A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 10 Septembre 2008 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org GENOCIDE ARMENIEN/USA Noyan Tapan - Edition en français du 4 Septembre 2008 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 4 Septembre 2008. Le vice-président nommé réitère son soutien aux Arméniens lors de la Convention démocrate De Harut Sassounian Publié par The California Courier Éditorial de Sassounian du 04 Septembre 2008 Télécharger le pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21354 GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE Génocide arménien : Nicolas Sarkozy s'engage en faveur de la loi pénalisant le négationnisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la déclaration de Nicolas Sarkozy paru le 25 avril 2007. Retour sur la déclaration du candidat Sarkozy en avril 2007. A relire et à méditer. Avant la commémoration du génocide arménien, je souhaitais vous adresser un message très personnel d'amitié et de soutien. L'Arménie réveille le sentiment d'amitié et d'émotion envers votre peuple qui a trop souffert du négationnisme durant son histoire. Le nom d'Arménien évoque le courage face à l'indicible barbarie. Vos aïeux ont été victimes d'un génocide inqualifiable, insupportable et parfaitement inimaginable. Les massacres d'Erzeroum, de Sassoun ou encore de Zeitoun, autant de noms qui blessent votre mémoire. Vos aïeux ont pris le chemin de l'exil, souvent avec pour seul bagage leur détermination. Beaucoup se sont tournés vers la France et ont espéré trouver chez nous une nouvelle vie. Ils ont trouvé une alliée pour dénoncer ces massacres et pour que jamais personne n'oublie, Je n'ai pas vécu votre drame. Mais, comme vous je suis le descendant d'une famille fière de ses origines, de sa terre. Et vous aussi, vous êtes dans votre grande majorité des exemples de l'ascenseur social, des exemples de réussite, une réussite que vous devez d'abord à votre volonté. Je souhaite que la France retrouve cette ambition de la réussite par l'effort, la fierté des grandes civilisations que ne faiblissent devant aucune barbarie. Certains ont sacrifié leur vie pour lutter contre la barbarie nazie. La France se grandit en en défendant votre mémoire. La France a pleinement reconnu le génocide arménien. Elle l'a reconnu par la loi et notre loi s'impose à tous. La France condamne toute provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale. Jo partage pleinement votre volonté que la France s'oppose au négationnisme d'État, à une propagande qui vous meurtrit, une propagande indigne. Et la France doit non seulement condamner le négationnisme par la loi, mais ne jamais accepter une quelconque propagande d'État. C'est au Parlement, aux représentants de la Nation, de donner à notre pays ses lois. Il lui appartient de tracer la frontière entre l'acceptable et l'inacceptable. Et il peut, à ce titre décider que la négation du génocide est un acte qui franchit cette frontière. Au-delà de l'insulte à la mémoire des victimes et à leurs descendants, la négation porte atteinte à l'ensemble de la société. La liberté d'expression, ce n'est pas celle de manipuler l'histoire ni celle de nier les évidences historiques. Je suis pour la liberté d'expression individuelle, pour la liberté de pensée des historiens et chercheurs, même si la réalité du génocide est indéniable. Par contre, je n'accepte pas que les Arméniens de France soient menacés ou empêcher de dénoncer le négationnisme en France. Vous êtes libres et vous devez rester libres d'organiser en France des manifestations, des commémorations, des expositions pour dénoncer ce massacre. Le travail de mémoire d'un peuple est un exercice qui doit réconcilier un peuple avec son passé, un exercice qui d'affronter des heures noires de son histoire. Au-delà de la loi, j'ai proposé que le Parlement puisse à l'avenir adopter des « résolutions », c'est-à-dire des engagements au-delà des partis. Nous sommes une République où la dignité des Arméniens, leur mémoire, doit être respectée. Et il appartient à l'État de ne céder à aucune pression. La reconnaissance du génocide arménien doit-elle constituer une condition à l'entrée de la Turquie dans l'Union ? Je veux vous dire la vérité ; Je suis oppos6 à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Et il faut être cohérent. On ne peut pas vouloir dénoncer la négation du génocide arménien d'un côté sans poser cette question à la Turquie de l'autre. Je suis attaché à un projet, qui est celui des pères fondateurs de l'Europe, celui d'une Europe politique forte et intégrée, Je ne veux pas renoncer à ce projet quelles que soient les difficultés actuelles. En trois ans, entre 2004 et 2001, l'Union sera passée de 15 à 21 États membres : il n'est que temps de poser franchement la question de la capacité d'absorption de l'Union et de ce que nous voulons faire ensemble. Je veux dire une chose simple : l'adhésion d'un nouveau membre est d'abord une décision que l'Union prend elle-même, en fonction de ses propres objectifs, dans la limite de ses possibilités et de ce que ses peuples consentent, avant d'être une décision relevant de la politique extérieure de l'Union et de son souci d'encourager les réformes chez autrui. S'agissant de la question de la Turquie, je n'expliquerai pas aux petits écoliers français que les frontières de l'Europe, se sont l'Irak et la Syrie. Si l'on considère que la Turquie est européenne, il faudra alors penser également au Liban, à Israël ou au Maghreb, sans parler de l'Ukraine. Si elle veut rassurer et non inquiéter, l'Europe doit avoir des frontières claires. Nous devons approfondir nos liens avec la Turquie. Mais, cela ne conduit pas à l'adhésion pleine et entière. Il est urgent de définir le statut de « partenaire privilégié ». Enfin, j'ai demandé la suspension des négociations tant que ce pays n'aura pas ratifié et véritablement mis en oeuvre, de bonne foi, le protocole d'Ankara, c'est-à-dire tant qu'il n'aura pas pleinement reconnu Chypre, qui est un État-membre de l'U.E. Arméniens de France, vous êtes des traits d'union entre notre pays commun, la France, votre terre d'adoption, et le Caucase de vos ancêtres. La Genèse raconte que l'arche de Noé se serait posée, après le déluge, au sommet du Mont Ararat. Vous avez survécu aux pires cataclysmes. Vous devez garder cette force vitale qui est la vôtre et qui donne à la France un supplément d'âme. Si je suis élu, je m'emploierai à promouvoir, les relations entre l'Arménie et la France dans tous les domaines. Je m'engagerai aussi dans la recherche d'une solution aux conflits dans le Caucase. Je m'attacherai enfin à lutter, en France, contre toute approche négationniste à l'égard du génocide arménien. Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de ma considération distinguée. Nicolas SARKOZY à Monsieur Alexis GOVCIYAN Président du CCAF http://cause-armenienne.skyrock.com/844840273-Genocide-armenienNicolas-Sarkozy-s-engage-en-faveur-de-la-loi.html GENOCIDE ARMENIEN Génocide des Arméniens : Bernd Neumann à Potsdam mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews Le Ministre adjoint et Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux médias, Bernd Neumann en conclusion de son voyage culturel à travers l’Allemagne a visité mardi 9 septembre 2008 la Maison Lepsius à Potsdam. Lors de sa visite de la maison Lepsius, l’ancienne demeure du pasteur protestant Johannes Lepsius le ministre d’Etat a fait un point sur l’état du mémorial qui doit être construit à la mémoire du génocide des Arméniens de 1915 : « Il est temps de commémorer l’histoire douloureuse des Arméniens tués pendant les années de guerre en 1915 et 1916 et pour laquelle Johannes Lepsius s’est employé de manière exemplaire et engagée ». Des moyens supplémentaires seront rajoutés à partir du budget du ministère d’état à la culture (Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien, BKM) pour le mémorial qui est financé en commun par l’Union fédérale, le land du Brandebourg et la ville de Potsdam. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44592 ARMENIE/TURQUIE Gül : "comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans notre région" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Flash Info Collectif VAN : L'actuel président de la République turque Abdullah Gül, attendu aujourd’hui pour une visite historique en Arménie, avait tenu, alors qu'il était député d'un parti islamiste extrémiste en 1993* des propos révélateurs peut-être de sa pensée profonde. M. Gül s'en était alors pris au gouvernement turc de l'époque qui avait invité le chef d'Etat arménien à assister aux obsèques du président Turgut Özal, en ces termes : "Comment avez vous eu l'audace de serrer la main d'un président arménien dont le pays a envahi le territoire de l'Azerbaïdjan (...) Tout comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans notre région", avait-il martelé du haut de la tribune du Parlement, selon le journal Vatan. *Nota Collectif VAN : l'AKP dont Abdullah Gül est membre, est un parti islamiste, voulant apparaître comme modéré, alors que ces principaux acteurs sont issus du parti islamiste extrémiste, Parti de la Prospérité (Refah Partisi) de Necmettin Erbakan auquel font référence ces lignes. Lire dans nos News: Arménie: le chef de l'opposition turque ironise sur la visite de Gül http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21282 "Pas de futur sur la base d'un passé nié" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eva Soto a interviewé longuement Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN, sur Judaïques FM dimanche 7 septembre à 10h05 au sujet de la visite du chef de l'Etat turc, Abdullah Gül en Arménie. La représentante du Collectif VAN a noté qu'il était positif qu'un dialogue soit amorcé si celui-ci était sincère mais a fait remarquer que Levon Ter Pétrossian n'avait, à l'époque, rien obtenu en échange de ses tentatives d'ouverture. "Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé nié" a-t-elle déclaré. Le Collectif VAN vous soumet cette interview. Eva Soto a interviewé longuement Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN, sur Judaïques FM dimanche 7 septembre à 10h05 au sujet de la visite du chef de l'Etat turc, Abdullah Gül en Arménie. La représentante du Collectif VAN a souligné que, s'il s'agissait bien de la pemière visite d'un chef d'Etat turc en Arménie, les deux précédents présidents arméniens avaient eux, été 4 fois en Turquie depuis 1991. Qu'il était à remarquer que c'était la victime qui tendait la main et non l'agresseur séculaire. Elle a rappelé les propos de Turgut Ozal qualifiant l'Arménie d'"épine maudite" (dans le pied de la Turquie) et ceux d'Abdullah Gül affirmant : "comme Israël, l'Arménie est un iceberg dans notre région" et s'est interrogée sur les véritables pensées profondes de la Turquie. Séta Papazian a rappelé que les tentatives de dialogue entre la Turquie et l'Arménie ont été jusqu'à présent inévitablement utilisées par Ankara comme arguments vis à vis des partenaires européens et américains pour justifier l'arrêt de toute reconnaissance du génocide arménien "puisque les deux parties dialoguent". A une question d'Eva Soto demandant quels étaient les sentiments du peuple arménien vis à vis de ces initiatives, après avoir souligné le scepticisme prudent d'une grande partie des Arméniens, Séta Papazian a précisé que trois banderoles significatives avaient été déployées dans le stade de football malgré les fouilles très strictes : "Reconnaissance, Réparation, Restitution". La représentante du Collectif VAN a noté qu'il était positif qu'un dialogue soit amorcé si celui-ci était sincère mais a fait remarquer que Levon Ter Pétrossian n'avait, à l'époque, rien obtenu en échange de ses tentatives d'ouverture. "Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé nié" a-t-elle déclaré. La représentante du Collectif VAN a mis en évidence la différence de forces en présence entre d'une part une Turquie qui menait un négationnisme d'Etat hyper-agressif au plan diplomatique, économique, maniant boycott et chantages commerciaux pour bloquer les reconnaissances internationales du génocide arménien et une petite Arménie, enclavée, étranglée par le blocus turc depuis 1993 et l'Azerbaïdjan de l'autre, sans compter la Géorgie qui mène une politique discriminatoire vis à vis de sa minorité arménienne : Erevan dispose donc de peu de marges de manoeuvres pour négocier. Séta Papazian est revenue sur l'aspect non-négociable de la reconnaissance du génocide arménien et a précisé que si l'Arménie se voyait contrainte d'abandonner ce terrain, la diaspora issue des rescapés du génocide arménien, continuerait son combat. Elle a donné rendez-vous aux auditeurs sur http://www.collectifvan.org. Arménie/Turquie : l’heure du rachat ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le quotidien d’Arménie AZG a publié le 5 septembre, un article percutant qui analyse sobrement la première visite d’un président turc en Arménie et en tire les conclusions qui s’imposent. Le Collectif VAN/Antenne d’Erevan vous en propose la traduction. Arménie/Turquie: une occasion historique pour se racheter 5 sept 2008 AZG Sans tenir compte de son contenu et de ses conséquences possibles ou impossibles, la visite du Président turc Abdullah Gül à Erevan sera historique. Aucun dirigeant de la république turque n'a jamais visité ni la Première, ni la Deuxième (Soviétique), ni la Troisième République d'Arménie. Aucun sultan ou pacha de l'Empire ottoman ne s'est jamais rendu en Arménie orientale. Au contraire, la Turquie, particulièrement durant la période de la Première République de l'Arménie, a envoyé ses armées pour ruiner, conquérir et imposer des ultimatums. Et maintenant… Le football et le sport en général créent une atmosphère trop spéciale pour ne pas éclairer de manière artificielle de tels faits historiques et politiques. Une telle occasion, même si elle ne se concrétise pas, n’engage en rien ni l'invité ni bien sûr, l'hôte. "Nous sommes allés soutenir nos sportifs". Et voilà. Dans ce cas, envoyer en retour une invitation à l'hôte (dans ce cas, le Président arménien Serge Sarkisian) serait suffisant. Cependant, dans ce cas, football et sport ne peuvent devenir un breuvage magique pour oublier la politique de la Turquie contre l'Arménie pendant les 17 dernières années. La Turquie a au moins des dettes protocolaires envers l’Arménie. Les deux premiers présidents de la République d'Arménie se sont rendus 4 fois en Turquie à différentes occasions. Cette démarche des présidents arméniens a prouvé que ce n'est pas l'Arménie qui souffre de complexes. Le lourd fardeau du génocide, le blocus permanent, l'expression de l'exprésident turc Turgut Ozal parlant de l’« épine maudite » au sujet de l'Arménie, et même le désir turc de bombarder l'Arménie en 1993, n'ont pas empêché les leaders arméniens d'exprimer leur volonté d'établir des relations normales avec la Turquie. Ankara a toujours fait semblant d'être sourde et aveugle à l'initiative arménienne et elle est devenue volontairement la prisonnière de Bakou. Bien sûr, le président Gül ne se rend pas à Erevan pour payer les dettes de son pays. La situation a changé dans la région et Ankara est tenue à l’écart du processus qui se déroule dans le Caucase. Il est nécessaire pour la Turquie de prendre une certaine initiative et de devenir de nouveau importante. Et, pour la Turquie, la meilleure scène pour jouer ce rôle constructif, c’est le stade « Hrazdan » d’Erévan. La Turquie a fait beaucoup d'investissements en Azerbaidjan et en Géorgie, et aujourd'hui ils sont en danger. La Turquie pourra sauver ses investissements grâce à la plateforme de sécurité et de collaboration au Caucase. Il est à noter que cette initiative, avec ses points vulnérables et ses incohérences, ne pourra engendrer de changement positif si elle n’implique pas d’assumer les responsabilités pour les crimes du passé et une progression tangible pour réparer le mal. La Turquie aura-t-elle la volonté politique pour parachever ses initiatives ? Cette question trouvera une réponse très bientôt. Par H. Avedikian Traduction Collectif VAN - 06 septembre 2008 - 12:15 http://www.collectifvan.org http://www.azg.am/AR/2008090501 Match Arménie/Turquie : « Reconnaissance, Réparation, Restitution Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN/Antenne d'Erevan vous présente le compte-rendu du match historique Arménie/Turquie, qui s'est déroulé le 6 septembre à Erevan. Dans les tribunes d'honneur, les deux présidents arménien et turc se sourient amicalement... malgré la présence dans les gradins de trois immenses banderoles qui étalent en lettres rouges leurs revendications : « Reconnaissance, Réparation, Restitution »... Tout un programme. Match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 Stade « Hrazdan » d'Erevan : le match commence à 21h heure d'Erevan dans une atmosphère festive. Les supporters arméniens occupent essentiellement les tribunes principales. Quelques rares supporters turcs agitent leur drapeau. Pour la première fois dans l'histoire, l'équipe de football de Turquie et le président turc se sont donc rendus en Arménie. Cette visite historique inaugure-telle de nouvelles relations entre les deux pays ? La plus élémentaire prudence est de mise avant d’établir de tels pronostics. Une seule chose est sûre : ce 6 septembre 2008, les Arméniens du monde entier ont les yeux fixés sur Erevan… Précédés des drapeaux des deux pays, les joueurs des deux équipes font leur entrée dans le stade. Après les hymnes nationaux des deux pays (celui de la Turquie est légèrement sifflé), le match commence. Les deux présidents, Gül et Sarkissian, accompagnés des ministres turc et arménien des Affaires étrangères, saluent les supporters, protégés par des vitres pareballes… La délégation turque, composée de 115 personnes, comprend un grand nombre de journalistes venus commenter la rencontre pour les turcophones. Le président nouvellement élu de la fédération turque de football a également fait le déplacement à Erevan. L'entraîneur Fatih Terim déclare : « Cette rencontre sera un pas en avant dans le règlement des relations entre nos deux pays. Nous ne voulons plus continuer nos relations dans une atmosphère de peur et de haine ». Fatih Terim loue, lors de la conférence de presse, le niveau des footballeurs arméniens mais ajoute que les Turcs sont venus en Arménie pour gagner. L'équipe d'Arménie étrenne une nouvelle tenue mais malgré les commentaires du journaliste « espérons que cela leur portera chance », les joueurs arméniens ne parviennent pas à marquer de buts. Ceci ne contribue pas à détendre l'atmosphère : tout le monde est tendu. Les supporters encouragent les joueurs par des applaudissements, sifflements et scandent « Hayer » (« Arméniens ») et « Hayasdan » (« Arménie »). Les présidents turc et arménien assis côte à côte, suivent attentivement ce match historique, mais non décisif malgré tout. A la fin de la première partie, les joueurs n'ont toujours pas marqué de buts, les deux présidents arménien et turc se sourient amicalement… malgré… la présence dans les gradins de trois immenses banderoles (curieusement, elles ne sont pas filmées par la télévision arménienne). Elles étalent en lettres rouges leurs revendications : « Reconnaissance, Réparation, Restitution ». Le tout en anglais. Les Turcs marquent un premier but dès le début de la deuxième mi-temps. Ils sont très actifs et souples, tandis que les Arméniens accumulent les erreurs. Peu après, les joueurs turcs marquent un deuxième but. Joie chez les footballeurs et supporters turcs, tristesse et amertume dans les rangs arméniens. Le président arménien félicite son homologue turc. Le président Gül salue la foule en souriant et quitte le stade pour aller à l'aéroport. Comme prévu, le président turc retourne en Turquie tout de suite après le match. Compte-rendu : Antenne Erevan du Collectif VAN - 10 septembre 2008 07:38 - http://www.collectifvan.org Un match de foot pour un nouveau terrain politique Mercredi 10 septembre 2008 Par Asia Shihab, envoyée spéciale à Erevan Le 6 septembre, le président turc a effectué une visite historique en Arménie à l'occasion d'un match de football. Dans le stade, certains en ont profité pour réclamer la réouverture de la frontière entre la Turquie et l'Arménie. Samedi 6 septembre, une soirée historique pour l'Arménie qui -à l'occasion d'un match de football- a accueilli pour la première fois un président turc. Dans le stade, certains en ont profité pour réclamer la réouverture de la frontière entre la Turquie et l'Arménie, car celle-ci est fermée depuis plus de 15 ans. Après l'annonce du match, les Arméniens avaient espéré que la liaison ferroviaire entre les deux pays fonctionnerait enfin. La petite gare a même été repeinte pour l'occasion. Mais le train censé amener des supporters n'est jamais venu. L'Arménie est tombée très bas après la chute de l'URSS, et quand la Turquie a décidé de boucler sa frontière par solidarité avec l'Azerbaïdjan alors en guerre contre les Arméniens, la population a été asphyxiée. Avant, Gamlet était technicien dans une université. Aujourd'hui il travaille comme chauffeur pour nourrir sa famille. Il souhaite un rapprochement avec le voisin turc, malgré le refus d'Ankara de reconnaître le génocide arménien. Frères ennemis Un avis souvent partagé. Les Arméniens -acculés par les difficultés quotidiennes- ne veulent plus entendre parler de politique. L'Arménie veut surtout regarder l'avenir et aujourd'hui des signes d'amélioration sont visibles. Depuis 10 ans, services et commerces se sont développés. Mais le taux de pauvreté est encore important et le salaire moyen ne dépasse pas les 30 dollars. Beaucoup d'hommes sont obligés de quitter le pays pour travailler a l'étranger et envoyer de l'argent à leur famille. Si beaucoup d'Arméniens ont de la rancœur, la majorité veut surtout du changement. Et espère que le chemin de fer, abandonné au bétail et à la mauvaise herbe, reprendra bientôt du service. Pour que les relations avec les frères ennemis se normalisent. http://www.france24.com/fr/20080910-reportages-armenie-turquiegenocide-normalisation-frontiere-diplomatie-football Match diplomatique : Turquie et Arménie ex aequo Article publié le 07/09/2008 Dernière mise à jour le 07/09/2008 à 08:48 TU La politique était bien au menu de ce match à haut risque entre l’Arménie et la Turquie. Un match comptant pour la qualification au Mondial 2010. L’équipe turque l’a emporté 2 à 0 sur l'Arménie. Mais la rencontre a surtout été l'occasion d'une première prise de contact entre deux états, sans relations diplomatiques, mais ouverts à la reprise d'un dialogue. Le président Abdullah Gül a invité son homologue arménien, Serge Sarkissian, à assister en octobre 2009 au match retour en Turquie. Avec notre correspondante à Erevan, Laurence Ritter Drapeau arménien sur les épaules, Goriun parle sans hésitation. Pour lui, les choses sont claires : « Sur un plan politique, disons que c’est un premier pas… mais n’oublions pas notre grande douleur, n’oublions pas non plus que finalement, le premier pas vient de nous ». A la recherche de leurs places, des supporters turcs égarés expliquent que pour eux, seule compte l’amitié entre les deux pays. Tigran, la quarantaine, se cantonne à quelques mots convenus : il n’est là que pour le football. L’hymne arménien est chanté par tous les supporters du stade - mais les tribunes sont loin d'être toutes occupées. Le moindre mouvement d’un joueur arménien vers le camp turc est encouragé par des hurlements. Mais rien n’y fait. La Turquie, au cours de la deuxième mitemps, marque deux buts. Zéro pour l'Arménie. Reconnaissance, réparation, restitution Lors du coup d’envoi à 21 heures, les bannières, pourtant interdites, ont bien été dépliées, chacune faisant directement référence au génocide. « Réparation » sur l’une, « Reconnaissance » sur l’autre et « Restitution » sur une troisième : le tryptique de ce que souhaient les Arméniens. Le génocide est là, bien présent, au milieu des gradins. Personne n’attendait vraiment qu’Abdullah Gül aille s’agenouiller au mémorial du génocide, qui, ironie de l'histoire, domine le stade. Pas plus qu’on ne pronostiquait de déclarations fracassantes du coté arménien sur une solution au Karabagh. Le football comme prétexte Entre les deux pays, le chemin à accomplir reste très long. Pour Varoujan, un Arménien du Liban qui vit entre la France et l’Arménie, « ce match est une sorte de geste de bonne volonté. Le football est devenu un prétexte, et tout ce qu’on peut dire, c’est que le président Sarkissian a eu le courage de lancer cette invitation au président Gül pour assister à la rencontre, et que le président Gül a eu le courage de l’accepter ». Un de ses collègues, lui aussi du Liban, est beaucoup plus nuancé : pour lui, à travers cette visite, c’est plus la Turquie que l’Arménie qui a marqué un point diplomatique. Coté ministère des Affaires étrangères arménien, un officiel estime, en apparté, que cette rencontre « ouvre la possibilité de dialoguer sur la possibilité d'ouvrir des relations diplomatiques entre les deux pays ». Elles sont, aujourd'hui, inexistantes. La discorde : Le Karabagh, le génocide Plus concrètement, derrière la ferveur patriotique, une idée fixe revient: celle de l'ouverture de la frontière commune. Voulue par beaucoup, coté arménien comme turc, décriée par d'autres - certains estiment que les Arméniens ne seraient « pas économiquement prêts ». Coté turc, on objecte le non règlement du conflit du Karabagh entre l'Arménie et l'Azerbaidjan, dans lequel Ankara soutient Bakou. Cette question là semble la plus urgente. La plus lourde est celle de la mémoire arménienne face au génocide. Les modalités d'un rapprochement diplomatique entre les deux pays restent inconnues, tant dans ses modalités politiques qu’au niveau des relations entre des populations qui n’ont plus aucun lien depuis bientôt cent ans. Un stade loin d’être comble Si l’on s’avisait de sortir, à la mi-temps, du stade Hrzadan, rénové et pouvant accueillir 52 000 spectateurs, on pouvait voir, tassés contre les grilles ou perchés sur une petite colline qui surplombe le stade, des centaines de jeunes, tentant malgré tout de suivre le match en direct plutôt que devant la télévision. Raison possible : le prix des places. De 3 000 à 10 000 Drams (près de 6 euros à 21 euros). Un tarif élevé dans un pays qui reste pauvre. Par ailleurs, de service de sécurité était drastique : axes menant au stade bouclés dès 19h30, accès possible uniquement aux piétons, fouille à l’entrée des grilles principales, nouvelle fouille au moment d’accéder aux tribunes, confiscation de tout projectile potentiel, à commencer par les bouteilles d’eau en plastique. Le mot d’ordre était clair coté arménien : éviter tout risque de dérapage, audelà des huées, et toute provocation pour ce match à haute teneur diplomatico-sportive. Bilan du match Arménie - Turquie « Au moment du coup d'envoi et bien qu'elles aient été théoriquement interdites les banderoles ont été dépliées sur le stade ; chaque mentions visant à rappeler le génocide arménien toujours nié par la Turquie.» http://www.rfi.fr/actufr/articles/105/article_72051.asp Visite historique du président turc en Arménie venu chercher l'apaisement Il y a 1 jour EREVAN (AFP) — Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sarkissian ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les relations après des années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de la première visite d'un chef d'Etat turc en Arménie. Le président Gül a déclaré samedi à son retour d'Arménie que sa visite historique dans ce pays avait été productif et lui avait donné de l'espoir pour l'avenir des deux pays voisins à la longue histoire pleine d'acrimonie. "Je pense que ma visite a été fructueuse et porteuse d'espoir pour l'avenir", a déclaré lors d'une conférence de presse le président turc à son retour d'Erevan où il a rencontré son homologue arménien, Serge Sarkissian. "Je suis heureux de voir que nous sommes d'accord avec la partie arménienne sur la nécessité d'un dialogue pour faire tomber les obstacles afin d'améliorer les relations bilatérales", a-t-il ajouté. M. Gül a quitté Erevan peu avant minuit (19H00 GMT) après une visite de quelques heures émaillée de manifestations de nationalistes exigeant une reconnaissance du "génocide arménien" qui remonte à l'empire ottoman au début du XXe siècle. "Nous avons la volonté politique de résoudre les différends entre la Turquie et l'Arménie. J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations", a affirmé M. Gül à Erevan, repris ensuite quasiment dans les mêmes termes par M. Sarkissian. "Nous avons échangé sur la façon de favoriser la stabilité et la coopération dans le Caucase", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune avec son homologue arménien. Le Caucase, une région riche en hydrocarbures et l'un des enjeux majeurs de la course mondiale aux ressources énergétiques, est en proie à de graves tensions notamment après l'entrée des troupes russes en Géorgie début août. Ce conflit a donné lieu samedi à une nouvelle passe d'armes entre Moscou et Washington qui s'accusent mutuellement d'alimenter les tensions dans la région pour leurs propres intérêts stratégiques et économiques. Cette crise a poussé Ankara à revoir sa politique dans le Caucase, favorisant le réchauffement des relations turco-arméniennes, avait déclaré vendredi soir le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan. "Quand on regarde une carte du Caucase, on voit l'Arménie", avait-il reconnu. Signe d'un réchauffement diplomatique entre Ankara et Erevan, M. Sarkissian a annoncé que M. Gül l'avait invité en Turquie à l'occasion du match retour Turquie-Arménie de qualification pour le mondial 2010 de football. M. Sarkissian avait invité son homologue à l'occasion du match aller auquel les deux dirigeants ont assisté ensemble samedi soir, remporté 2 à 0 par les Turcs. M. Gül est le premier président turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place dans la capitale arménienne à l'occasion de cette visite qui a été accompagnée toute la journée par des centaines de manifestants, à l'appel du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. "Reconnaissance", "arrêtez de nier le génocide", scandaient notamment les manifestants qui ont hué M. Gül à son arrivée à la présidence et ont formé une chaîne humaine aux abords de l'aéroport. Il ont aussi organisé une marche aux flambeaux devant le mémorial dédié au "génocide arménien". Les sifflets et les huées ont également retenti dans le stade dès l'arrivée de M. Gül qui s'est installé derrière les vitres blindées de la tribune présidentielle. La presse arménienne restait prudente sur l'issue de cette visite, les experts voyant un premier pas qui ne devait toutefois pas déboucher sur un rétablissement des relations diplomatiques dans un avenir proche. L'Arménie estime que les massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays, dont la France, mais catégoriquement rejetée par la Turquie. La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais, dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays. http://afp.google.com/article/ALeqM5huOP1GBK4jLE5RTBh3VBJmMFYqSA La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ? Publié le 05/09/2008 à 16:48 Reuters Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle. Un match de football prévu samedi au stade Hrazdan d'Erevan pourrait symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle. Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à l'occasion de ce match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue arménien. Cette visite revêt un caractère hautement symbolique pour des pays qui n'entretiennent pas de liens diplomatiques et dont les rapports sont viciés par le massacre de centaines de milliers d'Arméniens sous l'empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale. Ankara rejette à ce propos l'accusation de génocide. S'ils parviennent ensuite à une normalisation diplomatique, il peut en résulter un changement de taille pour la Turquie en tant que puissance régionale, pour les livraisons de pétrole et de gaz de la mer Caspienne ainsi que pour l'influence de l'Occident dans le Sud-Caucase, où la Russie a démontré sa force militaire le mois dernier en Géorgie. "La diplomatie du football deviendra une nouvelle expression dans le lexique de la communauté internationale" si, après le match de samedi, on constate un rapprochement bilatéral réel, a déclaré à Reuters Vardan Oskanian, exministre arménien des Affaires étrangères. La Turquie n'a jamais ouvert d'ambassade en Arménie et, en 1993, Ankara a fermé la frontière commune en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, son allié turcophone, qui dispute à l'Arménie le contrôle de la région du HautKarabakh. CORRIDOR ÉNERGÉTIQUE L'envoi de troupes russes début août en Géorgie, ex-république soviétique jouxtant l'Arménie et la Turquie, a persuadé nombre d'observateurs qu'il était temps qu'Erevan et Ankara mettent leurs divergences de côté. Les oléoducs et gazoducs reliant la Caspienne au littoral turc de la Méditerranée contournent l'Arménie par le nord en traversant la Géorgie. L'intervention russe ayant mis en évidence la vulnérabilité de cet itinéraire, l'Arménie pourrait fournir une voie de substitution attrayante. Les opérations militaires de Moscou, qui ont perturbé les pays voisins et suscité des condamnations occidentales, incitent la Turquie à briguer un rôle d'arbitre régional plus important. Mais cette ambition est contrariée par son absence de liens formels avec l'Arménie. "La crise de Géorgie a souligné l'importance des relations de bon voisinage dans cette région, en particulier des relations turco-arméniennes", note Olli Rehn, commissaire européen à l'Elargissement. En Turquie et en Arménie, tout le monde ne se réjouit pas de la visite d'Abdullah Gül, qui comportera un entretien et un repas avec le président Serj Sarksyan. Le principal parti d'opposition turc l'a exhorté à ne pas se rendre en Arménie. A Erevan, des militants nationalistes comptent se rendre à l'aéroport où il arrivera et au stade de football pour exiger qu'Ankara reconnaisse les massacres de 1915 comme un génocide. Les observateurs des deux pays espèrent que la visite du président turc sera suivie de négociations sérieuses. Pour Erevan, la réouverture d'une liaison ferroviaire turque avec l'Arménie constituerait un premier pas. Pour Ankara, ce serait un effort de modération de l'Arménie à son égard en ce qui concerne la question du génocide et une initiative sur le Haut-Karabakh. Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-diplomatie-du-football-prelude-aun-degel-turco-armenien/924/0/271806 Cengiz Aktar : « Les jeunes ne croient plus l'histoire que « rien n'est arrivé » » mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews Dans une interview à Bianet le Docteur Cengiz Akta, directeur du Centre pour l'Union européenne à l'Université de Bahcesehir, a déclaré voir beaucoup d'obstacles entre les deux états. Ce sera un processus très long, dit-il, mais « les peuples arméniens et turcs peuvent le faire. Ceux qui sont intéressés à ce processus ont besoin de créer plus d'occasions pour se rencontrer ». Le Docteur Cengiz Aktar décrit la visite du Président Abdullah Gül en Arménie comme un développement très important et historique. Cependant, il pense aussi qu'il y a d'autres obstacles qui auront besoin d'être surmonté pour que cette visite puisse apporter des résultats positifs. Selon Cengiz Aktar, la Turquie espère que ces petits pas finiront en fin de compte mettre fin à l'insistance de l'Arménie d'utiliser le mot génocide, mais c'est futile, parce que l'Arménie ne veut même pas discuter de cela au niveau des états. Un autre obstacle est le facteur azéri : « la Turquie cherche d'autres alternatives que la Russie pour l'énergie, mais l'Azerbaïdjan lie ses mains à cause du conflit du Karabag ». D'autre part, Cengiz Aktar pense que cette visite a donné une grande occasion pour beaucoup qui n'ont pas été en Arménie de voir comment elle se présente. « Ce sera un long processus, mais si ce problème est résolu, il le sera au niveau des peuples. Il sera résolu par une mise en accord entre les deux sociétés ». Pour cette raison, dit Cengiz Aktar, il est utile que ceux qui sont pour la normalisation des relations entre les sociétés puissent se rencontrer les uns avec les autres. Il pense que les activités culturelles et artistiques peuvent être capables de créer les moyens nécessaires pour des réunions. À la fin de la visite, les deux présidents, Abdullah Gül et Serge Sarkissian, ont déclaré qu'ils ne laisseraient pas la solution du problème entre les deux pays aux générations futures. Cengiz Aktar dit que cela serait déjà un miracle si la frontière entre les pays s'ouvre alors qu'elle est fermée depuis 1993 car beaucoup de choses changeront. Cependant, la mesure nécessaire doit être prise par la Turquie. Ce sera un pas principal, dit Cengiz Aktar, si le problème de la reconnaissance de la frontière entre les deux pays est résolu. Selon Cengiz Aktar les gens ont plus discuté de ce qui est arrivé en 1915 après le démarrage du processus de l'Union européenne et le meurtre de Hrant Dink. « Les jeunes ne croient plus l'histoire que « rien n'est arrivé » ». « L'hebdomadaire Arméno-turc Agos, le journal de feu Dink, a joué un rôle principal en cela. Ces jeunes qui peuvent poser des questions ont commencé à le faire. Cela peut dans le temps déboucher dans un mouvement de justice qui peut affecter les deux pays. La question réelle est la question du partage de la douleur ». http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44594 Une visite stratégique 09/09/2008 A l'occasion d'un match de qualifications pour la coupe du monde de football de 2010 en Afrique du Sud, Abdullah Gül est devenu le premier président turc à effectuer une visite en Arménie. Les deux pays n'entretiennent aucune relation diplomatique. Le quotidien To Ethnos soupçonne une pression américaine derrière la visite du président turc. "Gül ne s'est certainement pas rendu à Erevan pour résoudre la question du génocide arménien. ? D'un point de vue historique, l'Arménie est le pays le plus pro-russe du Caucase. ? Les relations avec Moscou sont les seules garanties de la survie de l'Arménie. ? L'armée russe ne dispose pas seulement de bases militaires en Arménie, mais également sur les frontières entre l'Arménie et la Turquie. ? Le plan américain pour le Caucase prévoit que la Géorgie, l'Azerbaïdjan et l'Arménie soient soumis à l'influence et à la souveraineté militaire de la Turquie. ? Puisque les Etats-Unis ne sont pas parvenus à renverser par un putsch le président pro-russe Serge Sarkissian juste après son élection fin février, ils essayent désormais d'appâter l'Arménie avec la Turquie." To Ethnos (Grèce) http://europe.courrierinternational.com/eurotopics/article.asp?langue=fr&pu blication=09/09/2008&cat=POLITIQUE&pi=1 Turquie : La TRT va émettre en arménien mercredi10 septembre 2008, par Stéphane/armenews La Télévision Radio Turque, ou TRT, a annoncé le lancement d’une coopération avec la chaine publique de télévision d’Arménie afin de promouvoir le dialogue entre les deux voisins. Après la visite historique du Président Abdullah Gül à Yerevan, le directeur général de la TRT, Ibrahim Sahin, a annoncé que la TRT pourrait commencer à émettre en arménien. Après le direct réussi samedi 6 septembre du match de football entre les équipes de football turque et arménienne la TRT a signé un protocole d’accord avec la chaine arménienne Arménie 1. « La Coopération se fera dans des formats qui amélioreront le dialogue, les programmes se concentreront sur l’Arménie et la Turquie, l’échange d’informations et d’expériences et d’autres questions » dit le document. Le protocole d’accord entre les deux chaines de télévision se transformera en un accord financier dans un proche avenir afin d’être capable de produire conjointement des programmes et des documentaires ». Ibrahim Sahin a mis en évidence les trois piliers principaux de la coopération - la coopération dans le management, étude de l’opinion publique et enseignement. Il a affirmé qu’un pont doit être construit entre deux pays avec l’aide des chaines d’état. En notant que la décision finale pour la radiodiffusion à plein temps dans des langues, comme le Kurde, l’arabe, le perse et l’anglais est en cours, Ibrahim Sahin a déclaré qu’une émission arménienne serait possible dans une seconde phase. Le site web de la TRT, qui fonctionne actuellement seulement en turc, sera transformé pour être accessible en 12 langues. Bien que l’arménien ne soit pas parmi les 12 langues proposées, une nouvelle page pourrait en fin de compte être ajoutée. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44589 Rencontre de ministres turc et arménien fin septembre à New York Les chefs de la diplomatie arménienne et turque, Edouard Nalbandian et Ali Babacan, se rencontreront fin septembre à New York, à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, a annoncé dimanche le ministère arménien des Affaires étrangères. "Les ministres se sont entendus sur une rencontre fin septembre à New York dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU", a précisé le service de presse du ministère dans un communiqué. La décision a été prise lors d'une rencontre des deux hommes samedi vers minuit à Erevan, à l'issue du match aller Turquie-Arménie de qualification pour le Mondial 2010 de football, selon le communiqué. "Les ministres arménien et turc ont exprimé leur volonté de normaliser les relations bilatérales. Ils ont souligné que toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour cela", a ajouté le service de presse. La presse turque de dimanche saluait la visite de M. Gül avec enthousiasme, tandis que la discrétion était de mise en Arménie, en l'absence de presse dominicale. La télévision ne faisait elle aucun commentaire. Le quotidien conservateur turc Zaman titrait sur une "nouvelle ère" dans les relations bilatérales et le journal populaire Milliyet se félicitait d'"un début plein d'espoir". En Europe, le président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy a salué "un geste courageux" des deux pays "alors que la région traverse une crise grave", faisant allusion aux tensions russo-américaines autour du conflit en Géorgie. Certains journaux estimaient que le sport avait permis de faire avancer la diplomatie, à l'image du quotidien italien La Repubblica, décrivant "un match qui a aplani la route vers la diplomatie et vers un rapprochement décisif entre Ankara et Erevan". Un avis partagé en Espagne par le quotidien El Pais, et le journal conservateur ABC pour lequel "la Turquie marque un but historique dans la +diplomatie du football+". Des analystes estimaient que cette visite ne suffirait pas à résoudre les problèmes aux racines profondes entre les deux pays, mais qu'elle permettrait toutefois d'accélérer les efforts de réconciliation. "Les pourparlers ont montré qu'il était indispensable de poursuivre les contacts", estimait dimanche l'analyste arménien Sergueï Charkariants. Attention, souligne toutefois l'analyste politique Cengiz Candar, de ne pas décevoir les espoirs de normalisation. "La déception sera grande si le rapprochement amorcé par le football n'est pas suivi par l'établissement de relations diplomatiques et l'ouverture des frontières", met-il en garde. (AFP, 7 sept 2008) http://www.info-turk.be/361.htm#Rencontre Simple coup d’envoi turco-arménien QUOTIDIEN : mardi 9 septembre 2008 Jules Boyadjian représentant de la Nouvelle Génération arménienne. En honorant l’invitation du président de la République d’Arménie, Abdullah Gül a donné une dimension politique à la rencontre de football de samedi comptant pour les qualifications du Mondial 2010. Une dimension politique à laquelle s’ajoute un caractère historique, c’est indéniable. Aucune rencontre de cette envergure entre les présidents turc et arménien n’avaient jamais eu lieu depuis l’indépendance de la République d’Arménie, en 1991. Cette visite du président turc, constitue-t-elle, pour autant, le gage d’une réconciliation à venir ? Rien n’est moins sûr. Par-delà ce réchauffement apparent et cette attraction surprenante entre les présidents Gül et Sarkissian, demeure la pesanteur d’un blocus économique imposé unilatéralement par la Turquie en 1993 et menaçant la pérennité de la jeune République d’Arménie. Et comment oublier ce négationnisme bientôt centenaire exporté partout où des voix s’élèvent pour faire reconnaître la réalité de 1915 ? Pourtant, tout le monde s’accorde sur la nécessité de trouver une résolution à la question arménienne entraînant une pacification des relations arménoturques. Alors que faire ? Du débat, des rencontres diplomatiques et la mise en œuvre d’un processus politique, le tout dans une optique humaniste et un cadre intergouvernemental avec comme base, la reconnaissance inconditionnée du génocide arménien de 1915. Un élément incontournable qui, s’il était éludé, signifierait indubitablement l’échec de ce processus. Il est question de fraternité, d’authentique réconciliation, elle ne peut donc se forger sur le déni d’un crime de génocide. Sans compter qu’il s’agirait alors de la victoire pure et simple d’un négationnisme, une éventualité qui ne saurait être acceptable ni acceptée par l’Etat arménien et sa diaspora. Une diaspora qui, constatant le peu d’allant des autorités turques à progresser sur cette question éminemment importante, reste dubitative à l’égard de ce rapprochement du 6 septembre. Pour éviter de réduire cette rencontre à une simple opération de communication, ou pis encore, à un signe contradictoire au regard de la situation politique actuelle, il faudra que les autorités turques aient un geste fort témoignant de leur sincérité. Depuis trop longtemps, les Arméniens ont eu à subir les effets de promesses déchues. Et les alternatives du président turc sont nombreuses : levée du blocus, suspension des pressions contre les Etats désireux de reconnaître le crime de 1915 (Etats-Unis, GrandeBretagne, Allemagne), ou bien purement et simplement, reconnaissance du génocide avec toutes les conséquences qui en résultent. Autant d’opportunités qu’il devra saisir, s’il veut donner de réelles perspectives d’avenir à cette rencontre politico-sportive. Ce processus nécessitera autant d’honnêteté que de courage. Il exigera également la participation des instances internationales, de l’Europe, de la France et de bien d’autres encore. Tout porte à croire que le moindre laxisme de leur part serait préjudiciable de même qu’un traitement strictement bilatéral de la question. Le pacifisme étant l’ultime objectif de ce processus, il ne saurait être mis en œuvre hors des limites du droit et requiert donc une médiation internationale. Des observateurs internationaux qui, outre leur allégeance à la fraternité, à l’humanisme et à la solidarité envers les peuples ébranlés, ont tout intérêt à une stabilité de la région. Nous avons vu, durant l’été, combien la poudrière du Caucase pouvait être nocive à l’équilibre du monde. Et dans ce carrefour des civilisations européennes, moyen-orientales et russes, force nous est de constater que les alliances, divergences et oppositions s’organisent autour de ce double blocus imposé par la Turquie et ses alliés azéris, sur la République d’Arménie. C’est pourquoi, nous devons attendre beaucoup plus qu’une simple entrevue diplomatique au détour d’une rencontre sportive. Tout en gardant en mémoire que la résolution de ce conflit par la voie de la démocratie, celle de la reconnaissance et de la réparation du génocide arménien, est fondamentale dans une perspective de paix et de prospérité mondiale. http://www.liberation.fr/rebonds/350821.FR.php La "diplomatie du football" rapproche la Turquie et l'Arménie LE MONDE | 08.09.08 | 08h52 • Mis à jour le 08.09.08 | 08h52 Erevan, envoyé spécial Un frisson, puis des sifflets, ont parcouru les travées du vieux stade Hrazdan d'Erevan, au moment de l'hymne national turc, juste avant le coup d'envoi. En levant la tête, on pouvait apercevoir, sur la colline voisine, la flèche noire du mémorial du génocide arménien, pointée vers le ciel. Quelques banderoles ont surgi dans le public, réclamant "reconnaissance" et "restitution". Une autre affiche, au milieu d'une poignée de supporteurs turcs, prônait la "fraternité sans frontières". Le passé douloureux partagé par l'Arménie et la Turquie a transformé un banal match de football, remporté par les Turcs 2-0, en événement historique, samedi soir 6 septembre, dans la capitale arménienne. Dans la tribune officielle, les présidents arménien et turc, Serge Sarkissian et Abdullah Gül, ont suivi la rencontre côte à côte, à l'abri derrière une épaisse vitre blindée. Le chef de l'Etat turc a accompli une visite éclair : à peine six heures. Le temps d'un match et d'une conversation d'une heure avec son homologue arménien. Une "première" prometteuse pour ces deux pays voisins qui n'entretiennent plus de relations officielles depuis quinze ans. Sur le chemin du retour, M. Gül s'est déclaré "heureux" de cette escapade arménienne. L'avion présidentiel a survolé la frontière commune, fermée par la Turquie depuis 1993, et les contreforts du mont Ararat, la montagne symbole de l'Arménie, aujourd'hui en territoire turc. Il a salué "le courage du président Sarkissian qui m'a invité" et estimé avoir "fait tomber un obstacle psychologique" en acceptant. "PREMIER PAS" La crise géorgienne a achevé de convaincre les deux chefs d'Etat de la nécessité de "normaliser les relations". La Turquie tente de convaincre ses voisins du Caucase, y compris la Russie, de créer une plate-forme de stabilité dans la région. Le "conflit gelé" entre l'Arménie, alliée de la Russie, et l'Azerbaïdjan, soutenu par Washington et puissamment réarmé grâce aux pétrodollars qui inondent le pays depuis trois ans, est sous surveillance. "Il faut faire preuve de réalisme", a résumé M. Gül. Sitôt après le match, les ministres des affaires étrangères, Ali Babacan et Edouard Nalbandian, ont inauguré une série de rencontres destinées à amorcer le dialogue. La deuxième entrevue est prévue aux Nations unies, à New York, fin septembre. Une manière d'officialiser des contacts pris depuis plusieurs mois à Istanbul. En Turquie, la presse s'est prise à rêver d'une ouverture rapide et la société civile, en dehors d'une frange nationaliste, soutient l'initiative. Les partis politiques sont plus timides. Ufuk Uras était le seul député turc à avoir fait le voyage. Leader d'un petit parti de gauche, il se dit "impressionné" et explique être venu par amitié pour Hrant Dink, le journaliste arménien tué en 2007 à Istanbul. "Il était de ceux qui voulaient la normalisation entre les deux pays. Et il est temps pour cela. Il faut améliorer les relations économiques, culturelles et politiques sans conditions", affirme-t-il. La réouverture d'ambassades, voire de la frontière, ne sont officiellement pas encore d'actualité. "Sarkissian a été invité en Turquie pour le match retour, dans un an. Il faut que d'ici là, les dossiers bilatéraux aient avancé, ainsi que la question du Haut-Karabakh", explique-t-on au cabinet de M. Gül. Le chef de l'Etat turc doit "très vite" se rendre à Bakou, dans les semaines qui viennent, pour rassurer l'Azerbaïdjan. L'enthousiasme est plus tempéré à Erevan. Dans le stade, Goriun, drapé dans un drapeau arménien, estimait que "cette visite est un premier pas. Mais il ne faut pas oublier que les relations sont marquées par une grande douleur". La Fédération révolutionnaire arménienne, un parti d'opposition nationaliste, hostile à la venue du président turc, a manifesté pacifiquement mais de manière remarquée. Quelques centaines de personnes ont formé une chaîne et brandi, le long de la route du cortège officiel, des slogans en faveur de la reconnaissance du génocide de 1915. Guillaume Perrier http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/09/08/la-diplomatie-du-footballrapproche-la-turquie-et-l-armenie_1092539_3214.html « Une (foot) balle dans le pied » lundi8 septembre 2008, par Stéphane/armenews Abdulah Gul l’avait rêvé, Serge Sarkissian l’a fait. En permettant au chef de l’Etat turc de fouler le sol de l’Arménie pour assister à la rencontre de foot qui s’est déroulée le 6 septembre à Erevan, le gouvernement arménien a offert sur un plateau à Ankara la plus belle campagne de promotion qu’il pouvait espérer. La Turquie qui fait depuis quelques années feu de tout bois pour soigner ses apparences se voit grâce à cette venue couverte d’éloges. De Washington à Bruxelles en passant par Paris, on applaudit au geste de Gul qui s’inscrit dans le droit fil de la nouvelle politique étrangère turque placée urbi et orbi sous les auspices du « peace and love ». A l’offensive sur tous les fronts, sa diplomatie propose à qui veut l’entendre ses bons offices. Spécialité revendiquée : l’apaisement des tensions, la promotion de la paix, le règlement des conflits. Sans rire. Ankara s’insinue partout, entre Israéliens et Syriens, Russes et Géorgiens, l’islam et la démocratie... Aucune zone de contentieux régional, aucun différend ne saurait désormais échapper au zèle réconciliateur de la colombe turque. On en finirait presque par oublier que ce nouvel ange pacificateur a les ailes couvertes de sang, qu’il continue d’occuper Chypre, qu’il mène depuis des décennies une guerre sans merci contre les Kurdes, et qu’il s’inscrit dans la continuité du génocide de 1915, en poursuivant une politique négationniste visant à justifier le crime et à en préserver le profit. Voilà la face sombre de l’Etat turc, sa triste mais indubitable réalité qu’il s’évertue à dissimuler. Non seulement en raison du fait que, comme tout état criminel, il accorde une importance particulière à la propagande. Mais surtout parce que la gestion de son image revêt plus que jamais une dimension stratégique essentielle eu égard à ses ambitions européennes. Un objectif central s’il en est pour cet état qui vit sa candidature au club des 27 comme une vraie bataille, la réalisation de son ultime conquête nationale, une véritable affaire d’honneur. Ce qui n’est pas peu dire quand on connaît l’importance que ce pays accorde à cette notion, considérée par sa justice comme une circonstance très atténuante pour les crimes commis son nom. Dans ces conditions, le voyage de Gul à Erevan apparaissait comme une aubaine, une occasion en or d’effacer une des dernières ombres au tableau de cette Turquie idyllique dont il s’est fait depuis sa venue au pouvoir le sympathique représentant de commerce. Grâce à ce geste qui ne lui a pas coûté grand-chose sinon quelques quolibets de principe de son opposition, le président turc se voit désormais pourvu de moyens exceptionnels pour briller sur la scène internationale. Et par conséquent, pour enrayer la vague de reconnaissances du génocide arménien qui le gêne tant. En ayant maintenant la possibilité de se réclamer du dialogue arméno-turc en construction sur « toutes les questions, y compris les questions historiques les plus litigieuses » (expression malheureuse de Serge de Sarkissian dans le Wall Street Journal du 9 juillet 2008), il dispose de nouveaux arguments pour contrer la menace de reconnaissance du génocide par les Etats-Unis, sur laquelle se sont engagés tant Obama que Joe Byden. Une perspective qui était, on s’en doute, plutôt mal vécue par Ankara. Compte tenu de la situation ainsi créée, la question se pose de savoir ce qui a bien pu pousser les dirigeants arméniens à faire un tel cadeau à Ankara ? Et ce, à quelques semaines seulement de l’élection américaine et des espoirs qu’elle soulève. Cette interrogation lancinante appelle trois types de réponses. Il s’agissait tout d’abord pour ce pouvoir difficilement élu et discrédité par les morts du 1er mars, de faire taire les critiques internationales à son endroit. Et de fait, le miracle s’est accompli. La nouvelle posture gandhiesque de Serge Sarkissian a imposé un silence respectueux dans les rangs de l’Union européenne et des Etats-Unis. Ensuite, cette initiative qui émane d’une équipe dirigeante arménienne réputée très proche de Moscou, peut aussi se comprendre comme une conséquence logique de la politique étrangère de la Russie qui a opéré depuis le début des années 2000 un rapprochement spectaculaire avec la Turquie. Enfin, cette manoeuvre obéit également dans l’esprit de ceux qui la conduisent à la nécessité de desserrer l’étau dans lequel se trouve pris le pays, en montrant patte blanche envers son ennemi le plus mortel : le nationalisme turc. Cette attitude, qui participe de l’illusion selon laquelle il suffirait de composer avec l’adversité pour en neutraliser le danger n’est pas nouvelle. Et on sait depuis longtemps, les accords de Munich en ont constitué un bel exemple au XX è siècle, qu’elle n’est ni le propre des Arméniens, ni le monopole des petites nations. Pour autant qu’espère réellement régler le président arménien en réduisant comme il le fait les contradictions entre la Turquie et l’Arménie à un simple « différend historique » ? En banalisant de la sorte la nature meurtrière de ce conflit endémique, Sarkissian baisse la garde mais il n’affaiblit pas le nationalisme turc. Celui-ci voit au contraire sa persévérance récompensée. Alors qu’il encaissait comme autant de coups les reconnaissances successives du génocide, alors qu’il était sur le point de subir un grave recul avec la possible élection d’Obama, voilà que des dirigeants arméniens volent d’une façon inespérée à son secours, sans obtenir de surcroît la moindre contrepartie. Si ce n’est bien sûr la grâce que leur a faite le chef de l’état criminel et négationniste de passer quelques heures avec eux dans la patrie honnie. Mais dira-t-on, ne faut-il pas à un moment donné sortir de cette impasse ? Ne doit-on pas saisir toutes les occasions de briser la logique de la haine ? N’est-il pas préférable d’allumer une chandelle que de maudire l’obscurité ? Il est clair que dans cette initiative, tout n’est certes pas à rejeter. Et on ne peut a priori écarter de possibles répercussions positives, notamment pour le camp pro-arménien en Turquie, qui risque de voir son combat facilité. Il est également envisageable que la diplomatie secrète qui serait à l’oeuvre en Suisse depuis la fin mai produise quelques fruits, peut-être en ce qui concerne une éventuelle ouverture de la frontière arméno-turque. Mais même si cet objectif que Serge Sarkissian appelle de ses voeux venait à se réaliser, de multiples interrogations surgissent. Quel serait en effet le coût réel d’une telle ouverture pour la partie arménienne, du point de vue de ses principes, de sa sécurité, mais aussi de son économie ? Une frontière ouverte avec un partenaire ami est une bonne chose. Mais qu’en est-il avec un état animé d’une idéologie conquérante et hostile ? Nul doute que la direction du pays s’est posée ces questions, qu’elle a fait ses comptes, et qu’elle sait où elle va. Même s’il demeure encore permis par ailleurs de relativiser la réelle incidence de l’enrichissement de quelques-uns sur le niveau de vie de l’ensemble du pays. En tout état de cause, il est clair que la Turquie n’a pas seulement gagné le match de football dans l’enceinte du stade Hrazdan. Elle a aussi remporté une manche dans la bataille de l’image sur la scène internationale. Il en aurait peut-être été autrement si l’Arménie avait osé abattre ses propres cartes, en opposant un refus de principe à toute rencontre avec l’équipe d’un état négationniste et génocidaire. Comme on le faisait à une autre époque, au nom du combat anti-apartheid, avec les équipes d’Afrique du sud. Ce type de recadrage aurait eu au moins le mérite de remettre un certain nombre de pendules à l’heure. Au lieu de cela, la victime a tendu la main au bourreau. Et ce faisant, elle s’est aussi tirer une (foot) balle dans le pied. Ara Toranian http://www.armenews.com/article.php3?id_article=44520 Visite historique du président turc en Arménie venu chercher l'apaisement Publié le 06/09/2008 à 08:03 - Modifié le 06/09/2008 à 22:10 AFP Par Nicolas CHEVIRON et Mariam HAROUTUNIAN Le président Abdullah Gül est arrivé samedi en Arménie pour une visite historique et sous haute surveillance, la première d'un chef d'Etat turc dans ce pays, dans l'espoir d'un rapprochement entre les deux pays voisins après des décennies de tensions et de silence diplomatique. Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sarkissian ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les relations après des années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de la première visite d'un chef d'Etat turc en Arménie. M. Gül a quitté Erevan peu avant minuit (19H00 GMT) après une visite de quelques heures émaillée de manifestations de nationalistes exigeant une reconnaissance du "génocide arménien" qui remonte à l'empire ottoman au début du XXe siècle. "Nous avons la volonté politique de résoudre les différends entre la Turquie et l'Arménie. J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations", a affirmé M. Gül à Erevan, repris ensuite quasiment dans les mêmes termes par M. Sarkissian. "Nous avons échangé sur la façon de favoriser la stabilité et la coopération dans le Caucase", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune avec son homologue arménien. Le Caucase, une région riche en hydrocarbures et l'un des enjeux majeurs de la course mondiale aux ressources énergétiques, est en proie à de graves tensions notamment après l'entrée des troupes russes en Géorgie début août. Ce conflit a donné lieu samedi à une nouvelle passe d'armes entre Moscou et Washington qui s'accusent mutuellement d'alimenter les tensions dans la région pour leurs propres intérêts stratégiques et économiques. Cette crise a poussé Ankara à revoir sa politique dans le Caucase, favorisant le réchauffement des relations turco-arméniennes, avait déclaré vendredi soir le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan. "Quand on regarde une carte du Caucase, on voit l'Arménie", avait-il reconnu. Signe d'un réchauffement diplomatique entre Ankara et Erevan, M. Sarkissian a annoncé que M. Gül l'avait invité en Turquie à l'occasion du match retour Turquie-Arménie de qualification pour le mondial 2010 de football. M. Sarkissian avait invité son homologue à l'occasion du match aller auquel les deux dirigeants ont assisté ensemble samedi soir, remporté 2 à 0 par les Turcs. M. Gül est le premier président turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place dans la capitale arménienne à l'occasion de cette visite qui a été accompagnée toute la journée par des centaines de manifestants, à l'appel du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. "Reconnaissance", "arrêtez de nier le génocide", scandaient notamment les manifestants qui ont hué M. Gül à son arrivée à la présidence et ont formé une chaîne humaine aux abords de l'aéroport. Il ont aussi organisé une marche aux flambeaux devant le mémorial dédié au "génocide arménien". Les sifflets et les huées ont également retenti dans le stade dès l'arrivée de M. Gül qui s'est installé derrière les vitres blindées de la tribune présidentielle. La presse arménienne restait prudente sur l'issue de cette visite, les experts voyant un premier pas qui ne devait toutefois pas déboucher sur un rétablissement des relations diplomatiques dans un avenir proche. L'Arménie estime que les massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays, dont la France, mais catégoriquement rejetée par la Turquie. La Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais, dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/visite-historique-du-president-turcen-armenie-venu-chercher-l/924/0/271896 La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ? Publié le 05/09/2008 à 16:48 Reuters Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle. Un match de football prévu samedi au stade Hrazdan d'Erevan pourrait symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle. Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à l'occasion de ce match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue arménien. Cette visite revêt un caractère hautement symbolique pour des pays qui n'entretiennent pas de liens diplomatiques et dont les rapports sont viciés par le massacre de centaines de milliers d'Arméniens sous l'empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale. Ankara rejette à ce propos l'accusation de génocide. S'ils parviennent ensuite à une normalisation diplomatique, il peut en résulter un changement de taille pour la Turquie en tant que puissance régionale, pour les livraisons de pétrole et de gaz de la mer Caspienne ainsi que pour l'influence de l'Occident dans le Sud-Caucase, où la Russie a démontré sa force militaire le mois dernier en Géorgie. "La diplomatie du football deviendra une nouvelle expression dans le lexique de la communauté internationale" si, après le match de samedi, on constate un rapprochement bilatéral réel, a déclaré à Reuters Vardan Oskanian, exministre arménien des Affaires étrangères. La Turquie n'a jamais ouvert d'ambassade en Arménie et, en 1993, Ankara a fermé la frontière commune en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, son allié turcophone, qui dispute à l'Arménie le contrôle de la région du HautKarabakh. CORRIDOR ÉNERGÉTIQUE L'envoi de troupes russes début août en Géorgie, ex-république soviétique jouxtant l'Arménie et la Turquie, a persuadé nombre d'observateurs qu'il était temps qu'Erevan et Ankara mettent leurs divergences de côté. Les oléoducs et gazoducs reliant la Caspienne au littoral turc de la Méditerranée contournent l'Arménie par le nord en traversant la Géorgie. L'intervention russe ayant mis en évidence la vulnérabilité de cet itinéraire, l'Arménie pourrait fournir une voie de substitution attrayante. Les opérations militaires de Moscou, qui ont perturbé les pays voisins et suscité des condamnations occidentales, incitent la Turquie à briguer un rôle d'arbitre régional plus important. Mais cette ambition est contrariée par son absence de liens formels avec l'Arménie. "La crise de Géorgie a souligné l'importance des relations de bon voisinage dans cette région, en particulier des relations turco-arméniennes", note Olli Rehn, commissaire européen à l'Elargissement. En Turquie et en Arménie, tout le monde ne se réjouit pas de la visite d'Abdullah Gül, qui comportera un entretien et un repas avec le président Serj Sarksyan. Le principal parti d'opposition turc l'a exhorté à ne pas se rendre en Arménie. A Erevan, des militants nationalistes comptent se rendre à l'aéroport où il arrivera et au stade de football pour exiger qu'Ankara reconnaisse les massacres de 1915 comme un génocide. Les observateurs des deux pays espèrent que la visite du président turc sera suivie de négociations sérieuses. Pour Erevan, la réouverture d'une liaison ferroviaire turque avec l'Arménie constituerait un premier pas. Pour Ankara, ce serait un effort de modération de l'Arménie à son égard en ce qui concerne la question du génocide et une initiative sur le Haut-Karabakh. Version française Jean-Stéphane Brosse, Philippe Bas-Rabérin http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-diplomatie-du-football-prelude-aun-degel-turco-armenien/924/0/271806 TURQUIE-ARMÉNIE • Le rapprochement entre Ankara et Erevan ne fait pas que des heureux La visite du président turc Abdullah Gül à Erevan le 6 septembre suscite de vives réactions en Arménie, mais aussi en Azerbaïdjan, un pays allié de la Turquie et en conflit depuis près de vingt ans avec son voisin arménien. Revue de presse. Le sud du Caucase est devenu, ces dernières semaines, le terrain de surprises historiques. Alors que les anciens amis, la Russie et la Géorgie, se font la guerre, les vieux ennemis, l'Arménie et la Turquie, entament un dialogue. "Le souhait de l'Arménie de dialoguer avec l'Etat qui s'entête à ne pas reconnaître la cause originelle des différends turco-arméniens [le génocide arménien de 1915], est incompréhensible, voire humiliant", écrit le journal d'Erevan Golos Armenii : "Le pouvoir nous prendrait-il pour des salauds amnésiques ?" Négocier "sans conditions préalables", comme aime à le répéter le président arménien, est pire encore, estime le journal, puisqu'"établir des relations diplomatiques, lever le blocus économique et ouvrir les frontières sont justement les conditions préalables à tout dialogue avec la Turquie". En Azerbaïdjan, dont les relations avec l'Arménie sont empoisonnées depuis la fin de l'URSS par le conflit gelé du Haut-Karabakh, le réchauffement arméno-turc annoncé inquiète et agace. "La démarche turque fait penser à ce qu'a fait l'Iran en 1992, lorsqu'il a ouvert ses frontières avec l'Arménie, lui a fourni de la nourriture et du carburant [mettant ainsi en échec l'offensive de Bakou au Haut-Karabakh]. Aujourd'hui, après la guerre russo- géorgienne, l'Arménie est [quasiment] coupée du monde. Le président Abdullah Gül lui donne une chance de s'en sortir", souligne l'analyste azerbaïdjanais Moubariz Ahmedoglou dans le webzine Day.az. "Quelles sont les vraies motivations d'Ankara ?, s'interroge Day.az. Faire renoncer les Arméniens à l'idée fixe de la reconnaissance par la Turquie du 'génocide' ? Jamais ils ne l'accepteront. Attendre une réconciliation avec Erevan ? Ou que l'Arménie renie son amitié avec la Russie ? C'est naïf. S'agirait-il d'avantages économiques ? Pour l'Arménie, peut-être, mais pour la Turquie ? Les Turcs le feraient-ils pour intégrer plus facilement l'Union européenne (UE) ? Ridicule, car [quoi qu'Ankara fasse] l'UE ne fléchira pas." Si, dans ce dossier, la Turquie est guidée par ses intérêts nationaux, "personne n'a fourni d'explication intelligible sur la nature de ces intérêts". Le rapprochement entre la Turquie et l'Arménie mettra l'Azerbaïdjan, "qui a toujours compté sur son 'grand frère' [turc], dans une situation nouvelle", écrit, moins pessimiste, le quotidien de Bakou Zerkalo. "L'ouverture de la frontière turco-arménienne aura un impact négatif sur le problème du HautKarabakh, puisqu'à court terme les effets de l'isolement de l'Arménie s'estomperont, ce qui lui offrira des marges plus confortables dans le règlement de ce conflit en sa faveur." Quant aux perspectives à long terme, poursuit le journal, le dialogue turco-arménien renforcera le rôle de la Turquie dans le sud du Caucase, au détriment de la question du HautKarabakh. Cette tactique est soutenue par l'Occident. Si la Turquie réussit à influencer Erevan, ce sera bénéfique [pour l'Azerbaïdjan]». Pour le titre azerbaïdjanais Ekho, le président de l'Arménie Serge Sarkissian pourrait tomber dans son propre "piège diplomatique", où il sera coincé entre l'enclume turque (nécessité d'améliorer les relations bilatérales) et le marteau russe (fidélité à son principal allié stratégique). "Il n'existe par de sortie indolore d'un pareil piège", conclut le titre. Alda Engoian http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=89038 Arménie/Turquie - Le président arménien invité à son tour en Turquie le 06/09/2008 - 21h29 Les présidents turc et arménien ont affirmé samedi à Erevan qu'il existait "une volonté politique" des deux pays pour résoudre leurs différends. Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis son indépendance en 1991. Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie ont pris fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à Erevan, en Arménie, à l'occasion du match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football. Quelques heures avant le coup d'envoi, le président turc s'est entretenu avec son homologue arménien Serge Sarkissian. Au cours d'une conférence de presse commune, les deux présidents ont affirmé qu'il existait "une volonté politique" des deux pays pour résoudre leurs différends après des années de tensions. "J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations", a affirmé Abdullah Gül. Les deux présidents se sont également entretenus "sur la façon de favoriser la stabilité et la coopération dans le Caucase", une région riche en hydrocarbures et en proie à de graves tensions notamment entre la Géorgie et la Russie, a ajouté le chef de l'Etat turc. Le président arménien a de son côté annoncé que son homologue turc l'avait invité en Turquie à l'occasion du match retour Turquie-Arménie. "Je pense que c'est un bon début", a déclaré Serge Sarkissian. Les deux hommes ont ensuite assisté au match Arménie-Turquie, une rencontre au cours de laquelle l'équipe turc ainsi que l'hymne national turc ont été abondamment sifflés par le public arménien. Aux abords de l'aéroport d'Erevan, plusieurs centaines de personnes ont également protesté contre la visite du président turc Abdullah Gül, les manifestants demandant la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. La frontière fermée depuis 1993 Grâce à ce voyage, Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette pour sa part catégoriquement ce qualificatif, tout en admettant que des massacres ont été perpétrés lorsque les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance. Ankara accuse également Erevan de nuire à ses intérêts en menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide. La Turquie a par ailleurs fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays. Aznavour absent à cause d'un malaise Le chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour a regretté qu'un malaise l'ait empêché d'assister au match Arménie-Turquie samedi à Erevan. "Je voudrais être avec vous en ce moment important (...) mais une douleur aiguë à la colonne vertébrale m'a empêché de venir", a-t-il regretté dans une lettre adressée au président arménien. Dans ce message, le chanteur a également exprimé l'espoir que la rencontre des dirigeants arménien et turc "sera un pas en avant sur la voie de la normalisation des relations entre les deux pays". D'après agence http://tf1.lci.fr/infos/monde/moyen-orient/0,,4077376,00-le-presidentarmenien-invite-a-son-tour-en-turquie-.html Huées et manifestations lors de la visite du président turc en Arménie "Reconnaissez le génocide" arménien, "1915 plus jamais ça": de son arrivée samedi à l'aéroport d'Erevan jusqu'au match de football Arménie-Turquie, la visite historique du président turc Abdullah Gül en Arménie aura été ponctuée de manifestations et de huées. Manifestations Plusieurs centaines de manifestants, principalement nationalistes, commencent par former une chaîne humaine aux abords de l'aéroport Zvartnots et le long de la quinzaine de kilomètres emprunté par le cortège jusqu'à la présidence arménienne où M. Gül est attendu par son homologue Serge Sarkissian. Première Une visite historique puisqu'elle est la première d'un président turc en Arménie depuis l'indépendance de cette ancienne république soviétique en 1991 avec laquelle Ankara n'entretient pas de relation diplomatique et a fermé ses frontières. Génocide "Reconnaissez le génocide", "ouvrez la frontière sans condition", lit-on sur des pancartes écrites en anglais, turc ou arménien que les manifestants brandissent. Ils se sont postés en plusieurs points du parcours du convoi ultra-protégé par des gardes du corps dont les armes sont visibles aux fenêtres d'une dizaine de 4X4 aux vitres baissées. Drapeaux nationalistes Les manifestants arborent des drapeaux arméniens et des drapeaux rouges frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. "Nous sommes ici parce que nous voulons dire au monde entier que nous n'oublions pas le génocide de 1915. Nous ne dirons pas à Gül ou à quelque turc que ce soit qu'ils sont les bienvenus tant qu'ils n'auront pas reconnu le génocide", résume l'un des manifestants, Bardassar Akhpar. Erevan et Ankara s'opposent sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie, la Turquie réfutant absolument le terme de "génocide". A son arrivée à la présidence, plusieurs centaines de manifestants l'attendent aussi. Cette fois, ils hurlent, chantent, sifflent. "Reconnaissance", "arrêtez de nier le génocide", "1915, plus jamais ça!", crient-ils en choeur. Volonté d'apaisement Les deux présidents ont beau afficher publiquement leur "volonté politique" d'apaisement après leur rencontre, les manifestants restent déterminés. Ils se sont donnés rendez-vous dans les gradins du stade où M. Gül assiste avec son homologue arménien, qui a saisi cette occasion pour l'inviter, au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football. A peine Abdullah Gül est-il entré derrière la vitre blindée de la tribune présidentielle que les huées et les sifflets repartent de plus belle. Le public siffle en même temps l'équipe nationale turque qui arrive sur le terrain et l'hymne national. La bronca se poursuit durant le match à chaque action de l'équipe turque, soutenue par quelque 200 supporteurs esseulés dans des gradins pouvant en accueillir dix fois plus. Dispositif de sécurité Un important dispositif de sécurité a été déployé pour la rencontre, la première entre les formations nationales des deux pays. L'accès au stade a été interdit aux véhicules environ deux kilomètres en amont de l'édifice et les spectateurs devaient subir plusieurs fouilles pour y accéder, empêchant l'introduction de banderoles hostiles à la Turquie. Non loin de là, environ 80 jeunes du parti Dachnak Tsoutioun se sont rassemblés pour déposer des fleurs devant le mémorial dédié au "génocide arménien" et allumer des flambeaux. "C'est notre façon de protester auprès du président turc contre la non reconnaissance par la Turquie du génocide arménien sous l'empire ottoman. Il doit savoir que la jeune génération n'oublie pas", explique l'un des organisateurs. Et pour lui montrer, "nous allons faire brûler nos flambeaux jusqu'à la fin du match", dit-il. (belga/7sur7) 06/09/08 21h03 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/407484/2008/09/06/ Hu-es-et-manifestations-lors-de-la-visite-du-pr-sident-turc-en-Armnie.dhtml Huées à Erevan Source : AFP 06/09/2008 | Mise à jour : 15:18 | Le cortège du président turc Abdullah Gul a été accueilli à Erevan sous les huées et les sifflets de plusieurs centaines de manifestants arméniens membres du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun. Ils s'étaient regroupés aux abords de la présidence, scandant des slogans tels que "reconnaissance" et "arrêtez de nier le génocide". M. Gül doit s'entretenir avec son homologue arménien Serge Sarkissian, avant d'assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football, puis regagner son pays. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/06/0101120080906FILWWW00577-huees-a-erevan.php Le président turc espère un rapprochement avec l'Arménie Reuters - il y a 8 minutes ANKARA (Reuters) - Le président turc Abdullah Gül a dit son espoir que sa visite historique à Erevan, à l'occasion d'un match de football samedi soir entre son pays et l'Arménie, aidera au rapprochement entre les deux nations. "Ce match est important, au-delà du fait qu'il s'agit de la première rencontre entre les équipes nationales arménienne et turque. Il a une signification qui peut amener d'importantes opportunités", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avant de prendre l'avion pour la capitale arménienne. "J'espère que le match d'aujourd'hui contribuera à lever les obstacles au rapprochement de deux peuples qui ont une histoire commune et contribuera à la paix et à la stabilité dans la région", a poursuivi Gül. "Nous avons vu il y a un mois comment les questions irrésolues dans le Caucase menaçaient la paix (...) Effectuer ce voyage en un tel moment renforce encore son importance", a-t-il ajouté, faisant allusion au récent conflit entre la Géorgie et la Russie. Cette visite du président turc à Erevan revêt un caractère hautement symbolique pour des pays qui n'entretiennent pas de liens diplomatiques et dont les rapports sont empoisonnés par le massacre de centaines de milliers d'Arméniens par les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale. Ankara rejette l'accusation de génocide. Abdullah Gül a précisé que ses entretiens avec son homologue arménien Serj Sarksian porteraient notamment sur les relations bilatérales et le dossier du Haut-Karabakh, région d'Azerbaïdjan peuplée majoritairement d'Arméniens et qui a proclamé son indépendance en 1991. A Erevan, la police a renforcé les mesures de sécurité, en interdisant notamment la circulation à proximité du stade Hradzan et de la présidence. Le parti nationaliste arménien Dachnaktsoutioune a annoncé qu'il manifesterait contre la venue du président turc. Ses militants se rassembleront devant un mémorial érigé en souvenir des Arméniens victimes des Turcs pendant la Première Guerre mondiale, sur une colline dominant le stade, et allumeront des bougies. Paul de Bendern, version française Guy Kerivel http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080906/twl-armenie-turquie-glbd5ae06.html La visite de Gul à Erevan ne doit pas susciter "trop d'attentes" (Babacan) 06.09.2008 10:26 La rencontre prévue samedi entre le président turc Abdullah Gul et son homologue arménien Serge Sarkissian ne doit pas susciter "trop d'attentes", a estimé le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan. Interrogé lors d'un entretien avec quelques journalistes vendredi soir sur la possibilité d'une reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan, le ministre a répondu qu'il ne voulait "pas faire naître trop d'attentes". "Nous devons voir comment la rencontre va se passer, s'il y aura des suites", a déclaré M. Babacan, qui doit accompagner le président en Arménie à l'occasion d'un match de football Arménie-Turquie. Mais le ministre, qui participait samedi à une rencontre avec ses homologues de l'UE à Avignon (sud de la France), a assuré que cette question des relations diplomatiques, inexistantes depuis l'indépendance de l'exRépublique soviétique en 1991, serait bien "discutée". "Nous n'avons aucune relation diplomatique avec les Arméniens en ce moment. Qu'allons-nous faire pour cela? (C'est) un autre sujet de discussion". "Il est maintenant temps de parler des problèmes ouvertement et d'essayer de trouver des solutions", a insisté le ministre, faisant également référence à la question des "événements de 1915". L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position soutenue par plusieurs pays. La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des massacres ont été perpétrés et a proposé en 2005 la création d'une commission conjointe d'historiens pour résoudre cette question. "Cette offre est toujours sur la table", a assuré M. Babacan, appelant Erevan à l'accepter. "C'est un bon moyen d'aplanir les différences et (...) quoi que trouve cette commission, nous sommes prêts à faire face aux conséquences". Il n'a malgré tout là non plus pas voulu "faire naître autant d'attentes" en la matière pour la rencontre de samedi soir. "La visite de mon président à Erevan va être une étape importante pour, en un sens, ouvrir les portes au dialogue avec l'Arménie", a résumé le ministre. (AFP) http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=9660826&cKey=12 20689572000 Sécurité renforcée pour la visite du président turc en Arménie 06.09.2008 13:11 Des mesures de sécurité renforcées étaient en vigueur samedi dans la capitale arménienne pour la visite historique du président turc, Abdullah Gül, et un match de football entre les deux nations, ont indiqué des officiels et médias arméniens. "Des mesures ont été prises pour renforcer la sécurité à l'occasion de la visite du président Gül à Erevan, aussi bien à l'intérieur du stade où aura lieu le match de football que dans les rues où passera son convoi", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police, Varuzhan Balian. Il a refusé de fournir des détails, mais le journal arménien Ayots Achkar rpporte qu'un haut niveau de coopération entre forces de sécurité arméniennes et turques font partie de ces mesures. "Côte turc, la sécurité sera assurée par une équipe de 50 personnes", ajoute le journal. "Huit tireurs d'élite turcs seront positionnés à l'intérieur du stade, au côté de tireurs d'élite arméniens. Les deux présidents seront protégés par des vitres blindées et une voiture blindée est déjà prête pour M. Gül à Erevan", selon la même source. M. Gül, qui a quitté Ankara, était attendu vers 17H00 heure locale (12H00 GMT) à Erevan, où il s'entretiendra avec son homologue arménien, Serge Sarkissian, avant d'assister avec lui dans la soirée au match de qualification pour le Mondial 2010 de football opposant l'Arménie à la Turquie, et de regagner son pays. Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, un qualificatif rejeté catégoriquement par la Turquie. (AFP) http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800002&sid=9661256&cKey=12 20699475000 Abdullah Gül en Arménie pour la 1ère visite d'un président turc dans le pays NOUVELOBS.COM | 06.09.2008 | 14:46 Après deux décennies de silence diplomatique, le président turc doit rencontrer son homologue avant d'assister à un match de football entre les deux équipes nationales. Les divergences concernent le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. e président turc, Abdullah Gül, est arrivé, samedi 6 septembre, en Arménie pour la première visite d'un chef d'Etat turc dans ce pays où il doit rencontrer son homologue, Serge Sarkissian, après deux décennies de silence diplomatique entre les deux pays. L'avion présidentiel a atterri à 14H40 (11H40 GMT) à l'aéroport de Zvartnots où il a été accueilli par le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian. A l'issue d'un entretien et d'un dîner avec Serge Sarkissian, Abdullah Gül devait assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football, puis regagner son pays. Il devient ainsi le premier président turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. 1,5 million de morts, selon l'Arménie L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'à 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des massacres ont été perpétrés après que les Arméniens eurent pris les armes pour arracher leur indépendance. Ankara accuse Erevan de nuire à ses intérêts en menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide. Plusieurs centaines de manifestants ont formé dans le calme samedi une chaîne humaine aux abords de l'aéroport d'Erevan pour protester contre la visite du dirigeant turc, a constaté un journaliste de l'AFP. "Reconnaissez le génocide" Les manifestants arboraient des drapeaux arméniens et des drapeaux rouges frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun, brandissant des pancartes où était écrit "Reconnaissez le génocide" ou "Ouvrez la frontière sans condition", en anglais, turc ou arménien. Une trentaine d'entre eux étaient contenus sans heurts par une centaine de membres des forces de l'ordre derrière les barrières automatiques de l'entrée de l'aéroport réservée aux personnalités. "Nous sommes ici parce que nous voulons dire au monde entier que nous n'oublions pas le génocide de 1915. Nous ne dirons pas à Gül ou à quelque turc que ce soit qu'ils sont les bienvenus tant qu'ils n'auront pas reconnu le génocide", explique à l'AFP l'un des manifestants Bardassar Akhpar. "Il n'y aura pas de cri ni de slogan", explique Gayane Manoukian, porteparole du parti Dachnak Tsoutioun et organisatrice de la manifestation. Marche aux flambeaux Selon elle, les manifestants qui viennent de tout le pays devaient former des chaînes humaines en plusieurs points du parcours qui mène de l'aéroport au centre d'Erevan. "Quand Gül passera en voiture il verra chaque personne portant une pancarte 'Je suis un Arménien de Van' (ndlr: ville du sud-est de la Turquie peuplée d'Arméniens avant 1915). "Tous ces territoires devraient être arméniens. Je crois qu'un jour Van sera une ville arménienne", a-t-elle martelé. Gayane Manoukian a ajouté qu'une marche aux flambeaux était prévue près du mémorial du génocide près du stade où Abdullah Gül devait se rendre pour assister au match de football entre les deux équipes nationales turque et arménienne. Abdullah Gül, arrivé en milieu d'après-midi, doit rencontrer son homologue arménien après deux décennies de silence diplomatique entre les deux pays, notamment en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. (avec AFP) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080906.OBS0265 /abdullah_gul_en_armenie_pour_la_1ere_visite_dun_preside.html Arménie: Abdullah Gül a été accueilli par des manifestants Le président turc Abdullah Gül est arrivé en Arménie pour la première visite d'un chef d'Etat turc dans ce pays. Il a été accueilli par une chaîne humaine formée de plusieurs centaines de manifestants opposés à sa visite. L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport de Zvartnots, où il a été accueilli par le chef de la diplomatie arménienne Edouard Nalbandian. M. Gül doit ensuite rencontrer son homologue Serge Sarkissian, après deux décennies de silence diplomatique entre les deux pays. A l'issue d'un entretien et d'un dîner avec ce dernier, Abdullah Gül doit assister en sa compagnie au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football, puis regagner son pays. Plusieurs centaines de personnes arborant des drapeaux arméniens et des drapeaux rouges frappés de l'emblème du parti nationaliste Dachnak Tsoutioun ont ainsi formé une chaîne humaine. "Reconnaissez le génocide", "Ouvrez la frontière sans condition", pouvait-on lire sur des pancartes écrites en anglais, turc ou arménien. L'Arménie et la Turquie n'entretiennent pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. Erevan estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide. Ankara rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des massacres ont été perpétrés après que les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance. (ats / 06 septembre 2008 14:25) http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=2008090614254987 5172194810700_brf034.xml La "diplomatie du football" au secours des relations turco-arméniennes AP | 06.09.2008 | 14:23 Un match de football suffira-t-il à surmonter des décennies d'antagonisme entre la Turquie et l'Arménie, conséquence du massacre d'Arméniens sous l'empire ottoman? Les deux parties l'espèrent alors que le président turc Abdullah Gül est reçu ce samedi soir à Erevan par son homologue Serge Sarkissian, avant d'assister à cette rencontre comptant pour les éliminatoires du Mondial 2010. Grâce à la "diplomatie du football", M. Gül devrait être le premier dirigeant turc à se rendre en Arménie depuis que cette ex-république soviétique a déclaré son indépendance en 1991. Bien que la Turquie ait été parmi les premiers pays à reconnaître l'indépendance de l'Arménie, les deux voisins n'entretiennent pas de relations diplomatiques et leur frontière commune a été fermée en 1993. Ankara et Erevan divergent sur la nature et l'ampleur des massacres d'Arméniens perpétrés entre 1915 et 1917 par l'empire ottoman finissant et le régime des Jeunes-Turcs. Des historiens avancent le chiffre de 1,5 million de morts et évoquent le premier génocide du XXe siècle, ce que conteste farouchement la Turquie, qui parle de guerre civile et estime que le bilan a été exagérément gonflé. Les liens entre les deux pays ont été gelés à la suite de l'opposition turque à l'occupation par l'Arménie de la région du Haut-Karabakh, enclave en Azerbaïdjan à forte majorité arménienne. Peu de progrès sont attendus sur les épineuses questions du génocide et du Haut-Karabakh à l'occasion de la visite de M. Gül. Mais beaucoup voient dans ce déplacement les signes d'un dégel. "Cette visite contribuera -même petitement- à améliorer le niveau de confiance entre les deux pays", écrivait récemment Semih Idiz, spécialiste des questions diplomatiques, dans un éditorial du quotidien "Milliyet". "Prendre des mesures plus importantes ne viendra qu'ultérieurement". En répondant favorablement mais à la dernière minute à l'invitation que lui avait lancée en juillet l'Arménie pour assister à ce match de football fort en symboles, M. Gül pensait peut-être au rôle de garant de la paix régionale que souhaite jouer son pays, dans un contexte alourdi par le conflit entre la Russie et la Géorgie voisine. En tant que membre de l'OTAN, la Turquie peut raisonnablement s'inquiéter de la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Ce précédent pourrait en effet inspirer les séparatistes kurdes ou encore pousser l'Arménie à franchir un nouveau pas dans son soutien aux sécessionnistes du HautKarabakh. A la suite du conflit russo-géorgien, la Turquie a du reste proposé que soit créé un groupe régional pour la stabilité du Caucase, qui réunirait autour d'elle la Russie, la Géorgie, l'Azerbaïdjan et... l'Arménie. Pour la Turquie, ce petit pays est le seul de ses voisins avec lequel elle n'a pas renoué de liens depuis la fin de la Guerre froide. Ce qu'elle a fait en revanche avec d'anciens ennemis traditionnels comme la Grèce, la Bulgarie et la Syrie. Si les deux principaux partis turcs d'opposition ont dénoncé sa visite en Arménie, jugeant qu'elle desservait les intérêts nationaux, Abdullah Gül a assuré qu'au contraire, elle "contribuera à la création d'un climat d'amitié dans la région". Des nationalistes arméniens prévoyaient de leur côté de manifester contre la venue du président turc. Fatih Terim, l'entraîneur de la sélection turque, grande favorite de cette rencontre, a lui mis en garde son équipe contre les tensions politiques entourant la partie. "Nous allons à un match de football, pas à la guerre", at-il rappelé. "Nous ne pouvons pas porter le poids de l'histoire sur nos épaules. Cela perturberait notre jeu." AP http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20080 906.FAP4433/la_diplomatie_du_football_au_secours_des_relations_turc.htm l Turquie - Arménie ou la diplomatie du football dimanche 07 septembre 2008 De notre correspondante Où comment un match peut marquer le début d'un rapprochement entre deux pays dont la frontière commune est encore fermée à ce jour. « Les problèmes vieux de 90 ans se résolvent en 90 minutes ! », a titré, hier, le quotidien Radikal à propos de la visite du président turc Abdullah Gül à Yérévan, à l'occasion du match Turquie-Arménie. Ni les manifestants qui ont hué Gül à son arrivée, ni le sifflement de l'hymne national turc par des supporters arméniens au début du match n'ont empêché les présidents de tenir des discours optimistes sur l'avenir des relations des deux pays. Crucial pour la paix « Nous avons la volonté politique de résoudre les différends. J'espère que cette visite pourra créer la possibilité d'améliorer nos relations », a affirmé Abdullah Gül lors d'une conférence de presse. Tout était prêt pour ce rendez-vous historique : le président arménien Serge Sarkissian a organisé spécialement un repas de rupture de jeune pour son homologue turc. L'équipe de foot arménienne a enlevé de son logo le mont Ararat, qui aurait pu être interprété par Ankara comme une revendication territoriale... « C'est un match ordinaire pour le foot, mais crucial pour la paix entre les deux pays », écrivaient plusieurs chroniqueurs. Car il s'agit d'une première pour Ankara et Yérévan qui n'ont aucune relation diplomatique. La frontière entre les deux pays est fermée à cause du conflit de Haut-Karabakh. Et la non-reconnaissance du génocide arménien par la Turquie continue à alimenter la tension. Mais depuis quelque temps, les deux parties donnent des signes de rapprochement. Lors de l'inauguration de l'oléoduc Bakou-Tiflis-Ceyhan, le président Gül avait souligné son souhait de voir « d'autres pays voisins », en d'autres termes, l'Arménie, profiter du projet. Le président arménien avait déclaré à son tour que la reconnaissance du génocide n'était pas pour lui une condition pour la reprise des relations avec Ankara. Le match Turquie-Arménie est alors tombé pile poil pour les deux parties qui cherchaient à donner un signal fort : quoi de plus symbolique pour l'amitié dans cette région du monde que de regarder un match de foot ensemble ? Malgré la pression des milieux nationalistes et de l'opposition qui l'accusent de faire des « concessions », Gül a accepté l'invitation. La presse turque publie même des mini-guides de l'Arménie pour ceux qui souhaitent s'y rendre. Que peut-on attendre de cet air de printemps qui souffle entre les deux pays ? Ankara peut-il aller jusqu'à l'ouverture de la frontière et ainsi lever le blocus sur son voisin ? Selon certains chroniqueurs, cette visite peut être le premier pas d'une démarche dans ce sens. Au moment où les jeux de pouvoir se redéfinissent dans le Caucase, la Turquie veut renforcer sa position de « pays clé ». « La Turquie détient la clé du rapprochement de l'Arménie avec l'Occident. Elle peut la libérer de l'emprise de la Russie si elle lui garantit son soutien », écrivait, samedi, le chroniqueur Ismet Berkan. « Une telle démarche ne permettra pas seulement de se réconcilier avec un pays voisin, mais assurera à la Turquie une position indispensable aux yeux de l'Occident ». Burçin GERCEK. http://www.ouest-france.fr/Turquie-Armenie-ou-la-diplomatie-du-football/re/actuDet/actu_3637-699151------_actu.html Gül en Arménie, un passage obligé pour devenir un acteur régional de poids Diplomatie - Le chef de l’opposition turque ironise sur la visite du président à Erevan La visite historique du président turc Abdullah Gül aujourd’hui à Erevan devrait, en atténuant les tensions entre la Turquie et l’Arménie, permettre à Ankara d’asseoir sa position d’interlocuteur obligé dans la gestion des crises régionales, estiment les analystes. Depuis plusieurs mois, la diplomatie turque multiplie médiations et bons offices auprès des pays proches : entre la Syrie et Israël – la Turquie accueille les négociateurs des deux pays –, entre l’Iran et les puissances occidentales sur la question du nucléaire iranien. Après le déclenchement en août du conflit entre la Géorgie et la Russie pour le contrôle du territoire séparatiste géorgien d’Ossétie du Sud, Ankara a une nouvelle fois offert ses services en proposant la création d’un forum de coopération pour le Caucase visant à rétablir la stabilité régionale. Mais pour devenir une « force de paix » crédible, il faut encore que la Turquie entame un processus de normalisation avec l’Arménie, l’un des derniers pays avec lequel subsistent des tensions, estime Sedat Laçiner, spécialiste des relations internationales auprès de l’institut USAK. « La Turquie est un grand pays de 70 millions d’habitants, elle n’a pas besoin de l’Arménie, mais il s’agit du dernier pays avec lequel elle n’a pas résolu ses différends », affirme le scientifique, ajoutant : « Une première étape est d’établir un dialogue. » « La Turquie ne peut pas avoir l’image d’un pays qui a des conflits avec les petits pays qui l’entourent », confirme Beril Dedeoglu, professeur de relations internationales à l’université stambouliote de Galatasaray. La visite de M. Gül, invité par son homologue Serge Sarkissian à l’occasion du match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football, sera la première d’un chef d’État turc en Arménie depuis l’indépendance de cette ancienne république soviétique en 1991. Ankara et Erevan n’entretiennent pas de relations diplomatiques à cause de leurs divergences sur le caractère génocidaire des massacres d’Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. La Turquie a par ailleurs fermé sa frontière avec l’Arménie en 1993 pour soutenir l’Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l’Arménie sur la région du Nagorny-Karabakh. L’annonce de la visite a déjà porté des fruits en termes d’image, la présidence française de l’Union européenne, avec laquelle la Turquie a entamé en 2004 des négociations d’adhésion, ayant salué jeudi « un geste fort et encourageant ». M. Sarkissian a quant à lui affiché son soutien au projet turc de forum pour le Caucase, affirmant que l’Arménie « apprécie tous les efforts visant à renforcer la confiance, la stabilité et la sécurité (...) dans la région ». Selon M. Laçiner, la crise géorgienne pourrait encourager la partie arménienne à un rapprochement avec la Turquie. « L’Arménie a vraiment besoin de la Turquie. Son unique voie d’accès au reste du monde. La Géorgie n’est plus sûre », affirme-t-il, ajoutant que « la Turquie peut devenir un pont entre l’Arménie et l’Occident ». Pour autant, peu de progrès immédiats sont à attendre, tant la défiance est grande entre les deux pays, commente Mme Dedeoglu. « Il y a des risques pour M. Gül, aussi bien que pour le gouvernement à Erevan, en raison de l’hostilité des milieux nationalistes. Il va y avoir des résistances », expliquet-elle. « Si les relations d’ordre culturel se poursuivent, ces résistances finiront par faiblir », espère toutefois l’universitaire, qui se dit convaincue du désir du gouvernement turc de rouvrir, à terme, la frontière avec l’Arménie. Et, comme pour confirmer les propos de Mme Dedeoglu, le chef de l’opposition au Parlement turc a ironisé hier sur la visite de M. Gül en Arménie. « Tant qu’il y est (...) il peut aussi aller visiter le monument du génocide arménien (à Erevan) et s’y recueillir en déposant une couronne », a dit Deniz Baykal, qui est totalement opposé au voyage présidentiel dans la capitale arménienne. « Qu’est-ce que l’Arménie a fait pour changer sa politique d’animosité envers la Turquie sur la question des mensonges sur les Arméniens, qu’est-ce qu’elle a fait pour se retirer du territoire azerbaïdjanais : rien », a martelé M. Baykal. Les milieux nationalistes ont également dénoncé le déplacement de M. Gül. Quant à la presse turque, elle a publié hier des propos tenus par M. Gül en 1993 lorsqu’il était député d’un parti islamiste. M. Gül s’en était alors pris au gouvernement de l’époque qui avait invité le chef de l’État arménien à assister aux obsèques du président Turgut Özal. « Comment avez-vous eu l’audace de serrer la main d’un président arménien dont le pays a envahi le territoire de l’Azerbaïdjan (...) Tout comme Israël, l’Arménie est un iceberg dans notre région », avait-il martelé, selon le journal Vatan. http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=380915 TURQUIE-ARMÉNIE • Des pogroms à l'empathie, que de chemin parcouru ! Le président turc Abdullah Gül se rend en Arménie le 6 septembre à l'occasion d'un match entre les équipes des deux pays. Un éditorialiste turc salue cette visite sans précédent et en profite pour taper sur les milieux nationalistes laïcs de son pays. Du 6 septembre 1955 au 6 septembre 2008, que de changement pour la Turquie ! Ne prêtez donc pas attention à ces généraux de l'état-major qui dans leur dernier briefing ont disserté sur le postmodernisme considéré comme le mal absolu. En effet, c'est bien grâce au dynamisme d'"une clique de postmodernes dans laquelle on retrouve des journalistes, des universitaires, des investisseurs et des organisations de la société civile" [déclaration récente de l'état-major] que la Turquie évolue vers une société plus tolérante et plus ouverte. C'est le 6 septembre 1955, à la suite de la diffusion de mensonges selon lesquels la maison natale de Mustafa Kemal Atatürk à Thessalonique, en Grèce, avait été détruite par l'explosion d'une bombe et que des pillards, encouragés par la bonne société républicaine et nationaliste turque de l'époque, s'en étaient pris violemment aux biens des minorités [arménienne, grecque et juive] les obligeant à quitter le pays. Bien des années plus tard, le général Sabri Yirmibesoglu, ancien responsable des unités spéciales de l'armée, expliquera que les émeutes des 6 et 7 septembre 1955 avaient été "une opération menée de main de maître par ses services et qu'elle avait atteint ses objectifs". Cinquante-trois ans jour pour jour après cette triste journée, voilà que le président turc Abdullah Gül se rend dans la capitale arménienne Erevan pour assister à un match de l'équipe nationale turque. C'est donc que la Turquie est bien en train de changer. N'oubliez pas qu'il y a à peine plus d'un an, ce même Abdullah Gül est parvenu à devenir président alors qu'il était menacé par les mises en garde de l'armée et les appels hystériques au lynchage de la bonne société républicaine et nationaliste descendue dans la rue. N'oubliez pas non plus qu'à la même époque le palais présidentiel était occupé par le président Sezer, qui n'avait pas cru bon de devoir féliciter l'écrivain Orhan Pamuk, pourtant premier Prix Nobel turc, en raison des déclarations de ce dernier sur le massacre des Arméniens. La Turquie change, je vous dis. Ainsi, Erol Özkasnak, secrétaire de l'étatmajor de l'armée turque qui a joué un rôle prépondérant dans le "processus du 28 février 2007" [accentuant le poids de l'armée sur les institutions politiques] et qui prétendait alors que l'Arménie fournissait des missiles au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), est aujourd'hui à la retraite. Imaginez-vous qu'une partie des plus grands dignitaires de l'Etat qui, à une époque pas si lointaine, se réunissaient d'urgence parce que l'on venait d'apprendre qu'un haut fonctionnaire avait une grand-mère arménienne se retrouvera le 6 septembre en Arménie. Et, croyez-moi, la société turque évolue plus vite encore que ces hauts dignitaires de l'Etat. Pour que le poste frontière de Dogukapi, fermé en représailles à l'occupation en 1993 d'une partie du territoire de l'Azerbaïdjan par l'Arménie, puisse être rouvert, le maire de la ville de Kars [située non loin de la frontière turcoarménienne], Naif Alibeyoglu, a lancé une pétition qui a recueilli plus de 50 000 signatures. Des gens qui vivent au quotidien le ridicule d'une situation les obligeant à passer par la Géorgie ou à prendre l'avion pour rejoindre l'Arménie toute proche. Et, lorsque le 1er avril 2005, le quotidien local Kars Haber a annoncé l'ouverture de cette frontière, des milliers de personnes se sont massé des deux côtés. L'association des Jeunes civils [fondée en réaction aux velléités putschistes anti-AKP de certains "jeunes officiers" colportées par le quotidien kémaliste Cumhuriyet], qui fait partie de cette catégorie postmoderniste fustigée récemment par l'état-major de l'armée, a lancé une initiative sympathique baptisée "Les supporters sans frontières" demandant que la frontière terrestre soit ouverte pendant au moins une journée, proposition qui a suscité un large écho dans les médias arméniens. Vous voyez bien que la Turquie est en train de changer. Vous verrez que dans pas si longtemps les présidents turc et arménien inaugureront ensemble la réouverture de ce poste frontière. Ils tendront alors une paire de ciseaux à la veuve de Hrant Dink [journaliste turco-arménien assassiné à Istanbul en janvier 2007] qui coupera le ruban dévoilant le panneau Poste frontière Hrant Dink. Vous pensez que c'est absurde ? Certainement pas. Ce qui l'est, c'est tout ce qui s'est passé entre le 6 septembre 1955 et le 6 septembre 2008. Yildiray Ogur Taraf http://courrierinternational.com/article.asp?obj_id=89043 Arménie: la visite de Gül a pour but d'atténuer les tensions Le président turc Abdullah Gül effectue une visite historique à Erevan. Ce déplacement a pour but d'atténuer à l'occasion d'un match de football les tensions nées de l'histoire tourmentée liant la Turquie et l'Arménie. M. Gül s'entretiendra avec son homologue arménien Serge Sarkissian avant d'assister avec lui au match Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football. Il rentrera en Turquie en fin de soirée. Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. L'Arménie estime que ces massacres perpetrés sous l'empire ottoman ont fait jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette catégoriquement ce qualificatif tout en admettant que des massacres ont été commis après que les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance. Ankara accuse Erevan de nuire à ses intérêts en menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide. Au cours de leur rencontre, les deux présidents doivent évoquer des questions d'intérêt régional, comme la proposition de la Turquie de créer un forum de coopération pour le Caucase pour apaiser les tensions après le conflit ayant oppose en août la Russie et la Géorgie. (ats / 06 septembre 2008 08:36) http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=2008090608365895 0172194810700_brf017.xml Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies de l'histoire *Avec sa visite à Erevan pour la rencontre Arménie-Turquie, Abdullah Gul devient ce samedi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis son indépendance en 1991. *Un geste symboliquement fort alors que les deux pays ont toujours de profonds contentieux, mais dont la portée concrète devrait rester limitée. - le 06/09/2008 - 12h29 Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie prennent fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à Erevan à l'occasion d'un match de football. Attendu vers 19 heures locales, soit en milieu d'après-midi à l'heure française, il doit s'entretenir avec son homologue arménien Serge Sarkissian avant d'assister avec lui deux heures plus tard à la rencontre Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football. Il deviendra ainsi le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis l'indépendance en 1991 de cette ancienne république soviétique, avec laquelle Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques en raison de divergences sur le caractère des massacres d'Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie. L'Arménie estime que ces massacres commis sous l'empire ottoman ont fait jusqu'a 1,5 million de morts et constituent un génocide, une position adoptée par plusieurs pays. La Turquie rejette pour sa part catégoriquement ce qualificatif, tout en admettant que des massacres ont été perpétrés lorsque les Arméniens ont pris les armes pour arracher leur indépendance, et Ankara accuse Erevan de nuire à ses intérêts en menant campagne à travers le monde pour une reconnaissance du génocide. La Turquie a par ailleurs fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 pour soutenir l'Azerbaïdjan turcophone dans son conflit avec l'Arménie sur la région du Nagorny-Karabakh, enclave peuplée d'Arméniens en territoire azerbaïdjanais dont la sécession a conduit à une guerre entre les deux pays. Eviter de "faire naître trop d'attentes" En dépit de sa forte portée symbolique, peu d'avancées concrètes immédiates sont attendues de cette "diplomatie du football", comme l'ont surnommée de nombreux médias. Les deux présidents devraient, selon des sources diplomatiques, éviter les sujets bilatéraux, jugés trop délicats, et concentrer leurs discussions sur des questions régionales comme la proposition de la Turquie de créer un forum de coopération pour le Caucase afin d'apaiser les tensions après le conflit ayant opposé en août la Russie et la Géorgie. Le chef de la diplomatie turque lui-même, Ali Babacan, interrogé vendredi soir lors d'un entretien avec quelques journalistes sur la possibilité d'une reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan, a voulu éviter de "faire naître trop d'attentes". Il a toutefois reconnu que cette question des relations diplomatiques serait bien "discutée". Tout comme pourrait être au menu des discussions la proposition, faite en 2005 par la Turquie, de créer une commission conjointe d'historiens pour résoudre le conflit sémantique sur les massacres de 1919-1917. "Cette offre est toujours sur la table", a assuré Ali Babacan, appelant Erevan à l'accepter. "C'est un bon moyen d'aplanir les différences et (...) quoi que trouve cette commission, nous sommes prêts à faire face aux conséquences". D'après agence http://tf1.lci.fr/infos/monde/moyen-orient/0,,4077277,00.html Départ du président turc pour Erevan Source : AFP 06/09/2008 | Mise à jour : 13:02 | Le président turc Abdullah Gül a quitté aujourd'hui Ankara pour une visite historique en Arménie, une chance d'améliorer des relations marquées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres d'Arméniens en Anatolie pendant la Première guerre mondiale. Avant de monter dans l'avion, Abdullah Gül a dit espérer que son voyage une première pour un chef de l'Etat turc - contribuerait non seulement au rapprochement entre les deux pays, mais aussi à la paix dans la région. Pendant cette visite de six heures, M. Gül s'entretiendra avec son homologue arménien Serge Sarkissian et dînera avec lui. Les deux présidents assisteront ensuite à un match de football Arménie-Turquie, rencontre de qualification pour le Mondial 2010. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/06/0101120080906FILWWW00551-depart-du-president-turc-pour-erevan.php Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce Communiqué de Presse publié sur le site de Présidence de la République le 6 septembre 2008. Le Président de la République française a rendu "hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président GÜL et le Président SARKISSIAN". "Le Président de la République espère que cette politique de la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été douloureusement marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de l'autre." Génocide, vous avez dit génocide ? Circulez, y'a rien à voir. Communiqué de M. le Président de la République à l'occasion du match de football Arménie-Turquie à Erevan Le Président de la République se félicite que le Président Abdullah GÜL ait accepté l'invitation du Président Serge SARKISSIAN à venir à Erevan le 6 septembre pour assister au match de football Arménie-Turquie dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football. Alors que la région traverse une crise grave pour laquelle le Président de la République multiplie les initiatives en tant que Président en exercice de l'Union européenne, ce déplacement du Président GÜL à l'invitation du Président SARKISSIAN constitue un geste courageux et historique pour les relations turco-arméniennes. Il permet d'espérer des avancées prochaines vers l'établissement de relations normales entre la Turquie et l'Arménie, deux pays amis de la France. Le Président de la République salue l'engagement de la Turquie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région, dont témoigne aussi le projet de plateforme de stabilité et de coopération pour le Caucase pour lequel nous marquons notre intérêt. Il rend hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président GÜL et le Président SARKISSIAN. Le Président de la République espère que cette politique de la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été douloureusement marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de l'autre. http://www.elysee.fr/documents/index.php?cat_id=8 Foot Arménie-Turquie: Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan samedi 6 septembre - 22:40:18 06/09/2008-[19:27] - AFP PARIS, 6 sept 2008 (AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy "se félicite", samedi dans un communiqué, de la visite du président turc Abdullah Gül en Arménie pour assister au match de football ArménieTurquie, qu'il qualifie de "geste courageux et historique". "Alors que la région traverse une crise grave", ce déplacement "constitue un geste courageux et historique pour les relations turco-arméniennes", déclare M. Sarkozy dans un communiqué. "Il permet d'espérer des avancées prochaines vers l'établissement de relations normales entre la Turquie et l'Arménie", ajoute-t-il. Le président "salue l'engagement de la Turquie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région, dont témoigne aussi le projet de plateforme de stabilité et de coopération pour le Caucase pour lequel nous marquons notre intérêt". Le chef de l'Etat, président en exercice de l'Union Européenne "rend hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président Gül et le Président Sarkissian". Il "espère que cette politique de la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été douloureusement marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de l'autre". Le président Gül est arrivé samedi en Arménie pour une visite historique, la première d'un chef d'Etat turc dans ce pays, à l'invitation de son homologue arménien Serge Sarkissian à l'occasion du match Arménie-Turquie de qualification pour le mondial 2010 de football. http://www.franceinfo.com/spip.php?article182266&theme=69&sous_theme=69 SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 10.09.2008 Voici un récapitulatif des informations collectées dans la presse le 10 septembre 2008 et dont vous trouverez le détail à la suite de ce sommaire. Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Arménie/Turquie : l’heure du rachat ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le quotidien d’Arménie AZG a publié le 5 septembre, un article percutant qui analyse sobrement la première visite d’un président turc en Arménie et en tire les conclusions qui s’imposent. Le Collectif VAN/Antenne d’Erevan vous en propose la traduction. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21305 Départ du président turc pour Erevan Le président turc Abdullah Gül a quitté aujourd'hui Ankara pour une visite historique en Arménie, une chance d'améliorer des relations marquées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres d'Arméniens en Anatolie pendant la Première guerre mondiale. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21312 Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies de l'histoire Le président turc Abdullah Gül a souhaité samedi à Ankara que sa visite historique en Arménie ouvre la voie à un rapprochement entre les deux pays voisins, opposés dans le passé. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21311 Arménie/Turquie - Quand le football panse les plaies de l'histoire Deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie prennent fin ce samedi, avec la visite du président turc Abdullah Gul à Erevan à l'occasion d'un match de football. Attendu vers 19 heures locales, soit en milieu d'après-midi à l'heure française, il doit s'entretenir avec son homologue arménien Serge Sarkissian avant d'assister avec lui deux heures plus tard à la rencontre Arménie-Turquie de qualification pour le Mondial 2010 de football. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21310 La Turquie abrite l'exercice multinational de l'armée de l'air Un exercice militaire aérien multinational, baptisé "Anatolian Eagle 2008/3", aura lieu la semaine prochaine dans une base aérienne au centre de la Turquie, a déclaré vendredi l'armée de l'air turque. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21309 Visite historique samedi du président turc Abdullah Gül en Arménie pour apaiser les tensions Le président turc Abdullah Gul devait effectuer samedi une visite historique à Erevan. Ce déplacement vise à atténuer, à l'occasion du match de football Arménie-Turquie, les tensions nées de l'histoire tourmentée liant les 2 pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21307 Ankara envisage de renouer les relations avec Erevan La visite du président turc Abdullah Gül en Arménie pourrait ouvrir la voie à une reprise des relations diplomatiques entre Ankara et Erevan, déclare le ministre turc des Affaires étrangères. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21308 Première visite en Arménie d'un président turc: satisfaction à la Commission européenne Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a salué la décision du président turc Abdullah Gül de se rendre à Erevan pour assister au match de football Arménie-Turquie, a appris vendredi RIA Novosti auprès de la représentation de la Commission européenne à Erevan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21303 Le président chypriote en faveur de la Turquie en Europe Le président de la République de Chypre Demetris Christofias s'est déclaré vendredi en faveur d'une adhésion turque à l'Union européenne, sous certaines conditions. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21302 La "diplomatie du football" pour vaincre le silence entre Ankara et Erevan Erevan s'apprêtait à accueillir samedi le président turc Abdullah Gul, venu mettre fin à la faveur d'un match de football à deux décennies de silence diplomatique entre la Turquie et l'Arménie, dû au passé tourmenté liant les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21301 Gül en Arménie, un passage obligé pour devenir un acteur régional de poids La visite historique du président turc Abdullah Gül aujourd’hui à Erevan devrait, en atténuant les tensions entre la Turquie et l’Arménie, permettre à Ankara d’asseoir sa position d’interlocuteur obligé dans la gestion des crises régionales, estiment les analystes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21300 Les avocats de trois Rwandais poursuivis à Paris dénoncent le "silence" de la justice française Les avocats de trois personnes mises en examen en 2006 par le juge JeanLouis Bruguière - qui a depuis quitté ses fonctions - pour leur participation présumée à l'attentat qui a déclenché le génocide rwandais ont annoncé, jeudi 4 septembre, à Bruxelles et à Paris, qu'ils ne participeraient plus à l'instruction. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21299 TURQUIE-ARMÉNIE • Des pogroms à l'empathie, que de chemin parcouru ! Le président turc Abdullah Gül se rend en Arménie le 6 septembre à l'occasion d'un match entre les équipes des deux pays. Un éditorialiste turc salue cette visite sans précédent et en profite pour taper sur les milieux nationalistes laïcs de son pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&&id=21298 Arménie: la visite de Gül a pour but d'atténuer les tensions Le président turc Abdullah Gül effectue une visite historique à Erevan. Ce déplacement a pour but d'atténuer à l'occasion d'un match de football les tensions nées de l'histoire tourmentée liant la Turquie et l'Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21297 Match Arménie/Turquie : « Reconnaissance, Réparation, Restitution Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN/Antenne d'Erevan vous présente le compte-rendu du match historique Arménie/Turquie, qui s'est déroulé le 6 septembre à Erevan. Dans les tribunes d'honneur, les deux présidents arménien et turc se sourient amicalement... malgré la présence dans les gradins de trois immenses banderoles qui étalent en lettres rouges leurs revendications : « Reconnaissance, Réparation, Restitution »... Tout un programme. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21345 Noyan Tapan - Edition en français du 4 Septembre 2008 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 4 Septembre 2008. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21354 Turquie ouverte au public Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yusuf Kanli signe dans le journal turc Turkish Daily News un article révélateur sur les multiples cas annonçant une islamisation de la Turquie à tous les niveaux de la société et de l’administration. De multiples restaurants « ouverts au public » sont mis en place par les municipalités. Cette appellation indique que l’on n’y sert pas d’alcool. Car la Turquie, “Ce n’est pas l’Arménie, espèce de giaour !” « Giavour : chien d’infidèle » : cette insulte, réservée jusqu’à maintenant aux Arméniens chrétiens de Turquie, est en passe de devenir l’insulte stigmatisant les Turcs musulmans non pratiquants. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site du journal Turkish Daily News du 06 septembre 2008. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21346 "Pas de futur sur la base d'un passé nié" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eva Soto a interviewé longuement Séta Papazian, Présidente du Collectif VAN, sur Judaïques FM dimanche 7 septembre à 10h05 au sujet de la visite du chef de l'Etat turc, Abdullah Gül en Arménie. La représentante du Collectif VAN a noté qu'il était positif qu'un dialogue soit amorcé si celui-ci était sincère mais a fait remarquer que Levon Ter Pétrossian n'avait, à l'époque, rien obtenu en échange de ses tentatives d'ouverture. "Le futur ne peut s'envisager sur la base d'un passé nié" a-t-elle déclaré. Le Collectif VAN vous soumet cette interview. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21329 Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce Communiqué de Presse publié sur le site de Présidence de la République le 6 septembre 2008. Le Président de la République française a rendu "hommage au courage politique dont ont fait preuve le Président GÜL et le Président SARKISSIAN". "Le Président de la République espère que cette politique de la main tendue entre deux Etats dont les relations ont été douloureusement marquées par l'histoire, permettra de montrer au monde que la réconciliation peut intervenir par l'ouverture, le dialogue et le respect de l'autre." Génocide, vous avez dit génocide ? Circulez, y'a rien à voir. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21340 Caucase : vers un rapprochement turco-arménien ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction d'un article en anglais paru sur le site du journal Turkish Daily News du 05 septembre 2008. Le Turkish Daily News rapporte les propos du Professeur Ruben Safrastian, de l’Académie Nationale des Sciences d’Arménie, liant l’acceptation par la Turquie, de l’invitation arménienne, au conflit russo-géorgien dans le Caucase. Le TDN indique que selon Safrastian, „ Le Karabagh pourrait également déclarer son indépendance d’ici un an“. Déformation des propos tenus ou erreur de l’interviewé ? En effet, le HautKarabagh a déjà proclamé son indépendance le 2 septembre 1991 à la suite d'un référendum, ceci débouchant sur la guerre menée par l’Azerbaïdjan... Peut-être est-il plutôt question ici du Djavakhk, province à majorité arménienne de Géorgie ? http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21324 Une dizaine de personnes arrêtées pour la profanation de tombes musulmanes à Arras Une dizaine de personnes ont été interpellées, mardi 9 septembre, et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la profanation, début avril, de 148 tombes musulmanes dans le cimetière militaire Notre-Damede-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais). Le carré musulman de la nécropole avait été retrouvé souillé d'inscriptions nazies, antisémites et islamophobes, dont deux visaient Rachida Dati, ministre de la justice. Une tête de porc avait même été trouvée sur une stèle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21362 Cengiz Aktar : « Les jeunes ne croient plus l'histoire que « rien n'est arrivé » » Dans une interview à Bianet le Docteur Cengiz Akta, directeur du Centre pour l'Union européenne à l'Université de Bahcesehir, a déclaré voir beaucoup d'obstacles entre les deux états. Ce sera un processus très long, dit-il, mais « les peuples arméniens et turcs peuvent le faire. Ceux qui sont intéressés à ce processus ont besoin de créer plus d'occasions pour se rencontrer ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21361 L'Italie va indemniser la Libye pour la période coloniale Rome et Tripoli s'apprêtaient, samedi 30 août, à solder les comptes de plus trente ans de colonisation italienne en Libye. Selon un accord historique qui doit être signé dans la soirée par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi, l'Italie va verser à la partie libyenne cinq milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années, une forme de dédommagement pour la période coloniale, qui dura de 1911 à 1942. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21360 Des dizaines de morts au Darfour dans des combats, selon les rebelles Des rebelles de l'Armée de libération du Soudan (SLA) ont affirmé dimanche que des combats avec l'armée soudanaise avaient fait des dizaines de morts dans la province du Darfour (ouest) en proie à la guerre civile. Les affrontements se poursuivaient dans la région du Jebel Marra, dans le nord du Darfour, où les soldats gouvernementaux appuyés par quatre hélicoptères et deux avions ont lancé une attaque samedi, selon la rébellion. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21359 Une visite stratégique A l'occasion d'un match de qualifications pour la coupe du monde de football de 2010 en Afrique du Sud, Abdullah Gül est devenu le premier président turc à effectuer une visite en Arménie. Les deux pays n'entretiennent aucune relation diplomatique. Le quotidien To Ethnos soupçonne une pression américaine derrière la visite du président turc http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21357 Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition vers le Rwanda La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21356 Turquie : La TRT va émettre en arménien La Télévision Radio Turque, ou TRT, a annoncé le lancement d’une coopération avec la chaine publique de télévision d’Arménie afin de promouvoir le dialogue entre les deux voisins. Après la visite historique du Président Abdullah Gül à Yerevan, le directeur général de la TRT, Ibrahim Sahin, a annoncé que la TRT pourrait commencer à émettre en arménien. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21358 Les "excuses" de l'Italie à la Libye, son ancienne colonie En une visite éclair à Benghazi effectuée samedi 30 août, Silvio Berlusconi a mis fin à quarante ans de relations difficiles avec la Libye, ancienne colonie de l'Italie de 1911 à 1943. "Il est de mon devoir, en tant que chef du gouvernement, de vous exprimer, au nom du peuple italien, notre regret et nos excuses pour les blessures profondes que nous vous avons causées", a dit le président du Conseil. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21355 Rencontre de ministres turc et arménien fin septembre à New York Les chefs de la diplomatie arménienne et turque, Edouard Nalbandian et Ali Babacan, se rencontreront fin septembre à New York, à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, a annoncé dimanche le ministère arménien des Affaires étrangères. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21353 Génocide des Arméniens : Bernd Neumann à Potsdam Le Ministre adjoint et Délégué du gouvernement fédéral à la culture et aux médias, Bernd Neumann en conclusion de son voyage culturel à travers l’Allemagne a visité mardi 9 septembre 2008 la Maison Lepsius à Potsdam. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21352 Simple coup d’envoi turco-arménien En honorant l’invitation du président de la République d’Arménie, Abdullah Gül a donné une dimension politique à la rencontre de football de samedi comptant pour les qualifications du Mondial 2010. Une dimension politique à laquelle s’ajoute un caractère historique, c’est indéniable. Aucune rencontre de cette envergure entre les présidents turc et arménien n’avaient jamais eu lieu depuis l’indépendance de la République d’Arménie, en 1991. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21351 Trois soldats et trois milices tués dans des combats avec le PKK Trois soldats turcs et trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués dimanche au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a indiqué le gouverneur local. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21350 La "diplomatie du football" rapproche la Turquie et l'Arménie Un frisson, puis des sifflets, ont parcouru les travées du vieux stade Hrazdan d'Erevan, au moment de l'hymne national turc, juste avant le coup d'envoi. En levant la tête, on pouvait apercevoir, sur la colline voisine, la flèche noire du mémorial du génocide arménien, pointée vers le ciel. Quelques banderoles ont surgi dans le public, réclamant "reconnaissance" et "restitution". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21349 Athènes conditionne les relations Turquie-UE à un règlement à Chypre La chef de la diplomatie grecque Dora Bakoyannis a estimé mardi que la procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne sera "influencée" par l'issue du nouvel effort de réunification en cours à Chypre. "Le cheminement de la Turquie vers l'intégration européenne est influencé, sinon à la lettre du moins sur le fond, par un règlement du problème chypriote," a déclaré Mme Bakoyannis, après un entretien avec son homologue chypriote Markos Kyprianou http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21348 Quelle Europe ? Je veux d’abord saluer tous ceux qui, sur ce blog, ont pris la peine de m’écrire pour me faire part de leurs réflexions et entrer dans le débat que j’ai voulu ouvrir, même si certains parfois oublient un peu de prendre le temps nécessaire pour construire une argumentation et semblent davantage à la recherche d’une tribune pour exprimer des pulsions. Mais on me dit que c’est le lot de tous ces espaces ouverts et que celui-ci est plutôt de bonne tenue. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21347 « Une (foot) balle dans le pied » Abdulah Gul l’avait rêvé, Serge Sarkissian l’a fait. En permettant au chef de l’Etat turc de fouler le sol de l’Arménie pour assister à la rencontre de foot qui s’est déroulée le 6 septembre à Erevan, le gouvernement arménien a offert sur un plateau à Ankara la plus belle campagne de promotion qu’il pouvait espérer. La Turquie qui fait depuis quelques années feu de tout bois pour soigner ses apparences se voit grâce à cette venue couverte d’éloges. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21343 GB: ouverture lundi d'une exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants La première exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants de 7 à 11 ans, initiative visant à renforcer la connaissance du génocide juif auprès des jeunes Britanniques, ouvrira lundi à Newark (centre de l'Angleterre), ont annoncé dimanche les organisateurs. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21342 Visite historique du président turc en Arménie venu chercher l'apaisement Le président Abdullah Gül est arrivé samedi en Arménie pour une visite historique et sous haute surveillance, la première d'un chef d'Etat turc dans ce pays, dans l'espoir d'un rapprochement entre les deux pays voisins après des décennies de tensions et de silence diplomatique. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21339 Turquie: trois miliciens tués face au PKK Trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a annoncé une source de sécurité. Les victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes - supplétifs de l'armée turque - en charge de la protection d'un village, selon cette source qui a requis l'anonymat. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21338 La diplomatie du football, prélude à un dégel turcoarménien ? Abdullah Gül sera le premier président turc à se rendre en Arménie à l'occasion du match Arménie-Turquie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010, auquel il assistera à l'invitation de son homologue arménien. Cette rencontre pourrait symboliser un nouveau départ dans les relations entre Arméniens et Turcs, dominées par un climat d'hostilité depuis près d'un siècle. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21337 Les rebelles du Darfour accusent Khartoum d'avoir lancé une large offensive Les rebelles du Darfour ont accusé l'armée soudanaise d'avoir lancé samedi une offensive meurtrière dans le nord de cette région de l'ouest du Soudan, qui a fait selon eux de nombreux morts. "Il y a eu de nombreux morts parmi les civils et nos combattants", a annoncé Ibrahim al-Hillo, un commandant de l'Armée de libération du Soudan (SLA), dirigée par le leader en exil, Abdel Wahdi Mohammed Nour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21334 TURQUIE-ARMÉNIE • Le rapprochement entre Ankara et Erevan ne fait pas que des heureux La visite du président turc Abdullah Gül à Erevan le 6 septembre suscite de vives réactions en Arménie, mais aussi en Azerbaïdjan, un pays allié de la Turquie et en conflit depuis près de vingt ans avec son voisin arménien. Revue de presse. Le sud du Caucase est devenu, ces dernières semaines, le terrain de surprises historiques. Alors que les anciens amis, la Russie et la Géorgie, se font la guerre, les vieux ennemis, l'Arménie et la Turquie, entament un dialogue. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21336 Arménie/Turquie - Le président arménien invité à son tour en Turquie Les présidents turc et arménien ont affirmé samedi à Erevan qu'il existait "une volonté politique" des deux pays pour résoudre leurs différends. Abdullah Gul devient le premier chef d'Etat turc à se rendre en Arménie depuis son indépendance en 1991. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21333 Le président turc félicite Zardari d'être élu président pakistanais Le président turc Abdullah Gül a envoyé dimanche un message de félicitation au nouveau président pakistanais Asif Ali Zardari. "Je vous souhaite de bon succès durant votre mandat. La Turquie soutient vos démarches pour la préservation de la stabilité et la paix au Pakistan et le renforcement de la démocratie pakistanaise", a indiqué M. Gül dans son message. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21335 Huées et manifestations lors de la visite du président turc en Arménie "Reconnaissez le génocide" arménien, "1915 plus jamais ça": de son arrivée samedi à l'aéroport d'Erevan jusqu'au match de football Arménie-Turquie, la visite historique du président turc Abdullah Gül en Arménie aura été ponctuée de manifestations et de huées. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21332 Darfour: L'armée attaque deux camps rebelles Selon trois groupes insurgés, l'armée soudanaise a lancé samedi des attaques aéroterrestres contre deux camps rebelles dans le Nord-Darfour, faisant un nombre indéterminé de morts. "Ils sont en train de nous attaquer au moment où je vous parle. Les tirs sont nourris", a raconté Ibrahim al Helwu, de la faction du Mouvement de libération du Soudan (SLM) dirigée par Abdel Ouaed Mohamed al Nour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21331 Turquie - Arménie ou la diplomatie du football Où comment un match peut marquer le début d'un rapprochement entre deux pays dont la frontière commune est encore fermée à ce jour. « Les problèmes vieux de 90 ans se résolvent en 90 minutes ! », a titré, hier, le quotidien Radikal à propos de la visite du président turc Abdullah Gül à Yérévan, à l'occasion du match Turquie-Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21328 Foot Arménie-Turquie: Sarkozy se félicite de la présence de Gül à Erevan Le président de la République Nicolas Sarkozy "se félicite", samedi dans un communiqué, de la visite du président turc Abdullah Gül en Arménie pour assister au match de football Arménie-Turquie, qu'il qualifie de "geste courageux et historique". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21330 Match diplomatique : Turquie et Arménie ex aequo La politique était bien au menu de ce match à haut risque entre l’Arménie et la Turquie. Un match comptant pour la qualification au Mondial 2010. L’équipe turque l’a emporté 2 à 0 sur l'Arménie. Mais la rencontre a surtout été l'occasion d'une première prise de contact entre deux états, sans relations diplomatiques, mais ouverts à la reprise d'un dialogue. Le président Abdullah Gül a invité son homologue arménien, Serge Sarkissian, à assister en octobre 2009 au match retour en Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21327 Visite historique du président turc en Arménie venu chercher l'apaisement Le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sarkissian ont affiché samedi leur "volonté politique" d'apaiser les relations après des années d'acrimonie entre les deux pays, à l'occasion de la première visite d'un chef d'Etat turc en Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21325 L’adhésion à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce sondage réalisé par l'institut IFOP pour Valeurs Actuelles qui montre la forte progression de l'hostilité de l'opinion publique européenne à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Dans les 7 pays étudiés (France, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas), la majorité des personnes interrogées sont hostiles à cette entrée et cette hostilité a progressé partout. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21367 Le MRAP perd l’un de ses fondateurs Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose Ce communiqué de Presse du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l'Amitié entre les Peuples) publié le 9 septembre 2008. C'est avec une profonde et douloureuse tristesse que le MRAP annonce le décès d'Albert Lévy survenue le 8 septembre 2008, à l'âge de 86 ans. Instituteur, interdit par les lois antijuives de Vichy d’exercer, il entre dans la Résistance, milite à l’Union de la jeunesse juive (UJJ) et prend part à la libération de Lyon. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21371 Génocide arménien : Nicolas Sarkozy s'engage en faveur de la loi pénalisant le négationnisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la déclaration de Nicolas Sarkozy paru le 25 avril 2007. Retour sur la déclaration du candidat Sarkozy en avril 2007. A relire et à méditer. 'Arménie réveille le sentiment d'amitié et d'émotion envers votre peuple qui a trop souffert du négationnisme durant son histoire. Le nom d'Arménien évoque le courage face à l'indicible barbarie. Vos aïeux ont été victimes d'un génocide inqualifiable, insupportable et parfaitement inimaginable. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21370 Turquie: Réunion sur le Haut-Karabakh La Turquie juge l'Arménie disposée à discuter de son contentieux sur le Haut-Karabakh avec l'Azerbaïdjan et les trois parties se réuniront à l'Onu dans le courant du mois pour tenter de trouver une solution, a déclaré mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21387 L'Etat néerlandais pas responsable pour Srebrenica Le tribunal de La Haye a rejeté mercredi la demande de survivants du massacre de Srebrenica (est de la Bosnie) en 1995 qui réclamaient que l'Etat néerlandais soit reconnu responsable de la mort de leurs proches. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21380 L'Onu "incapable" de protéger les civils au Tchad, selon une ONG Un an après ses débuts, la force de protection de l'Onu dans l'est du Tchad est "incapable de faire face à l'insécurité", selon un rapport présenté mardi à Bruxelles par Oxfam International, qui réclame le déploiement immédiat de policiers onusiens. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21379 Moscou et Ankara pourraient créer une nouvelle alliance dans le Caucase La Russie et la Turquie ont entamé la création d'une "Plateforme de sécurité et de stabilité dans le Caucase", ce qui permettrait de renforcer leurs positions dans la région, en affaiblissant en même temps l'influence des Etats-Unis, lit-on lundi dans le quotidien le Kommersant. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21386 Réunion de la Commission mixte maroco-turque à Ankara La Commission mixte maroco-turque chargée de l'examen et de l'élaboration du projet d'une convention de coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité sociale a entamé, lundi à Ankara, sa troisième réunion en présence d'experts des ministères de l'Emploi et des Affaires sociales et des organismes de prévoyance sociales dans les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21385 Deux familles bosniaques déboutées de leurs demandes d'indemnisation La justice néerlandaise a débouté mercredi de leurs demandes d'indemnisation les familles de deux musulmans bosniaques, tués lors du massacre de Srebrenica en 1995. Elle a estimé que les Pays-Bas ne pouvaient être tenus responsables car leurs Casques bleus opéraient sous mandat des Nations unies. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21383 L'UE et la Russie après le conflit ossète : relation de confiance ou partenariat a minima? Alors qu'après des mois d'impasse, l'Union européenne et la Fédération de Russie avaient au début de l'été ouvert des négociations pour un nouvel accord de partenariat, leur relation se trouve de nouveau à la croisée des chemins après la guerre en Ossétie du sud. Les conditions de règlement du conflit seront en effet déterminantes pour l'avenir du partenariat russoeuropéen. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21373 Un match de foot pour un nouveau terrain politique Le 6 septembre, le président turc a effectué une visite historique en Arménie à l'occasion d'un match de football. Dans le stade, certains en ont profité pour réclamer la réouverture de la frontière entre la Turquie et l'Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21384 Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition vers le Rwanda La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21382 Soudan/CPI: l'Union africaine va demander un sursis à l'ONU L'Union africaine va demander à l'ONU de différer de possibles poursuites contre le président soudanais Omar el-Béchir pour des crimes de guerre présumés au Darfour, a affirmé lundi à Khartoum le président de l'UA. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21377 La prévention est devenue incontournable pour lutter contre la criminalité La prévention est certes un outil plus efficace que la répression pour lutter contre la criminalité, mais pour que celle-ci soit la plus réussie, elle doit engager les policiers, la ville, les citoyens et le milieu communautaire. Telle est l'une des constatations faites par le Centre international pour la prévention de la criminalité, qui publiait mardi à Montréal son premier rapport sur la prévention de la criminalité dans le monde. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21378 L'Etat néerlandais n'est pas responsable du génocide de Srebrenica Des survivants et des familles des victimes du massacre de Srebrenica, en Bosnie, avaient demandé à un tribunal de La Haye de reconnaître la responsabilité des Pays-Bas. Les faits remontent à 1995 ; des milliers de musulmans avaient été assassinés, alors qu'il y avait dans la ville des casques bleus néerlandais, dont la mission était de les protéger. Faiblement armés, ces soldats n'avaient pas résisté. La demande des plaignants vient donc d'être rejetée. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21381 Le Haut commissaire aux droits de l'homme appelle à faire plus pour prévenir les génocides Le nouveau Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, la Sud-Africaine Navi Pillay, a appelé lundi à faire davantage d'efforts pour prévenir les génocides, qu'elle a décrit comme "l'ultime forme de discrimination", dans son premier discours aux États participant au Conseil des droits de l'homme à Genève. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21376 Oxfam dénonce l’incurie de l’ONU dans l’est du Tchad Le 25 septembre 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU décidait d’envoyer des instructeurs au Tchad afin de former des policiers et des gendarmes locaux. Leur mission : assurer dans l’est du pays la sécurité des camps où survivent des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de déplacés tchadiens. Près d’un an plus tard, le résultat est atterrant : d’après l’association humanitaire Oxfam, seuls 300 des 850 policiers et gendarmes prévus ont été formés, et aucun d’entre eux n’a été déployé sur le terrain. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21375 Géorgie: l'étendue de la mission UE pas discutée lundi à Moscou Le chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, a reconnu mercredi que la question des zones précises où pourront être déployés les observateurs de l'UE en Géorgie n'avait pas été discutée lundi à Moscou entre les dirigeants européens et le président russe. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21374 Décès d'Albert Lévy, fondateur du MRAP Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy a été en 1949 parmi les fondateurs du MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en 1972. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=21372 UE/TURQUIE L’adhésion à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce sondage réalisé par l'institut IFOP pour Valeurs Actuelles qui montre la forte progression de l'hostilité de l'opinion publique européenne à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Dans les 7 pays étudiés (France, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas), la majorité des personnes interrogées sont hostiles à cette entrée et cette hostilité a progressé partout. Sondage Ifop - Valeurs Actuelles • 4 septembre 2008 L'éventuelle entrée de la Turquie au sein de l'Union Européenne sucite l'opposition d'une majorité d'Européens. Seuls 33% s'y disent favorables contre 67% qui y sont opposés soit un net durcissement des jugements au cours des 4 dernières (+12 à + 29 points selon les pays). L'enquête menée par l'Ifop dans 7 pays européens montre que les réticences quant à cette perspective s'expriment majoritairement au sein des différents pays, avec plus ou moins d'intensité : la France enregistre le plus fort taux d'opposition (80%), alors que les Espagnols sont ceux qui se montrent les plus divisés sur la question (49% d'opinions favorables contre 51% d'opposition) avec toutefois un net recul des soutiens au cours des 4 dernières années (78% de jugements favorables en 2004 contre seulement 49% aujourd'hui). Consulter les résultats de l'étude (fichier pdf) http://www.ifop.com/europe/docs/Turquieue.pdf Fiche technique Echantillon de 7007 européens âgées de 18 ans et plus. 1000 personnes ont été interrogées dans chacun des pays suivants : Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas et 1007 personnes ont été interrogées en France. Chaque pays a ensuite été ramené à son poids réel pour la sortie des résultats d’ensemble. La représentativité de l’échantillon a été assurée pour chaque pays par la méthode des quotas (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle) après stratification par région. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) du 29 juillet au 25 août 2008. Contacts : Frédéric DABI : Directeur du Département Opinion et Stratégies d'Entreprise Jérôme FOURQUET : Directeur Adjoint du Département Opinion et Stratégies d'Entreprise Tél : 33 (0)1 45 84 14 44 Fax: 33 (0)1 45 85 59 39 http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/turquieue.asp Quelle Europe ? 09 septembre 2008 Je veux d’abord saluer tous ceux qui, sur ce blog, ont pris la peine de m’écrire pour me faire part de leurs réflexions et entrer dans le débat que j’ai voulu ouvrir, même si certains parfois oublient un peu de prendre le temps nécessaire pour construire une argumentation et semblent davantage à la recherche d’une tribune pour exprimer des pulsions. Mais on me dit que c’est le lot de tous ces espaces ouverts et que celui-ci est plutôt de bonne tenue. Les questions abordées sont nombreuses et variées, je ne peux toutes les reprendre, d’autant qu’il me semble avoir déjà dans mon livre répondu par avance à certaines objections. Il en est toutefois une essentielle, sur laquelle j’aimerais revenir ici, qui a été plus particulièrement soulevée par Aurélien Roulland (que je remercie au passage pour ses abondantes et érudites contributions), Neurf, ou François P. : celle du fédéralisme et partant, de la nature de l’Europe. J’ai en effet écrit, p.127 de mon livre, que « l’Europe fédérale, donc l’Europe politique, est morte en 1972 », essentiellement du fait de l’adhésion de la Grande-Bretagne. Il est clair, et les Britanniques n’ont cessé d’agir dans ce sens, que la Grande-Bretagne ne veut pas d’une Europe politiquement intégrée, ce qui lui a fait privilégier la règle de l’unanimité, et récuser dans tous les grands domaines politiques celle de la majorité qualifiée. Dès lors en effet, le projet fédéraliste d’Etats-Unis d’Europe ne pouvait plus avoir de sens : l’Europe n’a pas et n’aura pas de direction politique commune, de politique étrangère (même si un unique chargé des Affaires Etrangères et un corps unique de diplomates finissent pas être mis en place pour cacher la misère : il restera impossible de leur donner des consignes cohérentes et vigoureuses). En outre, les élargissements successifs font qu’à 27, l’unanimité n’a quasiment aucune chance de voir le jour. C’est une situation de fait, qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, qu’il faut assumer pour ce qu’elle est. La politique, c’est d’abord tenir compte du réel. Cela ne veut pas dire bien évidemment qu’il n’est rien possible de faire dans cette Europe, ni même que sa construction n’a pas un sens politique : je l’ai souligné à maintes reprises, ce n’est pas rien que d’avoir permis la paix et une prospérité sans précédent dans un continent qui a ensanglanté la planète au cours du dernier siècle. Nous pouvons donc, nous devons donc faire tous les efforts nécessaires pour que l’Europe parle d’une seule voix, et d’ailleurs elle le fait de plus en plus, ne serait-ce que parce que les intérêts de chacun des États membres, du fait même de la construction européenne, sont de plus en plus convergents. Nous avons une chance historique : ces questions se présentent à nous à un moment où le souverainisme est une idéologie obsolète et où le néolibéralisme fait la démonstration qu’il court à la catastrophe si on ne met pas en place les instances de régulation nécessaires. Or l’Union européenne a la taille critique pour commencer à le faire et progressivement convaincre les institutions internationales et ses partenaires de réguler davantage et plus efficacement le capitalisme mondial. Ne la laissons pas passer. L’adhésion de la Turquie de ce point de vue, répond à un double objectif : valider ce choix d’une Europe de la coordination, qui est par ailleurs riche de sa diversité, et montrer au reste du monde que le choix de la construction de tels ensemble régionaux est le seul valide. Pourquoi le choix de l’Union européenne plutôt que celui de l’Union méditerranéenne ? Tout d’abord, n’opposons pas les deux choses, mais elles ne répondent pas aux mêmes objectifs : l’Union méditerranéenne, si elle voit le jour, sera un espace de concertation, de rencontres, et de coopération sur des projets ponctuels, pas un espace économique et juridique commun. En outre, elle sera pendant encore longtemps préoccupée par le conflit israélopalestinien, qu’elle peut contribuer à rendre de moindre intensité, sans toutefois espérer le résoudre à court ou même à moyen terme. Par ailleurs, la Turquie a depuis longtemps postulé à l’entrée dans l’Union européenne et engagé de profondes réformes pour se mettre en conformité avec les critères de l’union, notamment en matière de droits et de libertés, mais aussi en matière économique. La question de l’adhésion de la Turquie à l’UE est posée aujourd’hui, pas les autres. C’est donc à celle-ci qu’il faut répondre, ce que j’ai tenté de faire, sans minimiser les difficultés ni afficher de complaisance à l’égard de la Turquie, comme on me l’accordera. Un mot de plus : certains d'entre vous reprennent la proposition de renforcer à l'intérieur de l'Union actuelle l'intégration politique d'un groupe plus restreint de pays qui pourraient, eux, devenir une vraie fédération avec une forte identité internationale. C'est une bonne idée, que j'ai déjà soutenue et que je soutiens volontiers de nouveau. Malheureusement nous sommes très peu à la défendre. Il n'y a à l'évidence plus de majorité pour cela en Italie, et je ne suis pas sûr du tout qu'il y en ait une en Allemagne. Et puis ce serait très long à mettre en place. La zone Euro en est la seule amorce possible, et voyez pourtant l'extrême difficulté qu'il y a à y introduire un vrai gouvernement économique. C'est une affaire à trente ans, or le problème turc, il est posé publiquement et il est stratégiquement urgent : il n'y a pas d'autre choix que l'adhésion à l'Union telle quelle est. Je reviendrai sur d’autres questions ultérieurement, bien évidemment. A bientôt, Michel Rocard http://www.ouialaturquie.fr/ Le président chypriote en faveur de la Turquie en Europe Le président de la République de Chypre Demetris Christofias s'est déclaré vendredi en faveur d'une adhésion turque à l'Union européenne, sous certaines conditions. "Nous sommes en faveur" d'une adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), si celle-ci respecte les critères exigés par l'UE et reconnaît l'existence de la République de Chypre, a déclaré M. Christofias lors d'une conférence de presse à Stockholm. M. Christofias était en visite officielle en Suède où il s'est notamment entretenu avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt. Le Premier ministre suédois a quant à lui déclaré que la Suède était "connue pour être un pays en faveur de l'élargissement de l'Union européenne". M. Reinfeldt a par ailleurs rappelé que la question du protocole d'Ankara sera de nouveau discutée lors de la présidence suédoise de l'Union, à partir de juillet 2009. Par ce protocole, signé en 2005, Ankara acceptait d'étendre, notamment à la République de Chypre, l'accord d'union douanière qui lie la Turquie à l'Union Européenne, sans pour autant reconnaître officiellement la partie grecque de l'île. "La question de Chypre sera alors au centre des discussions", a déclaré M. Reinfeldt. Une partie des discussions a également porté sur la réunification de l'île alors que des négociations en vue de cette réunification ont été lancées mercredi. "J'ai envie d'être optimiste et avec mon vieil ami Mehmet Ali Talat (leader de la République turque de Chypre du Nord, ndlr), nous tâcherons d'être raisonnables, flexibles et de montrer de la bonne volonté", a ajouté le président des Chypriotes-grecs, précisant que cela ne serait "pas un travail facile". "Nous souhaitons trouver une solution pour libérer notre pays d'une présence militaire et avoir une Chypre unie", a déclaré M. Christofias. Les dirigeants chypriotes grec et turc ont formellement lancé mercredi des négociations en vue de la réunification de leur île et entreront dans le vif du sujet la semaine prochaine. Les deux hommes se sont rencontrés dans la zone tampon de Nicosie contrôlée par l'ONU. (afp/7sur7) 05/09/08 16h50 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/406394/2008/09/05/ Le-pr-sident-chypriote-en-faveur-de-la-Turquie-en-Europe.dhtml Athènes conditionne les relations Turquie-UE à un règlement à Chypre La chef de la diplomatie grecque Dora Bakoyannis a estimé mardi que la procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne sera "influencée" par l'issue du nouvel effort de réunification en cours à Chypre. "Le cheminement de la Turquie vers l'intégration européenne est influencé, sinon à la lettre du moins sur le fond, par un règlement du problème chypriote," a déclaré Mme Bakoyannis, après un entretien avec son homologue chypriote Markos Kyprianou. "C'est l'essence de la question, c'est pour cela que je dis qu'une solution à Chypre est dans l'intérêt du peuple turc", a-t-elle insisté, exprimant l'espoir que la Turquie "comprendra" cet enjeu. La Grèce fait partie des pays soutenant une adhésion de la Turquie à l'UE à condition qu'Ankara en remplisse toutes les conditions, parmi lesquelles ne figure pas nommément une réunification préalable de l'île de Chypre. Exprimant un "optimisme réservé" sur l'issue des négociations interchypriotes, relancées la semaine dernière, Mme Bakoyannis a réaffirmé qu'une solution devait être conforme aux "valeurs et principes de l'UE". Elle s'est notamment élevée contre toute "limite de temps artificielle" aux efforts de règlement, alors que la Turquie plaide pour l'adoption d'un calendrier. Avec l'entrée des discussions dans le vif du sujet à partir de jeudi, "l'heure de vérité a sonné" a pour sa part relevé M. Kyprianou, prévoyant une "procédure difficile, avec des divergences et des obstacles" qui nécessitera "obstination et patience". (AFP, 9 sept 2008) http://www.info-turk.be/361.htm#conditionne TURQUIE Turquie ouverte au public Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Yusuf Kanli signe dans le journal turc Turkish Daily News un article révélateur sur les multiples cas annonçant une islamisation de la Turquie à tous les niveaux de la société et de l’administration. De multiples restaurants « ouverts au public » sont mis en place par les municipalités. Cette appellation indique que l’on n’y sert pas d’alcool. Car la Turquie, “Ce n’est pas l’Arménie, espèce de giaour !” « Giavour : chien d’infidèle » : cette insulte, réservée jusqu’à maintenant aux Arméniens chrétiens de Turquie, est en passe de devenir l’insulte stigmatisant les Turcs musulmans non pratiquants. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site du journal Turkish Daily News du 06 septembre 2008. Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour* ! Samedi 6 septembre 2008 Yusuf KANLI Dans le centre d’Ankara au petit matin, un avocat a essayé de prévenir un chauffeur de taxi de cesser de conduire dangereusement. Le chauffeur du taxi a arrêté son véhicule. Il en est sorti. Un couteau à la main, il a engagé une bataille verbale acerbe avec l’avocat. L’avocat osait lui parler de bonnes manières ! Il s’est avisé que l’avocat était en train de fumer une cigarette. Il était 10h30. Le mois saint de Ramadan, le mois du jeûne avait commencé plusieurs jours auparavant. “Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour !” a crié le chauffeur de taxi – heureusement, il a réussi à contrôler son accès de colère– et il a commencé à taper sur l’avocat avec le manche de son couteau uniquement… C’est bien sûr un cas isolé et individuel qu’il ne faudrait pas généraliser à tous les musulmans pieux de Turquie. L’avocat, Erdal Güzel était choqué … Il voulait simplement avertir le chauffeur d’arrêter de changer de files dangereusement et de contrevenir aux règles de la circulation routière comme s’il était le roi de la route… Mais, après avoir pilé dangereusement devant la voiture de l’avocat -- il a pilé si brusquement que l’avocat a failli lui rentrer dedans -- le chauffeur de taxi est sorti de son taxi et voyant que “l’autre chauffeur” qui défiait “son règne sur la route” était en train de fumer pendant la journée, pendant Ramadan, “en violation” des règles du jeûne qui débute au lever du soleil pour les musulmans pratiquants, il a crié “Ce n’est pas l’Arménie ici, espèce de giaour !” et il l’a frappé. L’avocat n’a pas compris ce qu’il se passait. Il pensait vivre dans une démocratie laïque dans laquelle il n’existe pas de “police religieuse” frappant avec des bâtons dans les rues les gens qui désobéissent aux lois de la religion, et où chacun peut décider ce qu’il veut faire ou ne pas faire dans les limites du respect du code civil. Et, en tant qu’avocat, il croyait bien sûr vivre dans un pays où l’utilisation du mot “giaour”, une insulte humiliante et dégradante appliquée aux non musulmans, était bannie et répertoriée comme une offense sérieuse depuis la loi de 1856 (Reform Degree). Une multitude de cas isolés : Ce qu’a vécu Güzel était bien sûr un cas unique et isolé… La police municipal frappant le propriétaire d’une épicerie dans le quartier de Keçiören à Ankara il y deux semaines, au prétexte qu’il n’avait pas fermé son magasin à 23h comme on le lui avait ordonné -- et dans lequel il vend aussi de l’alcool -est aussi un cas isolé. Cette épicerie était l’une des rares à vendre encore de l’alcool dans le quartier. L’épicier, qui en raison du traumatisme vécu, a depuis développé un trouble de la parole, a dû prendre en compte le fait que la maison du premier ministre ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de son magasin, et que la police municipale prenait toutes les mesures possibles pour rendre le Premier ministre heureux… Ce qui est arrivé à l’épicier, n’était pas, bien évidemment, un acte de “pression de groupe”, mais simplement un “incident isolé qui ne devrait pas être généralisé…” A Istanbul, un groupe de jeunes âgés d’environ 20 ans buvait de la bière en plaisantant par une belle nuit d’été, en passant sur l’un des vieux ponts de la ville. La police municipale est intervenue “pour sauver l’honneur et la dignité du voisinage.” Le groupe n’a pas abandonné … Les jeunes ont refusé de s’arrêter pensant qu’ils n’avaient commis aucun crime. Les propriétaires de magasins alentour et certains citoyens qui étaient là par hasard, ont essayé de faire baisser la tension entre les garçons et la police municipale. Ils ont été frappés et leurs magasins dévastés… Bien sûr, c’était également un cas individuel qui ne devrait pas être généralisé. Un sympathique restaurant de poissons avec vue sur la Tour Maiden … La municipalité est propriétaire du restaurant qui jusque récemment était géré par une compagnie privée. A présent, la municipalité d’Istanbul l’a repris et est en train de le rénover. Il sera bientôt rouvert par la municipalité comme un “restaurant municipal de poisson ouvert au public.” Mais, existe-t-il des restaurants qui ne sont pas ouverts au public ? Pourquoi ce besoin de dire que ce serait un “restaurant municipal de poisson ouvert au public.” ? C’était la phrase piège… Si cela est “ouvert au public” cela signifie que dans cet établissement on ne servira pas d’alcool… Alors que le gouvernement s’est engagé dans un processus de privatisation de tout ce que l’État peut bien posséder, les municipalités administrées par les représentants de l’Islam politique sont en train de “nationaliser” des restaurants et de les transformer en lieux “ouverts au public.” Et, bien sûr, il n’y a aucune généralisation de ces pratiques… Des cas isolés individuels, c’est tout. En tout cas, espérons que le voyage du Président Abdullah Gül en “Arménie Giaour” aujourd’hui sera bénéfique ; davantage que deux Présidents regardant ensemble un match de foot. Contacter Yusuf Kanlı : [email protected] or [email protected] *Giaour: terme péjoratif insultant employé envers les non musulmans et signifiant infidèle ©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 7 septembre 2008 - 08:00 http://www.collectifvan.org Lire le texte original dans la rubrique Anglais : La Turquie abrite l'exercice multinational de l'armée de l'air 2008-09-06 08:14:28 ANKARA, 5 septembre (Xinhua) -- Un exercice militaire aérien multinational, baptisé "Anatolian Eagle 2008/3", aura lieu la semaine prochaine dans une base aérienne au centre de la Turquie, a déclaré vendredi l'armée de l'air turque. Cet exercice se déroulera les 8-9 septembre à la troisième base Main Jet dans la province centrale de Konya, a précisé l'armée de l'air dans un communiqué. Des avions de chasse, en provenance de la Turquie, des Etats- Unis, de l'Italie, d'Israël et de l'OTAN, participeront à cette manoeuvre militaire, selon ce communiqué. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/06/content_712574.htm Le président turc félicite Zardari d'être élu président pakistanais 2008-09-08 07:15:31 ANKARA, 7 septembre (Xinhua) -- Le président turc Abdullah Gül a envoyé dimanche un message de félicitation au nouveau président pakistanais Asif Ali Zardari. "Je vous souhaite de bon succès durant votre mandat. La Turquie soutient vos démarches pour la préservation de la stabilité et la paix au Pakistan et le renforcement de la démocratie pakistanaise", a indiqué M. Gül dans son message. "Je voudrais saisir cette opportunité pour vous inviter à une visite officielle en Turquie et vous souhaite de bonne santé et de bonne réjouissance et le bonheur de la population pakistanaise", a ajouté M. Gül. La Commission électorale du Pakistan a annoncé samedi soir les résultats officiels de la présidentielle et a déclaré le co- président du Parti du Peuple Asif Ali Zardari président pakistanais. M. Zardari, veuf de l'ancien Premier ministre Benazie Bhutto, a recueilli 481 sur un total de 702 voix des élus du Parlement et des quatre assemblées provinciales. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/08/content_714011.htm Réunion de la Commission mixte maroco-turque à Ankara Publié le : 09.09.2008 | 13h16 La Commission mixte maroco-turque chargée de l'examen et de l'élaboration du projet d'une convention de coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité sociale a entamé, lundi à Ankara, sa troisième réunion en présence d'experts des ministères de l'Emploi et des Affaires sociales et des organismes de prévoyance sociales dans les deux pays. La délégation marocaine prenant part aux travaux de la commission est composée de Driss Dadssi, directeur au ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Afifi, directeur de la stratégie à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) et Mohamed Benabdeljalil, directeur des relations extérieures à la CNSS. Au cours de ces différentes réunions, les experts marocains ont exposé aux responsables des différents services turcs de la sécurité sociale les grandes réformes entamées par le Maroc dans de nombreux domaines touchant aussi bien à la consolidation de la démocratie et des droits de l'Homme, qu'à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et le renforcement des assises du développement local. Parmi ces importantes réformes, un accent a notamment été mis sur les réalisations et projets entrepris dans le domaine de la protection sociale, dont en particulier l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) instituée par la loi 65.00, et le projet du régime d'assurance maladie pour les personnes économiquement démunies (Ramed). Les travaux de la commission, qui se poursuivront jusqu'à vendredi, font suite à des réunions similaires tenues en 2006 et 2007, respectivement à Ankara et Rabat. Par MAP http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=97867 La Turquie envisage de lancer deux satellites en six ans 2008-09-10 18:48:19 ANKARA, 10 septembre (Xinhua) -- L'opérateur de satellites turc, Turksat, a déclaré mercredi qu'il envisage de lancer deux satellites, du nom de Turksat 4A et Turksat 5A, en six ans, a rapporté l'agence de presse Anatolia. Turksat a commencé le travail pour un nouveau satellite Turksat 4A qui est prévu de couvrir le nord et le centre de l'Afrique, a indiqué le directeur général de Turksat, Ozkan Dalbay. "La région de couverture des satellites Turkish s'étendra de la côte est des Etats-Unis jusqu'à la Chine, et aussi de la Péninsule arabe à l'Afrique centrale", a-t-il ajouté. Turksat compte lancer l'appel d'offre pour Turksat 4A fin 2008 et lancer le satellite en 2011, a précisé M. Dalbay. En plus, Turksat envisage de construire un nouveau satellite d'ici six ans avec 100% de logiciels nationaux, a révélé M. Dalbay, ajoutant que Turksat 5A sera construit dans les industries aérospatiales turques en 2012 et lancé en 2014. En juin, la Turquie a lancé en Guyane française un satellite de communication de nouvelle génération, Turksat 3A, pour remplacer l'ancien satellite Turksat 1C. M. Dalbay a indiqué que plusieurs chaînes de télévision nationales et internationales ainsi que des sociétés de technologie ont demandé à Turksat de pouvoir utiliser Turksat 3A. http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-09/10/content_716327.htm ANTISEMITISME Une dizaine de personnes arrêtées pour la profanation de tombes musulmanes à Arras LEMONDE.FR | 09.09.08 | 17h32 • Mis à jour le 09.09.08 | 18h00 Une dizaine de personnes ont été interpellées, mardi 9 septembre, et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la profanation, début avril, de 148 tombes musulmanes dans le cimetière militaire Notre-Damede-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais). Le carré musulman de la nécropole avait été retrouvé souillé d'inscriptions nazies, antisémites et islamophobes, dont deux visaient Rachida Dati, ministre de la justice. Une tête de porc avait même été trouvée sur une stèle. D'après le site Internet de La Voix du Nord, la gendarmerie avait lancé une vaste opération de police pour appréhender onze personnes, actuellement interrogées par la section de recherche de Lille. "Parmi les interpellés figureraient quelques jeunes, parfois mineurs, qui avaient été déjà arrêtés dans les jours qui avaient suivi les profanations d'avril", indique La Voix du Nord. En avril, le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait dénoncé un acte relevant "du racisme le plus inadmissible qui soit". La garde des sceaux, Rachida Dati, personnellement visée par des inscriptions insultantes sur des stèles, avait jugé que cet "acte odieux (...) attaque les valeurs de la République". Une cinquantaine de tombes musulmanes de ce cimetière avaient déjà été profanées en avril 2007. Les auteurs, trois jeunes hommes de la mouvance skinhead, avaient été condamnés à des peines de prison ferme. Lors du procès, en mai, le procureur d'Arras avait souhaité que "la sanction soit un exemple pour tous les nazillons de leur espèce". Selon La Voix du Nord, l'un des deux jeunes majeurs condamnés figurerait parmi les personnes interpellées ce matin. http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2fsociete%2farticle %2f2008%2f09%2f09%2fune-dizaine-de-personnes-arretes-pour-laprofanation-d-un-cimetiere-musulman-a-arras_1093377_3224.html LES GENOCIDES Le Haut commissaire aux droits de l'homme appelle à faire plus pour prévenir les génocides 8 septembre 2008 – Le nouveau Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, la Sud-Africaine Navi Pillay, a appelé lundi à faire davantage d'efforts pour prévenir les génocides, qu'elle a décrit comme "l'ultime forme de discrimination", dans son premier discours aux États participant au Conseil des droits de l'homme à Genève. Mme Pillay, qui a été juge pendant huit ans au Tribunal pénal international pour le Rwanda et pendant cinq ans à la Cour pénale internationale à La Haye avant de prendre son poste de Haut Commissaire le 1er Septembre, a noté que 2008 était marquée par le 60e anniversaire de la Convention sur le génocide le 9 Décembre et le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme le lendemain. Elle a rappelé que la Déclaration universelle et la Convention sur le génocide étaient issues de l'Holocauste. « Mais nous avons encore à apprendre les leçons de l'Holocauste, alors que les génocides continuent », a-t-elle ajouté. Mme Pillay a appelé à mettre davantage l'accent sur la prévention des génocides, ainsi que des cycles de violence, de l'utilisation de la peur et de l'exploitation politique de la différence, ethnique, raciale et religieuse qui conduisent à eux. "Le génocide est l'ultime forme de discrimination, a-t-elle dit. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l'empêcher. Ce que j'ai appris comme un juge sur le Tribunal pour le Rwanda sur la façon dont un être humain peut faire souffrir un autre me hante toujours. " Le nouveau Haut commissaire aux droits de l'homme, qui a été elle-même victime de discriminations dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, a souligné que le développement, la sécurité, la paix et de justice sont compromis "lorsque la discrimination et l'inégalité - à la fois de manières flagrante et subtile - sont autorisés à empoisonner une coexistence harmonieuse ». Selon elle, la discrimination fondée sur le sexe demeure l'une des principales inquiétudes. "Cette discrimination rend la Déclaration universelle une promesse vide pour des millions de femmes et de filles », a-t-elle dit. Mme Pillay a exhorté les États à ne pas laisser "des points de vue divergents" les dissuader de prendre part à la conférence d'examen sur le racisme, prévue à Durban en avril 2009. La conférence a été l'objet de féroces critiques par certains groupes de pression. "Je ne crois pas que 'tout ou rien' est la bonne approche, a-t-elle dit. Si les différences devaient servir de prétexte à l'inaction, les espoirs et les aspirations des nombreuses victimes de l'intolérance seraient peut-être irrémédiablement anéantis. " Navi Pillay a promis d'aborder son rôle en tant que Haut Commissaire aux droits de l'homme une manière impartiale, sans favoriser une catégorie de droits sur un autre. http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17237&Cr=droits&Cr1 =HCDH SHOAH GB: ouverture lundi d'une exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants 07/09/2008 13:56 LONDRES, 7 sept 2008 (AFP) La première exposition sur l'Holocauste destinée aux enfants de 7 à 11 ans, initiative visant à renforcer la connaissance du génocide juif auprès des jeunes Britanniques, ouvrira lundi à Newark (centre de l'Angleterre), ont annoncé dimanche les organisateurs. L'exposition, intitulée "Le voyage", "offre aux enfants une chance de prendre connaissance des expériences d'enfants comme eux sous le régime nazi", a expliqué Stephen Smith, responsable du Centre sur l'Holocauste, installé à Newark. Cette exposition, qui a coûté 750.000 livres (930.000 euros), raconte l'histoire d'un enfant juif fictif appelé Leo Stein qui se cache des nazis avant de fuir vers l'Angleterre, et présente également des histoires de Juifs qui ont survécu à l'Holocauste étant enfants. "Nous allons les embarquer pour un voyage à travers l'histoire, un voyage d'exploration de l'identité, et un voyage pour discuter des valeurs du monde que nous partageons", a poursuivi M. Smith. En février, le gouvernement britannique avait annoncé qu'il allait contribuer financièrement à un programme scolaire destiné à mieux faire connaître aux jeunes l'ampleur des crimes nazis. Ce programme prévoit la visite d'Auschwitz par deux écoliers par établissement. Ces jeunes, âgés de 16 à 18 ans, rencontreront des survivants du camp d'extermination et verront les baraquements, documents d'enregistrement de prisonniers, habits, chaussures et cheveux des victimes. Les historiens estiment à 1,1 million le nombre de personnes tuées entre 1940 et 1945 par les nazis dans ce camp situé en Pologne près de Cracovie, libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques. http://www.la-croix.com/afp.static/pages/080907115455.oif3f5hl.htm MASSACRE DE SREBRENICA L'Etat néerlandais n'est pas responsable du génocide de Srebrenica Article publié le 10/09/2008 Dernière mise à jour le 10/09/2008 à 11:17 TU Des survivants et des familles des victimes du massacre de Srebrenica, en Bosnie, avaient demandé à un tribunal de La Haye de reconnaître la responsabilité des Pays-Bas. Les faits remontent à 1995 ; des milliers de musulmans avaient été assassinés, alors qu'il y avait dans la ville des casques bleus néerlandais, dont la mission était de les protéger. Faiblement armés, ces soldats n'avaient pas résisté. La demande des plaignants vient donc d'être rejetée. Avec notre bureau de Bruxelles C'en est donc fini de la plainte déposée par les survivants de Srebrenica. Ils avaient déjà vu ce même tribunal se déclarer incompétent il y a deux mois, dans une même plainte, à l’encontre des Nations unies. Il n’y a donc pas de responsabilité juridique de l’Etat, malgré le fait que la responsabilité partielle du gouvernement néerlandais de l’époque ait été clairement établie. Selon un rapport national, « le bataillon de casques bleus néerlandais, chargé de la défense de Srebrenica, avait été envoyé en mission impossible ». Un rapport qui a d’ailleurs provoqué la chute du gouvernement en avril 2002. Après avoir demandé en vain, par neuf fois, un appui aérien à leur quartier général de la Forpronu, le bataillon s’était vu contraint d’abandonner aux mains des forces serbes, l’enclave musulmane de Srebrenica, qui avait pourtant été déclarée zone protégée par l’ONU. Selon les familles des 8 000 Bosniaques musulmans exécutés en juillet 1995, « la Forpronu n’était pas seule responsable de sa faiblesse et de l’ineptie des règles d’engagement limitées, établies par les Nations unies ; les Pays-Bas auraient, à leur avis, dû continuer à exercer leur plein commandement sur leurs casques bleus ». http://www.rfi.fr/actufr/articles/105/article_72179.asp L'Etat néerlandais pas responsable pour Srebrenica Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 10/09/2008 à 14:20 - publié le 10/09/2008 Le tribunal de La Haye a rejeté mercredi la demande de survivants du massacre de Srebrenica (est de la Bosnie) en 1995 qui réclamaient que l'Etat néerlandais soit reconnu responsable de la mort de leurs proches. "L'Etat néerlandais ne peut pas être tenu responsable des agissements du Dutchbat", le bataillon de Casques bleus néerlandais, a déclaré le juge Hans Hofhuis, du tribunal de district de La Haye. A l'audience du 16 juin, les plaignants avaient accusé les Casques bleus néerlandais chargés de protéger l'enclave de Srebrenica d'avoir livré des réfugiés musulmans aux forces serbes de Bosnie, violant plusieurs lois nationales et traités internationaux. Le tribunal, qui a ordonné que le coût de la procédure soit à la charge des plaignants, était saisi au civil par deux familles de survivants. Les plaignants étaient Hasan Nuhanovic, qui a perdu ses parents et son frère cadet dans le massacre de Srebrenica, ainsi que Mehida, Damir et Alma Mustafic, la veuve et les enfants d'un autre disparu, Rizo Mustafic. Leur avocate, Me Liesbeth Zegveld, avait affirmé à l'audience du 16 juin que le bataillon néerlandais sous mandat de l'ONU "avait agi contrairement" à sa mission de protection de civils. "La gestion des soldats néerlandais doit être imputée à l'Etat néerlandais, avait-elle assuré, expliquant que celui-ci avait "le plein commandement" sur eux. L'enclave de Srebrenica était placée sous la protection de l'ONU jusqu'au 11 juillet 1995, lorsqu'elle avait été envahie par les forces serbes de Bosnie. Faiblement armés, les Casques bleus néerlandais, en charge de la zone protégée, n'avaient pas résisté. Les Serbes de Bosnie avaient ensuite exécuté près de 8.000 garçons et hommes musulmans. Ces massacres ont été qualifiés de génocide par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie et par la Cour internationale de justice. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-etat-neerlandais-pasresponsable-pour-srebrenica_563883.html Deux familles bosniaques déboutées de leurs demandes d'indemnisation Il y a 51 minutes LA HAYE, Pays-Bas — La justice néerlandaise a débouté mercredi de leurs demandes d'indemnisation les familles de deux musulmans bosniaques, tués lors du massacre de Srebrenica en 1995. Elle a estimé que les Pays-Bas ne pouvaient être tenus responsables car leurs Casques bleus opéraient sous mandat des Nations unies. L'affaire avait été portée devant un tribunal de La Haye par Hasan Nuhanovic, un interprète qui a perdu son frère et ses parents dans la tragédie, ainsi que des proches de Rizo Mustafic, un électricien tué au moment du massacre des musulmans de cette enclave de Bosnie-orientale par les forces bosno-serbes. Les plaignants affirmaient que leurs proches auraient dû être protégés car ils travaillaient pour les soldats néerlandais de maintien de la paix. "Le cauchemar se poursuit", a lancé Hasan Nuhanovic, 40 ans, après le jugement, avant de préciser qu'il ferait appel de la décision. Il a toutefois conservé son calme au moment de l'énoncé par le président du tribunal, Hans Hofhuis. "J'ai été trahi tant de fois auparavant dans ma vie", a-t-il renchéri. Les troupes néerlandaises, placées sous commandement de l'ONU, étaient chargées de protéger Srebrenica, mais n'avaient pu empêcher les forces serbes d'envahir l'enclave musulmane à la fin de la guerre de Bosnie (19921995). Au moins 8.000 hommes et garçons ont été tués dans le massacre qui avait suivi, à l'été 1995, dans ce qui était le pire épisode sanglant qu'a connu l'Europe depuis la seconde guerre mondiale. Les quelques centaines de militaires néerlandais présents sur place avaient été submergés par les hommes du chef de guerre bosno-serbe, Ratko Mladic, beaucoup plus nombreux. La décision de mercredi est une mauvaise nouvelle pour le procès collectif intenté par un groupe de survivantes connues sous le nom des "Mères de Srebrenica". En début d'année, un tribunal néerlandais s'était déjà déclaré incompétent pour statuer sur leurs demandes d'indemnisation auprès de l'ONU, l'organisation étant à l'abri de toute poursuite en raison de son immunité. Un des avocats du mouvement, Marco Gerritsen, a estimé que la décision de mercredi n'aurait pas d'impact sur leur propre dossier, dans lequel il envisage de faire appel jusque devant la Cour européenne des droits de l'Homme si nécessaire. La "responsabilité" de l'ONU dans le massacre "doit être plus importante que (son) immunité", a-t-il observé dans un entretien accordé à l'Associated Press. Les Pays-Bas restent traumatisés par le rôle joué par leurs Casques bleus à Srebrenica. En 2002, un rapport indépendant de l'Institut des Pays-Bas pour la documentation sur la guerre avait jugé le gouvernement en partie responsable de la tragédie, pour avoir envoyé dans cette mission impossible en Bosnie des troupes mal préparées. Le document avait entraîné la démission du gouvernement. Lors de l'audience en juin, Hasan Nuhanovic avait raconté au tribunal le moment où des soldats néerlandais lui avaient ordonné d'annoncer aux membres de sa famille qu'ils devaient quitter l'enceinte de l'ONU où ils s'étaient réfugiés. Il avait compris que cela signifiait leur arrêt de mort. "Ma mère pleurait. Je pleurais. La seule personne à ne pas pleurer, c'était mon frère. Il avait 22 ans, et il était très fier". http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5j5Bwl2C7TsdTSguZfzi9Ll2t0Qg GENOCIDE RWANDAIS Les avocats de trois Rwandais poursuivis à Paris dénoncent le "silence" de la justice française LE MONDE | 05.09.08 | 14h28 • Mis à jour le 05.09.08 | 14h28 BRUXELLES CORRESPONDANT Les avocats de trois personnes mises en examen en 2006 par le juge JeanLouis Bruguière - qui a depuis quitté ses fonctions - pour leur participation présumée à l'attentat qui a déclenché le génocide rwandais ont annoncé, jeudi 4 septembre, à Bruxelles et à Paris, qu'ils ne participeraient plus à l'instruction. Mes Lev Forster et Bernard Maingain dénoncent le "silence assourdissant" de la justice française qui, depuis dix-sept mois, ne répondrait à aucune de leurs requêtes, ne donnerait suite à aucun recours et à aucune demande d'audition. "Tout cela alors que nous sommes confrontés à une affaire d'Etat qui met en jeu des intérêts fondamentaux pour des communautés entières en Afrique", dit Me Maingain. Avec son confrère parisien, l'avocat belge défend Samuel Kanyemera, Rose Kabuye-Kanyangé et Jacob Tumwine, tous trois liés de près au régime du président Paul Kagamé. Le premier est député du Front patriotique rwandais (FPR) ; la seconde dirige le protocole présidentiel à Kigali ; le troisième est hôtelier et fut officier supérieur dans l'armée rwandaise. Chargé d'une enquête sur l'attentat contre l'avion du président hutu Juvénal Habyarimana, commis le 6 avril 1994, M. Bruguière les avait mis en examen, avec six autres membres du FPR. Dans son ordonnance, le juge attribuait à M. Kagamé et ses proches la responsabilité de l'attentat qui a entraîné le déclenchement du génocide et l'élimination de 800 000 personnes, Tutsis pour la plupart. Cet épisode judiciaire a entraîné la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali et une requête - restée sans suite - du Rwanda contre la France auprès de la Cour internationale de justice (CIJ). NOUVEAU RAPPORT RWANDAIS Rendant publique toute leur correspondance avec la justice française - et avec le Quai d'Orsay -, les avocats des trois Rwandais mêlent la défense de leurs clients à celle du régime Kagamé. Ils s'interrogent sur les "vraies circonstances" du déclenchement de l'enquête de M. Bruguière, officiellement motivée, en 1998, par la plainte de l'épouse d'un Français, l'un des pilotes de l'avion du président Habyarimana. Ils reprochent au juge et aux enquêteurs de ne s'être jamais rendus au Rwanda. Ils mettent en cause "certaines barbouzes", présentes avant le déclenchement du génocide. Ils n'avancent toutefois que le nom de Paul Barril, ancien responsable de la cellule Afrique à l'Elysée du temps de François Mitterrand, passé ensuite, en tant que consultant privé, au service de l'épouse du président Habyarimana. "Pourquoi a-t-on peur de nous donner accès au dossier ?", interrogent les avocats, convaincus que l'instruction des deux magistrats qui ont succédé à M. Bruguière se terminera à la fin de l'année. Convaincus, aussi, que le récent regain de tension entre Paris et Kigali, suite à la parution d'une enquête officielle rwandaise mettant en cause le rôle de la France en 1994, n'a pas atteint son paroxysme. Mes Maingain et Forster annoncent, en effet, la parution prochaine d'un autre rapport d'enquête rwandais sur l'attentat du 6 avril et la "probable" mise en cause de responsables français par la justice de Kigali. Les deux juristes soulignent que l'attitude de la justice française aura des suites aux Nations unies : les dirigeants de l'Union africaine y ont déposé un texte de résolution dénonçant "l'abus du principe de la compétence universelle" qui violerait, selon eux, les principes de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats. Jean-Pierre Stroobants Article paru dans l'édition du 06.09.08. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/09/05/les-avocats-de-troisrwandais-poursuivis-a-paris-denoncent-le-silence-de-la-justicefrancaise_1091841_3212.html Décision le 9 octobre sur une demande d'extradition vers le Rwanda AP | 09.09.2008 | 17:23 La cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) se prononcera le 9 octobre sur la demande d'extradition formulée par le Rwanda contre un de ses ressortissants, Marcel Bivugabagabo, recherché pour sa participation présumée au génocide de 1994, a-t-on appris de source judicaire. Les réquisitions du parquet général n'étaient pas connues mardi après-midi. M. Bivugabagabo, arrêté à Toulouse en janvier, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 16 juillet par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau. Celle-ci avait été saisie après l'annulation par la Cour de cassation, pour vice de forme, de l'arrêt de la cour d'appel de Toulouse rejetant la demande de remise en liberté de ce ressortissant rwandais. Le 22 mai, les magistrats de la chambre de l'instruction avaient demandé à Kigali de leur fournir un certain nombre de documents avant de se prononcer sur l'extradition de M. Bivugabagabo. Interpellé à Toulouse en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par Kigali, cet homme de 53 ans figure sur la liste des 93 personnes recherchées par le Rwanda pour leur participation présumée au génocide. AP http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/afrique/20080909.F AP4832/decision_le_9_octobre_sur_une_demande_dextradition_vers.html DARFOUR Darfour: L'armée attaque deux camps rebelles 06/09/2008 - 17:24 Selon trois groupes insurgés, l'armée soudanaise a lancé samedi des attaques aéroterrestres contre deux camps rebelles dans le Nord-Darfour, faisant un nombre indéterminé de morts. "Ils sont en train de nous attaquer au moment où je vous parle. Les tirs sont nourris", a raconté Ibrahim al Helwu, de la faction du Mouvement de libération du Soudan (SLM) dirigée par Abdel Ouaed Mohamed al Nour. "Deux Antonov nous bombardent et quatre hélicoptères ouvrent le feu sur nous. Il y a aussi de nombreux miliciens à cheval ou à dos de dromadaires. De nombreux civils ont fui le secteur", a-t-il ajouté. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200836/darfour-l-armeeattaque-deux-camps-rebelles_147315.html?popup Les rebelles du Darfour accusent Khartoum d'avoir lancé une large offensive Il y a 3 jours KHARTOUM (AFP) — Les rebelles du Darfour ont accusé l'armée soudanaise d'avoir lancé samedi une offensive meurtrière dans le nord de cette région de l'ouest du Soudan, qui a fait selon eux de nombreux morts. "Il y a eu de nombreux morts parmi les civils et nos combattants", a annoncé Ibrahim al-Hillo, un commandant de l'Armée de libération du Soudan (SLA), dirigée par le leader en exil, Abdel Wahdi Mohammed Nour. Selon lui, des milices gouvernementales, quatre hélicoptères et deux appareils Antonov ont mené dans la matinée des attaques contre des civils et des positions rebelles, dans la localité de Disa et se sont livrées à des actes de pillage. Aucun autre bilan n'était pour le moment disponible, et l'armée soudanaise n'avait pas fait de commentaire à ce sujet. Mahgoub Hussein, un porte-parole d'une faction de la SLA basé à Londres, a fait état pour sa part de l'implication de 60 véhicules gouvernementaux, dont 23 auraient été détruits par les rebelles. "Il s'agit d'une attaque grave avec de nombreux hommes, véhicules et animaux", a encore déclaré à l'AFP M. Hussein, qui dit avoir recueilli ces informations auprès de plusieurs commandants rebelles sur place. Les combats ont également eu lieu dans la ville de Birmaza, selon lui. Un porte-parole de la force de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (Minuad) a dit qu'il vérifiait ces informations. "Nous avons été en contact avec les rebelles qui ont fait état d'une attaque, mais ils n'ont pas été en mesure de donner des détails sur les victimes. Nous sommes en train de vérifier", a-t-il dit. Le 25 août, une attaque de l'armée soudanaise dans le camp de Kalma, près de Nyala (sud du Darfour), avait fait une trentaine de morts parmi les déplacés, dont des femmes et des enfants, selon des rebelles et des témoins. Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales appuyées par des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum. Mi-juillet, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux juges de la CPI d'émettre contre le président soudanais Omar el-Béchir un mandat d'arrêt international pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. Khartoum nie en bloc ces accusations. http://afp.google.com/article/ALeqM5jeteWdlNsz5lPXTvvPhyhZ5rnYiQ Des dizaines de morts au Darfour dans des combats, selon les rebelles Il y a 2 jours KHARTOUM (AFP) — Des rebelles de l'Armée de libération du Soudan (SLA) ont affirmé dimanche que des combats avec l'armée soudanaise avaient fait des dizaines de morts dans la province du Darfour (ouest) en proie à la guerre civile. Les affrontements se poursuivaient dans la région du Jebel Marra, dans le nord du Darfour, où les soldats gouvernementaux appuyés par quatre hélicoptères et deux avions ont lancé une attaque samedi, selon la rébellion. "Ils attaquent nos positions au moment où je vous parle", a dit Salah Bob, un commandant de la faction de la SLA dirigée par l'opposant Abdel Wahid Mohammed Nour qui vit en exil à Paris. "Ce sont des soldats du gouvernement et nous répliquons", a-t-il dit depuis Kejadam, dans l'est du Jebel Marra. Les rebelles ont affirmé que les soldats et les milices alliées de Khartoum avaient lancé une attaque autour des villes de Disa, Birmaza et Tawila. "Nous avons vu 63 corps, tous de la SLA ou de l'armée gouvernementale", a dit Ibrahim al-Hillo, un commandant de la même organisation rebelle parlant depuis le Darfour. "Plus de 20 civils ont été tués, mais les parents qui cherchent à contacter leur famille n'y arrivent pas, et il pourraient y en avoir plus", a-t-il déclaré. Abdel Wahid Mohammed Nour a affirmé à l'AFP que les "attaques aériennes et attaques de (miliciens arabes) Janjawids" avaient fait "plus de 40.000 déplacés" qui ont fuit "280 villages" dans la région de Disa et Birmaza. Il a qualifié ce déplacement de population de "désastre humanitaire" alors que la situation était critique en raison de la saison des pluies. Le chef rebelle a appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence au Darfour pour mettre fin au "génocide" commis par le gouvernement soudanais et aider les déplacés. Selon la mission de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (Minuad), des informations non confirmées provenant du Darfour-nord indiquent que le gouvernement a lancé "des attaques généralisées". Près de 120 véhicules tout-terrains et des camions transportant des troupes gouvernementales "lourdement armées" ont été repérées près de Malha, à 180 kilomètres au nord-est des combats présumés, a affirmé dimanche la Minuad dans un communiqué. Deux hélicoptères d'attaque s'étaient posés à Kutum, quelques 70 kilomètres au sud des combats présumés de samedi, a ajouté la force. L'armée n'a pas fait de déclaration mais un porte-parole cité par des médias soudanais a affirmé qu'il n'y avait pas d'opération en cours. Le 25 août, une attaque de l'armée soudanaise dans le camp de Kalma, près de Nyala (sud du Darfour), avait fait une trentaine de morts parmi les déplacés, dont des femmes et des enfants, selon des rebelles et des témoins. Le conflit au Darfour, où s'affrontent depuis 2003 forces gouvernementales appuyées par des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum. Mi-juillet, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux juges de la CPI d'émettre contre le président soudanais Omar el-Béchir un mandat d'arrêt international pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. Khartoum nie en bloc ces accusations. http://afp.google.com/article/ALeqM5irubuAtkD9e13xEfv8pzhtzqbLVg Soudan/CPI: l'Union africaine va demander un sursis à l'ONU Il y a 1 jour KHARTOUM (AFP) — L'Union africaine va demander à l'ONU de différer de possibles poursuites contre le président soudanais Omar el-Béchir pour des crimes de guerre présumés au Darfour, a affirmé lundi à Khartoum le président de l'UA. Le chef de l'Etat tanzanien Jakaya Kikwete, qui assure la présidence tournante de l'Union, a rencontré M. Béchir, contre qui le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a réclamé un mandat d'arrêt pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour. "La paix et le règlement de la crise humanitaire au Darfour sont la priorité numéro un maintenant", a déclaré M. Kikwete à la presse. "C'est sur cette base que l'UA soutient le report de l'inculpation (...). L'UA cherche la mise en application de cette question dans le cadre du système des Nations unies", a-t-il ajouté. Le président de l'UA a été chaleureusement accueilli par M. Béchir. "Le président Kikwete sera bientôt en route pour (le siège de l'ONU à) New York, et nous pensons qu'il va rencontrer les dignitaires du monde", a affirmé le chef de l'Etat soudanais. "Nous sommes optimistes (...) sur le fait qu'il soutiendra le Soudan", a-t-il poursuivi. M. Kikwete a toutefois tenu à avertir qu'il fallait demander des comptes aux responsables des crimes présumés. "La justice est essentielle et nous ne voulons en aucune façon être perçus comme (...) tolérant l'impunité", a-t-il affirmé. "Justice doit être faite", a-t-il ajouté. Le conflit au Darfour, où s'affrontent forces gouvernementales appuyées par des milices arabes et mouvements rebelles, a fait jusqu'à 300.000 morts, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum. http://afp.google.com/article/ALeqM5jRxxmF_LQuGmMScaiu0ah6tMYzCQ L'Onu "incapable" de protéger les civils au Tchad, selon une ONG Il y a 22 heures BRUXELLES (AFP) — Un an après ses débuts, la force de protection de l'Onu dans l'est du Tchad est "incapable de faire face à l'insécurité", selon un rapport présenté mardi à Bruxelles par Oxfam International, qui réclame le déploiement immédiat de policiers onusiens. Selon Oxfam, "près d'un demi million de personnes vulnérables ne sont pas suffisamment protégées" dans cette région où l'on compte quelque 236.000 réfugiés du Darfour et 173.000 déplacés tchadiens. En outre, "la situation est explosive" le long de la frontière Tchad/Soudan, a rappelé lundi à Paris Sally Chin, l'auteur principal du rapport, intitulé "Mission non-accomplie". La force européenne Eufor, également déployée sous mandat de l'ONU au Tchad, "est seule sur le terrain", n'est pas adaptée pour lutter contre le banditisme et la criminalité, principales menaces pesant sur les civils, et n'est pas habilitée à entrer dans les camps, écrit Oxfam. L'ONG note cependant que l'Eufor "fait son travail", a "réussi à rendre la vie plus sûre pour nombre de civils", et a fait preuve de sa "neutralité" à plusieurs occasions, en protégeant des civils pris dans des combats entre forces gouvernementales et rebelles tchadiens. La question de la neutralité d'Eufor a plusieurs fois été posée en raison de sa dominante française (plus de la moitié des 3.500 soldats) et du soutien accordé par l'ancienne puissance coloniale au régime du président Idriss Deby. L'organisation critique particulièrement les deux autres volets de la force de l'Onu: la Minurcat (Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad), comprenant des formateurs de police onusiens et du personnel chargé d'aider à reconstruire le système judiciaire tchadien, et le DIS (détachement intégré de sécurité), force de sécurité tchadienne censée être formée par l'Onu et déployée dans les camps de l'est du Tchad. "Un an après la création de la Minurcat, aucun déploiement au sol de la police des Nations unies n'a été observé", et seuls 300 policiers du DIS sur 850 ont été formés, aucun n'ayant encore été déployé dans les camps. "Face aux dangers qui guettent les civils dans l'est du Tchad, cette situation est honteuse", écrit Oxfam, estimant que l'Onu et le gouvernement tchadien partagent la responsabilité. "Au quotidien, les déplacés, les réfugiés et les civils font face à des vols de bétail, des brutalités, des viols. Ils ont peur de travailler dans les champs ou d'aller collecter du bois", écrit Oxfam, qui évoque aussi la militarisation et le recrutement forcé dans les camps de réfugiés, ainsi que la recrudescence d'affrontements inter-communautaires. Le rapport réclame le déploiement immédiat de forces de police onusienne dans les camps, et appelle la communauté internationale à préparer la relève d'Eufor, également déployée en Centrafrique, dont le mandat arrive à échéance en mars 2009. Il rappelle enfin que les causes de l'insécurité au Tchad sont politiques et insiste sur la nécessité d'un processus de paix global. L'insécurité dans l'est du Tchad, sillonné par des bandes armées et des groupes de rebelles, est encore aggravée par la proximité du Darfour, province soudanaise frontalière, en guerre civile depuis 2003. Oxfam International se présente comme une association de 13 organismes travaillant avec des milliers de partenaires dans le monde entier afin de lutter contre la pauvreté. http://afp.google.com/article/ALeqM5ipuy0-W4kjaSmTRriMa16gO6eTUQ Oxfam dénonce l’incurie de l’ONU dans l’est du Tchad T.H. QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008 Le 25 septembre 2007, le Conseil de sécurité de l’ONU décidait d’envoyer des instructeurs au Tchad afin de former des policiers et des gendarmes locaux. Leur mission : assurer dans l’est du pays la sécurité des camps où survivent des centaines de milliers de réfugiés soudanais du Darfour et de déplacés tchadiens. Près d’un an plus tard, le résultat est atterrant : d’après l’association humanitaire Oxfam, seuls 300 des 850 policiers et gendarmes prévus ont été formés, et aucun d’entre eux n’a été déployé sur le terrain. «Cette mission est incapable de protéger efficacement les civils à l’est du Tchad et nécessite une révision urgente», note Oxfam. L’Union européenne a débloqué 10 millions d’euros pour cette opération pour le moins sujette à caution. Dans ce même rapport, Oxfam délivre en revanche un satisfecit à l’Eufor, la force envoyée par l’UE sur place, à l’instigation de Paris. Mais, souligne l’ONG, celle-ci reste une force militaire «mal adaptée au banditisme et à la criminalité». Avec le retour imminent de la saison sèche, qui rend les routes plus praticables, «les menaces à l’encontre des civils augmenteront», s’alarme enfin Oxfam. http://www.liberation.fr/actualite/monde/351126.FR.php FRANCE Le MRAP perd l’un de ses fondateurs Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose Ce communiqué de Presse du MRAP (Mouvement contre le Racisme et l'Amitié entre les Peuples) publié le 9 septembre 2008. C'est avec une profonde et douloureuse tristesse que le MRAP annonce le décès d'Albert Lévy survenue le 8 septembre 2008, à l'âge de 86 ans. Instituteur, interdit par les lois antijuives de Vichy d’exercer, il entre dans la Résistance, milite à l’Union de la jeunesse juive (UJJ) et prend part à la libération de Lyon. Journaliste à l'Humanité, et bientôt rédacteur en chef de Droit et Liberté et directeur de Différences, les revues successives du MRAP, Albert Lévy fut en 1949, parmi les fondateurs de notre Mouvement ; d’abord Secrétaire national, il en devint le secrétaire général de 1971 à 1989 et membre de la présidence de 1989 à 1991. Par sa vaste culture, sa grande capacité de travail, son inlassable dévouement, sa présence dans tous les combats, en France et dans le monde, pour le droit, la justice et l'émancipation humaine, Albert Lévy a marqué de manière profonde l'identité de notre Mouvement antiraciste. Il a été l'un des artisans essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en 1972 après treize années de lutte. Le MRAP exprime à Fanny Lévy, son épouse, à Danièle et Jacques, ses enfants, l'affectueuse amitié de ses militants et amis. Malgré l’absence d’Albert Lévy, les militants du MRAP honoreront sa mémoire en continuant son combat inachevé. http://www.mrap.fr/communiques/alevy Décès d'Albert Lévy, fondateur du MRAP NOUVELOBS.COM | 10.09.2008 | 07:18 Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy a été en 1949 parmi les fondateurs du MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en 1972. L'ancien résistant Albert Lévy est décédé lundi, à l'âge de 86 ans, a-t-on appris dans un communiqué du MRAP. Il avait été notamment l'un des fondateurs du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). Journaliste à L'Humanité, Albert Lévy fut en 1949 parmi les fondateurs du MRAP, avant d'en être le président de 1989 à 1991. Il a été l'un des artisans essentiels de la loi française contre le racisme adoptée à l'unanimité en 1972. Instituteur en 1939, il a été interdit d'exercer par les lois antijuives de Vichy. Il entre alors dans la Résistance et milite à l'Union de la jeunesse juive (UJJ). Il prend part à la libération de Lyon. (avec AP) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20080910.OBS0695/dece s_dalbert_levy_fondateur_du_mrap.html ITALIE/LIBYE Les "excuses" de l'Italie à la Libye, son ancienne colonie LE MONDE | 01.09.08 | 15h18 • Mis à jour le 01.09.08 | 19h13 ROME CORRESPONDANT En une visite éclair à Benghazi effectuée samedi 30 août, Silvio Berlusconi a mis fin à quarante ans de relations difficiles avec la Libye, ancienne colonie de l'Italie de 1911 à 1943. "Il est de mon devoir, en tant que chef du gouvernement, de vous exprimer, au nom du peuple italien, notre regret et nos excuses pour les blessures profondes que nous vous avons causées", a dit le président du Conseil. "Il s'agit d'un moment historique durant lequel des hommes courageux attestent de la défaite du colonialisme", a déclaré de son côté Mouammar Kadhafi en levant la main en signe de victoire. Les historiens estiment à 20 000 le nombre de Libyens tués par l'Italie pour fait de résistance et à 100 000 celui des déportés, notamment dans le désert de Syrte où périrent 40 000 d'entre eux du fait des épidémies et des exécutions. Les excuses de l'Italie s'accompagnent d'un accord d'amitié et de coopération - préparé par les gouvernements précédents, dont celui de Romano Prodi - par lequel l'ancienne puissance coloniale s'engage à verser à la Libye 5 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années au titre de dédommagements. Ces investissements porteront sur des projets d'infrastructure, notamment la construction d'une autoroute côtière de la frontière tunisienne à la frontière égyptienne, et d'un "très grand nombre" de logements. L'accord entre le président du conseil italien et le Guide de la révolution libyenne a été signé dans le lieu symbolique de la colonisation, à savoir le jardin d'un ancien palais du gouverneur italien de Benghazi. M. Berlusconi avait auparavant salué le fils du héros de la résistance libyenne contre l'occupant italien, Omar Mokhtar, fusillé sur ordre de Mussolini. Par ailleurs, l'Italie a rapatrié à Benghazi la Vénus de Cyrène. Cette splendide statue sans tête du IIe siècle après J.-C., découverte en 1913 par des archéologues italiens en Libye et exposée depuis à Rome, a fait le voyage dans l'avion du président du conseil. En Algérie, plusieurs journaux ont souligné, dimanche, que les "excuses" italiennes tranchaient avec la position française à l'égard de son ancienne colonie. Nicolas Sarkozy, lui, "ne veut pas entendre parler" de repentance, a rappelé le quotidien L'Expression. COOPÉRATION ANTI-IMMIGRATION Au-delà des symboles et de la réconciliation, M. Berlusconi est venu chercher en Libye une coopération efficace contre l'immigration clandestine. Tripoli, qui s'y refusait jusqu'alors, a accepté des patrouilles conjointes en Méditerranée ainsi que la surveillance par satellite de la frontière sud, par laquelle entrent de nombreux migrants africains. M. Berlusconi espère également que la Libye lui fournira "davantage" de gaz et de pétrole. "Il est de meilleure qualité", a-t-il déclaré sans faire mystère de l'arrière-plan commercial de l'accord d'amitié. Depuis le 7 octobre 1970, et le "jour de la vengeance" lorsque les derniers Italiens furent chassés de Libye, les gouvernements italiens cherchaient à aplanir les contentieux avec l'ancienne colonie. Avec des succès divers. En février 2006, Roberto Calderoli, ministre de la Ligue du Nord, avait provoqué une émeute anti-italienne à Benghazi en arborant un T-shirt illustré d'une caricature de Mahomet. Onze manifestants avaient été tués. Philippe Ridet Article paru dans l'édition du 02.09.08. http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle %2f2008%2f09%2f01%2fles-excuses-de-l-italie-a-la-libye-son-anciennecolonie_1090027_3214.html L'Italie va indemniser la Libye pour la période coloniale LEMONDE.FR avec AFP | 30.08.08 | 15h23 Rome et Tripoli s'apprêtaient, samedi 30 août, à solder les comptes de plus trente ans de colonisation italienne en Libye. Selon un accord historique qui doit être signé dans la soirée par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi, l'Italie va verser à la partie libyenne cinq milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années, une forme de dédommagement pour la période coloniale, qui dura de 1911 à 1942. "L'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars (136 millions d'euros) par an durant les 25 prochaines années sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye", a indiqué le chef du gouvernement italien à son arrivée à Benghazi, dans l'est libyen. "L'accord doit mettre fin à 40 ans de désaccord. C'est une reconnaissance concrète et morale des dommages infligés à la Libye par l'Italie pendant la période coloniale." LUTTE CONTRE L'ÉMIGRATION CLANDESTINE M. Berlusconi a précisé que parmi les projets qui seront financés par son pays figurait la construction d'une autoroute traversant la Libye d'ouest en est, de la Tunisie à l'Egypte. L'accord prévoit également la construction "d'un très grand nombre" de logements, l'installation d'entreprises italiennes en Libye, des bourses à des étudiants libyens en Italie et des pensions pour des mutilés victimes de mines anti-personnel posées par l'Italie pendant la période coloniale, a dit M. Berlusconi. Il prévoit aussi une coopération dans la lutte contre l'émigration clandestine, qualifiée par M. Berlusconi "de lutte contre les commerçants de l'esclavage". M. Berlusconi avait été précédé à Benghazi par l'arrivée par avion militaire de la Vénus de Cyrène, magnifique statue sans tête du IIe siècle après JC découverte en 1913 par des archéologues italiens sur le sol libyen. Le chef du gouvernement italien doit la restituer, conformément à une décision de la justice italienne. Transportée dans une caisse en bois, la pièce a été accueillie par des youyous et des applaudissements à l'aéroport Benina de Banghazi. Le ministre des affaires étrangères libyen Abdelrahman Chalgham a estimé qu'avec sa restitution "la Libye récupère son identité et une partie de son histoire". La visite de M. Berlusconi en Libye, qui devrait durer moins de douze heures, coïncide avec les festivités marquant le 39e anniversaire de la révolution libyenne, le 1er septembre 1969, qui a porté au pouvoir le colonel Kadhafi. http://www.lemonde.fr/web/teaser/1,22-0,10,0.html?url_zop=http%3a%2f%2fabonnes.lemonde.fr%2feurope%2farticle %2f2008%2f08%2f30%2fl-italie-va-indemniser-la-libye-pour-la-periodecoloniale_1089771_3214.html#ens_id=1089778 TURQUIE/RUSSIE Moscou et Ankara pourraient créer une nouvelle alliance dans le Caucase 17:48|08/ 09/ 2008 MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti. La Russie et la Turquie ont entamé la création d'une "Plateforme de sécurité et de stabilité dans le Caucase", ce qui permettrait de renforcer leurs positions dans la région, en affaiblissant en même temps l'influence des Etats-Unis, lit-on lundi dans le quotidien le Kommersant. Samedi dernier, la formation de cette alliance a fait l'objet de négociations entre le président turc Abdullah Gül et son homologue arménien Serge Sargsian. Cette question a également été examinée lors de la visite à Moscou du ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mamediarov. Le projet de création d'une alliance régionale baptisée alors "Plateforme de paix et de stabilité dans le Caucase" a été évoqué pour la première fois le 12 août à Moscou par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et a tout de suite reçu le soutien des autorités russes. L'alliance devrait réunir la Russie, la Turquie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Géorgie. Tbilissi reste le seul à n'avoir pas encore donné son consentement définitif, déclarant que cela ne serait possible qu'après le retrait de toutes les forces russes du territoire géorgien. La participation à la création de cette nouvelle alliance pourrait permettre à l'Arménie de normaliser ses relations avec la Turquie, ce qui entrainerait l'ouverture de la frontière entre les deux pays et donnerait aux marchandises arméniennes un accès au marché turc. Ces dernières années, l'Azerbaïdjan a manifesté une aspiration à se rapprocher de l'Occident et de l'OTAN, mais les événements récents pourraient influer considérablement sur sa politique. Moscou peut à son tour donner à Bakou deux arguments au moins en faveur du soutien à la politique russe dans le Caucase et du refus de coopérer avec l'Occident. Les deux sont liés à la perspective de règlement du conflit du Haut-Karabakh: la Géorgie pourrait être présentée comme un mauvais exemple, et la Moldavie comme un exemple à suivre. On sait bien que Tbilissi n'a pas pu résoudre le problème de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud malgré le soutien de Washington, tandis que le président transnistrien Igor Smirnov a annoncé la levée du moratoire sur les négociations avec Chisinau après des pourparlers avec Dmitri Medvedev. Une rencontre personnelle entre les présidents russe et azerbaïdjanais pourrait constituer l'étape suivante des négociations sur la création de l'alliance. La semaine dernière, Dmitri Medvedev et Ilham Aliev ont convenu, lors d'une conversation téléphonique, que la rencontre de leurs ministres devrait créer une base pour leurs négociations personnelles. Selon une source proche du Kremlin, lors de cette rencontre au sommet pourrait être abordée la question de l'organisation de négociations entre les leaders arménien et azerbaïdjanais avec la médiation du président russe, et non plus sous l'égide du Groupe de Minsk de l'OSCE, qui a jusqu'à présent supervisé le règlement du conflit du Haut-Karabakh. Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti. http://fr.rian.ru/world/20080908/116621970.html TURQUIE/PKK Turquie: trois miliciens tués face au PKK 07/09/2008 | Mise à jour : 18:09 | Trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a annoncé une source de sécurité. Les victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes - supplétifs de l'armée turque - en charge de la protection d'un village, selon cette source qui a requis l'anonymat. Les trois hommes ont été tués alors qu'ils participaient à une opération de l'armée, près de la ville de Semdinli, contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), toujours selon cette source. Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne, se bat depuis 1984 pour l'autonomie du sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Le conflit a fait plus de 37.000 morts. Depuis décembre, l'armée turque a multiplié ses actions contre le groupe séparatiste, notamment dans le sud-est du pays et dans le nord de l'Irak où elle mène des raids aériens contre des positions du PKK. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/07/0101120080907FILWWW00135-turquie-trois-miliciens-tues-face-au-pkk.php Trois soldats et trois milices tués dans des combats avec le PKK Trois soldats turcs et trois membres d'une milice pro-gouvernementale ont été tués dimanche au cours d'affrontements avec des rebelles séparatistes kurdes dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière irakienne, a indiqué le gouverneur local. Les six hommes ont été tués alors qu'ils participaient à une opération de l'armée, près de la ville de Semdinli, contre les rebelles du PKK, a précisé le gouverneur dans un communiqué. Trois des victimes faisaient partie d'un groupe de miliciens kurdes -supplétifs de l'armée- en charge de la protection d'un village. Deux militaires turcs ont également été blessés, selon le communiqué. (AFP, 7 sept 2008) http://www.info-turk.be/361.htm#Trois ARMENIE/TURQUIE/KARABAKH Caucase : vers un rapprochement turco-arménien ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction d'un article en anglais paru sur le site du journal Turkish Daily News du 05 septembre 2008. Le Turkish Daily News rapporte les propos du Professeur Ruben Safrastian, de l’Académie Nationale des Sciences d’Arménie, liant l’acceptation par la Turquie, de l’invitation arménienne, au conflit russo-géorgien dans le Caucase. Le TDN indique que selon Safrastian, „ Le Karabagh pourrait également déclarer son indépendance d’ici un an“. Déformation des propos tenus ou erreur de l’interviewé ? En effet, le Haut-Karabagh a déjà proclamé son indépendance le 2 septembre 1991 à la suite d'un référendum, ceci débouchant sur la guerre menée par l’Azerbaïdjan... Peut-être est-il plutôt question ici du Djavakhk, province à majorité arménienne de Géorgie ? 'Le conflit dans le Caucase : l’occasion d’un rapprochement turco-arménien' Vendredi 5 septembre 2008 ERCİHAN ZİFLİOĞLU YEREVAN - Turkish Daily News Le récent conflit en Géorgie est l’une des raisons pour laquelle le Président turc a décidé d’accepter l’invitation de son homologue arménien à venir en Arménie, a déclaré un spécialiste arménien lors d’une interview récente. « La Turquie a pensé qu’elle pourrait poursuivre sa politique dans le Caucase via son alliance avec l’Azerbaïdjan et la Georgie, excluant l’Arménie. Mais les derniers développements ont créé un déséquilibre, et donc la Turquie recherche de nouvelles opportunités », a déclaré le Prof. Ruben Safrastian de l’Académie Nationale des Sciences d’Arménie au Turkish Daily News cette semaine. « Les relations avec l’Arménie sont très importantes à cet égard », a-t-il affirmé. Définissant l’invitation du Président arménien Serge Sarkisian faite à son homologue turc , Abdullah Gül, à venir assister au match de football que se disputeront les deux équipes nationales, comme « un pas important », Safrastian a dit que l’Arménie n’abandonnera jamais ses revendications de génocide perpétré dans l’Empire ottoman. « Le génocide est un fait prouvé par l’Arménie et le monde. Les documents qui mettront fin à toute discussion superflue sont dans les archives. L’unique problème, c’est histoire officielle de la Turquie », a-t-il dit. Pourtant Safrastian a maintenu que le problème du génocide ne devrait pas altérer les relations bilatérales. A propos du conflit dans le Caucase, Safrastian a dit : “Afin de prendre en main leur destin, les communautés ont déclaré leur indépendance en Géorgie. Le Karabagh pourrait également déclarer son indépendance d’ici un an. » L’Azerbaïdjan a une grande importance pour la Turquie, mais un pays comme la Turquie ne peut pas ignorer son intérêt pour l’Azerbaïdjan », a dit Safrastian. Commentant la position de la Russie dans la région, Safrastian a dit que le pays utiliserait le pétrole azerbaidjanais à son avantage. « L’Occident ne se rend pas compte de la puissance de la Russie. Elle a la puissance de défier le monde. D’intenses développements se préparent dans le Caucase”, a-t-il déclaré, prétendant qu’une troisième guerre mondiale éclaterait à l’Est. « Un petit conflit en Géorgie a changé la carte du monde », a-t-il dit. ©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN 5 septembre 2008 - 07:05 http://www.collectifvan.org Lire le texre original dans la rubrique Anglais : Turquie: Réunion sur le Haut-Karabakh 10/09/2008 - 13:20 La Turquie juge l'Arménie disposée à discuter de son contentieux sur le Haut-Karabakh avec l'Azerbaïdjan et les trois parties se réuniront à l'Onu dans le courant du mois pour tenter de trouver une solution, a déclaré mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan. La Turquie, qui n'a pas de relations diplomatiques avec l'ancienne république soviétique d'Arménie, indépendante depuis 1991, a entamé un processus de rapprochement avec Erevan, symbolisé par la visite du président turc Abdullah Gül samedi soir en Arménie, pour un match éliminatoire du Mondial 2010. Ankara a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993 en signe de solidarité avec son allié turcophone l'Azerbaïdjan, qui combattait alors les séparatistes du Haut-Karabakh soutenus par Erevan. Une solution à ce conflit aujourd'hui gelé est considérée comme une étape indispensable à l'établissement de liens entre la Turquie et l'Arménie. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200837/turquie-reunion-surle-haut-karabakh_148140.html UE/RUSSIE/GEORGIE Géorgie: l'étendue de la mission UE pas discutée lundi à Moscou BRUXELLES - Le chef de la diplomatie de l'UE, Javier Solana, a reconnu mercredi que la question des zones précises où pourront être déployés les observateurs de l'UE en Géorgie n'avait pas été discutée lundi à Moscou entre les dirigeants européens et le président russe. "C'est quelque chose qui n'a pas été discuté à ce moment là", a déclaré M. Solana à la presse en marge d'une audition au Parlement européen. La question fait l'objet de divergences d'interprétation entre les Européens et la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a exclu mercredi l'envoi d'observateurs de l'UE dans les républiques séparatistes de Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, contredisant le président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy. (©AFP / 10 septembre 2008 13h18) http://www.romandie.com/ats/news/080910111811.1t68cjn3.asp L'UE et la Russie après le conflit ossète : relation de confiance ou partenariat a minima? 15:04 | 10/ 09/ 2008 Par Laure Delcour, Directrice de recherches à l'IRIS, pour RIA Novosti Alors qu'après des mois d'impasse, l'Union européenne et la Fédération de Russie avaient au début de l'été ouvert des négociations pour un nouvel accord de partenariat, leur relation se trouve de nouveau à la croisée des chemins après la guerre en Ossétie du sud. Les conditions de règlement du conflit seront en effet déterminantes pour l'avenir du partenariat russoeuropéen. Deux facteurs compteront plus particulièrement pour donner à celui-ci une nouvelle impulsion, ou au contraire pour freiner son développement : la capacité de l'Union européenne à maintenir durablement une position commune face à la Russie et la capacité russe à accepter des compromis et à les mettre en oeuvre. Le conflit ossète marque un tournant dans la politique de l'Union européenne dans l'ex-URSS, pour deux raisons. Tout d'abord, en faisant office de médiateur entre la Russie et la Géorgie dans la conclusion d'un cessez-lefeu, en déployant d'intenses efforts diplomatiques pour que cet accord soit respecté, l'Union européenne est intervenue activement dans le conflit caucasien. Certes, elle faisait figure de seul médiateur possible, les EtatsUnis étant disqualifiés en raison de leurs relations tendues avec Moscou et de leur appui inconditionnel à la Géorgie de Mikhaïl Saakachvili. Il n'en reste pas moins que l'Union a su se montrer réactive et, par la voix de la présidence française, promouvoir une position équilibrée qui a renforcé sa crédibilité auprès des deux parties. Bien qu'il ne faille pas surestimer son influence dans l'arrêt des combats, qui s'explique d'abord par le bon vouloir d'une Russie en position de force, l'Union européenne a démontré qu'elle était désormais présente dans une région où elle pesait peu il y a encore quelques années. De plus, la présidence française est parvenue lors du Conseil européen extraordinaire du 1er septembre à dégager une position commune sur la question des relations avec Moscou, facteur traditionnel de divergences entre les Etats membres. Cette position s'articule autour de plusieurs éléments : la réaffirmation de l'intégrité territoriale géorgienne et la condamnation sans équivoque de la reconnaissance par la Russie de l'indépendance abkhaze et sud-ossète ; la décision, prise au Conseil des ministres des Affaires étrangères à Avignon, d'envoyer des observateurs sur le terrain, dans le cadre de la Politique Etrangère de Sécurité et de Défense ; le maintien d'un dialogue avec Moscou subordonné au retrait russe des positions occupées après le 8 août ; enfin, le renforcement de la relation avec la Géorgie, par l'octroi d'une assistance à la reconstruction, la perspective d'une zone de libre-échange et celle d'une facilitation du régime de visas. L'Union européenne a donc réussi à définir une position claire et ferme à l'égard de Moscou, tout en refusant jusqu'à présent le recours à des sanctions prôné par certains Etats membres et déjà employé par les EtatsUnis. C'est désormais à la Russie qu'il échoit de donner un contenu au dialogue futur avec l'Europe. En annonçant le 8 septembre, au terme de négociations avec la troïka européenne, le démantèlement de ses check-points sur le territoire géorgien, en s'engageant à retirer ses troupes de Géorgie (hors Ossétie du sud et Abkhazie) sous un mois, en acceptant le déploiement d'une mission de 200 observateurs européens avant le 1er octobre, la Russie a fait des concessions. Celles-ci ne résolvent pas le désaccord de fond avec l'UE sur la question de l'intégrité territoriale géorgienne, qui doit faire l'objet de discussions internationales à Genève au mois d'octobre. Toutefois, la fixation, lors de la rencontre russo-européenne du 8 septembre, d'échéances précises pour le retrait russe de Géorgie place la balle dans le camp de Moscou. La Russie ne peut plus jouer sur le temps ou sur des différences d'interprétations, comme elle l'a fait pour le plan de cessez-lefeu. C'est donc à l'aune du respect des engagements pris et des échéances négociées le 8 septembre qu'elle sera jugée. Si la Russie tient ses engagements, les négociations pour le nouvel accord de partenariat, suspendues le 1er septembre par décision du Conseil européen extraordinaire, pourraient reprendre rapidement. Il sera pourtant difficile de rétablir un climat de confiance entre les deux parties. Côté russe, le ton employé à l'égard de l'Union européenne par les autorités ou dans les médias oscille entre ironie, doutes sur la cohérence européenne et reconnaissance de l'UE comme partenaire de Moscou. Même si une distinction d'avec les Etats-Unis ou l'OTAN est clairement opérée, l'Union européenne pourrait pâtir d'un nouveau durcissement de la rhétorique antioccidentale en Russie. Celui-ci ne manquerait pas d'être exploité par les Etats membres les plus critiques à l'égard de Moscou, qui exigeraient alors de l'Union l'abandon d'une position jusqu'ici modérée en faveur d'actions plus radicales. Si elle n'est pas à exclure, une telle spirale serait nocive aux deux parties: compte tenu de l'interdépendance étroite entre la Russie et l'Union, un partenariat est incontournable. Mais l'éventail est large entre un partenariat déclaratif et un partenariat réel, entre un accord a minima portant essentiellement sur les questions commerciales et un accord promouvant des avancées dans les quatre espaces communs des relations russoeuropéennes. La réalisation d'un véritable partenariat stratégique est un travail de longue haleine, qui suppose à la fois le maintien d'une position européenne unie et équilibrée, et de la part de la Russie une moindre crispation sur ses intérêts à court terme. http://fr.rian.ru/expinv/20080910/116680872.html ANGLAIS 'Caucasus conflict gave rise to Turk-Armenian rapprochement' Friday, September 5, 2008 ERCİHAN ZİFLİOĞLU YEREVAN - Turkish Daily News The recent conflict in Georgia is one of the reasons the Turkish president decided to accept his Armenian counterpart's invitation to travel to Armenia, an Armenian expert said in a recent interview. Turkey thought it could pursue its policies in the Caucasus via its alliance with Azerbaijan and Georgia, excluding Armenia. However the latest developments have shaken the balances, so Turkey is searching for new opportunities, Prof. Ruben Safrastyan from the National Academy of Sciences of Armenia told the Turkish Daily News this week. Relations with Armenia have a great importance in this respect, he maintained. Defining Armenian President Serge Sarkisian's invitation to his Turkish counterpart, Abdullah Gül, to watch a football game between the two countries' national teams as an important step, Safrastyan said Armenia would never give up its claims of genocide in the Ottoman Empire. Genocide is an issue proven both by Armenia and the world. The documents that would make redundant all discussions are in the archives. The only problem is Turkey's official history, he said. Still Safrastyan maintained that the genocide problem should not hinder bilateral relations. Evaluating the conflict in the Caucasus, Safrastyan said: Determining their own destinies, communities declared their independence in Georgia. Karabakh could also declare independence within one year. Azerbaijan has a great importance for Turkey, but a country like Turkey cannot disregard its interests for Azerbaijan, Safrastyan said. Commenting on Russia's position in the region, Safrastyan said the country would use Azerbaijani oil to its benefit. The West is not aware of Russia's power. It has the power to challenge the world. Intense developments await the Caucasus, he said, claiming that a third world war would erupt in the East. A small conflict in Georgia has reshaped the world's map, he said. http://www.turkishdailynews.com.tr/article.php?enewsid=114540 This is no Armenia, you giaour! Saturday, September 6, 2008 Yusuf KANLI A lawyer, in the heart of Ankara in the morning hours of the day, tried to warn a dolmuş driver to stop dangerous driving. The dolmuş driver stopped his taxi. Get off. With a knife in his hand, engaged in a heated verbal fight with the lawyer. How dare the lawyer advise him about good manners! He noticed that the lawyer was smoking a cigarette. It was 10:30 in the morning. The holy month of Ramadan, the month of fasting, started several days ago. “This is no Armenia, you giaour!” shouted the dolmuş driver as – thank God he managed to control his outburst to that extent – he started to beat the lawyer with the handle of the knife … It was of course an isolated and definitely an individual case that should not be generalized to the entirety of the pious Muslim people of Turkey. The lawyer, Erdal Güzel was shocked … He just wanted to warn the dolmuş driver that he must stop changing lanes dangerously and virtually violating all traffic rules as if he was the lord of roads… But, after making a dangerous abrupt stop in front of the lawyer's car -- so abrupt that the lawyer hardly managed not to hit the back of the dolmuş -- the dolmush driver got oit of his taxi and seeing that the “other driver” who challenged his “reign on the roads” was smoking a cigarette on a Ramadan day “in violation” of the sunrise to sunset fasting practice of the practicing Muslims, he shouted “This is no Armenia, you giaour!” and beat him up. The lawyer could not understand what had happened. He was thinking that he was living in a secular democracy where there were no “religious police” beating up people disobeying rules of religion in the streets with their sticks and where people could decide themselves what to do and what not to do within the limits of civil laws. And, as a lawyer, he of course believed that he was living in a country where the use of the word “giaour”, a degrading and insulting reference to non-Muslims, was banned and classified as a serious offense back in 1856 with the Reform Degree. Flurry of isolated cases: What lawyer Güzel lived through was of course an individual and isolated case… The municipal police beating up shop owner in the Keçiören district of Ankara two weeks ago on grounds that he did not close down his grocery shop -- where he was selling alcoholic products as well -- as he was ordered to, at 23:00 hours. That grocery was one of the remaining few shops in that area selling alcoholic products. The grocer, who because of the trauma he was subjected to has since than has been suffering from a speech disorder, must have, of course, taken into consideration that the prime minister's house was several hundred meters away and the municipal police would undertake everything possible to make the prime minister happy… What happened to the grocer, was of course, not an act of “peer pressure” but just an “isolated incident, which should not be generalized…” In Istanbul, a group of boys in their 20s were sipping beer and exchanging jokes on a summer night as they walk through one of the old bridges of the city. Municipal police intervened “to save the honor and pride of the neighborhood.” The young boys did not give up … They refused to stop as they believed they had not committed any crime. Nearby shop owners and some citizens who just happened to be around, tried to soothe the tension between the boys and the municipal police. They were all beaten up, while shops were devastated … Of course, that was as well an individual case, which should not be generalized. A nice fish restaurant overlooking the Maiden Tower … It is a facility owned by municipality and which until recently was run by a private company. Now, Istanbul municipality has taken it over, is renovating it and soon will open it back into service as a “municipal fish restaurant open to public.” But, are other restaurants not open to public? Why there was need to say it would be a “municipal fish restaurant open to public”? That was the catch phrase … If it is “open to public” that means at that facility alcohol will not be served … While the government is engaged in privatizing whatever the state has, municipalities administered by the representatives of political Islam are “nationalizing” restaurants and converting them into places “open to public.” And, of course, there is nothing in generalizing such practices … Individual cases, that's all. Anyhow, let's hope the trip of President Abdullah Gül to “Giaour Armenia” today will serve something good; further than the two presidents watching a soccer game together. (Yusuf Kanlı can be contacted at [email protected] or [email protected]) http://www.turkishdailynews.com.tr/article.php?enewsid=114651 Protests greet Turkish president in Armenia By JASPER MORTIMER – 8 hours ago YEREVAN, Armenia (AP) — Thousands of Armenians lined the streets of the capital Saturday to protest the first-ever visit by a Turkish leader and to demand that Turkey acknowledge the World War I massacres of Armenian civilians as genocide. Turkish President Abdullah Gul was invited to Yerevan to watch the World Cup qualifying soccer match between his nation and Armenia alongside Armenian President Serge Sarkisian. Turkey won the game 2-0 with two second-half goals. Many hoped the so-called soccer diplomacy would help the two neighbors overcome decades of antagonism rooted in the WWI-era atrocities that began in 1915. "We have put forward our determination to create the climate to overcome problems that exist between Turkey and Armenia," Turkey's state-run Anatolia news agency quoted Gul as saying after the two leaders met. "We will solve our problems and not leave it to the generations to come," Sarkisian said, according to Anatolia. Gul saluted Sarkisian's "brave" invitation to watch the game and invited Sarkisian to attend the return game in Istanbul on Oct. 14, 2009. Gul is the first Turkish leader to visit Armenia since the ex-Soviet nation declared independence in 1991. The two neighbors have no diplomatic ties, and their border has been closed since 1993, when Turkey protested Armenia's occupation of the Nagorno-Karabakh region of Azerbaijan, a close Turkish ally. Historians estimate that, in the last days of the Ottoman Empire, up to 1.5 million Armenians were killed by Ottoman Turks in what is widely regarded as the first genocide of the 20th Century. Turkey denies any genocide, saying the death toll has been inflated and the dead were victims of civil war and unrest. Gul's motorcade from Yerevan airport traveled along streets lined with thousands of people holding placards reading, in English and Armenian, "We want justice," "Turkey admit your guilt," and "1915 never again." Others held up the names of places in eastern Turkey from where they said their ancestors had been forced to leave under an Ottoman policy of uprooting Armenian communities. "I am from Van," said one placard, printed in white letters on black like a funeral notice. Gul and Sarkisian watched the game behind a bulletproof glass at the stadium, which is only 500 meters (yards) from a memorial dedicated to the massacred Armenians. Armenian fans whistled when the Turkish national anthem was played. Gul told journalists on the plane back to Ankara: "I return home greatly pleased." The meeting with Sarkisian "allows us to look to the future with hope," he said. Asked what steps were taken to overcome problems, he said he had left Turkish Foreign Minister Ali Babacan in Yerevan to work with his Armenian counterpart to "fill in the details of the framework set out by the two presidents." Commenting on the protests, Gul said: "those who were opposed to my visit made their position clear, without getting carried away." Turkey opposes Yerevan's support for Armenian secessionists in the Nagorno-Karabakh enclave of Azerbaijan. And Turkey's closure of the border has hurt the economy of tiny, landlocked Armenia. The strain in relations has contributed to Armenia's being excluded from strategic energy pipelines that connect the oil and gas fields of the Caspian Sea to terminals on Turkey's Mediterranean coast. Turkey, a NATO member, has increasingly shown its desire to become a regional peacemaker. It is currently mediating indirect talks between Syria and Israel, and is seeking to contribute to peace between Russia and Georgia, an eastern neighbor of Turkey. Turkey was alarmed last month when Russia invaded Georgia and then recognized Georgia's breakaway regions of South Ossetia and Abkhazia as independent nations. Ankara fears such secessions might inspire its own separatist Kurds, or provoke Armenia to boost support for separatists in Nagorno-Karabakh. Improved ties with Armenia could help ameliorate Turkey's strained relations with about 20 countries whose legislatures have declared the WWI-era massacres to be genocide. Armenians claim the Ottoman government carried out a plan of genocide against its Armenian population, and want Turkey to acknowledge the atrocity. Turkey has proposed that Armenia join it in establishing a committee of historians to investigate the issue. Armenia has declined until diplomatic relations are forged. Associated Press Writer Suzan Fraser in Ankara, Turkey, contributed to this report. SITE DU COLLECTIF VAN Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 AGENDA TV, RADIO & CINEMA AGENDA TV, RADIO & CINEMA Agenda Media : Septembre 2008 Mer 10/9 Si ça vous chante Charles Aznavour. 17h00-18h00 Télé Melody Jeu 11/9 Les gardiens du Mont Ararat 04h15-05h04 Voyage Si ça vous chante Charles Aznavour. 14h00-14h54 Télé Melody Ven 12/9 Histoire de comprendre 1981: Jean-Paul II, pourquoi l'attentat? 02h50-03h05 Histoire Si ça vous chante Charles Aznavour. 11h00-12h00 Télé Melody Aram 16h30-17h55 Canal+ Cinéma Sam 13/9 Carnets de voyage L'Arménie. 11h20-11h49 Arte Mar 16/9 Aram 13h35-15h05 Canal+ Cinéma Jeu 18/9 Histoire de comprendre 1981: Jean-Paul II, pourquoi l'attentat? 10h35-10h50 Histoire Holocauste La montée des ténèbres. 20h50-23h10 Histoire RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES Agenda - 19 septembre: meeting pour la paix au Sud Caucase Meeting pour la paix au Sud Caucase MOBILISATION… MOBILISATION… MOBILISATION… MOBILISATION… Le peuple arménien du Karabagh et de Géorgie vit toujours avec le danger d’une reprise de la guerre. Pour la sécurité du peuple arménien du Karabagh et de Géorgie, les Arméniens de Diaspora se mobilisent. La F.R.A. Dachnaktsoutioun fera des propositions concrètes. MEETING POUR LA PAIX AU SUD CAUCASE Vendredi 19 septembre 2008 à 20H30 Mairie du IXe arrondissement de Paris 6, rue Drouot – 75009 Paris Métro Richelieu Drouot FRA Dachnaktsoutioun / Europe occidentale http://www.fra-france.com/index.php?page=article&id=62 Agenda - 9ème Forum mondial de l’e-Démocratie 9ème Forum mondial de l’e-Démocratie Jeudi 16 et Vendredi 17 octobre 2008 Palais des Arts et des Congrès (PACI), Issy-les-Moulineaux Programme et coupon d’inscription téléchargeables sur le site du Forum http://www.forum-edemocratie.com/ Chère madame, cher monsieur, Créé à l’initiative d’André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux et secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, il y a huit ans, le Forum mondial de l’e-Démocratie et de l'administration électronique constitue une plate-forme d'échanges privilégiés pour tous ceux qui, dans le monde, encouragent le développement du rôle des TIC. Son originalité et sa valeur ajoutée tiennent à sa capacité à créer sur une journée une véritable agora internationale. Chaque année, plusieurs centaines d’experts français et internationaux se réunissent ainsi pour débattre de la modernisation de la vie démocratique et des services publics. Cette année, la 9ème édition du Forum mondial de l’e-Démocratie et de l'administration électronique se tiendra les jeudi 16 et vendredi 17 octobre 2008 au Palais des Arts et des Congrès d’Issy-les-Moulineaux, sur le thème : « L’Europe et les défis de l’e-Gouvernement 2.0 » Nous vous invitons à consulter le programme : http://www.forumedemocratie.com/ et vous informons que les inscriptions sont ouvertes. En espérant que cette édition du Forum bénéficiera de votre présence, nous vous prions d’agréer, chère madame, cher monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs. Le Commissariat général du Forum 5, rue de Milan 75009 Paris Tel : 01 44 91 58 50 - Fax : 01 44 91 58 51 [email protected] http://www.acteurspublics.com/files/e-mailing/2008/e_democratie.html Agenda - 4/5octobre: ArmTech Congress'08 The Government of Republic of Armenia and the Armenian Technology Congress (USA) have the pleasure of inviting you to the annual high tech industry conference, ArmTech Congress '08, conducted on October 4 and 5 in Yerevan, Armenia, under the auspices of the Prime Minister of the Republic of Armenia (RA) Tigran Sargsyan, and supported by leading high tech industry companies, academia and international organizations. The conference will highlight the rise of Armenia's strategic high tech industry while promoting international business linkages and investments for further growth. ArmTech Congress '08 delivers an ideal mix of international business insights, advanced technology content, and networking channels to leverage opportunities for professionals and enterprises in the community. With its wide range of technology and business sessions, ArmTech Congress offers the opportunity to share information, identify new business opportunities, make new contacts, and create valuable extended professional networks. Join us in beautiful Yerevan for an exciting and rewarding event! To confirm your participation, please complete the on-line registration form available at http://www.armtechcongress.com . http://www.armtechcongress.com ArmTech Congress ’08 Armenian High Tech Industry Conference Marriott Armenia Hotel Yerevan, Armenia October 4th-5th, 2008 www.armtechcongress.com “Learning from the Past and Inventing the Future” Media Contacts Armenia: Gayane Markosyan Synopsys Tel/Fax: 374 10 492356/374 10 492696 E-mail: [email protected] USA: Jeff Muscatine Prospero Consulting Group (PR for Armenian Technology Congress) Tel: 1-650-320-8308 E-mail: [email protected] Mary Melikyan Armenian Development Agency Tel/Fax 374 10 570170, #107 E-mail: [email protected] ArmTech Congress ’08 Highlights the Rise of Armenia’s Strategic High Tech Industry International Armenian Interests Converge on Developing Knowledge-Based Economy YEREVAN, Republic of Armenia and MOUNTAIN VIEW, California, USA – September 5, 2008 –The Armenian Technology Congress announced that the annual high tech industry conference, ArmTech Congress ’08, will be conducted on October 4 and 5 in Yerevan under the auspices of the Prime Minister of the Republic of Armenia (RA), Tigran Sargsyan, and supported by the RA Ministry of Economy, leading high tech industry companies, academia and international organizations. The conference will highlight the rise of Armenia’s strategic high tech industry while promoting international business linkages and investments for further growth. The Government of the Republic of Armenia (RA) stressed the importance of the ArmTech Congress. According to Nerses Yeritsyan, the RA Minister of Economy: “The ArmTech Congress serves as a means to provide the platform to discuss, plan and execute policies and actions to keep Armenia on the current path of excellent achievement, increasing its global recognition as one of the fastest growing high tech destinations in the world. Moreover the Government of the RA considers the ArmTech Congress an unprecedented opportunity to obtain business and professional information, and make key connections spanning the global high tech industry. Directly involved will also be government representatives from Armenia and the U.S., major players in the financia and services sectors and leading academics.” “ArmTech is envisaged as a recurring annual global high tech industry conference, alternating between Silicon Valley and Armenia. Its historical and successful debut in 2007 in Silicon Valley, California established a challenging benchmark for subsequent years,” said Tony Moroyan, the founder and co-chair of ArmTech Congress. “We are very happy that the Armenian Government has adopted ArmTech Congress as its Global High Tech Industry Conference by holding the second ArmTech Congress in Yerevan in 2008.” The continuing growth of the technology sector in Armenia, together with the expansion of the global Armenian technology community, has created a need for a professional forum to improve communications and cooperation among Armenian high-tech professionals and executives. The ArmTech Congress is the response to this need. ArmTech delivers an ideal mix of international business insights, advanced technology content, and networking channels to leverage opportunities for professionals and enterprises in the community. With its wide range of technology and business sessions, ArmTech Congress offers the opportunity to share information, identify new business opportunities, make new contacts, and create valuable extended professional networks. The program of ArmTech Congress ’08 has been designed to directly address these objectives. ArmTech Congress ’08 will be attended by high tech industry successful leaders from the U.S.A., Russia and Europe. Armenia will be represented by government officials, international organizations and representatives from academia, as well as experienced professionals from leading Armenian high tech companies. “Armenia holds great potential, but we continue to be impacted by major and unnecessary challenges that greatly reduce the attractiveness of Armenia for Foreign Direct Investment. A progressive, forward thinking government can go a long way toward making Armenia an investment destination. ArmTech Congress offers a venue for a gathering of business, government and academic thought leaders to openly discuss the issues and challenges, and agree to actions that will strengthen Armenia's business and IT environment, making Armenia truly competitive in the IT sphere,” said Dr. Rich Goldman, vice president of Corporate Marketing & Strategic Market Development at Synopsys, and CEO of Synopsys Armenia. “Challenges exist in all three areas; government, academia, and business, and we must work together to resolve them and develop ideas that will lead to the accelerated economic development of Armenia. ArmTech gives us this opportunity.” About Armenian Technology Congress Headquartered in Silicon Valley, the Armenian Technology Congress was founded by technology and business professionals to foster professional growth in the worldwide Armenian technology community, and to promote the growth of Armenia’s rapidly rising technology sector. The organization welcomes liaisons with other entities that are similarly aligned and has no political affiliations. Building on the success of ArmTech ’07, the development of repeatable international technology and business conferences is the current focus of the organization. For more information, please visit www.armtechcongress.com. About ArmTech Congress ’07 The first Armenian Technology Congress, ArmTech Congress ’07, took place in San Francisco, in California, USA on July 4-7, 2007, at the Fairmont Hotel. Designed to promote professional networking and valuable connections for operating companies and entrepreneurs, the event, attended by nearly 300 participants, featured presentations of the technology achievements and challenges of Armenia by numerous operating companies, service providers, academic institutions and government officials from the U.S., Armenia and around the world Télécharger le pdf et le word document http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=21203 Agenda - La rentrée de la Maison de la Culture Arménienne de Décines C'est la rentrée ! La Maison de la Culture Arménienne de Décines vous accueille du mardi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h. Nous vous proposons de nombreuses activités pour la saison 2008-2009 : -Ecole Arménienne du mercredi, à partir de 5 ans, en partenariat avec la CBAF de Décines -Cours d'arménien : adultes, collégiens, lycéens (préparation au Bac) tous niveaux -Cours de français -Ecole de danse traditionnelle arménienne, de 5 à 20 ans -Ecole de musique, enfants et adultes -Ecole de musique traditionnelle arménienne, enfants et adultes, en partenariat avec l'ensemble Spitak -Atelier de cuisine arménienne -Atelier de peinture, enfants et adultes -Gymnastique Inscriptions le samedi 6 septembre 2008 de 9h à 12h et de 14h à 17h, lors de la Journée Portes-Ouvertes. Renseignements au 04.78.49.42.97 Agenda - Septembre 2008: rencontres littéraires Mardi 9 septembre 2008 19h Rencontre littéraire À l’occasion de la sortie du nouveau roman d’Elie Wiesel, Le cas Sonderberg aux éditions Grasset & Fasquelle. Le Mémorial de la Shoah vous invite à une soirée exceptionnelle à la rencontre de deux hommes, deux amis. L’un, Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, écrivain et Prix Nobel de la Paix, est un infatigable passeur de mémoire. L’autre, Jérôme Clément, Pdt de ARTE, héritier du destin de sa mère et de ses grands-parents déportés, sonde continuellement son histoire familiale. Elie Wiesel est né le 30 septembre 1928 à Sighet, en Roumanie, devenue Hongrie en 1940. Il n'a que quinze ans lorsqu'il est déporté à Auschwitz avec sa famille. Sa mère et sa petite sœur y sont assassinées. Il est ensuite transféré à Buchenwald avec son père, qui meurt quelques jours après son arrivée. Libéré en avril 1945, il est pris en charge par l'Oeuvre au secours aux enfants (OSE). Il se consacre à des études de philosophie à la Sorbonne à Paris et devient correspondant parisien pour le quotidien israélien Yediot Ahronoth. Il décrit son expérience concentrationnaire d'abord en yiddish, sa langue maternelle, puis en français. La Nuit, récit poignant, publié en 1958 grâce à François Mauriac, inaugure une œuvre littéraire très riche, forte d'une quinzaine de romans et récits, de quarante livres publiés en tout, traduits dans plus d'une vingtaine de langues. Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'Université de Boston. En 1979, il préside la commission présidentielle de l'Holocauste. Le président Bill Clinton l'envoie en mission aux Balkans. Fervent défenseur des droits de l'Homme, Elie Wiesel a ainsi soutenu la cause des Juifs soviétiques, des indiens Moskitos du Nicaragua, des boat people, des Kurdes, des victimes de l'apartheid en Afrique du Sud et des victimes de la guerre en ex-Yougoslavie. Le prix Nobel de la Paix lui est décerné en 1986. Il a reçu de nombreux prix pour ses livres et son engagement humanitaire, dont le prix Médicis en 1968 pour Le Mendiant de Jérusalem, le prix du Livre Inter en 1980 pour Le Testament d'un poète juif assassiné. Jérôme Clément est né en 1945. Il est titulaire d’une licence de droit et diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration (ENA, 1970–1972). Il débute sa carrière en 1974 au ministère de la Culture comme chargé de mission auprès du directeur de l’architecture. Après une expérience de conseiller culturel et scientifique à l’ambassade de France en Égypte, Jérôme Clément intègre en mai 1981 le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy. Il y est conseiller chargé de la culture, des relations culturelles internationales et de la communication. Jérôme Clément est nommé directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC) en 1984. Parallèlement, en 1986, il devient membre du conseil de surveillance de la Société européenne de programmes de télévision (La Sept). Quand il quitte le CNC en 1989, il est désigné président du directoire de La Sept avec pour mission sa mise à l’antenne comme chaîne européenne de la culture sur le réseau hertzien en septembre 1992. Survient alors la volonté du président francais François Mitterrand et du chancelier allemand Helmut Kohl de soutenir le projet de chaîne de télévision franco-allemande ARTE, qui verra le jour en avril 1991. Jérôme Clément devient alors président du directoire d’ARTE France. Il a été réélu en 2006 pour 5 ans à cette fonction. Homme de culture, il est administrateur de plusieurs entreprises culturelles, et est l’auteur de plusieurs ouvrages : Un homme en quête de vertu (Grasset, 1992), Lettres à Pierre Bérégovoy (Calmann Levy, 1993), La culture expliquée à ma fille (Seuil, 1995), Les femmes et l’amour (Stock, 2002) et Plus tard, tu comprendras (Grasset, 2005), hommage à sa mère, dont les parents furent exterminés à Auschwitz. Jeudi 20 novembre 2008, 19 h Rencontre avec Aldo Zargani Aldo Zargani, né dans une famille juive de Turin en 1933, relate, dans Pour violon seul, ses souvenirs d’enfance entre 1938 et 1945, et restitue tout un monde disparu. Il évoque les figures d’une famille. Certaines survécurent à la Shoah, d’autres ne revinrent pas. Ce magnifique récit littéraire est aussi un témoignage majeur sur l’antisémitisme et la participation de l’État italien à la déportation et l’extermination des Juifs d’Italie. En présence de Aldo Zargani, témoin et écrivain, Marie-Anne MatardBonucci, et Olivier Favier, traducteur des ouvrages d’Aldo Zargani. Aldo Zargani a publié en français Pour violon seul. Souvenirs d’enfance dans l’En-deçà. 1938-1945 (éd. de l’éclat, 2007) ainsi que L’Odeur du lac, recueil de trois courts récits inédits en italien (éd. Alidades, octobre 2008). Mardi 25 novembre 2008, 19 h Rencontre littéraire avec Rosetta Loy Figure majeure de la littérature italienne contemporaine, Rosetta Loy est née à Rome en 1931. Dans l’ensemble de son oeuvre, la vie intime de ses personnages est tressée avec celle de l’Italie, la montée du fascisme, l’antisémitisme et la Seconde Guerre mondiale. Ses romans sont traduits dans de nombreuses langues et ont remporté les prix littéraires les plus prestigieux. En présence de Rosetta Loy, écrivain. Animée par Antoine Spire, journaliste. Elle a notamment publié : Un chocolat chez les Hanselmann, Madame Della Seta aussi est juive, La porte de l’eau, et À l’insu de la nuit. http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkActi on.do?itemId=883&type=1 Agenda - 11e Conférence d'AIEA 11e Conférence Générale de l'Association Internationale des Etudes Arméniennes Paris 10-12 septembre 2008 Sorbonne, 46 rue des Ecoles - Collège de France, Place Marcellin-Berthelot – Paris 5ème Conseil scientifique: V. Calzolari, T. M. Van Lint, J. Dum-Tragut, B. Coulie, R. H. Kevorkian, G. Traina, B. L. Zekiyan, A. Ferrari Organisation: Coordination : Anaïd Donabédian-Demopoulos, Astrig Atamian Comité d’organisation : Krikor Beledian, Patricia Boisson-Chenorhokian, Martine Hovanessian, Mélanie Kélédjian, Anna Leyloian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Agnès Ouzounian, Vartouchka Samuelian Co-organisée par : L’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, l’UMR 7192 du CNRS, la Société des Etudes Arméniennes Avec le soutien de : Université Paris IV Croix Bleue des Arméniens de France Union Générale Arménienne de Bienfaisance Fondation Calouste Gulbenkian Fondation des Frères Ghoukassiantz Liste des participants Orateurs invités / Distinguished speakers : Barkhudaryan Vladimir : Le rôle du Conseil de l’église de Saint-Pétersbourg dans le développement de l’arménologie Bozoyan Azat : La réception du droit Byzantin, Syriaque et Latin en Arménie Medievale Garsoïan Nina Hakobyan Alexan Herzig Edmund de Lamberterie Charles : La place de l’arménien à l’intérieur de la famille des langues indoeuropéennes Margaryan Hayrapet Tajirian Elisabeth Tamrazyan Hratchia Ternon Yves Yuzbachian Karen : Quand Saint Grégoire fut-il proclamé Illuminateur ? Intervenants / Communications Abrahamyan Anahit, Erevan The Word name Aror (wooden plough) in the Armenian Medieval Literature Adjemian Boris Les Arméniens d’Ethiopie Aliffi Maria Lucia, Palerme Encore sur le déterminant Andrews Tara, Oxford 101011 manuscripts: Approaches to the digitisation of the Chronicle of Matthew of Edessa Arakelyan Mikayel, Jérusalem Medieval Armenian Proskynetarion - the Illuminated « Guide Book » Manuscript of the Holy Pilgrim Shrines in Jerusalem and the Holy Land Avdoyan Levon, Washington DC The Digitization of Armenian Manuscripts: Copyright vs. Contract Bais Marco, Rovereto Strabone e gli Albani: alcune osservazioni Bardakjian Kevork, Ann Arbor The abecedarian poems of the late Armenian medieval tradition Basmadjian Varvara, Paris Aux extrêmes d’un territoire mal défini, la représentation de la nature chez deux peintres arméniens du XIXè siècle, Kevork Bachindjaghian et Megrditch Givanian (la naissance de l’art du paysage arménien) Besiryan Aylin, Istanbul Les Constitutions ottomanes de 1876 et de 1908 et l'opinion publique Boudjikanian Aïda, Montréal Approche didactique et représentation graphique du concept de diaspora Bundy David, Los Angeles Calzolari Valentina, Genève Le récit des hripsimiennes chez Agathange Chevalier Marie-Anna, Montpellier L’implantation et la politique des Hospitaliers en Arménie Contin Benedetta, Venise David Anhaghth Cowe Peter, Los Angeles A Variant Tradition of the Trojan War and Founding of Rome Contained in a 13th Century Armenian Source Dadoyan Seta, New York A Phenomenology of Armenian Studies Dédéyan Gérard, Montpellier Les Arméniens en Chypre à la fin du Moyen Âge Donabédian Patrick, Paris L'arcature aveugle dans l'architecture arménienne de l'âge d'or Donabédian-Demopoulos Anaïd, Paris Le corpus d’arménien occidental sous NooJ : enjeux linguistiques et perspectives d’outils grand public Dorfmann-Lazarev Igor, Vagliagli Etienne de Siwnik' (m.735): L'interprétation des Pères grecs dans l'Arménie califale Drost-Agbarjan Armenuhi, Halle Das VW-Projekt Das Worterbuch des Mittelarmenischen von Josef Karst an der Universität Halle-Wittenberg Ferrari Aldo, Venise Origine e ruolo della nobiltà armena nell’impero russo Galichian Rouben, Londres The oldest Armenian map Garibian Nazénie, Erevan Où est la deuxième église du monastère de Tegher ? Georgelin Hervé, Paris A propos du "Crépuscule des Fourmis" de Zaven Bibérian ou quelle postérité romanesque istambouliote pour la Constantinople arménienne? Gilet Julien, La présence arménienne en Syrie du Nord (XIIIe-XIVe siècle) Greenwood Tim, St Andrews A Reassessment of the History of_ewond’ Greppin John, Cleveland On the Urartian substratum in Armenian Haroutyunian Sona, Venise Dante Alighieri nella realtà armena Hovanessian Martine, Paris Qu’est-ce qu’une anthropologie de l’exil Hovannisian Richard, Los Angeles Links and Gaps in Modern Armenian History Karapetyan Merujan, Erevan Kohoutkova Petra, Prague L'école de Baghesh (Bitlis) - Les chroniqueurs arméniens et leur perception de la vie provinciale, XVII-XVIII s Korobeinikov Dimitri, Moscou A Greek Orthodox Armenian in the Seljukid Service : the Colophon of the Protonotary Basil from Melitina Kouymjian Dickran, Fresno Saroyan as Artist : a Neglected Facet of a Writer’s Creativity La Porta Sergio, Jerusalem The politics of Religion in Zak'arid Armenia La Salvia Vasco, Rome Le attività archeologiche e di ricognizone dell’Università di Chieti nella regione di Shirak Lala Comneno Maria Adelaide, Turin Studi italiani sull’architettura armena del XVIII e XIX secolo Lehmann Henning, Risskov Armenian sidelights on the church history of Syria in the 4th and 5th centuries Leyloian Anna, Paris La famille artistique de Tùmay Miaynakeac` (XIVè-XVIè) Lucca Paolo, Venise Affinità stilistiche e di traduzione nella versione armena di Cronache e Maccabei Maranci Christina, Milwaukee The Church of Ptghni: A Dynastic Memorial? Melikyan Laura, Erevan The Armenian Wishes as the Reflection of the National Mentality Merguerian Barbara, Boston An Education for Armenian Women: Theory and Practice at Euphrates College Morani Moreno, Gênes Entre 1903 et 1936: les deux éditions de l'Esquisse de Meillet Mutafian Claude, Paris Les diasporas médiévales arméniennes, flambeaux de la culture Nagy Kornél, Budapest Document Fidelis relatio from 1693 and the Armenians in Transilvania Nichanian Mikael, Paris L’historiographie arménienne au miroir des origines : Movses Khorenac’i et Eusèbe de Césarée Orengo Alessandro, Pise Anania Širakacci et Eznik Kołbacci Ouzounian Agnès, Paris La langue d’Amirdovlat en observation Pane Riccardo, Bologne Questioni di esegesi armena: il commento a Giosuè e Giudici di Elise Papazian Michael, Mount Berry David Anhaght, Prolegomena to Philosophy : a work of Christian or Pagan Philosophy ? Peroomian Rubine, Los Angeles The Turkish-Armenian Survivors of the Genocide of 1915 Through the Lens of Modern Turkish Literature Petrosyan Armen, Erevan The myth of forefather Hayk in the context of comparative mythology Petrosyan Hamlet, Erevan Monuments in Armenian-Azeri Conflict Zones. Identity and Preservation (based on digital database created in 2007-2008) Pogossian Zaroui, Rome Female Asceticism and Piety in Medieval Armenia Renhart Erich, Graz La digitalisation de manuscrits arméniens – projets en chantier Salmina Valda, Rigga The function and rendering in Latvian of genitive constructions in the semantic structure of the Book of Lamentations of Gregor from Narek Samuelian Vartouchka, Paris A propos de dialectologie arménienne Scala Andrea, Milan Differential object marking in the history of Armenian Shahinyan Arsen, Saint Petersbourg Shirinian Mane, Erevan Armeniaca : tasks and perspectives Stempel Reinhard Phonologie historique de l’arménien : considérations méthodologiques Ten Kate Albert, Bergen op Zoom L’apport du Knik’ Hawatoy, Sceau de la foi, à la tradition textuelle de Grégoire de Nazianze Ter Martirosov Felix, Erevan Thomson Robert, Oxford Basil of Caesarea’s Hexameron in Armenia Uluhogian Gabriella, Bologne Il catalogo dei manoscritti armeni conservati nelle biblioteche d’Italia: risultati Vanérian Mariam, Montpellier Nersês Chenorhali en correspondance avec les Arméniens Vardanyan Edda, Erevan Le thème de la généalogie du Christ et la conception de la « royauté » dans l’enluminure arménienne des XIIIe-XVe siècles Vartazaryan Olga, Erevan La figure de Philon d’Alexandrie dans la tradition arménienne Van Lint Theo, Oxford Grigor Tghay’s Rhymed Poems Vaux Bert, The Armenian Dialect of Artvin Viredaz Rémy, erēc’ : deux problèmes de phonétique historique Weitenberg Jos, Leiden Early Armenian dialect geographical distribution Yevadian Maxime, Paris Le voyage de Mani en Arménie en 241/242 et l’entrée de cette région dans la sphère d’influence manichéenne. 305, 306, 307, 311, 312, 314 et 315 : ces dates auxquelles Tiridate n’a pas pu se convertir Zekiyan Boghos, Venise L’alphabet arménien : sa signification et ses fonctions théologique, ethnoidéologique et de modèle culturel Zeltsburg-Poghosian Noune, Bunde The music of Armenian Church in Jerusalem : oral tradition in music records http://aiea2008paris.free.fr/participants.htm http://aiea2008paris.free.fr/ Agenda - Mission économique en Arménie du 8 au 15 septembre Le collectif VAN diffuse le dossier d'inscription pour une mission économique en Arménie du 8 au 15 septembre 2008 lancée GRANT THORNTON, envoyé par le GIIA. Dans le prolongement des deux forums franco arméniens que nous avons organisés à Paris le 17 juin dernier, et à Marseille le 19 juin, en tant que partenaire de la CCIFA, nous avons le plaisir de vous convier à participer à la : Mission Economique Que nous organisons en Arménie, du lundi 8 au lundi 15 septembre 2008. Poursuivant des objectifs concrets, pratiques, pour les entrepreneurs français intéressés par un investissement en Arménie, le programme provisoire de cette mission vous est proposé en annexe. Sur un plan matériel, nous projetons de confier l’organisation du voyage et de l’hébergement à l’agence Saberatours. Le budget approximatif à prévoirest de l’ordre de 1 500 euros par personne, y compris les petitsdéjeuners. Les repas seront libres, en dehors d’une soirée prise en charge par nos soins durant la mission. A des fins d’organisation, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous faire parvenir votre bulletin d’inscription avant le 18 juillet, (date de rigueur, compte tenu du nombre de places, limité à 40 pour des raisons d’efficacité). Nous transmettrons alors votre inscription à l’agence Saberatours qui vous adressera directement vos titres de transport ainsi que vos réservations hôtelières. Espérant vous compter au nombre des participants à cette mission économique, et restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire qui vous paraîtrait utile, nous vous prions d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, nos salutations distinguées. Armand Varjet, Paris [email protected] Armand Pinarbasi, Yerevan http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=19711 Agenda - Rencontre avec les Arméniens du monde Les éditions SIGEST nous envoient ce message: Chers Amis, Nous sommes heureux de vous annoncer, en avant première, la sortie prochaine du livre (prévu pour 8 septembre) RENCONTRE AVEC LES ARMENIENS DU MONDE d'Alexis Gurdikyan L'objectif principal de ce livre ? Vous faire rencontrer la communauté arménienne, à travers une vingtaine de pays, entre 2002 et 2008. Inscrit dans le temps et dans l'espace, l'auteur mêle témoignages et repères historiques sur la question de la diaspora arménienne, et de ses diverses migrations au gré des siècles. Cet ouvrage dynamique, interroge dans le présent un peuple de 3000 ans qui demeure particulièrement mobile. Il est une manière simple, instructive et agréable de découvrir les Arméniens, une communauté relativement discrète en France,bien que forte de 400 000 individus. Ce livre ambitionne d'élargir le sens que l'on accorde communément aux Arméniens ; lesquels savent s'exprimer autrement qu'au travers de la gravité, de la sévérité, et de la tragédie qui les définit le plus souvent. Ce recueil de témoignages contribue à dépasser l'image fatale du peuple traumatisé et paralysé par son génocide, et à entrevoir plutôt celle d'une communauté créative, adaptable, et intégrée avec succès la plupart du temps dans les différents pays qui l'ont accueilli suite au dramede 1915. De nombreuses photos illustrent le récit. L'auteur, Alexis Gurdikyan, est né en 1974 dans la région parisienne. Psychologue de formation, il exerce en tant qu'indépendant à Marseille. Multipliant les voyages au long cours, Alexis Gurdikyan dispense également des conférences dans le domaine de l'aventure et de l'alpinisme. Il est aussi l'auteur du livre sorti en 2006 aux éditions Bartillat sous le titre : "40 Montagnes pour un Tour du Monde en solitaire". Les souscriptions sont ouvertes exclusivement sur le site de l'éditeur SIGEST Rencontre avec les Arméniens du Monde http://editions.sigest.net/page000100e1.html#I00021aa6 Commandez votre exemplaire dès maintenant! cordialement, SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST http://editions.sigest.net/ Agenda-Parution du n°6 de la revue Europe&Orient Revue Europe&Orient n°6 MAITRES ET VALETS Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian Titre : MAITRES ET VALETS Revue Géopolitique de l'Institut Tchobanian ISBN : 978-2-917329-03-0 Pages : 80 Format 21x29cm Prix : 8 € Editions Sigest Europe&Orient n°6 http://editions.sigest.net/page000100ef.html Le Collectif VAN vous invite à lire aussi ces deux articles de Lygeros publiés dans le n°6 de la revue Europe&Orient. Artsakh : une révolution humaine face à la barbarie http://www.lygeros.org/Publications/Europe-Orient_N-6_1.jpg Une forme de racisme larvé http://www.lygeros.org/Publications/E&O_200808-1.jpg Agenda - Qu'est-ce qu'un génocide ? Rafaël Lemkin Editeur : Editions du Rocher ISBN : 978-2-268-06398-0 320 pages - Parution : 01/2008 Présentation par l'éditeur Rafaël Lemkin (1900-1959), juriste polonais d'origine juive, a forgé le mot «génocide », qui apparaît pour la première fois dans son ouvrage Axis Rule in Occupied Europe, publié en 1944, un mot aujourd'hui entré dans le langage courant. Au terme d'une longue et minutieuse enquête sur les persécutions nazies au moment même où elles se déroulaient et à l'issue d'un extraordinaire parcours personnel, Lemkin répondait indirectement à Winston Churchill qui avait parlé des « crimes sans nom » commis par les nazis. Il poursuivait, par là, un combat engagé dès les années 1930 pour l'adoption d'une législation internationale permettant de poursuivre les criminels de guerre, les exterminateurs en masse, les coupables de génocide. La réflexion et les combats de Lemkin ont inspiré et suscité la Convention sur le génocide adoptée en 1948 - il y a soixante ans cette année - par les Nations unies au moment même où leur Assemblée proclamait la Déclaration universelle des droits de l'homme. Justice doit être rendue à Rafaël Lemkin, trop méconnu en France. La publication de ce livre, composé des neuf chapitres théoriques de Axis Rule in Occupied Europe et du Crime de génocide (1946), est une incitation à poursuivre sa réflexion à propos d'une question centrale de l'histoire du XXe siècle et des prolongements qu'elle connaît de nos jours. Par l'ampleur des questions abordées, le livre de Lemkin pénètre le coeur de la politique nazie d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale ; il fait légitimement figure de précurseur auprès de certains historiens tant son tableau des multiples formes du pouvoir nazi sur l'Europe est riche et complexe. Préface de Jean-Louis Panné. Lire dans nos Infos Collectif VAN: Le nom du crime sans nom http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=20224 Agenda - Californie : Conférence sur les opportunités d'Affaires en Arménie Annonce en anglais d'une conférence en Californie sur les opportunités d'Affaires en Arménie. Dear Business Community, With great excitement, on behalf of the Consulate General of the Republic of Armenia in Los Angeles and the Armenian American Chamber of Commerce, we invite you to participate in a conference emphasizing, “Doing Business with Armenia,” which will be held on Tuesday, September 16 th, 2008 at the World Trade Center in Long Beach, California. You will be updated on the future developments regarding the event. Please see attached invitation and agenda. To reserve your seat in this result-oriented setting at no charge, please contact us ASAP. We would greatly appreciate if you distribute the invitation and the agenda to your members. Best Wishes, CG & AACC TASK FORCE COMMITEE http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=19674 Agenda - Le Vanetsi - Une enfance arménienne Victor Gardon La trilogie de Victor Gardon : Le vert soleil de la vie, Le chevalier à l’émeraude et L’apocalypse écarlate qui a été publiée entre 1959 et 1970 est rééditée en un seul volume. Cette nouvelle édition, préfacée par Jean-Marie Carzou, et avec un avant-propos de la petite-fille de Gardon, réintègre des passages censurés à l’époque. Ces romans étaient en effet les premiers à évoquer, par le biais de l’histoire d’une famille arménienne de l’Empire ottoman, le sujet encore tabou du génocide perpétré en 1915 par le gouvernement Jeune-Turc. C’est une trilogie passionnante pour se plonger dans la vie d’un enfant du XXe siècle : ce jeune Arménien, ce Vanetsi (originaire de Van, Turquie) a traversé son temps, tour à tour victime de l’oppression turque et acteur de la résistance contre les Nazis. Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée, saluée en son temps par le Général de Gaulle, Raymond Aron et André Malraux, incite avant tout à la réflexion et se veut un appel à la conscience des hommes : « ceux qui ont vécu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux » (Raymond Aron). Victor Gardon est un Arménien originaire de la ville de Van (Turquie) où il naît le 25 mai 1903. Rescapé du génocide qui, de 1915 à 1917 cause l’extermination de 1 500 000 Arméniens, Victor Gardon s’exile et arrive à Paris le 1er janvier 1923. Il y travaille à la délégation diplomatique arménienne avant de réussir brillamment des études d’agriculture, de philosophie et d’ingénieur. Celui qui s’appelle encore Vahram Gakavian exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse son seul roman en arménien : Grains d’acier (1929) dont la couverture est l’œuvre de son ami le peintre Carzou. En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril 1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d’où il s’évade en 1942 pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende. Il devient Chef de l’État-major de liaison pour les ressortissants soviétiques. Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d’Honneur. En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon. Il se met à l’écriture pour témoigner - en français - de sa vie prodigieuse et mouvementée : en 1959 son 1er roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la critique littéraire. Il est suivi du Chevalier à l’Emeraude (Stock), en 1961 et de l’Apocalypse écarlate (Calmann-Levy) en 1970. En 1963, Victor Gardon adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée sur France 3 (ORTF). Victor Gardon est pressenti pour le Goncourt en 1959, ainsi que pour le Prix Charles Veillon (Suisse). Le chevalier à l’Émeraude fait partie de la sélection du Prix Femina en 1961. Victor Gardon décède à Paris en janvier 1973. http://www.editionsstock.fr/stock/CtlPrincipal?controlerCode=CtlRecherche&requestCode=recher cherArticles&auteur=Victor%20Gardon Agenda - Arménie: colloque sur la sécurité juridique des investissements Le conseil National du Barreau (parlement des avocats français) organise un colloque en Arménie les 2,3 et 4 octobre prochain sur la sécurité juridique des investissements en Arménie. Vous trouverez ci joint le programme et le formulaire d'inscription à ces 3 jours de conférences et débats importants pour le renforcement du droit commercial en Arménie. Pour toute précision contacter : Alexandre COUYOUMDJIAN Avocat au Barreau de Paris'COUYOUMADJIAN Alexandre' Président de l'AFAJA 22 Avenue de Friedland 75008 Paris Tel: 01.45.63.43.95 Fax: 01.45.92.28.09. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=19767 Agenda - La présidence du Prix Charles Aznavour 2008 Le Festival National du Livre Arménien 2008 se déroulera dans les salons de l'Hôtel Sofitel Vieux Port de Marseille le Samedi 13 décembre. Organisé par l'association Terre d'Arménie et Richard Findykian Consultant, ce festival qui réunira les auteurs d'ouvrages ayant un lien avec l'Arménie décemera pour la seconde fois en France le Prix Charles Aznavour. A cette occasion, S.E. Henri Cuny, ex-ambassadeur de France en Arménie, présentera son dernier essai "L'âme d'un peuple". Voir le pdf: http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&&id=16953 SITES GENOCIDE ARMENIEN Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 -----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél. : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi euxmêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN Vigilance Arménienne contre le Négationnisme Boîte vocale : 08 70 72 33 46 [email protected] Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les News en ligne chaque jour sur : www.collectifvan.org