D. Les mutations et l’environnement.
Les innovations génétiques sont aléatoires et leur nature ne dépend pas des
caractéristiques du milieu.
Les mutations font naître de nouveaux allèles qui peuvent avoir un impact évolutif. Mais comment
naissent les nouveaux gènes (et donc les nouvelles espèces) ?
III. Naissance de nouveaux gènes. Notion de famille
multigénique. Ex des globines
A. Les différentes chaînes polypeptidiques de
l’hémoglobine au cours de la vie d’un Homme.
B. Comparaison des diverses molécules de globines.
Les similitudes entre ces molécules sont-elles dues au hasard ?
C. Les relations de filiation entre les gènes codant pour les différentes
globines.
Au sein du génome d’une espèce, les similitudes entre gènes (familles de gènes) sont
interprétées comme le résultat d’une ou plusieurs duplications d’un gène ancestral.
La divergence des gènes d’une même famille s’explique par l’accumulation de
mutations. Dans certains cas, ces processus peuvent conduire à l’acquisition de gènes
correspondant à de nouvelles fonctions.
Que deviennent les innovations génétiques (nouvel allèle, nouveau gène) dans l’espèce
au cours des générations successives ?
IV. Devenir des innovations.
A. Anémie falciforme et paludisme : les mutations
« avantageuses ».
Les mutations qui confèrent un avantage sélectif aux individus qui
en sont porteurs ont une probabilité plus grande de se répandre
dans la population. (on parle de sélection naturelle positive c'est-à-dire qui favorise
les individus portant la mutation).
B. les mutations « non avantageuses ».
Par contre, l’innovation génétique qui a pour effet de diminuer la capacité à se
reproduire des organismes est soumise à une sélection naturelle négative et tend à
être éliminée.
Notion : Des mutations génétiques peuvent se répandre dans la population sans
conférer d’avantage sélectif particulier (mutations dites neutres : silencieuses ou
faux-sens conservatrices).
Comment les innovations vont-elles donner naissance à de nouvelles espèces ?