Il n`est de richesse ni de force que d`hommes » Jean Bodin (1530

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Thème 2 (RC) : Travail, emploi, chômage.
Chapitre 2 : Quelles politiques pour l’emploi ?
Objectifs :
Ce chapitre traitera deux questions essentielles. Tout d’abord : « Quelles sont les dynamiques du
marché du travail et des politiques de l’emploi ? » Il s’agira de montrer que le marché du travail est en évolution cons-
tante en raison des flux incessants de créations et de destructions d’emplois, des modifications dans la structure des
emplois : évolutions des statuts, des secteurs d’activité... cela permettra de souligner l’accroissement du chômage. Il
s’agira donc d’étudier la diversité des formes et des analyses du chômage, ce qui implique une pluralité de politiques
pour lutter contre.
Ainsi on analysera les politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale pour lutter contre le
chômage keynésien, les politiques d’allègement du coût du travail pour lutter contre le chômage classique ; puis les
différentes politiques de l’emploi seront également étudiées. Il faut donc bien connaitre le fonctionnement du marché
du travail néoclassique vu dans le chapitre précédent, lorsqu’on traite du rôle du coût du travail pour lutter contre le
chômage.
La seconde question traite de l’évolution de la capacité du travail à intégrer les individus et de l’effet
des politiques de l’emploi à restaurer sa dimension intégratrice. En conséquence, il conviendra de s’interroger sur le
caractère intégrateur de l’emploi face à ses différentes évolutions. On cherchera notamment à souligner que la mon-
tée du chômage et de certaines formes d’emploi peuvent mettre à mal l’intégration sociale par le travail, et notamment
générer de l’exclusion. Il faut donc connaitre les notions vues dans le chapitre: « Quels liens sociaux dans des sociétés
où s’affirme le primat de l’individu ? ».
Plan :
I. La dynamique de l’emploi.
A. Les flux de créations / destructions d’emplois.
Doc.2 p350 ; doc.3 et doc.4 p351
B. Les conséquences des évolutions de l’activité économique sur l’emploi.
C. Taux d’emploi et taux de chômage.
II. Les politiques de lutte contre le chômage.
A. La notion de chômage.
B. La lutte contre le chômage keynésien : la stimulation de la demande globale.
Doc.1 et doc.2 p352 ; doc.3 et doc.4 p353
C. La lutte contre le chômage Classique : abaisser le coût du travail et déréglementer le marché du travail.
1. L’abaissement du coût du travail.
Doc.2 p354 ; doc.3 et doc.4 p355
2. La déréglementation du marché du travail.
Doc.1 et doc.2 p356 ; doc.3 et doc.4 p357
III. L’enjeu des politiques de l’emploi : maintenir le rôle intégrateur du travail.
A. Les politiques de l’emploi fragilisent le lien social.
Doc.1 et doc.2 p358 ; doc.3 et doc.4 p358
B. Les politiques de l’emploi peuvent redonner au travail son rôle intégrateur.
Doc.1 et doc.2 p360 ; doc.3 et doc.4 p361
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Les politiques de l’emploi désignent « les dispositifs de soutien aux chômeurs et de stimulation de
la création d’emplois ». (DARES)
I. La dynamique de l’emploi.
A. Les flux de créations / destructions d’emplois.
La croissance économique s’apparente à un processus de destruction créatrice. C’est le progrès tech-
nique et la généralisation des innovations qui peuvent expliquer les mouvements de l’emploi global. (cf.
Economie Thème 1 chapitre 1 : Quelles sont les sources de la croissance économique ?). Des activités dis-
paraissent tandis que d’autres se développent en permanence, ce qui engendre nécessairement des destruc-
tions d’emplois (dues à une fin de contrat de travail ou à un licenciement) dans certaines branches et des
créations d’emplois (nouvelles embauches) dans d’autres. Il en va de même des unités de production à
l’intérieur des branches : certaines restreignent leur main-d’œuvre, licencient, voire ferment, tandis que
d’autres se créent, se développent et embauchent. Ainsi, les flux bruts de création et de destruction
d’emplois sont indissociablement liés au processus de croissance.
Par ailleurs, les fluctuations de la croissance économique (cf. Economie Thème 1 chapitre 2 :
Comment expliquer l’instabilité de la croissance ?) engendrent des fluctuations de l’emploi. Les flux nets de
création d’emplois, qui se définissent comme la différence entre les flux bruts de création et les flux
bruts de destruction, sont généralement positifs en période de forte croissance et négatifs en période de
récession. A titre d’exemple, les flux nets de création d’emplois sont devenus négatifs suite à la récession
mondiale en 2008, de même qu’au début des années 1990 ou à la suite des chocs pétroliers des années 1970,
alors qu’ils étaient nettement positifs à la fin des années 1990. Le chômage s’appréhende comme un stock
de demandeurs d’emplois, alimenté par les flux de destruction d’emplois, diminué des flux de création
d’emplois, et par ailleurs affecté par les flux d’entrées et de sorties d’activité. Les flux d’entrées et de sor-
ties d’activité influent sur le volume de la population active (c’est-à-dire l’ensemble des personnes ayant un
emploi et l’ensemble des personnes disponibles à la recherche d’un emploi) ; fortement influencés par la
démographie, ils résultent de l’évolution de la population en âge de travailler mais aussi d’autres facteurs
comme la durée des études ou les comportements, sur lesquels certains dispositifs agissent comme des inci-
tations à entrer ou à sortir du marché du travail. Rapporté à la population en âge de travailler, le nombre
d’actifs permet de déterminer le taux d’emploi, dont le niveau est un des facteurs déterminants de la crois-
sance potentielle (cf. Economie - Thème 1 chapitre 2 ). Si les retraits précoces d’activité liés à des dispositifs
incitatifs conduisent à une réduction du taux de chômage (nombre de chômeurs rapporté à la population ac-
tive), celle-ci a pour effet simultané une diminution du taux d’emploi, donc de la croissance potentielle.
On considère généralement que les évolutions des emplois et des travailleurs sont porteuses de gains
de productivité pour l’ensemble du système économique : des emplois et des entreprises disparaissent, faute
de rentabilité suffisante tandis que d’autres connaissent une expansion. La réallocation de la main d’œuvre
permet aux salariés de se diriger rationnellement vers des postes plus appropriés en termes de qualification,
de salaire et de proximité géographique. Certains emplois peuvent alors rester vacants en raison d’une conci-
liation difficile entre employeurs et chômeurs sur le poste de travail proposé (localisation, qualifications,
horaires,…).
B. Les conséquences des évolutions de l’activité économique sur l’emploi.
Les ajustements de l’emploi suivent les évolutions de l’activité économique, déduction faite des
gains de productivité. Il ne peut y avoir d’embauche supplémentaire si les entreprises parviennent à produire
davantage en intensifiant l’usage des machines et de la main d’œuvre. On a donc bien la relation suivante :
la croissance de l’emploi est le résultat du rapport entre la croissance du PIB et celle de la productivité du
travail. La DARES (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) dans Les poli-
tiques de l’emploi et du marché du travail (2005) montre qu’entre 1975 et 1984, avec une croissance an-
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nuelle du PIB équivalente à celle de la productivité, la France créait environ 11 000 emplois par an ; mais
entre 1994 et 2004, 279 000 emplois ont été crées en raison d’un TCAM du PIB 2,5 fois plus élevé que celui
de la productivité (par exemple, en 2000, le PIB a augmenté de 4,7%, la productivité de 2% et l’emploi de
2,7%). En revanche, en 2009, la baisse de la croissance du PIB a été plus forte que celle de la productivité et
donc l’emploi a diminué.
On remarque donc que les rythmes élevés de la croissance de la productivité peuvent détruire des
emplois à court terme tout en favorisant la croissance, donc le nombre d’emplois à long terme.
Jean Fourastié (1907 1990) avait montré, dans Le Grand Espoir du XXe siècle en 1963, que les
créations d’emplois sont plus massives dans le secteur tertiaire parce que les gains de productivité sont
moins importants que dans l’industrie, la demande de services était en progression : En réalité, rien ne sera
moins industriel que le genre de vie né de la civilisation industrielle. Depuis cette date, les évolutions struc-
turelles de l’emploi lui donnent raison : aujourd’hui, 90% des actifs sont salariés, plus des trois quarts des
actifs travaillent dans le secteur tertiaire, un cinquième se situe dans l’industrie et moins de 3% dans le sec-
teur primaire. En conséquence, la part des ouvriers a régressé passant de 40% de la population active occu-
pée (dans les années 1950) à 22% aujourd’hui ; 30% des actifs occupés sont des « employés ». De même, les
salariés les plus qualifiés (CPIS, PI) ont fortement progressé.
Toutefois, l’analyse doit être effectuée avec prudence. Même si la part des services dans l’économie
s’accroît, une industrie solide est nécessaire à un équilibre vertueux de la balance commerciale et à la crois-
sance. En effet, la demande en biens industriels des pays développés reste importante, car elle assure
l’essentiel de leur qualité de vie. Si ces biens ne sont pas produits, ils doivent être achetés à l’étranger.
Par ailleurs, l’opposition entre services et industrie perd son sens. En effet, le développement des
services est essentiellement porté par les services aux entreprises (des études (conseil, audit), la communi-
cation et la publicité, le service informatique, la formation, la restauration collective, les transports et la
logistique, la maintenance, la récupération des déchets, le nettoyage,…), qui croissent bien plus vite que les
services aux particuliers (INSEE première, no 972, juin 2004). Il faut ainsi penser le développement indus-
triel et le développement des services comme complémentaires et non comme substituables.
De manière plus générale, l’industrie demeure un des principaux moteurs de l’activité économique en
termes de valeur ajoutée et d’emploi. Elle exerce un effet d’entraînement puissant sur l’ensemble des activi-
tés, en particulier par ses consommations intermédiaires : pour 1 de production, l’industrie consomme 0,7€
de produits intermédiaires, contre 0,4€ pour les services (DATAR : Délégation interministérielle à
l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale [2004]). Ainsi, l’importance de l’industrie doit être
évaluée sur un périmètre correspondant à l’ampleur de on impact économique réel, l’industrie représente
alors près de 41 % du PIB français et 51 % de l’emploi marchand en 1998 (Postel-Vinay [2000]).
Ainsi, la baisse de l’emploi industriel direct n’a de sens qu’en tenant compte du quasi-doublement de
l’intérim dans l’industrie au cours des années 90 et de l’externalisation (consiste à transférer une partie de
son activité jugée moins centrale à une autre entreprise) importante d’un certain nombre de fonctions vers
les services. L’externalisation ou la sous-traitance ont donc contribué à renforcer la tertiarisation massive
dans la mesure où des emplois auparavant comptabilisés dans le secondaire ont basculé dans le secteur ter-
tiaire. Le marché de l’emploi reste donc tiré de manière importante par les résultats de l’industrie. En outre,
l’industrie possède un pouvoir très fortement structurant sur la diffusion de l’innovation technologique à
l’ensemble de l’économie et, par extension, sur sa productivité globale.
Enfin, les métiers industriels figurent parmi les plus hautement qualifiés et sont mieux rémunérés que
la moyenne, alors que l’économie a surtout créé ces dernières années des emplois dans les services à la per-
sonne (cf. http://www.fesp.fr/21-metiers), postes souvent précaires et mal payés.
C. Taux d’emploi et taux de chômage.
Le taux d’emploi correspond au rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi et le nombre
de personnes en âge de travailler (généralement15 à 64 ans, mais on peut aussi avoir 15 ans et plus).
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En France, ce taux progresse lentement (en 2010, 64% vs en 1994, 58,4%) et se situe dans la
moyenne de l’Union européenne à 27 (64,1%) mais elle est encore loin derrière les objectifs de la stratégie
de Lisbonne fixés en 2000, qui sont de faire de l’Europe « la zone la plus compétitive du monde « en 2010,
avec notamment un taux d’emploi de 70%. Actuellement, les Pays du Nord ont déjà atteint cet objectif (en
2010, Royaume-Uni : 70,2% ; Allemagne : 71,2% ; Suède : 72,7% ; Danemark : 73,4%). En revanche, dans
les pays d’Europe méditerranéenne, le taux avoisine seulement 60% (en 2010, Italie : 56,9%).
Un faible taux d’emploi a de multiples conséquences, notamment il fait porter sur une proportion
plus faible de la population le poids des cotisations sociales nécessaires au financement des retraites ou de la
santé, et il freine également le développement d’activités économiques nouvelles.
Le taux d’emploi dépend de nombreux facteurs structurels et sociaux : durée des études, utilisation
des pré-retraites, comportement d’activité des femmes,… Cependant, la variable âge est particulièrement
importante surtout pour les pays qui connaissent un vieillissement de la population et pour lesquels une
hausse d’emploi des séniors serait un moyen de faciliter le financement des retraites. Par ailleurs, les diffi-
cultés subies par les personnes de plus de 50 ans à conserver ou retrouver un emploi relève essentiellement
d’attitudes discriminatoires des employeurs.
Pour atteindre l’objectif de 70%, il est nécessaire de créer davantage d’emplois mais aussi
d’améliorer la qualité de l’emploi (rémunération, conditions de travail et de recrutement, sécurité). Mais,
actuellement, l’objectif quantitatif s’est imposé sur l’objectif qualitatif : développement du temps partiel
(forme de partage de l’emploi) et des emplois à durée limitée, facilement adaptables à la conjoncture éco-
nomique.
Les créations d’emplois se sont accompagnées d’une progression du taux de chômage (rapport entre
le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs), en particulier au cours des années qui ont suivi la récession de
2009. Si le seuil de croissance nécessaire à la création nette d’emplois s’est abaissé depuis les années 1970,
le taux de chômage demeure à un niveau élevé : il s’établit en mars 2013 à 10,9% dans l’UE à 27 et 12,1%
dans la zone euro (en Autriche : 4,7% ; en Allemagne : 6,9% ; au Danemark : 7,2% ; au Royaume-Uni :
7,7% ; en France : 11% ; en Espagne : 26,7% ; en Grèce : 27%).
Enfin, même si les personnes issues de la génération baby-boom quittent actuellement le marché du
travail, les emplois créés ne permettent pas de compenser la hausse des actifs. En fait, l’offre de travail pro-
venant des salariés peut croitre du fait des opportunités provoquées par les nombreux départs en retraite (ef-
fet de flexion des taux d’activité ; taux de flexion du chômage : taux de variation du chômage résultant
d’une variation du nombre d’emplois) et les employeurs peuvent éprouver des difficultés de recrutement. On
peut donc avoir à la fois croissance du nombre d’emplois, du taux d’emploi et du taux de chômage.
II. Les politiques de lutte contre le chômage.
A. La notion de chômage.
Le chômage est un phénomène historique qui évolue au gré des représentations du travail et du
non travail.
Au début du 19ème siècle, la notion de chômage renvoie à la cessation d’activités industrielles par
suite de la mévente (Le sens est alors proche de son étymologie : caumare signifie calme (le calme des af-
faires)). A la fin du 19ème siècle, le sens du chômage évolue et renvoie à la situation des ouvriers privés de
travail.
En 1876, on va utiliser le terme « chômeur » pour désigner les ouvriers sans travail. Jacques Freyssi-
net a montré que le chômage ne peut naitre que dans des formes spécifiques d’organisation sociale, caracté-
risées par la généralisation du salariat comme forme dominante de mise en œuvre du travail rémunéré.
L’apparition d’une catégorie statistique de chômeur va supposer l’apparition d’institutions spéciali-
sées, bureaux de placement ou mécanismes d’assurance chômage. Tant qu’il n’existe pas de mesure sociale
en faveur des chômeurs, ceux-ci n’ont aucun intérêt à se déclarer comme tel.
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Lors du recensement de 1896, on trouve pour la première fois une série de questions permettant
d’isoler les chômeurs. Dans ce recensement, la mesure du chômage passe par la combinaison de 2 critères :
- L’âge (65 ans maximum)
- La durée de la suppression du travail.
1. L’évaluation du chômage.
Il existe aujourd’hui deux sources pour suivre l’évolution du chômage en France : l’enquête trimes-
trielle sur l’emploi de l’INSEE conçue conformément aux normes du Bureau international du travail (BIT),
et les effectifs des demandeurs d’emploi inscrits au Pôle emploi.
Les définitions du BIT :
- L’emploi rassemble ceux qui exercent un travail rémunéré, salarié ou non, quels que soient son taux
de rémunération et la durée du travail.
- Le chômage : un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simulta-
nément à trois conditions :
être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une se-
maine de référence ;
être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui com-
mence dans moins de trois mois.
- La catégorie des inactifs est une catégorie résiduelle.
Toutefois, ces définitions ont été complétées par d’autres définitions :
La notion de sous-emploi lié à la durée du travail regroupe les personnes qui ne sont pas occupées à
temps plein mais souhaitent travailler plus et sont disponibles pour le faire.
La notion d’emploi inadéquat caractérise les situations de travail « qui diminuent les aptitudes et le
bien-être des travailleurs » : la mauvaise utilisation des qualifications, l’insuffisance des revenus et le
nombre d’heures de travail excessif.
Les demandes d’emploi établis par Pôle emploi :
La publication des effectifs de demandeurs d'emploi inscrits se fait selon les catégories statistiques
suivantes :
- catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
- catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une
activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
- catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une
activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
- catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison
d'un stage, d'une formation, d'une maladie…), y compris les demandeurs d'emploi en convention de reclas-
sement personnalisé (CRP) et en contrat de transition professionnelle (CTP), sans emploi ;
- catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi
(par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).
Les demandeurs d’emploi de la catégorie A correspondent à la définition internationale du chômage.
Remarque : l’Insee précise que les variations du nombre de "demandeurs d’emploi inscrits à Pôle
emploi", statistique publiée mensuellement par le ministère du travail et Pôle emploi, ne doivent pas être
confondues avec l’évolution du nombre de chômeurs fournie par l’enquête Emploi. En effet, le nombre
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