Examen : juin 2009
Différenciation des apprentissages
Goubau Martin
Tastenoe Gregory
2
Table des matières.
1. Introduction : ....................................................................................................................... 3
2. Définir le « handicap » de C. .............................................................................................. 3
2.1. La dysphasie : .............................................................................................................. 3
3. Etude de cas d’un enfant dysphasique : .............................................................................. 5
3.1. Anamnèse de l’enfant : ................................................................................................ 5
3.2. Symptômes qui ont permis de déceler l’handicap ....................................................... 7
3.3. Troubles associés : ....................................................................................................... 7
4. Observations et descriptions portant sur l’aspect cognitif, verbal, comportemental et
moteur de l’enfant : .................................................................................................................... 9
4.1. Aspect cognitif ............................................................................................................. 9
4.2. Aspect verbal ............................................................................................................... 9
4.3. Aspect comportemental ............................................................................................. 11
5. Décrire la pédagogie et les méthodologies utilisées en classe par l’enseignant. .............. 12
6. Réponses de C. aux questions reçues ................................................................................ 13
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1. Introduction :
A travers ce dossier, nous allons étudier le cas d’un enfant dysphasique. Cet enfant âgé de
18 ans est le frère de Martin.
Nous avons décidé d’étudier ce cas car nous n’avons pas la possibilité de faire un stage au
sein de l’enseignement spécialisé.
Concernant la partie décrivant la méthodologie utilisée par l’enseignant, nous avons
demandé à madame Frère, ancienne enseignante dans une école spécialisée et spécialiste
du type 8, de bien vouloir répondre à un questionnaire portant sur les méthodologies
utilisées pour favoriser l’apprentissage des enfants dysphasique. Ce dernier se trouve à la
suite.
2. Définir le « handicap » de C.
2.1. La dysphasie :
Le préfixe "DYS" signifie "trouble, difficulté" :
o DYS-lexie, s'applique à la lecture
o DYS-praxie, aux gestes
o DYS-graphie, à l'écriture et au dessin
o DYS-calculie, à l'apprentissage du calcul
o DYS-orthographie, à l'apprentissage de l'orthographe
o DYS-phasie, au langage.
La dysphasie se définit par l’existence d’un déficit durable des performances verbales,
significatif en regard des normes établies pour l’âge.
1
C n’a aucun déficit auditif, aucune
malformation des organes phonatoires. C a une intelligence « normale », il a juste du mal
à comprendre la logique de certaines matières (passage à la dizaine, si l’on fait 7 + 5, c’est
comme faire 7 + 3 + 2. Pour lui, ce n’est pas logique ! En français ; les règles de
grammaire disant, par exemple, qu’avec TU, on met toujours S, c’est logique pour nous,
mais pas pour lui. Il ne comprend pas le sens de cette règle.)
En France, la CDES (commission départementale de l’éducation spéciale), donne une
définition assez complète de l’handicap :
1
C.-L. Gérard, V. Brun, Les dysphasies, Editions Masson 2003
4
La dysphasie correspond à un trouble développemental grave du langage se manifestant
par une structuration déviante, lente et disharmonieuse du langage, ainsi que des
difficultés de manipulation du code entraînant des altérations durables dans l’organisation
du langage à différents niveaux : phonologique, lexical, syntaxique, sémantique et
pragmatique, sans qu’il semble exister à l’origine de causes apparentes. Il s’agit d’un
trouble grave mettant l’enfant dysphasique en difficulté à la fois sur le plan familial,
scolaire et social bien avant l’âge de 6 ans.
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Des enfants dysphasiques présentent des différences par rapport à la normalité dans leur
vocabulaire, la grammaire et la syntaxe, mais on ne s'en rend pas compte dans la vie
sociale. Certains enfants dysphasiques ont l'usage de la parole et leur langage est
suffisant , socialement, mais insuffisant pour les apprentissages. Ces enfants parlent mais
leurs mots, bien que compréhensibles, n’expriment pas leur pensée. C’est une dysphasie
de réception.
D'autres enfants, comme C., n’ont pas le langage suffisant pour s’exprimer socialement.
C. est considéré comme un enfant atteint de dysphasie « sévère », dite expressive.On dit
que sa dysphasie est sévère car il a commencé à parler très tard, avec un vocabulaire très
basique. Il a du mal à se faire comprendre et à exprimer ses sentiments. D’un autre côté, C
comprend tout ce qu’on lui dit, a une mémoire excellente, et une capacité de nous
remémorer, avec ses mots, une situation vécue il y a plusieurs années.
C. a une excellente mémoire visuelle, il est capable de dire qu’une personne est à la
maison car il a vu dans la rue sa voiture ! Il ne se trompe jamais !
Après une recherche sur la dysphasie, nous avons trouvé ceci concernant l’évolution d’un
enfant dysphasique.
« Les progrès sont lents. Dès le jardin d'enfants, il est indispensable de développer des modes
non verbaux de communication et de stimuler le développement du langage, d'la nécessité
impérieuse d'une réadaptation fonctionnelle logopédique et d'une pédagogie tout à fait
spécialisée.
Un enseignement spécial leur est souvent nécessaire dès le plus jeune âge.
La sévérité de ces diverses formes de dysphasie est variable en nature et en intensité selon les
sujets. Bien qu'il y ait des caractéristiques similaires possibles, les dysphasies de l'enfant sont
aussi uniques et personnelles que leurs empreintes digitales.
Leurs compétences cognitives (vont-ils apprendre et comment?) et leur personnalité (seront-
ils motivés pour grandir ?, armés affectivement ?) ne doivent pas être négligées. De telles
variables ont une influence sur leur avenir et sont tout aussi importantes que la localisation et
la sévérité de la pathologie.
2
http://www.hcsp.ensp.fr/hcspi/docspdf/adsp/adsp-26/ad264444.pdf
5
Dans certains cas difficiles à diagnostiquer il est intéressant de multiplier les observations.
Le jeu paraît être un des pôles important à observer. La façon dont l'enfant joue, comprend le
jeu et s'exprime contribue à affiner le diagnostic.
Certains enfants "non parlants" sont dysphasiques de manière prédominante; d'autres
souffrent d'une combinaison de handicaps parmi lesquels la dysphasie est secondaire à
d'autres troubles. (Les infirmes moteurs cérébraux, les sourds, les autistes,...
3
»
Nous avons pu constater que cette définition représentait bien C. Nous pouvons essayer de
répondre aux deux questions posées plus haut :
Va t’il apprendre et comment ? Oui, C apprend, tous les jours mais il faut en permanence le
stimuler. Que faut-il pour qu’il continue à approfondir ses acquis et en développer d’autres :
- un enseignement spécialisé bien ciblé, en classes de langage.
- des séances de logopédie tout au long se son parcours scolaire.
- Des séances chez le psychologue car C. a souvent dur d’être différent. Son moral en
souffre régulièrement.
- Pour faire du sport, C. a besoin de structures adaptées aussi. Il va dans un centre de
loisirs pour enfant handicapé. Grâce à ce centre, C. a appris à skier, à faire du roller,
du vélo, …
3. Etude de cas d’un enfant dysphasique :
3.1. Anamnèse de l’enfant :
C. est un enfant de 18 ans, atteint de dysphasie depuis sa naissance.
C. est le 5 juin 1990, en ayant déjà un handicap mais qui ne se voyait pas. Les parents
naturels de C. sont issus d’un milieu défavorisé. Ils sont alcooliques et violents. C. a été
placé, dès sa naissance, dans un centre d’accueil pour nourrissons. Les parents de Martin,
ont fait la demande d’accueillir C. dans leur famille. C. est arrivé dans la famille âgé de 1
an. Il n’a subit aucune carence affective ou éducative tout au long de son parcours
scolaire.
C. a dit ses premiers mots : papa et maman, à l’âge de 2 ans ce qui est déjà plus tard que la
normale. Mais sa petite enfance ayant été bousculée, les parents de C ne se sont pas
inquiétés à cette époque. Aucun autre signe d’handicap n’était présent.
Vers 3ans et demi, C. avait des problèmes de communication, il ne s’intéressait pas aux
livres, à la télé, jouait dans « sa bulle », c'est-à-dire seul, sans parler, à s’inventer un
monde avec ses jouets. Son langage était limité à une quinzaine de mots. Ses parents se
rendaient compte qu’il comprenait bien plus de mots qu’il n’était capable de dire.
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