tournante de l'Union, a rencontré M. Béchir, contre qui le procureur de la
Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a réclamé un mandat
d'arrêt pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au
Darfour.
"La paix et le règlement de la crise humanitaire au Darfour sont la priorité
numéro un maintenant", a déclaré M. Kikwete à la presse.
"C'est sur cette base que l'UA soutient le report de l'inculpation (...). L'UA
cherche la mise en application de cette question dans le cadre du système
des Nations unies", a-t-il ajouté.
Le président de l'UA a été chaleureusement accueilli par M. Béchir.
"Le président Kikwete sera bientôt en route pour (le siège de l'ONU à) New
York, et nous pensons qu'il va rencontrer les dignitaires du monde", a
affirmé le chef de l'Etat soudanais.
"Nous sommes optimistes (...) sur le fait qu'il soutiendra le Soudan", a-t-il
poursuivi.
M. Kikwete a toutefois tenu à avertir qu'il fallait demander des comptes aux
responsables des crimes présumés.
"La justice est essentielle et nous ne voulons en aucune façon être perçus
comme (...) tolérant l'impunité", a-t-il affirmé.
"Justice doit être faite", a-t-il ajouté.
Le conflit au Darfour, où s'affrontent forces gouvernementales appuyées par
des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts,
selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.
http://afp.google.com/article/ALeqM5jRxxmF_LQuGmMScaiu0ah6tMYzCQ
L'Onu "incapable" de protéger les civils au Tchad,
selon une ONG
Il y a 22 heures
BRUXELLES (AFP) — Un an après ses débuts, la force de protection de l'Onu
dans l'est du Tchad est "incapable de faire face à l'insécurité", selon un
rapport présenté mardi à Bruxelles par Oxfam International, qui réclame le
déploiement immédiat de policiers onusiens.
Selon Oxfam, "près d'un demi million de personnes vulnérables ne sont pas
suffisamment protégées" dans cette région où l'on compte quelque 236.000
réfugiés du Darfour et 173.000 déplacés tchadiens.
En outre, "la situation est explosive" le long de la frontière Tchad/Soudan, a
rappelé lundi à Paris Sally Chin, l'auteur principal du rapport, intitulé
"Mission non-accomplie".
La force européenne Eufor, également déployée sous mandat de l'ONU au
Tchad, "est seule sur le terrain", n'est pas adaptée pour lutter contre le
banditisme et la criminalité, principales menaces pesant sur les civils, et
n'est pas habilitée à entrer dans les camps, écrit Oxfam.
L'ONG note cependant que l'Eufor "fait son travail", a "réussi à rendre la vie
plus sûre pour nombre de civils", et a fait preuve de sa "neutralité" à
plusieurs occasions, en protégeant des civils pris dans des combats entre
forces gouvernementales et rebelles tchadiens.
La question de la neutralité d'Eufor a plusieurs fois été posée en raison de sa
dominante française (plus de la moitié des 3.500 soldats) et du soutien
accordé par l'ancienne puissance coloniale au régime du président Idriss
Deby.
L'organisation critique particulièrement les deux autres volets de la force de
l'Onu: la Minurcat (Mission des Nations unies en République centrafricaine et
au Tchad), comprenant des formateurs de police onusiens et du personnel
chargé d'aider à reconstruire le système judiciaire tchadien, et le DIS
(détachement intégré de sécurité), force de sécurité tchadienne censée être
formée par l'Onu et déployée dans les camps de l'est du Tchad.
"Un an après la création de la Minurcat, aucun déploiement au sol de la
police des Nations unies n'a été observé", et seuls 300 policiers du DIS sur
850 ont été formés, aucun n'ayant encore été déployé dans les camps.
"Face aux dangers qui guettent les civils dans l'est du Tchad, cette situation
est honteuse", écrit Oxfam, estimant que l'Onu et le gouvernement tchadien
partagent la responsabilité.
"Au quotidien, les déplacés, les réfugiés et les civils font face à des vols de
bétail, des brutalités, des viols. Ils ont peur de travailler dans les champs ou
d'aller collecter du bois", écrit Oxfam, qui évoque aussi la militarisation et le
recrutement forcé dans les camps de réfugiés, ainsi que la recrudescence
d'affrontements inter-communautaires.
Le rapport réclame le déploiement immédiat de forces de police onusienne
dans les camps, et appelle la communauté internationale à préparer la
relève d'Eufor, également déployée en Centrafrique, dont le mandat arrive à
échéance en mars 2009.
Il rappelle enfin que les causes de l'insécurité au Tchad sont politiques et
insiste sur la nécessité d'un processus de paix global.
L'insécurité dans l'est du Tchad, sillonné par des bandes armées et des
groupes de rebelles, est encore aggravée par la proximité du Darfour,
province soudanaise frontalière, en guerre civile depuis 2003.
Oxfam International se présente comme une association de 13 organismes
travaillant avec des milliers de partenaires dans le monde entier afin de
lutter contre la pauvreté.
http://afp.google.com/article/ALeqM5ipuy0-W4kjaSmTRriMa16gO6eTUQ
Oxfam dénonce l’incurie de l’ONU dans l’est du Tchad
T.H.
QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008
Le 25 septembre 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU décidait d’envoyer
des instructeurs au Tchad afin de former des policiers et des gendarmes
locaux. Leur mission : assurer dans l’est du pays la sécurité des camps où
survivent des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de
déplacés tchadiens. Près d’un an plus tard, le résultat est atterrant : d’après
l’association humanitaire Oxfam, seuls 300 des 850 policiers et gendarmes
prévus ont été formés, et aucun d’entre eux n’a été déployé sur le terrain.
«Cette mission est incapable de protéger efficacement les civils à l’est du
Tchad et nécessite une révision urgente», note Oxfam. L’Union européenne
a débloqué 10 millions d’euros pour cette opération pour le moins sujette à
caution. Dans ce même rapport, Oxfam délivre en revanche un satisfecit à
l’Eufor, la force envoyée par l’UE sur place, à l’instigation de Paris. Mais,
souligne l’ONG, celle-ci reste une force militaire «mal adaptée au banditisme
et à la criminalité». Avec le retour imminent de la saison sèche, qui rend les
routes plus praticables, «les menaces à l’encontre des civils augmenteront»,
s’alarme enfin Oxfam.
http://www.liberation.fr/actualite/monde/351126.FR.php
FRANCE
Le MRAP perd l’un de ses fondateurs
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose Ce communiqué de Presse du MRAP (Mouvement contre le
Racisme et l'Amitié entre les Peuples) publié le 9 septembre 2008.
C'est avec une profonde et douloureuse tristesse que le MRAP annonce le
décès d'Albert Lévy survenue le 8 septembre 2008, à l'âge de 86 ans.
Instituteur, interdit par les lois antijuives de Vichy d’exercer, il entre dans la
Résistance, milite à l’Union de la jeunesse juive (UJJ) et prend part à la
libération de Lyon.
Journaliste à l'Humanité, et bientôt rédacteur en chef de Droit et Liberté et
directeur de Différences, les revues successives du MRAP, Albert Lévy fut en
1949, parmi les fondateurs de notre Mouvement ; d’abord Secrétaire
national, il en devint le secrétaire général de 1971 à 1989 et membre de la
présidence de 1989 à 1991.
Par sa vaste culture, sa grande capacité de travail, son inlassable
dévouement, sa présence dans tous les combats, en France et dans le
monde, pour le droit, la justice et l'émancipation humaine, Albert Lévy a
marqué de manière profonde l'identité de notre Mouvement antiraciste.
Il a été l'un des artisans essentiels de la loi française contre le racisme
adoptée à l'unanimité en 1972 après treize années de lutte.
Le MRAP exprime à Fanny Lévy, son épouse, à Danièle et Jacques, ses
enfants, l'affectueuse amitié de ses militants et amis. Malgré l’absence
d’Albert Lévy, les militants du MRAP honoreront sa mémoire en continuant
son combat inachevé.
http://www.mrap.fr/communiques/alevy
Décès d'Albert Lévy, fondateur du MRAP
NOUVELOBS.COM | 10.09.2008 | 07:18
Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy a été en 1949 parmi les fondateurs du
MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans
essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en
1972.
L'ancien résistant Albert Lévy est décédé lundi, à l'âge de 86 ans, a-t-on
appris dans un communiqué du MRAP. Il avait été notamment l'un des
fondateurs du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les
peuples (MRAP).
Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy fut en 1949 parmi les fondateurs du
MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans
essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en
1972.
Instituteur en 1939, il a été interdit d'exercer par les lois antijuives de Vichy.
Il entre alors dans la Résistance et milite à l'Union de la jeunesse juive (UJJ).
Il prend part à la libération de Lyon. (avec AP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080910.OBS0695/dece
s_dalbert_levy_fondateur_du_mrap.html
ITALIE/LIBYE
Les "excuses" de l'Italie à la Libye, son ancienne
colonie
LE MONDE | 01.09.08 | 15h18 • Mis à jour le 01.09.08 | 19h13
ROME CORRESPONDANT
En une visite éclair à Benghazi effectuée samedi 30 août, Silvio Berlusconi a
mis fin à quarante ans de relations difficiles avec la Libye, ancienne colonie
de l'Italie de 1911 à 1943. "Il est de mon devoir, en tant que chef du
gouvernement, de vous exprimer, au nom du peuple italien, notre regret et
nos excuses pour les blessures profondes que nous vous avons causées", a
dit le président du Conseil. "Il s'agit d'un moment historique durant lequel
des hommes courageux attestent de la défaite du colonialisme", a déclaré de
son côté Mouammar Kadhafi en levant la main en signe de victoire.
Les historiens estiment à 20 000 le nombre de Libyens tués par l'Italie pour
fait de résistance et à 100 000 celui des déportés, notamment dans le désert
de Syrte où périrent 40 000 d'entre eux du fait des épidémies et des
exécutions.
Les excuses de l'Italie s'accompagnent d'un accord d'amitié et de
coopération - préparé par les gouvernements précédents, dont celui de
Romano Prodi - par lequel l'ancienne puissance coloniale s'engage à verser à
la Libye 5 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) sur les vingt-cinq
prochaines années au titre de dédommagements.
Ces investissements porteront sur des projets d'infrastructure, notamment la
construction d'une autoroute côtière de la frontière tunisienne à la frontière
égyptienne, et d'un "très grand nombre" de logements.
L'accord entre le président du conseil italien et le Guide de la révolution
libyenne a été signé dans le lieu symbolique de la colonisation, à savoir le
jardin d'un ancien palais du gouverneur italien de Benghazi. M. Berlusconi
avait auparavant salué le fils du héros de la résistance libyenne contre
l'occupant italien, Omar Mokhtar, fusillé sur ordre de Mussolini. Par ailleurs,
l'Italie a rapatrié à Benghazi la Vénus de Cyrène. Cette splendide statue sans
tête du IIe siècle après J.-C., découverte en 1913 par des archéologues
italiens en Libye et exposée depuis à Rome, a fait le voyage dans l'avion du
président du conseil.
En Algérie, plusieurs journaux ont souligné, dimanche, que les "excuses"
italiennes tranchaient avec la position française à l'égard de son ancienne
colonie. Nicolas Sarkozy, lui, "ne veut pas entendre parler" de repentance, a
rappelé le quotidien L'Expression.
COOPÉRATION ANTI-IMMIGRATION
Au-delà des symboles et de la réconciliation, M. Berlusconi est venu chercher
en Libye une coopération efficace contre l'immigration clandestine. Tripoli,
qui s'y refusait jusqu'alors, a accepté des patrouilles conjointes en
Méditerranée ainsi que la surveillance par satellite de la frontière sud, par
laquelle entrent de nombreux migrants africains. M. Berlusconi espère
également que la Libye lui fournira "davantage" de gaz et de pétrole. "Il est
de meilleure qualité", a-t-il déclaré sans faire mystère de l'arrière-plan
commercial de l'accord d'amitié.
Depuis le 7 octobre 1970, et le "jour de la vengeance" lorsque les derniers
Italiens furent chassés de Libye, les gouvernements italiens cherchaient à
aplanir les contentieux avec l'ancienne colonie. Avec des succès divers. En
février 2006, Roberto Calderoli, ministre de la Ligue du Nord, avait provoqué
une émeute anti-italienne à Benghazi en arborant un T-shirt illustré d'une
caricature de Mahomet. Onze manifestants avaient été tués.
Philippe Ridet
Article paru dans l'édition du 02.09.08.
http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle
%2f2008%2f09%2f01%2fles-excuses-de-l-italie-a-la-libye-son-anciennecolonie_1090027_3214.html
L'Italie va indemniser la Libye pour la période
coloniale
LEMONDE.FR avec AFP | 30.08.08 | 15h23
Rome et Tripoli s'apprêtaient, samedi 30 août, à solder les comptes de plus
trente ans de colonisation italienne en Libye. Selon un accord historique qui
doit être signé dans la soirée par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi,
l'Italie va verser à la partie libyenne cinq milliards de dollars (3,4 milliards
d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années, une forme de
dédommagement pour la période coloniale, qui dura de 1911 à 1942.
"L'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars (136 millions
d'euros) par an durant les 25 prochaines années sous forme
d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye", a indiqué le
chef du gouvernement italien à son arrivée à Benghazi, dans l'est libyen.
"L'accord doit mettre fin à 40 ans de désaccord. C'est une reconnaissance
concrète et morale des dommages infligés à la Libye par l'Italie pendant la
période coloniale."
LUTTE CONTRE L'ÉMIGRATION CLANDESTINE
M. Berlusconi a précisé que parmi les projets qui seront financés par son
pays figurait la construction d'une autoroute traversant la Libye d'ouest en
est, de la Tunisie à l'Egypte. L'accord prévoit également la construction "d'un
très grand nombre" de logements, l'installation d'entreprises italiennes en
Libye, des bourses à des étudiants libyens en Italie et des pensions pour des
mutilés victimes de mines anti-personnel posées par l'Italie pendant la
période coloniale, a dit M. Berlusconi. Il prévoit aussi une coopération dans
la lutte contre l'émigration clandestine, qualifiée par M. Berlusconi "de lutte
contre les commerçants de l'esclavage".
M. Berlusconi avait été précédé à Benghazi par l'arrivée par avion militaire
de la Vénus de Cyrène, magnifique statue sans tête du IIe siècle après JC
découverte en 1913 par des archéologues italiens sur le sol libyen. Le chef
du gouvernement italien doit la restituer, conformément à une décision de la
justice italienne. Transportée dans une caisse en bois, la pièce a été
accueillie par des youyous et des applaudissements à l'aéroport Benina de
Banghazi.
Le ministre des affaires étrangères libyen Abdelrahman Chalgham a estimé
qu'avec sa restitution "la Libye récupère son identité et une partie de son
histoire". La visite de M. Berlusconi en Libye, qui devrait durer moins de
douze heures, coïncide avec les festivités marquant le 39e anniversaire de la
révolution libyenne, le 1er septembre 1969, qui a porté au pouvoir le colonel
Kadhafi.
http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle
%2f2008%2f08%2f30%2fl-italie-va-indemniser-la-libye-pour-la-periodecoloniale_1089771_3214.html#ens_id=1089778
TURQUIE/RUSSIE
Moscou et Ankara pourraient créer une nouvelle
alliance dans le Caucase
17:48|08/ 09/ 2008
MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti. La Russie et la Turquie ont entamé la
création d'une "Plateforme de sécurité et de stabilité dans le Caucase", ce
qui permettrait de renforcer leurs positions dans la région, en affaiblissant
en même temps l'influence des Etats-Unis, lit-on lundi dans le quotidien le
Kommersant.
Samedi dernier, la formation de cette alliance a fait l'objet de négociations
entre le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge
Sargsian. Cette question a également été examinée lors de la visite à
Moscou du ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar
Mamediarov.
Le projet de création d'une alliance régionale baptisée alors "Plateforme de
paix et de stabilité dans le Caucase" a été évoqué pour la première fois le 12
août à Moscou par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et a tout
de suite reçu le soutien des autorités russes. L'alliance devrait réunir la
Russie, la Turquie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Géorgie. Tbilissi reste le
seul à n'avoir pas encore donné son consentement définitif, déclarant que
cela ne serait possible qu'après le retrait de toutes les forces russes du
territoire géorgien.
La participation à la création de cette nouvelle alliance pourrait permettre à
l'Arménie de normaliser ses relations avec la Turquie, ce qui entrainerait
l'ouverture de la frontière entre les deux pays et donnerait aux
marchandises arméniennes un accès au marché turc.
Ces dernières années, l'Azerbaïdjan a manifesté une aspiration à se
rapprocher de l'Occident et de l'OTAN, mais les événements récents
pourraient influer considérablement sur sa politique. Moscou peut à son tour
donner à Bakou deux arguments au moins en faveur du soutien à la
politique russe dans le Caucase et du refus de coopérer avec l'Occident. Les
deux sont liés à la perspective de règlement du conflit du Haut-Karabakh: la
Géorgie pourrait être présentée comme un mauvais exemple, et la Moldavie
comme un exemple à suivre. On sait bien que Tbilissi n'a pas pu résoudre le
problème de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud malgré le soutien de
Washington, tandis que le président transnistrien Igor Smirnov a annoncé la
levée du moratoire sur les négociations avec Chisinau après des pourparlers
avec Dmitri Medvedev.
Une rencontre personnelle entre les présidents russe et azerbaïdjanais
pourrait constituer l'étape suivante des négociations sur la création de
l'alliance. La semaine dernière, Dmitri Medvedev et Ilham Aliev ont convenu,
lors d'une conversation téléphonique, que la rencontre de leurs ministres
devrait créer une base pour leurs négociations personnelles. Selon une
source proche du Kremlin, lors de cette rencontre au sommet pourrait être
abordée la question de l'organisation de négociations entre les leaders
arménien et azerbaïdjanais avec la médiation du président russe, et non plus
sous l'égide du Groupe de Minsk de l'OSCE, qui a jusqu'à présent supervisé
le règlement du conflit du Haut-Karabakh.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA
Novosti.
http://fr.rian.ru/world/20080908/116621970.html
TURQUIE/PKK
Turquie: trois miliciens tués face au PKK
07/09/2008 | Mise à jour : 18:09 |
Trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués au cours
d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la
Turquie, près de la frontière irakienne, a annoncé une source de sécurité.
Les victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes - supplétifs de
l'armée turque - en charge de la protection d'un village, selon cette source
qui a requis l'anonymat.
Les trois hommes ont été tués alors qu'ils participaient à une opération de
l'armée, près de la ville de Semdinli, contre les rebelles du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), toujours selon cette source.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les
Etats-Unis et l'Union européenne, se bat depuis 1984 pour l'autonomie du
sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Le conflit a fait plus de
37.000 morts.
Depuis décembre, l'armée turque a multiplié ses actions contre le groupe
séparatiste, notamment dans le sud-est du pays et dans le nord de l'Irak où
elle mène des raids aériens contre des positions du PKK.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/07/0101120080907FILWWW00135-turquie-trois-miliciens-tues-face-au-pkk.php
Trois soldats et trois milices tués dans des combats
avec le PKK
Trois soldats turcs et trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont
été tués dimanche au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes
kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a
indiqué le gouverneur local.
Les six hommes ont été tués alors qu'ils participaient à une opération de
l'armée, près de la ville de Semdinli, contre les rebelles du PKK, a précisé le
gouverneur dans un communiqué.
Trois des victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes -supplétifs
de l'armée- en charge de la protection d'un village.
Deux militaires turcs ont également été blessés, selon le communiqué. (AFP,
7 sept 2008)
http://www.info-turk.be/361.htm#Trois
ARMENIE/TURQUIE/KARABAKH
Caucase : vers un rapprochement turco-arménien ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la traduction d'un article en anglais paru sur le site du journal
Turkish Daily News du 05 septembre 2008. Le Turkish Daily News
rapporte les propos du Professeur Ruben Safrastian, de l’Académie
Nationale des Sciences d’Arménie, liant l’acceptation par la Turquie,
de l’invitation arménienne, au conflit russo-géorgien dans le
Caucase. Le TDN indique que selon Safrastian, „ Le Karabagh
pourrait également déclarer son indépendance d’ici un an“.
Déformation des propos tenus ou erreur de l’interviewé ? En effet, le
Haut-Karabagh a déjà proclamé son indépendance le 2 septembre
1991 à la suite d'un référendum, ceci débouchant sur la guerre
menée par l’Azerbaïdjan... Peut-être est-il plutôt question ici du
Djavakhk, province à majorité arménienne de Géorgie ?
'Le conflit dans le Caucase : l’occasion d’un rapprochement
turco-arménien'
Vendredi 5 septembre 2008
ERCİHAN ZİFLİOĞLU
YEREVAN - Turkish Daily News
Le récent conflit en Géorgie est l’une des raisons pour laquelle le Président
turc a décidé d’accepter l’invitation de son homologue arménien à venir en
Arménie, a déclaré un spécialiste arménien lors d’une interview récente.
« La Turquie a pensé qu’elle pourrait poursuivre sa politique dans le Caucase
via son alliance avec l’Azerbaïdjan et la Georgie, excluant l’Arménie. Mais les
derniers développements ont créé un déséquilibre, et donc la Turquie
recherche de nouvelles opportunités », a déclaré le Prof. Ruben Safrastian
de l’Académie Nationale des Sciences d’Arménie au Turkish Daily News cette
semaine. « Les relations avec l’Arménie sont très importantes à cet égard »,
a-t-il affirmé.
Définissant l’invitation du Président arménien Serge Sarkisian faite à son
homologue turc , Abdullah Gül, à venir assister au match de football que se
disputeront les deux équipes nationales, comme « un pas important »,
Safrastian a dit que l’Arménie n’abandonnera jamais ses revendications de
génocide perpétré dans l’Empire ottoman. « Le génocide est un fait prouvé
par l’Arménie et le monde. Les documents qui mettront fin à toute
discussion superflue sont dans les archives. L’unique problème, c’est histoire
officielle de la Turquie », a-t-il dit. Pourtant Safrastian a maintenu que le
problème du génocide ne devrait pas altérer les relations bilatérales.
A propos du conflit dans le Caucase, Safrastian a dit : “Afin de prendre en
main leur destin, les communautés ont déclaré leur indépendance en
Géorgie. Le Karabagh pourrait également déclarer son indépendance d’ici un
an. » L’Azerbaïdjan a une grande importance pour la Turquie, mais un pays
comme la Turquie ne peut pas ignorer son intérêt pour l’Azerbaïdjan », a dit
Safrastian.
Commentant la position de la Russie dans la région, Safrastian a dit que le
pays utiliserait le pétrole azerbaidjanais à son avantage. « L’Occident ne se
rend pas compte de la puissance de la Russie. Elle a la puissance de défier le
monde. D’intenses développements se préparent dans le Caucase”, a-t-il
déclaré, prétendant qu’une troisième guerre mondiale éclaterait à l’Est. « Un
petit conflit en Géorgie a changé la carte du monde », a-t-il dit.
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN 5 septembre 2008 - 07:05 http://www.collectifvan.org
Lire le texre original dans la rubrique Anglais :
Turquie: Réunion sur le Haut-Karabakh
10/09/2008 - 13:20
La Turquie juge l'Arménie disposée à discuter de son contentieux sur le
Haut-Karabakh avec l'Azerbaïdjan et les trois parties se réuniront à l'Onu
dans le courant du mois pour tenter de trouver une solution, a déclaré
mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan. La Turquie,
qui n'a pas de relations diplomatiques avec l'ancienne république soviétique
d'Arménie, indépendante depuis 1991, a entamé un processus de
rapprochement avec Erevan, symbolisé par la visite du président turc
Abdullah Gül samedi soir en Arménie, pour un match éliminatoire du Mondial
2010. Ankara a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 en signe de
solidarité avec son allié turcophone l'Azerbaïdjan, qui combattait alors les
séparatistes du Haut-Karabakh soutenus par Erevan. Une solution à ce
conflit aujourd'hui gelé est considérée comme une étape indispensable à
l'établissement de liens entre la Turquie et l'Arménie.
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200837/turquie-reunion-surle-haut-karabakh_148140.html
UE/RUSSIE/GEORGIE
Géorgie: l'étendue de la mission UE pas discutée lundi
à Moscou
BRUXELLES - Le chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, a reconnu
mercredi que la question des zones précises où pourront être déployés les
observateurs de l'UE en Géorgie n'avait pas été discutée lundi à Moscou
entre les dirigeants européens et le président russe.
"C'est quelque chose qui n'a pas été discuté à ce moment là", a déclaré M.
Solana à la presse en marge d'une audition au Parlement européen.
La question fait l'objet de divergences d'interprétation entre les Européens et
la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a exclu mercredi
l'envoi d'observateurs de l'UE dans les républiques séparatistes de Géorgie,
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, contredisant le président en exercice de
l'Union européenne Nicolas Sarkozy.
(©AFP / 10 septembre 2008 13h18)
http://www.romandie.com/ats/news/080910111811.1t68cjn3.asp
L'UE et la Russie après le conflit ossète : relation de
confiance ou partenariat a minima?
15:04 | 10/ 09/ 2008
Par Laure Delcour, Directrice de recherches à l'IRIS, pour RIA Novosti
Alors qu'après des mois d'impasse, l'Union européenne et la Fédération de
Russie avaient au début de l'été ouvert des négociations pour un nouvel
accord de partenariat, leur relation se trouve de nouveau à la croisée des
chemins après la guerre en Ossétie du sud. Les conditions de règlement du
conflit seront en effet déterminantes pour l'avenir du partenariat russoeuropéen. Deux facteurs compteront plus particulièrement pour donner à
celui-ci une nouvelle impulsion, ou au contraire pour freiner son
développement : la capacité de l'Union européenne à maintenir durablement
une position commune face à la Russie et la capacité russe à accepter des
compromis et à les mettre en oeuvre.
Le conflit ossète marque un tournant dans la politique de l'Union européenne
dans l'ex-URSS, pour deux raisons. Tout d'abord, en faisant office de
médiateur entre la Russie et la Géorgie dans la conclusion d'un cessez-lefeu, en déployant d'intenses efforts diplomatiques pour que cet accord soit
respecté, l'Union européenne est intervenue activement dans le conflit
caucasien. Certes, elle faisait figure de seul médiateur possible, les EtatsUnis étant disqualifiés en raison de leurs relations tendues avec Moscou et
de leur appui inconditionnel à la Géorgie de Mikhaïl Saakachvili.
Il n'en reste pas moins que l'Union a su se montrer réactive et, par la voix
de la présidence française, promouvoir une position équilibrée qui a renforcé
sa crédibilité auprès des deux parties. Bien qu'il ne faille pas surestimer son
influence dans l'arrêt des combats, qui s'explique d'abord par le bon vouloir
d'une Russie en position de force, l'Union européenne a démontré qu'elle
était désormais présente dans une région où elle pesait peu il y a encore
quelques années.
De plus, la présidence française est parvenue lors du Conseil européen
extraordinaire du 1er septembre à dégager une position commune sur la
question des relations avec Moscou, facteur traditionnel de divergences
entre les Etats membres. Cette position s'articule autour de plusieurs
éléments : la réaffirmation de l'intégrité territoriale géorgienne et la
condamnation sans équivoque de la reconnaissance par la Russie de
l'indépendance abkhaze et sud-ossète ; la décision, prise au Conseil des
ministres des Affaires étrangères à Avignon, d'envoyer des observateurs sur
le terrain, dans le cadre de la Politique Etrangère de Sécurité et de Défense ;
le maintien d'un dialogue avec Moscou subordonné au retrait russe des
positions occupées après le 8 août ; enfin, le renforcement de la relation
avec la Géorgie, par l'octroi d'une assistance à la reconstruction, la
perspective d'une zone de libre-échange et celle d'une facilitation du régime
de visas. L'Union européenne a donc réussi à définir une position claire et
ferme à l'égard de Moscou, tout en refusant jusqu'à présent le recours à des
sanctions prôné par certains Etats membres et déjà employé par les EtatsUnis.
C'est désormais à la Russie qu'il échoit de donner un contenu au dialogue
futur avec l'Europe. En annonçant le 8 septembre, au terme de négociations
avec la troïka européenne, le démantèlement de ses check-points sur le
territoire géorgien, en s'engageant à retirer ses troupes de Géorgie (hors
Ossétie du sud et Abkhazie) sous un mois, en acceptant le déploiement
d'une mission de 200 observateurs européens avant le 1er octobre, la Russie
a fait des concessions. Celles-ci ne résolvent pas le désaccord de fond avec
l'UE sur la question de l'intégrité territoriale géorgienne, qui doit faire l'objet
de discussions internationales à Genève au mois d'octobre.
Toutefois, la fixation, lors de la rencontre russo-européenne du 8 septembre,
d'échéances précises pour le retrait russe de Géorgie place la balle dans le
camp de Moscou. La Russie ne peut plus jouer sur le temps ou sur des
différences d'interprétations, comme elle l'a fait pour le plan de cessez-lefeu. C'est donc à l'aune du respect des engagements pris et des échéances
négociées le 8 septembre qu'elle sera jugée.
Si la Russie tient ses engagements, les négociations pour le nouvel accord
de partenariat, suspendues le 1er septembre par décision du Conseil
européen extraordinaire, pourraient reprendre rapidement. Il sera pourtant
difficile de rétablir un climat de confiance entre les deux parties. Côté russe,
le ton employé à l'égard de l'Union européenne par les autorités ou dans les
médias oscille entre ironie, doutes sur la cohérence européenne et
reconnaissance de l'UE comme partenaire de Moscou. Même si une
distinction d'avec les Etats-Unis ou l'OTAN est clairement opérée, l'Union
européenne pourrait pâtir d'un nouveau durcissement de la rhétorique antioccidentale en Russie. Celui-ci ne manquerait pas d'être exploité par les
Etats membres les plus critiques à l'égard de Moscou, qui exigeraient alors
de l'Union l'abandon d'une position jusqu'ici modérée en faveur d'actions
plus radicales.
Si elle n'est pas à exclure, une telle spirale serait nocive aux deux parties:
compte tenu de l'interdépendance étroite entre la Russie et l'Union, un
partenariat est incontournable. Mais l'éventail est large entre un partenariat
déclaratif et un partenariat réel, entre un accord a minima portant
essentiellement sur les questions commerciales et un accord promouvant
des avancées dans les quatre espaces communs des relations russoeuropéennes. La réalisation d'un véritable partenariat stratégique est un
travail de longue haleine, qui suppose à la fois le maintien d'une position
européenne unie et équilibrée, et de la part de la Russie une moindre
crispation sur ses intérêts à court terme.
http://fr.rian.ru/expinv/20080910/116680872.html
ANGLAIS
'Caucasus conflict gave rise to Turk-Armenian
rapprochement'
Friday, September 5, 2008
ERCİHAN ZİFLİOĞLU
YEREVAN - Turkish Daily News
The recent conflict in Georgia is one of the reasons the Turkish president
decided to accept his Armenian counterpart's invitation to travel to Armenia,
an Armenian expert said in a recent interview.
Turkey thought it could pursue its policies in the Caucasus via its alliance
with Azerbaijan and Georgia, excluding Armenia. However the latest
developments have shaken the balances, so Turkey is searching for new
opportunities, Prof. Ruben Safrastyan from the National Academy of
Sciences of Armenia told the Turkish Daily News this week. Relations with
Armenia have a great importance in this respect, he maintained.
Defining Armenian President Serge Sarkisian's invitation to his Turkish
counterpart, Abdullah Gül, to watch a football game between the two
countries' national teams as an important step, Safrastyan said Armenia
would never give up its claims of genocide in the Ottoman Empire.
Genocide is an issue proven both by Armenia and the world. The documents
that would make redundant all discussions are in the archives. The only
problem is Turkey's official history, he said. Still Safrastyan maintained that
the genocide problem should not hinder bilateral relations.
Evaluating the conflict in the Caucasus, Safrastyan said: Determining their
own destinies, communities declared their independence in Georgia.
Karabakh could also declare independence within one year.
Azerbaijan has a great importance for Turkey, but a country like Turkey
cannot disregard its interests for Azerbaijan, Safrastyan said.
Commenting on Russia's position in the region, Safrastyan said the country
would use Azerbaijani oil to its benefit. The West is not aware of Russia's
power. It has the power to challenge the world. Intense developments await
the Caucasus, he said, claiming that a third world war would erupt in the
East.
A small conflict in Georgia has reshaped the world's map, he said.
http://www.turkishdailynews.com.tr/article.php?enewsid=114540
This is no Armenia, you giaour!
Saturday, September 6, 2008
Yusuf KANLI
A lawyer, in the heart of Ankara in the morning hours of the day, tried to
warn a dolmuş driver to stop dangerous driving. The dolmuş driver stopped
his taxi. Get off. With a knife in his hand, engaged in a heated verbal fight
with the lawyer. How dare the lawyer advise him about good manners! He
noticed that the lawyer was smoking a cigarette. It was 10:30 in the
morning. The holy month of Ramadan, the month of fasting, started several
days ago. “This is no Armenia, you giaour!” shouted the dolmuş driver as –
thank God he managed to control his outburst to that extent – he started to
beat the lawyer with the handle of the knife … It was of course an isolated
and definitely an individual case that should not be generalized to the
entirety of the pious Muslim people of Turkey.
The lawyer, Erdal Güzel was shocked … He just wanted to warn the dolmuş
driver that he must stop changing lanes dangerously and virtually violating
all traffic rules as if he was the lord of roads… But, after making a dangerous
abrupt stop in front of the lawyer's car -- so abrupt that the lawyer hardly
managed not to hit the back of the dolmuş -- the dolmush driver got oit of
his taxi and seeing that the “other driver” who challenged his “reign on the
roads” was smoking a cigarette on a Ramadan day “in violation” of the
sunrise to sunset fasting practice of the practicing Muslims, he shouted “This
is no Armenia, you giaour!” and beat him up.
The lawyer could not understand what had happened. He was thinking that
he was living in a secular democracy where there were no “religious police”
beating up people disobeying rules of religion in the streets with their sticks
and where people could decide themselves what to do and what not to do
within the limits of civil laws. And, as a lawyer, he of course believed that he
was living in a country where the use of the word “giaour”, a degrading and
insulting reference to non-Muslims, was banned and classified as a serious
offense back in 1856 with the Reform Degree.
Flurry of isolated cases:
What lawyer Güzel lived through was of course an individual and isolated
case… The municipal police beating up shop owner in the Keçiören district of
Ankara two weeks ago on grounds that he did not close down his grocery
shop -- where he was selling alcoholic products as well -- as he was ordered
to, at 23:00 hours. That grocery was one of the remaining few shops in that
area selling alcoholic products. The grocer, who because of the trauma he
was subjected to has since than has been suffering from a speech disorder,
must have, of course, taken into consideration that the prime minister's
house was several hundred meters away and the municipal police would
undertake everything possible to make the prime minister happy… What
happened to the grocer, was of course, not an act of “peer pressure” but
just an “isolated incident, which should not be generalized…”
In Istanbul, a group of boys in their 20s were sipping beer and exchanging
jokes on a summer night as they walk through one of the old bridges of the
city. Municipal police intervened “to save the honor and pride of the
neighborhood.”
The young boys did not give up … They refused to stop as they believed
they had not committed any crime. Nearby shop owners and some citizens
who just happened to be around, tried to soothe the tension between the
boys and the municipal police. They were all beaten up, while shops were
devastated … Of course, that was as well an individual case, which should
not be generalized.
A nice fish restaurant overlooking the Maiden Tower … It is a facility owned
by municipality and which until recently was run by a private company. Now,
Istanbul municipality has taken it over, is renovating it and soon will open it
back into service as a “municipal fish restaurant open to public.” But, are
other restaurants not open to public? Why there was need to say it would be
a “municipal fish restaurant open to public”? That was the catch phrase … If
it is “open to public” that means at that facility alcohol will not be served …
While the government is engaged in privatizing whatever the state has,
municipalities administered by the representatives of political Islam are
“nationalizing” restaurants and converting them into places “open to public.”
And, of course, there is nothing in generalizing such practices … Individual
cases, that's all.
Anyhow, let's hope the trip of President Abdullah Gül to “Giaour Armenia”
today will serve something good; further than the two presidents watching a
soccer game together.
(Yusuf Kanlı can be contacted at [email protected] or
[email protected])
http://www.turkishdailynews.com.tr/article.php?enewsid=114651
Protests greet Turkish president in Armenia
By JASPER MORTIMER – 8 hours ago
YEREVAN, Armenia (AP) — Thousands of Armenians lined the streets of the
capital Saturday to protest the first-ever visit by a Turkish leader and to
demand that Turkey acknowledge the World War I massacres of Armenian
civilians as genocide.
Turkish President Abdullah Gul was invited to Yerevan to watch the World
Cup qualifying soccer match between his nation and Armenia alongside
Armenian President Serge Sarkisian. Turkey won the game 2-0 with two
second-half goals.
Many hoped the so-called soccer diplomacy would help the two neighbors
overcome decades of antagonism rooted in the WWI-era atrocities that
began in 1915.
"We have put forward our determination to create the climate to overcome
problems that exist between Turkey and Armenia," Turkey's state-run
Anatolia news agency quoted Gul as saying after the two leaders met.
"We will solve our problems and not leave it to the generations to come,"
Sarkisian said, according to Anatolia.
Gul saluted Sarkisian's "brave" invitation to watch the game and invited
Sarkisian to attend the return game in Istanbul on Oct. 14, 2009.
Gul is the first Turkish leader to visit Armenia since the ex-Soviet nation
declared independence in 1991. The two neighbors have no diplomatic ties,
and their border has been closed since 1993, when Turkey protested
Armenia's occupation of the Nagorno-Karabakh region of Azerbaijan, a close
Turkish ally.
Historians estimate that, in the last days of the Ottoman Empire, up to 1.5
million Armenians were killed by Ottoman Turks in what is widely regarded
as the first genocide of the 20th Century. Turkey denies any genocide,
saying the death toll has been inflated and the dead were victims of civil war
and unrest.
Gul's motorcade from Yerevan airport traveled along streets lined with
thousands of people holding placards reading, in English and Armenian, "We
want justice," "Turkey admit your guilt," and "1915 never again."
Others held up the names of places in eastern Turkey from where they said
their ancestors had been forced to leave under an Ottoman policy of
uprooting Armenian communities.
"I am from Van," said one placard, printed in white letters on black like a
funeral notice.
Gul and Sarkisian watched the game behind a bulletproof glass at the
stadium, which is only 500 meters (yards) from a memorial dedicated to the
massacred Armenians.
Armenian fans whistled when the Turkish national anthem was played.
Gul told journalists on the plane back to Ankara: "I return home greatly
pleased."
The meeting with Sarkisian "allows us to look to the future with hope," he
said.
Asked what steps were taken to overcome problems, he said he had left
Turkish Foreign Minister Ali Babacan in Yerevan to work with his Armenian
counterpart to "fill in the details of the framework set out by the two
presidents."
Commenting on the protests, Gul said: "those who were opposed to my visit
made their position clear, without getting carried away."
Turkey opposes Yerevan's support for Armenian secessionists in the
Nagorno-Karabakh enclave of Azerbaijan. And Turkey's closure of the border
has hurt the economy of tiny, landlocked Armenia.
The strain in relations has contributed to Armenia's being excluded from
strategic energy pipelines that connect the oil and gas fields of the Caspian
Sea to terminals on Turkey's Mediterranean coast.
Turkey, a NATO member, has increasingly shown its desire to become a
regional peacemaker. It is currently mediating indirect talks between Syria
and Israel, and is seeking to contribute to peace between Russia and
Georgia, an eastern neighbor of Turkey.
Turkey was alarmed last month when Russia invaded Georgia and then
recognized Georgia's breakaway regions of South Ossetia and Abkhazia as
independent nations. Ankara fears such secessions might inspire its own
separatist Kurds, or provoke Armenia to boost support for separatists in
Nagorno-Karabakh.
Improved ties with Armenia could help ameliorate Turkey's strained relations
with about 20 countries whose legislatures have declared the WWI-era
massacres to be genocide.
Armenians claim the Ottoman government carried out a plan of genocide
against its Armenian population, and want Turkey to acknowledge the
atrocity.
Turkey has proposed that Armenia join it in establishing a committee of
historians to investigate the issue. Armenia has declined until diplomatic
relations are forged.
Associated Press Writer Suzan Fraser in Ankara, Turkey, contributed to this
report.
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menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
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AGENDA TV, RADIO & CINEMA
AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Agenda Media :
Septembre 2008
Mer 10/9
Si ça vous chante
Charles Aznavour.
17h00-18h00
Télé Melody
Jeu 11/9
Les gardiens du Mont Ararat
04h15-05h04
Voyage
Si ça vous chante
Charles Aznavour.
14h00-14h54
Télé Melody
Ven 12/9
Histoire de comprendre
1981: Jean-Paul II, pourquoi l'attentat?
02h50-03h05
Histoire
Si ça vous chante
Charles Aznavour.
11h00-12h00
Télé Melody
Aram
16h30-17h55
Canal+ Cinéma
Sam 13/9
Carnets de voyage
L'Arménie.
11h20-11h49
Arte
Mar 16/9
Aram
13h35-15h05
Canal+ Cinéma
Jeu 18/9
Histoire de comprendre
1981: Jean-Paul II, pourquoi l'attentat?
10h35-10h50
Histoire
Holocauste
La montée des ténèbres.
20h50-23h10
Histoire
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - 19 septembre: meeting pour la paix au Sud
Caucase
Meeting pour la paix au Sud Caucase
MOBILISATION… MOBILISATION… MOBILISATION… MOBILISATION…
Le peuple arménien du Karabagh et de Géorgie vit toujours avec le danger
d’une reprise de la guerre.
Pour la sécurité du peuple arménien du Karabagh et de Géorgie, les
Arméniens de Diaspora se mobilisent.
La F.R.A. Dachnaktsoutioun fera des propositions concrètes.
MEETING POUR LA PAIX AU SUD CAUCASE
Vendredi 19 septembre 2008 à 20H30
Mairie du IXe arrondissement de Paris
6, rue Drouot – 75009 Paris
Métro Richelieu Drouot
FRA Dachnaktsoutioun / Europe occidentale
http://www.fra-france.com/index.php?page=article&id=62
Agenda - 9ème Forum mondial de l’e-Démocratie
9ème Forum mondial de l’e-Démocratie
Jeudi 16 et Vendredi 17 octobre 2008
Palais des Arts et des Congrès (PACI), Issy-les-Moulineaux
Programme et coupon d’inscription téléchargeables sur le site du Forum
http://www.forum-edemocratie.com/
Chère madame, cher monsieur,
Créé à l’initiative d’André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux et secrétaire
d’État chargé de la Fonction publique, il y a huit ans, le Forum mondial de
l’e-Démocratie et de l'administration électronique constitue une plate-forme
d'échanges privilégiés pour tous ceux qui, dans le monde, encouragent le
développement du rôle des TIC. Son originalité et sa valeur ajoutée tiennent
à sa capacité à créer sur une journée une véritable agora internationale.
Chaque année, plusieurs centaines d’experts français et internationaux se
réunissent ainsi pour débattre de la modernisation de la vie démocratique et
des services publics.
Cette année, la 9ème édition du Forum mondial de l’e-Démocratie et de
l'administration électronique se tiendra les jeudi 16 et vendredi 17 octobre
2008 au Palais des Arts et des Congrès d’Issy-les-Moulineaux, sur le thème :
« L’Europe et les défis de l’e-Gouvernement 2.0 »
Nous vous invitons à consulter le programme : http://www.forumedemocratie.com/ et vous informons que les inscriptions sont ouvertes.
En espérant que cette édition du Forum bénéficiera de votre présence, nous
vous prions d’agréer, chère madame, cher monsieur, l’expression de nos
sentiments les meilleurs.
Le Commissariat général du Forum
5, rue de Milan
75009 Paris
Tel : 01 44 91 58 50 - Fax : 01 44 91 58 51
[email protected]
http://www.acteurspublics.com/files/e-mailing/2008/e_democratie.html
Agenda - 4/5octobre: ArmTech Congress'08
The Government of Republic of Armenia and the Armenian Technology
Congress (USA) have the pleasure of inviting you to the annual high tech
industry conference, ArmTech Congress '08, conducted on October 4 and 5
in Yerevan, Armenia, under the auspices of the Prime Minister of the
Republic of Armenia (RA) Tigran Sargsyan, and supported by leading high
tech industry companies, academia and international organizations. The
conference will highlight the rise of Armenia's strategic high tech industry
while promoting international business linkages and investments for further
growth.
ArmTech Congress '08 delivers an ideal mix of international business
insights, advanced technology content, and networking channels to leverage
opportunities for professionals and enterprises in the community. With its
wide range of technology and business sessions, ArmTech Congress offers
the opportunity to share information, identify new business opportunities,
make new contacts, and create valuable extended professional networks.
Join us in beautiful Yerevan for an exciting and rewarding event! To confirm
your participation, please complete the on-line registration form available at
http://www.armtechcongress.com .
http://www.armtechcongress.com
ArmTech Congress ’08
Armenian High Tech Industry Conference
Marriott Armenia Hotel
Yerevan, Armenia
October 4th-5th, 2008
www.armtechcongress.com
“Learning from the Past and Inventing the Future”
Media Contacts
Armenia:
Gayane Markosyan
Synopsys
Tel/Fax: 374 10 492356/374 10 492696
E-mail: [email protected]
USA:
Jeff Muscatine
Prospero Consulting Group
(PR for Armenian Technology Congress)
Tel: 1-650-320-8308
E-mail: [email protected]
Mary Melikyan
Armenian Development Agency
Tel/Fax 374 10 570170, #107
E-mail: [email protected]
ArmTech Congress ’08 Highlights the Rise of Armenia’s Strategic High Tech
Industry International Armenian Interests Converge on Developing
Knowledge-Based Economy
YEREVAN, Republic of Armenia and MOUNTAIN VIEW, California, USA –
September 5, 2008 –The Armenian Technology Congress announced that the
annual high tech industry conference, ArmTech Congress ’08, will be
conducted on October 4 and 5 in Yerevan under the auspices of the Prime
Minister of the Republic of Armenia (RA), Tigran Sargsyan, and supported by
the RA Ministry of Economy, leading high tech industry companies, academia
and international organizations. The conference will highlight the rise of
Armenia’s strategic high tech industry while promoting international business
linkages and investments for further growth.
The Government of the Republic of Armenia (RA) stressed the importance of
the ArmTech Congress. According to Nerses Yeritsyan, the RA Minister of
Economy: “The ArmTech Congress serves as a means to provide the
platform to discuss, plan and execute policies and actions to keep Armenia
on the current path of excellent achievement, increasing its global
recognition as one of the fastest growing high tech destinations in the world.
Moreover the Government of the RA considers the ArmTech Congress an
unprecedented opportunity to obtain business and professional information,
and make key connections spanning the global high tech industry. Directly
involved will also be government representatives from Armenia and the U.S.,
major players in the financia and services sectors and leading academics.”
“ArmTech is envisaged as a recurring annual global high tech industry
conference, alternating between Silicon Valley and Armenia. Its historical
and successful debut in 2007 in Silicon Valley, California established a
challenging benchmark for subsequent years,” said Tony Moroyan, the
founder and co-chair of ArmTech Congress. “We are very happy that the
Armenian Government has adopted ArmTech Congress as its Global High
Tech Industry Conference by holding the second ArmTech Congress in
Yerevan in 2008.”
The continuing growth of the technology sector in Armenia, together with
the expansion of the global Armenian technology community, has created a
need for a professional forum to improve communications and cooperation
among Armenian high-tech professionals and executives. The ArmTech
Congress is the response to this need. ArmTech delivers an ideal mix of
international business insights, advanced technology content, and
networking channels to leverage opportunities for professionals and
enterprises in the community. With its wide range of technology and
business sessions, ArmTech Congress offers the opportunity to share
information, identify new business opportunities, make new contacts, and
create valuable extended professional networks. The program of ArmTech
Congress ’08 has been designed to directly address these objectives.
ArmTech Congress ’08 will be attended by high tech industry successful
leaders from the U.S.A., Russia and Europe. Armenia will be represented by
government officials, international organizations and representatives from
academia, as well as experienced professionals from leading Armenian high
tech companies.
“Armenia holds great potential, but we continue to be impacted by major
and unnecessary challenges that greatly reduce the attractiveness of
Armenia for Foreign Direct Investment. A progressive, forward thinking
government can go a long way toward making Armenia an investment
destination. ArmTech Congress offers a venue for a gathering of business,
government and academic thought leaders to openly discuss the issues and
challenges, and agree to actions that will strengthen Armenia's business and
IT environment, making Armenia truly competitive in the IT sphere,” said
Dr. Rich Goldman, vice president of Corporate Marketing & Strategic Market
Development at Synopsys, and CEO of Synopsys Armenia. “Challenges exist
in all three areas; government, academia, and business, and we must work
together to resolve them and develop ideas that will lead to the accelerated
economic development of Armenia. ArmTech gives us this
opportunity.”
About Armenian Technology Congress Headquartered in Silicon Valley, the
Armenian Technology Congress was founded by technology and business
professionals to foster professional growth in the worldwide Armenian
technology community, and to promote the growth of Armenia’s rapidly
rising technology sector. The organization welcomes liaisons with other
entities that are similarly aligned and has no political affiliations. Building on
the success of ArmTech ’07, the development of repeatable international
technology and business conferences is the current focus of the
organization. For more information, please visit www.armtechcongress.com.
About ArmTech Congress ’07 The first Armenian Technology Congress,
ArmTech Congress ’07, took place in San Francisco, in California, USA on
July 4-7, 2007, at the Fairmont Hotel. Designed to promote professional
networking and valuable connections for operating companies and
entrepreneurs, the event, attended by nearly 300 participants, featured
presentations of the technology achievements and challenges of Armenia by
numerous operating companies, service providers, academic institutions and
government officials from the U.S., Armenia and around the world
Télécharger le pdf et le word document
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=21203
Agenda - La rentrée de la Maison de la Culture
Arménienne de Décines
C'est la rentrée !
La Maison de la Culture Arménienne de Décines vous accueille du mardi au
samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.
Nous vous proposons de nombreuses activités pour la saison 2008-2009 :
-Ecole Arménienne du mercredi, à partir de 5 ans, en partenariat avec la
CBAF de Décines
-Cours d'arménien : adultes, collégiens, lycéens (préparation au Bac) tous
niveaux
-Cours de français
-Ecole de danse traditionnelle arménienne, de 5 à 20 ans
-Ecole de musique, enfants et adultes
-Ecole de musique traditionnelle arménienne, enfants et adultes, en
partenariat avec l'ensemble Spitak
-Atelier de cuisine arménienne
-Atelier de peinture, enfants et adultes
-Gymnastique
Inscriptions le samedi 6 septembre 2008 de 9h à 12h et de 14h à 17h, lors
de la Journée Portes-Ouvertes.
Renseignements au 04.78.49.42.97
Agenda - Septembre 2008: rencontres littéraires
Mardi 9 septembre 2008 19h
Rencontre littéraire
À l’occasion de la sortie du nouveau roman d’Elie Wiesel, Le cas Sonderberg
aux éditions Grasset & Fasquelle.
Le Mémorial de la Shoah vous invite à une soirée exceptionnelle à la
rencontre de deux hommes, deux amis. L’un, Elie Wiesel, rescapé de la
Shoah, écrivain et Prix Nobel de la Paix, est un infatigable passeur de
mémoire. L’autre, Jérôme Clément, Pdt de ARTE, héritier du destin de sa
mère et de ses grands-parents déportés, sonde continuellement son histoire
familiale.
Elie Wiesel est né le 30 septembre 1928 à Sighet, en Roumanie, devenue
Hongrie en 1940. Il n'a que quinze ans lorsqu'il est déporté à Auschwitz avec
sa famille. Sa mère et sa petite sœur y sont assassinées. Il est ensuite
transféré à Buchenwald avec son père, qui meurt quelques jours après son
arrivée. Libéré en avril 1945, il est pris en charge par l'Oeuvre au secours
aux enfants (OSE). Il se consacre à des études de philosophie à la Sorbonne
à Paris et devient correspondant parisien pour le quotidien israélien Yediot
Ahronoth.
Il décrit son expérience concentrationnaire d'abord en yiddish, sa langue
maternelle, puis en français. La Nuit, récit poignant, publié en 1958 grâce à
François Mauriac, inaugure une œuvre littéraire très riche, forte d'une
quinzaine de romans et récits, de quarante livres publiés en tout, traduits
dans plus d'une vingtaine de langues.
Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences
humaines à l'Université de Boston. En 1979, il préside la commission
présidentielle de l'Holocauste. Le président Bill Clinton l'envoie en mission
aux Balkans. Fervent défenseur des droits de l'Homme, Elie Wiesel a ainsi
soutenu la cause des Juifs soviétiques, des indiens Moskitos du Nicaragua,
des boat people, des Kurdes, des victimes de l'apartheid en Afrique du Sud
et des victimes de la guerre en ex-Yougoslavie. Le prix Nobel de la Paix lui
est décerné en 1986.
Il a reçu de nombreux prix pour ses livres et son engagement humanitaire,
dont le prix Médicis en 1968 pour Le Mendiant de Jérusalem, le prix du Livre
Inter en 1980 pour Le Testament d'un poète juif assassiné.
Jérôme Clément est né en 1945. Il est titulaire d’une licence de droit et
diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale
d'administration (ENA, 1970–1972). Il débute sa carrière en 1974 au
ministère de la Culture comme chargé de mission auprès du directeur de
l’architecture.
Après une expérience de conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de
France en Égypte, Jérôme Clément intègre en mai 1981 le cabinet du
Premier ministre Pierre Mauroy. Il y est conseiller chargé de la culture, des
relations culturelles internationales et de la communication.
Jérôme Clément est nommé directeur général du Centre national de la
cinématographie (CNC) en 1984.
Parallèlement, en 1986, il devient membre du conseil de surveillance de la
Société européenne de programmes de télévision (La Sept). Quand il quitte
le CNC en 1989, il est désigné président du directoire de La Sept avec pour
mission sa mise à l’antenne comme chaîne européenne de la culture sur le
réseau hertzien en septembre 1992. Survient alors la volonté du président
francais François Mitterrand et du chancelier allemand Helmut Kohl de
soutenir le projet de chaîne de télévision franco-allemande ARTE, qui verra
le jour en avril 1991. Jérôme Clément devient alors président du directoire
d’ARTE France.
Il a été réélu en 2006 pour 5 ans à cette fonction.
Homme de culture, il est administrateur de plusieurs entreprises culturelles,
et est l’auteur de plusieurs ouvrages : Un homme en quête de vertu
(Grasset, 1992), Lettres à Pierre Bérégovoy (Calmann Levy, 1993), La
culture expliquée à ma fille (Seuil, 1995), Les femmes et l’amour (Stock,
2002) et Plus tard, tu comprendras (Grasset, 2005), hommage à sa mère,
dont les parents furent exterminés à Auschwitz.
Jeudi 20 novembre 2008, 19 h
Rencontre avec Aldo Zargani
Aldo Zargani, né dans une famille juive de Turin en 1933, relate, dans Pour
violon seul, ses souvenirs d’enfance entre 1938 et 1945, et restitue tout un
monde disparu. Il évoque les figures d’une famille. Certaines survécurent à
la Shoah, d’autres ne revinrent pas. Ce magnifique récit littéraire est aussi
un témoignage majeur sur l’antisémitisme et la participation de l’État italien
à la déportation et l’extermination des Juifs d’Italie.
En présence de Aldo Zargani, témoin et écrivain, Marie-Anne MatardBonucci, et Olivier Favier, traducteur des ouvrages d’Aldo Zargani.
Aldo Zargani a publié en français Pour violon seul. Souvenirs d’enfance dans
l’En-deçà. 1938-1945
(éd. de l’éclat, 2007)
ainsi que L’Odeur du lac, recueil de trois courts récits inédits en italien
(éd. Alidades, octobre 2008).
Mardi 25 novembre 2008, 19 h
Rencontre littéraire avec Rosetta Loy
Figure majeure de la littérature italienne contemporaine, Rosetta Loy est née
à Rome en 1931. Dans l’ensemble de son oeuvre, la vie intime de ses
personnages est tressée avec celle de l’Italie, la montée du fascisme,
l’antisémitisme et la Seconde Guerre mondiale. Ses romans sont traduits
dans de nombreuses langues et ont remporté les prix littéraires les plus
prestigieux.
En présence de Rosetta Loy, écrivain.
Animée par Antoine Spire, journaliste.
Elle a notamment publié : Un chocolat chez les Hanselmann, Madame Della
Seta aussi est juive, La porte de l’eau, et À l’insu de la nuit.
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkActi
on.do?itemId=883&type=1
Agenda - 11e Conférence d'AIEA
11e Conférence Générale de l'Association Internationale des Etudes
Arméniennes
Paris 10-12 septembre 2008
Sorbonne, 46 rue des Ecoles - Collège de France, Place Marcellin-Berthelot –
Paris 5ème
Conseil scientifique:
V. Calzolari, T. M. Van Lint, J. Dum-Tragut, B. Coulie, R. H. Kevorkian, G.
Traina, B. L. Zekiyan, A. Ferrari
Organisation:
Coordination : Anaïd Donabédian-Demopoulos, Astrig Atamian
Comité d’organisation : Krikor Beledian, Patricia Boisson-Chenorhokian,
Martine Hovanessian, Mélanie Kélédjian, Anna Leyloian, Claire Mouradian,
Mikaël Nichanian, Agnès Ouzounian, Vartouchka Samuelian
Co-organisée par :
L’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, l’UMR 7192 du
CNRS, la Société des Etudes Arméniennes
Avec le soutien de :
Université
Paris IV
Croix Bleue des
Arméniens de France
Union Générale Arménienne
de Bienfaisance
Fondation
Calouste Gulbenkian
Fondation des Frères
Ghoukassiantz
Liste des participants
Orateurs invités / Distinguished speakers :
Barkhudaryan Vladimir :
Le rôle du Conseil de l’église de Saint-Pétersbourg dans le développement de
l’arménologie
Bozoyan Azat :
La réception du droit Byzantin, Syriaque et Latin en Arménie Medievale
Garsoïan Nina
Hakobyan Alexan
Herzig Edmund
de Lamberterie Charles :
La place de l’arménien à l’intérieur de la famille des langues indoeuropéennes
Margaryan Hayrapet
Tajirian Elisabeth
Tamrazyan Hratchia
Ternon Yves
Yuzbachian Karen :
Quand Saint Grégoire fut-il proclamé Illuminateur ?
Intervenants / Communications
Abrahamyan Anahit, Erevan
The Word name Aror (wooden plough) in the Armenian Medieval Literature
Adjemian Boris
Les Arméniens d’Ethiopie
Aliffi Maria Lucia, Palerme
Encore sur le déterminant
Andrews Tara, Oxford
101011 manuscripts: Approaches to the digitisation of the Chronicle of
Matthew of Edessa
Arakelyan Mikayel, Jérusalem
Medieval Armenian Proskynetarion - the Illuminated « Guide Book »
Manuscript of the Holy Pilgrim Shrines in Jerusalem and the Holy Land
Avdoyan Levon, Washington DC
The Digitization of Armenian Manuscripts: Copyright vs. Contract
Bais Marco, Rovereto
Strabone e gli Albani: alcune osservazioni
Bardakjian Kevork, Ann Arbor
The abecedarian poems of the late Armenian medieval tradition
Basmadjian Varvara, Paris
Aux extrêmes d’un territoire mal défini, la représentation de la nature chez
deux peintres arméniens du XIXè siècle, Kevork Bachindjaghian et Megrditch
Givanian (la naissance de l’art du paysage arménien)
Besiryan Aylin, Istanbul Les Constitutions ottomanes de 1876 et de 1908 et
l'opinion publique
Boudjikanian Aïda, Montréal
Approche didactique et représentation graphique du concept de diaspora
Bundy David, Los Angeles
Calzolari Valentina, Genève
Le récit des hripsimiennes chez Agathange
Chevalier Marie-Anna, Montpellier
L’implantation et la politique des Hospitaliers en Arménie
Contin Benedetta, Venise
David Anhaghth
Cowe Peter, Los Angeles
A Variant Tradition of the Trojan War and Founding of Rome Contained in a
13th Century Armenian Source
Dadoyan Seta, New York A Phenomenology of Armenian Studies
Dédéyan Gérard, Montpellier
Les Arméniens en Chypre à la fin du Moyen Âge
Donabédian Patrick, Paris
L'arcature aveugle dans l'architecture arménienne de l'âge d'or
Donabédian-Demopoulos Anaïd, Paris
Le corpus d’arménien occidental sous NooJ : enjeux linguistiques et
perspectives d’outils grand public
Dorfmann-Lazarev Igor, Vagliagli
Etienne de Siwnik' (m.735): L'interprétation des Pères grecs dans l'Arménie
califale
Drost-Agbarjan Armenuhi, Halle
Das VW-Projekt Das Worterbuch des Mittelarmenischen von Josef Karst an
der Universität Halle-Wittenberg
Ferrari Aldo, Venise
Origine e ruolo della nobiltà armena nell’impero russo Galichian Rouben,
Londres
The oldest Armenian map
Garibian Nazénie, Erevan
Où est la deuxième église du monastère de Tegher ?
Georgelin Hervé, Paris
A propos du "Crépuscule des Fourmis" de Zaven Bibérian ou quelle postérité
romanesque istambouliote pour la Constantinople arménienne?
Gilet Julien,
La présence arménienne en Syrie du Nord (XIIIe-XIVe siècle)
Greenwood Tim, St Andrews
A Reassessment of the History of_ewond’
Greppin John, Cleveland
On the Urartian substratum in Armenian
Haroutyunian Sona, Venise
Dante Alighieri nella realtà armena
Hovanessian Martine, Paris
Qu’est-ce qu’une anthropologie de l’exil
Hovannisian Richard, Los Angeles
Links and Gaps in Modern Armenian History
Karapetyan Merujan, Erevan
Kohoutkova Petra, Prague
L'école de Baghesh (Bitlis) - Les chroniqueurs arméniens et leur perception
de la vie provinciale, XVII-XVIII s
Korobeinikov Dimitri, Moscou
A Greek Orthodox Armenian in the Seljukid Service : the Colophon of the
Protonotary Basil from Melitina
Kouymjian Dickran, Fresno
Saroyan as Artist : a Neglected Facet of a Writer’s Creativity
La Porta Sergio, Jerusalem
The politics of Religion in Zak'arid Armenia
La Salvia Vasco, Rome
Le attività archeologiche e di ricognizone dell’Università di Chieti nella
regione di Shirak
Lala Comneno Maria Adelaide, Turin
Studi italiani sull’architettura armena del XVIII e XIX secolo
Lehmann Henning, Risskov Armenian sidelights on the church history of
Syria in the 4th and 5th centuries
Leyloian Anna, Paris
La famille artistique de Tùmay Miaynakeac` (XIVè-XVIè)
Lucca Paolo, Venise
Affinità stilistiche e di traduzione nella versione armena di Cronache e
Maccabei
Maranci Christina, Milwaukee
The Church of Ptghni: A Dynastic Memorial?
Melikyan Laura, Erevan
The Armenian Wishes as the Reflection of the National Mentality
Merguerian Barbara, Boston
An Education for Armenian Women: Theory and Practice at Euphrates
College Morani Moreno, Gênes
Entre 1903 et 1936: les deux éditions de l'Esquisse de Meillet
Mutafian Claude, Paris
Les diasporas médiévales arméniennes, flambeaux de la culture
Nagy Kornél, Budapest
Document Fidelis relatio from 1693 and the Armenians in Transilvania
Nichanian Mikael, Paris
L’historiographie arménienne au miroir des origines : Movses Khorenac’i et
Eusèbe de Césarée
Orengo Alessandro, Pise
Anania Širakacci et Eznik Kołbacci
Ouzounian Agnès, Paris
La langue d’Amirdovlat en observation
Pane Riccardo, Bologne
Questioni di esegesi armena: il commento a Giosuè e Giudici di Elise
Papazian Michael, Mount Berry
David Anhaght, Prolegomena to Philosophy : a work of Christian or Pagan
Philosophy ? Peroomian Rubine, Los Angeles
The Turkish-Armenian Survivors of the Genocide of 1915 Through the Lens
of Modern Turkish Literature
Petrosyan Armen, Erevan
The myth of forefather Hayk in the context of comparative mythology
Petrosyan Hamlet, Erevan
Monuments in Armenian-Azeri Conflict Zones. Identity and Preservation
(based on digital database created in 2007-2008)
Pogossian Zaroui, Rome
Female Asceticism and Piety in Medieval Armenia Renhart Erich, Graz
La digitalisation de manuscrits arméniens – projets en chantier
Salmina Valda, Rigga
The function and rendering in Latvian of genitive constructions in the
semantic structure of the Book of Lamentations of Gregor from Narek
Samuelian Vartouchka, Paris
A propos de dialectologie arménienne
Scala Andrea, Milan
Differential object marking in the history of Armenian
Shahinyan Arsen, Saint Petersbourg
Shirinian Mane, Erevan
Armeniaca : tasks and perspectives Stempel Reinhard
Phonologie historique de l’arménien : considérations méthodologiques
Ten Kate Albert, Bergen op Zoom
L’apport du Knik’ Hawatoy, Sceau de la foi, à la tradition textuelle de
Grégoire de Nazianze
Ter Martirosov Felix, Erevan
Thomson Robert, Oxford
Basil of Caesarea’s Hexameron in Armenia
Uluhogian Gabriella, Bologne
Il catalogo dei manoscritti armeni conservati nelle biblioteche d’Italia:
risultati
Vanérian Mariam, Montpellier
Nersês Chenorhali en correspondance avec les Arméniens Vardanyan Edda,
Erevan
Le thème de la généalogie du Christ et la conception de la « royauté » dans
l’enluminure arménienne des XIIIe-XVe siècles
Vartazaryan Olga, Erevan
La figure de Philon d’Alexandrie dans la tradition arménienne
Van Lint Theo, Oxford
Grigor Tghay’s Rhymed Poems
Vaux Bert,
The Armenian Dialect of Artvin
Viredaz Rémy,
erēc’ : deux problèmes de phonétique historique
Weitenberg Jos, Leiden
Early Armenian dialect geographical distribution
Yevadian Maxime, Paris Le voyage de Mani en Arménie en 241/242 et
l’entrée de cette région dans la sphère d’influence manichéenne. 305, 306,
307, 311, 312, 314 et 315 : ces dates auxquelles Tiridate n’a pas pu se
convertir
Zekiyan Boghos, Venise
L’alphabet arménien : sa signification et ses fonctions théologique,
ethnoidéologique et de modèle culturel
Zeltsburg-Poghosian Noune, Bunde
The music of Armenian Church in Jerusalem : oral tradition in music records
http://aiea2008paris.free.fr/participants.htm
http://aiea2008paris.free.fr/
Agenda - Mission économique en Arménie du 8 au 15
septembre
Le collectif VAN diffuse le dossier d'inscription pour une mission
économique en Arménie du 8 au 15 septembre 2008 lancée GRANT
THORNTON, envoyé par le GIIA. Dans le prolongement des deux forums
franco arméniens que nous avons organisés à Paris le 17 juin dernier, et à
Marseille le 19 juin, en tant que partenaire de la CCIFA, nous avons le plaisir
de vous convier à participer à la :
Mission Economique
Que nous organisons en Arménie,
du lundi 8 au lundi 15 septembre 2008.
Poursuivant des objectifs concrets, pratiques, pour les entrepreneurs
français intéressés par un investissement en Arménie, le programme
provisoire de cette mission vous est proposé en annexe.
Sur un plan matériel, nous projetons de confier l’organisation du voyage et
de l’hébergement à l’agence Saberatours. Le budget approximatif à
prévoirest de l’ordre de 1 500 euros par personne, y compris les petitsdéjeuners. Les repas seront libres, en dehors d’une soirée prise en charge
par nos soins durant la mission.
A des fins d’organisation, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir
nous faire parvenir votre bulletin d’inscription avant le 18 juillet, (date de
rigueur, compte tenu du nombre de places, limité à 40 pour des raisons
d’efficacité). Nous transmettrons alors votre inscription à l’agence
Saberatours qui vous adressera directement vos titres de transport ainsi que
vos réservations hôtelières. Espérant vous compter au nombre des
participants à cette mission économique, et restant à votre disposition pour
tout renseignement complémentaire qui vous paraîtrait utile, nous vous
prions d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, nos salutations distinguées.
Armand Varjet, Paris
[email protected]
Armand Pinarbasi, Yerevan
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=19711
Agenda - Rencontre avec les Arméniens du monde
Les éditions SIGEST nous envoient ce message:
Chers Amis,
Nous sommes heureux de vous annoncer, en avant première, la sortie
prochaine du livre (prévu pour 8 septembre)
RENCONTRE AVEC LES ARMENIENS DU MONDE d'Alexis Gurdikyan
L'objectif principal de ce livre ?
Vous faire rencontrer la communauté arménienne, à travers une vingtaine
de pays, entre 2002 et 2008.
Inscrit dans le temps et dans l'espace, l'auteur mêle témoignages et repères
historiques sur la question de la diaspora arménienne, et de ses diverses
migrations au gré des siècles.
Cet ouvrage dynamique, interroge dans le présent un peuple de 3000 ans
qui demeure particulièrement mobile.
Il est une manière simple, instructive et agréable de découvrir les
Arméniens, une communauté relativement discrète en France,bien que forte
de 400 000 individus.
Ce livre ambitionne d'élargir le sens que l'on accorde communément aux
Arméniens ; lesquels savent s'exprimer autrement qu'au travers de la
gravité, de la sévérité, et de la tragédie qui les définit le plus souvent.
Ce recueil de témoignages contribue à dépasser l'image fatale du peuple
traumatisé et paralysé par son génocide, et à entrevoir plutôt celle d'une
communauté créative, adaptable, et intégrée avec succès la plupart du
temps dans les différents pays qui l'ont accueilli suite au dramede 1915. De
nombreuses photos illustrent le récit.
L'auteur, Alexis Gurdikyan, est né en 1974 dans la région parisienne.
Psychologue de formation, il exerce en tant qu'indépendant à Marseille.
Multipliant les voyages au long cours, Alexis Gurdikyan dispense également
des conférences dans le domaine de l'aventure et de l'alpinisme. Il est aussi
l'auteur du livre sorti en 2006 aux éditions Bartillat sous le titre : "40
Montagnes pour un Tour du Monde en solitaire".
Les souscriptions sont ouvertes exclusivement sur le site de l'éditeur SIGEST
Rencontre avec les Arméniens du Monde
http://editions.sigest.net/page000100e1.html#I00021aa6
Commandez votre exemplaire dès maintenant!
cordialement,
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST
http://editions.sigest.net/
Agenda-Parution du n°6 de la revue Europe&Orient
Revue Europe&Orient n°6
MAITRES ET VALETS
Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian
Titre : MAITRES ET VALETS
Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian
ISBN : 978-2-917329-03-0
Pages : 80
Format 21x29cm
Prix : 8 €
Editions Sigest
Europe&Orient n°6
http://editions.sigest.net/page000100ef.html
Le Collectif VAN vous invite à lire aussi ces deux articles de Lygeros
publiés dans le n°6 de la revue Europe&Orient.
Artsakh : une révolution humaine face à la barbarie
http://www.lygeros.org/Publications/Europe-Orient_N-6_1.jpg
Une forme de racisme larvé
http://www.lygeros.org/Publications/E&O_200808-1.jpg
Agenda - Qu'est-ce qu'un génocide ?
Rafaël Lemkin
Editeur : Editions du Rocher
ISBN : 978-2-268-06398-0
320 pages - Parution : 01/2008
Présentation par l'éditeur
Rafaël Lemkin (1900-1959), juriste polonais d'origine juive, a forgé le mot
«génocide », qui apparaît pour la première fois dans son ouvrage Axis Rule
in Occupied Europe, publié en 1944, un mot aujourd'hui entré dans le
langage courant.
Au terme d'une longue et minutieuse enquête sur les persécutions nazies au
moment même où elles se déroulaient et à l'issue d'un extraordinaire
parcours personnel, Lemkin répondait indirectement à Winston Churchill qui
avait parlé des « crimes sans nom » commis par les nazis.
Il poursuivait, par là, un combat engagé dès les années 1930 pour l'adoption
d'une législation internationale permettant de poursuivre les criminels de
guerre, les exterminateurs en masse, les coupables de génocide. La
réflexion et les combats de Lemkin ont inspiré et suscité la Convention sur le
génocide adoptée en 1948 - il y a soixante ans cette année - par les Nations
unies au moment même où leur Assemblée proclamait la Déclaration
universelle des droits de l'homme.
Justice doit être rendue à Rafaël Lemkin, trop méconnu en France. La
publication de ce livre, composé des neuf chapitres théoriques de Axis Rule
in Occupied Europe et du Crime de génocide (1946), est une incitation à
poursuivre sa réflexion à propos d'une question centrale de l'histoire du XXe
siècle et des prolongements qu'elle connaît de nos jours.
Par l'ampleur des questions abordées, le livre de Lemkin pénètre le coeur de
la politique nazie d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale ; il fait
légitimement figure de précurseur auprès de certains historiens tant son
tableau des multiples formes du pouvoir nazi sur l'Europe est riche et
complexe.
Préface de Jean-Louis Panné.
Lire dans nos Infos Collectif VAN:
Le nom du crime sans nom
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=20224
Agenda - Californie : Conférence sur les opportunités
d'Affaires en Arménie
Annonce en anglais d'une conférence en Californie sur les opportunités
d'Affaires en Arménie.
Dear Business Community,
With great excitement, on behalf of the Consulate General of the Republic of
Armenia in Los Angeles and the Armenian American Chamber of Commerce,
we invite you to participate in a conference emphasizing, “Doing Business
with Armenia,” which will be held on Tuesday, September 16 th, 2008 at
the World Trade Center in Long Beach, California. You will be updated on the
future developments regarding the event.
Please see attached invitation and agenda. To reserve your seat in this
result-oriented setting at no charge, please contact us ASAP.
We would greatly appreciate if you distribute the invitation and the agenda
to your members.
Best Wishes,
CG & AACC
TASK FORCE COMMITEE
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=19674
Agenda - Le Vanetsi - Une enfance arménienne
Victor Gardon
La trilogie de Victor Gardon : Le vert soleil de la vie, Le chevalier à
l’émeraude et L’apocalypse écarlate qui a été publiée entre 1959 et 1970 est
rééditée en un seul volume. Cette nouvelle édition, préfacée par Jean-Marie
Carzou, et avec un avant-propos de la petite-fille de Gardon, réintègre des
passages censurés à l’époque. Ces romans étaient en effet les premiers à
évoquer, par le biais de l’histoire d’une famille arménienne de l’Empire
ottoman, le sujet encore tabou du génocide perpétré en 1915 par le
gouvernement Jeune-Turc. C’est une trilogie passionnante pour se plonger
dans la vie d’un enfant du XXe siècle : ce jeune Arménien, ce Vanetsi
(originaire de Van, Turquie) a traversé son temps, tour à tour victime de
l’oppression turque et acteur de la résistance contre les Nazis.
Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée, saluée en son
temps par le Général de Gaulle, Raymond Aron et André Malraux, incite
avant tout à la réflexion et se veut un appel à la conscience des hommes : «
ceux qui ont vécu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux »
(Raymond Aron).
Victor Gardon est un Arménien originaire de la ville de Van (Turquie) où il
naît le 25 mai 1903. Rescapé du génocide qui, de 1915 à 1917 cause
l’extermination de 1 500 000 Arméniens, Victor Gardon s’exile et arrive à
Paris le 1er janvier 1923. Il y travaille à la délégation diplomatique
arménienne avant de réussir brillamment des études d’agriculture, de
philosophie et d’ingénieur. Celui qui s’appelle encore Vahram Gakavian
exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux
arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse
son seul roman en arménien : Grains d’acier (1929) dont la couverture est
l’œuvre de son ami le peintre Carzou.
En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril
1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d’où il s’évade en 1942
pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison
Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende.
Il devient Chef de l’État-major de liaison pour les ressortissants soviétiques.
Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d’Honneur.
En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la
légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon. Il se met à l’écriture
pour témoigner - en français - de sa vie prodigieuse et mouvementée : en
1959 son 1er roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la
critique littéraire. Il est suivi du Chevalier à l’Emeraude (Stock), en 1961 et
de l’Apocalypse écarlate (Calmann-Levy) en 1970. En 1963, Victor Gardon
adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En
avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du
roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée sur France 3 (ORTF).
Victor Gardon est pressenti pour le Goncourt en 1959, ainsi que pour le Prix
Charles Veillon (Suisse). Le chevalier à l’Émeraude fait partie de la sélection
du Prix Femina en 1961.
Victor Gardon décède à Paris en janvier 1973.
http://www.editionsstock.fr/stock/CtlPrincipal?controlerCode=CtlRecherche&requestCode=recher
cherArticles&auteur=Victor%20Gardon
Agenda - Arménie: colloque sur la sécurité juridique
des investissements
Le conseil National du Barreau (parlement des avocats français) organise un
colloque en Arménie les 2,3 et 4 octobre prochain sur la sécurité juridique
des investissements en Arménie.
Vous trouverez ci joint le programme et le formulaire d'inscription à ces 3
jours de conférences et débats importants pour le renforcement du droit
commercial en Arménie.
Pour toute précision contacter :
Alexandre COUYOUMDJIAN
Avocat au Barreau de Paris'COUYOUMADJIAN Alexandre'
Président de l'AFAJA
22 Avenue de Friedland
75008 Paris
Tel: 01.45.63.43.95
Fax: 01.45.92.28.09.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=19767
Agenda - La présidence du Prix Charles Aznavour 2008
Le Festival National du Livre Arménien 2008 se déroulera dans les salons de
l'Hôtel Sofitel Vieux Port de Marseille le Samedi 13 décembre.
Organisé par l'association Terre d'Arménie et Richard Findykian Consultant,
ce festival qui réunira les auteurs d'ouvrages ayant un lien avec l'Arménie
décemera pour la seconde fois en France le Prix Charles Aznavour.
A cette occasion, S.E. Henri Cuny, ex-ambassadeur de France en Arménie,
présentera son dernier essai "L'âme d'un peuple".
Voir le pdf:
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=16953
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui
traitent l’information.
Quelques adresses et tél. :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi euxmêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources
puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des
idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en
distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le
01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le
monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de
la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de
chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A
découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme
Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin
présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à
l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser
vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la
participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur
les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis
les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs,
politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin
agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton
débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux.
Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste
et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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