L’ANAPEC L’ANAPEC est un passage obligé pour toute personne cherchant un emploi. Les avantages que ces agences offrent aux recruteurs vous permettront de décrocher un emploi dans des délais plus que raisonnables. Ce sont les nouvelles exigences de l'emploi qui provoquent cette flexibilité de l'emploi. Les entreprises marocaines n'ont plus le choix d'ailleurs que de rechercher des compétences pour accéder aux marchés. Cerise sur le gâteau, le programme Emergence, qui a lancé plusieurs chantiers à la fois, ne pourra réussir que si les ressources humaines adéquates sont prévues pour le porter. Dans un autre registre, les dernières assises de l'emploi ont été l'occasion, en septembre dernier, pour les plus hauts responsables de ce pays de préciser que la problématique liée à l'emploi est devenue une affaire nationale. L'Agence nationale pour la promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) se trouvant au cœur. Aujourd'hui, sa mission première est d'identifier les potentialités et de sous-traiter le placement. A l'image de sa consoeur française, l'Agence de la promotion de l'emploi (APE) et pour la première fois, elle privatisera le recrutement. Pour y arriver, des projets de convention ont été élaborés avec les différents cabinets de la place. Reste que le code du travail qui prévoit encore une durée maximale de six mois pour le travail temporaire n'arrange pas les choses. «Le code du travail qui est resté en gestation depuis 20 ans et qui est finalement sorti en 2004 est déjà obsolète. Il ne tient pas compte, en effet, des mutations que subit l'entreprise marocaine. L'entreprise se trouve ainsi sclérosée dans son environnement», regrette Jamal Belahrach, Directeur Général de Manpower Maroc. Les opérateurs du domaine avaient demandé, d'ailleurs, à la Primature que cette durée soit rallongée à dix huit mois. Ce n'est, en effet, que de cette manière que les candidats pourront jouir d'une certaine stabilité. Bref, la flexibilité de l'emploi ne doit pas être synonyme de précarité. Depuis sa venue au Maroc pour lancer l’ANAPEC, son porte-parole ne cessera de le répéter pour bousculer les habitudes de recrutement des chefs d'entreprises. Aujourd'hui, la société l’ANAPEC, prône ce changement. Et pour le signer, elle décide de l'annoncer en même temps dans tous le pays où elle est représentée par une nouvelle identité visuelle et sur place. Un changement d'image qui se veut jeune et dynamique. Un signal, en somme, pour inspirer les entreprises et les inciter à s'adapter à leur nouvel environnement. Les enjeux sont là. Les moyens aussi. Il faut dire que depuis l'arrivée de l’ANAPEC, la législation marocaine a reconnu le travail temporaire. Gagnant en légitimité, cette forme de travail continue, malgré tout, à souffrir de l'insuffisance des filets sociaux. L’ANAPEC poursuit son chemin sinueux pour convaincre les décideurs d'en faire un moyen afin d'accompagner leur développement économique. A travers le monde, le challenge est le même sauf que dans les pays développés, l'acceptation du travail temporaire est bel et bien affiché. Face à une maturité du marché en Europe, aux Etats-Unis et dans d'autres nations où le travail n'est plus lié au lieu où il s'effectue mais aux compétences intrinsèques de l'individu, le contrat à durée déterminée (CDD) est bien vécu par les personnes actives… Il est même recherché pour une meilleure qualité de vie. Au Maroc, il puise encore dans ses ressources rattachées au secteur de l'industrie notamment dans la force ouvrière. Face aux mutations économiques, il devrait normalement recruter ses ressources dans d'autres catégories pour porter la croissance économique du pays. Bref, le travail contemporain, tel qu'il a été baptisé au siège de l’ANAPEC induit une autre dynamique. La nouvelle approche serait d'accompagner d'un côté, les candidats dans la recherche de travail et de l'autre, les chefs d'entreprises en matière d'offre d'emploi. Par son nouveau positionnement, l’ANAPEC devrait faire le pont entre les deux par le biais du conseil. «Il s'agit d'aider les personnes à choisir leur chemin et répondre aux besoins des entreprises», explique, à juste titre, le patron de l’ANAPEC Maroc. Mais la condition est de penser le monde du travail différemment. Au Maroc, la résistance au changement est palpable à plus d'un niveau. La conduite de changement est donc nécessaire pour accompagner les chefs d'entreprises dans cette nouvelle voie. Au-delà, l'état d'esprit même des jeunes dans leur quête de travail devrait converger dans ce sens pour mieux vivre cette flexibilité de l'emploi dans les années à venir. Car elle est inévitable. Les résultats de l’ANAPEC en 2005 : * 6.600 contrats réalisés. * 6 millions d'heures facturées aux clients. * 3.000 collaborateurs travaillant dans l'entreprise marocaine. * 40.679 dépôts de candidature dont 20.800 profils de cadre. * + de 500 jeunes diplômés formés. * + de 320 entreprises clientes.