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TROISIEME PARTIE
REGARDS CROISES
CHAPITRE 11. QUELLES POLITIQUES POUR L’EMPLOI ?
NOTIONS ESSENTIELLES : Flexibilité du marché du travail, taux de chômage, taux d’emploi, qualification, demande anticipée,
salariat, précarité, pauvreté
ACQUIS DE PREMIERE : chômage, productivité, demande globale, politique monétaire, politique budgétaire, rationnement
VOCABULAIRE
153. Flexibilité du marché du travail : Politiques de gestion de la main d’œuvre qui visent à une adaptation / ajustement rapide
des quantités et des qualités de travail, des salaires, aux variations du volume et de la structure de l'offre et de la demande.
154. Taux de chômage : Rapport entre le nombre de chômeurs et la population active
155. Taux d’emploi : Le taux d'emploi d'une classe d'individus est calculé en rapportant le nombre d'individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d'individus dans la classe. Il peut être calculé sur l'ensemble de la population d'un
pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison
internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans), ou à une sous-catégorie de la population en âge de travailler
(femmes de 25 à 29 ans par exemple).
156. Taux d’activité : Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble
de la population correspondante.
157. Qualification : Ensemble des aptitudes acquises par l’individu (qualification individuelle) ou requises pour occuper un
emploi (qualification requise ou qualification de l’emploi).
158. Demande anticipée : Demande prévue par les entrepreneurs qui détermine (entraîne) le volume de production qu’ils
sont prêts à réaliser. Ce volume de production détermine le niveau de l’emploi dont ils ont besoin pour réaliser cette
production. Keynes utilise le terme de demande effective de l’anglais effect demand , à savoir la « demande suivi d’un
effet » (en la circonstance la production)
159. Salariat : Ensemble des salariés, c’est-à-dire des travailleurs qui sont liés par un contrat de travail à un employeur.
Plus généralement, organisation des relations professionnelles caractérisée par un lien de subordination du salarié envers
l’employeur, par le versement d’un salaire, ainsi que le financement des droits sociaux.
160. Précarité : Situation d’une personne qui ne bénéficie pas d’un emploi (d’un logement, d’un revenu) stable. On distingue
plusieurs types d’emplois précaires : CDD, stages, intérim et l’apprentissage.
161. Pauvreté : Etat qui caractérise la situation d’individus, de groupes, démunis de ressources jugées essentielles et se
trouvant dans une grande précarité.
162. Chômage : Ensemble des personnes qui n'exercent pas une activité professionnelle munérée, mais qui cherchent à en exercer
une et qui sont disponibles pour cela.
Productivité : définition n°131
163. Demande globale : Somme des emplois possibles des ressources (Production nationale et importations) =
Consommations intermédiaires + Consommation effective des ménages + consommation collective des administrations +
FBCF + Exportations.
Politiques monétaire / budgétaire : définitions n° 111 et 112
164. Rationnement : Situation de marché telle que pour un prix donné l’offre ou la demande ne sont pas satisfaites. Plus
précisément, si le prix fixé est supérieur au prix d’équilibre on parle de rationnement de l’offre dans la mesure où la demande est
supérieure à l’offre (l’offre est excédentaire). A l’inverse, si le prix fixé est inférieur au prix d’équilibre, l’offre est supérieure à la
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demande il y a une demande excédentaire et donc c’est celle-ci qui est rationnée
165. Emploi typique : La notion d’emploi typique désigne le modèle de référence tel qu’il pouvait être défini à l’issue de
la période des trente glorieuses il s’agit d’un emploi salarié à temps plein, stable (Contrat à Durée indéterminée), assorti
de garantie légales ou conventionnelles offrant à son titulaires des perspectives de carrières et de progression du pouvoir
d’achat.
166. Emploi atypique ou Formes Particulières d’emplois : Il s’agit d’emplois soit à temps plein mais précaires (contrat
à durée déterminée, mission d’intérim, stage, apprentis) soit à temps partiel (parfois voulu, parfois subi dans ce dernier
cas on parle de sous-emploi), peu protégés, ces emplois n’offrent pas de perspectives de carrières.
167. Salaire : Rémunération du travail effectué, dans le cadre d’un contrat de travail, pour le compte d’une autre personne appelée
employeur. On distingue le salaire brut qui est le montant avant déduction de la part salariale des cotisations sociales et le salaire net
qui est le montant après déduction de cette part.
Salaire brut = Salaire net + cotisations sociales salariales + CSG
Salaire nominal : munération du salarié, libellée en unités monétaires courantes, résultant de l’application du contrat de travail (en
ce qui concerne le salaire net de cotisations, il s’agit de la somme d’argent que l’employeur fait virer chaque mois au crédit du compte
bancaire du salarié)
Salaire réel : Pouvoir d’achat du salaire nominal, autrement dit quantité de biens et de services qu’il est possible d’acheter avec le
salaire nominal.
168. Coût du travail : Somme des dépenses incombant à l’employeur en contrepartie de l’emploi de travail salarié. Le coût du travail
ou coût salarial inclut le salaire brut ainsi que les cotisations sociales patronales et également les congés payés et les primes.
Coût du travail = Salaire brut + cotisations sociales patronales + congés payés + primes
La notion économique la plus pertinente est le coût salarial réel unitaire :
- réel : on divise le coût salarial par un indice de prix
- unitaire : on divise le coût salarial réel par les quantités produites pour tenir compte de la productivité du travail.
Ainsi, un coût du travail élevé n’est pas forcément un obstacle à la compétitivité si le coût par unité produite reste bas grâce à une
productivité du travail elle aussi élevée.
Marché du travail : définition n°140
INTRODUCTION. LE TRAVAIL, UNE INSTANCE ESSENTIELLE D’INTEGRATION ….
….ALORS MÊME QUE LE CHÔMAGE EST DEVENU UNE REALITE DANS LES
ECONOMIES OCCIDENTALES
….D’OU LA NECSSITE DE POLITIQUE POUR L’EMPLOI
I. LES DEUX GRANDES THEORIES EXPLICATIVES DU CHÔMAGE
A. Le modèle keynésien
1) Présentation du modèle keynésien
Q1. A l’aide des mots-clés suivants, compléter le texte : THESAURISENT ; consommation ; taux d’intérêt ; des biens et des
services ; épargnée ; demande effective ; des fonds prêtables ; du travail ; de la monnaie ; la demande anticipée par les entrepreneurs.
2) Les causes du chômage pour Keynes
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Document 1 Texte n°11 page 346
Q1. Quelle est la principale cause du chômage pour KEYNES ?
B. Le modèle libéral
1) Présentation du modèle libéral (chapitre 9)
2) Les causes du chômage actuel pour l’analyse libérale
Document 2 Texte n°18 page 349
Q1. Quelle cause du chômage met en évidence le document ?
Document 3 Texte n°15 page 348 du manuel et graphiques n°16 et 17 page 348 et 349
Q2. Quelles autres causes du chômage met en évidence le document 5?
Q3. Expliquez pourquoi pour certains auteurs les allocations chômage peuvent être source de chômage ?
Q4. En quoi l’action des syndicats de salariés peut-elle être, pour les libéraux, source de chômage ?
Document 4 Texte n°22 page 351 du manuel
Q5. Expliquez la phrase soulignée du texte
II. LES DIFFERENTES POLITIQUES POUR L’EMPLOI
A. Les solutions au chômage pour les keynésiens : SOUTENIR LA DEMANDE
GLOBALE
Document 5 Texte n°14 page 347
Q1. Selon les keynésiens comment résoudre le chômage ?
B. Les solutions au chômage pour les libéraux
1) ALLEGER LE COÛT DU TRAVAIL : une première solution au chômage pour l’école libérale
Document 6 « Question de cours » page 351 du manuel et tableau n° 21 page 350 du manuel
Q1. Complétez la feuille du cours.
2) LA POLITIQUE DE FORMATION : une politique pour réduire la composante structurelle du chômage
3) LA FLEXIBILITE : une autre politique pour réduire la composante structurelle du chômage
4) Les politiques libérales : quelle efficacité ?
5) Rendre l’indemnisation du chômage plus sélective et moins généreuse pour éviter le chômage
volontaire
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C. Les dépenses passives et actives pour l’emploi
1) Les dépenses passives
2) Les dépenses actives
3) Les dépenses pour l’emploi en France de 1973 à 2010
D. Flexisécurité et RSA des politiques d’emploi fondées sur la prise en compte du
rôle du travail et de l’emploi dans l’intégration sociale
1) La flexisécurité : l’exemple du Danemark
2) Le RSA
Document 7 Documents 1 et 2 pages 357 du manuel
Q1. Qu’est-ce que le RSA ?
Q2. Faites la question 4 liée au document 2 (calcul du RSA pour trois situations particulières)
III. DES POLITIQUES D’EMPLOI QUI PEUVENT FRAGILISER LE LIEN ENTRE
TRAVAIL ET INTEGRATION SOCIALE
A. La précarité peut nuire à l’intégration des salariés
1) La précarité remet en cause le lieu de travail comme instance d’intégration
2) La précarité individualise les relations de travail
Document 8 Représentation syndicale et conditions d’emploi (en % des salariés en 2004)
Q1. Faites une phrase significative avec le chiffre 2,4%
Q2. Quelles informations principales pouvez-vous tirer du document ?
3) La précarité est un frein à la consommation et à l’investissement
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Document 9 Texte s n°31 page355 du manuel et document n°3 page 356 du manuel
Q1. Pourquoi peut-on dire que la précarité est source de pauvreté ?
4) La précarisation des emplois peut freiner l’intégration des travailleurs dans la société, l’analyse de
Serge PAUGAM
B. Rigueur salariale, précarité, sous-emploi : l’émergence de travailleurs pauvres
Document 10
Document 11
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