L`Islam comme «soft power» : un outil religieux au service de

L’Islam comme «soft power» :
un outil religieux au service de la
politique étrangère de la Turquie
et de l’encadrement religieux des
musulmans en Europe?
Samim Akgönül
Historien et politologue, il est spécialiste de la Turquie et des minorités religieuses dont la situation des
non-musulmans en Turquie et les musulmans en Europe. Il est Maître de conférences à l’Université Marc
Bloch de Strasbourg et chercheur au laboratoire «Politique, religion, institutions, sociétés: mutations
européennes» du Centre national de la recherche scientique (CNRS).
Jeudi 21 avril 2016, 20-22h, Louvain-la-Neuve
Les
conférences
du Cismoc
CYCLE 20152016
Islams
et champs
politiques
Lieu / Auditoire Montesquieu 10
Place Montesquieu, 32
1348 Louvain-la-Neuve
(près du Cinéscope)
Prix / PAF de chaque conférence :
5 € (tarif plein), 3 € (étudiants et
sans emplois)
Parking / [gratuit] gare bus TEC,
parking Aldi (rue des musiciens,
à 5 minutes à pied de l’auditoire
Montesquieu) et parkings malins
LLN / [payant] Grand-place,
Grand-rue ou Charlemagne
Inscription [obligatoire et préalable] /
[email protected]
Infos / www.uclouvain.be/cismoc
Depuis le début de la République de Turquie, la religion fut envisagée comme un des outils
principaux de la construction nationale, à travers une politique de contrôle et une centralisation
des comportements religieux. Le même outil fut utilisé pour encadrer les personnes originaires
de Turquie installées en Europée à partir des années 1980. Dans les années 2000, depuis une
démarche identitaire basée sur la valorisation à outrance du sunnisme, l’islam politique turc tente
de se hisser comme leader en utilisant le même outil que l’Etat dont les institutions telles que
DITIB ou TIKA sont des vecteurs de «soft power» .
Chaire Islams
contemporains
avec le soutien du
Fond Baillet Latour