veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
95 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 10 juin 2010
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide
arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des
Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également
de prendre le temps de lire ou relire nos informations et
traductions mises en ligne sur:
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Erdogan, défenseur des Palestiniens ou faux ami ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journaliste arménoaméricain Harut Sassounian dénonce l’hypocrisie du Premier ministre turc
qui « s’est présenté comme un grand humanitaire et un grand protecteur
des Palestiniens ». Mais Sassounian pointe également du doigt les
responsabilités d’Israël et des États-Unis qui « se sont unis pour soutenir,
défendre et couvrir de nombreuses violations des droits de l’homme
commises par la Turquie, la négation du génocide arménien ainsi que
l’extermination et le nettoyage ethnique de la minorité kurde. » L’auteur
se demande également « comment la Turquie qui effectue un blocus sur
l’Arménie depuis 17 ans peut-elle appeler Israël à cesser son blocus sur
Gaza ? » Le Collectif VAN vous propose la traduction de cette chronique
hebdomadaire éditée par The California Courier, en date du 10 juin 2010.
Ban Ki-moon: entretien téléphonique avec les PM turc et israélien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à
lire cette information publiée sur le site de l'ONU (Organisation des
Nations unies) le 7 juin 2010. "Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Kimoon, s'est entretenu ce weekend par téléphone avec le Premier ministre
turc, Recep Tayyip Erdogan, et le Premier ministre israélien, Benjamin
Netanyahu, afin de trouver un compromis sur le lancement d'une enquête
demandée par le Conseil de sécurité de l'ONU après l'arraisonnement par
l'armée israélienne dans les mers internationales d'une flottille en route
pour la bande de Gaza."
Presse arménienne : Revue du 9 juin 2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
cette Revue de Presse du 9 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie. "Les quotidiens relayent les propos du PM russe
Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse avec son homologue turc
Erdogan."
Turquie: Des services Google rendus inaccessibles
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente
cette information publiée sur le site de Reporters Sans Frontières en date
du 7 juin 2010. "Les internautes turcs rencontrent, depuis le 4 juin
dernier, des problèmes d’accès à certains services proposés par Google,
dont Google Analytics, Google AdWords, Google Docs. La Haute Instance
des télécommunications turque (TIB) a annoncé, le 4 juin 2010, avoir
demandé aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer l’accès à de
nouvelles adresses IP liées à YouTube."
La carotte et le bâton des autorités géorgiennes envers les
Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la
traduction de l'article en anglais de PanArmenian.net parue sur le site de
la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 9 juin
2010. "Les futures élections au Djavaghk, si elles ont lieu, pourraient
pousser cette région de Géorgie, peuplée d’Arméniens, à une
confrontation avec le gouvernement central de Tbilissi. L’Akhalkalaki [ndlt
: Chef-lieu de la région] d’aujourd’hui, hélas, n’est pas différent de ce qu’il
était il y a 20 ans : - routes défoncées, pauvreté, chômage, et une
migration massive de la population active vers la Russie."
Revue de la presse turque 10.06.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 10 juin publiée sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre
part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
La Turquie en quête d’une nouvelle virginité
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet
cet article publié sur le site kurde Bersiv le 8 juin 2010. "La Turquie vient
d’être soumise, le lundi 10 mai 2010, à “l’Examen périodique universel” du
Conseil des Droits de l’Homme, organe intergouvernemental des Nations
Unies, dont le but principal est d’aborder des situations de violations de
droits de l’homme dans les 192 Etats membres de l’ONU et d’émettre des
recommandations ; la Turquie, au vue de la contribution écrite présentée
le 12 avril dernier par trois ONG, avait déjà fait une première réponse
dilatoire, un demi-aveu en quelque sorte, qui, loin de nier les violations
des droits fondamentaux du peuple kurde, les justifie par un seul mot : «
TERRORISME. »"
"L'Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ?"
Ni kémaliste ni islamiste, mais démocrate. Ainsi aurait pu s'intituler le
dernier ouvrage de l'historien Vincent Duclert, qui démontre l'existence
d'une communauté de destin entre l'Europe et les intellectuels turcs. Ce
livre se démarque des publications sur l'entrée de la Turquie dans l'UE par
son honnêteté et son sang-froid.
Nucléaire iranien : Washington, Moscou et Paris font part à l'AIEA
de leur préoccupation
La France, la Russie et les Etats-Unis ont remis leur réponse officielle à
Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie
atomique faisant part de leur préoccupation concernant l'"accord de
Téhéran", obtenu par la Turquie et le Brésil.
Rwanda: Pressions pour la libération de l'avocat américain
Vingt-cinq avocats exerçant au Tribunal pénal international pour le
Rwanda (TPIR) ont demandé à l'ONU de faire pression sur les autorités
rwandaises pour obtenir "la libération immédiate" de leur confrère
américain poursuivi au Rwanda pour "négation du génocide des Tutsis de
1994".
Dépêche de l'APA [ 09 juin 2010 14:30 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse
azérie) daté du 09 juin 2010. Les articles de ce site (écrits généralement
dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien
ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président
azerbaïdjanais Ilham Aliyev a accordé une interview à l’agence officielle
Azertag. L’APA vous présente cet entretien."
Israël assouplit légèrement le blocus de Gaza
Flottille de la liberté L'État hébreu cherche un feu vert américain à son
enquête. Sûr de son bon droit, Israël attendait toujours hier le feu vert
américain à la création d'une « commission juridique d'enquête »
israélienne sur le raid sanglant contre la flottille de la liberté pour Gaza.
Kampala recule devant Omar el-Béchir
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir
que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet
de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence
ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
La stratégie de Téhéran contre les sanctions
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté ce 9 juin de nouvelles
mesures contre l'Iran, accusé de poursuivre son programme nucléaire.
Celles-ci ne devraient avoir qu'un effet limité sur le pays, qui s'y prépare
depuis plusieurs mois, comme l'expliquait le quotidien The Washington
Post avant le vote.
Le pétrole de la discorde
À Kirkuk, dans le Kurdistan irakien, c'est autant le pétrole que le pouvoir
qu'on a du mal à partager. Une véritable guerre psychologique oppose
Kurdes, Turkmènes et Arabes. Dans cette ville pétrolière de 1,2 million
d'habitants, certains puits de pétrole des années 30 continuent à cracher
de l'or noir avec tant de pression qu'il n'est pas même besoin de le
pomper. Depuis 10 ans, la population y a explosé. «Surtout côté kurde»
accuse la communauté turkmène, persuadée que l'arrivée de ces
nouveaux venus résulte d'une stratégie des autorités kurdes pour
s'approprier Kirkuk.
La marche à la puissance turque trouvera ses limites
L'émotion et la compassion sont une chose, la diplomatie en est une
autre. Que la population turque soit choquée par le drame du MaviMarmara est logique et légitime. Que le premier ministre, Recep Tayyip
Erdogan, fasse le matamore en multipliant ses habituelles outrances
verbales à l'encontre d'Israël relève de la froide realpolitik.
Deux soirées exceptionnelles ont clos le festival de folklore
ON se doutait bien que les colombiens avec leur tempérament de feu
entraînerait la salle dans leur tourbillon. Les danseurs du Ballet Tierra
Colombiana ont eu vite fait de mettre le public dans l'ambiance. Chaude
ambiance, relevée encore par la magnificence des costumes, somptueux
et chatoyants. C'était superbe, tonifiant, coloré, enfin une soirée comme
on les aime, pleine de rythmes et de joie de vivre. Après l'Argentine, le
Kamchatka et le talentueux ensemble Mengo, puis l'Arménie, ces deux
derniers spectacles ont complété superbement un festival qui fut, il faut le
dire, de haute qualité et très diversifié.
Ankara craint que les sanctions contre Téhéran ne compromettent
une solution
La Turquie craint que les nouvelles sanctions de l'ONU contre Téhéran ne
compromettent une solution diplomatique de la question du programme
nucléaire controversé de l'Iran, a indiqué mercredi le ministère turc des
Affaires étrangères.
Israël se félicite des nouvelles sanctions contre l'Iran
Israël estime que les nouvelles sanctions votées mercredi par le Conseil de
sécurité de l'ONU contre l'Iran et son programme nucléaire constituent "un
mesure positive", a indiqué jeudi un communiqué du Premier ministre
Benjamin Netanyahu.
Découverte d'une chaussure de 5.500 ans, la plus vieille connue au
monde
Un mocassin en cuir parfaitement préservé datant de 5.500 ans, qui en
fait la plus vieille chaussure connue au monde, a été découvert dans une
caverne en Arménie, selon des travaux archéologiques publiés mercredi.
Le troisième sommet de la CICA est dominé par l’affaire de la
flottille et le dossier nucléaire iranien
La Conférence sur les mesures pour bâtir la confiance et l’action conjointe
en Asie ou CICA (Conference on Interaction and Confidence-Building
Measures in Asia) est l’une des nombreuses organisations ou programmes
internationaux apparus au cours des deux dernières décennies pour
essayer de structurer le nouvel ordre international après la fin de la guerre
froide.
Turquie: une ONG porte plainte contre des restrictions d'accès à
Google
Une association turque a porté plainte auprès d'un tribunal d'Ankara après
l'instauration par les autorités turques de restrictions d'accès à plusieurs
services du groupe internet Google, a rapporté mercredi la presse turque.
Arrestation de membres présumés d'Al-Qaida en Turquie
La police turque a arrêté mardi et mercredi dix-sept membres présumés
de cellules d'Al-Qaïda en Turquie, lors d'une opération menée dans
plusieurs régions contre le réseau islamiste, a rapporté l'agence de presse
Anatolie. Les arrestations de la police antiterroriste ont débuté mardi dans
la province de Konya, un bastion islamiste du centre de la Turquie, et se
sont propagées à trois autres provinces avoisinantes.
La France demande des informations au Rwanda pour extrader un
médecin génocidaire
Eugène Rwamucyo, un médecin rwandais actuellement en prison en
France, est soupçonné d'être impliqué dans le génocide de 1994 et la
justice rwandaise veut le juger. La chambre d'instruction de la cour d'appel
de Versailles, en région parisienne, s'est réunie ce mercredi 9 juin pour
évoquer le dossier.
Flottille: Israël annonce une commission juridique
Israël tentait mardi d’atténuer les pressions déclenchées par le raid
sanglant contre une flottille d’aide pour Gaza avec la création d’une
commission d’enquête au mandat limité, sans parvenir à calmer les appels
à une enquête indépendante à dimension internationale.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
présidence du Conseil a annoncé le motif du vote défavorable de la
Turquie au Conseil de sécurité des Nations unies au projet comprenant de
nouvelles sanctions contre l'Iran".
Ali Soylemezoglu : même les sources arméniennes réfutent les
allégations de génocide
Le Docteur Ali Soylemezoglu a réfuté les « allégations de prétendu
génocide arménien » suite à la diffusion en Allemagne du documentaire «
Ageth » en utilisant des sources arméniennes au Bureau Central de l’Union
des Démocrates Européens Turcs (UETD) selon la presse turque.
Refuser le négationnisme, respecter la liberté des historiens
La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à l’universitaire
Karoline Postel-Vinay, spécialiste du Japon, directrice de recherche au
laboratoire Sciences-Po/CNRS, assignée en diffamation par la fondation
franco-japonaise Sasakawa.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
ministre d'Etat et négociateur en chef Egemen Bağış a indiqué qu'ils
donneraient une réponse à l'européenne à l'assaut d'Israël".
Le Canada se félicite de tous les efforts qui visent à
l’établissement des relations normales entre l’Arménie et la
Turquie
"Le processus d’établissement de relations arméno-turques avanceront,
quand la partie turque sera prête à respecter les accords pour ratifier et
exécuter les protocoles sans conditions préalables ” a déclaré le Ministre
arménien des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian pendant une
réunion avec le Ministre canadien des Affaires étrangères et du Commerce
International, Lawrence Cannon.
Mort d'un garçonnet à la Timone, à Marseille : enquête ouverte
pour "homicide volontaire"
Une information judiciaire a été ouverte contre X pour "homicide
involontaire" après la mort, début février à l'hôpital de la Timone, à
Marseille, d'un enfant arménien de 6 ans atteint d'une forme grave de
cancer, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocat de la famille. Les
parents, qui habitent à une centaine de kilomètres d'Erevan, "sont très en
colère, ils ont décidé de porter plainte", a indiqué Me Robert Chiche.
L'Azerbaïdjan menace de se retirer du processus de paix avec
l'Arménie
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a indiqué que Bakou pourrait se
retirer des négociations de paix avec l'Arménie concernant la région
séparatiste du Nagorny- Karabakh, a rapporté hier l'agence de presse
officielle Azertaj. « Ces derniers mois, l'Arménie a agi de manière à faire
échouer le processus de négociations », a indiqué M. Aliev dans une
interview à des journalistes azerbaïdjanais, au cours d'une visite à
Istanbul cette semaine.
Israël exclu de manoeuvres aériennes au dessus de la Turquie
Israël est absent de manoeuvres aériennes internationales qui auront lieu
dans les prochains jours au dessus de la Turquie, selon un document
officiel de l'armée turque publié dimanche.
À Bruxelles, la Fondation Boghossian investit la mythique villa
Empain
À l'heure où l'on s'échine au Liban à détruire, par voracité ou indifférence,
l'héritage architectural et culturel, l'un des joyaux Art déco du patrimoine
bruxellois a été racheté et restauré par les frères Jean et Albert
Boghossian qui y ont installé le siège de leur fondation et un centre d'art
pour promouvoir le dialogue entre l'Orient et l'Occident. Une magnifique
initiative digne d'être saluée.
Gilani : le nucléaire est entre de bonnes mains au Pakistan
A l’occasion du deuxième sommet Pakistan-Union européenne, notre
correspondant à Bruxelles, Sergio Cantone, a rencontré le premier
ministre pakistanais Yousouf Raza Gilani. Ensemble, ils ont évoqué le
terrorisme, mais aussi le nucléaire iranien, ou encore le Proche-Orient.
Azerbaïdjan-Etats-Unis: pas de problèmes bilatéraux insolubles
Entre l'Azerbaïdjan et les Etats-Unis il existe des problèmes réels, mais
pas insolubles, a annoncé le président américain Barack Obama dans une
lettre à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, cité lundi par des
médias azerbaïdjanais.
Ankara exige des excuses d’Israël
La Turquie, premier pays musulman à avoir reconnu l’Etat d’Israël, ne se
satisfait pas des condamnations verbales de l’opération contre le convoi de
bateaux pour Gaza, le 31 mai. Elle réclame des excuses d’Israël, une
enquête sous les auspices de l’Onu, des compensations financières et,
surtout, la fin du blocus de Gaza. Les neuf victimes étaient toutes de
nationalité turque.
78% des Juifs israéliens considèrent la Turquie comme un ennemi
Seules 13% des personnes interrogées se déclarent favorables à la
création d'une commission d'enquête internationale sur l'abordage de la
flottille.
Bébé Erdogan et la vraie nature du régime turc
L'enfant est né samedi 5 juin 2010 dans le sud de la bande de Gaza. Ses
parents, un couple de Palestiniens, l'ont appelé "Erdogan". C'est le nom de
famille du premier ministre turc. Le même jour, les Gardiens de la
révolution, bras armé du régime iranien, ont fait une annonce tardive,
mais fracassante : ils veulent servir d'escorte aux "flottilles humanitaires"
décidées à défier le blocus de Gaza.
Sanctions contre l'Iran: le "non" turc pour éviter une erreur
historique
La Turquie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a
voté mercredi contre les nouvelles sanctions contre l'Iran pour ne pas
commettre une "erreur historique", a déclaré jeudi à Istanbul le premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Elif Shafak : “Je ne pense pas qu’une Europe ayant une seule
couleur et une seule voix serait une bonne chose pour les
Européens”
Elif Shafak est une écrivaine turque et bien plus encore. Citoyenne du
monde, elle écrit aussi bien en turc qu’en anglais. A l‘étranger, elle fait
parler d’elle tant pour ses talents littéraires que pour le procès intenté
contre elle en Turquie pour avoir fait référence aux massacres d’Arméniens
sous l’empire Ottoman dans son roman “La bâtarde d’Istanbul”.
L'info vue par la TRT (7)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Planifié
pour le 7 juin, le Festival de film le Cocon d'Or avait été ajourné à une
date ultérieure en raison de l'attaque israélienne contre les bateaux d'aide
et le décès de 6 soldats à Iskenderun."
Génocide: un Rwandais recherché par Interpol, arrêté en Norvège
La police norvégienne a arrêté un Rwandais recherché par Interpol pour sa
participation présumée au génocide en 1994, a-t-on appris jeudi auprès
de la police et de l'avocat du suspect.
L'info vue par la TRT (6)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a déclaré
qu’ils étudiaient la proposition sur la centrale nucléaire de la Corée du
Sud."
Le silence arménien face aux sanctions internationales contre
l’Iran
L’Arménie s’est ostensiblement refusé, mercredi 9 juin, à tout
commentaire sur les implications possibles d’un durcissement des
sanctions internationales contre l’Iran.
Sondage: la Turquie ennemi d'Israël
Plus des trois quarts des Israéliens juifs considèrent la Turquie, ancien
allié stratégique d'Israël, comme un "Etat ennemi" à la suite de la crise
entre les deux pays déclenchée par l'abordage sanglant d'une flottille
humanitaire pour Gaza, selon un sondage publié aujourd'hui.
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Dans le
cadre du Forum, les ministres des Finances, de l'Economie et des Affaires
étrangères vont se rencontrer au cours de réunions distinctes."
Sommet à Istanbul Vingt et un pays condamnent Israël
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "Lors de son 3e sommet à
Istanbul, la totalité des pays de la Conférence asiatique (CICA), à
l’exception d’Israël, a condamné l’attaque meurtrière de la flottille qui se
rendait à Gaza."
Sanctionner à nouveau l'Iran était une "erreur"
Le nouveau train de sanctions que le Conseil de sécurité de l'Onu a infligé
à l'Iran est une "erreur", a estimé jeudi le Premier ministre turc Recep
Tayyip Erdogan, ajoutant qu'Ankara et Brasilia continueraient à chercher
une solution diplomatique à la crise nucléaire.
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a estimé que
sanctionner n’était pas le meilleur moyen malgré les inquiétudes existant
se portant à l’Iran, qu’elles devraient être discutées autour de la table."
Chronologie de la crise du nucléaire (2003-2010)
17 mai : Téhéran, Ankara et Brasilia annoncent la signature d'un accord
sur le nucléaire. L'Iran s'engage à transférer en Turquie 1 200
kilogrammes d'uranium faiblement enrichi, en échange de combustible
destiné à son réacteur médical de Téhéran dans le délai maximum d'un
an.
Erdogan qualifie de "sale propagande" les accusations de
changement de cap
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié jeudi de "sale
propagande" les accusations selon lesquelles la Turquie se détourne des
Occidentaux.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
première visite de la Turquie au niveau de Chef d'Etat sera réalisée à la
République de Corée aura lieu après un intervalle de 28 ans".
Marseille - Une “surdose” médicale à l’origine de la mort d’un
enfant
Une information contre X a été ouverte pour tenter de déterminer les
causes ayant provoqué la mort, le 3 février, d’un petit Arménien
hospitalisé pour un cancer.
Turquie : Appel à la fraternité avec la philosophie anatolienne de
Yunus Emre
Trois artistes de disciplines différentes diffuseront la philosophie du célèbre
poète anatolien Yunus Emre, qui appelle à la fraternité et à l’amitié dans le
monde. Pendant leur spectacle « Yunus Emre les Cinq Sens » le peintre
Ismail Acar, le pianiste Burçin Büke et le chanteur d’opéra Hakan Aysev
chercheront à présenter l’humanisme mystique Sufi du 13ème.
INFOS COLLECTIF VAN
Erdogan, défenseur des Palestiniens ou faux ami ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste arménoaméricain Harut Sassounian dénonce l’hypocrisie du Premier
ministre turc qui « s’est présenté comme un grand humanitaire et
un grand protecteur des Palestiniens ». Mais Sassounian pointe
également du doigt les responsabilités d’Israël et des États-Unis
qui « se sont unis pour soutenir, défendre et couvrir de
nombreuses violations des droits de l’homme commises par la
Turquie, la négation du génocide arménien ainsi que
l’extermination et le nettoyage ethnique de la minorité kurde. »
L’auteur se demande également « comment la Turquie qui
effectue un blocus sur l’Arménie depuis 17 ans peut-elle appeler
Israël à cesser son blocus sur Gaza ? » Le Collectif VAN vous
propose la traduction de cette chronique hebdomadaire éditée par
The California Courier, en date du 10 juin 2010.
Erdogan mérite la médaille de faux ami des Palestiniens
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 10 juin 2010
La semaine dernière, le monde a assisté à la représentation surprenante
d’un dirigeant d’un gouvernement qui a accompli ce que le meilleur acteur
d’Hollywood n’aurait pu faire !
Le Premier ministre turc mérite un Oscar : il s’est présenté comme un
grand humanitaire et un grand protecteur des Palestiniens. Le peuple de
Gaza est bien sûr opprimé et démuni de tout, mais Erdogan n’est pas son
chevalier dans sa belle armure ! On ne peut promouvoir les droits de
l’homme les mains sales ! C’est le comble de l’hypocrisie !
-- Comment la Turquie qui effectue un blocus sur l’Arménie depuis 17 ans
peut-elle appeler Israël à cesser son blocus sur Gaza ?
-- Comment Erdogan peut-il condamner les attaques israéliennes sur les
Palestiniens, alors que les avions turcs bombardent régulièrement le nord
de l’Irak (Kurdistan), tuant et mutilant des hommes, des femmes et des
enfants innocents ?
-- Comment le Premier ministre de la Turquie peut-il condamner le
mauvais traitement infligé par Israël aux Palestiniens, alors que son
propre pays prive les alévis, les Arméniens, les Assyriens, les Grecs, les
juifs et les Kurdes de leurs droits les plus fondamentaux ?
-- Comment la Turquie peut-elle s’opposer à l’occupation de la Palestine et
du Karabagh (Artsakh), tout en occupant la partie nord de Chypre et
l’Arménie occidentale ?
-- Comment les dirigeants turcs peuvent-ils accuser Israël et la Chine de
commettre un "génocide", alors qu’ils nient la réalité du génocide de 1,5
million d’Arméniens, commis par la Turquie elle-même ?
-- Comment la Turquie peut-elle prétendre être le défenseur de la cause
palestinienne et le leader du monde islamique, tout en étant le plus
proche allié militaire d’Israël au Moyen Orient depuis plus d’un demi siècle,
et tout en permettant aux jets israéliens de mener des bombardements à
partir de l’espace aérien turc contre les pays arabes et l’Iran ?
-- Comment la Syrie, l’Irak et l’Iran peuvent-ils faire confiance à la
Turquie, alors qu’elle met en danger leur sécurité nationale en permettant
la mise en place de postes d’écoute israéliens le long de la frontière pour
rassembler des informations sur leurs pays, destinées aux services
secrets.
-- Comment Erdogan peut-il être un gardien des droits de l’homme, alors
que des journalistes, des avocats, des ecclésiastiques et des militants des
droits de l’homme sont persécutés et même assassinés dans son propre
pays ?
-- Comment les dirigeants turcs peuvent-ils affirmer qu’Israël est un "État
terroriste" tout en continuant de maintenir une alliance militaire et des
liens commerciaux représentant des milliards de dollars avec l’État juif ?
La Turquie a prétendu se ranger du côté des États arabes, tout en
conspirant avec Israël pour nuire à leur sécurité nationale !
Israël et les États-Unis ont une responsabilité partagée en ce qui concerne
le comportement hypocrite de la Turquie – ils se sont unis pour soutenir,
défendre et couvrir de nombreuses violations des droits de l’homme
commises par la Turquie, la négation du génocide arménien ainsi que
l’extermination et le nettoyage ethnique de la minorité kurde. Au cours de
ces 60 dernières années, les États-Unis et d’autres pays membres de
l’OTAN ont versé des milliards de dollars d’aide étrangère et militaire à la
Turquie, croyant, en vain, gagner sa loyauté. Ce fut un gaspillage énorme
pour les ressources américaines, car la Turquie n’a pas même permis que
les troupes américaines traversent sa frontière au début de la guerre avec
l’Irak !
La Turquie a exploité avec intelligence l’attaque malavisée d’Israël de la
flottille pour Gaza, et elle a pensé pouvoir combler le vide créé par
l’inaction irresponsable des États arabes. Erdogan est tout aussi coupable
que ne le sont les dirigeants d’Israël qui ont causé la mort des militants
pour la paix et qui ont fait de nombreux blessés parmi eux. Il les a
tacitement encouragés à mettre le cap sur Gaza, sachant parfaitement
que la confrontation serait sanglante et que cela boosterait sa propre
image en Turquie et à l’étranger. Le petit frère de la Turquie, l’Azerbaïdjan,
a aussi droit à une médaille d’hypocrisie, car ce pays a émis une
condamnation timide d’Israël, afin de pouvoir continuer à acheter des
armes et à vendre du pétrole à ce pays. Belle solidarité turco-azérie !
Bien sûr, au fil des ans, le gouvernement israélien a agi tout aussi
hypocritement que les dirigeants turcs. Tout en contrant chaque signe de
révisionnisme du génocide juif, les responsables israéliens n’ont eu aucune
réticence à soutenir la négation du génocide arménien par la Turquie. Mais
maintenant qu’Erdogan a déchaîné la foule contre Israël, les Israéliens ont
sauté sur l’occasion pour utiliser la possibilité de la reconnaissance du
génocide arménien comme une arme contre la Turquie. Les Arméniens
doivent rejeter une telle malhonnêteté. Le gouvernement israélien n’était
pas sincère lorsqu’il a nié le génocide arménien et il n’est pas sincère à
présent en soutenant sa reconnaissance ! Il est honteux de jouer à ces
vils jeux politiques avec un sujet aussi horrible et dévastateur qu’un
génocide. Israël et d’autres pays devraient reconnaitre le génocide
arménien pour une seule et bonne raison : il est absolument véridique !
Jusqu’à présent, la Turquie a beaucoup parlé et peu agi sur la question
palestinienne. Erdogan s’est contenté de discours enflammés contre
Israël. S’il est honnête et tient à défendre les Palestiniens, il devrait
envisager de :
1. Annuler tous les contacts militaires et les contrats avec Israël;
2. Abroger tous les accords publics et secrets, militaires et économiques
avec Israël, y compris le partage de renseignements des services secrets :
et
3. Fermer l’Ambassade turque à Tel Aviv et l’Ambassade d’Israël à Ankara.
Suite à la confrontation sanglante qui a eu lieu la semaine dernière, une
importante controverse nationale a éclaté en Turquie, lorsqu’Erdogan a
accusé Israël de briser l’un des Dix Commandements. Après avoir dit "Tu
ne tueras point" en turc, il l’a répété en anglais et en hébreu pour être sûr
que les juifs “puissent comprendre” ses paroles ! En réponse, Kemal
Kılıcdaroglu, le leader du parti de l’opposition, le CHP, a dit aux Turcs
qu’Erdogan lui-même avait brisé deux autres des Dix Commandements :
“Tu ne voleras point” et “Tu ne porteras pas de faux témoignage contre
ton prochain !”
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 9 juin 2010 –
07:59 - www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44676
Lire le texte original dans la Rubrique en Anglais
La carotte et le bâton des autorités géorgiennes
envers les Arméniens
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la traduction de l'article en anglais de PanArmenian.net parue
sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 9 juin 2010.
9 juin 2010
***
Traduction Gérard Merdjanian – Commentaires du site de la
Fédération Euro-Arménienne :
***
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires
Le camarade Mikhaïl Saakachvili ne sait plus vers quel saint se tourner
après sa lourde défaite contre les forces russes en aout 2008. Espérant
d’abord un rapprochement rapide avec les occidentaux et notamment avec
l’OTAN suite à la visite du président Bush, il s’est retourné vers le tandem
Turco-azéri pensant qu’il était toujours dans la direction Ouest-NordOuest, mais manque de chance la Turquie est en train d’effectuer un
virage Sud-Sud-Est, côté musulman.
Reste le problème des minorités avec peut-être une attention toute
particulière envers les minorités chrétiennes et notamment arménienne.
La ‘géorgisation’ a commencé par s’accaparement des églises quelles
soient catholiques, arméniennes ou grecques ou russes et se poursuit de
manière plus sournoise.
Sachant pertinemment que 70% du commerce de l’Arménie voisine
transite par les deux ports de Batoumi et de Poti, et maintenant par le
poste frontière russo-géorgien de Lars, les autorités géorgiennes tout en
sourire par devant, se livrent par en-dessous à des tracasseries
administratives rotors envers la communauté arménienne, que ce soit au
Djavaghk ou dans la capitale. Les millions versés par l’UE pour améliorer
l’infrastructure des provinces et des populations ont été utilisés sans
vergogne à d’autres fins. Et Erevan, de faire contre mauvaise fortune bon
cœur, bloquée qu’elle est par la Turquie et l’Azerbaïdjan.
***
Les futures élections au Djavaghk, si elles ont lieu, pourraient pousser
cette région de Géorgie, peuplée d’Arméniens, à une confrontation avec le
gouvernement central de Tbilissi. L’Akhalkalaki [ndlt : Chef-lieu de la
région] d’aujourd’hui, hélas, n’est pas différent de ce qu’il était il y a 20
ans : - routes défoncées, pauvreté, chômage, et une migration massive de
la population active vers la Russie.
En fait, toutes les déclarations du président géorgien sur la prise en
compte "des problèmes de cette région" sont restées sans effets : il n’y a
ni routes normales, ni emplois. Les gens d’ici se chauffent avec du bois,
non parce que la région n’a pas de gaz, mais parce que celui-ci est trop
cher. La situation à Akhalkalaki s’est encore plus détériorée après le retrait
de la base militaire russe, grâce à qui les Arméniens pouvaient travailler
au pays, au lieu de s’exiler à l’étranger.
La base fermée, les difficultés sont apparues, avec en tête le chômage.
Aujourd’hui, seulement 800 personnes vivent dans la région, mais elles
aussi ont commencé à plier bagages. La situation des Arméniens du
Djavakhétie peut être comparée à la situation du Haut-Karabakh avant
1988. Les autorités géorgiennes font le nécessaire pour chasser les
Arméniens de la région. Il ne reste presque plus d’Arméniens à
Akhaltsikhe, au centre de la région.
A Akhalkalaki et dans les villages voisins, la population arménienne est
encore majoritaire, pour le moment. Selon des militants locaux, la seule
exigence de la population arménienne est de bénéficier d’une autonomie
au sein de la Géorgie et la permission de tenir des registres, de
développer la culture et la lecture, dans leur langue maternelle. Mais cela,
Tbilissi ne peut pas et ne veut pas autoriser.
Au contraire, il force la ‘géorgisation’ des églises arméniennes,
l’introduction obligatoire de la langue géorgienne dans les écoles comme
langue principale. Bref, la politique anti-arménienne prend de l’ampleur, et
les récentes élections en sont le parfait exemple. Mais il n’y a pas que les
élections.
Les autorités ont fait de la communauté arménienne de Tbilissi dans une
sorte de société éphémère qui ne peut rien faire ou ne fait que ce qu’elles
considèrent comme bon pour les Arméniens de Géorgie. Très peu sont les
personnes qui évaluent la situation de façon adéquate et ont clairement
conscience des objectifs de la politique du président Saakachvili.
Mikhaïl Saakachvili est finalement arrivé à la conclusion que la meilleure
chose à faire était de s’allier avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, contre
l’Arménie. Les autorités arméniennes ont leur part de responsabilité dans
la politique actuelle des dirigeants géorgiens envers la communauté
arménienne de Géorgie. Pour diverses raisons, nous pensons qu’il est mal
venu de détériorer nos relations avec la Géorgie, car c’est à travers la
Géorgie que l’Arménie reçoit le gaz et les produits nécessaires en
provenance de Russie.
C’est nous qui nous sommes mis dans la position de demandeur, c’est-àdire en position de faiblesse. Personne à travers le monde ne s’appuie et
ne compte s’appuyer sur les faibles. Si Saakachvili avait estimé que la
position de l’Arménie dans la problématique du Djavakhk est forte, il
n’aurait jamais osé poursuivre une politique active d’assimilation des
Arméniens. La région géorgienne de Kvemo Kartli est peuplée d’Azéris, et
leurs droits sont à peine supérieurs à ceux des Arméniens.
Toutefois, il convient de noter que toutes les minorités nationales sont
perçues de façon défavorable en Géorgie, et sous cet angle, il n’y a pas
beaucoup de différence entre les Arméniens et les Azéris de Géorgie. Il en
est de même pour les Juifs, les Russes et les autres nationalités. Un
traitement spécial est réservé aux Turcs meskhètes, que Tbilissi est
réticent à recevoir, malgré les engagements signés avec le Conseil de
l’Europe. A noter que les autorités et l’opposition sont du même avis sur
ce point : la Géorgie doit être peuplée de Géorgiens.
Ici, un parallèle direct avec le panturquisme s’impose : tous ceux qui
vivent en Turquie, indépendamment de leurs origines, sont des Turcs. En
fait, la Géorgie a choisi la même voie qu’Atatürk, qui avait décidé sur les
passeports d’indiquer la religion en lieu et place de la nationalité, ce qui a
toujours cours sur les cartes d’identité turques. Un démocrate tel que
Saakachvili ne prendra sans doute pas cette mesure extrême, mais la
méthode "déportation facile" est déjà mise en œuvre. Que la Géorgie
réussira ou pas, est difficile à prévoir.
Les Arméniens du Djavaghk, par exemple, ne comptent aller nulle part, à
les entendre il devient clair qu’ils attendent le retour de l’armée russe. Ce
n’est pas encore annoncé officiellement, mais la vérité est qu’il existe de
tels sentiments. Cela peut se comprendre dans un pays où des
monuments et des plaques sont érigés à la mémoire des bouchers de la
nation arménienne, avec des mots tels que "amitié et amour éternel" ...
*
Karine Ter-Sahakian – PanArmenian.net – Département Analyse
http://eafjd.eu/spip.php?breve2511
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44700
Revue de la presse turque 10.06.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 10 juin publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 10 juin 2010
Posted 10.06.2010 09:24:06 UTC
Updated 10.06.2010 09:24:06 UTC
Le journal Yeni Şafak fait entendre que la Turquie et le Brésil ont voté «
non » aux sanctions supplémentaires contre l’Iran au Conseil de sécurité
des Nations unies, ajoutant qu’ils ne se sont pas abstenus malgré la
pression des Etats-Unis. Le journal annonce que les sanctions qui seront
appliquées contre l’Iran ont été acceptées par 12 voix, contre une
abstention et deux voix contre.
Le quotidien Sabah note que les sources de la présidence du Conseil ont
relevé que le motif du « Non » de la Turquie pour des sanctions contre
l’Iran au Conseil de sécurité des Nations unies, repose sur le fait que « la
Turquie soutient sa signature apposée à l’accord de Téhéran, car la
Turquie a défendu depuis le début l’ouverture de la voie diplomatique et le
règlement de la crise nucléaire iranienne par la diplomatie. ».
Traitant le même sujet, le journal Hürriyet écrit que la secrétaire d’Etat
américaine, Hillary Clinton, a dit que la Turquie et le Brésil qui ont voté «
non » à la résolution sur des sanctions du Conseil de Sécurité des Nations
unies continueront de jouer un rôle important sur la question iranienne. La
suite de l’article relève le commentaire du Premier ministre de la
Fédération de Russie Vladimir Poutine disant « l’embargo ne sert à rien ».
« Les sanctions à l’encontre de l’Iran sont inefficaces à la base. Il n’y a pas
un seul exemple qui montre que les sanctions sont efficaces » avait dit
Poutine dans une évaluation faite à une agence de presse deux jours
avant le vote, selon Hürriyet.
Le quotidien Vatan souligne que l’embargo d’armes appliqué contre l’Iran
s’est étendu suite à la résolution de sanctions acceptée au Conseil de
sécurité de l’ONU, et ajoute que Javad Rahiqi, chef du Centre de
technologie nucléaire d'Ispahan de l'Organisation iranienne de l'énergie
atomique (AEOI), et 40 entités et banques iraniennes sont frappés d'un
gel de leurs avoirs financiers et d'une interdiction d’activité, par ailleurs
leurs transactions bancaires avec toutes les banques iraniennes seront
soumises à une inspection vigoureuse. Aussi, les navires passant par l’Iran
subiront un strict contrôle non seulement dans les ports, mais aussi dans
les eaux internationales.
Le journal Haber Türk informe qu’Israël a allégé l’embargo appliqué contre
Gaza à l’issue de leur assaut contre le navire « Mavi Marmara ». Le
passage de biens tels que des boissons gazéifiées, confitures, épices,
desserts, chips et crèmes à raser est désormais autorisé.
Le quotidien Zaman relève que Barack Obama a qualifié « d’inacceptable »
le blocus israélien contre Gaza, qui attire l’attention du monde entier
depuis l’assaut de l’Etat hébreu contre le navire « Mavi Marmara ». Le chef
d’Etat américain a mis en garde Tel-Aviv d’adopter « une meilleure
approche ».
Un article paru dans la catégorie « Sport » du journal Milliyet annonce que
le club Beşiktaş a signé un contrat de deux ans avec Bernd Schuster, avec
lequel un contrat préliminaire avait été conclu. Le revenu annuel de
Schuster atteindra 2,5 millions d’euros, note le journal.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
38345c1c-0751-4365-ba4a-cda53aea02fd
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44698
La Turquie en quête d’une nouvelle virginité
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cet article publié sur le site kurde Bersiv le 8 juin 2010.
8 juin 2010
Recep Tayyip Erdoğan, Premier Ministre turc et chef du parti islamiste AKP,
a cherché, en volant au secours du Hamas [1], à faire un coup politique et
à apparaître sur la scène internationale comme le champion des Droits de
l’Homme ; sa participation, via une organisation islamiste turque [2], à la
flottille du mouvement “Free Palestine” dont l’objectif était de forcer le
blocus de la bande Gaza, visait avant tout à masquer des difficultés
provenant, entre autres, d’une diplomatie hasardeuse et d’une évolution
dans l’équilibre des forces à l’intérieur du pays : les Européens et les
Américains viennent en effet de voter une résolution prônant la
dénucléarisation du Moyen-Orient – qui sonne comme un désaveu de la
position turque sur le dossier nucléaire iranien.
L’entrée en scène du nouveau chef du CHP [3] peut changer la donne dans
le bras de fer qui oppose islamistes et “Etat profond” : selon un sondage,
Kemal Kılıçdaroğlu [4], surnommé “Gandhi Kemal”, aurait déjà fait
progresser le parti kémaliste de 10 points, ce qui situerait le CHP, dans la
perspective des prochaines échéances électorales (2011), à plus de 30%.
Les accords militaires discréditent la Turquie…
Les accords militaires entre la Turquie et Israël vont-ils résister à cet
incident grave entre les deux pays ? On peut penser que oui : les contrats
se chiffrent à 2,5 milliards de dollars d’après l’organe d’information
indépendante Bianet qui donne quelques détails : 183 millions de dollars
[5] pour l’achat à Israël par la Turquie de dix avions militaires sans pilote
(drones) “Heron” ; 1 milliard de dollars pour la modernisation de 54
avions de combat F-4 et 650 millions de dollars pour moderniser 170
chars M-60 ; 160 millions de dollars pour le système radar (SAR) ; des
contrats pour 167 millions de dollars ont été signés entre les deux pays
dans le domaine du renseignement militaire ; le ticket d’entrée dans le
projet israélien de transmission d’images d’avions de combat est de 120
millions de dollars ; notons également qu’Israël entraine ses soldats sur la
base aérienne de Konya et utilise l’espace aérien turc.
… sans pour autant exonérer Israël.
Quoiqu’il en soit, il n’est pas question de justifier l’inqualifiable attitude
d’Israël qui prend en otage 1,5 million de Palestiniens de la bande de Gaza
: Israël doit non seulement lever le blocus de Gaza mais ouvrir des
négociations garantissant l’existence d’un Etat palestinien souverain [6].
Son intransigeance et son aveuglement ont ouvert un boulevard au rusé
Erdoğan qui tente de faire oublier la politique tout autant condamnable
qu’il conduit pour régler la question kurde et qui commence, elle aussi, à
soulever quelques réprobations.
La Turquie « taclée » par Amnesty International…
Le Rapport d’Amnesty International publié le 28 mai dernier « tacle »
sévèrement la Turquie :
Peu de progrès ont été enregistrés concernant le renforcement de la
protection des droits humains. Des cas de torture et d’autres mauvais
traitements ont cette année encore été signalés, de même que des cas de
poursuites pénales restreignant le droit à la liberté d’expression. […]
Lire la suite sur le site d’Amnesty International
http://www.amnestyinternational.be/doc/article16208.html
… accablée par le rapport de l’association IHD,
Le rapport d’Amnesty international corrobore celui de l’Association des
Droits de l’Homme de Turquie (IHD) dont nous avons déjà publié les
chiffres hallucinants concernant les violations du droit à la vie, violations
des droits de la femme, violations des droits de l’enfant, violations du
droit à la liberté d’expression, à la liberté d’association, à la liberté de
manifestation ; rappelons que IHD a comptabilisé en 2009 dans les
prisons turques (chiffres dépassés aujourd’hui) 4 475 détenus politiques
purgeant des peines souvent très lourdes, 1 444 inculpés mis en détention
provisoire et 6 474 étrangers demandeurs d’asile.
… épinglée par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (ONUG),
La Turquie vient d’être soumise, le lundi 10 mai 2010, à “l’Examen
périodique universel” du Conseil des Droits de l’Homme, organe
intergouvernemental des Nations Unies, dont le but principal est d’aborder
des situations de violations de droits de l’homme dans les 192 Etats
membres de l’ONU et d’émettre des recommandations ; la Turquie, au vue
de la contribution écrite présentée le 12 avril dernier par trois ONG [7],
avait déjà fait une première réponse dilatoire, un demi-aveu en quelque
sorte, qui, loin de nier les violations des droits fondamentaux du peuple
kurde, les justifie par un seul mot : « TERRORISME. »
Dissolution du DTP [8] ? – “lien avec l’organisation terroriste PKK” ;
arrestations et mises en détentions provisoires [9] ? – “complicité dans
des actes criminels et de démonstrations violentes organisés par les
groupes liés au PKK, organisation terroriste “. Et les enfants ? “Ils ont
commis des actes de terrorisme !”. Il faut savoir que ces enfants qu’on
traite de terroristes ont été interpellés et jetés en prison pour avoir lancé
des pierres contre les forces de l’ordre ou pour avoir fait le symbole de la
victoire lors des manifestations [10].
… qui n’est pas à une contradiction près,
L’attitude autiste de la Turquie quand il s’agit de la question kurde tranche
avec la soudaine “clairvoyance” quand il s’agit de la question
palestinienne. On peut lire dans la dépêche du 4 juin 2010 de l’AFP :
Le Hamas n’est pas un groupe terroriste, a affirmé aujourd’hui le premier
ministre turc Recep Tayyip Erdoğan dans des déclarations retransmises à
la télévision.
D’après Info Palestine, le Premier Ministre turc a critiqué les puissances
occidentales qui refusent, selon lui, de donner une chance au Hamas de
s’engager dans un processus démocratique ; il aurait ajouté que le
gouvernement israélien pratique le terrorisme d’Etat. Franchement, on
croit rêver ! Ce discours peut s’appliquer au mot à mot à la question kurde
et à la Turquie ! Le PKK n’est pas une organisation terroriste et les Kurdes
réclament en vain l’ouverture démocratique.
Le gouvernement israélien, traité “d’hypocrite et de paranoïaque” rétorque
en accusant la Turquie d’avoir provoqué sciemment les incidents : c’était
une opération terroriste, a lancé le Premier ministre israélien, Benyamin
Netanyahou ; toute l’opération est orchestrée par IHH, une organisation
islamiste turque impliquée depuis longtemps dans des activités terroristes,
avait déjà déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Inutile d’insister, la démonstration est faite : le terme “terroriste”,
complètement dévoyé, est le cache-sexe des politiques sécuritaires.
… s’enfonce délibérément dans la guerre.
La Turquie vient de perdre (définitivement ou non ?) un interlocuteur de
poids dans la recherche d’une solution politique de la question kurde :
malgré toutes la politique répressive du gouvernement AKP qui s’est
considérablement durcie depuis avril 2009 avec une remontée
spectaculaire du nombre d’atteintes aux libertés, Abdullah Öcalan
continuait, du fond de sa prison, à jouer la carte de la modération pour ne
pas compromettre les chances d’une négociation : c’est à sa demande que
le PKK avait prolongé son 9eme cessez-le-feu décrété unilatéralement et
qu’avaient cessé les manifestations de décembre 2009 qui tournaient à
“l’intifada”.
Tactique ou lassitude ? On ne sait pas encore mais le journal Özgur
Politika affirme que l’illustre prisonnier jette l’éponge : en l’absence de
vrais interlocuteurs, ces efforts n’ont plus de sens, aurait-il déclaré à ses
avocats, confiant en quelques sorte la suite des opérations aux dirigeants
du PKK et aux dirigeants du Parti pour la Paix et la démocratie (BDP).
La suite ne s’est pas fait attendre : le PKK vient de faire savoir, par une
déclaration à l’AFP, que le cessez-le-feu unilatéral avec la Turquie avait pris
fin.
Les combats ont repris, l’été risque d’être chaud.
Les Kurdes souhaiteraient que la communauté internationale prête
également attention à leur situation : il faut agir avant qu’il ne soit trop
tard.
____________________________________
[1] Harakat al-Muquawama al-Islamiya (“Mouvement de la Résistance
Islamique”) : ce mouvement de résistance palestinien se définit lui-même
comme un mouvement trouvant ses principes dans le Coran et se battant
au nom de l’Islam.
[2] IHH (Insanı Yardım Vakfı – Fonds d’aide humanitaire).
[3] Cumhuriyet Halk Partisi (CHP) : le « Parti Républicain du peuple »
“social-démocrate”, laïc et nationaliste, fondé par Mustafa Kemal Atatürk
en 1923, est aujourd’hui le principal parti d’opposition en Turquie.
[4] Il semblerait que le successeur de Deniz Baykal, qui jouit d’une
réputation d’homme intègre, aurait fait le ménage dans l’appareil du parti
! Mais pour quelle politique ? “Wait and see.”
[5] Plus 15 millions de dollars pour la location de deux drones « Heron »
[6] Les Amitiés kurdes de Bretagne, qui assurent l’Association France
Palestine Solidarité de leur soutien, ont déjà montré leur solidarité à la
cause palestinienne, comme en novembre 2009 lors de la production
d’une animation conjointe – “Guerres et Paix” – menée dans le cadre de la
Maison internationale de Rennes avec la collaboration d’associations
comme le Mouvement de la Paix, etc.
[7] Centre Europe Tiers-Monde (CETIM), Ligue internationale des femmes
pour la paix et la liberté (LIFPL), Mouvement contre le racisme et pour
l’amitié entre les peuples (MRAP) ; organisations non gouvernementales
dotées du statut consultatif auprès de l’ONU.
[8] Le Parti pour une Société Démocratique (pro-kurde), dissout par la
cour constitutionnelle, a été immédiatement remplacé par le BDP, Parti
pour la Paix et la Démocratie.
[9] Depuis avril 2009, près de 2 000 maires et élus locaux, anciens
maires, anciens députés, personnels communaux, présidents
d’associations, syndicalistes journalistes, avocats, sont en détention
provisoire.
[10] Eshat Aktas, coordonnateur de l’association de défense des droits des
enfants du barreau de Diyarbakir révèle qu’en 2009 ce sont 1 300 enfants
qui ont été détenus ou jugés en vertu de la loi anti-terreur (TMY) dans les
régions de l’Anatolie de l’est et du sud-est à prédominance kurde. Le
Président du Barreau de Batman, Yusuf Tanrıseven, cite l’exemple d’une
fillette de 15 ans (Berivan S.) qui s’est vue condamner le 26 janvier 2010
par la Haute Cour criminelle de Diyarbakir à 13,5 ans d’emprisonnement
(peine ramenée à 7 ans et 9 mois en raison de son jeune âge) pour avoir
participé à une manifestation.
http://bersiv.com/4961-la-turquie-en-quete-d%E2%80%99une-nouvellevirginite
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44697
Ban Ki-moon: entretien téléphonique avec les PM
turc et israélien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU
(Organisation des Nations unies) le 7 juin 2010.
Ban Ki-moon s'est entretenu par téléphone avec les Premiers
ministres turc et israélien
7 juin 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est
entretenu ce weekend par téléphone avec le Premier ministre turc, Recep
Tayyip Erdogan, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, afin
de trouver un compromis sur le lancement d'une enquête demandée par
le Conseil de sécurité de l'ONU après l'arraisonnement par l'armée
israélienne dans les mers internationales d'une flottille en route pour la
bande de Gaza.
« Le Secrétaire général va continuer les consultations avec les parties et
les membres du Conseil », a fait savoir ce weekend le porte-parole de Ban
Ki-moon.
Le Conseil de sécurité avait appelé le 1er juin dernier à engager une
enquête « transparente, crédible, impartiale et rapide » sur
l'arraisonnement des six bateaux.
Après deux jours de débats animés, le Conseil des Droits de l'homme de
l'ONU a adopté le 3 juin dernier, à Genève, en Suisse, une résolution afin
de créer une mission d'enquête internationale.
Le Conseil de sécurité avait également souligné que la situation à Gaza
n'était pas « durable ». Il avait exprimé son « inquiétude » sur la situation
humanitaire, tout en réaffirmant la nécessité de laisser transiter l'aide vers
la Bande de Gaza.
Le Secrétaire général s'est également entretenu avec le Représentant du
Quartette (ONU, Union européenne, États-Unis et Fédération de Russie),
Tony Blair et le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus
de paix au Moyen-Orient, Robert Serry. D'autres discussions devraient
avoir lieu lundi, notamment entre les membres du Quartette, a fait savoir
le porte-parole de Ban Ki-moon.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=22107&Cr
=Gaza&Cr1=
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44682
Presse arménienne : Revue du 9 juin 2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse du 9 juin 2010 parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie.
Affaires régionales
Les quotidiens relayent les propos du PM russe Vladimir Poutine lors d’une
conférence de presse avec son homologue turc Erdogan. Interrogé sur le
conflit du HK, le PM russe a notamment déclaré que la Russie ne mettra
pas la pression sur l’Arménie ou l’Azerbaidjan pour accélérer la résolution
du onflit du HK et attend des autres puissances médiatrices qu’elles soient
aussi prudentes.
« Seuls les deux Etats, les deux peuples peuvent trouver mutuellement
des solutions acceptables et trouver des compromis dans un dialogue
pragmatiques l’un avec l’autre. Nous voulons que personne ne pense que
nous faisons pression sur l’une ou l’autre des parties et que nous
cherchons une solution au problème qui serait défavorable à l’une d’entre
elles », a-t-il ajouté.
D’après Azg, le PM russe a ainsi lancé un message à la Turquie qui aspire
à « s’ingérer » dans le règlement du conflit du HK. Azg et Jamanak
annoncent la visite d’une délégation parlementaire française au HK. Lors
de cette visite les parlementaires français s’entretiendront avec le «
Président » Bako Sahakian, le « Président » de l’AN Achot Ghoulian, des «
parlementaires » karabaghtsis, l’archevêque du diocèse d’Artsakh de
l’Eglise apostolique arménienne, des représentants d’ONG et visiteront des
sites culturels.
La délégation est composée d’Arlette Groskost, Pascale Crozon, Richard
Mallié, François Rochebloine, Michel Diefenbaker, Jean-Pierre Delannoy et
René Rouquet. Ils sont accompagnés par le représentant permanent du
Haut-Karabakh en France Hovhannes Gevorguian. L’Azerbaïdjan a déclaré
les parlementaires français « persona non grata ».
Azg rend compte de l’adoption par le Parlement azerbaïdjanais de sa
doctrine militaire où, sans surprise, l’Arménie est représentée en tant que
pays agresseur. Ce document stipule que l’Azerbaïdjan se réserve le droit
d’utiliser tous les moyens nécessaires dont la force militaire, pour libérer «
les territoires occupés » et recouvrer son intégrité territoriale.
Affaires intérieures
RFE/RL et Haykakan Jamanak relèvent que le Tribunal de Ketron et de
Nork Marach a rejeté les dernières poursuites de proches des victimes des
événements de mars 2008. Lors de quatre procès, les familles des huit
civils et de l’un des deux policiers tués ont demandé au tribunal de statuer
sur la tenue de l’enquête menée par le Service spécial d’investigation
(SSI).
Selon eux, les enquêteurs ont fait le minimum pour identifier et punir les
coupables de la mort de leurs proches. Ils ont ainsi exigé une
compensation financière pour l’« inactivité » du SSI. RFE/RL rappelle que
les enquêteurs du SSI affirment qu’ils sont encore en train de rechercher
les coupables. Ils avancent que leur incapacité à élucider les meurtres ne
peut être considérée comme le résultat d’une « inactivité ». Les juges du
Tribunal ont suivi ces arguments. Les proches des victimes souhaitent
porter leur cause devant la Cour européenne des droits de l’homme après
avoir épuisé toute possibilité d’une action en justice en Arménie.
Selon RFE/RL, le Congrès national arménien se retient désormais de
lancer une nouvelle campagne de protestations contre le Gouvernement
en raison de la « forte pression internationale » sur l’Arménie dans le
conflit du HK. Dans une interview à RFE/RL, Aram Sarkissian, président du
parti République (CNA) a déclaré que leurs analyses démontrent qu’il y
aura certainement des élections anticipées dans le pays, et qu’ils
réactiveront la situation au moment opportun.
Il a ajouté que le CNA ne le fait pas maintenant, car il ne veut pas
représenter un « outil d’influence entre les mains de puissances
étrangères qui sont à la recherche de concessions unilatérales
arméniennes en Azerbaïdjan ».
D’après lui, les élections anticipées sont la seule façon de donner au pays
une chance de trouver une solution [pro-arménienne au conflit du HK].
Haykakan Jamanak relève que l’activiste du CNA Vardguès Gaspari a de
nouveau tenu un sit-in de deux heures sur la place de la Liberté, sans
incidents.
Haykakan Jamanak et Aravot relèvent que l’agence de presse russe
Regnum a publié hier un document/télégramme sur « la situation sociopolitique en Arménie » adressé début 2009 aux responsables russes.
L’identité des auteurs du document rédigé, selon Haykakan Jamanak, par
des professionnels, n’est pas révélée par l’agence de presse. Le document
fait état du niveau élevé de mécontentement social, du manque de
popularité du Gouvernement, du niveau de la corruption, de l’état «
déplorable » socio-économique de la population, des monopoles
économiques concentrés entre les mains de clans…etc.
Le document fait également l’analyse de la période électorale en 2008. Le
nouveau terminal de l’aéroport Zvartnots sera mis en exploitation fin
2011, rapportent Hayots Achkhar et Aravot. Le terminal de 34 mille
mètres carrés sera équipé de technologies modernes et sera en mesure de
servir 3 millions de passagers par an. A total 160 M USD doivent être
investis dans les travaux de construction.
Rédaction : Merie Hakobian
Hayastani Hanrapetoutioun- quotidien, journal officiel, tirage-6000
exemplaires ; Hayots Achkhar- quotidien proche du gouvernement, tirage3500 exemplaires ; Azg- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3000
exemplaires ; Haykakan Jamanak- quotidien proche de l’opposition,
tirage-7810 exemplaires ; Aravot- quotidien proche de l’opposition, tirage2718 exemplaires ; Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage3200 exemplaires ; GolosArménii- trihebdomadaire en langue russe
proche du gouvernement, tirage- 3425 exemplaires ; Novoyé
Vrémiatrihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage5 000 exemplaires ; 168 Jam- trihebdomadaire proche de l’opposition,
tirage- 5000 exemplaires ; Chorrord Ishkhanoutioun- trihebdomadaire
proche de l’opposition, tirage-5300 exemplaires ; Respoublika
Arméniabihebdomadaire, journal officiel en langue russe, tirage- 1500
exemplaires
Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues
au cours d’une journée définie, la présente revue de presse est un
document de travail : il n’exprime en aucun c as les points de vue du
gouvernement français sur les sujets abordés.
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20100609.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44679
GENOCIDE ARMENIEN
Ali Soylemezoglu : même les sources arméniennes
réfutent les allégations de génocide
jeudi10 juin 2010, par Stéphane/armenews
Le Docteur Ali Soylemezoglu a réfuté les « allégations de prétendu
génocide arménien » suite à la diffusion en Allemagne du documentaire «
Ageth » en utilisant des sources arméniennes au Bureau Central de l’Union
des Démocrates Européens Turcs (UETD) selon la presse turque.
Le docteur Soylemezoglu a affirmé que les sources occidentales et
arméniennes « montre que les allégations de génocide arménien sont sans
fondement ».
Se référant au documentaire « Ageth » Soylemezoglu a dit « il y a là
environ 25 allégations importantes contre les Turcs dans le documentaire.
On peut voir que toutes ces allégations peuvent être réfutées en ce
référant à des sources arméniennes, anglaises, américaines et
allemandes. Vous n’avez pas même besoin de sources turques pour voir
que ces allégations sont sans fondement ».
Soylemezoglu a dit « Par exemple, le documentaire prétend que les
arméniens ottomans n’ont pas amorcé de rébellion et c’est juste une
accusation des Ottomans contre les arméniens. D’autre part, des sources
arméniennes disent en détail comment les arméniens se sont battus
contre des forces Ottomanes. Ils disent comment ils ont coopéré avec les
troupes russe, anglaise et française. Les arméniens disent même ces faits.
Des sources anglaises confirment ceux-ci ».
Soylemezoglu a dit « Nous apprenons de sources américaines que le
gouvernement ottoman a coopéré avec les Etats-Unis pour aider le peuple
arménien. Il y avait plusieurs missionnaires américains et des écoles
américaines dans l’Empire Ottoman. Il y avait des établissements
américains à 50 adresses différentes. L’empire Ottoman a donné son
consentement aux Etats-Unis pour aider le peuple arménien et a distribué
des dons au peuple arménien. Si l’Empire ottomane avait eu l’intention
d’annihiler les arméniens, ils ne laisseraient pas des établissements
américains tenir une telle campagne afin d’aider le peuple arménien. Des
établissements américains dans l’Empire Ottoman n’auraient-ils pas réagit
s’ils avaient été témoin du massacre d’arméniens ? De plus l’Empire
Ottoman a fourni de l’argent aux arméniens, une aide alimentaire et un
abri. L’état aiderait-il des arméniens s’il a eu l’intention de les exterminer
? Des sources américaines disent cela en détail ».
Soylemezoglu a conclu « selon des sources anglaises et arméniennes, il y
avait plus de 1,5 million d’arménien vivant en 1919. La population
arménienne dans l’Empire Ottoman était moins de 1,75 million. Cela
signifie qu’environ 250 000 arméniens ont pu perdre leurs vies pendant
les incidents. On peut lire cela dans leurs propres documents. Nous
sommes coupables que nous n’informons pas l’opinion mondiale sur cela
».
Sans commentaires
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61734
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44681
ARMENIE
Découverte d'une chaussure de 5.500 ans, la plus
vieille connue au monde
(AFP) – Il y a 7 heures
WASHINGTON — Un mocassin en cuir parfaitement préservé datant de
5.500 ans, qui en fait la plus vieille chaussure connue au monde, a été
découvert dans une caverne en Arménie, selon des travaux
archéologiques publiés mercredi.
Cette découverte a fait l'objet d'une communication publiée dans la revue
scientifique américaine en ligne PLoS ONE (Public Library of Science).
Ce mocassin a été fait d'un seul morceau de cuir et a été travaillé pour
épouser la forme du pied de celui ou celle qui le portait.
La chaussure était remplie d'herbe séchée mais les chercheurs ne peuvent
pas dire avec certitude si cela visait à garder le pied au chaud ou la forme
du mocassin.
"On ne sait pas non plus si ce mocassin appartenait à un homme ou à une
femme", observe Ron Pinhasi, un archéologue du College Cork à Cork en
Irlande, principal auteur de ces recherche.
"Bien que cette chaussure soit de taille 37, selon le système de mesure
européen (7 aux Etats-Unis), elle aurait pu aussi être portée par un des
hommes de cette époque, qui étaient plus petits qu'aujourd'hui", ajoute-til.
La caverne se situe dans la province arménienne de Vayotz Dzor, une
région frontalière avec l'Iran et la Turquie.
Le fait que l'environnement à l'intérieur de la caverne soit sec, frais et
constant a créé des conditions de préservation exceptionnelles également
pour les autres différents objets qui y ont été découverts, tels de grands
récipients dont beaucoup contenaient du blé, de l'orge, des abricots et
d'autres plantes comestibles.
Une épaisse couche de fumier de chèvre recouvrait également le sol de la
caverne ce qui a, en séchant, littéralement scellé les objets recouverts, les
préservant pour des millénaires.
"Nous pensions tout d'abord que le mocassin et les autres objets contenus
dans la caverne dataient seulement de 600 à 700 ans car ils étaient en
très bon bon état", explique Ron Pinhasi.
"Ce n'est qu'après que ces objets furent datés au radiocarbone par deux
laboratoires, un à l'Université d'Oxford (Grande-Bretagne) et l'autre en
Californie, que nous avons réalisé que le mocassin était antérieur de
plusieurs centaines d'années à ceux portés par Ötzi, l'humain congelé et
déshydraté découvert fortuitement en septembre 1991 à 3.200 mètres
d'altitude, à la frontière austro-italienne.
Ötzi avait été enseveli des millénaires sous une couche de glace et la fonte
importante du glacier, durant cet été-là, a permis de le mettre au jour.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gSG5w34NpB_s_r
H1XiyORfg-PcHw
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44672
KARABAKH
Dépêche de l'APA [ 09 juin 2010 14:30 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de
presse azérie) daté du 09 juin 2010. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev : Changer de
l’attitude en cas de l’imitation des pourparlers par
l’Arménie - INTERVIEW
[ 09 juin 2010 14:30 ]
Le président arménien avait demandé 15 jours à Sotchi, 6 mois sont déjà
passés
Bakou – APA. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a accordé une
interview à l’agence officielle Azertag. L’APA vous présente cet entretien.
- Monsieur le Président, vous avez eu une série de rencontres dans le cade
du sommet de CICA. Pourriez vous nous en informer ?
- Les rencontres ont été fructueuses sans exception. Ces rencontres ont
un caractère traditionnel. Les rencontres avec les premiers ministres turc
et russe, présidents turc, iranien et ukrainien ont abouti par des résultats
positifs. Ces états ont des liens historiques avec l’Azerbaïdjan basés aux
intérêts réciproques. A mon avis, les rencontres serviront au
développement des liens de ces pays avec l’Azerbaïdjan.
- Quant au conflit de Haut Karabakh, vous avez déclaré à plusieurs
reprises que l’Azerbaïdjan mettrait une volonté ferme, si l’Arménie refusait
à répondre au « document de Madrid ». Qu’est que se passera si l’Arménie
refusait ?
- Nous sommes actuellement dans cette situation. L’Arménie ne dit ni oui,
ni non. Les intermédiaires doivent se déclarer d’une manière sévère.
L’Azerbaïdjan tombe d’accord en principe, avec le « document de Madrid
». Il y a bien sûre des nuances lesquelles nous ne pouvons pas accepter.
Il s’agit en général des nuances techniques. On demande dans ce
document, le retrait des déplacés à ses foyers natals et la restauration de
l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. L’Arménie garde son silence.
Jusqu’à quand nous devons attendre la réponse ? Combien de temps
doivent attendre les pays coprésidents ? La nouvelle version du document
de Madrid n’est pas notre proposition. Ce sont les trois pays coprésidents
qui l’ont rédigé. J’espère que ces pays respectaient à leur proposition et
avertissent l’Arménie qui empêche le processus de pourparlers.
Si nous étions intéressés aux pourparlers, nous devons faire au moins des
efforts. Si l’Arménie continue à prolonger des pourparlers, l’Azerbaïdjan
doit penser sur les perspectives de la participation dans ces pourparlers.
Nous en pensons. Je ne doute pas personnellement la restauration de
l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Nous voudrions la restaurer par les
moyens pacifiques et plus vite que possible. Si l’Arménie poursuivit sa
politique d’agression et imitait simplement les pourparlers, nous seront
obligés alors de faire des changements sérieux dans notre attitude.
- Un accord sur l’exportation du gaz provenant du gisement Chandeniz a
été signé à Istanbul. Pourrions nous qualifier ce traité comme un
événement historique dans la politique d’énergie d’Azerbaïdjan. Quel sera
l’avenir du projet ?
- Ce traité a sa place importante parmi les succès de l’Azerbaïdjan, en
matière de l’énergie. Cela nous permettrait à réaliser un énorme projet.
Quant au financement, le projet demande 20 milliards USD
d’investissement. Pour comparer, je voudrais évoquer que les
investissements au secteur pétrogazier n’ont pas dépassé 40 milliards
USD, depuis 1995. Ce projet exige de bon financement. Le projet nous
permettra à réaliser le potentiel gazier de l’Azerbaïdjan. L’exploitation est
limitée actuellement, par la demande du marché. Nous pourrions
multiplier facilement l’exploitation par un court délai. L’exploitation gazière
est directement liée au marché. Le projet Chandeniz nous permettra à
exploiter 16 milliards m3 de gaz dans 5 ans. Je suis content, pour que les
problèmes soient résolus. Nous espérons la réalisation de tous les projets.
- Vous avez reçu la lettre du président américain. Vous allez la répondre ?
- Je vais répondre bien sûre. J’y parlerais des perspectifs des liens
Azerbaïdjan-Etats-Unis. Cette lettre puisse être qualifié comme une
démarche sérieuse vers l’avenir. L’Azerbaïdjan et les Etats-Unis ont des
liens historiques sur tous les sujets indiqués dans la lettre. Nos liens ont
de longue date. Ce ne sont pas des relations formées dans deux ou trois
ans. Notre présence dans les missions de paix, les initiatives en matière
d’énergie, le traité signé aujourd’hui et notre politique d’énergie à partir
des années 90 ont changé la « carte d’énergie » du monde. Nous l’avons
réussi et nous travaillons à l’heur sur d’autres projets, basés à notre
expérience.
Les relations Azerbaïdjan-Etats-Unis sont multiformes. La lettre a de la
bonne volonté. Nous poursuivrons notre coopération sur toutes les clauses
indiquées dans la lettre.
- Vous avez eu une rencontre avec Vladimir Poutine. La Russie a son rôle
particulier au règlement du conflit de Haut Karabakh, malgré les
démentes. Autrement dit, l’accélération du règlement dépend beaucoup de
la volonté de la Russie. Vous avez discuté cette question au cours de la
rencontre ?
- Comme vous le savez, les pays coprésidents du Groupe de Minsk de
l’OSCE font des consultations régulières avec l’Azerbaïdjan. La Russie, la
France et les Etats-Unis mènent des consultations de différents niveaux.
Nul ne dément son rôle, c’est-à-dire ne fait pas distinguer son rôle. Nous
aussi, nous ne permettrons jamais à une discrimination. Nous qualifions
les pays coprésidents comme un groupe. Nous les acceptons comme un
groupe, amis chacun a ses propres moyens. La Russie est le seul pays
coprésident, ayant ses frontières avec l’Azerbaïdjan. La Russie est un pays
riverain de la mer Caspienne et pays du Caucase. En tout cas, nous
n’avons jamais distingués les pays coprésidents, l’un de l’autre. Autrement
dit, le Groupe de Minsk est un organisme uni. Les propositions des
coprésidents ne sont pas individuelles. Ce sont des propositions
communes.
Nous attendons la pression des coprésidents contre l’Arménie. Une
nouvelle étape des pourparlers va commencer. Les pourparlers sont
menés à partir de 1992, juste après l’instauration du Groupe de Minsk.
Malgré la différence des propositions, c’était un processus. On a déjà tablé
le document de Madrid, résultat du processus de Prague.
L’Azerbaïdjan l’accepte, l’Arménie non. Qu’est que se passer dans ce cas
la ? Il n’y a pas de grand choix. La question sera suspendue, ou bien le
statut quo sera en vigueur, lequel nous ne pouvons pas accepter. Nous
n’accepterons jamais les « pourparlers imitations ». La dégèle puisse
gagner une autre forme. C’est la variante militaire. Cette variante n’a
jamais été exclue et nous en devons être prêt.
- Le premier ministre turc a remercié l’Azerbaïdjan pour son soutien à
l’égard de l’incident à la mer Méditerranée. Pourriez vous répéter votre
déclaration ?
- Je l’ai déclaré hier dans mon discours. L’Azerbaïdjan était le premier
pays à réagir à cet incident. Cela ne pourrait pas être autrement. Nous
sommes toujours à coté de la Turquie. Nous avons protesté l’attaque
contre les civils. Nous blâmons cette attaque. Nous sommes unanimes
avec la nation et le gouvernement turc. Nous faisons nos condoléances
aux victimes de l’incident. Les alliés de la Turquie devraient avoir l’attitude
unique.
L’Azerbaïdjan n’a jamais soutenu et n’a jamais resté indifférent aux
actions illégales. Surtout dans nos liens avec la Turquie.
Nous témoignons la même attitude de la part de la Turquie. Ce pays nous
a soutenu dès le début de notre indépendance. Il y a des forces
intéressées à s’ingérer dans nos liens. On sera échoué. Nous ne le
permettrons jamais. Le premier ministre turc a visité récemment
l’Azerbaïdjan. Le monument d’Atatürk au centre de Bakou a été dévoilé
par sa participation. Il y a beaucoup d’événements à citer. Nos relations
se basent à la fraternité. Nous devons soutenir et soutiendront la Turquie
à tout moment.
- On témoigne la stagnation au processus de pourparlers de paix pour le
Haut Karabakh, par suite à la rencontre de Sotchi. Avez-vous prévu une
rencontre récente avec votre homologue arménien ?
Il n’y a encore aucune proposition. Il n’y a eu aucune rencontre après
Sotchi. Le président arménien avait demandé 15 jours à Sotchi, 6 mois
sont déjà passés. Il n’y a aucun renouvellement. La rencontre récent ne
figure pas à l’ordre du jour. Au moins, nous n’avons pas été informés.
- Merci Monsieur le président, pour nous accorder du temps.
Merci. Mes rencontres avec les journalistes ne sont pas très fréquentes. Je
suis toujours prêt à vous accueillir. Mais à Bakou, je n’en ai pas assez de
temps. J’apprécie votre activité.
http://fr.apa.az/news.php?id=10348
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44664
L'Azerbaïdjan menace de se retirer du processus de
paix avec l'Arménie
10/06/2010
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a indiqué que Bakou pourrait se
retirer des négociations de paix avec l'Arménie concernant la région
séparatiste du Nagorny- Karabakh, a rapporté hier l'agence de presse
officielle Azertaj. « Ces derniers mois, l'Arménie a agi de manière à faire
échouer le processus de négociations », a indiqué M. Aliev dans une
interview à des journalistes azerbaïdjanais, au cours d'une visite à
Istanbul cette semaine.
Le Nagorny-Karabakh, territoire peuplé majoritairement d'Arméniens,
rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, a proclamé son
indépendance, non reconnue par la communauté internationale, après une
guerre qui a fait 30 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés
entre 1988 et 1994. Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et
Erevan n'arrivent pas à se mettre d'accord depuis sur le statut de la
région, qui reste une source de tension dans le Caucase du Sud, une
région située entre l'Iran, la Russie et la Turquie.
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/
660439/Breves.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44689
FRANCE
Mort d'un garçonnet à la Timone, à Marseille :
enquête ouverte pour "homicide volontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 09.06.10 | 12h10
Une information judiciaire a été ouverte contre X pour "homicide
involontaire" après la mort, début février à l'hôpital de la Timone, à
Marseille, d'un enfant arménien de 6 ans atteint d'une forme grave de
cancer, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocat de la famille. Les
parents, qui habitent à une centaine de kilomètres d'Erevan, "sont très en
colère, ils ont décidé de porter plainte", a indiqué Me Robert Chiche.
Le garçon était arrivé en France fin décembre dans un état général très
dégradé, accompagné de son père, qui avait quitté l'Arménie pour tenter
de trouver un moyen de le soigner. Il avait été immédiatement hospitalisé
dans le service d'oncologie pédiatrique de la Timone. Peu de temps après,
un médicament lui avait été administré "à une dose très nettement
supérieure à ce que l'enfant aurait dû recevoir". C'est cette surdose qui a
"accéléré son décès", survenu le 3 février, avait expliqué Pierre Pinzelli,
directeur du centre hospitalier, lors de la révélation de l'affaire fin mars.
Le père était alors rentré dans son pays avec le corps grâce à une aide de
10 000 euros, débloquée par la société d'assurance mutuelle hospitalière.
"Ce qui est désolant, c'est qu'on ait laissé partir ce monsieur avec le
cercueil de son petit sans rien dire. Ce qui n'est pas supportable, c'est le
silence, la lâcheté de l'administration", a déclaré l'avocat.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/09/mort-d-un-garconneta-la-timone-a-marseille-enquete-ouverte-pour-homicidevolontaire_1369914_3224.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44690
Marseille - Une “surdose” médicale à l’origine de la
mort d’un enfant
Actu France Soir 10/06/10 à 07h37
Une information contre X a été ouverte pour tenter de déterminer les
causes ayant provoqué la mort, le 3 février, d’un petit Arménien
hospitalisé pour un cancer.
L’insistance de sa famille et de leur avocat a fini par payer. La justice
marseillaise a confirmé, hier, s’être saisie d’un dossier embarrassant
l’hôpital de la Timone au sein duquel un petit patient, six ans, est décédé,
début février, après y avoir été hospitalisé. Une information confirmée à
France-Soir par le conseil de la famille du défunt, puisqu’une information
judiciaire a été ouverte contre X, le 21 mai, pour « homicide involontaire
». La procédure ouverte devra tenter de déterminer les conditions dans
lesquelles l’enfant, atteint d’un grave cancer, est décédé.
Hovhannes Tovmasyan, six ans, avait été admis en urgence dans
l’établissement phocéen, fin décembre, alors que ses parents, des
ressortissants arméniens, avaient vendu tous leurs biens dans le but de
soigner leur fils. Plutôt mal en point, l’enfant s’est éteint, le 3 février, dans
le service d’oncologie pédiatrique de la Timone.
Selon les constatations médicales, il a succombé à une surdose de
chimiothérapie. Un médicament administré « à une dose très nettement
supérieure à ce que l’enfant aurait dû recevoir » est à l’origine du décès.
Un état de fait reconnu, dès la fin mars, par Pierre Pinzelli, le directeur du
centre hospitalier, sitôt l’erreur révélée.
A l’origine du dossier, la maladie alors indéterminée du jeune Hovhannes
que ses parents sont résolus à remettre d’aplomb par tous les moyens. Ce
couple d’Arméniens, domiciliés à Sissyan, un village situé à 100 kilomètres
de la capitale, gagne Erevan dans l’espoir de trouver le remède miracle. A
l’hôpital, le personnel médical décèle un cancer. Sans autre précision. Pas
de matériel performant, manque de médecins : les parents sont livrés à
eux-mêmes. Courant 2009, ils mettent le cap sur Moscou. Le diagnostic
des toubibs est identique. Cancer. La chimiothérapie en filigrane.
Formelles, les blouses blanches sont gourmandes. Elles réclament
100.000 $ ! Impossible. Les parents sont sans le sou.
De retour dans leur village, ils soldent tout. La maison, les meubles et les
bijoux sont vendus. Margar Tovmasyan, le père de famille, employé
comme manœuvre, tente le tout pour le tout. Et opte pour la France.
Direction Marseille, connue pour abriter une forte communauté
arménienne.
Le prix du silence
Naïf, le père de famille pense pouvoir trouver secours auprès de la CroixRouge. A peine descendu du train en provenance de Paris, fin décembre
2009, en gare Saint-Charles, son fils, malade, sous le bras. Il n’a ni
recommandation, ni famille pour être hébergé. La providence frappe au
portillon. Le chauffeur du taxi phocéen hélé à la sortie du train est
d’origine arménienne. La Croix-Rouge ? Balivernes. Il les conduit illico à la
Timone, où l’enfant est aussitôt admis. Les médecins réitèrent le
diagnostic. Le cancer est sévère ; la santé de l’enfant dégradée. Urgence.
Un traitement de choc est prescrit. Les séances de chimiothérapie
débutent en janvier.
Chancelant, l’état du garçonnet ne s’améliore pas. Il est placé en
réanimation une journée. Avant d’être installé en salle d’isolement, quinze
jours durant, sous respiration artificielle. Il décède, le 3 février, à la
Timone. « Selon les responsables médicaux, ses défenses immunitaires
étaient trop faibles », relate Me Robert Chiche, le conseil de la famille
Tovmazyan. Plus surprenant, les services administratifs de l’hôpital
procurent au père éploré un billet retour pour Erevan, en plus du
règlement des frais de transport de la dépouille de l’enfant, 10.000 € en
prime… « Une somme octroyée on ne sait à quel titre », s’étonne,
faussement naïf, Me Chiche, persuadé que l’argent octroyé est le prix du
silence.
Déterminé à ferrailler contre l’hôpital marseillais, Me Chiche exige « la
vérité pour la famille » retournée en Arménie. Et attend avec impatience
qu’un juge d’instruction soit saisi du dossier. A défaut, il affirme être prêt
à porter plainte avec constitution de partie civile pour y parvenir. Sollicité
par France-Soir, le parquet de Marseille indique vouloir saisir un magistrat
instructeur dans les prochains jours.
http://www.francesoir.fr/faits-divers-medecine-police-sante/marseilleune-surdose-medicale-l-origine-de-la-mort-d-un-enfant
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44703
ARMENIE/TURQUIE/CANADA
Le Canada se félicite de tous les efforts qui visent à
l’établissement des relations normales entre
l’Arménie et la Turquie
jeudi10 juin 2010, par Stéphane/armenews
"Le processus d’établissement de relations arméno-turques avanceront,
quand la partie turque sera prête à respecter les accords pour ratifier et
exécuter les protocoles sans conditions préalables ” a déclaré le Ministre
arménien des Affaires Etrangères Edouard Nalbandian pendant une
réunion avec le Ministre canadien des Affaires étrangères et du Commerce
International, Lawrence Cannon.
Le ministre Canon a noté, à son tour, que “ le Canada se félicite de tous
les efforts qui visent à l’établissement de relations normales entre
l’Arménie et la Turquie et l’ouverture de la frontière partagée".
Les deux interlocuteurs ont parlé des questions liées au nouvel
approfondissement et au renforcement des relations bilatérales.
Durant sa réunion avec le président de la Chambre des députés, Peter
Milliken, les deux interlocuteurs ont discuté de l’état actuel des relations
arméno-canadiennes et des occasions de leur expansion, de la coopération
interparlementaire et du rôle des Parlements dans le développement des
liens bilatéraux.
Le ministre Nalbandian a exprimé sa gratitude pour la reconnaissance du
génocide arménien par le Parlement canadien.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61600
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44688
ARMENIE/IRAN
Le silence arménien face aux sanctions
internationales contre l’Iran
Diplomatie
jeudi10 juin 2010, par Marion/armenews
L’Arménie s’est ostensiblement refusé, mercredi 9 juin, à tout
commentaire sur les implications possibles d’un durcissement des
sanctions internationales contre l’Iran.
Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré à RFE / RL qu’il
ne ferait pas de déclarations sur le sujet pour le moment.
En ratifiant la résolution 1929, le Conseil de sécurité de l’ONU a infligé,
mercredi 9 juin, des sanctions à l’Iran, pour la quatrième fois depuis 2006,
pour convaincre Téhéran de suspendre ses activités nucléaires sensibles.
Un embargo de l’ONU devrait également être mis en place à l’encontre de
l’Iran. 40 entreprises devraient être ajoutées à une liste noire des Nations
Unies des entreprises soupçonnées d’avoir aidé les programmes nucléaires
iraniens.
Aram Safarian, député pro-gouvernemental qui avait travaillé à
l’ambassade d’Arménie à Téhéran dans les années 1990, semble optimiste
quant à l’impact des sanctions sur les relations arméno-iraniennes, en
affirmant que le programme nucléaire iranien n’a « absolument rien à voir
» avec l’Arménie.
« Cependant, nous devons surveiller de près la situation afin de
comprendre si le durcissement des sanctions se traduira par un embargo
sur le commerce », a déclaré Safarian.
« Les sanctions auront un impact négatif sur la situation économique en
Arménie et limiteront l’initiative individuelle et le monde des affaires entre
l’Arménie et l’Iran », a mis en garde Ruben Mehrabian, analyste au Centre
arménien des études politiques et internationales.
« Les sanctions limiteront aussi considérablement l’influence de l’Iran dans
notre région, ce qui renforcera automatiquement celle de la Turquie et de
l’Azerbaïdjan. »
Les autorités ainsi que pratiquement toutes les grandes forces politiques
arméniennes considèrent l’Iran comme un allié naturel dans le conflit avec
l’Azerbaïdjan et la Turquie.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61806
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44713
ISRAEL/GAZA
Israël assouplit légèrement le blocus de Gaza
10/06/2010
Flottille de la liberté L'État hébreu cherche un feu vert américain à son
enquête.
Sûr de son bon droit, Israël attendait toujours hier le feu vert américain à
la création d'une « commission juridique d'enquête » israélienne sur le
raid sanglant contre la flottille de la liberté pour Gaza.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que son gouvernement
n'avait rien à cacher sur cette opération qui a produit une vague
d'indignation de par le monde. « Moi-même, le ministre de la Défense
(Ehud Barak), les autres ministres et le chef d'état-major (Gaby
Ashkenazi) serons prêts à livrer les faits sans rien cacher », a-t-il déclaré.
« Je veux que toute la vérité soit connue au grand jour et à cette fin
l'examen doit donner des réponses à des questions que la communauté
internationale préfère ignorer comme: qui était derrière le groupe
extrémiste sur le bateau », a-t-il ajouté. Il faisait référence au Mavi
Marmara, où neuf militants propalestiniens (huit Turcs et un AméricanoTurc) ont été tués lors du raid. M. Netanyahu a confirmé qu'Israël est en «
consultations avec des membres de la communauté internationale en ce
qui concerne le processus d'examen nécessaire, qui permettra de révéler
les faits, concernant la flottille ».
Mais pour l'heure, les sept principaux ministres israéliens n'ont pas abouti
à une conclusion sur la composition et le mandat de la commission, a
indiqué la radio publique. « Les contacts se poursuivent avec Washington
pour obtenir son accord sur les contours d'une telle commission », a
indiqué à l'AFP un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.
Selon lui, le gouvernement ne devrait pas faire pas d'annonce officielle
tant qu'une « coordination avec Washington ne sera pas mise au point ».
Auparavant, la radio avait annoncé que le cabinet restreint allait présenter
ses conclusions dans la journée à l'administration américaine, qui a
réclamé « une participation internationale à l'enquête sur l'assaut du 31
mai ». L'armée israélienne a de son côté chargé le général de réserve
Giora Eiland de superviser une « équipe d'experts », composée de
généraux de réserve, qui doit rendre ses propres conclusions d'ici au 4
juillet sur le déroulement du raid.
Le cabinet restreint a par ailleurs donné son feu vert à un allègement du
blocus terrestre de la bande de Gaza pour y laisser entrer plus de produits
alimentaires et de boissons de base, tout en maintenant le blocus
maritime. De source palestinienne en Cisjordanie, on croit savoir que, à
partir de la semaine prochaine, Israël autorisera l'entrée à Gaza d'une
gamme élargie de produits alimentaires, dont des chips, des biscuits, du
hommos et des jus de fruits. « Ils vont envoyer des hors-d'œuvre. Nous
attendons encore le plat principal », a ironisé le ministre palestinien de
l'Économie, Hassan Abou Libdeh, ajoutant : « Nous attendons que ce
siège injuste soit levé. » Raëd Fattouh, responsable du comité de l'Autorité
palestinienne qui coordonne l'entrée des marchandises à Gaza à partir
d'Israël, a déclaré ne pas savoir si le Hamas laisserait entrer la nourriture
et les boissons de fabrication israélienne. Le Hamas a minimisé la portée
de l'initiative israélienne, en assurant que Gaza possédait assez de
manufactures pour répondre aux besoins de la population en chips et
boissons gazeuses. « Ce que nous voulons, c'est une levée véritable du
blocus, l'importation de matières premières pour l'industrie et de
matériaux de construction pour rebâtir Gaza », a déclaré Ziyad al-Zaza,
ministre de l'Économie du Hamas.
L'État hébreu continue en effet d'interdire les livraisons de ciment,
craignant que celui-ci soit détourné par le Hamas à des fins militaires au
lieu d'être utilisé à la reconstruction des habitations et infrastructures
détruites lors de l'offensive israélienne en décembre 2008 et janvier 2009.
Sur le plan diplomatique, le ministre turc des Affaires européennes,
Egemen Bagis, a proposé hier une mission de l'OTAN pour faire respecter
l'accès des humanitaires à Gaza et « mettre fin à l'embargo ».
Par ailleurs, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a déclaré dans
une interview à l'AFP que tout devait être fait pour éviter un incident
semblable au raid israélien meurtrier contre la flottille pour Gaza. « Ce qui
est particulièrement tragique, c'est que cet acte se soit produit dans des
eaux neutres. C'est quelque chose de complètement nouveau et cela exige
évidemment un examen particulier », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir
si la Russie souhaitait qu'Israël lève le blocus sur Gaza, M. Poutine a
répondu : « Nous avons toujours appelé à la levée du blocus. Je ne pense
pas que de telles méthodes soient efficaces pour résoudre les problèmes
auxquels la région fait face. »
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/6
60436/Israel_assouplit_legerement_le_blocus_de_Gaza.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44667
Flottille: Israël annonce une commission juridique
Monde 09/06/2010 à 08h11
Israël tentait mardi d’atténuer les pressions déclenchées par le raid
sanglant contre une flottille d’aide pour Gaza avec la création d’une
commission d’enquête au mandat limité, sans parvenir à calmer les appels
à une enquête indépendante à dimension internationale.
«Il a été décidé que la commission qui sera créée examinerait deux
questions: le blocus maritime est-il conforme au droit international et
l’opération que nous avons lancée contre la flottille est-elle, elle aussi,
conforme au droit international?», a expliqué le ministre israélien sans
portefeuille Benny Begin, membre du cabinet de sécurité.
L’examen de la responsabilité du Premier ministre Benjamin Netanyahu et
du ministre de la Défense Ehud Barak, qui ont donné le feu vert à l’assaut
dans les eaux internationales, ne sera pas à l’ordre du jour de la
commission juridique.
Mais cette décision n’a pas satisfait la communauté internationale. Les
Etats-Unis ont jugé qu’une «participation internationale» à l’enquête sur le
raid serait «essentielle» pour apaiser la crise.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a aussi réclamé une
«participation internationale crédible» à l’enquête, alors que le Premier
ministre russe Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait «soulever la
question devant les Nations unies», après en avoir discuté avec son
homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
A Istanbul, 21 pays réunis pour un forum régional ont manifesté leur
soutien aux Nations unies pour la création d’une commission
internationale d’enquête.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a réitéré
l’idée d’une implication du Quartette pour le Proche-Orient (Union
européenne, OTAN, Russie, Etats-Unis).
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini s’est montré pour sa part
réservé face à la proposition française d’un contrôle par l’UE des navires à
destination de Gaza. Il a rappelé qu’elle avait joué ce rôle au terminal de
Rafah, à la frontière Gaza-Egypte, en vertu d’un accord israélo-palestinien
de 2005, jusqu’à la prise de contrôle du Hamas en juin 2007.
L’accord n’est plus appliqué depuis cette date et le départ des
observateurs européens, le Hamas rejetant l’implication israélienne dans
le contrôle prévue par ce texte.
Le Hamas a indiqué mardi «ne pas être opposé à un organe de
supervision européen au terminal de Rafah à la condition qu’il n’y ait pas
d’interférence israélienne». Le mouvement islamiste s’est aussi dit prêt à
«étudier l’idée d’inspections européennes des bateaux pour Gaza».
Le blocus terrestre, aérien et maritime, imposé au territoire en juin 2006 à
la suite de la capture d’un soldat israélien, a été renforcé un an après.
L’organisation israélienne des droits de l’Homme Gisha a indiqué que
quelque 2.300 chargements de camion de marchandises entraient chaque
mois à Gaza, contre environ 10.400 avant juin 2007.
En Israël, M. Netanyahu a déploré que «le droit même d’Israël à se
défendre soit attaqué», devant des soldats de l’unité d’élite Douvdevan.
L’annonce officielle de la création de la commission n’a pas encore eu lieu,
le gouvernement tentant de trouver un compromis qui pourrait satisfaire
les Etats-Unis et les convaincre de bloquer toute tentative de
condamnation d’Israël au Conseil de sécurité de l’ONU à l’initiative de la
Turquie, selon la radio militaire.
En attendant, l’armée a entamé sa propre enquête interne en créant une
«équipe d’experts», composée de généraux de réserve, qui devra rendre
ses conclusions d’ici le 4 juillet sur le déroulement de l’opération qui a fait
neuf morts civils, huit Turcs et un Américano-turc.
Selon les médias israéliens, très critiques sur l’efficacité de la future
commission civile, celle-ci sera composée de juristes et d’anciens hauts
diplomates israéliens tandis que deux juristes étrangers devraient être
désignés comme «observateurs».
(Source AFP)
http://www.liberation.fr/monde/0101640397-flottille-israel-annonce-unecommission-juridique-washington-reclame-une-participationinternationale-a-l-enquete
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44678
Israël exclu de manoeuvres aériennes au dessus de
la Turquie
Israël est absent de manoeuvres aériennes internationales qui auront lieu
dans les prochains jours au dessus de la Turquie, selon un document
officiel de l'armée turque publié dimanche.
L'absence d'Israël constitue la confirmation de la décision annoncée cette
semaine par le gouvernement turc, d'exclure l'Etat hébreu de trois
manoeuvres militaires conjointes, suite au raid meurtrier israélien sur la
flottille d'aide à Gaza, au cours duquel neuf Turcs ont été tués.
Dans un communiqué, l'état-major général annonce que les manoeuvres
"Aigle anatolien" auront lieu à partir d'une base de la province de Konya
(centre) du 7 au 18 juin, avec la participation, outre de la Turquie, des
Etats-Unis, des Emirats arabes unis, de l'Italie, de l'Espagne et de l'Otan.
Le communiqué ne mentionne pas spécifiquement l'absence d'Israël, qui
participe traditionnellement à ces manoeuvres.
L'an dernier, la Turquie avait déjà exclu Israël de ces exercices, Ankara
faisant valoir que l'opinion publique turque ne comprendrait pas que les
deux armées s'entraînent ensemble, alors qu'elle était choquée par
l'intervention militaire israélienne sur Gaza, fin 2008 début 2009.
Ces manoeuvres sont importantes pour Israël, car elles permettent aux
avions israéliens, qui disposent d'un espace réduit pour s'entraîner,
d'évoluer au dessus du vaste plateau anatolien.
Interdiction aux soldats israéliens de se rendre en Turquie
Les soldats israéliens ont reçu ordre dimanche de ne plus se rendre en
Turquie dans le cadre de missions militaires ou pour des raisons "privées",
a annoncé le bureau de lutte antiterroriste, un organisme dépendant du
bureau du Premier ministre.
Cette mesure a été prise en raison des menaces pesant sur les Israéliens
après l'assaut lancé le 31 mai par un commando israélien dans les eaux
internationales, contre un flottille, dont un navire turc, acheminant des
militants pro-palestiniens et de l'aide vers Gaza.
L'interdiction concerne surtout les réservistes qui prévoyaient de passer
des vacances en Turquie, l'une des destinations favorites des Israéliens
ces dernières années.
La très vive tension qui règne entre les deux pays, jadis alliés
stratégiques, a provoqué des milliers d'annulations de séjour en Turquie,
selon les professionnels du tourisme cités par les médias israéliens.
Les autorités turques avaient évalué entre 10.000 à 20.000 le nombre de
ces annulations.
Les autorités israéliennes avaient déjà appelé, le jour de l'assaut, les
Israéliens à reporter leurs projets de visite en Turquie.
En 2009, 311.500 touristes israéliens se sont rendus en Turquie,
principalement dans les stations balnéaires de la Mer Egée. (AFP, 6 juin
2010)
http://www.info-turk.be/382.htm#exclu
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44691
Sommet à Istanbul Vingt et un pays condamnent
Israël
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Lors de son 3e sommet à Istanbul, la totalité des pays de la Conférence
asiatique (CICA), à l’exception d’Israël, a condamné l’attaque meurtrière
de la flottille qui se rendait à Gaza.
Vingt et un pays, réunis mardi pour un sommet régional à Istanbul, ont
condamné Israël pour son raid meurtrier contre un convoi maritime à
destination de Gaza. L’attaque s’était soldée par la mort de neuf civils.
Tous les pays réunis, à l'exception d'Israël, ont dénoncé ce raid comme
une "violation flagrante" du droit international et ont manifesté leur
soutien aux Nations Unies pour la création d'une commission
internationale d'enquête.
"C'est la manifestation claire de la manière dont Israël s'est isolé", a
déclaré à la presse le président turc Abdullah Gül, qui présidait ce sommet
de la Conférence sur les mesures pour bâtir la confiance et l'action
conjointe en Asie (CICA), un forum de sécurité régional, réuni lundi et
mardi en présence notamment des présidents iranien et palestinien,
Mahmoud Ahmadinejad et Mahmoud Abbas, et du Premier ministre russe
Vladimir Poutine. M. Gül, dont le pays a rappelé son ambassadeur à Tel
Aviv, avait affirmé il y a quelques jours que les liens entre Israël et la
Turquie ne seraient "plus jamais les mêmes", après cet abordage
meurtrier.
Enquête internationale, la seule alternative envisagée
Israël était invité à cette conférence, mais seul son ambassadeur en
Turquie était présent. "Il n'est pas question que la Turquie oublie"
l'attaque qui a coûté la vie à neuf Turcs dont un Turco-américain, a ajouté
le président turc, en réponse à une question. Ankara réclame la
constitution d'une commission d'enquête indépendante sous l'égide de
l'ONU, une hypothèse rejetée par Israël, qui évoque la possibilité d'une
enquête interne. Seule la mise en place d'un tel mécanisme peut
améliorer les rapports bilatéraux, a averti Ankara.
Le premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dimanche qu'il
s'était entretenu par téléphone avec le secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, de la mise en place d'une telle commission. Le Conseil des droits
de l'Homme de l'ONU a adopté le 2 juin une résolution ap- prouvant la
mise sur pied d'une "mission d'enquête internationale" sur le raid. La
CICA, créée en 2002, compte 22 membres, certains étant en totale
opposition politique et diplomatique, avec notamment l'Afghanistan, le
Pakistan, l'Iran, Israël, l'Egypte et l'Autorité palestinienne.
10.06.2010
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId
=4131
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44708
Sondage: la Turquie ennemi d'Israël
AFP
10/06/2010 | Mise à jour : 12:26
Plus des trois quarts des Israéliens juifs considèrent la Turquie, ancien
allié stratégique d'Israël, comme un "Etat ennemi" à la suite de la crise
entre les deux pays déclenchée par l'abordage sanglant d'une flottille
humanitaire pour Gaza, selon un sondage publié aujourd'hui.
A la question "croyez-vous qu'à la lumière des récents événements, la
Turquie soit devenue un Etat ennemi?", 78% des personnes interrogées
ont répondu par l'affirmative, tandis que 22% étaient d'un avis contraire.
Ce sondage publié par le quotidien gratuit de droite Israël Hayom ne
prend pas en compte la minorité des Arabes israéliens, une communauté
qui rassemble 1,3 million de personnes représentant près de 20% de
l'ensemble de la population.
Par ailleurs, seules 13% des personnes interrogées se déclarent favorables
à la création d'une commission d'enquête internationale sur l'abordage, le
31 mai, par la marine israélienne d'un navire turc qui faisait partie d'une
flottille internationale en route pour Gaza. Cette opération, menée dans
les eaux internationales, a coûté la vie à neuf passagers, huit Turcs et un
Américano-turc.
Selon ce sondage, 91% des personnes interrogées se déclarent favorables
à l'interception à l'avenir de flottilles qui tenteraient de forcer le blocus
imposé par Israël à la bande de Gaza. Par ailleurs, 73% estiment qu'il ne
faut pas lever le blocus de Gaza, contre 16% qui pensent le contraire et le
reste est sans opinion.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/10/9700120100610FILWWW00512-sondage-la-turquie-ennemi-d-israel.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44711
Bébé Erdogan et la vraie nature du régime turc
International
LEMONDE | 10.06.10 | 14h33 • Mis à jour le 10.06.10 | 14h33
Alain Frachon (International)
L'enfant est né samedi 5 juin 2010 dans le sud de la bande de Gaza. Ses
parents, un couple de Palestiniens, l'ont appelé "Erdogan". C'est le nom de
famille du premier ministre turc. Le même jour, les Gardiens de la
révolution, bras armé du régime iranien, ont fait une annonce tardive,
mais fracassante : ils veulent servir d'escorte aux "flottilles humanitaires"
décidées à défier le blocus de Gaza.
Qu'y a-t-il de commun entre ces deux informations ? Elles se rapportent,
bien sûr, au tragique abordage du navire turc Mavi-Marmara par des
commandos israéliens cinq jours plus tôt. La première annonce - longue
vie au bébé Erdogan ! - témoigne de l'aura croissante de la Turquie et de
son premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, dans l'opinion arabe et,
particulièrement, chez les Palestiniens.
La seconde, exercice de rhétorique quasi obligé, est une manifestation de
solidarité iranienne tardive avec les Palestiniens de Gaza. Ce qui conduit à
poser cette question : y-a-t-il rivalité entre Ankara et Téhéran pour le
leadership au Proche-Orient ? Au-delà des rapports de bon, très bon
voisinage, qu'entretiennent leurs pays, Mahmoud Ahmadinejad et Recep
Tayyip Erdogan sont-ils concurrents dans cette partie du monde ?
Les pessimistes affirment : la réponse n'a aucune importance. Ils tiennent
la formation de M. Erdogan, l'AKP, Parti du développement et de la justice,
pour un parti islamiste déguisé. On a beau le qualifier "d'islamoconservateur", l'AKP vient d'une scission du Refah, qui lui-même ne
cachait pas ses origines : cette formation s'inspirait de l'idéologie des
Frères musulmans égyptiens, la matrice de l'islamisme au Proche-Orient.
Les pessimistes diront encore que la montée en puissance de l'AKP ces dix
dernières années correspond à une islamisation accélérée de la Turquie,
bref, à un recul de l'héritage de Kemal Atatürk. Ils observent que l'AKP a
des contacts avec le Hamas palestinien. Ils font valoir que M. Erdogan use
d'un vocabulaire de plus en plus militant : d'un côté, les massacreurs
(israéliens), de l'autre les martyrs (palestiniens). Ankara ou Téhéran,
même radicalisme, peu de différence au fond ?
Pas sûr du tout. La vraie nature du régime akapiste est beaucoup plus
complexe. C'est lui - pas les héritiers de la Turquie laïque fondée par
Kemal Atatürk au début des années 1920 - qui a fait progresser la
démocratie dans le pays.
Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Erdogan en 2003, la presse et l'édition
sont plus libres ; on tabasse moins dans les prisons et les commissariats ;
la justice est plus indépendante ; longtemps martyrisés, les Kurdes ont
connu un moment de répit ; les campagnes électorales sont plus ouvertes.
Les défenseurs des droits de l'homme disent qu'il y a encore bien du
chemin à faire, mais la Turquie d'Erdogan est le contraire de l'Iran
d'Ahmadinejad. L'une progresse - trop lentement, peut-être - vers un Etat
de droit qui la rapproche de l'Union européenne ; l'autre régresse vers une
dictature militaire national-islamiste depuis le putsch de juin 2009.
Erdogan serait l'équivalent musulman d'un démocrate-chrétien d'aprèsguerre en Europe, une sorte de Giulio Andreotti anatolien ; l'autre,
Ahmadinejad, un fasciste des années 1930, ultranationaliste animé d'une
idéologie totalitaire, un Mussolini perse, en maigre.
L'étrange diplomatie Erdogan est le reflet d'un profil unique. C'est celui
d'un pays musulman, ancré à "l'ouest", membre de l'OTAN, qui combat les
talibans en Afghanistan, est candidat à l'Europe, n'a pas rompu ses
relations avec Israël, et ambitionne d'être une puissance dominante au
Proche-Orient. Si l'on est chef d'Etat ou premier ministre au sein de l'UE,
comment ne pas voir l'atout stratégique que représente ce curieux et
imposant voisin ? Et si l'on est premier ministre israélien, mieux vaut
sûremen avoir la Turquie comme champion de la cause palestinienne que
l'Iran.
Allons plus loin : c'est même cet inclassable pays, au crédit en hausse
dans le monde arabe, qui a le plus de cartes pour assurer les médiations
dont Israël a besoin dans la recherche de la paix avec ses voisins. Voire
pour faire pression sur l'Iran.
L'Etat hébreu manque de ce type de médiateur régional. Il est, en 2010,
dans une situation paradoxale. Jamais il n'a autant été connecté au vaste
monde. Le tableau des départs et des arrivées à l'aéroport Ben-Gourion
affiche toutes les destinations possibles. Mais Israël est toujours en conflit
avec ses voisins immédiats, qu'il s'agisse de la Syrie, du Hezbollah
libanais ou des Palestiniens du Hamas - avec, en toile de fond, l'ombre
d'Ahmadinejad sur le chemin de l'arme atomique.
C'est là qu'intervient la question de la nature du régime Erdogan : un
ennemi de plus pour ceux qui le voient en passe de se ranger dans le
camp islamiste (hypothèse pessimiste) ; un intermédiaire évident, unique
pour ceux qui jugent l'ambition turque plus sophistiquée et plus pacifique
(hypothèse optimiste).
Pour ces derniers, dont je suis, le retour à de bonnes relations israéloturques est important. Il y a un prix à payer pour Israël, somme toute
modique : Ankara réclame une enquête internationale sur les événements
du Mavi-Marmara. L'argument serait plus facile à vendre aux Israéliens si
la machine à indignation était moins sélective. Si les Israéliens n'avaient
pas l'impression d'être, dans cette affaire, jugés plus durement que
d'autres - plus sévèrement que la Corée du Nord, bien sûr, quand elle
coule une vedette sud-coréenne, faisant 49 morts, et même que les
Américains lorsqu'ils tuent des villageois afghans "par erreur".
Post-scriptum "Rencontre de deux démocraties". C'était le thème d'un
forum franco-israélien organisé la semaine dernière à Tel-Aviv par le
journal Haaretz et le service culturel de l'ambassade de France en Israël,
que dirige notre ancienne consoeur de Libération, Annette Lévy-Willard.
Une première. Et deux jours de débats denses, riches et sans
complaisance et sur lesquels nous reviendrons.
Courriel : [email protected].
Alain Frachon (International)
Article paru dans l'édition du 11.06.10
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/10/bebe-erdogan-et-lavraie-nature-du-regime-turc_1370726_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44724
78% des Juifs israéliens considèrent la Turquie
comme un ennemi
10/06/10
Seules 13% des personnes interrogées se déclarent favorables à la
création d'une commission d'enquête internationale sur l'abordage de la
flottille.
Plus des trois quarts des Israéliens juifs considèrent la Turquie , ancien
allié stratégique d'Israël, comme un "Etat ennemi" à la suite de la crise
entre les deux pays déclenchée par l'abordage sanglant d'une flottille
humanitaire pour Gaza.
A la question "croyez-vous qu'à la lumière des récents événements, la
Turquie soit devenue un Etat ennemi?", 78% des personnes interrogées
ont répondu par l'affirmative, tandis que 22% étaient d'un avis contraire
selon un sondage publié jeudi 10 juin.
Ce sondage paru dans le quotidien gratuit de droite Israël Hayom ne
prend pas en compte la minorité des Arabes israéliens, une communauté
qui rassemble 1,3 million de personnes représentant près de 20% de
l'ensemble de la population.
Les israéliens favorables à une enquête interne
Le sondage indique que 71% des Israéliens juifs soutiennent une enquête
interne. Selon ce sondage, 91% des personnes interrogées se déclarent
favorables à l'interception à l'avenir de flottilles qui tenteraient de forcer le
blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.
Par ailleurs, 73% estiment qu'il ne faut pas lever le blocus de Gaza, contre
16% qui pensent le contraire et le reste est sans opinion. Israel a imposé
un blocus terrestre, aérien et maritime à la bande de Gaza en juin 2006 à
la suite de la capture d'un soldat israélien par un commando palestinien.
Cette mesure a été renforcée en juin 2007 lorsque le mouvement
islamiste palestinien Hamas a pris le contrôle de l'enclave palestinienne.
- sondage a été réalisé par l'institut "New Wave Research group" auprès
de 561 personnes représentatives de la population juive d'Israël avec une
marge d'erreur de 4%.
(Nouvelobs.com avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100610.OBS5310/78des-juifs-israeliens-considerent-la-turquie-comme-un-ennemi.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44725
Ankara exige des excuses d’Israël
Turquie
Ch. Ly.
Mis en ligne le 10/06/2010
Les neuf victimes du raid israélien sur les bateaux pour Gaza étaient
toutes turques. Ankara veut lever le blocus.
La Turquie, premier pays musulman à avoir reconnu l’Etat d’Israël, ne se
satisfait pas des condamnations verbales de l’opération contre le convoi
de bateaux pour Gaza, le 31 mai. Elle réclame des excuses d’Israël, une
enquête sous les auspices de l’Onu, des compensations financières et,
surtout, la fin du blocus de Gaza. Les neuf victimes étaient toutes de
nationalité turque.
Les médecins légistes ont découvert dans leur corps l’impact d’une
trentaine de balles. "Imaginez que n’importe quel pays puisse attaquer
des civils dans les eaux internationales, le monde deviendrait invivable", a
dit mercredi à quelques journalistes le ministre turc des Affaires
européennes, Egemen Bagis, de passage à Bruxelles. "Il faut une réaction
internationale (...). Nous n’avons rien contre le peuple d’Israël, rien contre
la souveraineté d’Israël, mais nous sommes opposés à cette sorte
d’attitude brutale du gouvernement Netanyahou. Ils doivent s’excuser."
Le ministre turc, ex-conseiller du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan,
a aussi ajouté que sa priorité était de lever le blocus contre Gaza et, "à
titre personnel", suggéré que l’Otan soit chargé d’acheminer l’aide
humanitaire vers l’enclave palestinienne.
En général, les ministres turcs de passage à Bruxelles plaident pour
l’adhésion à l’Union européenne, mais hier, Egemen Bagis a surtout insisté
sur le rôle diplomatique que joue la Turquie dans nombre de dossiers,
dans les relations entre l’Afghanistan et le Pakistan, les Etats-Unis et
l’Iran, l’Ethiopie et l’Erythrée et même, il y a quatre ans, dans un
rapprochement entre Israël et la Syrie.
La marche de la Turquie vers l’UE avance à très petits pas, depuis que la
France et l’Allemagne ont élu des chefs de gouvernements hostiles à
l’adhésion. A ce jour, seuls 12 des 35 chapitres d’adhésion ont été ouverts
et seul un des 35 chapitres a été bouclé. Ankara espère ouvrir deux
nouveaux chapitres lors de la présidence belge qui débutera le 1er juillet.
"Il faudra une décision unanime du Conseil" pour renverser la décision
d’ouverture des pourparlers prise au sommet européen de 2004, estime le
ministre.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/588436/ankara-exige-desexcuses-d-israel.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44726
TURQUIE/UE
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Contacts à Bruxelles d'Egemen Bağış
Le Parlement européen soutien la position de la Turquie au sujet de
l'intervention israélienne
Posted 09.06.2010 18:42:53 UTC
Updated 09.06.2010 18:42:53 UTC
Le ministre d'Etat et négociateur en chef Egemen Bağış a indiqué qu'ils
donneraient une réponse à l'européenne à l'assaut d'Israël.
Réalisant des contacts à la Commission européenne, M. Bağış a rencontré
la commissaire en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström et le
commissaire à l'élargissement et de la politique européenne de voisinage
Stefan Füle.
Bağış a informé l'aile européenne de la commission parlementaire mixte
turco-européenne au sujet de l'assaut israélien contre la flottille d'aide
humanitaire.
Le ministre d'Etat M. Bağış a indiqué qu'Israël devait accepter l'enquête
internationale et neutre dans l'immédiat et aussi coopérer.
Les députés chypriotes grecs et grecs participant à la réunion ont indiqué
"applaudir" le rôle précurseur de la Turquie dans la levée du blocus
israélien imposé à Gaza.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
e8fb4776-9a87-4756-ab25-25816a7a1b5e
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44686
Elif Shafak : “Je ne pense pas qu’une Europe ayant
une seule couleur et une seule voix serait une bonne
chose pour les Européens”
Littérature
06/06 09:37 CET
Elif Shafak est une écrivaine turque et bien plus encore. Citoyenne du
monde, elle écrit aussi bien en turc qu’en anglais. A l‘étranger, elle fait
parler d’elle tant pour ses talents littéraires que pour le procès intenté
contre elle en Turquie pour avoir fait référence aux massacres
d’Arméniens sous l’empire Ottoman dans son roman “La bâtarde
d’Istanbul”. Euronews l’a rencontrée à Lyon, en marge d’un festival
littéraire. Elif Shafak nous livre son regard sur l’Europe, l’aventure
littéraire et la culture.
Ali Cimen, euronews : “Vous soutenez avec ardeur une adhésion de la
Turquie à l’Union européenne. Pourquoi ?”
Elif Shafak : “L’Europe a besoin de la Turquie aussi. Nous avons tous le
même dilemme. Quel monde, quel avenir voulons-nous ? C’est la question
que l’Europe doit se poser. Voulons-nous vivre dans un monde où chacun
ressemble aux autres, pense comme les autres, s’habille de la même
manière ? Ou croyons-nous à l‘énergie et à la synergie que les gens –
venant de différents horizons et cultures mais capables aussi d’accepter
les différences – peuvent générer en s’assemblant autour de valeurs
communes ? De ce point de vue, je crois que la Turquie peut apporter
beaucoup à l’Europe, à travers sa population très dynamique et jeune,
mais aussi à travers sa culture très riche.”
euronews : “Que gagneraient les deux parties à s’unir ?”
Elif Shafak : “Si vous parliez à un homme politique, vous auriez sans
doute des réponses différentes. Le langage politique est différent. Les
notions de “Nous” et “eux”, “soi” et “l’autre” dominent. Les responsables
politiques désignent et ont besoin de l’autre. Mais les écrivains et les
artistes ne le peuvent pas. Pour moi, il n’y a pas “l’autre”. En tant
qu‘écrivaine, je dois être capable de construire des ponts entre moi et les
autres. Aucune culture ne peut prospérer en s’isolant des autres. Les
différences doivent être capables de se retrouver et de créer quelque
chose de beau, ensemble, pour que les cultures prospèrent plus encore.”
euronews : “Pensez-vous que la Turquie, d’une point de vue culturel, soit
prête pour une telle rencontre avec l’Occident ?”
Elif Shafak : “Certainement. La Turquie est un pays européen. Mais bien
sûr, dire cela ne veut pas dire qu’elle soit par exemple comme la Norvège.
La Turquie est un pays de grande synthèse. Elle a les couleurs de son
passé Ottoman, islamique et oriental. Mais dans le même temps, c’est un
pays qui s’est enrichi de la culture occidentale. Et il est le fruit d’une
grande synthèse. Je crois que la polarisation qui a suivi le 11 septembre
n’a fait aucun bien au monde. On a beaucoup parlé des soit-disant
différences entre “Nous et les autres”, entre l’islam et la démocratie
occidentale. Il y a des gens qui croient au choc des civilisations. Mais il
n’en est rien. La rencontre des cultures est une réalité beaucoup plus
grande. L’esprit du temps nous le dit.”
euronews : “Que pensez-vous de ceux qui perçoivent l’Europe comme un
club chrétien ?”
Elif Shafak : “Il y a diverses tendances au sein de l’Europe. L’Europe n’a
pas qu’une seule voix. De plus, elle comprend une très importante
population musulmane, et elle continue d’accueillir des immigrants, ce qui
montre qu’elle a aussi un caractère cosmopolite. C’est pourquoi je pense
que l’Europe a la capacité de digérer toutes ces différences, et c’est un
point que nous ne devrions pas négliger. Donc, je ne pense pas qu’une
Europe ayant une seule couleur et une seule voix serait une bonne chose
pour les Européens.”
euronews : “Nous avons assisté à la transformation politique de la
Turquie. En tant qu‘écrivaine, percevez-vous aussi une évolution des
mentalités ?”
Elif Shafak : “Il y a un dynamisme incroyable en Turquie. Ecrire, lire des
romans, c’est le travail d‘écrivains comme moi. La plupart des lecteurs de
romans en Turquie sont des femmes. Elles sont celles qui maintiennent le
monde littéraire vivant en Turquie. L’Europe n’a pas vraiment conscience
de ce dynamisme. Et je trouve cela très ironique, parce que nous ne nous
connaissons pas suffisamment, alors que nous sommes très proches
géographiquement, et donc intimement liés. Dans quelle mesure les
Allemands ou les Français connaissent-ils la Turquie ? Et dans quelle
mesure les connaissons-nous ? Nous devrions être capables d’aller au-delà
des clichés.”
euronews : “Quel est le rôle de la littérature dans ce contexte ?”
Elif Shafak : “Je crois que la littérature ne doit pas prendre position. Elle
ne doit pas aliéner les masses mais plutôt les réunir. C’est la raison pour
laquelle je dis que la mission de l‘écrivain n’est pas de diviser mais de
jeter des ponts. Cela vaut tout particulièrement pour la narration. Les
histoires sont si universelles et humaines qu’elles n’ont besoin ni de visas,
ni de passeports. Elles voyagent constamment à travers le monde, parce
que l’empathie est l’essence même de la narration.”
euronews : “Votre dernier roman, “Soufi, mon amour”, qui relate un
histoire d’amour à la lumière du soufisme, a eu un énorme succès tant en
Turquie qu‘à l‘étranger. Pourquoi ? Pensez-vous que les gens ont soif de
cette forme d’amour qui va de pair avec la spiritualité ?”
Elif Shafak : “Nous tentons de comprendre ce qui vient après la vie. Nous
tentons de donner un sens à la vie, la mort, l’amour et l’union de ceux qui
s’aiment. Ce sont des thèmes universels. Le soufisme est très connu mais
pas autant qu’il devrait l‘être. J’ai essayé d’approcher le concept de
l’amour sous divers angles. Je l’ai observé en partie depuis l’Orient et en
partie depuis l’Occident. Je l’ai observé depuis le monde d’aujourd’hui et
depuis le 13ème siècle. J’ai essayé d’observer l’amour à la fois dans ses
dimensions matérielle et spirituelle. J’ai essayé d’amener tout cela à se
rencontrer dans le roman.”
euronews : “Vous avez dit un jour : l’Orient et l’Occident sont des
concepts illusoires que nous créons dans nos esprits. Que vouliez-vous
dire exactement ?”
Elif Shafak : “Si vous percevez juste le monde comme une carte politique,
vous dressez très facilement des frontières. Mais si on le perçoit d’un point
de vue humaniste et culturel, comment dresser des frontières ? Tout est
tellement lié ? Nous devrions voir cela. Depuis le 11 septembre plus que
jamais, les histoires de chacun sont liées entre elles. Nos destinées sont
étroitement liées.
Le malheur des uns au Pakistan influe sur le bonheur des autres au
Canada. Une crise financière aux Etats-Unis affecte aussi les gens en
Russie ou en Chine. Nous vivons dans un monde où tout réside dans
l‘étreinte mutuelle. En fait, cela a toujours été le cas, mais nous venons
seulement de le réaliser.”
euronews : “Vous écrivez vos romans aussi bien en Turc qu’en anglais.
Est-ce que vous changez vous-même lorsque vous changez de langue ?
Ou est-ce la même Elif Shafak qui manie ces deux langues ?”
Elif Shafak : “J‘écris en anglais parce que j’aime voyager entre les
langues, les cultures et les villes. Lorsque j‘écris en anglais, je suis dans
un état d’esprit mathématique. Et lorsque j‘écris en Turc, il y a d’emblée
un lien émotionnel. En passant d’une langue à l’autre, nous explorons les
labyrinthes des autres langues.
Nous commençons à parler en intégrant les règles, les mélodies de la
nouvelle langue. Ce que je veux dire, c’est que nous ne sommes pas
maîtres de la langue, c’est elle qui nous façonne, nous, notre imagination
et notre état d’esprit. Alors, oui, l’individu change aussi lorsque les
langues changent. La pensée, le songe éveillé et même le rêve dans plus
d’une langue contribuent à faire de nous qui nous sommes. Nous vivons
une époque de constante mobilité et de nomadisme. C’est la réalité de
notre époque.”
Copyright © 2010 euronews
Tags: Littérature, Turquie, Union européenne
http://fr.euronews.net/2010/06/06/elif-shafak-je-ne-pense-pas-qu-uneeurope-ayant-une-seule-couleur-et-une-seule-/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44721
"L'Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ?"
Critique
de Vincent Duclert : en quête de la Turquie démocratique
LEMONDE | 09.06.10 | 17h27 • Mis à jour le 09.06.10 | 17h27
Ni kémaliste ni islamiste, mais démocrate. Ainsi aurait pu s'intituler le
dernier ouvrage de l'historien Vincent Duclert, qui démontre l'existence
d'une communauté de destin entre l'Europe et les intellectuels turcs. Ce
livre se démarque des publications sur l'entrée de la Turquie dans l'UE par
son honnêteté et son sang-froid. Il invite les turcophiles à associer vérité
historique, citoyenneté et démocratie dans leur jugement. Il pousse les
turcophobes à dépassionner leur raisonnement et à tourner le dos aux
discours anxiogènes dès lors qu'il s'agit d'examiner la candidature du plus
grand Etat musulman en Europe.
L'objectif n'est pas d'endosser le discours de l'un des camps mais
d'aborder le problème à l'intérieur de la Turquie. Il suggère un
dépassement du clivage kémalisme-islamisme au profit du credo
démocratique d'une partie de la société qui ne se reconnaît ni dans l'Etat
nationaliste ni dans l'Etat fondamentaliste. Ce "ni-ni" en faveur de l'Etat
de droit, Vincent Duclert le met en exergue à travers l'examen de neuf
pétitions publiées depuis l'arrivée au pouvoir du parti islamo-conservateur
AKP en 2002 : lutte contre l'antisémitisme, contre la discrimination dans
l'histoire, le nationalisme, les procès, pour la demande de pardon aux
Arméniens, pour les Kurdes, etc. Ce livre rend hommage à ces
intellectuels qui défient les autorités - hier ottomanes, aujourd'hui
kémalistes ou islamistes - mais aussi les conservatismes en dépassant le
cadre limité de la citoyenneté version kémaliste. En dépit de l'animosité
qu'ils suscitent chez les militaires et chez les religieux, qui de concert les
qualifient de "mauvais Turcs" ou de "mauvais musulmans" et se cachent
derrière un arsenal judiciaire liberticide, ces intellectuels turcs ne
constituent pas une anomalie dans l'histoire du pays.
Au contraire, leur généalogie remonte à la période des sultans éclairés du
XIXe siècle, puis à celle de la révolution de 1908 avec le prince
Sabbahadin, avant de s'incarner autour d'héritiers de renommée
mondiale, comme Nazim Hikmet ou Yasar Kemal. Le Prix Nobel de
littérature 2006, Orhan Pamuk, ou l'universitaire Ahmet Insel complètent
ce tableau d'engagés du savoir. Car, si cette communauté intellectuelle a
ses pionniers, elle a aussi ses martyrs, tel le journaliste turco-arménien
Hrant Dink, assassiné en janvier 2007 à Istanbul par un jeune
nationaliste. Etre intellectuel en Turquie est un sacerdoce qui soude dans
l'unité de combat tous les défenseurs des libertés et des minorités,
principales cibles des coups d'Etat à répétition.
Tout légitime qu'il soit, ce démocratisme ne constitue pas pour autant un
phénomène propre à organiser l'espace politique, regrette Vincent Duclert.
Lui et son confrère Hamit Bozarslan, auteur de la postface, tentent d'en
dessiner les premiers contours tout en reconnaissant ses limites. Sans
traduction politique, ce courant de pensée ne peut incarner une troisième
voie. Seuls les partis prokurdes pourraient la symboliser, mais au moindre
signe iconoclaste, ces derniers sont illico accusés de subversion pro-PKK
(Parti des travailleurs du Kurdistan) et dissous pour atteinte à l'intégrité
de l'Etat.
Reste l'Europe, écrit Vincent Duclert, encore frileuse et engluée dans sa
logique de marché alors qu'elle devrait renouer avec sa vocation de vérité
et de justice pour mieux entendre ces intellectuels turcs qui lui tendent les
bras. Alors ? Livre d'encouragement ou livre testament... ?
L'EUROPE A-T-ELLE BESOIN DES INTELLECTUELS TURCS ? de Vincent
Duclert. Armand Colin, 192 p., 16,50 €.
Gaïdz Minassian
Article paru dans l'édition du 10.06.10
http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/06/09/l-europe-a-telle-besoin-des-intellectuels-turcs-de-vincentduclert_1370102_3260.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44658
TURQUIE
La marche à la puissance turque trouvera ses limites
Point de vue
LEMONDE | 09.06.10 | 15h36 • Mis à jour le 09.06.10 | 15h47
Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG
L'émotion et la compassion sont une chose, la diplomatie en est une
autre. Que la population turque soit choquée par le drame du MaviMarmara est logique et légitime. Que le premier ministre, Recep Tayyip
Erdogan, fasse le matamore en multipliant ses habituelles outrances
verbales à l'encontre d'Israël relève de la froide realpolitik.
Cette attitude vindicative traduit, depuis 2008 au moins (et non depuis le
drame de la flottille !), la volonté de casser un partenariat turco-israélien
qui, contrairement à l'idée en vogue, n'incarnait pas une longue alliance
traditionnelle, mais un accord assez récent (février 1996) tranchant avec
plusieurs décennies de rapports tantôt cordiaux (années 1960), tantôt
glaciaux (années 1980), jamais excellents.
Ce divorce s'inscrit dans une profonde réorientation diplomatique menée
par le gouvernement islamo-conservateur de l'AKP, dont l'objectif consiste
à faire de la Turquie la principale puissance du Moyen-Orient. La stratégie
servant cet objectif apparaît désormais clairement : rééquilibrer les
relations entre puissances mondiales (d'où le fort rapprochement avec
Moscou), éviter tout contentieux aux frontières (protocoles de Zurich en
2009 avec l'Arménie), mener tambour battant une politique panislamique
(Syrie, Iran), enfin s'allier ponctuellement avec des pays émergents sur
des dossiers d'ordinaire gérés par les cinq grands du Conseil de sécurité
de l'ONU (accord entre Ankara, Brasilia et Téhéran sur le nucléaire
iranien).
Dans ce schéma général, rompre avec Israël ne coûte presque rien d'autres Etats équiperont tout aussi bien les avions turcs - et permet
d'espérer conquérir un leadership dans les sociétés arabes à l'extérieur,
tout en séduisant les couches ultraconservatrices montantes de la société
turque à l'intérieur. Cette ligne emprunte tant à Atatürk qu'à une forme de
néo-ottomanisme. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, et plusieurs
difficultés géopolitiques menacent cette montée en puissance.
En premier lieu, dans le monde arabe, Ankara va se heurter au double
clivage arabe-perse et sunnite-chiite. Un pan-chiisme iranien agressif,
doublé de la course à la bombe par Téhéran, effraie les Etats arabes
sunnites, de l'Egypte à l'Arabie saoudite et de la Jordanie aux
pétromonarchies du Golfe. Non seulement tous ces régimes recherchent et
obtiennent une protection accrue des Américains et des Français (avec des
bases aux Emirats), mais encore entretiennent-ils à l'endroit d'Israël une
indulgence proportionnelle à leur sévérité vis-à-vis des deux groupes
armés liés à l'Iran : le Hezbollah et le Hamas.
Toujours dans le monde arabe, l'Egypte de Hosni Moubarak refusera que la
Turquie lui subtilise le leadership du monde arabo-musulman, statut
symbolique mais prestigieux, brigué depuis au moins l'épisode Nasser. Là,
Le Caire sait être soutenu par la Ligue arabe, frustrée qu'aucune des trois
principales puissances militaires du Moyen-Orient ne soit arabe...
En deuxième lieu, c'est dans le sud du Caucase et en Asie centrale que la
stratégie d'Ankara trouve d'ores et déjà ses limites. Car comment concilier
une future alliance avec la Russie et l'Iran tout en ménageant la
susceptibilité de l'allié traditionnel azerbaïdjanais, turcophone, turcophile
et pétrolifère ? Bakou revendique en effet le Haut-Karabakh, perdu
pendant la guerre de 1991-1994, territoire peuplé d'Arméniens dont il est
invraisemblable que l'Arménie se dessaisisse - et exige du grand frère turc
le maintien de son blocus frontalier contre Erevan.
Or, quadrature du cercle, l'Arménie est puissamment soutenue par la
Russie, et par l'Iran en mauvais termes avec un Azerbaïdjan sans cesse
plus proche des Etats-Unis et... d'Israël. En dépit d'une certaine proximité
linguistique, les Etats d'Asie centrale préfèrent à la modeste Turquie les
grandes puissances protectrices et-ou clientes que sont la Russie, la Chine
et les Etats-Unis.
En troisième lieu, les partenariats ponctuels avec des pays émergents
risquent de manquer d'efficacité, et surtout d'irriter l'OTAN. Ainsi de
l'accord de mai 2010 autour du nucléaire iranien : in fine, ce sont bien les
membres permanents du Conseil de sécurité qui trancheront, et
manifestement dans le sens d'un quatrième train de sanctions contre
Téhéran. Certes, un Conseil de sécurité réformé s'ouvrira à terme à
d'autres membres permanents, mais la Turquie n'aura alors guère de
chances face à des candidats autrement plus puissants ou représentatifs,
tels le Japon, l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud.
Par ailleurs, si Ankara optait pour une stratégie par trop anti-occidentale
(si tant est que l'armée laisse faire), ses alliés dans l'OTAN pourraient
envisager sa marginalisation au sein ou hors de la structure. Car si la
Turquie y fut prépondérante durant la guerre froide, elle pèse moins
aujourd'hui, et Washington pourrait lui substituer l'Azerbaïdjan ou un
Kurdistan irakien devenu indépendant.
Enfin, c'est au sein d'une opinion américaine déjà peu favorable à la cause
turque - pour des motifs moraux (occupation du nord de Chypre, droits
des Kurdes, refus de laisser transiter les GI vers l'Irak en mars 2003), ou
par islamophobie ambiante - que se dresse un sérieux adversaire : la
conjonction, sinon l'alliance, de deux puissantes diasporas, la juive et
l'arménienne.
Depuis le milieu des années 2000, les lobbies pro-israéliens répondaient
déjà moins aux appels d'Israël à exercer leur influence au Congrès
américain en faveur de l'allié turc, avec pour résultat direct le vote sans
précédent par la commission des affaires étrangères de la Chambre des
représentants en octobre 2007, puis par celle du Sénat en mars 2010,
d'une résolution demandant à la Maison Blanche de reconnaître le
génocide arménien de 1915. Or les diatribes d'Erdogan renforceront la
tendance au sein d'organisations juives sans cesse plus proches de leurs
homologues arméniennes (marche commune de Boston, 2009). Si
Washington reconnaissait officiellement le génocide, la Turquie accuserait
une défaite lourde de conséquences.
En définitive, il faudra au pouvoir turc trouver plus et mieux que le
commode épouvantail israélien pour poursuivre avec quelque espoir de
succès sa marche forcée vers la puissance...
Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG
Article paru dans l'édition du 10.06.10
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/09/la-marche-ala-puissance-turque-trouvera-ses-limites_1370097_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44661
Turquie: une ONG porte plainte contre des
restrictions d'accès à Google
(AFP) – Il y a 15 heures
ANKARA — Une association turque a porté plainte auprès d'un tribunal
d'Ankara après l'instauration par les autorités turques de restrictions
d'accès à plusieurs services du groupe internet Google, a rapporté
mercredi la presse turque.
L'association des technologies internet (INETD) a déposé un recours mardi
contre les restrictions d'accès à plus de 30 services de Google mises en
oeuvre depuis le 4 juin sur ordre de l'instance turque de contrôle des
communications (TIB), a rapporté le quotidien Radikal.
La décision a conduit à des ralentissements dans le fonctionnement de
Google Analytics, Google AdWords, Google Maps et Google Docs
notamment, selon les journaux.
L'ONG accuse la TIB d'avoir outrepassé ses droits en décidant de son
propre chef d'étendre à Google les effets d'un jugement rendu en mai
2008 interdisant l'accès au site d'échanges de vidéos YouTube, proscrit
pour avoir diffusé des images insultantes du père de la Turquie moderne,
Mustafa Kemal Atatürk.
La TIB a annoncé la semaine dernière avoir bloqué certaines adresses IP
appartenant à Google "pour des motifs juridiques".
Le ministre des Transports, Binali Yildirim, a indiqué mardi que ces
adresses avaient été reconfigurées pour permettre aux internautes turcs
d'accéder à YouTube.
"La taille de Google n'entre pas en ligne de compte. Pour mettre fin à
l'interdiction, il doit faire comme les autres et recourir à des procédures
légales et judiciaires", a affirmé le ministre, cité par le journal Today's
Zaman.
M. Yildirim a par ailleurs indiqué que le Trésor venait d'adresser à
YouTube une amende de 30 millions de livres turques (15,6 millions
d'euros, 18,8 millions de dollars) pour n'avoir jamais payé d'impôts en
Turquie en dépit des recettes publicitaires perçues sur ce marché.
Le président Abdullah Gül s'est pour sa part exprimé contre la censure de
l'internet.
"Je ne veux pas voir la Turquie dans la catégorie des pays qui interdisent
YouTube, qui n'ont pas d'accès à Google", a déclaré la semaine dernière
M. Gül, avant d'appeler à une révision des lois turques.
L'ONG de défense des droits des médias Reporters sans frontières (RSF)
évalue à 3.700 le nombre de sites actuellement bloqués en Turquie.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gN2pOr
1AtinxrLwqbNL8uEGCWw9g
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44674
Arrestation de membres présumés d'Al-Qaida en
Turquie
LEMONDE.FR avec AFP | 09.06.10 | 10h03 • Mis à jour le 09.06.10 |
10h03
La police turque a arrêté mardi et mercredi dix-sept membres présumés
de cellules d'Al-Qaïda en Turquie, lors d'une opération menée dans
plusieurs régions contre le réseau islamiste, a rapporté l'agence de presse
Anatolie. Les arrestations de la police antiterroriste ont débuté mardi dans
la province de Konya, un bastion islamiste du centre de la Turquie, et se
sont propagées à trois autres provinces avoisinantes.
La police turque procède régulièrement à des arrestations dans les milieux
proches du réseau islamiste en Turquie. En janvier, environ cent vingt
personnes ont ainsi été arrêtées lors d'un vaste coup de filet à travers la
Turquie contre Al-Qaida. Une cellule turque d'Al-Qaida a été tenue par les
autorités turques pour responsable d'attentats commis à Istanbul en
novembre 2003 contre deux synagogues, le consulat britannique et la
banque britannique HSBC, qui avaient fait soixante-trois morts, dont le
consul britannique.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/09/arrestationde-membres-presumes-d-al-qaida-enturquie_1369867_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44675
Erdogan qualifie de "sale propagande" les
accusations de changement de cap
Romandie News
ISTANBUL - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié jeudi
de "sale propagande" les accusations selon lesquelles la Turquie se
détourne des Occidentaux.
Quand la France investit en Syrie ou dans d'autres pays arabes, il n'y a
pas de problèmes, "mais quand il s'agit de la Turquie qui investit dans les
pays arabes ou le contraire, une sale propagande essaye d'empêcher le
processus", a déclaré le chef du gouvernement turc lors d'un forum turcoarabe à Istanbul.
"Ceux qui disent que la Turquie a rompu avec l'Occident sont les agents
d'une propagande mal intentionnée", a-t-il encore affirmé.
"Nous sommes ouverts à toutes les régions du monde", a ajouté M.
Erdogan.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s'était inquiété mercredi
du fait que "la Turquie penche vers l'est", mettant en cause "certains"
Européens.
La "détérioration des relations entre la Turquie et Israël pendant l'année
écoulée ou presque est une source d'inquiétude", avait déclaré de Londres
M. Gates.
"S'il y a quoi que ce soit de vrai dans la notion que la Turquie penche vers
l'est, c'est largement selon moi parce qu'elle y a été poussée, poussée par
certains en Europe qui refusent de donner à la Turquie le genre de lien
organique avec l'Occident qu'elle recherche", avait-il jugé.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a estimé pour sa
part que l'Union européenne a commis "des erreurs" vis-à-vis de la
Turquie, dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung de
jeudi.
"Je crois que nous, les Européens, avons commis l'erreur de pousser la
Turquie vers l'est, au lieu de l'attirer vers nous", a déclaré le ministre
italien, allant dans le sens des déclarations de M. Gates.
Les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, ouvertes en 2005,
piétinent en raison de la lenteur de certaines réformes dans le pays mais
aussi du refus de pays comme la France ou l'Allemagne de laisser Ankara
rejoindre le bloc au bout du compte. Paris et Berlin sont favorables à un
partenariat privilégié.
(©AFP / 10 juin 2010 12h08)
http://www.romandie.com/ats/news/100610100830.gizdjqce.as
p
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44705
Turquie : Appel à la fraternité avec la philosophie
anatolienne de Yunus Emre
jeudi10 juin 2010, par Stéphane/armenews
Trois artistes de disciplines différentes diffuseront la philosophie du
célèbre poète anatolien Yunus Emre, qui appelle à la fraternité et à
l’amitié dans le monde. Pendant leur spectacle « Yunus Emre les Cinq
Sens » le peintre Ismail Acar, le pianiste Burçin Büke et le chanteur
d’opéra Hakan Aysev chercheront à présenter l’humanisme mystique Sufi
du 13ème.
Le désir commun des artistes est de faire voyager le projet dans le
monde. L’Arménie est la destination la plus importante pour eux. « Nous
avons vécu ensemble pendant des siècles. L’hostilité doit finir et nous
devons prendre des mesures vers l’amitié ».
Acar, qui est né dans la province centrale anatolienne de Sivas a dit : «
après les événements de 1915, mon grand-père et grand-mère ont été
déplacé vers une maison appartenant aux arméniens et ont vécu là
ensemble avec deux orphelins arméniens. Je me sens proche des
arméniens et crois que le public doit progresser sur la voie au dialogue ».
En donnant des exemples de la philosophie de Yunus Emre, Acar a dit : «
au 13ème siècle, les Turcs, les arméniens et des grecs ont vécu ensemble
sans conflit. Yunus Emre ne les a pas distingué et les a tous mis en valeur.
Maintenant pourquoi nous ne nous embrassons nous pas avec amour ? ».
Yunus Emre était un poète turc qui a vécu au 13ème siècle et est connu
comme un des savants les plus importants dans l’histoire Islamique.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61725
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44695
L'info vue par la TRT (7)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Festival de film le Cocon d'Or d'Adana
Ajourné en raison de l'attaque israélienne, le festival sera organisé
en septembre
Posted 08.06.2010 14:39:04 UTC
Updated 08.06.2010 14:39:04 UTC
Le Festival de film le Cocon d'Or d'Adana se tiendra entre les 20 et 26
septembre 2010.
Planifié pour le 7 juin, le Festival de film le Cocon d'Or avait été ajourné à
une date ultérieure en raison de l'attaque israélienne contre les bateaux
d'aide et le décès de 6 soldats à Iskenderun.
Selon la déclaration de la Mairie d'Adana, dans le sud de la Turquie, il a
été indiqué que le 17ème Festival international de film le Cocon d'Or
d'Adana, aurait lieu entre les 20 et 26 septembre.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=ee253f94-b441-439e-85b7-67c2c5064bce
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44719
TURQUIE/COREE
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
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négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Visite présidentielle en Corée
Un président turc se rendra dans ce pays après 28 ans d'intervalle
Posted 10.06.2010 08:58:30 UTC
Updated 10.06.2010 08:58:30 UTC
La première visite de la Turquie au niveau de Chef d'Etat sera réalisée à la
République de Corée aura lieu après un intervalle de 28 ans.
Le président de la République Abdullah Gül répondra à l'invitation de son
homologue de la République de Corée Lee Myung-bak pour le rencontrer
en se rendant les 14-16 juin 2010 à Séoul et Busan en Corée du Sud.
La visite du président Abdullah Gül a une importante toute particulière du
fait de la 60ème anniversaire du début de la Guerre de Corée, à laquelle la
Turquie avait pris part sous le drapeau des Nations Unies.
Lors des entretiens entre le président turc et son homologue sud-coréen,
seront discutés les relations bilatérales et les possibilités d'une
coopération élargie sur tous ses axes, de même qu'ils donneront lieu à des
échanges de vue sur les questions régionales et internationales à titre de
la qualité de membre non permanent de la Turquie au Conseil de sécurité
des Nations Unies.
Apres avoir achevé ses prises de contact officielles à Séoul, M. Gül passera
à la ville de Busan et rendra hommage aux soldats turcs au cimetière des
martyrs implanté dans celui du mémorial des Nations Unies.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=532893e3-772a-4970-a91d-1952fa3e51ea
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44704
L'info vue par la TRT (6)
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La Turquie poursuit son élan sur l’énergie nucléaire
La Corée du Sud a présenté une offre pour la construction d'un
central nucléaire après la Russie
Posted 10.06.2010 07:39:42 UTC
Updated 10.06.2010 07:39:42 UTC
Après la Russie, une offre pour la construction d’une centrale nucléaire a
aussi été présentée par la Corée du Sud.
Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a déclaré
qu’ils étudiaient la proposition sur la centrale nucléaire de la Corée du
Sud.
Un autre titre important à l’ordre du jour de l’énergie est le pétrole.
Les explorations lancées en Mer noire s’approche de la fin.
La Turquie a entamé les travaux sur le pétrole en Mer noire, qui semblent
être prometteur, en coopération avec la compagnie Exxon Mobil.
La compagnie a réalisé des investissements considérables pour
l’exploitation en Mer noire.
La Turquie et Exxon Mobil envisage de porter cette coopération au-delà
des frontières turques.
La question la plus discutée de ces derniers jours est l’avenir du gazoduc
Courant bleu-2 avec Israël.
Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles a déclaré : “Je veux
le dire clairement, sans me dérober derrière des prétextes techniques, je
pense que l’opinion publique doit comprendre qu’il n’y aura pas de
développement technique à ce sujet avant la normalisation de nos
relations avec Israël”.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=f426560e-08d3-4804-b525-2f0326c3205e
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44714
FORUM TURCO-ARABE
L'info vue par la TRT (5)
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Le Forum turco-arabe se tient à Istanbul
Les premiers ministres turc, libanais et le secrétaire générale de la
Ligue arabe seront présents
Posted 10.06.2010 07:13:10 UTC
Updated 10.06.2010 07:19:21 UTC
Dans le cadre du Forum, les ministres des Finances, de l'Economie et des
Affaires étrangères vont se rencontrer au cours de réunions distinctes.
Au forum, seront abordés la coopération et les efforts de stabilité
régionale. Une participation importante est attendue de la part des
hommes d'affaires turcs et arabes.
La séance d'ouverture du Forum turco-arabe, qui se réunit suite à
l'escalade de la tension dans la région, se déroulera en présence du
premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, son homologue libanais Saad el
Hariri et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Musa.
La réunion mettra sur la table principalement les possibilités de règlement
juste et d'envergure du problème arabo-israélien.
Sur ce plateforme, la Turquie et les pays arabes vont essayer de concevoir
une vision commune pour assurer la sécurité et la stabilité au MoyenOrient.
La déclaration finale, qui sera publiée à la fin de la réunion, devrait
comprendre une condamnation de l'assaut israélien à la flottille d'aide
humanitaire.
Au cours des panels, qui se tiendront dans le domaine de l'économie, il
sera discuté sur la constitution de fonds solides pour un avenir prometteur
du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
Le dernier quinquennal de coopération sera évalué et les objectifs sur dix
ans seront rapportés par le ministre des Finances Mehmet Şimşek.
Le forum sur l'économie va s'achever demain.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=5ed57938-85f7-47eb-8af6-b330b9fa5452&title=Le%20Forum%20turcoarabe%20se%20tient%20%C3%A0%20Istanbul
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44710
KURDISTAN
Le pétrole de la discorde
Publié le 06 juin 2010 à 08h31 | Mis à jour le 06 juin 2010 à 08h36
Anne Nivat, Collaboration spéciale
La Presse
(Kirkuk) À Kirkuk, dans le Kurdistan irakien, c'est autant le pétrole que le
pouvoir qu'on a du mal à partager. Une véritable guerre psychologique
oppose Kurdes, Turkmènes et Arabes.
Dans cette ville pétrolière de 1,2 million d'habitants, certains puits de
pétrole des années 30 continuent à cracher de l'or noir avec tant de
pression qu'il n'est pas même besoin de le pomper. Depuis 10 ans, la
population y a explosé. «Surtout côté kurde» accuse la communauté
turkmène, persuadée que l'arrivée de ces nouveaux venus résulte d'une
stratégie des autorités kurdes pour s'approprier Kirkuk.
Le quartier de la «rue de Bagdad» est plutôt peuplé de Turkmènes mais, à
mesure que l'on avance vers le centre, leurs petits drapeaux bleu ciel sont
remplacés par les couleurs kurdes, qui dominent même le paysage à
Chorja, gigantesque quartier résidentiel qui s'étale jusqu'aux faubourgs le
long des axes routiers du Nord vers Erbil et Souleymanié, les deux plus
grandes villes kurdes irakiennes.
«Notre seul souci, c'est la «kurdisation» effrénée», soupire Ali Mehdi, 45
ans, membre du conseil municipal depuis la chute de Saddam Hussein et
candidat malheureux au Parlement le 7 mars.
«Ces dernières années, je n'ai cessé d'assister à l'appropriation illégale
des terres par les Kurdes, qui arrivent en masse et construisent sans
papiers. Les propriétaires ne peuvent rien revendiquer: le gouverneur, un
Kurde, est en poste depuis sept ans; les Américains refusent de s'en
mêler. Quant au gouvernement central de Bagdad, il est faible, voire
inexistant.»
Même divisée, la communauté turkmène reste unie sur la question de
Kirkuk: pour rien au monde la ville ne doit être cédée aux potentiels
nouveaux maîtres des lieux, qui, ils en sont convaincus, en profiteront
alors pour faire sécession.
Le tout dans l'indifférence générale de la communauté internationale,
perplexe devant un tel casse-tête. Ce sera au nouvel homme fort de l'Irak
de trancher mais, parmi les Turkmènes, personne ne doute que les
Arabes, aux commandes à Bagdad, n'ont aucune intention d'abandonner
la première source de devises du pays.
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201006/06/014287278-le-petrole-de-la-discorde.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44670
AZERBAIDJAN/ETATS-UNIS
Azerbaïdjan-Etats-Unis: pas de problèmes bilatéraux
insolubles
(Obama)
15:30 07/06/2010
© REUTERS/ JIM YOUNG
BAKOU, 7 juin - RIA Novosti
Entre l'Azerbaïdjan et les Etats-Unis il existe des problèmes réels, mais
pas insolubles, a annoncé le président américain Barack Obama dans une
lettre à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, cité lundi par des
médias azerbaïdjanais.
"J'ai parfaitement conscience qu'il existe des problèmes sérieux dans nos
relations, mais je suis persuadé que nous sommes en mesure de les
résoudre", a-t-il déclaré dans son message transmis dimanche au
président azerbaïdjanais par le chef du Pentagone Robert Gates.
En outre, M.Obama a remercié Ilham Aliev pour son soutien aux
opérations des forces internationales en Afghanistan, pour l'envoi dans ce
pays de soldats azerbaïdjanais et pour l'ouverture du territoire
azerbaïdjanais et de son espace aérien au transit des forces des EtatsUnis et de l'OTAN.
Le président américain a par ailleurs espéré un élargissement des
relations entre les deux pays.
"Les Etats-Unis reconnaissent la contribution azerbaïdjanaise à la
sauvegarde de la sécurité régionale et internationale. J'espère que
prochainement nous réussirons à élargir et à approfondir nos relations", a
conclu M.Obama.
http://www.fr.rian.ru/world/20100607/186849342.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44728
NEGATIONNISME
Refuser le négationnisme, respecter la liberté des
historiens
Communiqué LDH
Paris, le 9 juin 2010
La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à l’universitaire
Karoline Postel-Vinay, spécialiste du Japon, directrice de recherche au
laboratoire Sciences-Po/CNRS, assignée en diffamation par la fondation
franco-japonaise Sasakawa. Elle avait rappelé, en décembre 2008, en
même temps qu’une cinquantaine de chercheurs, quelques vérités
historiques sur le rôle de Ryôichi Sasakawa, accusé comme criminel de
guerre devant le Tribunal international de Tokyo et bien connu pour son
rôle dans la politique expansionniste du Japon des années 1930 à 1945, et
pour ses liens avec la mafia.
Ryôichi Sasakawa a été arrêté en 1945 par les Américains et mis en
accusation comme criminel de guerre de classe A devant le Tribunal
international de Tokyo pour crimes contre la paix, en vertu de l’article 6
alinéa « a » de la Charte des tribunaux militaires internationaux de
Nuremberg et Tokyo, sur la base duquel ont été jugés, entre autres,
Goering, Keitel, Rosenberg et Ribbentrop. Avant sa mort en 1995,
Sasakawa avait créé une fondation qui dispense des fonds sur toute la
planète tout en encourageant le négationnisme des crimes de guerre
commis par le Japon en Asie, en particulier du massacre de Nankin,
notamment par la distribution d’un ouvrage en anglais niant la réalité de
ce massacre.
Karoline Postel-Vinay est assignée en justice pour avoir initié une pétition
collective, adressée au ministère français des Affaires étrangères, lui
demandant de retirer son patronage au colloque marquant les 150 ans de
l’établissement des relations diplomatiques franco-japonaises, qui devait
se tenir le 18 décembre 2008, à Paris, avec comme principal partenaire la
fondation Sasakawa. Cette démarche a amené le ministère à retirer toute
participation qui l'aurait amené à apparaître garant d'une opération de
révision de l ' histoire.
La Ligue des droits de l’Homme exprime son attachement à la liberté
d’expression des historiens et des chercheurs, et son soutien à cette
universitaire et à tous ses collègues qui se sont indignés des poursuites
engagées contre elle.
http://www.ldh-france.org/Refuser-le-negationnisme-respecter
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44683
NUCLEAIRE IRANIEN
Nucléaire iranien : Washington, Moscou et Paris font
part à l'AIEA de leur préoccupation
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 09.06.10 | 13h06 • Mis à jour le
09.06.10 | 16h17
La France, la Russie et les Etats-Unis ont remis leur réponse officielle à
Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie
atomique faisant part de leur préoccupation concernant l'"accord de
Téhéran", obtenu par la Turquie et le Brésil. Leur réponse a été transmise
à l'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, avant que le Conseil de sécurité
ne se prononce, mercredi, sur un nouveau train de sanctions à l'encontre
de Téhéran. Yukiya Amano a rencontré des représentants des trois pays
mercredi matin, qui lui ont remis trois lettres séparées ainsi qu'un
document commun dont le contenu n'a pas été révélé.
En vertu de "l'accord de Téhéran", conclu en mai, l'Iran transférerait 1 200
kg d'uranium enrichi vers la Turquie et recevrait en échange du
combustible pour son réacteur nucléaire de recherches médiales de
Téhéran. Pour les puissances occidentales, un tel accord ne permet pas de
dissiper les inquiétudes sur le programme nucléaire de l'Iran, qui vise,
selon Washington, à doter la République islamique de la bombe atomique.
Téhéran dément catégoriquement.
Fin mai, Washington a estimé que l'Iran disposerait de suffisamment
d'uranium enrichi pour produire une bombe atomique même en cas
d'application de l'accord obtenu par la Turquie et le Brésil.
Un projet de résolution d'inspiration américaine, co-parrainé par le
Royaume-Uni et la France avec le soutien de la Russie et de la Chine, doit
être soumis à un vote lors d'une réunion à New York prévue à partir de 16
heures (à Paris), selon l'ambassadeur du Mexique à l'ONU qui préside le
Conseil. L'adoption du texte ne fait aucun doute, les co-parrains étant
certains de disposer des neuf voix nécessaires sur quinze.
Brésil, Turquie et Liban ne devraient toutefois pas l'approuver, mais on
ignore s'ils voteront contre ou s'ils s'abstiendront, selon des diplomates. Il
s'agira du quatrième train de sanctions depuis décembre 2006 contre
l'Iran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert
d'un programme civil, ce que la République islamique dément.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/06/09/nucleaireiranien-washington-moscou-et-paris-font-part-a-l-aiea-de-leurpreoccupation_1369981_3216.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44657
La stratégie de Téhéran contre les sanctions
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté ce 9 juin de nouvelles
mesures contre l'Iran, accusé de poursuivre son programme nucléaire.
Celles-ci ne devraient avoir qu'un effet limité sur le pays, qui s'y prépare
depuis plusieurs mois, comme l'expliquait le quotidien The Washington
Post avant le vote.
l y a un an, l'Iran était en passe de devenir un Etat paria. Des dizaines de
gouvernements accusaient les dirigeants iraniens d’avoir volé l’élection
présidentielle [du 12 juin 2009] et condamnaient la violente répression
qu'ils avaient exercée sur les manifestants. Le pays faisait face à des
sanctions et s’était attiré les foudres de la communauté internationale
avec son programme nucléaire controversé.
Aujourd’hui, alors même que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à
mettre au vote une quatrième série de sanctions contre l’Iran, Téhéran
fait preuve d’une remarquable résilience, en protégeant certaines de ses
industries clés des restrictions financières préconisées par les Etats-Unis
et en tissant un vaste réseau diplomatique pour résister à la pression
exercée par l’Occident.
Les dirigeants iraniens font la tournée des capitales mondiales, de Tokyo à
Bruxelles. Ils signent également des accords énergétiques destinés à
changer les règles du jeu en leur assurant une plus grande autonomie
économique et un plus grand nombre de sièges au sein d’instances
internationales. La capacité de l’Iran à suivre une voie diplomatique aussi
périlleuse, estiment les experts, reflète le savoir-faire iranien et les
carences américaines à l’heure où des puissances émergentes tentent de
remettre en cause la suprématie des Etats-Unis et considèrent l'Iran
comme un instrument utile.
Le projet de sanctions impulsé par les Etats-Unis se heurte à une forte
opposition au sein du Conseil de sécurité, qui, pour la première fois depuis
plus de quatre ans, est divisé sur l'attitude à adopter vis-à-vis de Téhéran.
Il s’agit de renforcer une série de sanctions économiques, technologiques
et militaires et d’affaiblir plus de 40 personnalités et entreprises
iraniennes liées au programme nucléaire du pays par une interdiction des
voyages et un gel des avoirs.
Mais, autre signe de la fragilité de l’alliance anti-Iran menée par
Washington, les dirigeants russes, turcs et iraniens ont convoqué le 8 juin
un sommet régional sur la sécurité pour mettre l’accent sur la nouvelle
donne militaire dans la région. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine,
qui soutient les sanctions de l’ONU, a déclaré que ces mesures ne
devaient pas être "excessives" ni imposer des conditions trop pénibles aux
autorités iraniennes ou à la population. Les nouvelles sanctions soutenues
par Washington ont été tellement édulcorées que l’industrie pétrolière
iranienne sera probablement épargnée et que les accords commerciaux de
la Russie et de la Chine avec l’Iran en sortiront pratiquement intacts.
Il est évident que les griefs de l'Iran à l'égard des Etats-Unis ont trouvé un
écho plus large, particulièrement dans certaines puissances émergentes
dont le Brésil, la Turquie et l'Inde, qui sont sortis de la récession mondiale
avec un pouvoir économique accru et qui réclament davantage
d'influence. A leurs yeux, le Conseil de sécurité reflète une structure de
pouvoir appartenant à une époque révolue.
"Les Iraniens n'apprécieront pas les sanctions", estime Flynt Leverett,
ancien spécialiste du Moyen-Orient au Conseil de sécurité nationale et
directeur de recherche au think tank New America Fondation, "mais ils
pensent qu'ils pourront s'en sortir. Le Brésil et la Turquie y verront
également l'occasion de remettre en cause publiquement la légitimité du
Conseil de sécurité de l'ONU."
Selon Leverett et d'autres analystes, l'Iran a pris des dispositions pour se
protéger de mesures telles que celles qui pourraient viser son secteur
gazier. Le pays a accru sa capacité de raffinage du brut et a signé des
accords sur le gaz avec des pays non occidentaux comme la Chine et le
Venezuela. En parallèle, il affecte de nouvelles ressources à la
construction de gazoducs permettant d'acheminer le gaz iranien via la
Turquie vers des pays européens tels que l'Autriche et l'Allemagne, qui
cherchent à réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie [par le biais
notamment du pipeline Nabucco, qui devrait être achevé en 2020]. "Cette
histoire d'amour entre la Turquie et l'Iran tient beaucoup au fait que l'Iran
a vraiment besoin de la Turquie pour accéder au marché du gaz
européen", note Gal Luft, directeur de l'Institut pour l'analyse de la
sécurité mondiale (IAGS). Selon lui, certaines sanctions financières
"nuiront peut-être" à l'Iran, mais le pays ne changera pas de
comportement. Une analyse qu'il avait conduite il y a quatre ans montrait
que l'Iran importait plus de 40 % des produits pétroliers raffinés qu'il
consommait. Mais aujourd'hui, dit-il, ce chiffre est plus proche de 25 %,
ce qui rend des sanctions américaines sur les importations de gaz de plus
en plus vides de sens.
http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/09/la-strategie-deteheran-contre-les-sanctions
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44662
Ankara craint que les sanctions contre Téhéran ne
compromettent une solution
ANKARA - La Turquie craint que les nouvelles sanctions de l'ONU contre
Téhéran ne compromettent une solution diplomatique de la question du
programme nucléaire controversé de l'Iran, a indiqué mercredi le
ministère turc des Affaires étrangères.
"La Turquie est préoccupée du fait que la décision du Conseil de sécurité
(...) puisse nuire aux efforts diplomatiques et à la fenêtre d'opportunité
pour un règlement pacifique de la question du programme nucléaire de
l'Iran", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a infligé mercredi des sanctions à l'Iran,
pour la quatrième fois depuis 2006, afin de tenter de le convaincre de
suspendre ses activités nucléaires sensibles et de rassurer la communauté
internationale sur la nature pacifique de son programme.
La Turquie, membre non permanent du Conseil de sécurité, a voté contre
la résolution adoptée mercredi par le Conseil de sécurité, comme le Brésil.
Elle a exhorté l'Iran à ne pas renoncer à la voie diplomatique.
"Nous attendons de l'Iran qu'il reste loyal à l'accord (conclu par Téhéran
avec la Turquie et le Brésil sur l'échange d'uranium), et qu'il s'engage
toujours (à rechercher) une solution diplomatique et à oeuvrer en vue de
dissiper les doutes concernant son programme nucléaire en remplissant
ses obligations internationales", a ajouté le ministère.
Aux termes de cet accord conclu avec le Brésil et la Turquie, l'Iran a
accepté de livrer 1.200 kg d'uranium faiblement enrichi à la Turquie en
échange d'uranium hautement enrichi pour un réacteur de recherche situé
à Téhéran.
Dans une déclaration télévisée, le ministre turc des Affaires étrangères,
Ahmet Davutoglu, a souligné que l'accord entre le Brésil, la Turquie et
l'Iran n'était "pas mort" après le vote des sanctions. Ankara va à présent
le soutenir pour tenter de créer un nouvel élan en faveur de négociations
entre les pays occidentaux et Téhéran.
M. Davutoglu a expliqué sur la chaîne turque Kanal 24 qu'Ankara avait
voté contre les sanctions à l'ONU pour laisser la voie ouverte à une
solution diplomatique.
"Nous voulions une atmosphère qui soit favorable à des négociations
après cette décision. Grâce à notre vote, l'accord d'échange reste sur la
table", a-t-il affirmé. "Nous ne pouvions pas soutenir les sanctions,
comme s'il s'agissait d'une bonne décision, ou mettre l'accord de côté et
nous abstenir", a poursuivi le chef de la diplomatie turque.
Selon lui, le vote turc ne signifie pas qu'Ankara a "préféré l'Iran à
l'Occident et aux Etats-Unis". La position turque "n'était pas une surprise"
pour les Etats-Unis, elle "était connue de tout le monde" à l'avance, a-t-il
dit.
Le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, a déclaré
auparavant que les Etats-Unis voulaient continuer à coopérer avec la
Turquie et le Brésil sur le nucléaire iranien malgré le rejet par ces deux
pays des nouvelles sanctions.
"Nous avons eu un désaccord sur la tactique, mais nous continuerons à
travailler avec la Turquie, le Brésil et d'autres pays dans la mise en oeuvre
de la résolution 1929", a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis et les autres puissances occidentales ont accueilli l'accord
entre la Turquie, le Brésil et l'Iran avec réticence, le jugeant insuffisant
pour apaiser les craintes quant à la véritable nature du programme
nucléaire iranien. Ils soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme
atomique sous couvert d'un programme civil, ce que Téhéran dément.
(©AFP / 09 juin 2010 23h18)
http://www.romandie.com/ats/news/100609211809.vuovupst.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44668
Israël se félicite des nouvelles sanctions contre l'Iran
AFP | 10.06.10 | 06h21
Changement de source avec communiqué du bureau du Premier ministre
/// JERUSALEM, 10 juin 2010 (AFP) - Israël estime que les nouvelles
sanctions votées mercredi par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran
et son programme nucléaire constituent "un mesure positive", a indiqué
jeudi un communiqué du Premier ministre Benjamin Netanyahu. "La
résolution votée par le Conseil de sécurité grâce aux efforts déterminés du
président Barack Obama constitue une mesure positive", souligne le
communiqué.
"Nous espérons que cette mesure positive sera suivie par une action
déterminée de la part de pays visant notamment le secteur énergétique
de l'Iran", a également souligné le communiqué. M. Netanyahu a pressé à
plusieurs reprises le président Obama et la communauté internationale
d'imposer des sanctions visant les importations de pétrole de l'Iran pour
forcer la République islamique à abandonner son programme nucléaire.
"Si vous empêchez l'Iran (...) d'importer du pétrole, vous lui retirez ses
capacités de raffinage et le régime s'écroule.
A mon sens, ce serait des sanctions paralysantes", avait estimé en avril M.
Netanyahu. Le vice Premier ministre Sylvan Shalom avait auparavant
estimé lundi soir mercredi soir que le vote à l'ONU "constitue un pas
important dans la bonne direction" tout en soulignant que "ces nouvelles
sanctions ne suffisent pas, il faut envisager rapidement d'autres mesures
contre l'Iran si ce pays ne renonce pas à ses projets nucléaires". En dépit
de ses dénégations répétées, l'Iran, dont le régime aspire à rayer Israël
de la carte, est soupçonné par les pays occidentaux de chercher à se doter
de l'arme atomique.
Le 26 mai, M. Netanyahu, avait qualifié d'"imposture" le récent accord
nucléaire signé par l'Iran, la Turquie et le Brésil. "L'objectif de cette
imposture est d'éviter pour l'Iran des sanctions internationales" avait
souligné M. Netanyahu. L'accord Brésil-Turquie-Iran prévoyait l'échange
sur le territoire turc de 1.200 kg d'uranium enrichi iranien à 3,5% contre
de l'uranium enrichi à 20% pour tenter de dénouer la crise née de la
politique d'enrichissement d'uranium de Téhéran.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/06/10/israel-se-felicite-des-
nouvelles-sanctions-contre-l-iran-netanyahu_3244_108_42679498.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44671
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
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négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Sanctions contre l'Iran: motif du vote défavorable de la
Turquie
"La Turquie maintient la signature qu'elle a apposée sur l'accord de
Téhéran "
Posted 09.06.2010 20:16:36 UTC
Updated 09.06.2010 20:16:36 UTC
La présidence du Conseil a annoncé le motif du vote défavorable de la
Turquie au Conseil de sécurité des Nations unies au projet comprenant de
nouvelles sanctions contre l'Iran.
"La Turquie maintient la signature qu'elle a apposée sur l'accord de
Téhéran car la Turquie défend depuis le début qu'il faut résoudre la
question par voie diplomatique et que les voies diplomatiques doivent
rester ouvertes" indiquent des sources de la présidence du Conseil.
Le Premier ministre M. Erdoğan a mené une diplomatie téléphonique avec
certains leaders avant le vote, d'après les informations obtenues.
M. Erdoğan a procédé à un échange de vue au téléphone sur les décisions
à prendre avec Barack Obama, le Premier ministre de la Fédération de
Russie Vladimir Poutine, le chef d'Etat iranien Mahmoud Ahmadinejad, le
chef d'Etat brésilien Lula da Silva et le Premier ministre libanais Saad
Hariri.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=e04095ea-8eea-4399-909c-
b4fb43a2aaf3&title=Sanctions%20contre%20l%20Iran
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44680
Chronologie de la crise du nucléaire (2003-2010)
Iran
Par Catherine Gouëset, publié le 10/06/2010 à 10:00
2003
Août : l'Allemagne, la France, et la Grande-Bretagne, dit UE3, proposent
des négociations à l'Iran sur le nucléaire.
Octobre : accord entre l'UE3 et l'Iran. Téhéran accepte d'appliquer le
protocole additionnel au traité de non-prolifération (TNP), qui permet des
inspections inopinées de l'Agence internationale de l'énergie atomique
(AIEA).
2004
Février et mai : victoire écrasante des conservateurs à l'occasion des
élection législatives.
Novembre : Signature d'un accord entre l'UE3 et l'Iran. Téhéran suspend
l'enrichissement de l'uranium.
2005
Juin : Mahmoud Ahmadinejad remporte l'élection présidentielle
Août : Téhéran annonce son intention de reprendre la conversion
d'uranium dans son usine d'Ispahan.
Septembre : une résolution de l'AIEA (la Russie et la Chine s'abstiennent)
prévoit un recours implicite au Conseil de sécurité des Nations unies.
2006
10 janvier : l'Iran lève des scellés placés par l'AIEA sur plusieurs centres
de recherche nucléaire.
4 février : l'AIEA décide de transmettre le dossier nucléaire iranien au
Conseil de sécurité de l'Onu. En réaction, l'Iran renonce à appliquer le
protocole additionnel du traité de non prolifération nucléaire signé en
décembre 2003.
26 février : échec des négociations russo-iraniennes sur la création d'une
société conjointe d'enrichissement de l'uranium iranien en Russie.
8 mars : l'AIEA transmet le dossier nucléaire iranien au Conseil de
sécurité.
29 mars : le Conseil de sécurité exige que l'Iran cesse ses activités
d'enrichissement d'uranium et lui impose une date limite fixée au 28 avril.
11 avril : le président Ahmadinejad annonce que "l'Iran a rejoint les pays
nucléaires" avec l'enrichissement d'uranium à 3,5%, qui permet de
produire du combustible nucléaire, grâce à une cascade de 164
centrifugeuses.
25 avril : l'Iran avertit qu'il suspendra ses relations avec l'AIEA s'il est
soumis à des sanctions.
28 avril : date butoir fixée par le Conseil de sécurité de l'Onu pour que
l'Iran suspende ses activités d'enrichissement d'uranium.
3 mai : Paris et Londres déposent un projet de résolution au Conseil de
sécurité de l'Onu, demandant formellement à l'Iran de suspendre son
programme d'enrichissement. Ce projet se réfère au chapitre VII de la
charte de l'Onu qui peut ouvrir ultérieurement la voie à d'éventuelles
sanctions voire à une intervention militaire.
8 mai : Mahmoud Ahmadinejad écrit à George W. Bush pour proposer de
«nouveaux moyens» de régler les tensions dans le monde, geste sans
précédent depuis la révolution en 1979.
12 mai : le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan appelle les Etats-Unis à
dialoguer directement avec Téhéran pour résoudre la crise.
31 mai : Washington, dans un changement majeur de politique vis-à-vis
de l'Iran, propose de participer directement aux négociations sur le
programme nucléaire iranien aux côtés des Européens, à condition que
Téhéran suspende son enrichissement de l'uranium.
1er juin : l'Iran se dit prêt au dialogue avec les Etats-Unis mais refuse de
suspendre l'enrichissement d'uranium.
6 juin : le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Javier Solana,
remet à l'Iran une offre dont les détails sont gardés secrets. Les grandes
puissances proposent d'aider l'Iran à construire des réacteurs à eau légère
et de lui accorder des avantages commerciaux s'il suspend l'enrichisement
de l'uranium, mais elles n'évoquent pas de sanctions.
16 juin : l'Iran est "prêt à commencer à négocier", mais "sans conditions
préalables", déclare le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas
Araqchi.
31 juillet : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution exigeant
que l'Iran "suspende toutes les activités liées à l'enrichissement"
d'uranium avant le 31 août, menaçant la République islamique de
sanctions économiques et diplomatiques.
22 août : la République islamique refuse la suspension de l'enrichissement
tout en proposant des "négociations sérieuses", par le biais d'un document
remis aux Nations unies.
31 août : Téhéran ignore l'ultimatum fixé par les grandes puissances pour
suspendre son enrichissement d'uranium.
25 octobre : l'Iran met en service, dans son usine de Natanz, une
deuxième cascade de centrifugeuses destinées à enrichir de l'uranium.
23 décembre : le Conseil de sécurité de l'ONU impose des sanctions à
l'Iran; la résolution 1737, édulcorée sous la pression de la Russie, interdit
la vente de tout matériel ou technologie qui puisse contribuer aux activités
de l'Iran dans les domaines nucléaire et balistique. Elle n'autorise pas le
recours à la force et donne soixante jours à l'Iran pour "suspendre toutes
ses activités nucléaires sensibles en termes de prolifération".
2007
21 février : le délai accordé en décembre par l'ONU à Téhéran pour
suspendre ses activités nucléaires sensibles expire sans que l'Iran ne
manifeste d'ouverture.
24 mars : le Conseil de sécurité de l'ONU alourdit les sanctions infligées à
l'Iran dans sa précédente résolution (1737), pour son refus de suspendre
ses activités d'enrichissement et de retraitement de l'uranium. L'Iran
qualifie la résolution d'«illégale», et limite sa coopération avec l'AIEA.
23 mai : l'AIEA publie un nouveau rapport constatant que «L'Iran n'a pas
suspendu ses activités liées à l'enrichissement» et accroît ses activités à
l'usine de Natanz. Le pays aurait même accéléré le déploiement de ses
centrifugeuses, dont 1300 tourneraient actuellement à plein régime.
13 juillet : Téhéran accepte que des inspecteurs de l'AIEA se rendent
avant la fin juillet sur le site du réacteur à eau lourde d'Arak, qui était
fermé aux inspections depuis mars, à la suite des sanctions imposées par
l'ONU.
22 Août : un accord est conclu entre l'Iran et l'AIEA sur un calendrier de
plusieurs mois pour que Téhéran réponde aux questions en suspens sur
son programme nucléaire.
Fin août : un rapport de l'AIEA constate que l'Iran poursuit
l'enrichissement d'uranium à Natanz, en y faisant fonctionner près de 2
000 centrifugeuses.
16 septembre : Bernard Kouchner, Ministre français des Affaires
étrangères, affirme que le monde doit se "préparer au pire", c'est-à-dire à
la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran.
25 octobre : les Etats-Unis adoptent de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Elles visent les Gardiens de la révolution, l'unité d'élite Al Qods, et les trois
principales banques du pays.
7 novembre : le président iranien affirme que son pays a atteint le cap des
3000 centrifugeuses, étape qui permet théoriquement d'obtenir
suffisamment d'uranium enrichi nécessaire à la fabrication d'une bombe
atomique. Il avait fait, le 2 septembre, une déclaration identique, mise en
doute par l'AIEA.
15 novembre : un rapport de l'AIEA évoque des «progrès substantiels»
dans la coopération de Téhéran avec l'agence mais qualifie ces avancées
d'"insuffisantes".
3 décembre : publication d'un rapport des seize agences de
renseignement américaines qui considère avec "un haut degré de
confiance" que "l'Iran a arrêté son programme d'armement nucléaire à la
fin 2003".
2008
4 février : la télévision iranienne filme le lancement d'une fusée "de
recherche", à l'occasion de l'inauguration du premier centre spatial
iranien.
22 février : l'AIEA expose dans le détail des éléments pouvant indiquer
que le programme nucléaire iranien a "une possible dimension militaire".
3 mars : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution qui aggrave
légèrement le régime de sanctions économiques et commerciales imposé
à Téhéran depuis décembre 2006.
8 avril : Mahmoud Ahmadinejad annonce l'installation prochaine de 6 000
nouvelles centrifugeuses destinées à enrichir l'uranium à l'usine
d'enrichissement de Natanz.
26 mai : un nouveau rapport de l'AIEA stigmatise la république islamique
pour son manque de transparence.
14 juin : nouvelle offre de coopération élargie du groupe des 5+1 (les cinq
membres du Conseil de sécurité et l'Allemagne). En échange de la
suspension de l'enrichissement d'uranium, les grandes puissances
"reconnaissent le droit de l'Iran à développer la recherche, la production
et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".
9 juillet : tir d'essai d'un missile Shahab-3, d'une portée de 1500 km.
23 juin : nouvelles sanctions européennes contre Téhéran en raison de
son refus de renoncer à l'enrichissement d'uranium. Les mesures visent
notamment la première banque iranienne, la Banque Melli.
19 juillet : nouvelle rencontre infructueuse des 5+1 et du négociateur
iranien, malgré la participation inédite d'un diplomate américain.
28 septembre : une nouvelle résolution de l'ONU demande à l'Iran de
suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, mais n'ajoute pas
de nouvelles sanctions.
19 novembre : l'Iran continue à ignorer les injonctions du Conseil de
sécurité et bloque toujours l'enquête sur un éventuel volet militaire de son
programme nucléaire, déplore l'AIEA dans un nouveau rapport.
2009
19 février : l'Iran franchit une nouvelle étape en se dotant, selon le
dernier rapport d l'AIEA, d'une quantité suffisante d'uranium faiblement
enrichi pour fabriquer, s'il le souhaite, de la matière fissile pour une arme
nucléaire.
8 avril : les Etats-Unis annoncent leur intention de reprendre toute leur
place, et sur le long terme, dans le processus de négociations engagé par
les cinq membre permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
9 avril : le président iranien inaugure à Ispahan la première usine de
fabrication de combustible nucléaire. Le chef de l'Organisation iranienne
de l'énergie atomique déclare parrallèlement que l'Iran a installé 7000
centrifugeuses à Natanz.
28 août : un rapport de l'AIEA indique que Téhéran progresse dans son
programme nucléaire, avec désormais 8 308 centrifugeuses à Natanz.
9 septembre : Téhéran transmet un texte de "propositions" aux grandes
puissances.
14 septembre : l'Iran et le groupe des six annoncent la tenue d'une
rencontre sur le dossier nucléaire, le 1er octobre, après les propositions
formulées par Téhéran.
25 septembre : Barack Obama, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown accusent
l'Iran d'avoir dissimulé une usine secrète d'enrichissement de l'uranium
près de Qom.
1er octobre : les six grandes puissances chargées des discussions sur le
nucléaire iranien et Téhéran se retrouvent à Genève pour relancer, après
14 mois d'interruption, des entretiens destinés à tester la volonté
iranienne de lâcher du lest sur son programme nucléaire.
4 octobre : une analyse confidentielle de l'AIEA estime que l'Iran a acquis
"suffisamment de connaissances pour pouvoir élaborer et fabriquer" une
bombe atomique "fonctionnelle", selon le soir le New York Times.
18 octobre : ouverture d'une réunion au niveau des experts à Vienne pour
discuter des modalités de la mise en oeuvre de l'accord entre l'Iran, l'AIEA
et le groupe 5+1.
21 octobre : les Etats-Unis, la Russie et la France proposent à l'Iran un
accord sur l'enrichissement de l'uranium iranien à l'étranger.
26 octobre : l'Iran est prêt à livrer une partie de son uranium faiblement
enrichi dans le cadre d'un accord international, indique le chef de la
diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki.
7 novembre : l'Iran refuse d'envoyer son uranium enrichi à l'étranger,
affirme un responsable du Parlement.
18 novembre : Manouchehr Mottaki annonce le refus de l'Iran de
transférer à l'étranger son uranium faiblement enrichi.
27 novembre : résolution de l'AIEA condamnant l'Iran pour son
programme nucléaire et demandant la "suspension" de la construction du
site nucléaire de Fordo, près de Qom, dont la révélation en septembre
avait provoqué un tollé.
29 novembre : Téhéran annonce qu'il s'apprête à examiner la possibilité
de produire de l'uranium enrichi à 20% et à construire 10 nouvelles usines
d'enrichissement.
2 décembre : l'Iran confirme son intention de produire lui-même l'uranium
fortement enrichi dont il estime avoir besoin pour son programme
nucléaire.
10 décembre : les ambassadeurs occidentaux à l'ONU menacent l'Iran de
nouvelles sanctions au Conseil de sécurité si Téhéran continue de violer
ses obligations internationales concernant son programme nucléaire.
16 décembre : l'Iran procède à un nouveau test de son missile balistique
Sejil-2 capable de frapper Israël.
2010
3 janvier : menacé de nouvelles sanctions, Téhéran donne aux grandes
puissances un "ultimatum" d'un mois pour accepter un échange d'uranium
selon ses propres termes, faute de quoi il produira lui-même l'uranium
nécessaire pour son réacteur.
10 janvier : le commandant des forces américaines en Irak et en
Afghanistan, David Petraeus, déclare que Washington a mis au point des
plans militaires concernant les installations nucléaires iraniennes, dont des
"bombardements".
2 février : Mahmoud Ahmadinejad déclare à la télévision que l'Iran est
prêt à envoyer une partie de son uranium faiblement enrichi à l'étranger
pour obtenir le combustible hautement enrichi dont il a besoin pour son
réacteur de recherche de Téhéran.
18 février : nouveau rapport de l'AIEA pointant la possibilité de la mise au
point d'une ogive nucléaire par l'Iran. Téhéran accuse l'agence de se
soumettre aux pressions des pays occidentaux.
30 mars : Nicolas Sarkozy et Barack Obama affichent leur entente à
Washington sur la nécessité d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe
atomique.
15 avril : au lendemain du sommet sur la sécurité nucléaire organisé par
Barack Obama, l'administration américaine estime que l'approbation par le
Conseil de sécurité de l'ONU d'une nouvelle résolution imposant des
sanctions dures à l'Iran est "probable".
19 avril : Téhéran annonce avoir approuvé de nouveaux sites pour
l'installation d'usines d'enrichissement d'uranium.
17 mai : Téhéran, Ankara et Brasilia annoncent la signature d'un accord
sur le nucléaire. L'Iran s'engage à transférer en Turquie 1 200
kilogrammes d'uranium faiblement enrichi, en échange de combustible
destiné à son réacteur médical de Téhéran dans le délai maximum d'un
an.
18 mai : le Conseil de sécurité examine un nouveau projet de sanctions
pénalisant l'Iran pour son programme nucléaire, fruit d'un consensus entre
les grandes puissances.
9 juin : le Conseil de sécurité inflige des sanctions à l'Iran, pour la
quatrième fois depuis 2006. La résolution 1929, rédigée par les Etats-Unis
et co-parrainée par l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne est
ratiifée par 12 voix contre 2 et une abstention. Le Brésil et la Turquie vote
contre, le Liban s'astient.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/chronologie-de-lacrise-du-nucleaire-2003-2010_481591.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44706
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
M. Davutoğlu commente la décision contre l’Iran
La décision du Conseil de la sécurité de l’Onu a été empressée
Posted 10.06.2010 08:17:33 UTC
Updated 10.06.2010 08:17:33 UTC
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a estimé que
sanctionner n’était pas le meilleur moyen malgré les inquiétudes existant
se portant à l’Iran, qu’elles devraient être discutées autour de la table. M.
Davutoğlu a évalué la décision adoptée par le Conseil de sécurité des
Nations Unies sur une série de sanctions à l’encontre de l’Iran au cours
d’une émission télévisée.
Il a indiqué avoir discuté de long en large la question avec ses
interlocuteurs en marge de la réunion.
« Notre souhait était de ne pas se focaliser sur des scénarios négatifs de
ce genre » a dit M. Davutoğlu en estimant qu’il fallait ouvrir le bout des
négociations tous ensemble afin que les parties puissent sortir
réciproquement du milieu de tension.
Il a ajouté : « Maintenant, nous avons deux voies devant nous. Ou nous
allons voire la partie pleine du verre, c’est-a-dire le coté positif, et nous
avancer pas à pas pour la remplir. Ou bien, nous allons dire que le verre
est à moitié plein, et nous allons renverser ce qui reste.
Evidement, l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), ainsi que
le groupe de Vienne, auront des interrogations sur l’accord que nous
avons conclu avec Téhéran. Mais, si cela constitue la partie vide du verre
dans ce cas, il faut s’asseoir autour de la table pour en discuter. Des
sanctions en représailles ne sont pas justes ».
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=c969c961-588f-4a0c-9957-c88c9ab8e5fb
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44707
Sanctionner à nouveau l'Iran était une "erreur"
10/06/2010 10:42:32
estime Erdogan
ISTANBUL, 10 juin (Reuters) - Le nouveau train de sanctions que le
Conseil de sécurité de l'Onu a infligé à l'Iran est une "erreur", a estimé
jeudi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, ajoutant qu'Ankara
et Brasilia continueraient à chercher une solution diplomatique à la crise
nucléaire.
La Turquie et le Brésil, qui siègent à titre temporaire au Conseil de
sécurité, ont voté contre la résolution adoptée mercredi pour condamner
la poursuite du programme iranien d'enrichissement d'uranium.
Le chef du gouvernement turc et le président brésilien Luis inacio "Lula"
da Silva ont conclu le 17 mai avec les autorités iraniennes un accord qui,
selon eux, ouvrait la voie à des discussions.
L'accord de Téhéran, qui reprend en partie l'offre avancée en octobre par
l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), prévoit le transfert à
l'étranger de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi en échange de
combustible nucléaire.
En privant l'Iran de la majeure partie de son stock d'uranium, le projet de
l'AIEA aurait permis de dissiper les soupçons suscités par son propre
programme d'enrichissement.
Le texte approuvé à Téhéran n'a toutefois pas convaincu les Occidentaux.
Les Etats-Unis ont ainsi dénoncé une tentative de dernière minute de la
part de l'Iran pour écarter le spectre de nouvelles sanctions.
(Ayla Yackley, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
((Service Informations générales. Tél 01 49 49 53 34.
[email protected]. Reuters Messaging: [email protected]))
http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=11117203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44715
Sanctions contre l'Iran: le "non" turc pour éviter une
erreur historique
(Erdogan)
Dossier: Nucléaire iranien
16:07 10/06/2010
© REUTERS/ Umit Bektas
ANKARA, 10 juin - RIA Novosti
La Turquie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a
voté mercredi contre les nouvelles sanctions contre l'Iran pour ne pas
commettre une "erreur historique", a déclaré jeudi à Istanbul le premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Si nous n'avions pas dit +non+, nous nous serions trahis nous-mêmes et
aurions dû retirer notre signature (de l'accord sur l'échange d'uranium
avec Téhéran signé en mai 2010). Ce serait un acte indécent. Nous ne
pouvions pas commettre une telle erreur, l'histoire ne nous l'aurait pas
pardonné", a indiqué M.Erdogan lors du forum de coopération turco-arabe.
La Turquie et le Brésil ont voté mercredi contre la quatrième résolution du
Conseil de sécurité instaurant des sanctions contre l'Iran. Le Liban s'est
abstenu. Le document adopté par les 12 autres membres du Conseil de
sécurité de l'ONU élargit le champ des sanctions prévues par les trois
résolutions précédentes consacrées au nucléaire iranien (décembre 2006,
mars 2007 et mars 2008).
L'accord signé par l'Iran, la Turquie et le Brésil en mai 2010 prévoit
l'échange sur le territoire turc de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement
enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% fourni par les
grandes puissances, destiné au réacteur de recherche iranien de Téhéran.
L'Occident, Etats-Unis en tête, soupçonne l'Iran de chercher à se doter de
l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran,
à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité a déjà adopté plusieurs
résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur
l'enrichissement d'uranium.
http://fr.rian.ru/world/20100610/186874843.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44722
SOMMET DE LA CICA
Le troisième sommet de la CICA est dominé par
l’affaire de la flottille et le dossier nucléaire iranien
mercredi 9 juin 2010
La Conférence sur les mesures pour bâtir la confiance et l’action conjointe
en Asie ou CICA (Conference on Interaction and Confidence-Building
Measures in Asia) est l’une des nombreuses organisations ou programmes
internationaux apparus au cours des deux dernières décennies pour
essayer de structurer le nouvel ordre international après la fin de la guerre
froide.
Issue d’une initiative lancée par le Kazakhstan en 1992, elle a tenu une
conférence préparatoire en 1996, puis ses deux premiers sommets à
Almaty en 2002 et en 2006, avant d’organiser le troisième à Istanbul, du
7 au 9 juin derniers.
Elle rassemble à l’heure actuelle 22 membres (Afghanistan, Azerbaïdjan,
Chine, Égypte, Iran, Jordanie, Kazakhstan Kirghizistan, Mongolie,
Pakistan, l’Autorité Palestinienne, Corée du Sud, Israël, Russie,
Tadjikistan, Thaïlande, Turquie, Émirats, Irak, Vietnam, Ouzbékistan), 6
Etats (Indonésie, Japon, Malaisie, Qatar, Ukraine, États-Unis) et 3
organisations internationales (ONU, OSCE et Ligue Arabe) ont le statut de
membres observateurs. À l’occasion du troisième sommet d’Istanbul, la
Turquie a pris la présidence tournante de cette organisation, pour une
période de 2 ans.
L’idée, qui est à la base de la création de cette instance, est bien sûr de
faire dialoguer tous les membres d’une même aire géographique pour
générer des contacts fructueux et créer les conditions de la sécurité en
Asie. De fait, l’un des mérites de cette initiative est de réunir des Etats qui
sont parfois en désaccord réel, comme la Russie ou l’Iran, voire en conflit
ouvert, comme Israël et l’Autorité Palestinienne.
La contre partie de cet universalisme téméraire est évidemment le
caractère limitée des décisions qui peuvent être prises dans une telle
enceinte où les membres en désaccord se supportent plus qu’ils se
rencontrent ou coopèrent. Lors du troisième sommet d’Istanbul,
l’ambassadeur d’Israël en Turquie, qui représentait l’Etat hébreu, est sorti
pendant l’allocution de Mahmoud Ahmadinejad et s’est vu attribué une
place marginale dans la photo finale de la conférence.
En ce sens, la CICA est très révélatrice de la vie internationale
contemporaine où l’on se parle et se rencontre beaucoup, sans que cela
ait toujours une influence et des effets véritables sur le cours des conflits
ou des désaccords qui font rage.
Eu égard au contexte dans lequel il a eu lieu, le 3e sommet de la CICA,
qui s’est tenu à Istanbul, les 7 au 9 juin, a plus encore que les précédents
illustré cette logique paradoxale. Le problème du blocus de Gaza et le
dossier nucléaire iranien ont largement dominé les débats. Dans ces
conditions, comment parvenir à une déclaration finale unanime préservant
à la fois les points de vue de la Turquie, d’Israël, de l’Autorité
Palestinienne, de l’Iran ou de la Russie.
Jusqu’à présent, la CICA a toujours souhaité préserver son universalisme
apparent fondateur, en votant ses déclarations finales à l’unanimité. Une
semaine après l’affaire de la flottille qui a opposé la Turquie et l’Etat
hébreu, et quelques jours avant le vote de nouvelles sanctions contre
Téhéran (entre autres par la Russie), il faut bien convenir que l’exercice
était particulièrement difficile à satisfaire.
Pourtant, la CICA est finalement parvenue à sauver les apparences dans
les deux cas. En premier lieu, le président Gül a rappelé dans son
allocution de clôture que «tous les membres du sommet sauf un, avaient
condamné le raid contre la flottille humanitaire», tandis que la déclaration
finale de la conférence a pudiquement évité de mentionner l’incident. Un
aménagement similaire a été trouvé sur la question nucléaire. Tous les
Etats membres (sauf un) ont demandé à Israël de se soumettre au
contrôle de ses installations nucléaires par l’AIEA, la déclaration finale se
contentant de rappeler l’impératif du désarmement nucléaire et les
bienfaits du nucléaire civil.
Toutefois, malgré son attentisme, le 3e sommet de la CICA est apparu
comme un tour de chauffe des débats qui vont avoir lieu au cours de la
semaine sur le dossier nucléaire iranien, puisque Mahmoud Ahmedinejad a
prévenu que si des sanctions étaient adoptées, elles auraient pour effet de
mettre un terme aux tentatives de médiation diplomatique en cours,
tandis que Vladimir Poutine rappelait que son soutien à ces sanctions sans
pour autant remettre en cause le droit des Iraniens à accéder au nucléaire
civile et que Recep Tayyip Erdoğan incitait toutes les parties à suivre la
voie ouverte par son pays et le Brésil avec l’accord tripartite du 17 mai.
Au fond lors de son 3e sommet, la CICA a été confirmé dans son statut
d’enceinte de rencontre et de discussions sur des dossiers chauds. Mais
dès aujourd’hui c’est ailleurs que les décisions importantes se prendront…
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44673
PAKISTAN
Gilani : le nucléaire est entre de bonnes mains au
Pakistan
Energie nucléaire
08/06 19:57 CET
Le Pakistan est crucial pour l’effort de guerre de l’OTAN en Afghanistan. En
terme de ravitaillement comme de démantèlement des bases arrières des
talibans.
A l’occasion du deuxième sommet Pakistan-Union européenne, notre
correspondant à Bruxelles, Sergio Cantone, a rencontré le premier
ministre pakistanais Yousouf Raza Gilani. Ensemble, ils ont évoqué le
terrorisme, mais aussi le nucléaire iranien, ou encore le Proche-Orient.
Sergio Cantone
Monsieur le premier ministre, trouvez-vous la situation inquiétante au
Proche-Orient, tout spécialement après ce qui est arrivé à la flottille
humanitaire à destination de Gaza ?
Yousouf Raza Gilani
Après cet incident, il y a beaucoup de colère et des voix se sont élevées
pour condamner les violations des droits de l’Homme à Gaza. Aussi, les
alliés traditionnels des israéliens doivent prendre leurs distances avec eux.
Sergio Cantone
Et que pensez-vous du rôle de la Turquie ? La Turquie était très proche
d’Israël, mais la Turquie est aussi par tradition un modèle pour de
nombreuses élites pakistanaises pour ce qui est de la relation entre la
religion du pays et un système séculier…
Yousouf Raza Gilani
La Turquie et le Pakistan entretiennent des relations excellentes et la
Turquie est le pays qui a jouer le rôle de pont entre le Pakistan,
l’Afghanistan et la Turquie, dans le cadre d’une coopération trilatérale,
entre ces trois pays. La Turquie a toujours joué un rôle extrêmement
important en Asie comme en Europe. Et maintenant, après cet incident, je
pense que la Turquie doit penser à deux fois à sa relation avec Israël.
Sergio Cantone
De nombreux talibans menacent, entre autres, Lahore, qui est une des
villes les plus importantes du Pakistan. Etes-vous inquiet pour la stabilité
de votre propre pays ?
Yousouf Raza Gilani
En fait, le Pakistan a la détermination et la volonté de combattre
l’extrêmisme et le terrorisme pour son propre compte, pas pour
l’Afghanistan, ce n’est pas une guerre par procuration, parce que les
terroristes ne sont pas une bonne chose pour notre pays. Par conséquent,
quand nous nous attaquons aux militants islamistes et à leurs places
fortes, ils se retrouvent en cavale et veulent s’introduire dans les grandes
villes pour y semer la panique.
Sergio Cantone
Un redéploiement de l’OTAN d’Afghaistan serait-il une bonne ou une
mauvaise nouvelle pour le Pakistan ?
Yousouf Raza Gilani
J’ai déjà répondu à cette question. Tout retrait de troupes à l’heure
actuelle sans stratégie spécifique serait fatal au monde entier, comme cela
a été le cas du temps de l’invasion par l’Union soviétique, une fois la
guerre finie, quand les Américains sont partis sans stratégie spécifique : le
vide a été rempli par les militants islamistes.
Sergio Cantone
Le Pakistan détient l’arme nucléaire. Que pensez-vous d’un Iran doté lui
aussi de la bombe atomique ?
Yousouf Raza Gilani
En tant qu’Etat nucléaire, nous sommes très responsables et nous avons
procédé à de nombreuses expériences au cours des 35 dernières années.
Notre puissance nucléaire est entre des mains sûres, même le président
Obama l’a reconnu. Mais en ce qui concerne l’Iran, je pense que le pays
montre plus de responsabilité et observera les lois de l’AIEA et les lois
internationales.
Nous voulons faire prévaloir la responsabilité de l’Iran. Les Iraniens
devraient respecter les lois internationales et très récemment, il y a eu un
accord trilatéral entre l’Iran, le Brésil et la Turquie, par conséquent, je
pense qu’à l’avenir, une formule négociable devrait pouvoir fonctionner.
Copyright © 2010 euronews
Tags: Pakistan
http://fr.euronews.net/2010/06/08/gilani-le-nucleaire-est-entre-debonnes-mains-au-pakistan/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44694
SOUDAN/OUGANDA
Kampala recule devant Omar el-Béchir
08/06/2010 à 17h:35 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir
que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet
de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence
ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
Une « clarification ». C’est le terme pudique que la diplomatie ougandaise
a employé pour tenter de masquer sa reculade quant à l’invitation du
président soudanais Omar el-Béchir au sommet de l’Union africaine (UA),
prévu pour la fin juillet.
Le président soudanais est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale
internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre
l’humanité » au Darfour, mais il est soutenu par l’UA, dont la plupart des
membres ont décidé de ne pas coopérer avec la justice internationale sur
ce dossier.
Signataire du traité de Rome instituant la CPI et hôte de sa première
conférence de révision jusqu’au 11 juin, l’Ouganda s’était d’abord rangé
du côté du tribunal international, après une rencontre avec son président,
M. Sang-Hung Song. Kampala avait alors signalé que le président Yoweri
Museveni avait informé Omar el-Béchir qu’il ne serait pas invité.
Procédé peu diplomatique
Cette annonce avait été saluée par les organisations de défense des droits
de l’homme, mais avait surtout provoqué l’ire de Khartoum. La diplomatie
soudanaise avait exigé une rétractation et des « excuses publiques » de la
part des autorités ougandaises, accusées d'avoir « outrepassé » leurs
pouvoirs par ce refus.
Mardi, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait publier un
communiqué apportant la « clarification », selon laquelle « le président
Béchir a bien été invité au sommet de l'UA ». Interrogé par l’AFP, le porteparole du président Museveni, Tamale Mirundi, a dû se dédire indiquant
que « le communiqué des Affaires étrangères prend la préséance sur le
mien ».
Cette année, il semble que la méthode peu diplomatique employée par
Kampala pour écarter Béchir ait été trop maladroite pour faire effet. En
2009, l'Ouganda avait invité le président soudanais à l'occasion de deux
réunions internationales, mais en lui recommandant de ne pas répondre à
ces invitations en raison du mandat d'arrêt lancé contre lui. Il avait alors
plié et n'était venu à aucune des réunions.
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100608173442/kampal
a-recule-devant-omar-el-bechir.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44659
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
Rwanda: Pressions pour la libération de l'avocat
américain
Arusha, Tanzanie - Vingt-cinq avocats exerçant au Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR) ont demandé à l'ONU de faire
pression sur les autorités rwandaises pour obtenir "la libération
immédiate" de leur confrère américain poursuivi au Rwanda pour
"négation du génocide des Tutsis de 1994".
Me Peter Erlinder a été arrêté le 28 mai à Kigali où il était arrivé pour
assurer la défense de l'opposante Victoire Ingabire, elle-même poursuivie
pour négation du génocide des Tutsi.
Sa demande de remise en liberté a été rejetée lundi par un tribunal
rwandais qui a prolongé de trente jours sa détention préventive.
"Nous prions instamment le président et le greffier du TPIR, le Secrétaire
général de l'ONU, le président de l'assemblée générale des Nations unies
et Mme le Haut Commissaire aux Droits de l'Homme d'user de leurs
pouvoirs pour obtenir des autorités rwandaises qu'elles ordonnent la
libération immédiate de Peter Erlinder", peut-on lire sur la pétition publiée
par les avocats et dont la PANA a reçu une copie.
Outre sa libération, ils exigent "la levée de toute restriction à sa liberté
d'aller et venir et l'abandon de l'ensemble des poursuites exercées contre
lui".
Selon ses confrères, "l'arrestation de Peter Erlinder est directement et
indissociablement liée à l'exercice de ses missions et de ses mandats
devant le TPIR et à son implication dans une défense active et
intransigeante au service de la manifestation de la vérité".
Pour le Procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, les poursuites
engagées contre Me Erlinder ne sont pas liées à ses prestations devant le
TPIR.
Le TPIR compte une soixantaine d'avocats de la défense venant de tous
les systèmes juridiques.
Arusha - Pana 09/06/2010
http://www.afriquejet.com/afrique-centrale/rwanda/rwanda:pressions-pour-la-liberation-de-l%27avocat-americain2010060950698.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44666
La France demande des informations au Rwanda
pour extrader un médecin génocidaire
France / Rwanda / Justice Article publié le : mercredi 09 juin 2010 - Dernière modification le :
mercredi 09 juin 2010
Par RFI
Eugène Rwamucyo, un médecin rwandais actuellement en prison en
France, est soupçonné d'être impliqué dans le génocide de 1994 et la
justice rwandaise veut le juger. La chambre d'instruction de la cour
d'appel de Versailles, en région parisienne, s'est réunie ce mercredi 9 juin
pour évoquer le dossier. Mais au final, il n'y a aucune décision. Les juges
demandent un supplément d'information avant de se prononcer sur une
éventuelle extradition.
La justice française attend un certain nombre d’éléments pour s’assurer
qu’Eugène Rwamucyo bénéficiera d’un procès équitable et de conditions
de détention acceptables s’il rentre au Rwanda.
D’abord, elle demande à Kigali de lui communiquer avant le 20 août un
certain nombre de textes de loi pour savoir, entre autres, comment y sont
punis les crimes du génocide de 1994. Ensuite, elle veut des précisions sur
les peines de prison et sur l’application de la réclusion à perpétuité.
Les juges français s’inquiètent donc du respect des droits au Rwanda. Ils
s’interrogent notamment sur l’arrestation de Peter Erlinder. Une
arrestation qui suscite beaucoup d’interrogations. D’autant que l’avocat
américain est le défenseur de l’opposante Victoire Ingabire et que
l’élection présidentielle rwandaise aura lieu dans deux mois.
La justice française décidera d’extrader ou pas Eugène Rwamucyo le 8
septembre. D’ici là, le médecin rwandais reste en détention.
tags: France - Justice - Rwanda
http://www.rfi.fr/afrique/20100609-france-demandeinformations-rwanda-extrader-medecin-genocidaire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44677
Génocide: un Rwandais recherché par Interpol,
arrêté en Norvège
(AFP) – Il y a 3 heures
OSLO — La police norvégienne a arrêté un Rwandais recherché par
Interpol pour sa participation présumée au génocide en 1994, a-t-on
appris jeudi auprès de la police et de l'avocat du suspect.
Le Rwandais a été arrêté mardi à son arrivée à l'aéroport d'Oslo en raison
de doutes sur son identité, selon une responsable de la police du district
de Romerike, Anne Siv Aavitsland. "Nous l'avons arrêté parce que nous ne
savons pas tout à fait qui il est", a-t-elle déclaré à l'AFP.
L'avocat du suspect, Lars Moerk, a indiqué de son côté qu'il s'agissait de
Charles Bandora, recherché par Interpol pour génocide et complicité de
génocide, crimes contre l'humanité et crime organisé notamment.
"Mon client ne comprend pas du tout ces accusations", a-t-il dit à l'AFP.
"Dans les documents (de la police, ndlr) que j'ai vus, rien ne vient
accréditer de telles accusations", a-t-il ajouté.
Né en 1953, Charles Bandora est arrivé à Oslo dans un vol en provenance
de Belgique, les autorités belges l'ayant expulsé vers la Norvège au motif
qu'il disposait d'un visa d'entrée dans l'espace Schengen délivré par le
pays scandinave, a précisé l'avocat.
D'avril à juin 1994, les massacres au Rwanda ont fait plus de 800.000
morts selon l'ONU, essentiellement au sein de la minorité tutsi.
Copyright © 2010 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iTOj7A1j9e_E26ql
pS8df_WHkRug
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44717
BELGIQUE
À Bruxelles, la Fondation Boghossian investit la
mythique villa Empain
Liban
Par May MAKAREM | 10/06/2010
À l'heure où l'on s'échine au Liban à détruire, par voracité ou indifférence,
l'héritage architectural et culturel, l'un des joyaux Art déco du patrimoine
bruxellois a été racheté et restauré par les frères Jean et Albert
Boghossian qui y ont installé le siège de leur fondation et un centre d'art
pour promouvoir le dialogue entre l'Orient et l'Occident. Une magnifique
initiative digne d'être saluée.
Temple de l'Art déco inscrit sur la liste de sauvegarde des monuments et
sites historiques de Bruxelles, la villa du baron Louis Empain abrite
désormais le siège de la Fondation Boghossian et un « Centre d'art et de
dialogue entre l'Orient et l'Occident ». Achetée en 2006 par Jean et Albert
Boghossian, libanais d'origine arménienne, cette demeure luxueuse
conçue en 1931 par l'architecte suisse Michel Polak vient de rouvrir ses
portes après quatre années de travaux de rénovation menés par des
spécialistes hors pair, en collaboration avec la Commission royale des
monuments et sites. L'édifice « tagué », « vandalisé », avait en effet subi
de nombreuses transformations en 60 ans.
Aménagé en un musée des Arts décoratifs, réquisitionné durant la
Seconde Guerre mondiale par les Allemands, occupé par l'ambassade
d'URSS, vendu en 1973 au magnat du tabac, Tcherkezian, et loué,
jusqu'en 1995 , à RTL-TVi belge qui l'a utilisé pour des prises de vue
cinématographiques, la demeure est cédée en 2006 à la Fondation
Boghossian. Celle-ci n'a pas lésiné sur les frais pour lui rendre tout son
lustre et son faste d'antan.
Posée à l'orée du Bois de la Cambre, la villa déploie sur 3 500 m2 une
profusion de détails et une diversité de matériaux exceptionnels, les
mêmes qui, à l'époque, firent son prestige et suscitèrent l'émerveillement.
Derrière les quatre façades en granit poli se dresse un intérieur foisonnant
de richesse, où la variété des marbres crée des effets de polychromie
remarquables et dispute aux bois précieux (tels le palissandre, l'acajou de
Cuba massif ou encore le noyer de Birmanie posé en aile de papillon) la
palme du raffinement ; le bronze, notamment celui de la très belle clôture
séparant le grand hall de la réception, est travaillé avec le plus grand soin,
de même que l'incroyable verrière gravée du rez-de-chaussée (un
système pour contrôler l'éclairage intérieur)...
Tout a été réalisé à l'identique et selon les techniques de l'époque, de
sorte que même la piscine et sa pergola ont été reconstituées ! Cette
renaissance a été possible grâce à un énorme travail de recherche, dont
une étude de 600 pages sur la villa réalisée par l'historien Carlo Chapelle.
La mission des architectes incluait également la modernisation de ce lieu,
de façon à ce qu'il soit adapté à sa nouvelle fonction de musée et de
Centre d'art et de dialogue entre l'Orient et l'Occident. Ce centre accueille
actuellement une exposition intitulée « Itinéraires de l'élégance entre
l'Orient et l'Occident ».
Évoquant les modes d'expression et les multiples échanges entre les
différentes cultures, l'événement, organisé par la commissaire Diane
Hennebert, permet de découvrir des pièces rares et anciennes provenant
des collections publiques et privées, belges et internationales : soies,
broderies de l'Inde et bijoux (dont le somptueux collier du maharadja de
Patiala, composé de près de 3 000 diamants, créé en 1928 par la maison
Cartier) ; tapis d'Orient ; art du hammam à travers les époques ;
miniatures, calligraphies et céramiques islamiques ; estampes et
céramiques japonaises ; peintures, sculptures, bijoux et design de la
période Art nouveau et Art déco.
L'exposition propose également les créations de nombreux artistes et
stylistes, dont la grande sculpture de verre soufflé de Murano, de près de
quatre mètres de Jean-Michel Othoniel ; les colliers fous de Daniel Von
Weinberger ; les sculptures de la Coréenne Lee Bul ; des œuvres d'Anish
Kapoor, de Masao Yamamoto, d'Issey Miyake et « la mariée » de Rabih
Keyrouz, pour n'en citer que quelques-uns.
Ne reste aux Libanais férus d'art qu'à s'y rendre pour constater de visu la
merveille culturelle qu'ont réalisée les frères Boghossian.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/660457/A_Bruxelles,
_la_Fondation_Boghossian__investit_la_mythique_villa_Empain.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44693
CULTURE
Deux soirées exceptionnelles ont clos le festival de
folklore
Publié le mercredi 09 juin 2010 à 11H00
ON se doutait bien que les colombiens avec leur tempérament de feu
entraînerait la salle dans leur tourbillon. Les danseurs du Ballet Tierra
Colombiana ont eu vite fait de mettre le public dans l'ambiance. Chaude
ambiance, relevée encore par la magnificence des costumes, somptueux
et chatoyants. C'était superbe, tonifiant, coloré, enfin une soirée comme
on les aime, pleine de rythmes et de joie de vivre.
Et c'était sans compter sur les bouillants irlandais de la troupe Ragus Irish
Legends Show qui nous ont offert pour la soirée de clôture, un spectacle
de claquettes tout à fait étonnant. Passant de rythmes enlevés, à de très
douces ballades irlandaises. Ces artistes passionnés ont su captiver et
faire participer leur public, en communion parfaite durant toute la soirée.
Un public qui ne s'y était pas trompé, venu en nombre (voire en
surnombre, puisque la commission des fêtes a dû, à regret, refuser du
monde). Environ 1.000 personnes ont assisté à cette soirée d'exception,
déjà prise d'assaut dès l'ouverture des inscriptions en mairie.
Après l'Argentine, le Kamchatka et le talentueux ensemble Mengo, puis
l'Arménie, ces deux derniers spectacles ont complété superbement un
festival qui fut, il faut le dire, de haute qualité et très diversifié.
Comme toujours, un tirage au sort des programmes a permis aux heureux
gagnants de remporter pour certains un bijou, pour d'autres des places
pour le festival 2011.
Après autant d'années (c'était la 14e édition), l'enchantement est toujours
là.
Notons d'ores et déjà que le 16 octobre prochain, la salle polyvalente
accueillera l'ensemble violoncelle de Champagne-Ardenne.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/deuxsoirees-exceptionnelles-ont-clos-le-festival-de-folklore
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44660
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Erdogan Deserves Medal
As Fake Friend of Palestinians
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Sassounian's column of June 10, 2010
In the past week the world witnessed an amazing performance by a
government leader that even the most accomplished Hollywood actor
could not match!
Turkey’s Prime Minister deserves an Oscar for presenting himself as a
great humanitarian and protector of Palestinians. The people of Gaza are
certainly oppressed and deprived, but Erdogan is not their knight in
shining armor! One cannot champion human rights with unclean hands!
This is the height of hypocrisy!
-- How could Turkey blockade Armenia for 17 years and credibly call on
Israel to lift its blockade of Gaza?
-- How could Erdogan condemn Israeli attacks on Palestinians, when
Turkish jets regularly bomb Northern Iraq (Kurdistan), killing and maiming
innocent men, women and children?
-- How could the Prime Minister of Turkey condemn Israel’s mistreatment
of Palestinians, when his own country deprives Alevis, Armenians,
Assyrians, Greeks, Jews and Kurds of their most basic rights?
-- How could Turkey oppose the occupation of Palestine and Karabagh
(Artsakh), while occupying Northern Cyprus and Western Armenia?
-- How could Turkish leaders accuse Israel and China of committing
"genocide," when they deny the reality of Turkey’s own genocide of 1.5
million Armenians?
-- How could Turkey claim to be champion of the Palestinian cause and
leader of the Islamic world, while being Israel’s closest military ally in the
Middle East for over a half century, and allowing Israeli jets to carry out
practice bombing runs in Turkish airspace against Arab countries and Iran?
-- How could Syria, Iraq and Iran trust Turkey, when it jeopardizes their
national security by permitting Israeli listening posts along the border to
collect intelligence on their countries.
-- How could Erdogan be a guardian of human rights while journalists,
attorneys, clergymen and human rights activists are persecuted and even
assassinated in his own country?
-- How could Turkish leaders claim that Israel is a "terrorist state," while
continuing to maintain a military alliance and multi-billion dollar trade with
the Jewish state? Turkey pretended to side with Arab states, all the while
conspiring with Israel to damage their national security!
Israel and the United States share responsibility for Turkey’s hypocritical
behavior -- they joined in supporting, defending and covering up
numerous Turkish violations of human rights, denial of the Armenian
Genocide, and suppression and ethnic cleansing of the Kurdish minority. In
the past 60 years, the United States and other NATO members gave
billions of dollars in foreign aid and military assistance to Turkey, vainly
expecting to win its loyalty. This was a massive waste of U.S. resources,
as Turkey did not even allow American troops to go across its border at
the start of the Iraq war!
Turkey cleverly exploited Israel’s ill-advised attack on the Gaza aid flotilla,
and sought to fill the vacuum created by the irresponsible inaction of Arab
states. Erdogan is just as guilty as Israel’s leaders for causing the killing
and wounding of the aid activists. He tacitly encouraged them to set sail
to Gaza, knowing full well that there would be a bloody confrontation
which would boost his own standing at home and abroad. Turkey’s junior
brother, Azerbaijan, also gets a medal for hypocrisy as it issued a timid
condemnation of Israel, so it could continue to buy arms and sell oil to
that country. So much for Turkish-Azeri solidarity!
Of course, over the years, the Israeli government has acted just as
hypocritically as Turkey’s leaders. While countering any and all
manifestations of Holocaust revisionism, Israeli officials have shown no
reluctance in supporting Turkey’s denials of the Armenian Genocide. But
now that Erdogan has raised his voice against Israel to a fever pitch,
Israelis have jumped at the opportunity of using the possibility of
recognizing the Armenian Genocide as a weapon against Turkey.
Armenians must reject such dishonesty. The Israeli government was not
sincere when it denied the Armenian Genocide, and it is not sincere now in
supporting its recognition! It is shameful to play cheap political games
with an issue as horrendous and devastating as genocide. Israel and
others should recognize the Armenian Genocide for only one reason: It is
the absolute truth!
So far, Turkey has been all talk and no action on the Palestinian issue.
Erdogan has not gone beyond giving fiery speeches against Israel. If he is
honest about defending the Palestinians, he might consider:
1. Canceling all military contacts and contracts with Israel;
2. Abrogating all public and secret military and strategic agreements with
Israel, including intelligence-sharing; and
3. Closing down the Turkish Embassy in Tel Aviv and Israel’s Embassy in
Ankara.
In the aftermath of last week’s bloody confrontation, a major domestic
controversy erupted in Turkey, when Erdogan accused Israel of breaking
one of the Ten Commandments. After saying "You Shall not Kill" in
Turkish, he repeated it in English and Hebrew, to make sure that Jews
“could understand” his words! In response, Kemal Kılıcdaroglu, leader of
CHP opposition Party, told the Turkish public that Erdogan himself had
broken two other Commandments: “You Shall not Steal” and “You Shall
not Lie!”
Excavation to unearth Armenian massacre victims
Atatürk University is combining efforts with the Erzurum Museum
Directorate to unearth the mass graves of Turks in Erzurum massacred by
Armenian criminal groups during the March riots of 1918.
During the excavation Atatürk University and the Erzurum Museum
Directorate will attempt to uncover the truth surrounding Armenian
atrocities of World War I. The excavation is scheduled to begin on June 15,
the Anatolia news agency reported on Wednesday.
Preliminary excavations reveal that most of the people lying in the mass
graves are Muslim Turks. According to scientists, more than 70 people
were killed by Armenian criminal groups in the spot where excavation will
take place.
Armenians have long claimed that more than 1.5 million Armenians were
sent to their death at the hands of Turks during the last years of the
Ottoman Empire. Turkey vehemently rejects this idea, claiming that
killings took place on both sides. Speaking with Anatolia, Atatürk
University Turkish-Armenian Relations Research Center head Erol
Kürkçüoğlu said there were two massacres in the city in 1918, one
including women and children and the other only of men. He said this is
the first time that scientific research is being conducted in the area and
that they will announce to the world that the real victims of the massacre
are Turkish Muslims, the real owners of the region.
Kürkçüoğlu said they were made aware of the massacre due to the
memoirs of then-Russian Gen. Yarbay Tverdohlebof, who served in
Erzurum during World War I, in which he said he had been informed by his
soldiers that Armenians killed all the residents of the Tepeköy district.
10 June 2010, Thursday
TODAY’S ZAMAN İSTANBUL
http://www.todayszaman.com/tz-web/news-212663-100-excavation-tounearth-armenian-massacre-victims.html
World's Oldest Leather Shoe Found In Armenian Cave
By REUTERS
Published: June 9, 2010
LONDON (Reuters Life!) - The world's oldest leather shoe, 1,000 years
older than the Great Pyramid of Giza in Egypt and 400 years older than
Stonehenge in Britain, has been found perfectly preserved in a cave in
Armenia.
The 5,500-year-old shoe was discovered by a team of international
archaeologists, who reported details of their finding Wednesday. It is
made of a single piece of cow-hide leather, had laces, and was shaped to
fit the wearer's foot.
It is 24.5 cm long, 7.6 cm to 10 cm wide, and dates back to around 3,500
BC, an era known as the Chalcolithic period.
"It is not known whether the shoe belonged to a man or woman," said
Ron Pinhasi of University College Cork in Ireland, who led the research
team. He said while it was small, matching a modern-day European size
37 or U.S. size 7, the shoe "could well have fitted a man from that era."
The cave where the discovery was made is in the Vayotz Dzor province of
Armenia, on the Armenian-Iranian-Turkish borders.
Pinhasi said the stable, cool and dry conditions in the cave meant the
various objects found there were very well preserved.
Other finds included large ceramic containers, many of which held wheat,
barley, apricots and other edible plants.
The team said preservation was also helped by the fact that the floor of
the cave was covered by a thick layer of sheep dung which acted as a
solid seal over the objects, keeping them safe for several millennia.
The shoe was found in 2008 by Armenian PhD student Diana Zardaryan of
the country's Institute of Archaeology, in a pit that also included a broken
pot and sheep's horns.
"I was amazed to find that even the shoe-laces were preserved," she said
in the report of the find, which was published in the Public Library of
Science journal PLoS One.
Scientists in radiocarbon laboratories in California and in Oxford, England,
have been working since 2008 to try to put an accurate date on the shoe.
The oldest known footwear in the world are sandals thought to be around
2,500 years older than the Armenian leather shoe. They were found in a
cave in Missouri in the United States.
(Reporting by Kate Kelland, editing by Janet Lawrence)
http://www.nytimes.com/reuters/2010/06/09/test/life-us-archeologyshoe.html?_r=2&hp
Bishop Padovese canceled Cyprus trip to avoid
assassination of Pope
Rome, Italy, Jun 8, 2010 / 06:48 pm (CNA/EWTN News).- An Italian
Vatican expert is saying that Bishop Luigi Padovese, Apostolic Vicar of
Anatolia and President of the Turkish Bishops’ Conference, canceled his
trip to Cyprus because he feared that his driver –who later confessed to
killing the bishop- might attempt an attack on Pope Benedict XVI during
his stay on the island.
Analyst Fr. Fillippo di Giacomo, who writes for publications such as L’Unitá
and La Stampa, revealed that “hours before Padovese was killed, the
Turkish Government called him to say that his driver, who they themselves
had put in his service four years before, had gotten out of hand. That is to
say, he had embraced the fundamentalist cause.”
Speaking to the Spanish daily El Pais, Fr. di Giacomo added that “knowing
this, Padovese canceled the tickets he had reserved to Cyprus for himself
and Altun (his driver). He preferred to stay home rather than to make the
trip because he feared that his driver would take advantage of his
proximity to the Pope and make an attempt on his life.”
According to El Pais, “the death of the Capuchin Franciscan bishop, known
as an intellectual open to Islam, and who adored Turkey, occurred at a
dramatic moment in the Middle East, right after Israel killed nine people
(eight Turks and an American) in their assault on the humanitarian flotilla
in international waters that attempted to pass through the Israeli blockade
of Gaza.”
Another less-covered topic, which is nevertheless of concern to the
Vatican, was the expulsion of 28 Christians from Morocco, El Pais added.
The Spanish daily argued that the Moroccan government took advantage
of the international chaos to deport the missionaries who worked with the
poor because they “perturbed the mentality of the good Muslim.”
In his interview with the Spanish daily, Fr. di Giacomo asserted that the
expulsion was a consequence of the “fatwa promulgated by 7,300
Moroccan Muslim doctors who recently declared that Christian charity
ought to be considered religious terrorism.”
During the celebration of Bishop Padovese’s funeral Mass, the Turkish TV
station NTV announced that the 26 year-old driver, Murat Altun, had
confessed to killing the bishop. He died after being stabbed 25 times,
eight of them in his heart, and was almost completely decapitated by
Altun, who said he murdered Bishop Padovese because he had received a
“divine inspiration.”
NTV added that Altun shouted “Allahu Akbar” a number of times after the
murder, despite having presented himself as a Catholic.
http://www.catholicnewsagency.com/news/bishop-padovese-canceledcyprus-trip-to-avoid-assassination-of-pope/
Can there be reconciliation without recognition?
Published on : 9 June 2010 - 2:48pm | By Robin van Wechem (RNW)
lmost a hundred years after the mass killing of over a million
Armenians by the Ottoman Empire, the subject is still an open
wound for both Armenians and Turks.
While most scholars agree that what happened in 1915 constitutes a
genocide, Turkey refuses to accept the term, in part, says sociologist
Samantha Power, because they "don't want to be put in the same
company as Hitler." For Armenians, though, acknowledgment is a
necessary first step towards coming to terms with the past.
The fourth instalment of "The Circle of Genocide" film and debate series
was about reconciliation and coming to terms in the aftermath of mass
violence. The controversial case of the Armenian genocide served as the
starting point for the evening's discussion, organised by Radio Netherlands
Worldwide and the Centre for Holocaust and Genocide Studies.
The evening began with a screening of the 2006 PBS documentary "The
Armenian Genocide" - which laid out the events of 1915 and strongly
criticised Turkey for failing to recognize the events as a genocide.
And we'd like to know what you think. Is it ever possible for victims and
perpetrators to reconcile after a genocide or mass killing? If so, what
conditions need to be met before a society can start to heal its wounds?
http://www.rnw.nl/international-justice/article/can-there-bereconciliation-without-recognition
Evgeni Kirilov: “My Conscious is Clear and I Find
These Accusations Completely Irrelevant”
2010/06/10 | 10:42 ]
On May 20 the European Parliament adopted Resolution 2216 on the need
for an EU strategy for the South Caucasus. The rapporteur on the
Resolution, Member of European Parliament Evgeni Kirilov answers to
the questions of “Hetq.”
On May 21, when asked to comment on the resolution on the South
Caucasus adopted by the European Parliament, Armenian Foreign Minister
Edward Nalbandian stated, “The points on the Karabakh issue do not go in
line with the Madrid Principles, the L’Aquila Statement or the Moscow
Declaration the document refers to… Some of the [resolution] provisions
also contradict the EU’s position, which has been repeatedly articulated.”
On May 21 RA National Assembly President Hovik Abrahamian sent a
letter to the President of the European Parliament Jerzy Buzek, which says
in particular, “In the six paragraphs of the Resolution related to the
Nagorno Karabakh conflict, four paragraphs (namely 6, 7, 8 and 10)
contain wording that run contrary to the negotiation process on peaceful
settlement of the conflict, to the position of OSCE and EU concerning
Nagorno Karabakh, that found their explicit reflection in statements made
in Athens in December 2009, as well as in all the Resolutions adopted by
the European Parliament itself since 1998. They are not in line with the
Madrid Principles, Moscow and L’Aquila Declarations to which reference is
made in the Resolution.” How would you comment on these statements?
First of all I would like to assure the Armenian public that the main
objective of the most recent European Parliament’s resolution on South
Caucasus is to suggest ways of enhancing the relations between EU and
the three countries and to strengthen peace and democracy in the region.
All the recommendations made in the resolution are in the vital interest of
Armenia, Azerbaijan and Georgia and their only aim is to bring the
countries closer to the EU values and to encourage their development as
stable and democratic countries, ready to establish good neighbourly
relations and to integrate into the EU policies.
Taking this into consideration I regret the fact that in Armenia there have
been some ungrounded misinterpretations and speculations with separate
paragraphs of the resolution, taking them out of context and suggesting
that the resolution is a product of someone’s hidden agenda. The
resolution was drafted with the help of the internal experts in the
Parliament and a valuable input was made by some of the most
distinguished and competent international organizations and experts
working closely on South Caucasus. The initial draft was presented to the
Committee on Foreign Relations and about 300 amendments were
introduced by many Members of Parliament from all political groups. The
resolution was then adopted in the Committee with an overwhelming
majority (actually only one Member voted against it). There was a broad
consensus among all political groups about the text of the resolution and
therefore it was again adopted with overwhelming majority in the plenary.
Therefore to say that the resolution was prepared by a lobby or by one
person sounds unserious and shows a substantial ignorance about the
legislative procedure in the European Parliament.
As far as the call of the European Parliament for the withdrawal of the
Armenian forces from the territories around Nagorno-Karabakh is
concerned I can say that it was not in the first draft but came as an
amendment from the European People’s Party during the discussion in the
Foreign Affairs Committee. All the big political groups supported it. And it
is difficult not to support is since it is the base of 4 UN Security Council
resolutions and it is a question of integrity for the European Parliament
before its voters to go against the provisions of the international law and
the highest international authority. It is true that this text has not been
part of the previous resolutions of the European Parliament but it has
been present in resolutions of other European institutions, for instance
Resolution 1416 of 2005 of the Council of Europe which has been much
more critical.
Regarding the so called accusations that the resolution contradicts the
Madrid Basic Principles I can only urge everyone who is interested to
read it carefully again and to see that paragraph 7 of the resolution states
explicitly that the Parliament “fully supports the mediation efforts of the
OSCE Minsk Group, the Madrid basic principles and the statement from
L`Aquila”. The European Parliament has always supported these efforts
and this has not changed. However, the status-quo is unacceptable and
dangerous and the Parliament wants to see more ambition in resolving the
conflict from all sides. We should not wait to happen what happened in
Georgia in 2008 when EU realized it needs to play a more active role and
got involved in the conflict management during and after the war.
Due to its very nature as the institution expressing the voice of the
European citizens, the Parliament is particularly sensitive with regards to
the situation of the refugees and the internally displaced persons. It is
unacceptable in 21 century in Europe people not to be able to come back
to their homes and to be denied their rights to return and to personal
security. Therefore there is a particular emphasis in the resolution on this
issue through a separate paragraph. In no way it means that we have
selectively mentioned one or another of the agreed Madrid principles. The
withdrawal of the forces is seen only in the context of a comprehensive
solution, involving maximum security guarantees for all. The Parliament
wants to see the resolution of the conflict on the base of what has been
already agreed and calls on active EU involvement through programmes
and missions once a political solution is found within the OSCE Minsk
Group negotiations.
Having all these considerations in mind I was astonished by the position of
some of your officials and the tension they have managed to create within
the Armenian public opinion. I think it is of no use and I would even say
contraproductive for the Armenian foreign policy.
In the resolution on the South Caucasus adopted by the European
Parliament there are no provisions about the self-determination of
Nagorno Karabakh. In your opinion, is this a show of disregard for the
rights of Nagorno Karabakh population?
One of the reasons for the deadlock in the resolution of the NagornoKarabakh conflict is exactly the fact that so far the principles of selfdetermination and territorial integrity have been used selectively by one of
the parties. Therefore in my first draft there was no reference neither to
self-determination nor to territorial integrity. Afterwards there were
amendments from colleagues making general reference to the principle of
territorial integrity, mainly because of Georgia and they were adopted. It
is very difficult to apply the principle of territorial integrity when Georgia is
concerned and not to apply it for Azerbaijan. The contrary would mean
creating a double standard and putting under question the EU `s integrity
as a union.
However, I do not agree that the resolution is only critical on Armenia. If
you read it carefully you will see that the calls for more constructive
attitude or avoiding provocative policies and rhetoric are directed both to
Armenia and to Azerbaijan. We are very well aware that in every conflict
there are two parties. There must be a compromise from both sides. For
example the resolution recommends extending EU programmes to
Nagorno-Karabakh – a very painful issue for the Azerbaijani side. It also
underlines that the Turkish-Armenia rapprochement and the NK
negotiations should be seen as two separate processes which can
influence positively one another. There is also a call on all regional actors
to stop Armenia’s isolation and include it in relevant transport and energy
project in the region. All these are very positive aspects for Armenia which
also come for the first time in a resolution of the European Parliament. It
would be maybe fairer if all these are recognized and welcomed.
Member of Armenian National Assembly, representative of Armenian
Revolutionary Federation Party Artsvik Minasian has expressed the
following opinion, “In my opinion, this unbalanced document also contains
a risk of war. Though the same document calls for the conflicting parties
not to apply military power, but, on the other hand, the document is so
biased and unbalanced that if this approach is brought to life or there are
attempts to bring this approach to life, this will be a direct cause for the
war.” Do you see such a risk held in the document?
This is an extremely exaggerated statement, very distorted and
unfounded. For such politicians we have a text in the resolution to refrain
from using inflammatory language and statements.
You have consulted with Azerbaijani and Turkish parliamentarians when
drawing up the Resolution 2216. Have you discussed the Resolution with
Armenian parliamentarians and taken into consideration theirs points of
view, as well?
I have consulted on equal basis the three countries from the region –
Armenia, Azerbaijan and Georgia after the first draft of my report. But
since the focus of the resolution is the EU interest in the region it is very
difficult for separate countries to try to influence the process. Of course
during the preparation of the resolution we have heard the positions and
demands of all countries and actors in the region but after all the idea
behind the resolution is not to satisfy the needs of one or another country
but to bring forward the EU position and policies. This is what we have
done and that is why the resolution was adopted with such a big majority
from all political groups.
Both RA National Assembly President Hovik Abrahamian and RA Foreign
Minister Edward Nalbandian have stated that you have never dealt with
the NK problem and have never been to the region during the preparation
period of the report. Hovik Abrahamian’s above-mentioned letter reads,
“Neither had he the courage of consulting the mediators of OSCE Minsk
group co-chairmen, particularly with the EU member state French cochair, which finally resulted in the unacceptable distortions in formulations
related to Nagorno Karabakh.” How would you comment on these
statements?
Regarding the speculations that, as a rapporteur on South Caucasus, I do
not know the region I can only say that I have visited the region many
times, I have been rapporteur for Georgia in the Council of Europe’s
Parliamentary Assembly for a very long time and I am convinced that the
future of the region lies in the ability of the political leaderships and the
people in all three countries to create a more tolerant atmosphere, to
support the peaceful initiatives and to promote reconciliation. And the EU
is ready to assist you in this endeavour and based on its own historical
experience to show that people in the region can live together in peace
and prosperity, restoring the good relations and trust that historically
existed. I have Armenian friends, I know well representatives of the
Armenian diaspora. I have not so far been invited as a rapporteur to visit
Armenia but even now I would be glad to visit your country.
I would just like to add that the European Parliament is an independent
institution and the voice of the European citizens. During the years its role
has gradually increased within EU and after the Lisbon treaty it has even
more ambition and bigger legitimacy to participate actively in shaping the
EU policy, including in the foreign policy sphere. It has its own political
vision and is considered often as a driving force of the Union in policy
areas where EU is still absent. During the preparation of the report I had
consultations with many of the stakeholders in the region. However, I was
never approached for a meeting from the French co-chair and even till the
present moment I have not received any criticism or whatsoever comment
from the French co-chair. This makes me think that this is an issue with
which has been speculated a lot in Armenia and which is completely
ungrounded.
You are being blamed in Armenia for defending Azerbaijan’s and Turkey’s
interests and being financed from Azerbaijani sources? Please comment on
these statements very common in Armenia.
The resolution was adopted with overwhelming majority both in the
Foreign Affairs Committee and in the plenary. Do you think that all the
736 Members of the European Parliament who voted in favour were also
financed from these sources? My colleague Charles Tannock, who
presented himself as a big friend of Armenia during the plenary session
suggested replacing the word “withdrawal of the Armenian forces” with
“considers desirable”. His amendment was supported by only 64
members, 390 voted against.
So I think it is clear that one MEP cannot draft alone, vote alone and adopt
alone with absolute majority a resolution in a Parliament of 736 Members
and the big and influential on European level political groups. Therefore
my conscious is clear and I find these accusations completely irrelevant.
Some of your local politicians tend to exploit the issue for internal political
purposes. Representative organizations of the Armenia diaspora who took
active part in the initial discussions currently asses the resolution as
balanced. Personally I am convinced that this resolution is in the best
long-term interest of the Armenian people.
http://hetq.am/en/politics/kirilov/
Member of Slovak parliament writes article about his
impressions from Armenia and Karabakh
By Times.am http://times.am/author/Times.am/ at 10 June, 2010, 4:26
pm
First Speaker of the Slovak National Council, now a member of Slovak
parliament Frantisek Miklosko observing the 5th parliamentary elections in
May in Artsakh became a persona non-grata in Azerbaijan. Lately, he
published an article about Armenia, Artsakh and the impressions he got
from them in a renowned Slovak periodical, Tyzden. Article’s Armenian
translation was provided to the editorial office by the Forum of Armenian
Associations of Europe, Panorama.am reported.
The article under the title “The Promised Land” is presented below
completely:
“The Promised Land”
“The waters were flowing and returning to the earth, and the waters
lessened in 150 days. In the 7th month, on the 17th day of the month,
the Ark landed on Mount Ararat peak. The waters were lessening more
and more by the 10th month. Mountain peaks appeared on the first day of
the 10th month.” /The Bible, Part 1, 8,3-5/.
I visited Armenia and Nagorno Karabakh the other day. When you are in
Yerevan and look around from a high point you see Small Ararat and
Large Ararat on one side without fail. From all sides the city is surrounded
by 3-4 thousand-meter-high mountain peaks. And you clearly understand
that the first book of the Bible describes some things very exactly.
Mankind set off on pilgrimage from these lands for the second time and
God’s promise –“I will no more curse the earth for the sake of man” – was
voiced on these lands.”
Christianity got free and was adopted as state religion in Armenia in 301,
that is, 12 years earlier than in the west. It was done by king Tiridates the
Great (Trdat Mets), thanks to Gregory the Illuminator miracle and
christening. The Armenian alphabet (36 letters) was invented in 405, by
Armenian monk, theologian and linguist Saint Mesrop Mashtots.
Armenia is a mountainous land, covered with churches and monasteries.
The Armenians realize the value of their old history and culture. It is a
proud nation undergoing ordeals throughout its history.
Armenia is a beautiful mountainous country while Artsakh is perceived as
the Promised Land, with its mountains, green, large valleys and rocks.
Armenia adopted Christianity in 301, while there is a 1st century church in
Artsakh, according to legend, built by Bartholomew the Apostle (the latter
acted in Armenia and was tortured there).
I observed the 5th parliament elections of Nagorno-Karabakh Republic
with FAAE President Ashot Grigoryan on May 23, 2010. Under the Soviet
Union NKR was an autonomous state within Azerbaijani SSR (on historic
Armenia’s lands). After the collapse of the USSR a referendum was held in
NKR on December 10, 1991 and it was proclaimed independent. Then a
war broke out in 1991-1994: Azerbaijan attacked NKR and Armenia.
Today NKR has Armenian population of 138 thousand people. NKR de
facto is an independent republic, while de jure no state has recognized it
yet.
28 observers from Russia took part in monitoring the elections (the most
renowned is K. Zatulin, Russian State Duma member, member of Putinled party, many years’ friend of Armenia and NKR), 16 observers from
Europe, 9 Abkhazia, South Ossetia, Transdniestria, 7 from Canada, U.S.
and South America, 4 Iran. The day before the elections already we were
informed that we have been declared persona non-grata.
My participation in the NKR elections as an observer, being there and
seeing the land affected by the recent war with Azerbaijan gave quite a
new feeling to my political perceptions. We visited various electoral
districts, towns and villages as well as once renowned town of Aghdam, a
town with the population of 20 thousand people, bombed, deserted, with
rare animals or homeless people.
Like anywhere else, the polling stations were located in cultural centers
and schools. In almost all schools we saw on the walls black and white
photos of young men and women who had attended that school and
perished in the last war. I was just as much impressed by meeting NKR
political figures and officials most of which had fought in the war. NKR
Defense Minister Movses Hakobyan, a very impressive and very modest
man in an official uniform, indeed has fought in the war and is a national
hero.
NKR Prosecutor General Arshavir Ghahramanyan, army General, is NKR
national hero. He had been captured by the Azerbaijani side, then was
exchanged for 42 Azerbaijani officers and soldiers. He is also NKR national
hero and an embodiment of modesty. And Archbishop of NKR Armenian
Church Pargev Martirosyan fought in the war with arms in his hands and
today is also a national hero. The legality of such individuals’ as well as
NKR President’s and government members’ existence is proved not only
by the elections but also the fact that they faced the death, fought to save
the homeland and were ready to sacrifice their lives for the sake of saving
the homeland.
Two events took place in NKR in the evening preceding the elections: the
European Parliament accepted Bulgarian MP’s proposal to return NKR to
Azerbaijan. At best, this decision can be considered illegal.
Lake Sevan is located at a height of 2 thousand meters above sea level in
Armenia. There is a 4th century Christian cemetery with over 2 thousand
unique cross-stones near the lake. Some of them have been displayed at
the Louvre Museum in Paris. A similar 4th century cemetery, yet with
almost 6 thousand unique cross-stones was located in Nakhichevan which
is today in Azerbaijan’s territory. As far as I remember, it was in 2005
when the Azerbaijanis broke all those cross-stones, threw them into
wagons and took away. There is a deserted area today in the place of
former cemetery. The European Parliament perhaps wants also to give
green light to such a future for the ancient Armenian culture in NKR.
The day before the elections NKR Foreign Ministry learnt another news
from Brussels. European Union Foreign Minister Baroness Catherine
Ashton declared that EU does not recognize the NKR elections. After the
elections 63 independent observers signed a statement, according to
which, the NKR elections were peaceful, free and democratic and met all
international norms and requirements. I will say in addition to this that
the 71% elections turnout made me feel that NKR independence
referendum was again held.
NKR is a country of tolerance and democracy unlike, for instance,
Azerbaijan where the parliament has lately adopted a constitutional law on
granting Aliyev life rule mandate.
During my stay in NKR I got the impression that the Nagorno-Karabakh
problem is after all a European Union problem. 138 thousand residents in
NKR in a hopeless condition protect their
Christian civilization, history, their spiritual and physical essence. Today
NKR exists especially thanks to envoys of Russia, U.S. and France who
make the so-called Minsk Group and search a solution. NKR also exists
thanks to Armenians living in Armenia and NKR who are ready to defend
NKR in a war if Azerbaijan – a bigger yet a weaker state – attacks.
In 1938 European super-mighty countries ceded the territories of Czech
Republic and Slovakia to Hitler intending thus to save peace in Europe.
Indeed they saved neither the peace nor themselves. If EU misses the
chance of saving the small NKR and its Christian civilization allowing the
foreign civilization to triumph there, no doubt the same will happen to the
very EU. Today Christian Europe is a chain, the existence of which will be
decided by its weakest link – NKR.
To be in Armenia and not to see Mount Ararat is the same as to be in
Rome and not to see the Pope. Pushkin traveled to Yerevan for 23 days
and waited for 7 days to see Ararat. When he failed he said: “Ararat, I had
been waiting for 7 days to see your face. It’s a pity you hid it but you saw
mine instead.”
I am not Pushkin, and maybe that is why I had the opportunity to enjoy
last happiness in the last evening, after visiting Etchmiadzin, when
Catholicos of All Armenians, His Holiness Karekin II blessed me; suddenly
Ararat opened at sunset and I was able to see the inimitable beauty of
this magnificent mountain that I will never forget.
/Times.am/
http://times.am/2010/06/10/member-of-slovak-parliament-writes-articleabout-his-impressions-from-armenia-and-karabakh/
RUBRIQUE EN ALLEMAND
Armenier verlangen Aufklärung über Bischofsmord in
der Türkei
am Juni - 9 – 2010
Zentralrat der Armenier begrüßt Solidarität des Zentralrats der
Juden in Deutschland
Von Felizitas Küble
Der kürzliche Mord am katholischen Bischof Luigi Padovese, dem
Vorsitzendern der türkischen Bischofskonferenz, beunruhigt die
christlichen Armenier in Deutschland im hohen Maße, weshalb sie eine
lückenlose Aufklärung des Verbrechens fordern und daran erinnern: „Die
Verfolgung von Christen in der Türkei hat eine jahrhundertelange
Tradition“, erklärte der Zentralrat der Armenier in Deutschland (ZAD) am
7. Juni 2010 in einer Pressemeldung.
Der ZAD-Vorsitzender Azat Ordukhanyan erläuterte hierzu: “Seit jeher
müssen sich die Christen in der Türkei um ihre Sicherheit und um ihre
seelische wie körperliche Unversehrtheit kämpfen. Nur durch eine rasche
und umfassende Aufklärung des jüngsten Mordfalls könnte Ankara deutlich
machen, dass es dieser unseligen Tradition endlich ein Ende bereiten will.”
In der Türkei leben heute einige zehntausende Armenier. Erst kürzlich
hatte der türkische Ministerpräsident Erdogan ihnen mit der erneuten
Deportation gedroht, falls die Diaspora-Armenier weiterhin auf eine
internationale Anerkennung der Tatsache des Völkermords von 1915
drängen.
Außerdem begrüßte der Armenier-Zentralrat die solidarische Haltung des
Zentralrats der Juden in Deutschland, der die Türkei Ende April 2010 in
klaren Worten daran erinnerte, den 1915-1922 erfolgten Völkermord an
den christlichen Armeniern zu bekennen und zu bedauern.
So wie der Holocaust eine tief sitzende Wunde in der Seele des jüdischen
Volkes sei, sei auch der Genozid von 1915 tief in der Erinnerung und Seele
des armenischen Volkes verankert: “Diese gemeinsame Erfahrung”, so
Ordukhanyan, „verbindet uns. Wir bedanken uns beim Zentralrat der
Juden für die Solidarität. Wir hoffen sehr, dass diese klaren Worte in der
Türkei Gehör finden werden. Wir hoffen aber auch, dass sie in
Deutschland gehört werden.“
Auch der deutsch-jüdische Schriftsteller Ralph Giordano übte scharfe Kritik
an der Weigerung der Türkei, die Tatsache des türkischen Genozids an
den Armeniern zuzugeben. Giordano sprach von einem
Massenverbrechen, über das die „türkische Lebenslüge“ kein Wort
verliere. Der Genozid an den Armeniern kostete bis zu 1,5 Millionen
Menschen das Leben.
Bischof Stephan Ackermann erinnerte ebenfalls an den Völkermord in der
Türkei. Er „ermutigte“ die türkische Staatsführung zu einer „Aufklärung
des Geschehens, verbunden mit einem ehrlichen und umfassenden
Eingeständnis von Schuld und Versagen.“ – Gleichzeitig erklärte der
Trierer Bischof, eine Kollektivschuld aller damals lebenden Türken gebe es
nicht, verantwortlich sei vielmehr die damalige Staatsführung.
Obwohl der amerikanische Präsident Barack Obama den Ausdruck
„Völkermord“ und „Genozid“ in seiner Stellungnahme vom 25.4.2010
vermieden, aber gleichwohl das das damalige Massaker an den Armeniern
verurteilt hatte, kritisierte die türkische Staatsführung den US-Präsidenten
scharf wegen seiner Äußerung.
Von Anerkennung geschichtlicher Tatsachen, geschweige von Einsicht und
Bedauern ist man in der Türkei also nach wie vor weit entfernt.
Felizitas Küble, Leiterin des KOMM-MIT-Verlags und des Christoferuswerks
in Münster
http://www.eip-news.com/2010/06/armenier-verlangen-aufklarung-uberbischofsmord-in-der-turkei/
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - 10 juin: "Les survivants de la Shoah et leur
famille - Souffrances et soins"
LES SURVIVANTS DE LA SHOAH ET LEUR FAMILLE - SOUFFRANCES
ET SOINS
le jeudi 10 juin 2010 au Mémorial de la Shoah
Organisée par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Cette journée sera animée par Nathalie ZAJDE et Catherine GRANDSARD
— Maîtres de conférences à l’Université de Paris 8, Centre GeorgesDevereux.
Les thèmes suivants seront abordés au travers d’études de cas :
- Psychologie et psychopathologie des survivants de la Shoah.
- Traumatismes des « enfants cachés ».
- Transmission aux générations suivantes.
- Singularité des difficultés relationnelles au sein des familles de
survivants de la Shoah.
- Soins spécifiques
Cette formation s’adresse aux professionnels — médecins, psychologues,
infirmiers, assistants sociaux, éducateurs — qui prennent en charge des
survivants de la Shoah, des enfants cachés, des familles de survivants,
des descendants de survivants - de seconde et de troisième génération.
L’inscription est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Renseignements et inscriptions auprès de:
Audrey ROUAH, Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Tel : 01 53 42 63 23 - email : [email protected]
(Un justificatif de présence sera remis aux participants)
Mémorial de la Shoah
17, Rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris
(métro St Paul ou Pont Marie)
De 9h00 à 17h00
(Déjeuner libre)
http://www.memorialcdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F728
3A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=539
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44586
Agenda - 11/06: Concert - Anouch High Soul
Vendredi 11 à 20h30
Concert - Anouch High Soul
Véritable métissage où dialoguent la spiritualité de la musique
traditionnelle arménienne, la sensualité de la soul et les rythmes du jazz,
la musique d’Anouch High Soul, se situe à la croisée des chemins.
Là le verbe se fait chair, l’érotisme est spirituel, l’espace est le temps.
Voix de la grandeur d’âme et de l’âme arménienne, voyageuse et
multidimensionnelle, en elle résonne l’écho d’un métissage du monde
contemporain.
Véritable tissage de sons d’instruments de tradition arménienne, et de
modernité occidentale vers une quête holistique, cette musique des sens
… musique d’essence, est un voyage au Coeur du lien humain.
Des couleurs d’Ambre aux réminiscences d’abricots et de grenades
d’Arménie, aux saveurs d’un Cuba épicé, par le parfum d’une rose de
l’asphalte New Yorkais, elle est la grâce et le feu d’une rencontre entre la
profondeur des racines et la liberté des ailes …
Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €
http://www.myspace.com/anouchhighsoul
http://anouch.canalblog.com/
Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html
Bassin de la Villette
Face au 61 Quai de la Seine
75019 Paris
Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44104
Agenda - 13/06: Le dilemme iranien
Dimanche 13 juin de 10h à 17h à l'ESG, Ecole Supérieure de
Gestion.
25 rue Saint-Ambroise 75011 Paris
Métro : Saint-Ambroise
Une journée organisée par Le Meilleur des mondes, la
Confédération étudiante et l'UEJF.
En partenariat avec l'ESG
Avec le soutien de La Règle du Jeu, SOS-RACISME, NI PUTES NI
SOUMISES, du Comité indépendant contre la répression des Citoyens
iraniens (Where is my vote) et du MPCT.
Entrée: 5 euros
PROGRAMME
10h/11h30 : Qu’est-ce que la République islamique ? - Salle 1
10h/11h30 : L’islamisme contre les femmes - Salle 2
11h30/13h : 2009-2010 : Où va le mouvement vert ? - Salle 1
11h30/13h : Le programme nucléaire et la stratégie internationale
de la République islamique - Salle 2
13h/15h BUFFET IRANIEN
15h/17h : Entre la menace atomique et l’espoir démocratique : le
dilemme iranien - Grand amphi
10h/11h30
Qu’est-ce que la République islamique ?
Modérateur : Alberto Toscano, président du Club de la Presse européenne
Intervenants :
Setare Enayatzadeh, professeur de philosophie politique, spécialiste du
chiisme, romancière
Michel Taubmann, journaliste, co-auteur de « Histoire secrète de la
Révolution iranienne »
Mohamed Sifaoui, journaliste, co-auteur de la BD Ahmadinejad atomisé
Foad Saberan, psychiatre
Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, président de la conférence des
imams de France et co-auteur de « Pour l’islam de France ».
Fereydoun Khavand, docteur d’Etat en Droit - Maître de Conférences à
l’Université de Paris V.
L’islamisme contre les femmes
Modérateur : Susanna Dorhage, journaliste à ARTE
Intervenants :
Olivia Cattan, journaliste et présidente de Paroles de Femmes
Caroline Fourest, journaliste, écrivain
Anna Pak, féministe iranienne
Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises
Malka Marcovich, historienne, membre du Mouvement pour la paix et
contre le terrorisme et vice présidente du Comité laïcité république.
Soudeh Rad, féministe, membre à Paris de la Campagne du Million de
signatures pour le droit des femmes iraniennes, prix Simone De Beauvoir
2009.
Christian Bromberger: ancien directeur de l'IFRI (Institut français de
recherche en Iran) de 2006 à 2008.
11h30/13h
2009-2010 : Où va le mouvement vert ?
Modérateur : Sylvain Attal, journaliste à France 24
Intervenants :
Armin Arefi, journaliste et auteur de Dentelles et Tchadors.
Serge Michel, journaliste suisse ancien Correspondant en Iran pour le
Temps, le Figaro et Le Point de 1999 à 2002 : lauréat du prix Albert
Londres en 2001.
Julie Coudry, animatrice du mouvement étudiant contre le CPE en 2006.
Saïd Paivandi, professeur à l’EHESS, spécialiste de la jeunesse en Iran.
Arielle Schwab, présidentte de l’UEJF.
Fabrice Epelboin, spécialiste d’Internet.
Babak Akbari Farahani, étudiant, membre fondateur du Comité
indépendant contre la Répression des Citoyens iraniens
(whereismyvote.fr).
Le programme nucléaire et la stratégie internationale de la
République islamique
Modérateur : Anne-Sophie Mercier, journaliste à Charlie-Hebdo/RTL
Intervenants :
Bruno Tertrais, spécialiste des questions stratégiques.
André Glucksmann, philosophe.
Christian Malard, chef du service étranger de France 3.
François Nicoullaud, diplomate, ancien Ambassadeur de France en Iran de
2001 à 2005.
13h/15h
BUFFET IRANIEN (payant)
15h/17h
Entre la menace atomique et l’espoir démocratique : le dilemme
iranien
Introduction : Armand Derhy, directeur de l’ESG.
Modérateur : Myriam Encaoua, journaliste La Chaine Parlementaire
Intervenants :
Frédéric Encel, spécialiste du Moyen-Orient, professeur à l’ESG et à
Sciences-Po Paris.
Manuel Valls, député-maire d’Evry (PS).
François Zimeray, ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme.
Armin Arefi, journaliste, écrivain.
Baki Youssoufou, président Confédération Etudiante.
Michel Taubmann, journaliste.
Claude Goasguen, ancien ministre et député-maire de Paris 16eme (UMP).
http://www.esg.fr/emailing/emailing-dilemme-iranien0610.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44632
Agenda - Michel Legrand en concert à Marseille
Samedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo
Michel Legrand en concert à Marseille
Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de
Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en
ouverture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.
Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités
représentant les républiques française et arménienne ainsi que les
responsables européens de l’Ugab.
A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de
l’Académie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films
Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB
» , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne,
un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa
génération.
Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard
Charles Livon – 13007 Marseille
Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390
100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/
Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com
http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=
0
Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=terredarmenie@numeric
able.fr
Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin
2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aixen-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne :
Ararat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44093
Agenda - 3 juillet: Festival des cultures juives à
Cracovie
Samedi 3 juillet de 12h à 15 h
Juifs de Pologne : à la recherche de ses racines
Le Mémorial de la Shoah, le Centrum Badań nad Historią i Kulturą
Mniejszości Narodowych et l’Institut Français vous invitent à une rencontre
avec Frédéric Brun, romancier, auteur de Une prière pour Nacha (Editions
Stock, 2010), Esther Hoffenberg, réalisatrice du film Les deux vies d’Eva
(Paris, 2004), Françoise Milewski, auteure de Un livre du souvenir
(Editions La Découverte, 2009) et Krzysztof Szwajca, psychiatre et
psychothérapeute du Collegium Medicum à l’Université Jagellon de
Cracovie.
Rencontre animée par Jean-Yves Potel du Mémorial de la Shoah, auteur de
La fin de l'innocence, la Pologne face à son passé juif (Editions Autrement,
2009, en polonais chez Znak, en 2010).
A 13h 15 env. projection du film d’Esther Hoffenberg Les Deux vies d’Eva
(coproduction Les Films du poisson, ARTE France, Lapsus, Paris, 2004,
85')
Ce film raconte le destin singulier d'un couple de réfugiés polonais en
France. Elle est de nationalité allemande, élevée dans une famille
d'industriels de
Sosnowiec. Lui est juif, rescapé du ghetto de Varsovie et du camp de
Poniatowa. Leur fille, Esther Hoffenberg, a cherché a reconstituer l'histoire
occultée de sa mère pour réunir les deux vies d'Eva. Ce film a reçu de
nombreux prix, dont celui du Festival du réel à Paris (2005).
Jewish Community Center, ul. Miodowa 24, wstęp wolny
http://www.memorialcdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F728
3A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=563
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44588
Agenda - Exposition du 4 mai au 5 septembre: Les
Juifs à Berlin 1933 -1941
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les Juifs à Berlin, 1933-1941,
photographiés par Abraham Pisarek (Biro éditeur – Mémorial de la Shoah,
2010), le Mémorial de la Shoah présente une exposition d’une soixantaine
de photographies d’Abraham Pisarek, ainsi que des documents d’archives
retraçant la vie juive à Berlin entre 1933 et 1941.
Né en Pologne dans une famille juive religieuse, Abraham Pisarek émigre à
Berlin en 1919. Il travaille comme photographe de presse jusqu’à l’arrivée
au pouvoir des nazis en 1933.
À partir de cette date, son activité professionnelle est limitée au
traitement des sujets juifs, pour les seuls journaux juifs autorisés, jusqu’à
leur disparition et l’interdiction faite aux Juifs en 1941 de posséder un
appareil photo.
Marié à une aryenne, Abraham Pisarek sera affecté aux travaux forcés à
Berlin en 1941 mais ne sera pas déporté et survivra à la guerre. Les très
nombreux reportages photographiques réalisés par Abraham Pisarek
livrent un extraordinaire et émouvant témoignage de la vie berlinoise sous
le III e Reich.
Cette exposition a été conçue par le Mémorial de la Shoah, avec le soutien
de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
http://www.memorialcdjc.org/a_actus/getDetailsAction.do;jsessionid=03B2F728
3A151C5FA99AD78C98C56C2B?actuId=556
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44585
Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?
Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste
français d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de
mémoires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais
les entreprises purement commerciales mais la démarche de
Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint
un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire
arménienne...
Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours
intéressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences,
à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée.
Aujourd’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs
descendants, par des interviews rewritées et mises en forme.
Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille
est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces
racines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai,
d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la
réclament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le
contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que
celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais
l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à
transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."
Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un
devis !
Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi
que sur Clermont-Ferrand et Vichy.
http://www.conteur-de-memoires.fr/
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43890
Vient de paraître :
Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du
gamin d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".
Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait
revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première
publication des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig
Avédissian, en 1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se
trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On
le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils
d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit
donc sa traduction, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond
avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de
Turquie.
Onnig Avédissian
Du gamin d’Istanbul
au fédaï d’Ourmia
THADDÉE
TRADUIT DE L’ARMÉNIEN
PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN
TIRAGE : 1 500 EX.
PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.
ISBN : 978-2-919131-00-6
SORTIE : 20 AVRIL
Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations,
enrichies par une chronologie précise.
Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,
75014 Paris.
www.editionsthaddee.com
mél : [email protected] http://www.editionsthaddee.com/
Plus d'infos :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43615
Agenda - Abdullah frères. Photographes
- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le
Constantinople des Camondo, les années 1860-1890.
Photographies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)
D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des
sultans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout
l’Empire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions
universelles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur
studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur
Constantinople.
Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur
renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a
décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur
objectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les
dignitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite
ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de
Constantinople, comme les Camondo.
Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople
provenant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que
plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du
musée.
Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies
d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un
second accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration
intérieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.
Musée Nissim de Camondo
63, rue de Monceau
75008 Paris
Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)
Métro : Villiers, Monceau
Bus : 30, 94, 84
Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers
Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite,
l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.
Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du
Sultan - Musée des Arts décoratifs
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29
d751173d10.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660
Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de
Christelle&Michel Berberian
Open Galérie
Expositions
Christelle&Michel Berberian
Sculptures et Peintures
du 29 avril au 20 juin 2010
du jeudi au dimanche
de 15h à 19h
5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard
Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de
15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48
66
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139
Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Fonds Arménien de France
Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Été 2010 - Réservez vos dates au départ de
Paris : du 2 au 12 juillet
Marseille : du 3 au 12 juillet
Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution.
Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain
voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître
en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.
A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques,
vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les
équipements de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de
développer. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de
région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.
On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de
ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et
Marseille.
Départ de Paris
Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol
direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale.
Transfert à l’hôtel Europe.
Départ de Marseille
Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct.
Décollage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à
l’hôtel Europe.
Programme : départ de Paris
Samedi 03/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.
13h : Déjeuner.
14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Programme commun
Dimanche 04/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin.
Rencontre avec le préfet de région.
13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de
construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre
avec les agriculteurs du village de Ditavan.
Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».
Lundi 05/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour le Karabagh.
13h : Déjeuner.
Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de
Goris.
Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel
Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.
Mardi 06/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison
de la culture de Chartar.
Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction
d’eau de Sos.
13h : Déjeuner.
Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher.
Retour à Stépanakert.
19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée
libres à Stépanakert.
Mercredi 07/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon.
Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.
13h : Déjeuner.
Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.
Jeudi 08/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de
Stépanakert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs.
Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école
d’apprentissage.
13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Vendredi 09/07/10
09h - 09h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien «
Hayastan ».
11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école
professionnelle franco-arménienne de Erévan
13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.
Samedi 10/07/10
9h - 9h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse
médiévale d’Amberd.
13h : Déjeuner.
Dîner et soirée libre à Erévan.
Dimanche 11/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de
souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre
(visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe
départ de Marseille).
Soirée et dîner d’adieu à Erévan.
Lundi 12/07/10
8h45 : Départ
10h50 : Arrivée à l’aéroport
Roissy CDG 2C, heure locale.
Tarifs
Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *
Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *
Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de
Marseille : 234 Euro
Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail
infos@fondsarménien.org
Télécharger le programme
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
Crédits photographies : Fonds Armenien
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037
Agenda - Génocide arménien : trois témoignages
exceptionnels chez Parenthèses
95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses
publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois
témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant
Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de
Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit
traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de
Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par
Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations
historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan
Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande
qualité, tant rédactionnelle que graphique.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Éditions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Berdjouhi
Jours de cendres à Istanbul
récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p.,
2009 (1re édition : 2004).
ISBN 2-86364-122-0 / 18 €
Arménouhie Kévonian
Les noces noires de Gulizar
Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche
Nartouni,
présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian,
photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).
ISBN 2-86364-138-7 / 19 €
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881
Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces
Internationales"
Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les
Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute
information sur les commandes et les modalités de paiement
auprès de : [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=farasin@hotma
il.com . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.
Sommaire
-- Préface
-- Préambule
Première Partie
-- LES KURDES
- Les Kurdes en Turquie
- Les Kurdes en Irak
* Le problème de Kirkouk
- Les Kurdes en Iran
- Les Kurdes en Syrie
- Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan
- Le nouvel an kurde Newroz
Seconde Partie
-- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE
- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie
- L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes
- Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde
* La Présidence d’Abdullah Gül
- Les élections municipales du 29 mars 2009
Troisième Partie
-- LES KURDES EN EUROPE
- La question kurde, l’Europe et la Turquie
- La naissance de la diaspora kurde en Europe
* Les Kurdes au sein de la capitale européenne
* Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges
- Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc
Quatrième Partie
-- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE
- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde
- Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde
* Le Conseil de l’Europe et la Turquie
- Le silence européen face aux aspirations des Kurdes
- La nécessité du dialogue pour la paix
- Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde
- Les conférences internationales au Parlement Européen
* Points communs de toutes les résolutions finales
* Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion
* L’aspect central de la question kurde
* Des mesures pour établir la confiance
- Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe
Cinquième Partie
-- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX
- Feuille de Route du KADEK
- Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu
- Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué
* La position de l'État turc
- Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre
* Le système des protecteurs de village
- La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien
- Règlement pacifique de la question kurde en Turquie
- Déclaration du KCK et du Kongra-Gel
- Vers une solution démocratique à la question kurde
- La possibilité de trouver une solution démocratique
- Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde
- La conjoncture internationale force la Turquie
- La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques
* Première opération contre le BDP
Sixième Partie
-- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE
- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus
- L’aventure européenne de la Turquie
* La question de Chypre
- Les Rapports de la Commission européenne
* Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008
- L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ?
* Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne
- L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne
* La question kurde sur la table des négociations
*La tâche du BDP dans le processus des négociations
- Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE
- De 2007 à 2009 le processus des négociations
Septième Partie
-- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ
KURDE
- La France et les Kurdes
- Remerciement
-- CHRONOLOGIE
-- Index des noms d’organisations
Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE
D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/
Plus d'informations sur le livre:
"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603
Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le site
Le photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site
www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à
photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.
Ce site fait suite à son exposition intitulée
ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261
Agenda - Publication en arménien de " Mémé
d'Arménie " de Farid Boudjellal
A l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915
SIGEST annonce la publication en arménien de :
" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal
***********************************
1959.
Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio.
L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne
porteuse d'un douloureux secret.
Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les
cicatrices d'un génocide...
Mais le pourront-ils ?
Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines
!
************************************
Parution prévue : 15 avril 2010.
Vous pouvez souscrire dès maintenant:
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb
Editions SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194
Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée Les recettes de Serpouhie
Danièle Agopian
Broché
Paru le: 01/12/2009
Editeur : Danièle Agopian
ISBN : 978-2-7466-1584-7
EAN : 9782746615847
Nb. de pages : 200 pages
Poids : 515 g
Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm
Prix Decitre : 25,18€
Prix éditeur : 26,50€
Expédié sous 8 à 14 jours
La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de
préparation...
Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la
tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.
La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois
délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de
gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands.
C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas
typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.
Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages.
Serpouhie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de
régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces
recettes traditionnelles, transmises de génération en génération, mais peu
connues du grand public.
Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et
passionnante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui
fait partie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui
ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à
ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui
aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.
Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie.
Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas
la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces
simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine.
Alors, bon voyage en Arménie... !
http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienneillustree.aspx/9782746615847
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807
Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres
d’Arméniens"
1895 Massacres d’Arméniens
Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde
Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon
Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en
octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.
Parution le 18 mars 2010
Contenu
Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000
victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première
étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.
Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y
est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son
récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du
turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant
parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires
turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ;
l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position
humanitaires.
Collection : Témoignage pour l’histoire
15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €
Biographies
Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III,
historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu
la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des
Arméniens à la Shoah ».
Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la
Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a
publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de
France à Diarbékir, Gustave Meyrier.
Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des
crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de
l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et
génocides au xxe siècle.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692
Agenda - Vient de paraître le "Journal de
déportation" de Yervant Odian
Un écrivain au coeur de l'histoire.
Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin
disponible en traduction.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Editions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.
---------------------Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
collection diasporales / littérature étrangère
Yervant Odian
Journal de déportation
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian
est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va
l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au
sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes
arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en
raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les
situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les
déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct
de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste,
survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en
1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de
rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi
au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains
arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de
mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour
surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer
aucun ».
Une forme de « poétique de la simplicité ».
Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en
août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide
arménien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle,
revient à Istanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de
journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak
dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre
protéiforme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place
singulière dans la littérature arménienne.
Contact presse : Marion Brun
[email protected]
diffusion : Harmonia Mundi
Belgique : La Caravelle
Suisse : OLF
Canada : Dimedia
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731
Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…
Embarquement immédiat !
Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher
un autre !
QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart
au style yiddish.
Quai n°5, chez Decca
Sortie le 1er février 2010
C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site :
http://www.quain5.com/
Et sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE
http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4
Plus d'informations sur
Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontanoproductions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/
Agenda - Parution du livre de Sévane Garibian
Vient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane
Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJSchulthess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des
principes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration
d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).
Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de
l’Etat moderne
Naissance et consécration d’un concept
Collection Genevoise
Schulthess Éditions Romandes
Sévane Garibian
Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à
des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est
empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent
de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre
l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur
est de répondre au « comment ».
Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de
reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de
l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue.
Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques
commandant l’évolution du concept.
Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus
généralement aux questions classiques et incontournables soulevées par
l’internationalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal
international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans
cesse renouvelée.
Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit
Coopération:
Bruylant, Bruxelles
L.G.D.J., Paris
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en
tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de
Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et
pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du
Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon
2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité
aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival
Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre
Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à
Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant
Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de
l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son
âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et
XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin
d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises,
grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre
à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le
sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
SITES GENOCIDE ARMENIEN
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http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Internet : www.france3.fr
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Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
http://www.france5.fr/
http://www.france5.fr/contact/
Internet :
Email :
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
[email protected] - www.collectifvan.org
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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